Détresse

Détresse

un point rouge, la lumière du grand fanal, l'ombre brisée

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite

un point rouge
la lumière du grand fanal
l’ombre brisée

Le phare de Goulphar sur la côte sauvage de Belle Ile…

63 réflexions sur « Détresse »

  1. Des tresses où ça, qui volétent dans le vent ?
    Striction qui rend difficile la diction
    Détroit qui éloigne des droits
    et pourtant fièrement dressé
    le message peut adresser

  2. désolé un peu triste
    mais ce mot me fais penser à mon meilleur ami
    dont j’ai déjà parlé plusieurs fois

    —-
    après une lutte sans merci
    contre cette étrange maladie
    il a déposé les armes en quelques mots
    que l’on dis parfois sans grandes conséquences:
    j’en ai marre!
    des mots puisés dans ses dernières forces
    forces qu’il avait jusqu’à ces mots couperets;
    force qu’il nous l’insufflait par son humour
    qui ne faiblissait jamais;
    même au plus fort de la souffrance!
    quelques mots de détresse
    quelques mots
    pour arrêter de souffrir
    pour arrêter de dépérir
    quelques mots comme des larmes
    pour signifier l’ acceptation de l’inéluctable!
    quelques mots comme une dernière volonté
    nous avons accompagné ce silence qui s’est imposé
    vers la demeure du silence;
    silence qui résonne encore en moi!

  3. Bonsoir, Equipage en détresse ?

    Et comment voulez- vous,
    avec un titre pareil…
    Que je vous trouve
    quelque chose de rigolo
    A vous mettre entre les oreilles ?:!!!

    DETRESSE de la feuille
    Qui ne se couvre pas
    De signes tangibles
    A vous faire rire
    A tour de bras….

    Mais je ne renonce pas…
    Vais encore chercher un peu
    Pour effacer la détresse
    Que je peux lire dans vos yeux

    Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee

    PS pour OSSIANE :
    Tu ne me facilites pas la tâche en ce moment !!!!

  4. Détresse

    Seigneur ! je suis sans pain, sans rêve et sans demeure.
    Les hommes m’ont chassé parce que je suis nu,
    Et ces frères en vous ne m’ont pas reconnu
    Parce que je suis pâle et parce que je pleure.

    Je les aime pourtant comme c’était écrit
    Et j’ai connu par eux que la vie est amère,
    Puisqu’il n’est pas de femme qui veuille être ma mère
    Et qu’il n’est pas de coeur qui entende mes cris.

    Je sens, autour de moi, que les bruits sont calmés,
    Que les hommes sont las de leur fête éternelle.
    Il est bien vrai qu’ils sont sourds à ceux qui appellent
    Seigneur ! pardonnez-moi s’ils ne m’ont pas aimé !

    Seigneur ! j’étais sans rêve et voici que la lune
    Ascende le ciel clair comme une route haute.
    Je sens que son baiser m’est une pentecôte,
    Et j’ai mené ma peine aux confins de sa dune.

    Mais j’ai bien faim de pain, Seigneur ! et de baisers,
    Un grand besoin d’amour me tourmente et m’obsède,
    Et sur mon banc de pierre rude se succèdent
    Les fantômes de Celles qui l’auraient apaisé.

    Le vol de l’heure émigre en des infinis sombres,
    Le ciel plane, un pas se lève dans le silence,
    L’aube indique les fûts dans la forêt de l’ombre,
    Et c’est la Vie énorme encor qui recommence !

