Existence

Existence

l'abîme géant, la vie minuscule, doux les nuages

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

l’abîme géant
la vie minuscule
doux les nuages

Le phare de Goulphar sur la côte sauvage de Belle Ile…

215 réflexions sur « Existence »

  1.  » Si tu plonges longtemps ton regard dans l’abîme, l’abîme te regarde aussi. »
    Friedrich Nietzsche
    ____

    Tout au bord du gouffre
    Le vertige des grands fonds
    Regard vers le ciel

    La béance de l’abîme
    Confronté au microcosme
    ___

    « Dans l’abîme sans fond, mon regard a plongé. De l’atome au ciel j’ai tout interogé »
    Lamartine

  2. Infimes existences
    les maillons d’une chaîne
    des êtres en partance
    une rotation humaine
    les profondeurs terrestres
    que nos yeux entrevoient
    quelques marques rupestres
    que le temps nous renvoie
    de la vie à la mort
    les mondes se côtoient
    dans un parfait accord

  3. Joli Brigetoun , les derisoires verticales…
    Quand il s’agit de conjurer la mort en dressant des  » mats de Cocagne », de noirs clochers chez Brel…

  4. INSULAIRES

    Hier, nous avons tenu le journal du hasard
    Additionné les coups de dés
    Désespérant l’exil
    D’un tourment si léger

    Ivres,
    Ivres de nous démettre,
    Silhouettes seulement précisées par le ciel
    Dans l’immobilité des fêtes insoumises.

    Hier
    L’horizon s’était raréfié infiniment
    L’horizon s’était raréfié
    Jusqu’à cet infime point d’éclatement
    Où la lumière se donne comme voltige
    Arabesque rasant les plus noires violences.

    A la marge des grèves
    Un sourire ambigu
    Dessine à présent le silence.

    Vois-tu, ce n’est pas une histoire simple
    Et qui eût jamais lieu
    Le lieu même nous rêva en désir
    Nous fûmes en sa réversibilité noués en torsade schisteuse
    Le roc lavé de feu dans le buisson carbonisé.

    Vigiles d’un peuple sans frontières,
    Enfants de la perte infinie
    Nous divulguons l’amour bien plus haut que l’aveu.

    Nadine Manzagol, Cryptogrammes, Editions du Manuscrit, 2005, page 37.

  5. Instantané

    A fin de se distraire de préserver l’instant
    N ous cherchons dans les mots ceux qui charment l’oreille
    N otant ceux qui sonnent juste qui éveillent dans les cœurs
    I nstruits par l’existence, l’image de la beauté
    E ternelle celle qui loge à demeure dans les nuages

    ALain

  6. Le rugby (essai)

    Pas sitôt né il faut lutter pour l’existence
    la violence est innée elle existe dans le sport
    il faut la sublimer par quelques règles d’or
    L’esprit doit imposer une forme d’élégance

    Dans le sport c’est la règle si l’on veut triompher
    Il faut tracer des lignes à ne pas dépasser

    Alain

  7. que dire de tes deux créations du jour Ossiane…
    ……. MAGNIFIQUE …….


    temps fossilisé
    la vie pour l’éternité
    l’existence nue

  8. Phare

    H abile avec les femmes (il y met toute sa flamme)
    E légant dans les larmes, toutes les femmes le réclament
    L e regard pétillant (y passe des sirènes)
    E pris d’îles lointaines et de nuages blancs
    N ombreux sont les vaisseaux dont il garde les flancs
    E t qu’il sauve de l’abîme dans la nuit souveraine

    Alain

  9. Phare

    Tu as réussi le pari de t’éloigner
    de la rumeur qui enfle sans l’ignorer ni même
    baisser les yeux honteux devant ses propos vagues
    tu es resté le même peut être un peu distant

    ALain

  10. Phare

    Tu ne poses pas d’énigme comme un sphinx
    Tu n’as pas de secret comme une pyramide
    Tu donnes une lumière blanche et fine
    Comme la farine du moulin
    Et t’ébroue comme un jeune poulain
    Sous une pluie de pétales humides.

    ALain

  11. au fond des gouffres
    comme un cri
    strident
    monte la vague infinie
    déchiquetée à jamais sur les rocs dressés
    douce plage
    des îles enchantées
    par tant de beauté partagée
    strident à jamais

  12. Bonsoir…
    Il fait nuit noire…
    Comme dans les gouffres !

    Et ça me fait repenser à des descentes en spéléo
    Expéditions Picos de Europa… années 80

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Spirale sans fin
    Descente au fond du gouffre
    Quand la vie ne tient
    Qu’à un fil
    Il faut que celui-ci
    soit bien accroché
    Mais pour cela
    Pas d’inquiétude
    Le spit a été bien planté !
    Et pour la remontée
    Faudra prendre
    Son mal en patience
    Par la force des mollets
    Bientôt le jour
    Et le sentiment

    D’avoir vu
    D’avoir descendu
    D’avoir vaincu

    Et d’exister vraiment !

    (En réalité, je n’étais tout de même pas très fière en haut du P 60 (*)… franchissant l’étroiture, les pieds dans le vide !)

    (*) Puits de 60 m de profondeur !

    Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee

  13. Comme des petits pingouins sur le bord d’une banquise, comme la face cachée de l’iceberg, comme ces galeries de mines sous nos pas, comme ce que l’on ne voit pas , ce qui ne se montre pas et que parfois même on préfère ignorer, abîmes inconnus, abîmes insoupçonnés, abîmes insoupçonnables ou bien plus simplement encore, la poutre et le grain de sable…
    ______

    Sur la roche déchirée
    Maltraitée par le temps
    Où la vie sans égard
    A creusé un abîme profond,
    Le soleil vient parfois en surface
    Se jouer de l’ombre douce des nuages.
    Au dessus des entrailles de la terre,
    Dans les ténèbres du gouffre,
    Le froid garde le souvenir de la douleur
    Et les vagues de larmes sur la roche creusée
    Accompagnent une plainte venue du fond de l’aven.
    Pleure le cœur meurtri, le regard vers le ciel
    Dans la douceur cotonneuse des nuages
    Pour faire renaître le sourire et l’espoir
    Vers les petits plaisirs à venir possibles de l’existence.
    ______

    Bonsoir et encore merci pour tous ces mots déposés si agréables à lire dans leur diversité. Bonne nuit à tous.

  14. .
    Fin de semaine chargée, difficile de me montrer davantage mais j’ai lu vos écrits tout à l’heure et vous remercie mille fois pour leur beauté.

    >Bienvenue à ronds d’écumes, Nadine Manzagol et son beau poème insulaire;-)
    https://blog.ossiane.photo/2009/11/06/existence/#comments

    >Clin d’oeil au retour d’aspe et d’alain. Ca se voit qu’ils sont revenus en forme!

    >Merci Maria et bruno pour vos encouragements, je chemine et expérimente en ce moment et je dois dire que cet endroit se prête à bien des approches. J’espère ne pas trop faire peur avec ces notes un peu ssombres; il ne faut surtout pas s’inquiéter sur mon état moral ou mental;-)

    >Bises à tous, je vous souhaite une belle nuit bleue sans phare, détresse et précipice;-) See you!

    Ossiane
    .

  15. Encres des eaux,
    Vertige des abimes.
    Des entrailles de la terre,
    S’échappe un son sinistre,
    S’évade un filet fétide.
    Souvenirs en décomposition.
    Idées noires en macération.

    Lumiére salvatrice, ténue.
    Phare bienveillant, minuscule.
    Nuages doux, inaccessibles.

    Détresse……………

    Pas trés gaie de bon matin, bonne journée à tous……

  16. Baie orphique d’Erich Arendt

    « Au bord tracé par la mer immense
    alentour du rocher, sans répit
    l’oeil blanc
    regarde _ horizon sensible _
    la peau _ multiples
    possibles : à la croisée de la seconde du fond du lointain
    une vague de métal.
    Grince.

    Mutisme racinaire
    ton jour, parle, montagne,
    fuite de la chouette évadée du fonds du temps
    sur ton front.
    Il vit
    en la courbe des rochers
    à la dérive entraînée par la mer
    la tête.
    Chanter.

    Montagne, depuis
    que l’homme déchiré cria,
    tu comptas
    l’étau de la mort,
    terreur.
    Ton pas aussi, peint
    dans le vide, ami,
    sombre,
    et la lumière
    se dresse, une épine
    sous ma paupière. _
    Est-il vrai qu’ici
    un homme parla à l’éclat des aurores
    à la chute des écorces ? _ Seul
    le mutisme, le mutisme de la
    clarté traverse
    l’abîme creusé par la mer.

    Jette donc
    ton filet
    à l’éclat de sang, de par la lumière nourrie
    par le cri de sel gris : ouvert sur
    la vague et la pierre
    le masque de la parole : demain l’effroi du silence. »

  17. Reflet, noirceur, contraste
    à pic vertigineux
    nature rebelle et farouche
    une spirale sans fin
    entamer un refrain

  18. Les lumières des phares perce les nuits… Si loin… Si loin
    Là où la voix ne porte plus, pas même la corne de brume.
    Ô capitaine, le nez dans le cambouis à scruter les machines,
    les marins-mécano que bien peu aperçoivent sont toujours là,
    présents.
    Qu’elles sont belles vos images !
    Qu’il est beau le voyage !

  19. Les lumières des phares percent les nuits… Si loin… Si loin
    Là où la voix ne porte plus, pas même la corne de brume.
    Ô capitaine, le nez dans le cambouis à scruter les machines,
    les marins-mécano que bien peu aperçoivent sont toujours là,
    présents.
    Qu’elles sont belles vos images !
    Qu’il est beau le voyage !

