Tilleul / Limetree

Tilleul/ Limetree

fraîcheur de ton ombre

ton philtre de tendresse

le soir embaumé

 

• • • •

 

coolness of your shadow

your potion of tenderness

fragrant evening

 

33 réflexions sur « Tilleul / Limetree »

  1. Le tilleul oui Ossiane réchauffe forcément nos coeurs, en ce qui me concerne, c’est un arbre dont j’ai souvent parlé sur ton blog car il était au centre du lieu de jeu de mon enfance, le support de notre balançoire, l’ombre incomparable pour nos longues après midi sous son feuillage, un arbre qui m’a vu grandir, rire et pleurer et qui laisse dans le coeur un petit goût de nostalgie mais surtout la saveur d’un bonheur qu’on n’oublie pas.
    Merci Ossiane et puis le tilleul est le paradis des oiseaux, une sphère odorante au fond du jardin, généreux et tendre en sa couleur, j’aime beaucoup le tilleul et j’ai en mon jardin « le petit tilleul » aussi gros que celui de mon enfance dont il est la graine et qui se trouve à 7OO kilomètres de son pays natal des bords de Loire ; il est tout simplement la progéniture dorlotée pendant ses premières années par les soins de mon père pour venir grandir en Provence.

  2. Il est joli cet haiku, Ossiane…

    des mots fort beaux déjà déposés, Monique.

    Un arbre aux odeurs
    Déjà de par ses fleurs
    Qui rassasient la bise
    Et puis le temps s’écoule
    Les fruits sont secs de jour
    Et c’est avant la nuit
    Que l’être les déguste
    Au pays de doux rêves
    Il se laisse emporter

  3. Comme c’est bon…l’odeur d’un tilleul…au printemps..une jupe vole au vent…tendresses des moments…les fleurs parfument l’air…un jour puis deux et d’autres…on le retrouve en fruits…cueillette sa délicate…rangées dans le placard…dans une belle boîte savoure…on l’ouvre parfois le soir…le nez s’approche complice…c’est un filou son bec…il aime la couette à rêves…et le tilleul son tendre…est fort pour bercer bel…des jolies petites fleurs…pleines de promesses en ciel…

    douce nuit, je suis ma fatiguée, une infusion mon hick, ma foi quelle belle idée…

    TENDRESSES.

  4. Le dernier rayon de ciel
    A l approche de la soirée
    Se tombe sur le tilleul
    Le réverbère ses fruits
    La main n’a qu’à se tendre
    Piocher quelques bontés
    Les mettre dans de l’eau chaude
    Doux breuvage des anges
    Un repos mérité

  5. jolie vie à ton arbre, Monique, à cette petite graine,
    et belle vie autour de lui, pour ceux qui l’entourent, tendresse.

    Juste ce petit mot

    Tilleul

    Et déjà elle se baille
    C’est une graine sa zen
    Celle qui donne des ailes
    Pour s’envoler la nuit
    Par la fenêtre ouverte
    La couette tapis volant
    En regardant la lune
    Les noirs de vie leurs blancs
    Un petit tintement
    La cloche sonne au loin
    Un chien aboie là bas
    Une lumière s’éteint
    Cette autre qui s’allume
    La vie se vit aussi
    Dans la nuit dans les rêves
    Doux crépitis de tête
    Massages tendres des ailes
    La vie en tout dedans
    Qui murmure son étoile
    Filante la belle à suivre
    Le miracle d’une vie

  6. Bonjour la Compagnie !
    Ton arbre d’un seul coup d’un seul Ossiane, m’inspire !

    Mon tilleul

    Il est grand, il est beau
    Il sent la tisane chaude
    Les relents de parfums
    Embaument l’air, le matin,
    Et sous le bourdonnement
    Des abeilles butineuses
    Il caresse doucement
    De ses feuilles frissonneuses
    Les siesteurs attardés
    Amateurs d’ombre fraîche
    En levant les yeux,
    Un nid de tourterelles
    Trois pies se chamaillent
    Tout au faîte de l’arbre
    Y’a de la vie…
    Dans cet arbre là !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

    PS/ Du coup, suis allée mesurer son tour de taille : résultat : 1,83 m !

  7. Déjà tes feuilles deviennent d’or
    et l’enivrante saveur , au miel mélangée
    frisonne sur mon coeur
    d’un soir sous tes ombrages
    Merci Ossiane
    Fidèlement Arlette

  8. Je ne connais le Tilleul qu’en sachet.
    Mais Il doit être un arbre três genereux puisque tous et toutes l’aiment!
    Monique tes douces mémoires de l’enfance sous Le Tilleul sont émouvantes.
    Long vie à ton petit-Tilleul, fils du grand-Tilleul de ton enfance!
    Qu’il soit benit avec les oiseaux el les enfants, que son odeur embaumé ton jardin!
    J’ai appris beaucoup sur le Tilleul avec vous, il est charmant sur la photo!