    Léon Deubel

  5. Une nuit au large du Cap finistère
    Dans le rail des supertankers
    Voilà la courroie qui nous lache :
    Plus de feux, plus de radar …
    Plus de moteur, plus de sonar…
    Plus de pompe, l’eau qui monte…
    Pas le temps d’avoir la pétoche
    On a réparé à la lampe de poche
    Après une heure de brinquebale
    Ou les vagues brisaient l’ombre
    On a mit le cap vers le grand fanal
    Puis on a fait le point : rouge !
    Aux bistrots de Vigo
    C’était plus rigolo

  6. Déjà au Moyen-âge il existait des phares le long des côtes et à l’entrée des ports, ils étaient faits de troncs d’arbres soutenant un balancier permettant l’entretien d’un feu la nuit et de fumées le jour pour aider les marins à se situer à l’approche des ports ou des passages difficiles. J’ai vu une réplique de ce phare ancestral dans un petit port des Charentes Maritimes, c’était ingénieux.
    _____

    Prévenir pour ne pas avoir à secourir,
    Mettre en lumière les points obscurs
    Pour limiter les pièges, les menaces
    Mais savoir que malgré toutes précautions
    Tout danger reste présent, possible
    Qu’il est effrayant ce mot détresse
    Qui signifie appel au secours, en urgence
    Un cri de souffrance, un cri de désespoir
    Une demande à l’aide sous forme d ‘SOS
    Il est partout ce cri, il n’est pas que sur la mer
    Il est là où il y a adversité, danger, misère,
    Maladie, peur, angoisse, et désarroi….
    Qu’il est effrayant ce mot détresse
    Si présent sur notre planète.
    ______

    Ossiane
    Très belle image du phare de Goulphar, très bel Haïku et particulièrement suggestif.

  7. Petit bonsoir en passant, merci pour vos beaux écrits! Coucou Emma et merci Bernard pour le signalement du clone d’Ailleurs; c’est corrigé;-)

    Je me doutais qu’avec un tel titre, j’allais en bloquer plus d’un;-) Je ne pensais pas forcément à des choses négatives puisque le phrare est censé sauver des vies:-) Signal de détresse et sauvetage à l’autre bout avec des morts parfois, c’est vrai! J’aime les phares avec leurs faisceaux qui balaient le paysage. Des lumières visibles de très loin. Et puis j’ai pensé également à ces penseurs tel Lévi-Strauss pusiqu’il en est question depuis hier qui par la lumière de leurs pensées éclairent la vie d’une cité et l’empêche de sombrer dans les ténèbres. Je lance la bouée à Christineeeeeeeeeeeee;-))

    Bises à l’équipage!
    .

  8. Des oiseaux par milliers volent par les feux
    par milliers ils tombent par milliers ils se cognent
    par milliers aveuglés par milliers assommés
    par milliers ils meurent

    Le gardien ne peut supporter
    les oiseaux il les aime trop
    alors il dit tant pis je m’en fous
    et il éteint tout

    Au loin un cargo fait naufrage
    un cargo venant des îles
    un cargo chargé d’oiseaux
    des milliers d’oiseaux des îles
    des milliers d’oiseaux noyés

    Jacques Prévert

  9. Détresse d’une ronde terre
    que l’on revêt de vert
    de mer de blancs espoirs
    de promesses illusoires
    Quand un phare pique un fard
    c’est soit qu’il est ému
    soit qu’il en a trop vu
    trop vu pour rester coi
    …effaré…
    eh! phare eh!
    réveille-toi
    tu t’étais endormi

  10. Que ne connais-tu d’elle qu’elle n’aurait point frappé
    Sur la table du hasard comme un fouet brûlant?
    A peine battre des ailes et soudain voir happé
    Dans un tourbillon fou dans l’absurde tes frissons.

    Tu penses encore à elle, le temps déplie ses heures
    Afin de te bercer de son triste sourire
    Et que vas-tu me dire, loin du creux de mon cou
    Amour que j’ai aimé à défaut de t’avoir
    Douce présence, compagnon de la route incertaine?

    Que reviennent tes mots doux baigner mes océans
    Vacuité du silence assoiffé d’un murmure
    Ainsi dois-tu périr Ô amour merveilleux
    Livré aux ronds d’écumes que transportent mes yeux!

