N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Lecture du Haïku Calligramme: courbe puis verticales de gauche à droite.
Le cri d’un oiseau
Il rêve de nuages
Ses ailes coupées
◊ Photos de la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.
Cage
Le cri d’un âme
prisonnière de l’amour
fait pousser ses ailes.
La cage s’ouvre
et comme un oiseau
parmi les nuages de rêve
l’âme s’envole
vers la lumière.
Reste la cage vide
pour emprisonner
d’autres âmes
ingénues, naïves.
reveuses, candides.
Pour attraper l’oiseau-bonheur
Aux plumes de mille couleurs
Un gentil oiseleur
Avec de grands bambous
Verts comme l’espérance
Construisit une cage ouverte
D’espace nu
Où le vent jouait aux courants d’air
Il s’assit au milieu
Et souffla dans sa flûte
Une mélodie douce et prenante
S’éleva dans le ciel
Où l’entendit l’oiseau
Qui sans crainte
Vint se poser sur son flûtiau
Ses ailes imitaient le bruit
D’un cœur qui bat
Dans la poitrine
L’oiseleur s’enhardit
Et le posa sur la paume
De sa main amie
L’oiseau sans peur
Le laissa faire
Et se mit à chanter
Certain de pouvoir s’envoler
Sans contraintes
De cette cage sans barreaux
Le bonheur aime la liberté
Et se donne à qui
En douceur l’apprivoise
L’oiseau se cache
Siffle et joue
Dans sa cage parasol.
Au son du chant
Son amie approche
Et se laisse bercer
Par les doux gazoullis.
Elle libère l’oiseau
De sa cage éphémère
Et partage avec lui
Un moment-bonheur.
Elle accepte la balade
Dans le creux de ses ailes,
Vers un coin de ciel bleu.
Neyde, puissent les mots magnifiques de Michel aider à te soigner.
Amitiés à tous.
mon âme prisonnière…
comme un oiseau pris
dans les filets d’un pêcheur
comme une barque échouée
sur le sable brûlant de l’été
comme une mouche qui avance
sans cesser sur la vitre de se cogner
à travers un ciel immense mais casé
dans les limites de sa fenêtre
sans projet sans rêve ou sans défense
peut-être…
mon âme repliée s’abandonne à ses pensées…
Amour en cage
Mon cœur bât la chamade
Le ciel est dehors
Un parasol…un rideau…pour se protéger du soleil et des mots..boisson fraîche et lèvres ouvertes…le vent qui sommeille sur ta peau….Nos ailes abandonnées…échange de confidences sur un lit de sable…….
Fragments de ciel …émotions dispersées…on rassemble les pièces…puzzle à coeur ouvert…sens de la vie…patience et découverte…fusion des sentiments..le bonheur est dans la cage….
On rêve de nuages…d’évasion…on écarte les barreaux…deux coeurs volages…visage contre visage….à fleur de peau et de rivage…pour un seul cri…le bonheur est au fond de ton regard….
Bonjour Ossianne,
Vouloir s’évader, vouloir voler, tel a été le rêve de beaucoup d’humains.
Mais nous devons nous « contenter » d’essayer de trouver le chemin de notre liberté sur notre bonne vieille terre: et c’est déjà pas évident.
Heureusement le rêve peut se transformer en un désir qui nous fait voler
de nos propres ailes.
Passe un bon w-end A bientôt
Bonjour Ossiane,
Je vois que mes amis comme Neyde, Michel, Bouldegom, Annie-Claude, Aurélie, etc, sont présents et brillants. Commment arrives-tu à tant les inspirer ? ton talent, ton imagination bien sur !!!
« Prisonnier de cette cage. Bien qu’elle soit de bambou. Noble plante, symbole du Japon, pays de mes rêves. Je suis las. Je ne vois pas d’issue. Mon coeur a perdu sa foi. Elle ne viendra plus. Je stagne tristement. »
Beau week-end chère Ossiane et tous les autres !
Je vous embrasse mes Amis,
Olivier de passage…
D’abord les images (je reviendrais pour l’émotion).
Très graphiques ces trois images.
Une: derrière un rideau de bambous, la hutte se referme sur elle-même (se replie), ployant à sa guise les tiges à si mâle assurance, luisantes. Dominante verte: violence.
Deux: on passe au bleu. vers le ciel, ces pointes acérées se dressent vers la lumières, fières, altières dans la lumière. Volonté de domination.
Troisième moment (mouvement): ces tiges réunies, assagies, disciplinées, en bouquet, formant le toit protecteur et maternel. Le Ying devient Yang.
Final: le calligramme sous la pluie bienfaisante irrigue et apaise la tristesse de l’oiseau dans la hutte devenue prison.
Oui, je reviendrai poser un mot sur ce malheureux oiseau qui me fait penser à Fidélio.
Que de lignes ! Entrelacs, lacs d’amour eût dit le troubadour. Coeur emprisonné = mélancolie pour le lecteur chinois. Ici le coeur s’est évadé, il est heureux car c’est lui qui regarde, derrière d’autres barreaux, cette cage qui n’en est plus une. Et une fois de plus Ossiane écarte les volets de la nuit pour nous permettre de voir le jour.
Superbe cage
alors ? je suis libre ?
attache moi…
bambous bien noués.
Rêvent-ils de liberté ?
s’élancer autour.
>Neyde :
Un beau poème plein de légèreté mais aussi de gravité, Neyde. Ta cage aux âmes est pleine d’amour. Merci beaucoup, je t’embrasse chaleureusement.
Le cri d’un(e) âme
R(ê)veuses
>amichel :
Comme d’habitude, ton poème est d’une grande beauté. Tu as dépassé l’aspect habituel d’une cage classique pour imaginer un univers qui fait rêver. Belle idée de mettre cet oiseleur au cœur de la cage sans barreaux pour faire venir l’oiseau. Elle donne une leçon de vie sur la façon d’accéder à un peu de bonheur. Merci beaucoup, je t’embrasse sans barreaux 😉
>Annie-Claude :
Dis-donc Annie-Claude, tu te lâches en poésie 😉 Je crois que c’est la première fois que tu écris quelque chose d’aussi long. J’aime ta cage parasol et ce geste de rendre la liberté à l’oiseau. J’ai l’impression de l’entendre chanter. Merci pour ta belle balade aérienne. Bises vers tes tropiques.
>Sven :
La cage prison, c’est ce que tu tentes d’exprimer avec cette âme échouée qui ne parvient pas à se relever. Tes mots comme souvent sont pleins de sensibilité et les images que tu as choisies pour traduire cette voie sans issue sont très fortes. La mouche qui se cogne évoque beaucoup de choses. Contente de retrouver tes beaux écrits. Un grand merci à toi.
>Maria-D :
Merci Maria pour ce bel haïku au cœur battant. Belle journée palpitante.
>pierre b :
Je parle de prison et tu écris sur l’évasion avec cette cage qui évoque un parasol 😉 Ton morceau de prose est un vrai régal à lire au cœur de l’hiver 😉 Tes mots sont pleins de sensualité, les cœurs sont volages, le bonheur est sur la plage. Incroyable comme tu arrives bien à t’extraire des embouteillages de Paris 😉 Merci beaucoup de nous faire rêver ainsi. Je t’embrasse.