  20. ____________
    Qui donc dans les ordres des anges
    m’entendrait si je criais ?
    Et même si l’un d’eux soudain
    me prenait sur son cœur :
    de son existence plus forte je périrais.
    Car le beau n’est que le commencement du terrible,
    ce que tout juste nous pouvons supporter
    et nous l’admirons tant parce qu’il dédaigne
    de nous détruire.
    Tout ange est terrible.
    Mieux vaut que je taise la montée obscure de l’appel.
    Qui oserons-nous donc appeler ?
    Ni les anges, ni les hommes,
    et les malins animaux remarquent déjà
    que nous ne sommes pas à l’aise dans ce monde défini.
    Peut-être nous reste-t-il un arbre
    sur une pente,
    – le revoir chaque jour ; –
    Il nous reste la rue d’hier et la fidélité d’une habitude
    qui s’étant plu chez nous, n’en est plus repartie.
    Et la nuit ! ô, la nuit,
    lorsque le vent chargé d’espaces nous mord le visage –,
    à qui ne serait-elle, la tant désirée,
    la doucement décevante,
    cette part difficile des cœurs solitaires ?
    Est-elle plus légère aux amants ?
    Hélas, l’un à l’autre ils se cachent leur destin.
    Ne le sais-tu pas encore ?
    Largue le vide de tes bras aux espaces que nous respirons ;
    peut-être les oiseaux
    ressentiront-ils le plus grand large des airs
    dans leur vol ramassé.
    __________

    R. M. Rilke, Les élégie de Duino , traduit par Lorand Gaspar


  21. Phare illusoire

    Lumière
    Fine
    Fragile
    Ténue
    Ephémère

    La Petite Fille Aux Allumettes

    Juste une envie :

    chambouler
    la falaise
    momifiée
    de la Vie

    en

    marshmallow.

  22. du tréfonds des âges se révèle l’être
    dans un cri en puissance
    en écho au silence
    et dans la transparence
    se fait entendre
    à l’oreille discrète et secrète
    de l’ancêtre
    de la voûte céleste
    l’immensité de son être
    ébullition de sa sève
    bouillonnante
    vapeur enivrante
    feu de sa présence
    habitacle décent
    du roc en présence
    inébranlable
    force de sa présence
    solide appui en référence
    d’une douceur présence exemplaire
    un corps se meut
    sort de ses méandres
    corps de chair déambule
    délivrance d’un corps en errance
    un lac endormi se réveille
    traversée des miroirs de l’âme
    d’une profondeur empirique
    l’être du tréfonds sort de l’oubli
    se rappelle la beauté du cygne
    rugissement de l’être de tréfonds
    en présence
    sur un lac endormi

  23. Mathilde quel beau présent que ce poème de Rilke, poète inégalable dans le monde du sensible, les mots chantent et s’inscrivent comme un tableau sur une toile. J’aime les écrits de ce poète.

  24. Mit dans la caverne un relais de miroirs
    Transporte la lumière du soleil à la nuit
    Les fissures secrètes du réseau souterrain
    Débouche sur des érections de granit
    Qui éclairent la nuit les frontières maritimes
    Sèment des pluies d’or sur des grottes marines
    A damné Danaë et mettre à jour Persée.

  25. Véronique Joli vos écrits, ils résonnent comme une naissance ou plutôt une résurrection , c’est ainsi que je l’ai ressenti tel un renouveau.

  26. Les côtes escarpées ont de tous temps inspiré les conteurs de fantastique, le bruit des flots, la peur des gouffres, l’inexplorable, les mystères de la vie, source des mythes inépuisables pour tenter de donner un sens même utopique à notre existence.
    ____

    Comme certains mots parfois font peur
    Des mots trop lourds, des mots trop vrais
    Qui surgissent pour rompre le silence insoutenable
    Loin de toutes rêveries poétiques
    Qui reflètent nos angoisses et nos douleurs
    Des mots effrayants comme les monstres
    Qui peuplent les abîmes des gouffres des rochers
    Dont l’écho retentit dans le ventre de la terre.
    Et qui sans cesse viennent et reviennent
    Troubler notre existence trop paisible et irréaliste.
    ____

    Le ciel s’est assombri, tous les monstres se sont endormis, un grand silence règne ici, la nature semble figée.

  27. « irréaliste « dans le sens vivre sur un petit nuage, les yeux pas toujours grands ouverts, l’existence elle ,est forcément est bien réelle et nous le fait savoir !!

  28. Salade, à propos du verbe exister…
    « Si tu veux que quelqu’un n’existe plus, cesse de le regarder. »Proverbe arabe

    Je crie la vie
    Dans le champ immense de l’existence
    L’écho porte au silence la poésie des Hommes
    Et fait trembler les ouïes et sourdre les profondeurs
    La nuit a peint les cœurs du rouge de nos frissons
    Du gris sombre de l’ennui
    Ce sont nos saisons, de cuivre et d’argent
    Ce sont nos amours, nos forces et nos faiblesses
    Et l’on s’oublie prostré, abîmé ou joyeux
    Le temps tricote encore, l’élan, l’égarement
    La mort, l’enfantement
    Les heures sont allongées et les cœurs en suspens
    Passent fervents inconnus dessus l’abîme d’effroi
    S’abolit le hasard, se franchissent les remparts
    Enfin la délivrance, des crocs du gouffre
    Granit coupant, atteindre le pont et traverser le rêve
    Et traverser la vie d’un pas sûr, assuré
    Offrez souvent au cimetière le regard vague de l’Homme perdu
    Les morts rappellent certes aux vivants que le temps passe
    Qu’il faut le vivre
    Douce est la vie, douce et fragile…l’existence
    Je crie la vie
    Ce cri inégalé, ce cri désespéré
    Ce cri de vie, ce cri de joie
    Profondeurs de mon être
    Contre ta peau, je me repose…enfin
    Je suis vivant.

  29. Si l’on est ce que l’on devient
    Est on toujours ce que l’on est ?
    Si aujourd’hui n’est pas demain
    Ne crois pas ce que je promets

    Je suis humain et non figé
    Et mon histoire se construit
    Sur une structure vertébrée
    Dont je suis à jamais le fruit

    Elle me différencie des autres.
    Dans sa structure et sa mouvance
    Le jour ou ma colonne chue
    S’en est finie de l’existence

  30. Et si le bonheur n’existe pas ? C’est que le malheur non plus n’existe pas. Et cela est un bonheur qui en vaut bien d’autres.

    Gilbert Choquette

  31. La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas.
    [Woody Allen]

    ça y’est ! je me tais.

    Déjà penseront certains ! Enfn penseront les autres !

    (S O U R I R E I M M E N S E)

    Christineeeeeee et Bour(r)ache : zetes impayables.

    Contente de le lire mâtelot mécano Phil)

    Commence à nous manquer la Toto quand même !


  32. Echo à Salade :
    « Quand on m’a cognée, j’ai eu mal. J’ai du mal à exister. »
    Poing sur l’ iota.

    Echo à Monique : pour l’irréel mais les yeux grands ouverts :
    « Dans l’infini du temps, de la matière, de l’espace, une bulle organique se forme, se maintient un in instant puis crève.
    Cette bulle, c’est moi. »
    Léon Tolstoï

    Echo à Rachel :
    « … alos qu’il sentait le courant de cette grande rivière s’emparer de lui, il fut enfin capable d’identifier l’émotion qu’il ressentait. On lui donnait bien des noms – paix, sérénité, accomplissement – mais, en cet instant, R. eut le sentiment que c’était l’une de ces rares choses que l’on connaît, certes, mais qui sont fondamentalement impossibles à nommer : une texture, une aura, peut-être tout un niveau d’être, dans cette COLONNE de l’existence.
    C’était la délicate couleur rousse du repos, c’était le silence qui suit l’achèvement d’une tâche, ardue mais indispensable. »
    Stephen King – extrait d’ « Insomnie »

    J’aime bien aussi 18h35′.

    Biz à tous et « vive le mois de novembre ».

  33. Entraînés, nous sommes
    Dans la spirale de l’existence
    Le grand tourbillon

    Yin et Yang confondus
    La lumière et l’obscur

  34. revenue en train, la toto, hein, Rachel….

    Après des court bouillons
    Des potages fumants
    La tête en cocotte
    De partages si forts
    A s’exister ensemble
    En amitiés si belles
    Voilà le nid de tout de seul
    Pour se coucouner chaud
    Se rentrer sa petite toto
    Regarder le temps passer
    En se rappelant qu’un jour
    En mère, en amie, en fille

    Il y a eu ces jours
    A s’exister ensemble
    Avant que d’être seul
    Pour s’exister dedans
    Et en chair de dehors
    La vie son existence
    A se mourir d’aimer

  35. Exister s’exister
    Dans l’ombre
    De l’échancrure de sa vie
    C’estt s’exister aussi
    En éclat sa facette
    S marche de vie sur terre

  36. Tristement belle l’existence?

    Existence? Existence?
    Est-ce que j’ai une gueule d’existence?

    Où qu’elle se promène, ma petite souris,
    A flanc d’abîme,
    Sur un nuage,
    Il n’y a que ce mot d’écrit, noir sur blanc: existence!

    Elle n’en peu plus d’être si minuscule la vie…
    De la vertu, elle en a. Ce n’est pas qu’elle manque d’écran, ma petite souris.
    Mais de la vertu virtuelle, elle n’en veut plus!
    Dans le fromage, ce qu’elle préfère, ce ne sont pas les trous; ça lui fait peur les trous!
    Surtout les trous noirs.
    Ce qu’elle aime, c’est d’être entourée; alors là, c’est mieux qu’exister.
    Avoir à ronger
    le coeur du gruyère: une vie de rêve, un bonheur géant !!!!!!!!!!!!!!!!