    Ô, maîtresse, ma douleur, de vos bras qui m’enlacent
    J’ai le fervent souhait, l’envie de me défaire
    Pour vivre j’ai tant pleuré et j’ai tant inventé
    Nos rires et m^me nos pleurs, nos plaisirs, nos baisers

    Dites-moi, femme, ma détresse qui êtes la bienvenue
    Dans les alcôves secrètes des sombres nuits d’octobre
    Je ne suis pas votre hôte,ensemble nous n’irons boire
    Le vers, l’alexandrin des cœurs en harmonie.

    En vous je crois connaître, le chemin de la vie
    Ici j’ai bien trop froid,la mer flanque sa colère
    Cinglant la côte sauvage et le phare me renvoie
    Un écho du passé, je ne veux m’arrêter
    Des embruns en lecture, des landes à traverser
    Où sont-elles vos campagnes que j’y élise demeure
    La douleur est une ville et la détresse amère.

  11. Rachel , too much le chat aux yeux écarquillés )))
    merci à vous qui entretenez la bonne humeur à bord malgré la détresse ambiante.

  12. D’être S ou avoir peur
    d’être N et faire naufrage
    d’être R quelques vaches

    d’être S ou être soi
    d’être N un beau présent
    d’être R pur savouré

  13. Des tresses et un visage…et ces mèches qui balaient les rivages…une ombre portée par un regard…. lumière naturelle et sans fard…Des tresses d’une enfance…belle et rebelle…que l’on ordonne et que l’on croise…le temps d’une vacance… Des mèches que l’on croise…rebelles et naturelles…deux tresses sur un visage…Belle Ile est notre enfance…

  14. Perçant les embruns
    Dans l’espace d’un hublot
    Brille le grand fanal
    _____

    Au loin dans la nuit noire
    Dans l’espace hasardeux
    Où mon regard se perd
    Il veille dans l’anonymat
    Et sa lumière me rassure
    Ange gardien de tous les risques
    Ami de la lune et des étoiles
    Veilleur dans la nuit et le brouillard
    Cierge qui brûle dans sa robe de granit
    Contre toute détresse, la présence d’un phare
    Comme un projet, un but, une idéologie
    Permet d’avancer avec confiance
    Sur les chemins de la vie,
    Et naviguer rassuré sur les vagues houleuses
    Dans les tempêtes parfois imprévisibles de l’existence.
    ______

  15. Jamais l’équipage n’avait vu la Toto dans un tel état. *

    Elle bougonnait, ruminait, fulminait, tempêtait, s’ébrouait. Bref, en un mot comme en cent : ça sentait le mauvais caractère à bord du navire.

    – M’enfin Toto ! Qu’est-ce qui t’arrives demanda très doucement Lou

    – j’suis jalouse !

    – Damned ; j’ai compris ! T’es jalouse de ma dentition bien sûr.
    Mais tu sais, ce n’est pas donné à tout le monde de n’avoir qu’une dent. Faut être patiente. Faut que toutes les autres tombent avant. Pis c’est de l’entretien parce que tu sais bien qu’elle ne tient qu’à un fil.
    Fil que j’astique du matin au soir dit elle en passant un léger coup de chiffon sur celui-ci.

    – c’est pas ça chouina la Toto

    – j’y suis sursauta Christineeeee. Tu m’envies car, tu n’as d’yeux que pour la cavalière hors pair que je suis !
    Hé hé ria Christineeeeeee. Avec beaucoup mais beaucoup d’entrainement tu peux surement arriver à progresser un peu. Je t’ai vu sur l’édredon volant l’autre jour et tu ne manquais pas d’une certaine tenue.

    – c’est pas ça dit la Toto

    Monique la sage intervint alors. Elle prit la Toto par le cou et lui parla avec une grande douceur !

    – Voyons Toto, nous sommes là. Nous t’entourons de toute notre affection. Je déplore bien souvent qu’elle ne soit que virtuelle mais nous ne pouvons malheureusement faire mieux.

    Malgré toute la gentillesse de monique la Toto restait inconsolable.

    – Houin, houin pleurait elle

    – Mais enfin ! vas-tu nous dire une bonne fois pour toute nous dire ce qui ne va pas tempêtèrent les deux Bour®ache.