>Dominique :
Heureusement que l’imaginaire est là pour nous extraire du quotidien qui peut être pesant parfois. Cette faculté de l’être humain à rêver est une des plus grandes libertés qui soit. On ne peut la lui enlever même dans les pays les plus totalitaires. Belle journée à toi.
>Olivier :
Bonjour Olivier 😉 Merci pour ton morceau de poésie mélancolique dans lequel je sens un peu de tristesse. J’espère que tu vas bien au moins. Pour ce qui est de la présence de ces amis poètes, je ne fais rien de spécial. Les gens vont et viennent comme il le sentent et moi je continue avec simplicité et modestie ce que j’ai entrepris avec ce blog tout en me faisant plaisir. Bon courage à toi aussi, je t’embrasse.
>Pierre (2) :
Ah ! je vais avoir droit à une petite analyse graphique pas piquée des vers;-) Fouillée, argumentée, ressentie, bravo. C’est vrai qu’il y a beaucoup de pointes. Je n’avais pas pensée à cette idée de domination et de violence. Le calligramme est plus pacifique. J’hésite toujours à mettre plusieurs photos car je sais que l’ensemble peut perdre de sa force et que c’est sans doute plus perturbant pour vous d’écrire dessus. Mais parfois, j’ai envie de me faire plaisir aussi. Qu’en penses-tu car ça me tracasse ? On m’a déjà fait la remarque plusieurs fois ; je sais qu’il y a du vrai dedans. Merci à toi et à plus tard pour l’émotion avec Fidélio. Bises.
>jpb :
Bonjour Jean-Pierre 😉 Oui, beaucoup de lignes dans lesquelles tu t’es laissé prendre mais de l’autre côté de la cage; c’est plus confortable;-) Enchantée d’avoir éclairé ta journée. Merci pour ta visite.
>Pam :
Hé bien Pam, tu ne veux pas de la liberté ? Cette cage est trop belle et tu ne veux pas la quitter 😉 En tout cas, sous cette hutte de bambous, on peut s’asseoir sur des sièges et contempler la voûte de tiges. On y éprouve de drôles de sensations visuelles d’autant plus que ce toit vert est très haut. Bises à toi et à tes petits chevaux.
>Brigetoun :
Voilà à nouveau une des caractéristiques de tes haîkus. Penser aux bambous emprisonnés par des liens, c’est original. J’aime bien ta façon de ruer gentiment dans les brancards 😉 Bises de 13h.
De l’autre côté
La liberté me nargue
Mon âme triste
Dans la cage végétale
Un oiseau Mystère
Son corps éthéré
Est grain de lumière
Graine qui germera
Là-haut dans le ciel
En toute Liberté
Oiseau ne crie plus
Se sois plus triste,
Ne souffre plus
Je viens te coller tes ailes
Pour que tu retrouves
Ton ciel bleu
D’autres horizons t’attendent
Dés que la saison change
D’autres comme toi
Te feront le sinal
Qu’il est l’heure de retouver
Un temps meilleur!
Oiseau
Mon bel oiseau
Vois ta cage
Déjà ouverte
Mon aile
Sur la tienne
Et notre vol
L’envol
Oiseaux
Sentier aux simples, tapis de mousse rouge
Fenêtre en montagne, regorgeant de verdure…
J’envie ton vin au milieu des fleurs :
Ces papillons qui voltigent dans ton rêve.
STOP
C’est fini l’esclavage
Qu’on me coupe
Ces cages de bambous
Et qu’elles meurent
Fauchées coupées
Sans plus retenir
De leurs tiges
Des âmes innocentes
Qui veulent vivre
NON-STOP
J’amène ma trousse pour oiseau
Un peu de colle, du sparadrap
Et une boîte de mille bisous
Mon bel oiseau remue ses ailes
Me dit merci se retourne et me dit
Viens toi la petite oiseau’e’ de passage
Amoureux du ciel
Dans ma cage enfermé
Je meure d’ennui
Salut. » Ouvrez! ouvrez! la cage aux oiseaux. Regardez-les s’envoler très haut. Les enfants si vous voyiez des petits oiseaux prisonniers. Ouvrez-leurs la porte vers la liberté. » Une très belle chanson de Pierre Perret que j’aime bien c’est un poète chateur et qui aura toujours l’air d’un grand enfant. J’espère que ces oiseaux libérés seront heureux dans ce ciel immense et qu’ils ne se quitteront jamais malgré les intempéries, le froid, la pluie. Mais au pire des cas ces oiseaux, si la liberté leurs coûtent cher. Ces oiseaux peuvent toujours retourner dans leur cage dorée. Car la vie à l’extérieur est devenu très dangeureuse. De nos jours il fait pas bon de s’aimer. Ces gens-là préfère la haine. J’aime la liberté mais elle coûte très cher ains que le bonheur. Des bisous en libertés pour toi.
Ce petit moineau est tombé du nid et a attéri dans une jugle où il n’a plus confaince en ce domaine. Ce moineau est fragile et cherche son chemin. Il traverse la jugle et se retrouve dans une fôret magique, il est heureux mais il y rencontre des loups qui le menacent de le mettre dans une boîte libre. Alors là ce moineau ne sait plus quoi faire continuer dans cette forêt parmi les bêtes ou continuer son chemin seul? Ce moineau se retrouve dans le désert de sable et y retrouve sérénité et confiance en lui. Ce moineau veut de la compagnie, il veut aimer mais ne trouve pas chaussure à son pied. Le jardin de sissi à disparrut et le moineau se demande si même dans son jardin secret nous se sommes plus tranquil. Alors ce moineau continue à marcher et voit au loin une oasis avec un grand palmier débordant de dattes. Ce moineau boit un peu d’eau de l’oasis et reprend des forces , il commence à revoler et grimpe sur le palmier et picotte un peu de sucrerie des dattes. Ce moineau tourne la tête à droite, à gauche, en haut, en bas cherchant l’âme soeur et voit par un grand miracle un autre moineau qui se met à chanter à tue tête, faisant tout son possible et son impossible pour avoir son attention. Ces deux moineaux essayent d’être heureux et s’envolent vers le ciel direction le soleil levant parmi les autres oiseaux. En essayant de poser les pattes le moins possible sur terre. Préférant rester dans les airs, dans le ciel. Parce que notre planète terre est devenu DANGER!!!! Des baisers sécurisants et pleins d’espoirs pour toi et pour la vie ou survie.