  37. Phil, grosses bises quitte à me « cambouiser » les joues. La maintenance du moteur t’accapare un peu beaucoup!! Ca fait plaisir de te revoir!
    Welcome back à la toto et plaisir de circuler sur le pont rutilant!
    journée cleaning un peu fatigante mais beau resultat, hein Ossiane. Tu dors? Vous dormez tous profondément. Beaux rêves mais …prière de ne pas laisser trainer ses nuages sur le pont ou dans les hamacs. question de nettoyage existentiel 😉
    Love

  38. L’attitude de la variété a une intention fébrile sur la vérité
    harcelé par des crépuscules sans explications
    la jubilation se fait intense, imprévisible
    patiente des frissons conséquents
    Les patrouilles de l’immortalité
    admettent les maléfices
    qui remportent d’horribles victoires sur les mémoires

    La nuit : la nuit la femme se dresse déesse
    où la répartition des absences se fait par le rêve,
    parfum d’orages sacrés, le céleste c’est tué

    L’horizon bouche ouverte sur les différences
    j’y vois flotter des pluies aimées

    La femme ;
    elle émerge, réapparition d’un masque antique
    joie évolutive du bonheur convulsif

    Parfum
    La lune retourne aux sept péchés capitaux
    et s’enfle le cœur d’extase, douce fleur du sublime

    La mer (méditerranée catalane)
    par la palette du peintre attendri l’évidence de sa lumineuse paresse

    Le roseau
    source de nids d’eau

    Le peintre
    la marche sur le sol
    en fait un combattant qui une fois blessé
    se gerbe en couleurs enflammant les instant de douleurs

    Une étoffe de traces majeures, accrochées en cortéges
    à ses hanches de pulpes
    le secret si animé
    multiplie le besoin que comporte le fardeau du savoir

    La mort ;
    labyrinthe d’une agonie, où prévoir est un tord
    fâcheuse conséquence d’une préoccupation maussade
    à la destination toute indiquée…

    http://www.antoninartaud.org/
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonin_Artaud

  39. Plonger dans l’existence pour en sonder la profondeur
    ne pas songer à la vacuité de certains instants
    et juste retenir en contraste le sentiment de grandeur
    et comme se contracte les muscles balayer du regard
    nos faits et gestes, qui ont rythmé parfois sans retard
    lever la tête juste pour imaginer ce qu’il existe en ciel
    comment juger de l’intérêt de son existence
    et si certains voudraient se persuader de l’inanité
    des effort consentis pour vainement exister
    c’est que sans exciter la curiosité ils ne sont pas arrivés
    à rehausser des moments les plus troublants l’essence
    dans l’existence tout ne se déroule pas toujours comme prévu
    le propre de l’existence c’est de surprendre
    à la fin de l’existence on comprend beaucoup de chose
    pourquoi faudrait il attendre de regarder dans le rétroviseur
    pour intégrer les fruits de l’expérience acquise
    et puis ils y a des existences si différentes
    mais d’existence en existence
    certains donnent dans la subsistance
    la vie de chacun ne représente qu’une goutte
    mais ces gouttes coalescent …et pas seulement à désirer
    elles vivent, se tendent et se distordent… à se débrider
    c’est si court aussi en somme, qu’en retenir
    mais si certrains doutent de l’intérêt de celle ci
    d’autres pensent ne pas être là par hasard
    avoir des grandes choses à accomplir
    et à jeter éclatantes à la face du monde
    maudite ou pauvre, riche ou célébre
    chacune à un sens visible ou caché
    mais souvent on cherche à la quittter
    quand le sens fait par trop défaut
    ou que des taches s’amoncellent
    qui en ternissent l’éclat

  40. Exister, sans le regard de l’autre, il faut s’en convaincre n’est pas aisé
    il y a bien le miroir mais par trop déformant et puis arrangeant aussi
    pour se pénétrer de son sujet il faut bien en scruter la physionomie
    Les doutes sont des marqueurs, les rencontres aussi et si il n’est pas toujours
    facile en groupe de se sentir exister, on n’est pas obligé de faire n’importe quoi
    pour se faire remarquer.

    Certains ont des déficits, d’autres des aspirations, il y a plein de gens qui aimeraient un revenu minimum à y consacrer pourque vivre ne soit pas que survivre, se débattre sans arrêt dans des difficultés sans noms dans des vêtements sans âge.

    Peut on exister à ses yeux seuls ou comment se faire sous le soleil un brin de notoriété par quelques faits marquants ?

    Le besoin d’exister pousse à faire des choses, certaines grandes et sincères, belles et altruistes, d’autres méprisables, immatures ou repoussantes, et ces moteurs jamais ne nous coupent dans ce cinéma parfois loufoque, ils ne sont que l’expression des plans séquences que nous tournons.

  41. Quelle existence se donne t on à vivre, au gré des hasards, des rencontres
    il y a bien des déterminants, bien sûr tout n’est pas écrit sinon les fils de…
    mais l’atavisme est là, l’éducation, les plis conformationels, entre les héritages qu’on accepte et embrasse, ceux qu’on rejette et d’autres encore à fuir à toute jambe, entre la conscience de ce qui s’incarne, se joue ou se répéte; petites névroses, sales habitudes! qu’est ce qui nous appartient encore en propre qui pourrait être le fruit de notre volonté vraie ? où surgissent les nouveaux désirs, les belles intuitions et cette volonté trempée comme l’acier qui va donner à l’effort une portée inouie, l’horizon loin de s’assombrir ouvre des perspectives
    le regard change lui aussi de perspective, les oeuilléres disaparaissent, le licol est plus lâche, la bride sur le cou, le galop s’ébauche, la nature sauvage reprend quelques droits, pas de droit chemin mais des labyrinthes à explorer.

  42. Bonjour à tous… par ce jour trop gris à mon goût…

    Je reprends une petite phrase de Bernard :

    « Dans le fromage, ce qu’elle préfère, ce ne sont pas les trous; ça lui fait peur les trous! »

    Les trous dans le gruyère…
    Plus y’en a, moins ça pèse
    Et quand il y a…
    Plus de trous que de gruyère…
    Qu’est-ce qui arrive ?

    IL N’Y A PLUS DE GRUYERE

    Le gruyère n’EXISTE plus !

    Mais avant d’en arriver là
    On peut encore espérer
    En manger encore un peu !

    http://pages.riaq.ca/voyages/gruyere4.jpg

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeee

  43. J aime bien tes mots, Bernard, et je lis avec attention les tiens, Thierry, coucou Christineee, ahhhh l’existence….quel truc de vie…

    Envie de simplevivre
    Ouvrir sa petite ombrelle
    Sa paupière vers le beau
    Marcher à fleur de peau
    Et puis le ciel se tombe
    Une fois plusieurs fois
    Et s’exister aussi
    Dans ses combats de vie
    C’est un travail
    La vie
    L’ouvrage de son être
    Points de canevas de croix
    Mais tellement points d’aimer
    Qu’importe le poids du jour
    L’essentiel s’envoler
    Penser s’extraire tout jour
    Même dans la prison de soi
    Quand parfois l’impossible
    Se dorloter encore
    Aimer sa chair de corps
    A mille lieux exister
    Dans sa tête qui aime
    La vie se vivre à vivre
    En souriant le souci
    Qui fait partie de la vie
    C’est ainsi c’est cmme ça
    Et s’exister léger
    Rebondir sautiller
    Permet de l’aimer encore
    Son existence sur terre
    Parfois si douloureuse
    Mais un destin reste tel
    Que s’en faire son ami
    Fait bien du bien de bien
    Pour affronter le pire
    Et goûter au meilleur

    Un retour du Nord, pas un retour de vacances, mais un retour d’un point de lieu de vie d’avant et un retour dans le point de vie d’Aujourd’hui, cela demande d’atterrir encore…
    et puis déjà…
    LE SOLEIL BRILLE! DEHORS!
    l’envie de profiter, la goûter en beautés, la vie d’ici!

    belle journée à chacun!

  44. Exit stance, prendre la porte n’a pas d’importance
    assis ou occupant une place, reconnu ou situé
    mais pour les inclassables où les mettre ?

  45. « C’est un travail
    La vie »
    L’ouvrage de son être » rien que ça, c’est MAGNIFIQUE, Annick (ton texte de dimanche 11h 52′)

    Monique, beau aussi « le masque de la parole : demain l’effroi du silence (texte de samedi à 11h39′)

    “Dans l’abîme sans fond, mon regard a plongé. De l’atome au ciel j’ai tout interrogé” Lamartine (ton texte de vendredi à 3h23′)
    Thierry, j’apprécie tes mots, si vrais.
    Christeeeneeee tu irradies et me transmets ton énergie
    Abeille…des étoiles dans la main, c’est joli!!

  46. Intéressants tous ces commentaires et retour d’Annick en beauté qui dit :

    « Mais un destin reste tel
    Que s’en faire son ami
    Fait bien du bien de bien
    Pour affronter le pire
    Et goûter au meilleur »

    J’y vois plus que tu fatalisme, c’est de l’optimisme à 100% Bravo Annick !!
    ____

    Toute une existence
    Dans un contexte donné
    Rouage de vie

    Elle défilerait à mon insu
    Si je n’y prenais pas garde.
    ____

    J’hésite et finalement j’ai envie de vous proposer l’hirondelle blanche de Joë Bousquet, « l’un des plus grands poètes de la vie intérieure », poète remarquable pour qui l’existence ne fut pas facile et qui a si bien su la vivre au travers de ses écrits remarquables, je crois avoir déjà cité ce poète ici sur le blog d’Ossiane, peut-être parce que je l’aime beaucoup.

    L’HIRONDELLE BLANCHE de Joë Bousquet

    « IL ne fait pas nuit sur la terre ; l’obscurité rôde, elle erre autour du noir. Et je sais des ténèbres si absolues que toute forme y promène une lueur et y devient le pressentiment, peut-être l’aurore d’un regard.

    Ces ténèbres sont en nous. Une dévorante obscurité nous habite. Les froids du pôle sont plus près de moi que ce puant enfer où je ne pourrais pas me respirer moi-même. Aucune sonde ne mesurera ces épaisseurs : parce que mon apparence est dans un espace et mes entrailles dans un autre ; je l’ignore parce que mes yeux, ni ma voix, ni le voir, ni l’entendre ne sont dans l’un ni l’autre.

    Il fait jour ton regard exilé de ta face
    Ne trouve pas tes yeux en s’entourant de toi
    Mais un double miroir clos sur un autre espace
    Dont l’astre le plus haut s’est éteint dans ta voix.

    Sur un corps qui s’argente au croissant des marées
    Le jour mûrit l’oubli d’un pôle immaculé
    Et mouille à tes longs cils une étoile expirée
    De l’arc-en-ciel qu’il draine aux racines des blés.

    Les jours que leur odeur endort sous tes flancs roses
    Se cueillent dans tes yeux qui s’ouvrent sans te voir
    Et leur aile de soie enroule à ta nuit close
    La terre où toute nuit n’est que l’œuvre d’un soir.
    L’ombre cache un passeur d’absences embaumées
    Elle perd sur tes mains le jour qui fut tes yeux
    Et comme au creux d’un lis sa blancheur consumée
    Abîme au fil des soirs un ciel trop grand pour eux.
    Il fait noir en moi, mais je ne suis pas cette ténèbre bien qu’assez lourd
    pour y sombrer un jour. Cette nuit est : on dirait qu’elle a fait mes yeux d’aujourd’hui et me ferme à ce qu’ils voient. Couleurs bleutées de ce que je ne vois qu’avec ma profondeur, rouges que m’éclaire mon sang, noir que voit mon cœur…

    Nuit du ciel, pauvre ombre éclose, tu n’es la nuit que pour mes cils.

