Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
l’abîme géant
la vie minuscule
doux les nuages
◊ Le phare de Goulphar sur la côte sauvage de Belle Ile…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
l’abîme géant
la vie minuscule
doux les nuages
◊ Le phare de Goulphar sur la côte sauvage de Belle Ile…
» Si tu plonges longtemps ton regard dans l’abîme, l’abîme te regarde aussi. »
Friedrich Nietzsche
____
Tout au bord du gouffre
Le vertige des grands fonds
Regard vers le ciel
La béance de l’abîme
Confronté au microcosme
___
« Dans l’abîme sans fond, mon regard a plongé. De l’atome au ciel j’ai tout interogé »
Lamartine
de dérisoires verticales
humaine
entre la chute immense
et la surface du ciel
étendue
Infimes existences
les maillons d’une chaîne
des êtres en partance
une rotation humaine
les profondeurs terrestres
que nos yeux entrevoient
quelques marques rupestres
que le temps nous renvoie
de la vie à la mort
les mondes se côtoient
dans un parfait accord
Joli Brigetoun , les derisoires verticales…
Quand il s’agit de conjurer la mort en dressant des » mats de Cocagne », de noirs clochers chez Brel…
S’accrocher l’oeil aux nuages
Pour se sauver de l’ombre
Tomber enfin, sans le savoir.
INSULAIRES
Hier, nous avons tenu le journal du hasard
Additionné les coups de dés
Désespérant l’exil
D’un tourment si léger
Ivres,
Ivres de nous démettre,
Silhouettes seulement précisées par le ciel
Dans l’immobilité des fêtes insoumises.
Hier
L’horizon s’était raréfié infiniment
L’horizon s’était raréfié
Jusqu’à cet infime point d’éclatement
Où la lumière se donne comme voltige
Arabesque rasant les plus noires violences.
A la marge des grèves
Un sourire ambigu
Dessine à présent le silence.
Vois-tu, ce n’est pas une histoire simple
Et qui eût jamais lieu
Le lieu même nous rêva en désir
Nous fûmes en sa réversibilité noués en torsade schisteuse
Le roc lavé de feu dans le buisson carbonisé.
Vigiles d’un peuple sans frontières,
Enfants de la perte infinie
Nous divulguons l’amour bien plus haut que l’aveu.
Nadine Manzagol, Cryptogrammes, Editions du Manuscrit, 2005, page 37.
Instantané
A fin de se distraire de préserver l’instant
N ous cherchons dans les mots ceux qui charment l’oreille
N otant ceux qui sonnent juste qui éveillent dans les cœurs
I nstruits par l’existence, l’image de la beauté
E ternelle celle qui loge à demeure dans les nuages
ALain
Le rugby (essai)
Pas sitôt né il faut lutter pour l’existence
la violence est innée elle existe dans le sport
il faut la sublimer par quelques règles d’or
L’esprit doit imposer une forme d’élégance
Dans le sport c’est la règle si l’on veut triompher
Il faut tracer des lignes à ne pas dépasser
Alain
que dire de tes deux créations du jour Ossiane…
……. MAGNIFIQUE …….
…
temps fossilisé
la vie pour l’éternité
l’existence nue
l’existence précède l’essence iodée…
Phare
H abile avec les femmes (il y met toute sa flamme)
E légant dans les larmes, toutes les femmes le réclament
L e regard pétillant (y passe des sirènes)
E pris d’îles lointaines et de nuages blancs
N ombreux sont les vaisseaux dont il garde les flancs
E t qu’il sauve de l’abîme dans la nuit souveraine
Alain
Phare
comme dans la main qui enfile les perles
on voit passer de blancs nuages
dans la lumière qui perce les volets
on voit de la poussière qui danse
Alain
Phare
Pareille à la grenade à la pulpe légère
Eparpillant ses graines telles des gouttes de sang
Tu agites ta lanterne près des flots bondissants
ALain
Phare
les sifflets les hourras les vivats t’indiffèrent
Nul besoin de bravos simplement tu éclaires
Alain
Phare
Pas besoin d’ornement
Pour indiquer ton rôle
Comme souvent les statues
Tu montres ton statut
Par un simple tissu
tombant sur tes épaules
Alain
Phare
Tu as réussi le pari de t’éloigner
de la rumeur qui enfle sans l’ignorer ni même
baisser les yeux honteux devant ses propos vagues
tu es resté le même peut être un peu distant
ALain
Phare
Tu ne poses pas d’énigme comme un sphinx
Tu n’as pas de secret comme une pyramide
Tu donnes une lumière blanche et fine
Comme la farine du moulin
Et t’ébroue comme un jeune poulain
Sous une pluie de pétales humides.
ALain
au fond des gouffres
comme un cri
strident
monte la vague infinie
déchiquetée à jamais sur les rocs dressés
douce plage
des îles enchantées
par tant de beauté partagée
strident à jamais
Une superbe série Ossiane aussi bien en couleur quand noir et blanc
Bonsoir…
Il fait nuit noire…
Comme dans les gouffres !