Cela commence par de la souffrance, de la tristesse et un jour notre moineau découvre le bonheur euphorique dans un océan de couleurs et de beautés. De la douceur partout. Croyant à sa destiné ce moineau rencontre un autre moineau tout aussi triste que lui. Ces deux moineaux piaillaient de joies pendant plusierus jours. Tout allé bien, la vie en rose que tout le monde leur envie. De voire des moineaux heureux rend certains corbeaux jaloux. Alors était-ce un mirage ou réalité? Ces deux moineaux s’accrochent à la vie et tant qu’il y aura de la vie, il y aura de l’amour entre ces deux moineaux. Ces moineaux éviteront les corbeaux, les veilles langues de pies, les merles noirs, les hiboux, les charognards qui n’auront le méritent que d’incarner le mal et la méchanceté. Echappez-vous mes deux moineaux!! Tout ces oiseaux du diables ne pourront rien contre vous, parce que vos chants sont mélodieux, ils arriveront jusqu’à Dieu. Vous n’aurez plus rien à craindre d’eux. Des baisers réconfortants et souriants pour toi qui en a tout aussi besoin.
Pour faire le portrait d’un oiseau
Peindre d’abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d’utile
pour l’oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l’arbre
sans rien dire
sans bouger …
Parfois l’oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s’il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l’arrivée de l’oiseau
n’ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l’oiseau arrive
s’il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l’oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l’oiseau
Faire ensuite le portrait de l’arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l’oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l’herbe dans la chaleur de l’été
et puis attendre que l’oiseau se décide à chanter
Si l’oiseau ne chante pas
c’est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s’il chante c’est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l’oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.
Jacques Prévert / Paroles /Folio
Nous traverssons une zone de turbulence. Veuillez attacher vos ceintures! Le ciel est très ennuagés et des brouillards très sombres à l’horizon. Voilà nous sommes dans le noir comme un tunnel. Mais le grand oiseau traverse le ciel comme un grand aigle, le roi des oiseaux. Le ciel s’éclaircie par les lueurs des rayons du soleil. Par dessus les ailes de notre aigle nous apercevons des autres oiseaux : des hirondelles, des colombes, des albatros, des goëlands. Les ténébres s’éclaircissent par la force de la lumière, alors continuons a entretenir cette lumière (Noor) et tout ira bien et je dirai mieux, cela ira très bien!!! Alors courage et tenez bons, car les turbulences vont disparaître et le calme sera notre sérénité et notre bonheur. Le cauchemard sera bientôt fini et place aux rêves en multicolors et des rêves -réalités qui seront éternels. Vaquons à nos occupations urgentes et continuons à sourire et à rire. Car la vie il faut la prendre du bont côté et non au milieu d’un tunel. Des wagons de bisous pour toute la compagnie et pour toi des grands baisers.
Magnifique chanson de prévert que je ne cannaissais pas et toutes ces belles paroles ; qui pour moi canaris, me font un grand bienet une grande joie. Et tout d’un coup mon coeur d’oieau se libère parmi ces lignes j’ai délié mes liens et je vais pouvoir atteindre les hauteurs du ciel avec mon compagnon de route. J’essayerai dorénavant à ne plus les laisser arracher mes plumes, et vivre mon bonheur à plein poumons et adviendra que ce que Dieu l’unique décidera. Mon plumage a perdu un peu de son éclat mais je vais me reposer er rependre de l’éclat pour t’éclater de rire et éclater tout ces méchants!!! Prend courage et même si je ne suis pas là, regarde en haut vers le ciel et tu sauras que je suis et serai toujours là contre toutes les intempéries. Je t’aime mon oiseau et je ne te mettrai jamais en cage même pas uen cage dorée. Et pour signer le tableau de Prévert je ne pourrai pas t’arracher de tes plumes colorés et douces. Je t’embrasse plusieurs fois sur ton petit bec et je te retrouverai comme d’habitude dans notre ciel bleu azur; au soleil levant.
AI pas la fibre poétique comme vous tous…
Mais ton blog m’a touché… les photos sont magnifiques et les textes aussi…
Peuple Berbère
tribu d’Afrique
Transe plénière
scansion rythmique
masques de terre
forces cosmiques
lance tes sagaies en cris en musique
>Maria-D :
Que de poèmes tous plus beaux les uns que les autres, Maria ! Sans liberté, tristesse, ennui.
Formidable poème de Prévert que tu nous fais partager. Merci d’amender aussi généreusement mon blog. Je t’embrasse.
>Cristina M :
Mon oiseau t’a visiblement beaucoup émue 😉 J’espère qu’il retrouvera la liberté avec ce signal. Merci Cristina; bises vers l’Australie.
>Annick :
Le bel oiseau a également touché ton cœur, Annick 😉 Tu as la trousse de secours sous le bras maintenant. Merci également pour tous ces poèmes. Je t’embrasse.
>MioModus :
Tu as une faculté incroyable pour t’évader de la réalité de la photo 😉 Je suis ravie que mes photos puissent déclencher de telles évocations. Merci beaucoup.
>feu roméo :
A nouveau de superbes idées avec ces sagaies et cette tribu d’Afrique. Tu sais nous faire voyager, roméo 😉 Bises du soir.
>Nini:
Bonsoir et bienvenue ici;-) Merci pour ton commentaire. Il n’est pas nécessaire d’avoir la fibre poétique pour venir ici. On peut tout simplement regarder, lire, s’émouvoir et écrire son ressenti comme tu le fais ce soir. Au plaisir de te revoir sur ces pages.
Siffle unchant sauvage
Acérée drue la pluie verte
Fouette et fige le vent
*
Farouches Cévennes
Douceur barbare des bambous
Foudres végétales
*
LE REVE EN CAGE
Nombreux sont les matins de ta vie presque toute entière
où tu abordas à des ports inconnus, des terres étrangères,
tes rêves de liberté brisent la cage et leurs ombres déchaînées
déploient leurs aîles…t’inspirent des poèmes rien qu’imaginés…
La terre ruissela de tes pluies, de tes pleurs, de tes feux de brousse,
tu as fait tressaillir tous les muscles de ton corps pour te réveiller,
ne pas vieillir, rejoindre quelque icône sacrée tapie sous la mousse,
et arracher aux entrailles de la terre de poussière un peu de liberté…
surprendre et laisser les désirs s’épendre dans les frissons du plaisir,
dans ta tête qui raisonne encore, les yeux clos apprendre à résister,
à se résigner par la force des mots, suivre le reflet fugace, le fil brodé
le fil d’or qui aux bords de tes yeux te conduit aux abysses et partir…
pas besoin de piste, ni de voltige, pas besoin d’initiatique message
pas besoin de remonter le cours vers sa source, de chercher l’origine,
pas besoin de démèler les échevaux du passé, de gravir des collines,
quand le rêve nous transporte dans l’unique et inaltérable voyage.
Rectif. à la fin du texte, peux-tu Ossiane, svp, retirer : de voyage initiatique, merci à toi, douce soirée.
ce mot cage me fait mal
cette prison barreaux fait mal
cet haiku d’ailes coupées fait mal
***et ça me fait si mal……..qu’on dirait que le petit nuage se faufile entre les barreaux, l’oiseau vient se coucher dessus, et le petit nuage berce l’oiseau, et lui fait des bisous, et l’oiseau retrouve son chant, et à deux, ils trouvent force d’écarter les bambous, de tenter un vol dehors haut haut pour que le monde idiot reste derrière…car le petit nuage qu’est ce qu’il l’aime l’oiseau!***
Le cri d’amour.