    Bien peu de cendre a fait ce bouquet de paupières
    Et qui n’est cette cendre et ce monde effacé
    Quand ses poings de dormeur portent toute la terre
    Où l’amour ni la nuit n’ont jamais commencé. »
    _____

    Où l’on comprend que le poète par l’imagination, le rêve et le pouvoir des mots parvient à se situer dans un monde autre, presque virtuel en marge de sa propre existence.

  47. merci à tous de vos partages et vos écrits

    l’existence

    un cri dans la nuit
    un soupir entre deux notes
    un baiser inachevé

  48. j’avais en fin de matinée, mis en ligne ce texte avec deux « liens » vers des pages sur Antonin ARTAUD
    Les liens ont été bloqués, mon texte n’est pas passé , le voici sans les « liens » dommage…
    patrick aspe

    «  » »L’attitude de la variété a une intention fébrile sur la vérité
    harcelé par des crépuscules sans explications
    la jubilation se fait intense, imprévisible
    patiente des frissons conséquents
    Les patrouilles de l’immortalité
    admettent les maléfices
    qui remportent d’horribles victoires sur les mémoires

    La nuit : la nuit la femme se dresse déesse
    où la répartition des absences se fait par le rêve,
    parfum d’orages sacrés, le céleste c’est tué

    L’horizon bouche ouverte sur les différences
    j’y vois flotter des pluies aimées

    La femme ;
    elle émerge, réapparition d’un masque antique
    joie évolutive du bonheur convulsif

    Parfum
    La lune retourne aux sept péchés capitaux
    et s’enfle le cœur d’extase, douce fleur du sublime

    La mer (méditerranée catalane)
    par la palette du peintre attendri l’évidence de sa lumineuse paresse

    Le roseau
    source de nids d’eau

    Le peintre
    la marche sur le sol
    en fait un combattant qui une fois blessé
    se gerbe en couleurs enflammant les instant de douleurs

    Une étoffe de traces majeures, accrochées en cortéges
    à ses hanches de pulpes
    le secret si animé
    multiplie le besoin que comporte le fardeau du savoir

    La mort ;
    labyrinthe d’une agonie, où prévoir est un tord
    fâcheuse conséquence d’une préoccupation maussade
    à la destination toute indiquée…

  49. Pour Phil alba
    . « Le poète doit avoir les mains dans le cambouis de l’existence humaine » dit Louis Dubost.

  50. Aspe Pas évident le sens que pouvait donner Antonin Artaud au terme « d’existence »

    « Qui suis-je?
    D’où je viens?
    Je suis Antonin Artaud
    et que je le dise
    comme je sais le dire
    immédiatement
    vous verrez mon corps actuel
    voler en éclats
    et se ramasser
    sous dix mille aspects
    notoires
    un corps neuf
    où vous ne pourrez
    plus jamais
    m’oublier. »

    « La vie n’est pas une durée, une tranche de temps découpée dans le déroulement du temps. Elle n’est pas un vecteur orienté »

  51. méditation ontologique

    « Le cogito nous enseigne que l’existence de la conscience se confond avec la conscience d’exister. » Merleau Ponty (dans phénoménologie de la perception

    Sachant celà, j’ai bien peur de tomber dans le gouffre et connaître les abîmes impénétrables de la conscience d’être.

  52. Pas de honte au logis avec des phrases de cette nature car il appert de cela que tout est lié, de là à s’engouffrer à grande vitesse en risquant d’abimer sa conscience comme une carosserie !
    Merci monique l’écho gite de plus en plus 🙂

  53. J’aime bien cette histoire de souris « qui ne manque pas d’écran » mais « qui a peur des trous » et qui aime « ronger le coeur du gruyère »…
    Elle ne peut laisser de glace et ajoute une touche nouvelle à mon clavier qui…ces derniers temps avait une facheuse tendance à se fermer..à se verrouiller..
    Une touche…un pré-curseur..qui pointe sur l’absurde et la fantaisie..qui vous ouvre des horizons inconnus…Vous utilisez alors la barre d’espace comme cheval d’arçon..ou « echap » pour ouvrir une fenêtre …Vous partez au galop …renversez les nuages…libérez les trous noirs…
    J’aime bien les mots de Bernard qui se posent sur la glace et le « excellent » de Bourrache..Cela donne le mmental…

  54. AVIS DE RECHERCHE : LE CAPITAINE A DISPARU

    Ci-joint une photo du capitaine prise au début du périple.

    http://5e.img.v4.skyrock.net/5ed/chapeau-peruvien/pics/1649893780_small.jpg

    Tous les matelots embarquèrent bien vite afin d’entamer des recherches.

    http://www.3suisses.fr/portail3s_img/3S/FRA/produits/vis_zoom/8/2/0/5/82050.jpg

    Les meilleurs limiers furent aussitôt déployés pour élucider ce mystère. Ici une des deux Bour®ache ouvrant l’œil et cherchant des indices

    http://a6.idata.over-blog.com/225×300/1/36/54/34//haddock2.jpg
    Soudain un cri retentit :

    – une bouteille à la mer
    http://1.bp.blogspot.com/_CSb7oPpEc2g/Sj5Rr5ilmVI/AAAAAAAAAkg/0pT4MOUepmk/s320/bouteillless%5B1%5D.JPG

    Ohé ohé ! Ne m’oubliez pas hurlait Phil Alba. C’est toujours la même chose avec les mécanos. Ils ont les mains dans le cambouis et on les oublie !!!!!

    http://gifs.toutimages.com/images/transports/bateaux/bateau_021.gif

    La Toto ne put réprimer un cri de joie lorsqu’un fax arriva dans la cabine du capitaine. Celle-ci venait d’être repérée muni de son appareil photo

    http://img.gkblogger.com/blog/imgdb/000/000/392/156_2.jpg

    A peine débarquée la cavalière Christineeeeeee partit à sa recherche

    A suivre…….

  55. Allo allo !
    Toujours rien en vue
    Cherchons encore
    Une dernière fois
    Si elle est ici
    ou là !

    Rachel, heureusement que tu es là pour prendre le relai !
    Mais sache que tu as pris un risque en envoyant plusieurs liens dans le même com. la preuve… tu es « awaiting moderation » !!!

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee

  56. bon, à ma longue vueje clique un lien,
    je vois qu on recherche le capitaine,
    que les matelots à sa recherche,
    je me pouffe, mon fils ^dans sa chambre à côté se glousse de m entendre, *et puis,
    youpsdegloupsdeplouf, perdu le lien,
    ma tête me tient, hein? SOURIRE!

  57. heinhein
    mine de rien
    je suis en vie
    d’envies
    ce soir
    espoirs
    et je me ris
    souris
    la vie
    ravie
    de vous
    yaouh
    la vie
    cette infinie
    limitée
    mais pas en excès
    j’aime la boire
    en foire
    ma vie
    envie
    si grave
    volcan de laves
    à me rire avec vous
    yaouh

    c’est si bo de s’exister
    tel qu’on est
    un jour de née ainsi
    et si de si ainsi

    allez cap, vers devant….hick de vie!

  58. sourireeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, merci,
    c’est ainsi que je me vis!
    biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee suivi de Es!

  59. chez moi non plus, Leila, celui de 22 H 23, j ai vu un carré blanc, alors le tant dedans…SOURIRE!

    quelle belle journée de liberté ce jour! VIVE LA LIBERTE! et encore ce soir, en délires de bel être!

    La vie
    Son bien trop grave
    J’aime le délirer
    Pour délier le trop
    Envoler le léger
    Et m’envoler avec
    Au pays de mon ciel
    Car c’est plus fort que moi
    J’aime la vie en bel

  60. mais où tu vas chercher tout cela, Rachel,
    et je me pouffe….
    et mon fils de me dire ‘ qu est ce qu il y a encore de te marrer’
    déjà qu’il m appelait gamine, ce soirà nous rire de plein!

    Que vouslezvous
    De vous
    Vous
    J’aime me rire de plein
    Comme ça
    Postilloner
    Lâcher les trop pleins de vie
    Et accueillir du ciel
    Ses étoiles splitchantes
    Pour l’exister de vie
    Cette vie à me vivre

  61. Petit écureuil a pris sa photo
    Christineeee sur sa selle
    Guidée par toto (enfin… la nôtre de Toto)
    Chercha Ossiane
    Et les matelots dans leur cri de joie
    A peine entendirent-ils crier phil alba
    Ohé!Ohé! Attendez-moi!

    Tes liens en vers Rachel, moi je me marre et c’est excellent!

  62. Bonsoir à la bande de gais lurons,
    Ca bouge ce soir sur le pont,
    Normal quand le chat n’est pas là
    C’est bien connu les souris dansent,
    C’est leur façon à elles d’exister,
    Le trou du gruyère est si grand,
    Qu’elles n’ont plus rien
    A se mettre sous la dent!!
    Et puis… ça fait fondre la banquise…

  63. Soit vous êtes tous tombés dans le trou..
    soit vous vous êtes endormis comme des enfants qui venaient de faire les fous,
    soit vous êtes allés vous balader ailleurs
    soit hum hum !…vous n’êtes plus là et là il y a un problème car chez Heidegger, « l’essence de l’homme consiste à se comprendre en tant « qu’être-là » mais si vous n’êtes plus là que voulez-vous comprendre ?

    La nuit porte conseil, alors bonne nuit à tous

  64. Trou noir
    La lumière du jour
    Au ciel j’ai jeté tous mes espoirs
    Mon lien d’existence
    Entre quête et abandon
    Entre silence et lame de fond
    Existence entre souffle et mouroir
    Entre mort et germoir…de vie
    Existence, la nuit porte l’éveil
    Pensée pour l’endormi, là, quelque part en moi.

  65. Chaque existence a son histoire qu’il est parfois bien difficile de comprendre même pour celui qui la porte en soi comme un lourd secret. Bonsoir Leïla et bise du soir.

  66. Une fillette aux yeux tristes prit un arbre pour ami
    L’écorce avec des cicatrices et des histoires de comptes de faits
    Lui appris à lire dans le tronc, ce trou noir qu’on nomme inconscient
    Les pages claires-obscures de l’enfance, maîtres à jours sans heurts
    Les pages du VIVRE
    Lecture de toute EXISTENCE.

    Un petit texte de Khalil Gibran à propos des enfants… j’ai trouvé cela émouvant en tant que maman:

    http://mimijade.free.fr/1Sellena/VosEnfants/VosEnfants.htm

    Bonne nuit à tous.

  67. J’ai vu dans les nuages
    se dessiner tes pas
    en flocons en étoiles
    en mots bordés d’argent
    l’existence des rêves
    serait-elle illusion
    bande dessinée perdue
    d’anges heureux vulnérables
    Quelques plumes envolées

  68. Leila, Monique, comme l’écran restait vide hier, j’ai fermé l’écran,
    en étant là de tant,
    j’aime pas imposer ma présence, aime tant laisser la liberté pour chacun,
    je vous embrasse en ce début de jour….
    je suis désolée si je manquais, c’est vrai que j’avais envie de partager, chahuter, écrire, entendre, me vivre…

  69. Joli diaporama, Leila,

    Bien avant de vivre qu’une graine
    Dans le ventre de la future mère
    Se vive de leurs vies en amour
    C’est douloureux de s’interroger
    Si mettre en vie est belle idée
    C’est difficile très difficile
    De donner vie se retirer
    Le plus possible en infini
    Pour laisser l’être s’éclore son être
    Parfois si différent de soi
    Et c’est cela le riche du naître
    De mettre en vie pour découvrir
    Son enfant tel qui se fait ainsi
    Pourtant sorti du ventre de soi
    Bien sûr la vie ses portions de vie
    Qui guident un être dans sa vie
    Mais rester parent qui respecte
    A distance le plus possible
    C’est grande aventure de la vie
    Car une graine c’est bele de libre
    De s’avancer son pas de vie
    C’est la magie de vie en vie
    Si bel secret du fond de son être

  70. Tu ne tombera pas.

    Lèves toi et marche.

    C’est ce qu’on m’a dit , quelquefois ,
    ces derniers mois.
    Ces derniers mois qui durent longtemps.
    Comme des couches de derniers mois , qui s’empilent.
    Comme si je n’en avais pas pour longtemps
    Comme si c’était le dernier  » moi  »
    à chaque fois.

    J’entendais vaguement ,
    J’entends encore parfois ,
    vaguement
    ces :
     » Leves toi et marche « .

    ça ne m’a jamais autant paru facile à dire.
    ça ne m’a jamais paru autant difficile à faire.

    Que ces derniers mois.
    Que lors de ces jours ,
    De dernier Moi.
    Que lors de séjour
    sans émoi.
    sans elle
    et moi.

    On se relève
    seul.
    On se relève tout seul.

    Tout se fait tout seul,
    La descente,
    La remontée.

    Pour remonter ,
    Parfois ,
    Pour remonter parfois ,
    Les outils sont innatendus,
    Impromptus.
    Surprenants.

    Pour remonter ,
    Il faut du vrai ,
    du solide,
    de l’efficace.

    Pour remonter ,
    Moi ,
    Ces derniers mois ,
    Parfois,
    Me suis fait tirer par mon oeil.

    Malgré moi ,
    Presque sans moi ,
    Ces derniers mois.

    Un dernier luxe , je croyai.

    Un appareil ,
    Reflex , numérique.
    Qui agit comme un
    Reflexe.

    Malgré tout ,
    Malgré rien ,
    Les clichés se faisaient.

    Je déclenchai.

    Ces derniers mois .

    La beauté , je l’ai trouvée , en me rappelant .
    En me rappelant comme j’avais envie moi aussi , juste de tenter d’attraper les multiples beautés , meme dans le noir.
    Je me disait , que je voudrai bien faire comme Elle , approcher au moins sa façon d’etre aux aguets , avec le réflexe , de tout bruissement de feuiles , de toute caresse du soleil sur une falaise , ou une épaule , fut-ce t’elle l’épaule d’une statue.
    Et , puis , mon nouveau site en chantier , c’est Elle , aussi , qui me parle à voix basse , c’est ELLE , qui m’a donné cette envie , de mélanger , les voix , les images , les sons , les textes.
    Comme c’est curieux , le cheminement des choses.
    C’est en partie , grace à ELLE , à la rencontre de ma sensibilité , avec sa sensibilité , que je sors , et sortirai , la tete haute , le coeur allant , les doigts impatients ,
    De ces derniers mois.
    Sans moi.

    C’est mon oeil , ouvert , qui me donne cette envie de rendre , un peu , comme je peux et pourrai , une part d’élan.

    Ce qui sauve , n’est pas notre propre talent.

    C’est le talent des autres.
    Ce qu’on reçois du talent des autres.
    Ce qu’on recevras du talent des autres.

    LEVES TOI
    ET MARCHE ….

  71. En feuilletant mes petits carnets à la rencontre de Jankelevitch une petite citation pour la soirée :

    « L’Etre….est création perpétuellement recommencée ; exister n’est-ce pas renaître ainsi d’instant en instant par un miracle de chaque seconde ? »

    Dans Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien (la manière et l’occasion) de Jankélévitch.

    Bonsoir à l’équipage et bonne nuit.


  72. Pourquoi toujours la hauteur ?
    Et cette marche infinie vers … vers … quoi ?
    Viscérales.
    Fatigantes.

    Asseoir son moi.
    Sur une chaise.
    Pour une fois, défaire ses lacets.
    Poser l’oeil. A l’entour de ses mois.

    Derrière soi, tant d’ « entassés ».
    Temps pour faire le tri.
    Assis.
    L’oeil au repos.

    Expurger du trop un rempli.

    Soi et mois.

    Enfin.

    L’instant.

  73. Sur le site d e Guess Who aujourd’hui ce poème d’Eluard qui vient bien après ces écrits de Bourrache savoir en effet saisir l’instant dans ce qu’il a de bon pour soi à vivre, et puis ensuite seulement….car on ne peut pas toujours faire du sur place, il faut les accueillir les bons moments à vivre, aller au devant d’eux.

    « Il suffit d’avancer pour vivre
    D’aller droit devant soi
    Vers tout ce que l’on aime

    Devant soi la route est légère
    Et s’ouvre sur tous les rivages
    Derrière il n’y a que des chaînes

    La caresse est comme un rose
    Qui renforce la nacre d’un midi très chaud
    Présence à tout jamais
    Rient ne se fait amour qui ne soit d’avenir » Eluard


  74. Bonne nuit, Monique.

    1er étage, porte à gauche.

    Et je prends celle à droite.

    Aux autres : bon dodo dans votre hamac ou sous la couette, dedans, dehors, en-dessus, en-dessous (faites votre choix) mais qu’elle soit chouette.

    Biz sur le front à tous.

  75. Bonne nuit à toi aussi Bourrache
    Pour moi de suite 1er étage porte à gauche en effet après ma petite tisane à la verveine.

  76. Et je vous lis, et je vous lis,

    je suis déjà dans mon hamac,
    bises sur le front, et sur chaque joue,
    bisoù! mon accent grave c’est pour rire léger…..de celle ainsi faite
    je fonce chez ghess who…

    me semblait avoir envoyé des tits mots….envolés…
    je remets…

    Fauki, j avais lu tes mots forts cet après midi, yaouhhhh…TOUCHANT!
    merci Monique pr cette phrase…de Jankelevitch.

    et je bougeotte mon orteil pour balancer tendre les hamacs… SOURIRE!

  77. Bonsoir Annick et t’embrasse aussi, vais dormir, j’ai bu ma tisane verveine, miel, citron bien chaude et vais me glisser dans les draps.

  78. Pour trouver un exit qui a du sens,
    ne serait ce que par l’indication sortie
    sans être forcément passé par l’entrée des artistes
    il faut parcourir du chemin et au gré des rencontres
    et puis des circonstances constituer un trésor
    de souvenirs et y puiser sans cesse pour se ressourcer
    fait du vivre il y a tant de nourritures à saisir
    à bonifier et à faire fructifier
    fait des vivres pour les longs jours sans pain
    fait du givre pour les longs jours sans fin
    et si la distance écoulée peut donner le tournis
    impression confuse et mois amalgamés
    sans que la trame s’effiloche
    il n’y a rien à justifier
    tout est à partager
    dans les heures de vertige
    noblesse du coeur oblige
    rester son homme lige
    fidéle à ses valeurs
    pour qui la vie a tant de saveur

  79. que de beaux rebonds, que se soit vos textes ou ceux des penseurs et poetes, sur le texte poignant de fauky!!!

    bien dormi j’espère avec les conseils de bourrache!!!

    pensée vers toi Ossiane

  80. Mon instant
    Mon amour
    Me garde en existence
    Mon jour
    Me parle de vivant

    Hier c’est hier tout là bas
    Loin derrière
    Et pourtant
    Ce quelquepart en moi
    Qui me fait exister
    T’elle
    Aujourd’hui
    Remplie du temps d’avant
    Le regard vers devant
    Juste le pas posé
    Dans l’espace temps moment

    L’existance d’une vie
    C’est d’un magique tellement
    Que se vivre vivant
    Est un bien bel présent
    A fleur de peau sa seconde
    Se vibrer d’exister
    Une révélation
    Que d’être soi
    Son être
    A le partager son jour
    Amoureux éternel

  81. Dura lex sed l’existence,
    entre constance et bouleversements
    invariants et paramétres,
    s’écoule parfois heurtée et tumultueuse
    entre destin et chance,
    hasard et nécessité
    bonheur et félicité
    courte ou longue
    marquée par l’espérance
    pour certains
    l’espoir pour d’autres
    assumée ou fuit
    otage ou rebelle
    les anicroches ne manquent pas
    lumineuse ou désenchantée
    elle déroule son ruban
    de fatuité et de faux semblants
    qu’en restera t il d’inscrit
    à celui qui souscrit
    soupir et récit
    incipit-excipit
    quelle longeur
    quelle continuité
    quels ferments du changement
    quelle énergie secréte

  82. ex sit, excite, existe, ex ciste
    placement, position,
    au delà du siége
    l’homme en marche
    soumis au feu des passions
    remplissant sa corbeille
    pas à pas
    trait d’union
    avancée discrétisée
    à la croisée
    des chemins
    mis dans des cases
    cherchant sa place

  83. Etre l’être Cher
    Etre Elle
    Etre Lui

    Renaître pour être
    Souffrir d’aimer

    La vie en marche

    N’être qu’une passade
    N’être que du vent
    N’être qu’Un

    N’être plus rien
    Souffrir d’indifférence

    L’existence en marche

    Détresse versus allégresse
    Exister versus Rêver

    La roue tourne
    En périodes récursives

    Cruelle versus mélodieuse
    Impitoyable versus succulente

    « Act your live
    Je viens de comprendre
    Vivre ou mourir ?
    Je me trompais de question
    Vivre ou exister ?
    En voilà une meilleure »

    Act yours dreams

  84. la vie parfois étrange, bambourea,
    je venais poser des mots,
    et je les vois posés par vous,

    oui, vivre, c’est l essentiel
    bien avant d’exister, à mon sens,
    bien évidemment,
    qui n’engage que moi,
    mon être de moi,

    belle journée.

    car si peut être
    dans un detin qui guide tel
    on peut se passer d exister
    se passer de vivre
    me semble impossible


  85. Bambaurea, Annick : bravo.
    Et du tac-tac-tac-au-tac, clin d’oeil à Thierry.

    Météo : on se croirait vraiment en novembre !

  86. Toujours pas de nouvelle du capitaine.

    Alors l’existence se traine……..

    ça te plait pas le mois de novembre Bourrache !
    – son crachin,
    – son gris,
    – son gris de gris,
    – son manque de luminosité,
    – sa froideur.

    Je comprends vraiment pas pourquoi !
    (sourire pour remplacer le soleil et la chaleur)

    Beaux vos textes à tous !

  87. Je venais poser quelques mots, j’aime partager mes joies, c’est comme ça…

    et je vous lis Bourrache et Rachel, bises de vie.

    Encore une fois
    Elle se lasse pas
    Cette porte fenêtre
    D’ouvrir son ventre
    Et d’accueillir
    Ses pleins de vie
    Au petit bois
    Doux chuchotis
    Souffles des gouttes
    Dessus la feuille
    Qui fait l’amour
    Si bon son jour
    Elle goutte l’instant
    Monte au zénih
    Et elle se vit
    Elle regarde et elle entend
    Le bruit de la vie
    Ravissements
    Un bel Novembre
    Si doux si tendre
    Ralenti d’être
    Cocon de soi
    Ouvertures belles
    C’est bon la vie
    Et ce baiser cueilli
    Dans le bois
    Se niche bien fort
    Et vivre d’être
    C’est bon la vie

    bises à chacun,

    chaque saison belle
    j’aime l’automne
    si bels roulis
    l été trop chaud
    bien trop de lumière
    l’hiver trop froid
    bien trop de noir
    mais cet Automne
    ce tamisé
    parfums humides
    me grisent saoûle
    j’aime cette vie
    à partager de ma fenêtre
    si doux écran
    mes bouts de doigts
    qui se donnent tels
    entiers d’eux m’aime

    sourire bises clins d’oeil,
    la toto pas encore sortie, va aller vois dehors si elle est…
    MAIS DEJA ELLE SAIT QU ELLE Y EST! heinhein!

  88. N’est ce pas France Galle qui chantait « existe »
    en une exhortation spasmodique
    mais si au début était l’exorde (pas forcément sauvage)
    alors qu’elle psalmodie l’exhaure n’est pas maudite
    mais d’un filet de voix pas chemin de croix

    clin d’oeil à Bourrache

  89. .

    Bonjour à tous!

    D’accord avec Marc… je voulais vous remercier pour les belles notes que vous avez déposées et toujours avec ce souci de partage et de qualité… beaucoup de temps d’écriture et de recherche de votre part pour enrichir, faire plaisir et réconforter chacun.

    Je sens quelque impatience se manifester de ci de là… je voulais vous rassurer… je vais bien bien mais suis toujours en plein bouclage d’une partie que je dois rendre demain… connais pas ce jour férié;-( … ça avance dans le bon et le beau, ça réconforte;-) Mais il m’est impossible d’intervenir davantage ni de trouver du temps pour préparer une note pour l’instant. J’essaerai de faire quelque chose pour la fin de semaine.

    Patience à ceux qui m’ont envoyé des mails, je vous répondrai un peu plus tard.

    Petite signe à fauki à qui je souhaite le meilleur et de poursuivre son nouveau chemin avec enthousiasme.

    Bises à tous et aux petits nouveaux que je salue;-)

    Belle journée!

    Ossiane
    .

  90. Merci Ossiane de ces nouvelles revigorantes et associantes
    désolé pour le e Christine, pour une fois que c’est moi qui en met un de trop.
    aurais je rajouté un s qu’on aurait parlé de confrontation rugbystique.

    Alors soulo peut être pas mais on met de l’eau dans son vin ces temps ci.

    Et encore un écho pour dire que l’existence est plus belle avec des blogs comme celui ci et que ce n’est pas rien (euphémisme) bref qu’on se sent
    à chaque fois exister un peu plus à pouvoir exprimer et partager des idées ou simplement des impressions sans chercher à faire bonne ou mauvaise impression.

    Bonne soirée à tous les matelots et à notre capitaine bien aimée.

  91. Dans la vie
    Y’a des maux
    Sans mobile
    Ou avec
    Et quand se rire
    En play mobil
    Ca fait du bien
    Son tas de bile
    Repart express
    Sa case départ
    Y’a des fou rires
    Dans la vie

    Y’a pas de mal
    A s’faire du bien

    clin d’oeil, Rachel.

  92. Merci à Ossiane pour son petit passage ici où tout le monde s’impatientait mais ne s’ennuyait pas n’est-ce-pas Rachel ? et Annick qui nous offre de bien beaux écrits et à tous pour la bonne humeur….
    …………….
    J’aurais aimé que chacun puisse avoir une aussi belle journée d’automne, le Ventoux imposait sa beauté sur toute la campagne provençale tel le Fuji Yama dans toute sa splendeur, les vignes offraient au soleil toutes les teintes qui font de l’automne un tableau haut en couleur et les petits chemins s’ouvraient devant nous comme des bras tendus. Bien sûr c’est un spectacle éphémère et le temps d’une journée est bien court pour en savourer toute la splendeur, mais ces petits instants de vie sont si forts et si puissants qu’ils nous comblent de plaisir.
    _____

    Existence, de quelle essence parlons-nous ?
    Est-ce celle qui englobe le monde entier
    Faite de peines, de joies, de sourires et de pleurs ?
    Celle qui depuis la nuit des temps, jusqu’à la fin des jours
    Défile comme les chapitres d’un grand roman,
    Qui aurait pris naissance avant l’invention de l’écriture
    Et dont nul ne semble savoir quand il finira ?
    L’existence comme une grande saga
    Où les hommes en seraient les figurants.
    La réponse est peut-être simple : il suffit de regarder
    Naître une fleur pour tout comprendre ;
    Sortie des entrailles de la terre, la voir offrir ses pétales
    Aux yeux du monde comme une offrande à la vie le temps d’une saison,
    Telle est l’essence de « la vie minuscule » dans « l’abîme géant » de l’existence.

    ____

    « L’homme est l’être qui, s’il ne sait pas pourquoi il existe, seul reconnaît et refuse cette ignorance »
    (…)
    « Il ne faut pas s’étonner si des êtres aussi éphémères que nous, brèves étincelles entre deux gouffres de ténèbres, éprouvent quelque peine à acquérir le sentiment ou plutôt le vertige de la durée »
    Théodore Monod (dans Et si l’aventurer humaine devait échouer.)

    Bonne fin de soirée à tous et OK Thierry , je suis de ton avis, l’existence sans vouloir se prendre la tête est de toute façon, bien plus belle lorsqu’on a la chance de naviguer ici.

  93. Ils sont beaux tes mots, Monique,
    merci à toi…
    OUI c’est une chance de naviguer ici,

    Un jour
    Sans vie
    Le bâteau d’Ossiane
    Et chaque vous
    En vie
    Matelot
    Au bel cours
    M’avait réanimé
    Chaque jour mon jour
    Humblement
    Je vous dis
    Merci
    Car la vie
    Simplevivre
    Je l’aime
    De tellement
    A la recevoir
    Offrir

    Et ö que oui, Monique, une fleur qui éclot, j’aime,
    j’aimerais rester devant des heures des jours,
    la savourer s’ouvrir ses pétales à la vue,
    je me contente de mes minutes
    Pour me poser me reposer
    devant les froufrous en grâces
    Comme c’est belle la vie se naître

  94. .
    aussitôt dit, aussitôt fait… et les matelots descendirent direct de leur échelle pour rejoindre le pont … merci pour vos encouragements et vos mots rigolos;-)
    Bon, ce n’est pas le tout, j’y retourne, la nuit sera longue… bises, à bientôt; je penserai au merveilleux Ventoux en rêve…nostalgie de ce bel endroit … et à la citation de Monod, merci Monique pour toutes ces belles choses que tu offres!
    Cette fois, je file pour de bon!
    .

  95. Bonne journée à tous, je vous lis toujours avec plaisir.
    Bon courage Ossiane pour la suite de ton travail qui ne peut être que bon et beau…

  96. E t ce fut la lumière candide
    X leçons de choses pour grandir
    I l y eut divers écueils et heurts
    S i le temps savait décompter!
    T ant et tant de joies abritées
    E n tout Humain matins d’espoirs
    N uits dans l’abîme d’un vague dortoir
    C œur en exode ou sédentaire
    E nfer ou paradis…spasmes de vie.

  97. Merci gardiens du phare
    Les éclats précieux
    De vos traits lumineux
    Transpercent la nuit noire,
    Bercent le retour à terre
    Des voyageurs amarinés
    Qui gardent l’œil ouvert
    Sur le cap d’un amer
    La douceur d’un foyer

  98. Toujours assise au bord de la falaise, à Belle île en mer, je contemple la mer et l’esprit vagabonde de l’horizon à la crête des vagues, du fond du gouffre aux côtes escarpées, de la pointe du phare au plateau balayé par les vents, du fond de la mémoire aux espoirs de demain, aux rêves même impossibles…
    ____

    Tel un poète côtoyant douleurs et douceurs
    Egaré sur les sentiers en fleurs mais trompeurs,
    J’ai longtemps cherché où j’allais
    Arpentant les plus belles allées
    Allant, rêvant, espérant
    Chutant, pleurant, me relevant
    Ma divine comédie à récrire
    Dans une nouvelle version pour dire
    Que nulle part sont les barrières
    Du purgatoire, du paradis ou de l’enfer
    L’existence est une comédie dantesque
    Un véritable poème rocambolesque
    Pour continuer de chanter malgré tout la beauté
    Et croire en l’amour avec force et ténacité.
    _____

  99. Dans « l’engrenage « des pensées des poètes de Léo ferré aux poètes d’Aragon chanté par Jean Ferrat,de transmission de pensée en transmission de pensée, j’en arrive au roman inachevé d’Aragon d’où j’extraie ce passage dans « le Mot Amour »

    « Je tombe je tombe je tombe
    Avant d’arriver à ma tombe
    Je repasse toute ma vie
    Il suffit d’une ou deux secondes
    Que dans ma tête tout un monde
    Défile tel que je le vis
    Ses images sous mes paupières
    Font comme au fond d’un puits de pierres
    Dilatant l’iris noir de l’eau
    C’est tout le passé qui s’émiette
    Un souvenir sur l’autre l’empiète
    Et les soleils sur les sanglots
    O pluie O poussière impalpable
    Existence couleur de sable
    Brouillard des respirations
    Quel choix préside à mon vertige
    Je tombe et fuis dans ce prodige
    Ma propre accélération »

    ARAGON

    ____

    Bonne et belle nuit à tous.

  100. La vie a creusé
    Les abîmes de la mémoire
    A force de vouloir y puiser
    L’esprit s’y perd
    Le cœur « siphon »
    En surface le temps s’écoule
    Juste un filet d’eau
    Qui canalise les larmes
    Vers l’océan de l’existence
    Les marées se succèdent
    Et sur les vagues
    L’écume n’est rien d’autre
    Que nos souffrances
    Qui refont surface.

  101. Je pose une petite feuille d’Automne, sur la page de cet herbier,
    le temps il passe, et l’amour reste, et quand il reste qu’estce que c’est bien!


  102. M’est z’avis que le bateau a accosté.

    Certains ont mis les voiles sur la terre ferme pour une virée.

    Tandis que les autres sont à fond de cale pour laver à fond les fonds de cale.

    Plus personne à l’horizon…

    ^_^

  103. J’t’embrasse, bOURRACHE ( sourire, les majuscules c’est la faute à l ‘étourderie! sourire ),
    je savoure mes cccccccccciiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnnnnnqqqqqqqqqqqqq dernières minutes avant ma virée vers l ESAT de Pontchâteau, et direction StNazaire l aquagym,
    espérons que ce soit zzzzzzzzzzeeeeeeeeeeeeeeeennnnnnnnnnnnnn!

    j aime le zen en hamac, mais chacun a remarqué, bises!

    ( et psss, Bourrache, pour la tite story, j ai failli envoyer, Annnick avec 3 n mais j ai vu à temps, gloups de vue longue pr cette fois! sourire! )

    et puis je savoure déjà mon retour de St Roch à Savenay, seule, à travers la campagne, au clair de luneeee…

  104. Normal Bourrache et Annick, avec un sujet philosophique comme celui-là Ossiane savait ce qu’elle faisait, en fait tout le monde est là bien présent mais chacun dans son coin essaie de trouver des réponses à ces grands problèmes existentialistes, il faut dire que nous ne sommes pas les premiers à nous y pencher (attention, je n’ai pas dit par dessus bord, pas question de se noyer dans les pourquoi du comment)
    Lui par exemple, trouvé dans un de mes petits carnets, Alain Finkielkraut dans l’humanité perdue(un essai sur le XXème siècle) cite JP Sartre ;
    « Qu’est-ce qui signifie ici que l’existence précède l’essence ? Cela signifie que l’homme existe d’abord, surgit dans le monde et qu’il se définit après, l’homme tel que le définit l’Existentialiste, s’il n’est pas définissable, c’est qu’il n’est d’abord rien. Il ne sera qu’ensuite et il sera tel qu’il se sera fait »

    D’accord , bon j’arrête, c’est pas le tout il y a encore du ménage à faire dans les méninges, oh pardon dans les fonds de cale, ici on met tous la main à la pâte, c’est vrai quoi, ce n’est pas « il y en a qui font le café et d’autres qui le boivent » D’ailleurs c’est l’heure de le boire, bonne fin de journée à tous.

  105. Monique, à quoi cela sert de retourner et se reourner ces questions d’existnce,

    D’amour et d’eau fraiche cela suffit pour exister, non?
    Aimer est un bel sens de vie!

  106. Si l’existence avait un sens
    Ce serait quoi ?

    Un sens unique,
    Un chemin sans issue
    Avec de très nombreux sens giratoires

    Je tourne à droite
    Je tourne à gauche
    Et ma foi ! Si j’allais tout droit

    Alors on fait des choix
    Des bons et des mauvais
    Quelquefois des non choix

    Et puis parfois on tourne en rond
    Autour des ronds-points
    Car on ne sait pas
    Où tout cela nous mènera

    Il y les voies que l’on a pris
    On se demande encore pourquoi
    On a choisi ce chemin là

    Pourtant certaines routes ont été choisies
    Sans hésitation,
    Et sans heurt
    Et on ne ferait demi tour pour rien au monde

    Car on donne quand même un sens
    À l’existence
    Sinon on deviendrait fou

    Et puis on croise des chemins, des routes
    Et on rencontre des autres conducteurs
    Un peu perdu eux aussi

    Certains sont plus pressé que d’autres
    Plus importants parait il
    – Eh chauffard ! Où as-tu appris à conduire ? Nous énervons nous

    Et on rit, et on pleure
    Et on aime et on meurt
    Et c’est la vie

  107. même avec ses ronds points, ses sens interdits, ses voies sans issues, ça va , ca vient, retour en arrière, nouveau départ, tous les chemins mènent à ? Où ils mènent au fait ?

  108. Quand tout le monde est du même avis, c’est que personne ne réfléchit beaucoup.

    [Walter Lippmann]

    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.

    [Pierre Dac]

    Où mène tout ça monique ? Le saurons-nous un jour ? Pour ma part j’en doute mais j’espère encore

  109. allez ! une dernière que je trouve très juste

    > La faculté de se mettre dans la peau des autres et de réfléchir à la manière dont on agirait à leur place est très utile si on veut apprendre à aimer quelqu’un.
    [Dalaï Lama]

  110. Alors là j’adore, j’adoooooooooooreeeeeeeeeee mais hélas se mettre dans la peau des autres, rien n’est plus difficile et pourtant tout est encore et oui une question d’amour

  111. Tu vois
    Mon amour
    Quand je touche
    Un pétale de fleur
    Je me sens m’exister
    Quand c’est la joue
    De mon enfant
    Ma vie elle me frissonne
    Et quand ta bouche sur la mienne
    Cela m’envole m’essence
    Qu’il me plait d’exister

    clin d oeil!

  112. Exister
    Je suis l’Être et le Néant
    Le point noir et le point blanc
    Le miroir, le cerf-volant
    Ce personnage transcendant
    Ce visage que tu inventes
    Ce passé que l’on vomit
    Comme une nausée récurrente
    Ce front dur et menaçant
    Ce cœur tendre évanescent
    Je suis l’infime mouvement
    Qui nourrit ta pensée qui rêve
    Je suis né sans raison précise
    Aurais-je fait le choix d’exister?
    J’aurais aimé… oui… mais… peut être
    Peut être que la vie intérieure
    A de ses frontières éclatées
    Sentiers de rêves, et vérités
    Absurdes…
    Éparpillé…les entends-tu les heures qui se meurent
    Au pied des passions?du repos?
    Semblable au roseau qui se ploie
    Semblable au roc éclaté
    Tu veux exister, enfant?…Je te donne…de l’Amour…Je te reçois.

  113. .
    Petit signe vers vous pour vous remercier d’être toujours présents, d’être vivants, d’exister par vos mots et clins d’oeil amusants;-)

    Chapeau d’avoir tenu bon en paroles sur l’existence depuis une semaine! Un vrai sujet philosophique dans lequel on peut puiser pour soi.
    J’ai des matelots hors du commun;-)

    La copie est rendue. Trop KO pour préparer quelque chose avant le week-end… les neurones explosés… j’ai trop donné et pas assez dormi, besoin de souffler quelques heures pour pouvoir repartir vers vous et ce projet de travail auquel je dois de nouveau m’atteler très vite. Ne vous inquiétez pas, le moral est bon. En revanche, promis juré, je publierai quelque chose dimanche à minuit.

    Belle nuit à vous!
    Amitiés à tous

    Les poèmes d’Alain qui repart en poésie à fond de train;-) Il a dû manger des épinards!!!
    https://blog.ossiane.photo/2007/08/06/lagune/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2005/09/12/2005_09_cathedrale/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2008/08/15/engrenages/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2005/10/19/2005_10_fugue/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2006/12/22/rouge-coeur/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2009/11/04/detresse/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2005/12/18/2005_12_ocre/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2009/11/02/phare/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2006/01/10/2006_01_tumulte/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2008/08/20/partage/#comments

    Ossiane
    .

  114. vous me faites rire.

    C’est bien beau Leila !

    Va falloir que le capitaine change de note sinon on va se faire des noeuds au cerveau (sourire)

  115. des noeuds au cerveau elle est bien bonne, je me pouffe,
    c’est mieux que des noeuds à l’estomac,
    les neurones empêchés de passer, et ben, ils prennent du bon temps et s font une boum de temps se passe….

  116. Et si la vie
    Peut paraître une montagne
    C’est bon de la voir
    Comme un petit mont
    Cela permet de l’oser
    Se vivre
    La vie
    A s’exister
    En simplevivre

  117. Très joli Leïla, ce que tu viens d’écrire. Qui sommes nous ? et si Sartre avait raison ?

    « L’exercice de la vie, quelques combats au dénouement sans solution mais aux motifs valides, m’ont appris à regarder la personne humaine sous l’angle du ciel dont le bleu d’orage lui est le plus favorable » René Char

    Je vous dis à tous bonsoir et bon week-end et du repos pour beaucoup qui en ont besoin Ossiane suivez mon regard!!!

  118. merci pour cette phrase partagée, Monique, j’ai suivi ton conseil, un grand repos de nuit, cela fait du bien, hier matin si éprouvant en départ en autisme, avait occasionné une fatigue importante d’un oeil, un éruption cutanée forte au visage qui avait réagi devant tant de vie lourde, encore parfois, à revenir péniblement dans le noir hier soir avec les phares,
    un être c’est fragile, faut prendre soin de soi.

  119. Après les jeunes années
    A se courir en autisme
    Pour le garder vivant
    En dehors en dedans
    C’est bon ces jours qui passent
    Dans la douceur leur traîne
    L’oeil se repose l’oeil
    Il savoure ses pleins de miel
    Se laisse lâcher prise
    Chaque seconde se vivre
    Au gré du temps qui passe
    Et comme il passe tendre
    Ce matin fait du bien
    Il remplit d’alégresse
    Le petit coeur aimant
    Ce petit fou de lui
    Son courage en panier
    Qu’il lui plait de se vivre
    C’est bon la vie se vivre

  120. Que reste t-il des petits nuages de l’image d’Ossiane ?
    ____

    Doux les nuages
    Faut-il le croire
    Lorsque menaçants
    Ils glissent dans le ciel
    L’assombrissent, le voile
    Suppriment tout le bleu azur
    Et mangent le soleil
    Comme des vampires
    Le sang des vivants
    Le front de plus en plus noir
    Comme un fantôme habillé de noir
    Capturent les petits nuages blancs
    Les étouffent dans leur manteau
    Le ciel si beau d’ordinaire
    Devient une lourde masse sombre
    La lumière peu à peu disparaît
    Dans l’ombre diabolique des nuages
    Faisant de l’aurore claire
    Un ténébreux crépuscule.

    ___

    C’est le temps du jour, mais à bien y regarder, ces nuages d’allure si effrayante ne sont en fait qu’une mince couche de duvet gris, car ça et là quelques traces bleutées résistent, espoir d’un passage de courte durée, la suite nous le dira.

  121. Un ciel chargé, mais un temps clément
    ___

    Des petits nuages
    Comme des points de suspension
    Gravés dans le ciel
    ___

    Bonne fin de soirée

  122. Bel automne à toi Ossiane ! Je constate que l’inspiration est toujours au rendez-vous sur tes pages ainsi que l’amitié. Bonne poursuite et clin d’oeil amical, JP

  123. Pour se vivre s’exister, c’est bon de vital de s’extraire ce ceux qui culpabilisent d’être tels, et vampirisent de leurs pensées, en tous puissants maîtres qui assujettisent…et abêtisent;;;
    pourtant…
    chaque Humain peut se simplevivre selon son envie d’exister,
    on n’a qu’une vie!

  124. Oui annick d’aucuns dénombrent pas loin de 80 milliards de ces existences, est ce depuis sapiens, habilis, faber ou erectus je n’en sait rien ?

    De ces lignées sans âge qui nous rattachent à ces rameaux primordiaux quand les groupes était si réduit que la consanguinité a pu poser de sérieux problémes.
    Mais ces existences ce n’est pas qu’un empilement de strates et de générations
    une juxtaposition d’individus, ce sont des rencontres dont certaines font souches, des échanges innombrables, des bribes de phrases murmurées, des mots d’amour et d’attention glissés doucement dans le coin des oreilles, mais aussi tant de cris, de vilolence, des interactions fortes mais pas tous liantes, des assemblées et des concilium, des co construction et des échanges de savoir et de matiéres et matériaux, c’est un bourdonnement continu de vie, un enrichissement sans fin mais sans doute avec un commencement, le début d’une société, d’un fonctionnement groupal, d’intérêts communs associants pour faire des êtres sociaux et bientôt conviviaux même si frustres.

  125. Oui Annick, désolé pour les fautes, trop vite écrit et pas relu !

    Quand on se pense dans la multiplicité des humains au travers de centaines de milliers d’années, cela nous réduit à bien peu, à trois fois rien; la question de la trace est sans doute posée et comme les particules dans une chambre à bulle ou avec l’effet Cerenkov et son reflet bleuté, que laissons nous donc vraiment qui ne soit d’une fugacité confondante et d’une taille si réduite, des clapotis à la surface d’un temps histoire aux larges ondulations.

    Qu’il est vain parfois de s’imaginer qu’il puisse rester indéfiniment des traces de tout cela; sages comme les celtes qui ne s’illusionnaient guère – imprégnés de metempsycose et de panthéisme- sur la pérennité de leur présence et des marques de leur civilisation, et n’ont pas cherché à s’inscrire à toute force dans ce paysage mais à s’y fondre pour s’y faire presque oublier jusqu’à ce que l’archéologie ne témoigne à nouveau de leur existence bien réelle et tangible, de leur vie et de leurs conditions de vie, de leur influence sur les paysages.

  126. Oui, Thierry,
    penser laisser une trace de son existence est mission impossible fort certainement, et de plus est ce cette mission qui fait un jour de naître?

    Alors si se contenter de vivre, peut donner une envie d’exister à d’autres, c’est tout simplement émouvant de vie…

    Heu? et je vois mes fautes!

    je suis émue devant la vie, un simple visage avec sa vie dedans, je suis en respect devant…c’est bouleversant la vie par ses richesses de vies Humaines…comme c’est remuant de vibrant le bel Humain…vivant.

  127. Bonsoir Annick et Thierry qui tous deux situent l’homme à travers l’histoire du monde et celle d’aujourd’hui avec sa capacité d’agir, d’aimer, d’être tout simplement.
    ___

    « La vie minuscule »
    Une grande fourmilière
    Où chacun porte son grain de sable
    A l’immense édifice de notre monde
    Chacun a sa façon, chacun comme il peut
    Sans même s’en rendre compte le plus souvent.
    ____

    Très bonne nuit.

  128. Bien sur que l’on ne s’adosse pas qu’au passé pour se tourner vers l’avenir
    évidemment que ce poids sinon paraîtrait insurmontable, un vrai fardeau ;
    pourtant dans notre vie de tous les jours au delà des fonctions vitales et des usages, des modes et autres variables du temps, il y a cette existence partagée, en nom collectif et de la pensée à la technologie ces souvenirs persistants ou parfois momentanément absents de nos mémoires (quand les découvertes ne sont parfois que des redécouvertes) qui font de nos grands anciens les linéaments surs et stables qui ont permis le développement de l’aventure humaine, étape après étape et sur qui au moins repose la responsabilité d’avoir orienté les existences dans des directions qui sans être immuables ont compté ou comptent encore.

    C’est assurément vertigineux d’imaginer ce continuum humain et quand on regarde le chemin parcouru, mais aussi les oublis et les souterrains, les dédales
    et les oubliettes de l’histoire, les énigmes de la proto histoire, on sent bien que les gestes qui ont forgé et institué l’homme ne sont que le fruit d’un patient grand oeuvre au long cours où tout fut durement acquis à force de besogne, de ténacité et parce qu’il fallait bien avancer et trouver à chaque fois des solutions aux problèmes rencontrés ; aussi face au biface ou à la hache de pierre, est ce toujours avec une pieuse pensée que je m’incline devant ses manifestations du savoir et se pouvoir du faire (avant même le fer) qui renvoie à cette obstination primordiale de la subsistance qui en longue stances a animé et donné la substance propre de sa vie et des changements en cours à nos ancêtres.

  129. Contenant ou contenu, remplir son existence comme si tout était strictement délimité ou au contraire sans cesse repousser les limites, pour développer son potentiel de vie, donner enfin la profondeur, l’épaisseur, la consistance qui ne s’acquiérent que dans la durée et dans le travail sur soi.
    « il y a plus dans l’homme que l’homme, il y a plus dans jérusalem que jérusalem » dit la formule chère aux hébreux .

  130. Certes en matière d’existence les questions du pourquoi et du comment ne nous engagent pas de la même manière et peuvent être disjointes.

    La transcendance est parfois recherchée mais sans être terre à terre c’est bien dans la quotidienneté, la répétitivité et parfois l’ennui qui en découle que se moulent des opinions et des idées, des ressentis aussi ; si l’homme a tant besoin dans certaines circonstances de spiritualité ce n’est pas seulement pour se sentir léger et prendre du champ, pour élever son esprit et nourrir son âme.

    Tout nous renvoie tôt ou tard à cette vie faite de contraintes ou il faut accepter la loi commune, parfois avec déplaisir et en maugréant et avancer dans le faire et dans le subir mais aussi dans la possibilité d’explorer d’autres voies, de donner dans la transversalité et l’éclectisme pour dépasser cet isthme du moi et élargir la péninsule du nous.

  131. Les mots se sont tus sans doute trop usés alors motus et ceci :

    Un petit détour
    Simplement vous dire bonjour
    Encore et toujours

  132. Lorsque j’étais petite
    Trop petite encore
    Pour comprendre le monde
    Je sentais déjà
    Que la vie était un passage (moi j’étais sage ;-))
    Je savais qu’un jour
    Je serai grande
    Et lorsque je regardais les grands
    J’avais une petite idée
    De ce que je pourrais devenir
    Si pour moi la vie me souriait
    Je m’inventais des histoires
    Des histoires de grands
    Un jour j’étais médecin
    Un autre jour musicienne
    Un jour maitresse d’école
    Un autre jour petit rat de l’opéra
    Pas vraiment d’ambitions extravagantes
    Et puis un jour
    J’ai même imaginé
    Que je pourrai aimer
    Et que celui que j’aimerai
    Aurait le même âge que moi
    Et j’ai réalisé que si j’avais huit ans
    Mon futur amour avait aussi huit ans
    Qu’il n’était pas grand comme mon père
    Qu’il était forcément encore un enfant
    Qu’il était peut-être à mon école
    Où bien encore dans un pays
    A l’autre bout de la terre
    Et mon espace a commencé à grandir
    Ma vie avait peut-être ses tentacules
    Beaucoup plus loin que je ne pouvais l’imaginer
    C’est ainsi que mon existence
    Peu à peu se construisait
    Sans que je ne sache vraiment
    Où tout cela allait me mener
    J’ai fait aujourd’hui
    Une grande partie du chemin
    Et pourtant je ne sais
    Ce que la vie encore me réserve
    Et c’est extraordinaire de penser cela
    J’ai parfois l’impression d’être encore
    Une enfant sur le chemin de la vie.

  133. Merci regard de cet acquiécement discret mais réconfortant dans le silence ambiant
    c’est vrai que après plus de 200 notes, on peut être superfétatoire !

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