ultime voyage
dans l’ombre du regard
une femme disparait
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ultimate journey
in the shade of my look
a woman vanishes
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
ultime voyage
dans l’ombre du regard
une femme disparait
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ultimate journey
in the shade of my look
a woman vanishes
Sans se retourner
Garder la dernière image
Fin d’un long voyage
Le regard s’éteint
les blancs deviennent des noirs
le film rembobiné
Elle s’en va le rejoindre
Le revoir après tant
De temps à le chercher
Sans jamais l’oublier
Son complice de l’âme
Que chaque jour se serre
Au plus près fleur de peau
passerelle du temps
la lumière passée
restent les ombres éparses
un chemin parcouru
mais jamais en retard
pourquoi se retourner
Il n’y aura pas eu un pas de trop
ce n’était ni galop ni même trot
on a su se défaire de son paletot
l’avancée exquise aiguise les appétits
les belles lattes sillonnent le parcours
les massifs embaument largement le récit
il n’est plus temps de quelque détour
qui ne passe son chemin doit aller au bout
droit ou pas il fera à la longue son trou
Pour la retenir
suivre sa silhouette
de tout mon regard
qui s’ évade à l’infini
repoussant l’ultime instant
Les portes sont ouvertes, les clefs inutiles, mon regard la retient, jamais elle ne partira vraiment
Des pas qui résonnent sur les planches
Sons qui s’engouffrent dans les buissons
Une histoire sans parole d’une femme au loin
Tout au bout du chemin vers un point de fuite
Je ne sais pas où nous sommes ni où elle va, elle passe
Comme nous passons sans savoir vraiment où nous allons
Passagers de la vie sur les routes de nos errances
Bordées d’interrogations, d’étonnements et de surprises
Vers un abîme ultime où nous poserons nos bagages
Quand nous arriverons à la fin du voyage
Quand pour la dernière fois nous regarderons le ciel
Drap blanc comme un linceul engloutir nos rêves
–
Ossiane : juste une question qui me tarabuste depuis un certain temps :
mets-tu des gants pour nous dire via …/1, …/2, …/3 que bientôt ton blog va s’éteindre ???
Juste une impression, un ressenti… suis p’t’êt à côté de la plaque …
je ne t’en voudrais ni te jugerais pas !
Biz à tous.
–
Bonsoir Bourrache,
Non pas question d’arrêter bien au contraire:)
Je monte tout simplement des séries autour de thèmes qui me tienent à ceur … rien que de très normal, rassure-toi:) Je ne suis pas très présente en mots mais mon coeur est bien là et puis je profite aussi des derniers beaux jours avec cet été indien qui ressource …
Mille pensées vers toi et tous les passagers attentifs et patients ! Bon dimanche!
Sous le saule en pleurs
Inconsolable
Larmes en vagues
Le vide en spirale
A force de
s’être trop battue
A force d
Avoir tout donné
Lasse d
Avoir trop appelé
A l ‘aide !
Lasse d
User ses amis
Merci !
Elle a choisi
Le dernier plongeon
Elle a choisi
La solitude
Avant
L’acte final
Avant
Le dernier voyage
Les arbres et
Les fleurs
En haie d’honneur
Plient leur feuillage
En guise d’
Au revoir …
–
A demain et à après, Ossiane et Nigra.
Et tous vous autres.
^_^ ^_^ ^_^
–
L’espace d’un instant
L’idée traverse l’esprit
un ange est passé
A travers les branches
Souffle un air de liberté
la fuite du temps
Elle avance seule
La route s’est refermée
Sur sa solitude
A l’ombre des saules
Au delà d’un paravent
Retraite d’automne
Chemin de silence
Dont personne ne vient troubler
la sérénité
Bon dimanche Ossiane joie et bonheur de te sentir si présente dans ce temps qui va et vient et vacille entre les premières et dernières fois , les un jour et les autrefois , les parfois et chaque fois toujours avec autant de poésie et de sensibilité.
vos mots sont fort émuvants, je vous remercie,
cette image palpite le coeur, c’est fort certain,
heureuse de te lire, Ossiane,
j’avoue que moi aussi, j’use mon Eté par tous le bouts en vues de dehors,
d’abord en juillet pour me ressourcer retrouver, car épuisée,
puis des partages de familles d’amis,
ô quel été sa chaleur des coeurs
et puis mon fils qui va fort bien, et cela n’a pas de mots pour dire,
après ses derniers automne et hiver…
coucou Bourrache et chacun.
Elle ne sait pas trop où elle se va
Vit son instant dès qu’il est bon
Serre sa hâte de le retrouver
Tout au fond d’elle jamais parti
La vie son jour c’est sa seconde
Elle sait sa vie si volatile
Alors elle palpite quand elle peut
Une fanfare en mer ce jour
Les ondes la traversent la dansent
Des sourires du Nord si bels bons
Le petit bois derrière chez elle
Quand la nuit noire elle s’y engouffre
Et part ballerines le retrouver
Pour lui offrir ces merveilles
Elle a aussi trouvé la paix
Et même la sérénité
Tout de contre sa vie sa telle
Quand elle lui chuchote tendresses
Elle en oublie ses drames de vie
c’est fort joli, nigra,j’aime!
La dernière fois
Je l’ai embrassé
Il est parti en souriant
Content de m’avoir retrouvé
Après tant d’années
Je l’ai laissé partir
Bien avant mon départ
Il ne se retournera pas
Je l’ai suivi du regard
Attendrie
Longtemps, longtemps
Jusqu’à ce que sa silhouette disparaisse de ma vue
Il ne le saura pas
C’était mon tonton chéri que j’aime qui m’accompagnait à la gare après quelques jours de vacances en famille.Voilà.
Dernière charnière qui tourne les pages
sans les écorner, un mince liseré tombe
et les coins insérés tiennent les angles
un signet et je me fais damner
il n’y a pas de bagages, pas de ravages
tout est huilé, rien ne grince, rien ne coince
Rien qu’un petit point
Au loin à peine visible
La disparition
Voyage vers l’infini
Entre ombres et lumières
Elle s’avance sereine
Rondel de l’adieu
« Partir, c’est mourir un peu,
C’est mourir à ce qu’on aime :
On laisse un peu de soi-même
En toute heure et dans tout lieu.
C’est toujours le deuil d’un vœu,
Le dernier vers d’un poème ;
Partir, c’est mourir un peu.
Et l’on part, et c’est un jeu,
Et jusqu’à l’adieu suprême
C’est son âme que l’on sème,
Que l’on sème à chaque adieu…
Partir, c’est mourir un peu. »
Edmond Haraucourt
La dernière fois que nous sous sommes rencontrés
Les mots étaient absents, les regards fuyants
Un malaise s’installait imperceptiblement entre nous
Le temps, comme le vent avait érodé nos vies
Tous deux comme étrangers l’un de l’autre
N’avions en commun que ce passé lointain
Notre imaginaire n’ayant pas fait suivre
Notre évolution réciproque au cours des ans
Cette camaraderie de l’enfance aussi forte qu’elle fut
N’avait pas l’impacte d’une amitié profonde
Nos mondes dans un même temps s’étaient formés
Différents et très éloignés l’un de l’autre
Nos relations, notre façon de vivre et de penser
Nos goûts avaient même finis par déformer nos souvenirs
Tout était à reconstruire, à redécouvrir
A l’aide de vestiges encore présents de notre passé
Archéologie de notre enfance perdue, brisée
Faits de mots, de lettres, d’images et d’histoires
C’était une rencontre émouvante et désirée
Emprunte d’émotion autant que de nostalgie
Mais face à une réalité, forcés de constater
Ce destin qui forgea nos vies aux antipodes l’une de l’autre.
Extrait du film : L’étrange histoire de Benjamin Button réalisé par David Fincher
144:44/159:14
Benjamin : (extrait de son journal)
-Et comme je savais que j’allais le faire, je l’ai regardée partir
Caroline: (s’adressant à Daisy sa mère à qui elle lit le journal de Benjamin)
– C’est la dernière chose qu’il a écrite
La dernière fois
Tombe comme un couperet
Comme un non retour
Ôlala,
Ossiane,
de nous laisser avec ces mots,
la dernière fois 3,
c’est d’un triste infini…
C’est si bon d’arriver de face, de rencontrer, de se revoir…
Annick tu sais il faut peut-être partir pour revenir un jour, il n’y a pas de dernière fois tant qu’il y a la vie et la volonté d’être. Elle disparaît pour réapparaître dans l’euphorie du retour, dans la joie du revenir, dans l’émerveillement du renouveau.
OUI,
je te rejoins tes mots,
Monique,
et…
« C’est si bon d’arriver de face, de rencontrer, de se revoir… »
et pour tout cela, tu dis vrai, il faut d’abord partir pour mieux se re venir, dans l’émerveillement du retour…
La dernière fois
Qu’elle est partie
Cette dernière fois
C’est juste avant de
La re voir bientôt
Le tant n’a pas de temps
Quand on serre l’espoir
De se re voir un jour
Bonjour****ossiane j’espere tu vas bien….