Le cri d’un oiseau
L’ignorer est faux.
L’expliquer c’est dur
Il faut qu’il endure.
Le cri d’un fardeau
Amour en créneau.
Ne pas stationner
En longue durée.
Le cri d’un amour
Souffre en plein jour
Le sombre de la nuit
L’amour qui fuit.
L’oiseau bleu en cage
Rêve de floues nuages.
L’amour retenu en cage
Coule dans un marrécage.
Oiseau bleu de toi je t’aime
Pour toujours sera le même.
Oiseau paradisier royal
Mandarin couleur pâle.
Amour tourterelle
Lui jamais sans aile.
Canari de Marrakech
Ton bec elle recherche.
Pyramides ensablées
Vol d’ oiseaux masqués.
De la base, ils se sont aimés,
Du sommet ils s’aimeront.
Ces oiseaux envolés
Cet Amour ne l’ont pas volé.
Magré la chaleur de l’été
Leurs ailes ne se sont pas coupées.
Aime oiseau cordon bleu
Amour du ciel tout feux.
Renaîtra au beau fixe
Tel les cendres du Phénix.
Du fond des ages l’homme fait et refait à l’infini les éternels gestes d’une création toujours revisitée..
>Fugitive:
Dans tes deux haïkus, ces tiges acérées te donnent l’occasion de choisir des sonorités qui évoquent la dureté, le sifflement du vent, la pluie drue. Je pense notamment au « s » et au « f ». C’est très bien vu et ressenti Merci à toi et bon week-end.
>Sven:
Magnifique poème Sven dans lequel tu t’abandonnes aux mots qui coulent sous ta plume. La cage est ouverte, la liberté déploie ses ailes et le rêve peut commencer. Partir en simple voyage sans chercher à se poser de questions Le fil d’or est tracé. Il faut le suivre. J’aime bien quand tu écrit des poèmes paisibles dans lequel on se laisse glisser. Merci à toi, je t’embrasse et te souhaite de beaux rêves.
>Annick:
Hé oui, le thème de la cage évoque des choses douloureuses. Mais tu peux t’écarter de cette histoire d’ailes coupées pour t’envoler vers autre chose. Cette cage est peut être ouverte. Je vois d’ailleurs que c’est ce que tu tentes de faire. Tu as les clés en mains, tu peux en faire ce que tu veux. Bises.
>MTO:
Quelle phrase pleine de sens, MTO! C’est en effet une création faite à partir du réel et qui donne un certain point de vue. Ca fait partie de l’imaginaire humain. Bon week-end et merci.
un coup de balai
sur le mikado géant
et tout peut s’écrouler
dôme d’artifices
il pleut des bouts de lumière
du coeur d’un noeud noir
derrière les piques
les sages sont réunis
le ciel peut attendre
danse des bergers peuls
autour du puits asséché
larmes du soleil
l’oiseau s’est posé
à la pointe des paroles
ils mangent les graines
qui est dans sa cage
les vaudous tourbillonnant
les belles crinolines
gorges rouges sèches
les plumes bleues du collier
dans la sueur vibrent
sagesse du tressage
régularité des gestes
patience d’architecte
autour d’un bambou
tresser les mots en silence
libérer l’oiseau
le ciel s’est éteint
paradoxe très nocturne
la toile se tisse
l’air et la lumière
rivalisent de liberté
théâtre de la vie
papillons rouges…
Je sais que sous ces ors,
elle bûle comme un fétu de paille
qu’elle me tendra la main,
que je me jetterai dans ses bras
et qu’elle me rejettera…
je ne sais pas qui est prisonnier
si c’est moi dans ma cage
ou elle de sa liberté…
d’un corps à coeur on n’arrête pas
de se déchirer,
par manque de confiance en soi
ou trop peu d’autorité…
je ne sais pas qui est prisonnier
si c’est elle de son image,
ou moi de mon égocentricité..
un coup de canif dans nos personnalités
et le papier de soi est trop difficile à réparer…
faudrait qu’un peu de magie
entre dans nos vies..
sur l’écran bleu
voir le temps qui nous reste…
voir nos coeurs qui palpitent
comme des papillons rouges…
voir que si l’amour s’envole
il n’y a plus rien qui bouge…
a toi Ossiane, à travers l’écran bleu sans image peut-être mais pas sans magie…bonne nuit.
tenue d’avant-garde
découflé est du voyage
le plissé en berne
Hier, j’ai commenté tes belles images. Aujourd’hui je reviens pour ton haïku si poignat mais aussi si pathétique, si sombre et, je trouve (comme Annick ), si dissonant avec les images. Certes les bambous sont coupés et nous n’iront plus au bois. L’oiseau martyrisé, retranché du monde des oiseaux… Il me fait penser à la main coupée, par je ne sais plus quelle dictature sud-américaine, du pianiste rebelle qui jouait et vivait, comme ton oiseau, de liberté.
Tu dis plusieurs lectures, tu ajoutes que la porte est peut être ouverte de la cage, que nous devons imaginer un monde meilleur, alors je tente ceci:
L’oiseau sans ailes
Blessés les bambous
Sur lui se replient
Pour le protéger
La cage dans une cage
L’oiseau abrité
reste les noirs vautours
oubli du chant de l’oiseau
nous sommes bien en cage
Entre les bambous corps
Le ciel bleu appelle fort
L’oeil à se glisser qui tente
De se faufiler cette fente
Le temps d’un moment
Pour rester vivant!
Mon cœur prisonnier
D’une cage cellulose,
D’un amour de papier.
Mon âme s’ankylose…
>Bouldegom et Yves :
Bravo ! Merci beaucoup pour votre pluie de beaux haïkus. Vous vous êtes livrés à un véritable match hier soir mais vous ne vous en êtes peut-être pas rendus compte 😉 Un haïku en appelle un autre.
>bouldegom :
Tu explores sous toutes les coutures cette hutte de bambous 😉 J’aime bien le mikado, la crinoline, le tressage et même Decouflé 😉 Ce matin, les vautours arrivent 😉 Attention à la suite… Merci beaucoup et bon week-end.
>Yves :
Les piques, les pointes, la tribu, l’oiseau, le tressage, c’est très varié aussi 😉 En revanche, je vois que le rouge de MioModus ressurgit. Je ne vois pas la relation… j’ai dû raté quelque chose. Un grand merci à toi pour ce beau lâcher de haïkus.
>Sven :
Et ce rouge continue de se manifester chez Sven dans ce beau poème d’amour. Belles images ces papillons rouges palpitant comme les cœurs tout comme ce papier de soi. Beaucoup de questionnements, de doutes… Prisonnier d’une cage, cet amour est la vie alors que s’il s’envole, c’est le silence de la mort qui s’installe. Merci pour le clin d’œil à travers l’écran ainsi que pour ton jeu de mot bien trouvé. Belle journée.