  9. Balancement argenté
    Ondulation d’étoiles .
    L’air chargé de miel
    Parfum suave et doux.
    Bourdonnement d’ abeilles
    Dans le presque silence.

    Merci Ossiane pour ces douces effluves….

  10. Une tasse de tilleul
    Trop petite pour noyer
    Les heures de la nuit
    Dans la maison endormie
    Je reste seule à penser

  11. Tendrement je m’avance
    Et te serre ton tronc
    Dis et dis moi encore
    Bruisse moi tes précieux
    Je suis bien avec toi
    A l’ombre de tes branches
    Dans ton coulis de sèves
    Qui donnent le meilleur
    Des tilleuls pris sur terre

  12. Oui Neyde , Annick cet arbre est splendide et j’y suis attachée encore plus aujourd’hui, et puis j’aime bien l’histoire de Philémon et Baucis c’est peut-être pour cela qu’il y a deux arbres plus favoris que d’autres pour moi : le chêne et le tilleul ayant eu tous deux un rôle spécifique dans ma vie
    _____

    Fleurs enivrantes
    Broderies sous leurs ombrelles
    Un arbre sacré
    ____

    Petites feuilles rondes d’un vert tendre presque en forme de coeur qui tamisent la lumière du soleil jusqu’à en prendre la couleur quand vient l’automne pour en faire au pied du tilleul un tapis d’or.

  13. A t il l’oeil exercé au point de mettre dans le mille
    il laisse le mil et le sorgho mais garde les chatons
    unter den linden il ne s’agit pas de grattons
    tilia tomentosa pas tourmenteuse pour deux gouttes
    til n’a rien d’espiègle et se campe fièrement
    calme et posé il incarne et inspire

  14. et puisque Neyde m’a invitée sous le tilleul son charme…coucou Neyde…

    Ils se sont donnés rendez vous
    Sous le tilleul
    Chacun dans son coeur
    A l’heure de la rencontre
    Avec la vie
    Ensemble
    Et un thermos de feuilles
    Bien chaud son être
    Est du plus bel effet
    Posé contre le tronc
    Pour adoucir le pouls
    Qui bat qui bat
    Tout son pesant d’années
    Sans se voir
    Et le temps de se revoir
    L’heure sonne
    C’est l’heure
    Deux formes deux ombres
    Qui s’éclairent dessous l’arbre
    Pleine vie
    Des retrouvailles belle grâce
    De la vie de la vie de la vie
    On se serre on échange
    On pleure on se rit

    Dis
    Dis moi

    Qu’est ce que c’est bon
    D’être en vie
    ENSEMBLE

  15. Une tisane de verveine vaut bien une tisane de tilleul bercée ce soir par le bruit incessant du mistral dans les branches.
    Bonsoir Ossiane, Annick, Neyde, Thierry et tous les passagers qui transitent par ici.
    ______

    Si l’on pouvait parler aux arbres
    Comme on parle à l’oreille des chevaux
    Je l’enserrerai dans mes bras
    Mes lèvres frôlant son écorce
    Mes mots volant de feuilles en feuilles
    Trouveraient dans sa ramée
    Une panacée à mes tourments
    Mais c’est un autre lien qui nous unit
    Le dialogue passe par la Beauté
    Par sa force et cette volonté
    De vouloir toujours s’élever
    M’entraînant et me guidant ainsi
    Vers les hauteurs, là où brille le soleil
    Son ombre est une intimité
    Un réconfort, un salon douillet
    Il s’y passe quelque chose
    Qui ressemble à un échange
    Fait de silence et de regards
    D’odeurs et de sensations de calme
    Un arbre, qu’il soit tilleul ou non
    Est comme un personnage
    Qui vous ouvre sa porte
    Vous accueille, vous regarde
    Vous entend, vous écoute
    Dans la musique du vent
    Au travers de ses branches
    Il est l’incarnation d’un confident
    A la stature tonique et stimulante.
    _____

    Bonne nuit à tous

  16. Un petit bonsoir derrière les mots de Jacques Lacarière :

    « Des branches. Des feuilles.
    Des pétioles. Des folioles.
    Un monde ramifié qui bouge, bruit et bondit.
    Un royaume de verdures, de vertiges et de vents.
    Un labyrinthe de souffles et de murmures.
    Un arbre en somme. »

    Jacques Lacarrière

  17. En compagnie de ma tasse de tilleul
    le soir jamais ne me sens seul
    car bruissent les branches élancées
    et dans la douceur ainsi avancée
    je peux retrouver ce calme qui m’a manqué
    la feuille fripée se défroisse
    mais elle ne porte pas la poisse
    assouplie peut être serais je assoupi
    mais il n’y aura aucun dépit
    amoureux de la nature
    elle me donne tant de joie

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *