Fugue

S\'évaporer dans l\'Onde, Plonger dans la Boucle Ronde, Rejoindre le Firmament sous l\'Arceau de Filaments.

S\'évaporer dans l\'Onde, Plonger dans la Boucle Ronde, Rejoindre le Firmament sous l\'Arceau de Filaments.

* Lecture du Calligramme: filaments verts, bleu, boucle brune, verticale, arceau bigarré.

S’évaporer dans l’Onde,
Plonger dans la Boucle Ronde,
Rejoindre le Firmament
Sous l’Arceau de Filaments.

* Photo d’iris et de racines.

* Un petit clin d’oeil amical à Argoul pour son blog Voyage « Fugues et fougue ».

* Une photo bonus sans calligramme sur laquelle vous pouvez également laisser votre imagination vagabonder. Prochaine publication dimanche 23 octobre à minuit. Je pourrai toujours vous lire à distance, alors n’hésitez pas à laisser vos messages. A bientôt. Toute mon amitié et mes remerciements à vous tous.

Fugue2

« LA FUGUE« , un poème d’Alain que vous pouvez découvrir sur la publication « La Fugue » … un poème mis en musique et interprété par son ami Jean-Marie Djibedjan. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.

25 réflexions sur « Fugue »

  1. Arabesques
    —————-

    Les iris sont couchés
    C’est la fin de l’été

    Leurs têtes dans l’eau
    Se courbent en arceaux

    Dans la lumière matinale
    Traces d’écriture orientale

    Ces ponts de roseaux
    Sont balançoires pour oiseaux

    Demis cercles plongeant
    Dans le ciel mouvant

    Chemins du firmament
    Fines courbes de filaments

    Un cœur leur sert d’appât
    Pour attirer les nymphéas

    De leurs mélancoliques prises
    Alors l’âme se grise.

  2. Errance
    La renoncule retenue à l’acore
    Se courbe.

    > Ossiane / Merci de tes commentaires. La matité de tes dernières images s’associe tout naturellement pour moi au silence qui est aussi absence de mouvement comme en témoignent les grains de poussières à la surface du miroir. C’est très beau et reposant. A bientôt.

  3. Bonjour Ossiane,
    Fugue, voilà un mot passionnant. De l’esprit, de l’âme, du corps… Elan vers la liberté, de penser, d’écrire, de vivre…libre. J’en rêve alors que tout ne va pas toujours comme on le voudrait… Tempus fugit…

  4. Tu nous conduis d’enchantement en enchantement.C’est si bon ces moments quotidiens de rêverie esthétique. Ca fait du bien ausi de rencontrer tous ces yeux aux regards légers qui parcourent tes photos….
    Ikebana….
    et peut être ces brins de paysage, partagés par les humains depuis la nuit ds temps,( Ah Barjavel !!), ont ils inspiré les homo que nous sommes à devenir plus sapiens, plus industrieux aussi, cette courbe évoque étrangement ces grands filets courbes de la pêche à la sène, qui se pratique encore sous maintes îles de Tropiques.
    Bonne promenade…

  5. Fugue sans fougue
    Sur l’onde et sous le ciel
    Qui boucle sans fin.

    Délicate dédicace, j’en suis touché.

  6. ponctuation
    respiration
    fugue
    partition

    baugette de chef d’orchestre
    silence suspendu avant la première mesure

  7. Emblèmes nets, tableau parfait
    D’une fortune irrémédiable,
    Qui donne à penser que le Diable
    Fait toujours bien tout ce qu’il fait!

  8. Fugue et Rendez-vous : deux mots qui ont des affinités, – départ, arrivée, retrouvailles, séparation – sont posés sur ce même motif de l’iris comme en miroir, chacun sur une de ses faces.

  9. Fugue ?
    Comme un pas de danse. Léger. Des ronds de jambe. Des ronds dans l’eau.

    Bon voyage, bon repos et bon retour, Ossiane.

  10. Du moment que tu ne te perdes pas en chemin, c´est du tout bon…
    Profite bien de ces moments nécessaires…
    Bises des señores y señoritas,

  11. Le poète a t’il trouvé l’arche qui mène vers le royaume de Ondine ?
    Le jonc vert, la tête en révérence, monte la garde.
    La sirène a noué des mèches de cheveux au dessus de son palais. Puis elle a semé des cailloux d’or pour tracer le chemin d’un rêve…
    Ossiane, il m’est impossible d’écrire, je pense trop à Ondine de Bertrand Aloysius en admirant tes photos. Alors cette nuit, je m’incline et je laisse ses mots à lui :

    « Ecoute ! – Ecoute ! – C’est moi, c’est Ondine qui frôle de ces gouttes d’eau les losanges sonores de ta fenêtre illuminée par les mornes rayons de la lune; et voici, en robe de moire, la dame châtelaine qui contemple à son balcon la belle nuit étoilée et le beau lac endormi.
    » Chaque flot est un ondin qui nage dans le courant, chaque courant est un sentier qui serpente vers mon palais, et mon palais est bâti fluide, au fond du lac, dans le triangle du feu, de la terre et de l’air.
    » Ecoute ! – Ecoute ! – Mon père bat l’eau coassante d’une branche d’aulne verte, et mes sueurs caressent de leurs bras d’écume les fraîches îles d’herbes, de nénuphars et de glaïeuls, ou se moquent du saule caduc et barbu qui pêche à la ligne !
    *
    Sa chanson murmurée, elle me supplia de recevoir son anneau à mon doigt pour être l’époux d’une Ondine, et de visiter avec elle son palais pour être le roi des lacs.
    Et comme je lui répondais que j’aimais une mortelle, boudeuse et dépitée, elle pleura quelques larmes, poussa un éclat de rire, et s’évanouit en giboulées qui ruisselèrent blanches le long de mes vitraux bleus.
    Bertrand Aloysius (Gaspard de la nuit)

  12. Je pense à l' »Ondine » de Jean Giraudoux… Avec Louis Jouvet et Dominique Blanchar..un chef d’oeuvre à tous points de vue! Merci Ossiane de nous entraîner dans le monde des Ondins et du Rêve! Bises!

  13. boucles courbes, échevelées… ton esprit se perd…besoin de faire le point tu as…pour une nouvelle énergie?

    philippe de retour d’orient…

  14. Enfin les heures en fugue s’épuisent
    une brise sucrée envoûtante
    venant des paysages lointains
    te glisse sur ta nuque ,
    la racine de tes cheveux comme les joncs aux orteils de tes pieds comme les ronds des roseaux
    le ciel reliant la terre , qui fera aussi frissoner tes Ondes …

  15. La Fugue

    comme une vague se lève et se couvre d’écume
    une phrase musicale se tord et se consume
    Car la mer en son sein connaît l’art de la fugue,
    Qui fleurit, s’ornemente, et toujours, se poursuit.

    C’est le même poème qui toujours vient à naître
    La voix de l’océan entre par la fenêtre
    Orchestrée par le vent qu’accompagne la pluie,
    Un thème universel qui sans cesse rejaillit

    Mélodie du bonheur que les poètes déclinent
    Avec les mots du cœur qui toujours interpellent
    des paroles dans le vent où des noms s’entremêlent

    Une fugue en chorale pour exprimer les luttes
    Des hommes sur la terre qui tôt ou tard s’inclinent
    Quelques notes à la flûte qui partent en volutes

    ALain

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