>Pierre (2) :
Je vois que toi et Annick ont pris mon haïku très à cœur. Je ne le voyais pas si dur. Quand je parlais d’ailes coupées, je pensais à l’expression imagée qu’on utilise pour dire qu’on n’est plus en mesure d’aller plus loin. On ne se rend pas toujours compte de la portée de ses mots mais ça fait partie de la façon dont on s’approprie les choses et de l’imaginaire qu’on y accole. En tout cas, ton premier haïku est réparateur. Une belle idée ces bambous protecteurs. Décidément, j’ai malmené un peu trop fort ce pauvre oiseau si tu ajoutes une deuxième cage 😉 J’espère que tu ne vas pas appeler la LPO pour me signaler 😉 Merci beaucpuo de t’impliquer ainsi dans ces notes. Je t’embrasse.
>Annick :
Bien ton poème. Il a un rythme. Je sens l’oeil se faufiler en ondoyant entre les mailles de ces bambous. J’aime bien ton dernier vers qui est un appel à la vie. Merci, je t’embrasse.
>Daniel :
Très beau aussi ce poème d’amour mélancolique. J’aime beaucoup ton allusion au papier. Tes rimes en « ose » renforce ce climat figé. Bien à toi, Daniel. Bon week-end.
Pas mal la petite maison de bambous dans la forêt.
La petite maison du bonheur !
Très chlorophyllienne.
Prison-Lliberté
Pour te protéger toi
Chaud tu restes froid.
Pour me protéger moi
J’ai besoin que de toi.
Se protéger aussi de soi
Tisser sa toile de soie
Avoir chaud et un toit
Rien ne me suffira que toi.
Mon coeur est en prison
Dans un corps en liberté poison.
Sirène plongera comme un poisson.
Les profondeurs des mers et du sons.
Même la belle sirène souffre
Ses jambes couleurs pourpre
Sont liées, les écailles ocres
Rouillés par l’odeur de souffre.
Cette sirène attend sa délivrance
Sa belle prie les nuits la providence
Sa liberté, sa lumière,sa France
Savoirs, mémoires son espérance.
La belle sirène libérée de ses écailles
Crie au monde de toutes ses entrailles
Qu’éxplose enfin ce tissage de vitrail
Ces vitraux couleurs sangs valeurs pailles.
La petite sirène surgit des fonds des mers
Son premier voeu voire sa mère
Son deuxième voeu croire à son père
Son dernier voeu aimer son frère.
L’Amour sensuel a eu sa chance.
De libérer nos coeurs du bon sens.
T’aimer de toutes mes six sens
Te toucher, sentir ce que je ressents.
T’écouter, te respirer, te humer
Espérer ne pas t’envoler en fumer.
Te goûter de ta peau parfumée
Ne pas laisser notre amour fumé.
Notre futur nous appartient
Tes mains sans cesse je les tiens
Notre amour, je ne veux que le tien
De mon amour tun ‘auras que le mien.
Des baisers poètiques j’ai attrappé le virus de toi poète. Je trouve que c’est une très belle maladie. Surtout ne pas soigner avec aucun médicament. Surtout pas les chimiques se sont des poisons. Prenons plutôt de la verveine, ce sera meilleurs pour nos veines. Je dois dire que j’ai de la veine de te connaître mon cher Sven. Bisous pour tout le week-end et pour la semaine.
Quant à moi, je tissais avec bouledegom : gorges rouges -> les bergers peuls / rouge-gorge -> bel oiseau bien de chez « nous » ( le cri de ton haïku), puis la danse des bergers… (pas de match : un tressage-échange ) A propos de cage, si tu es curieuse va lire ma chronique sur la cage au sujet de madame Ingrid Betancourt qui, comme l’oiseau, n’a que le ciel comme rivage ! Salut à toi, gardienne des mots sous ton dôme de poésie-arbre à palabres. Bon week-end à toi et à tous.
c’est beau Souad.
Petit oiseau
Mon amour
Ne pleure pas
Envole toi fort
Tout mon coeur
Dans ta cage
Mon amour
Petit oiseau
Fleur en pétales
De doux bambous
D’amour
FERME TOI
Pense à un lit
Tout doux
Mais si libre
OUVRE TOI
Ne deviens pas
Cette cage
Si frustrante
LIBèRE TOI
Vis serre toi
Sur la paille
De bambous
ENVOLE TOI
Amour envol
Douce sensation
Libération
pas même trace de plume
les noms d’oiseaux oubliés
les paroles en l’air
Conical cage of converging canes,
Pyramidal prison of pliant poles,
Here I sit in this vault so green, so serene,
The multitudes outside clamouring to come in.
Si c’est ça les cages je suis prisonnière volontaire !
Magnifique cette série sur le bambou. Tu nous fais rêver Ossiane !
Je t’embrasse
Judith
Finalement, j’ai du mal à écrire queque-chose en peu de temps par rapport à tes sublimes photos !.
Pour l’instant, je ne trouve que du lien avec ce que j’ai écrit précédemment. Alors voici un poème qui s’harmonise avec cette photo.
L’arbre me semble être protecteur et héberger (Comme ton sublime site) , l’oiseau pourrait être l’hôte (le message qui se dépose avec ses multiples chants) et les branches les liens multiples avec les messages variés …tout cela composant un fabuleux chant du monde. Et les ‘rôles’ peuvent s’inverser : celui qui écrit peut recevoir, celui qui reçoit peut écrire …Une belle ronde en somme. C’est avec plaisir que nous retournons dans cette cage dorée, car ébluis par tous ces liens qui nous unissent !
Croît-sens des regards
Tu es autre
Je suis toi.
Tu nais autre
Je te croise.
Et nos regards se touchent, se dérobent, se dévoilent
Que ta caresse est douce, ton ciel dans ton regard.
Tu es hôte
Je suis toit.
Tu m’accueilles
Je suis reine.
Et nos yeux se recherchent, se rencontrent et se perdent
Que l’horizon est fou, ton silence tranquille.
Je suis autre
Tu es moi.
Je nais autre
Tu me croises.
Et tes rides m’emportent vers des voyages intimes
Que ta quiétude me porte bien au delà des cimes.
Je suis hôte
Tu es toit.
Je t’accueille
Tu es roi.
Et ta souffrance s’inscrit dans le livre de ton cœur
Que ta feu-naître s’ouvre vers des espaces d’ailleurs.
Je suis hôte
Tu es toit.
Je t’accueille
Tu es reine.
Et ta lumière surgit du sourire de tes cieux
Que ta fraîcheur est vraie et ta force fragile.
Tu n’es qu’autre
Que moi.
Tu me portes
Je reçois.
Je reçois
Tu me portes.
Et nos corps s’accordent dans des silences profonds
Que ta vérité vole sur des pentes foisonnantes.
Juillet 2006
>Michel (2) :
Et voilà quelqu’un d’heureux 😉 Cette hutte de bambous est effectivement très agréable à vivre à condition qu’il ne pleuve pas 😉 Bon week-end dans la nature ; je t’embrasse.
>Yves :
Beau tissage/tressage à tous les deux. Tu es gentil d’essayer de m’expliquer; je commence à comprendre mais pas tout… ;-)) C’est quoi «les bergers peuls » ?