    – j’veux des tresses !!!!!!!

    http://tux.crystalxp.net/png/pinguinalulu-obelix—obelux-6743.png

    Comme marc !

  16. I speak of love that comes to mind:
    The moon is faithful, although blind;
    She moves in thought she cannot speak.
    Perfect care has made her bleak.

    I never dreamed the sea so deep,
    The earth so dark; so long my sleep,
    I have become another child.
    I wake to see the world go wild.

  17. Phare

    Marins aventuriers hommes de lettres poètes
    Tous ont connu l’amour tous ont chéris la mer
    cette figure de femme aux amants secourable
    Aux marins redoutables génère des passions
    Toi tu gardes la flamme témoin de leur amour

    Alain

  18. Phare

    Pour les hommes de mer qui forment l’équipage
    Ou l’immigrant amer qui veut tourner la page
    Qu’importe le luxe et la richesse des paquebots
    Car le navire qui sort en mer n’est pas que beau

    Alain

  19. détresse le temps qui passe
    dépasse les faits
    feu rouge feu vert
    une brûlure au fer rouge
    pousse pousse
    le temps qui passe
    un jour trépasse


  20. Jour trépasse
    Dedans ses gris
    L’annonce
    Du noir de la nuit

    Pousse, pousse,
    Un tour de passe-passe
    Et feux
    Pour un autre jour

    Feu, ce jour passé
    De novembre
    En vent, en pluie,
    En plis, pas repassés,

    Au fer rouge.

  21. Phare haut, Pharos, lumière dressée, couronne tressée
    pour courir sur la mer la lumière doit bien prendre quelque hauteur
    la rotondité pour banale rehausse le fanal
    ainsi au loin du loin à belle portée
    on peut allier la verticalité à l’horizontalité
    monter pour s’étendre
    s’élever pour toucher et prétendre
    à quelque universalité
    sans dominer
    sans rudoyer
    sans effrayer
    juste le rai grisant
    qui sauve de l’effroi
    sorte de beffroi
    juste le clignement salvateur
    qui à toute heure
    permet d’espérer
    de se repérer
    puis de trianguler
    sans penduler
    pas de détracteurs
    pour des merveilles
    jamais en sommeil
    de la sécurité, acteurs
    et facteur, du risque
    d’amoindrissement
    quand, saisissement
    on aperçoit la modulation
    faisceau qui revient
    et pointe fugacement
    dans notre direction
    un bras tendu
    un mot venu
    la côte est proche
    le signal s’il ne rassure complétement
    émet faiblement
    lueur d’espoir

  22. Faut il l’avoir connu,
    acculé,
    sans espoir,
    à la dernière extrémité
    divaguant,
    perdu,
    sans repères,
    accablé et poussé à bout
    pour accueillir
    chaque étoile incendiaire
    par une nuit d’encre,
    chaque vague reflet
    qui ferait penser plus que pencher
    que la chance a tourné
    que rien n’est irréversible
    que tout est fragile
    que l’autre et l’ailleurs
    détient un pouvoir
    suggestion
    surgissement
    surface
    respirer un autre air
    celui du possible
    quand s’apaise
    la peur inextinguible
    mais aussi se rappeler
    qu’entre les scintillements
    des vagues effleurées
    il y a la place pour le doute
    et l’inquiétude

  23. Hello Thierry jolis écrits.
    ____ ____ ____

    La détresse dans sa vie
    a suspendu le temps
    et banni les frontières
    pour s’accrocher à lui
    l’étreindre et l’étrangler
    Enveloppé ainsi et
    perdant la raison
    il la voyait le prendre
    dans une froide lumière
    intermittent regard
    qu’il voulait effacer
    il se sentait partir
    exalté et confus
    dans l’univers morbide
    où le chagrin se tresse
    Et puis tout doucement
    l’angoisse a lâché prise
    la douleur et la mort
    ont repris leur chemin
    comme ça sans crier gare
    SOS entendu