Ok, j’irai lire ta chronique. Voici l’adresse de ton site pour ceux qui sont intéressés http://www.yvestissot.blogspot.com/
Tu devrais mettre l’adresse de ton site plutôt que les coordonées de ton email quand tu vas sur les blogs. Bien à toi, grand créateur de mots tressés et bon week-end.
>Annick :
Toujours là haut à rêver 😉 Merci à toi.
>Bouldegom :
Tes poèmes prennent un tour inquiétant s’il n’y a plus d’oiseaux 😉 C’est un coup des vautours 😉 Je te taquine gentiment ; tu l’as bien compris 😉 Merci.
>Judith :
Ce que tu décris dans ton poème est exactement ce qu’on éprouve lorsqu’on s’assoit sous cette immense voûte verte. C’est très beau. On peut y faire rentrer du monde mais la sérénité ne sera pas la même 😉 Je vais demander qu’on te réserve une petite place si tu veux 😉 Je me plais dans cette série tout comme j’ai aimé visité ce jardin hors du commun. Alors je vais m’y éterniser un peu. Si je vous lasse, n’hésitez pas à me le dire car je peux y revenir plus tard.. Bon week-end plein de soleil, j’espère. Je t’embrasse.
>Nath :
Normal que tu aies cette sensation; tu éccris plus vite que ton ombre depuis quelques jours 😉 Prends ton temps; imprègne-toi de la note et mets une part de ton vécu dans les photos que je propose si ça te porte. Si tu n’écris rien, ce n’est pas grave. Il faut te donner le temps de te mettre dans le bain 😉 Certains visiteurs n’écrivent qu’un poème, d’autres davantage, d’autres pas du tout. Il n’y a pas de règle. Tu aimes beaucoup jouer sur les mots dans ton beau poème. C’est un tissage de regards et d’échanges. Générosité, ouverture, la lumière est dans tes mots. Ta poésie n’est donc pas si éloignée de ce qui se passe sur cette page. Merci pour ce partage. Belle après-midi.
les bergers peuls se baladent dans le haïku de bouledegom… En voici un sans collier.
-)-)
Belle soirée
Petite Sirène ,
dans mes contes d’enfant
tu étais celle
pour qui j’aurais donné ma vie…
et même si cette vie sur terre m’a éloigné de toi..
un jour dans ton palais
de la mer de corail
un jour, je le sais
je te retrouverai.
A Souad
Chorégraphie pour un oiseau blessé
Les bambous au coeur tendre font la ronde
Sur l’oisillon tressent un berceau de feuillage
Et le vent alentour en sourdine
Murmure une berceuse
Fenêtres ouvertes
Carreaux cassés
Barreaux envolés
Paroles échangées
Promesses prouvées
La liberté regagnée
Amour retrouvé
Voix aimées
Maison réveillée
Printemps coloré
Flûte enchantée
Amis retrouvés
Jours enluminés
Menottes enlevées
Mots énamourés
Délivrance assurée
Espérance rêvée
Cage refermée
Œil de l’Oiseau Observant l’Ovale
Ivre d’Immensité et d’Intensité
Siffle, Souffle, Souffre et S’eSSouffle à
Essayer de s’Enfuir, s’Envoler de cet Espace Exigu pour l’Exode
Ailes Amoureuses de l’Aube et d’Ardentes Aventures Atteindront-elles l’
Ultime univ-Air ?
Envol de silence
Derrière les barreaux
Les cheveux du ciel
Ou des fils de bambou
Se mêlent au soleil
Le soleil au zénith
Comme une menace
Tu deviens aveugle
Soudain tout chavire
Une pluie tropicale
Transperce la feuillée
Lave les branches
Et comble les ombres
Dans ce ciel délavé
Sur ces feuilles d’eau douce
Apparaît ton visage
Une image d’Épinal
Jadis oubliée abîmée
Aujourd’hui recouvrée
Dans ce grand silence
Ton visage renaît
Il a nom LIBERTE
J’ai ton amour en cage
C’est celle de mon coeur
Et lorsqu’il bat de l’aile
Un nuage s’effondre
Sur mon rêve limpide
Je me ferai oiseau
Pour te mettre à l’abri
Des vertiges du ciel
Et lorsqu’entre tes cils
Il tourne en verticille
Je chanterai les cris
D’innocentes folies
Mon coeur à claire-voie
T’ouvrira le passage
De douces mélodies
Des refrains d’autrefois
Bien mieux que serinette
Je tresserai le temps
Pour qu’à la nuit venue
Nul ne coupe ce fil
Notre écharpe de soi.
Dans une cage
Un oiseau chante
Heureux poumons
Il a sous ses plumes
La clé de sa cage
Bonjour Ossiane, je te souhaite un bon dimanche. J’ ai eu beaucoup de mal avec tes mots » ailes coupées « .. ces mots m’ont fort pris à la gorge.
Et j’espère poser des trucs gais aujourd hui. J’espère de tout coeur que ma petite malette d’infirmière a soigné l’oiseau blessé. Il m’est rentré fort ton haiku!
Coquille
Libres
Ils ont commencé à la bâtir
Cette Coquille de bambous
Coquille ouverte aux étoiles
Pour faire un bout de chemin
Pour échanger
Pour voguer
Pour affronter les océans
Pour découvrir de nouveaux mondes
Les leurs, les autres
Ils l’ont aménagée de bouts de leurs histoires
Coquille renforcée
Ils se sont laissés convaincre
Par le monde, ses lois et ses règles
Ils se sont soumis
Erreur
Convaincus par le monde
De sa futilité
Ils se sont arretés
Un coup de rien
Coquille ébranlée
Essai manqué
Ils se sont débattus
Courage
Ils ont repris la construction
La peur au ventre
Coquille recolorée
Un coup de rien
Un coup de pied
Coquille renversée
Coquille renversée
Il n’est pas question de cage
Juste une bâtisse en attente
Pour quelques millénaires
Sans aucun doute
Il suffirait d’un coup de volonté
pour la retourner
pour repartir
Mais d’autres s’y sont peut être habrités
Abnégation
Que ce soit la Fin ou non
N’a aucune importance
Ils en garderont le Beau
Ils en garderont l’Emotion
Ils sont Libres
Essai manqué
Ils apprendront à ne plus avoir peur
Peur de l’Amour
Quelle que soit la forme de cet amour
Ils reprendront leurs constructions
Lui, Elle
Pas ensemble
Sans aucun doute
Ensemble
Sans aucun doute
qu est ce que c’est beau Nigra!
C’est vraiment magnifique à chaque fois c’est un plaisir à voir, à lire, quand je passe sur ce blog, je pars en voyage…
c’est tellement beau que ça m’ donne envi de chialer
j’irai craché sur tes bambous pour empêcher mes yeux de couler
je veux pas rester enfermer la dedans
laisses moi trisser dans le ciel comme une caresse sur ta joue
Ossiane! redonnes ma liberté.
Comme me l’a suggéré Roméo, je vous tiendrai au courant de la vie du blog sur les notes antérieures en signalant les nouveaux commentaires.
Nouveaux commentaires sur
https://blog.ossiane.photo/2006/09/14/2006_09_poete/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/02/02/tropique/#comments
La cage
Je suis un être enfermé dans une cage
De ce monde actuel dont on est une page
Je la noircis de la musique de mon passage
Sur un si bémol, je partirais alors vers un autre age.
De ma flûte de bambou, mélodies de liberté
De ses orifices naîtront ce dont j’ai toujours rêvé
Un souffle d’un monde meilleur dont on doit contribuer
La nature est belle, à nous de la préserver !
Chris
>Pierre (2) :
Pierre, cet oiseau que tu as sauvé de mes griffes te sera reconnaissant à vie,-)) Merci pour cette chorégraphie. Bonne après-midi.
>Maria-D :
Quel bon courant d’air dans ton premier poème ! Plus d’entraves physiques et mentales. La liberté est retrouvée 😉 Très chouette aussi ton deuxième poème sur la liberté. Cette rencontre entre les fils de bambou et le soleil qui déclenche la pluie est une belle idée. La poésie vibre dans tes doigts Belle après-midi et un grand merci pour tous ces mots.
>Bernard :
Superbe poème sur cet amour en cage. Des jeux de mots, des images comme les cils, la claire-voix, le tressage du temps qui rappellent les espacements de lumière entre ces tiges de bambou et enfin cette belle écharpe de soi. Bravo à toi, c’est bien écrit et émouvant en même temps. Bises.
>Annick :
Merci Annick pour ton joli poème. Tu veux dire que le chant de l’oiseau est la clé d’une forme de liberté, je suppose. C’est sans doute un peu vrai. Bises d’après-midi.
>nigra :
Magnifique poème là aussi ! Je suis très agréablement surprise que cette hutte de bambous fasse naître tant d’émotions poétiques en vous. Tu évoques la coquille d’une vie partagée à deux avec l’émotion, le beau mais aussi avec ses difficultés, la peur de ne pas réussir. L’originalité de ton poème est que tu abordes le thème de l’amour comme une construction en cours qui peut grandir, s’arrêter ou s’effriter. Bravo pour la sensibilité que tu fais passer. Ca fait longtemps que tu écris de la poésie ?
>Nath :
Ca y est, c’est parti 😉 J’y ai aussi pensé à cet oeil 😉 Que de O, c’est une lettre qui m’est chère. Mais il y a d’autres lettres que tu as mises en avant pour exprimer l’Ivresse, le Souffle du vent, l’Escapade, l’Amour et l’Air de l’univers. Merci pour ce joli ballon d’essai en direct. Bon dimanche !
>Laety :
Bonjour, il me semble qu’on s’est déjà croisées 😉 Pas moyen d’aller sur ton blog. Ca me fait très plaisir que tu ressentes cette impression de voyage car c’est le fil conducteur de mon blog. Au plaisir de te revoir ici.
>Marco :
Bonjour et bienvenue à un passionné des îles St-Marcouf 😉 Je ne prends la liberté de personne, tu sais 😉 Très touchée de te voir si ému par ta visite. En revanche, il est interdit de cracher sur ces bambous ;-)) Au plaisir de lire à nouveau.
>Chris :
Bonjour Chris et bienvenue également 😉 Quelques notes de musique pour célébrer le désir d’un monde meilleur. Voilà une belle façon de t’introduire en poésie dans mon univers 😉 Pourquoi le si bémol ? Merci beaucoup pour ce premier poème. Bien amicalement.
Ce que je souhaitais dire c’est que l’oiseau qui a la clé secrète de cage, peut rester enfermé, car il ne sent pas l enfermenent puisqu’il peut sortir quand il veut…..et alors il chante….quand on se sait libre de sortir, une cage n’a aucun sens….
Mon bel amour
Mon oiseau
Toi
Tu vois
Cette fente
Toute bleue
Donne moi Ton aile
Et prends la mienne
Belle espérance
Bordée de bleu
Toi
Mon oiseau
Mon tendre amour
Rêve bleu
Mon toi
De moi
Mon respire
Ton envol
Ce rêve
Peint bleu
Mon moi
De toi
Amour bleu
Bonjour Ossiane,
En fait, j’ai essayé d’écrire quelque-chose entre l’acrostiche ( Toutes les 1ères lettres de chaque ligne forment le mot ‘oiseau’) et l’alitération.
Mais Pour le ‘A », il faudrait modifier la ligne, car celle-ci dépasse de la largeur et empiète sur la suivante.
Est-il possible de remplacer « Arriveront-elles à Atteindre l’ »par
« Atteindront-elles l' ».
La répétition du ‘S’ peut aussi évoquer le sifflement de l’oiseu.
Merci Ossiaine
Fille de l’air….jupe légère…un rideau végétal….des plis d’osier….sentiments délacés….ses habits elle a quitté….
Courant d’air…prise de terre…un ciel minéral…toile tissée….coeur léger…une cage brisée…
Mots en vers…hier l’hiver..douceur tropicale…écran glacé…souvenir enlacé…baiser déposé….
Oeil ouvert……………..
C’est la deuxième photo qui a ma préférence Ossiane.
De mon point de vue esthétique, j’aime les lignes !
Et côté imaginaire comme on ne voit pas la cage sur cette photo, je préfère imaginer que ce sont des lignes ouvertes vers le ciel !
>Annick :
Ok Annick, merci pour l’explication mais dans ce cas, c’est une cage ouverte. Je te sens vraiment touchée par cet oiseau. Bises.
>Nath :
Mais oui bien sûr 😉 C’est curieux mais mon œil pas très bien ouvert s’est seulement laissé emporté par tes lignes de majuscules avec la même lettre. Tu n’en as que plus de mérite 😉 Merci beaucoup.
>Pierre b :
Que de rêveries autour de ces tiges de bambou 😉 Douce évocation de cette fille de l’air qui se dénude par petites touches et respirations dûes aux points de suspension. Les images et associations de mots liées au tressage sont belles. Merci beaucoup pour cette douceur poétique. Je t’embrasse.
>Catherine :
Oui, les deux dernières images sont plus mystérieuses mais j’aime bien la première aussi avec ce rideau de verticales au premier plan et le dôme de courbes au deuxième plan. Je voulais conserver cette pluie de verticales que l’on voit dans les dernières notes. Voilà, tu sais tout 😉 Bonne soirée !
.
Nouveaux commentaires sur:
https://blog.ossiane.photo/2007/02/05/essence/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/01/24/infini/#comments
https://blog.ossiane.photo/2006/09/14/2006_09_poete/#comments
.
Derrière un rideau de bambous
Comme un dôme sortant de terre
De nos mains jointes et réunies
Vers le ciel radieux
L’oiseau renaissant s’envole
juste pour vous dire que c’est un pur plaisir de venir et revenir faire une visite dans votre monde …..
Merci
Et le bambou
Une corde lisse
Que je serre
Que tu serres
De nos pieds glissent
De nos mains s’agrippent
Et la montée se fait
Et un conte de fée
Là haut la liberté
Là cette éternité
Un ciel ouvert
Et la vie
*Tu viens
Cette cage *nous
Notre prison dorée
De bambous dorés
Nous libère *nous
*Je viens
Bonjour Ossiane ,
Je continue a explorer a petites lampées ( faute de temps) votre site et vos photos magnifiques…ça laisse pantois , je ne dirai pas que vous irez haut et loin ,vous y etes déja !!