  24. Je regardais son visage et plus précisément ses yeux, ils sont le miroir de l’âme.
    _____

    Au fond de ses yeux
    J’espérais voir la lumière
    Le phare de l’espoir
    _____

    Son regard renvoyait l’image d’une détresse profonde, j’aurais tant voulu y voir l’esquisse d’un sourire

  25. J’ai eu la chance de m’offrir voilier dont j’avais toujours rêvé; un mécène du nom de Bourrache avait, sous ce pseudonyme envoyé le l’argent sur mon compte en banque pour l’achat exclusif d’un voilier! ( stipulé dans le contrat!
    La seule information que je pu obtenir sur ce bienfaiteur était que c’état une bienfaitrice; une femme m’a t’on dit d’un grand humour (parfois un peu bac à sable) c’est elle qui fait courir la rumeur; je la remerciais donc uniquement par l’intermédiaire d’un blog qui n’était d’ailleurs pas le sien; mais je m’égare de l’histoire que je veux vous conter;
    je le mis donc à l’eau ce fameux trois mats, non je plaisante cette coquille de noix avec un grand torchon comme voile , le baptème se fit depuis l’anse de Goulphar sur cette merveilleuse belle ile en mer . par un belle après midi de novembre ; l’air était frais ( froid même 3 degré en dessous de 0) et le vent cinq noeuds nord nord ouest; la mer était relativement calme pour la saison; des creux de trois à quatre mètre; mais n’est pas capitaine qui veut; j’étais le plus heureux de hommes; je tirais des bords très long; je m’éloignais de la cote doucement; j’avais mis ma combinaison de plongée sans masque et bouteille; au cas ou! Le ciel peu à peu se couvrait; donnant à cette belle journée des allures de fin d’après midi; voire carrément de soir; voyant donc la clarté filé aussi vite que mes billets au super marché je décidait de rentrer; mais le vent en avait décidé autrement ; il se mit à forcir et le ciel se croyant en représentation baissa le rideau; en fait j’avais oublié de passé en heure d’hiver) je me retrouvais dans la nuit noire avec comme seule point de repère le phare situé au bout de l’anse! Les vagues devenaient cinglantes ( comme mon banquier); avant le versement de l’argent sur mon compte) j’écopais tant que je pouvais mais avec un panier percé ce n‘est pas vraiment évident; l’eau était noire comme de l’encre ( celle qui souvent servait à écrire mes reconnaissance de dette) soudain une vague plus grande que les autres me renversa et me projeta hors du bateau; j’étais livré aux éléments comme la bourses au requins; heureusement le courant m’entraina sur la plage et je pu regagner ma maison non sans avoir un peur bleu . dommage qu’elle ne fut pas verte comme le dollar) alors merci pour ceux qui voudraient me faire encore un cadeau; je préfère un appareil photo; quoique je me demande si ce n’est pas dangereux la photographie!!!!

  26. D’ailleurs i faudrait qje demande à Ossiane pour m’assssurer si t’es la vraie Rachel où la fausse! Hein… 😉
    ce coup là je pars vraiment!!

  27. Phare

    Tu vis auprès des vagues qui caquettent comme des poules
    Agitées par la houle furieuses comme la foule
    Toutes ces vagues qui piquent du bec et claquent des ailes
    Tu te dresses parmi elles comme un silo à grains

    Alain

  28. Phare

    Malgré le mauvais temps les yeux qui t’interrogent
    tu demeures impassible tournant comme une horloge
    Muet tel une borne tu vois les hommes qui défilent
    Emportant dans leur cœur ce qu’ils cherchent dans les îles

    Alain

  29. au dessus des vides
    des phares d’ombres
    luisant comme des cristaux de cobalt
    étincelant de buée floue
    aux parois des temps
    immortel vent sur les feuilles emportées d’automne
    souffle dans l’allée qui monte au phare
    la fraîche rafale
    de lune
    dansante étoile d’horizon arc-en-ciel
    peuple des visages sombres
    la lumière est sans transition
    sans trahison
    les ombres redeviennent des roses
    dragées folles de l’amour
    trop vite muées…

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