Vous avez aussi cette aura particulière qui tire les autres vers le haut.
Difficile d’expliquer cela…. d’ailleurs tout ne s’explique pas ! et heureusement !
Les cages sont multiples , elles peuvent aussi nous protéger , a condition d’avoir la clef , en soi , sur soi , et pour soi.
Dès lors , les cages peuvent permettre de tout observer , appréhender , sans risquer de se faire mordre par l’extérieur.
Moi , qui ne suis pas poète , c’est un peu comme ça qu’impulsivement , je la perçois , votre cage de bambous.
Et vous avez la clef , puisque vous l’avez fait vivre , et tout le monde qui veut aller dedans…
Bonne journée a vous , et aux autres.
Franck
>Pierre (2):
Très beau Pierre ce parallèle entre le dôme et cet oiseau qui s’envole à nouveau Merci beaucoup.
>J. Michel:
Bonjour et bienvenue sur le blog;-) Visiblement, vous me suiviez en silence;-) Merci pour votre compliment Au plaisir de vous lire à nouveau.
>Franck:
Bonjour Franck, merci pour votre gentillesse qui me touche. Il ne m’est pas facile de vous répondre;-) Ce que vous observez sur le blog, se fait tout naturellement avec un désir de partage et d’échange. Je tiens ce blog en toute simplicité en maintenant la cage ouverte pour ceux qui souhaitent entrer et sans aucune envie de faire de l’élitisme. Qu’on soit poète ou pas, tout le monde est bienvenu. J’aime la diversité des points de vue qui enrichit. Prenez votre temps pour vous promener à l’intérieur du blog. Et encore merci d’être là.
arc-en-rêve…
dans un ciel rouge feu j’ai vu les rayons du soleil
enfumé de gris sale mon ciel est devenu bien triste
sur la cage en épi les oiseaux se sont tous blottis
la pluie s’est mise à faire ploc sur le sol endormi
mon souffle chaud et léger a saupoudré les nuages
sur leur fil d’argent les étoiles ont égrainé le temps
fragrance exubérante du lilas où repose ma tête
dans le chant de l’aurore mes pensées se sont évaporées
>Fred de Toulouse:
Superbe poème que cet arc-en-rêve ! A la fois teinté de mélancolie, de tristesse mais aussi d’espoir avec ce souffle intérieur qui vaporise les nuages, cet abandon des sens vers l’exhubérance de la nature. Tes mots tes images sont de toute beauté, Fred. Jusqu’où vas-tu t’envoler ? Je t’embrasse.
Hutte de bambou,
Légère toile d’azur.
Logis d’amoureux.
>Bén:
Un haïku très doux dans laquelle il fait bon s’aimer. J’aime bien ta toile d’azur. C’est très agréable de s’asseoir là-dessous. Bonne soirée et merci.
L’oiseau en cage rêvera des nuages. [ Proverbe japonais ]
>Nath:
Merci Nath d’amender ce blog avec de ces jolis proverbes. L’homme aussi rêve de nuages.
La prisonnière danse, danse, danse
Derrière ces barreaux, mon coeur balance
Diablesse ou excès de sensualité
A tout jamais alors, tu seras enfermée.
Cherchant à tort dans mes poches cette clef,
Celle te libérant de cette hutte garnie
Recouverte de mon étoffe, alors effarouchée,
Tes ailes se déployant, tu t’envoleras, c’est ainsi !
La prisonnière danse, danse, danse
Recouvrant ta liberté, cette chance
La prisonnière danse, danse, danse
Tu m’as echappé, il me reste ce silence !
Chris
>Chris:
Cette note a beaucoup inspiré mais il me semble qu’il n’y a pas eu de vision comme la tienne d’évoquée;-) Prisonnière sensuelle que l’on voudrait bien garder enfermée mais que l’on finit pas relâcher pour qu’elle retrouve la liberté et la joie de vivre. Beau poème plein de sens et avec une pointe de tristesse, Chris. Merci.
« Un seul oiseau en cage la liberté est en deuil. »
Prévert
Et l’oiseau est tellement évoqué, on pourrait classer cette note dans ‘les oiseaux’ …
Bises
Encore PREVERT :
CHANSON DE L’ OISELEUR
L’oiseau qui vole si doucement
L’oiseau rouge et tiède comme le sang
L’oiseau si tendre l’oiseau moqueur
L’oiseau qui soudain prend peur
L’oiseau qui soudain se cogne
L’oiseau qui voudrait s’enfuir
L’oiseau seul et affolé
L’oiseau qui voudrait vivre
L’oiseau qui voudrait chanter
L’oiseau qui voudrait crier
L’oiseau rouge et tiède comme le sang
L’oiseau qui vole si doucement
C’est ton coeur jolie enfant
Ton coeur qui bat de l’aile si tristement
Contre ton sein si dur si blanc.
>Nath:
Je suis désolée mais tin poème s’est retrouvé dans la boîte à spam; ça faisait longtemps que ça n’était arrivé.
OK pour la catégorie Oiseaux, merci de le signaler.
Superbe poème qui va vraiment bien sur cette note. Très émouvant. Merci Nath, je t’embrasse.
Masques
Le printemps qui bourgeonne à un visage d’ange
Un habit d’Arlequin un chapeau à losanges
C’est un jeune cabri qui bondit sur ses pattes
Et danse sur un fil comme font les acrobates
Le masque de l’été est radieux et superbe
C’est un mélange de blés et de fleurs mises en gerbes
Comme un bel arc-en-ciel dessous un ciel orage
Comme un lion blessé que l’amour tient en cage
Alain
Toujours il y a une vieille mémoire qui remue en nous,
quelque chose qui chante de l’autre côté, ou qui appelle,
ou qui hante. De l’autre côté de quoi, on ne sait pas très bien.
Toujours il y a un vieil Inconnu qui nous habite et qui nous tire,
et qui semble si vieux, et si proche,
comme un inconnu qui serait quand même connu,
qui serait nous-mêmes et plus que nous,
comme un enfant perdu qui ne s’y retrouve plus…
Et ça tire, vers quoi, on ne sait pas, on ne sait plus.
Et pourtant c’est comme si on avait toujours su.
C’est un pays « là-bas » où l’on avait couru, joué, toujours joué,
un grand espace ensoleillé qui nous habite quand même
entre nos quatre murs et nos complets-vestons si étriqués.
Il y a une vieille musique qui s’obstine,
un vieil oiseau sauvage jamais attrapé
qui bat quand même des ailes dans notre cage.
(Satprem, La clé des contes)
Point de cage … l’envol
http://vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=9479342&server=vimeo.com&show_title=0&show_byline=0&show_portrait=0&color=00ADEF&fullscreen=1
merci, c’est fort joli, Nath,
Quand la cage serre plus encore
Chanter à pleins poumons
Son malgré tout en forces vives
Et dès que la porte s’ouvre…
S’envoler!