Et ça me fait repenser à des descentes en spéléo
Expéditions Picos de Europa… années 80
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Spirale sans fin
Descente au fond du gouffre
Quand la vie ne tient
Qu’à un fil
Il faut que celui-ci
soit bien accroché
Mais pour cela
Pas d’inquiétude
Le spit a été bien planté !
Et pour la remontée
Faudra prendre
Son mal en patience
Par la force des mollets
Bientôt le jour
Et le sentiment
D’avoir vu
D’avoir descendu
D’avoir vaincu
Et d’exister vraiment !
(En réalité, je n’étais tout de même pas très fière en haut du P 60 (*)… franchissant l’étroiture, les pieds dans le vide !)
(*) Puits de 60 m de profondeur !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Comme des petits pingouins sur le bord d’une banquise, comme la face cachée de l’iceberg, comme ces galeries de mines sous nos pas, comme ce que l’on ne voit pas , ce qui ne se montre pas et que parfois même on préfère ignorer, abîmes inconnus, abîmes insoupçonnés, abîmes insoupçonnables ou bien plus simplement encore, la poutre et le grain de sable…
______
Sur la roche déchirée
Maltraitée par le temps
Où la vie sans égard
A creusé un abîme profond,
Le soleil vient parfois en surface
Se jouer de l’ombre douce des nuages.
Au dessus des entrailles de la terre,
Dans les ténèbres du gouffre,
Le froid garde le souvenir de la douleur
Et les vagues de larmes sur la roche creusée
Accompagnent une plainte venue du fond de l’aven.
Pleure le cœur meurtri, le regard vers le ciel
Dans la douceur cotonneuse des nuages
Pour faire renaître le sourire et l’espoir
Vers les petits plaisirs à venir possibles de l’existence.
______
Bonsoir et encore merci pour tous ces mots déposés si agréables à lire dans leur diversité. Bonne nuit à tous.
.
Fin de semaine chargée, difficile de me montrer davantage mais j’ai lu vos écrits tout à l’heure et vous remercie mille fois pour leur beauté.
>Bienvenue à ronds d’écumes, Nadine Manzagol et son beau poème insulaire;-)
https://blog.ossiane.photo/2009/11/06/existence/#comments
>Clin d’oeil au retour d’aspe et d’alain. Ca se voit qu’ils sont revenus en forme!
>Merci Maria et bruno pour vos encouragements, je chemine et expérimente en ce moment et je dois dire que cet endroit se prête à bien des approches. J’espère ne pas trop faire peur avec ces notes un peu ssombres; il ne faut surtout pas s’inquiéter sur mon état moral ou mental;-)
>Bises à tous, je vous souhaite une belle nuit bleue sans phare, détresse et précipice;-) See you!
Ossiane
.
les poèmes d’alain à découvrir
https://blog.ossiane.photo/2009/11/04/detresse/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/11/02/phare/#comments
Encres des eaux,
Vertige des abimes.
Des entrailles de la terre,
S’échappe un son sinistre,
S’évade un filet fétide.
Souvenirs en décomposition.
Idées noires en macération.
Lumiére salvatrice, ténue.
Phare bienveillant, minuscule.
Nuages doux, inaccessibles.
Détresse……………
Pas trés gaie de bon matin, bonne journée à tous……
au fond de la mer
poussent comme de grands soleils oranges
des villes de lumière
L’existe comme un stance
marqué par la constance
ouvrez le bal et vive la danse
Baie orphique d’Erich Arendt
« Au bord tracé par la mer immense
alentour du rocher, sans répit
l’oeil blanc
regarde _ horizon sensible _
la peau _ multiples
possibles : à la croisée de la seconde du fond du lointain
une vague de métal.
Grince.
Mutisme racinaire
ton jour, parle, montagne,
fuite de la chouette évadée du fonds du temps
sur ton front.
Il vit
en la courbe des rochers
à la dérive entraînée par la mer
la tête.
Chanter.
Montagne, depuis
que l’homme déchiré cria,
tu comptas
l’étau de la mort,
terreur.
Ton pas aussi, peint
dans le vide, ami,
sombre,
et la lumière
se dresse, une épine
sous ma paupière. _
Est-il vrai qu’ici
un homme parla à l’éclat des aurores
à la chute des écorces ? _ Seul
le mutisme, le mutisme de la
clarté traverse
l’abîme creusé par la mer.
Jette donc
ton filet
à l’éclat de sang, de par la lumière nourrie
par le cri de sel gris : ouvert sur
la vague et la pierre
le masque de la parole : demain l’effroi du silence. »
Reflet, noirceur, contraste
à pic vertigineux
nature rebelle et farouche
une spirale sans fin
entamer un refrain
Les lumières des phares perce les nuits… Si loin… Si loin
Là où la voix ne porte plus, pas même la corne de brume.
Ô capitaine, le nez dans le cambouis à scruter les machines,
les marins-mécano que bien peu aperçoivent sont toujours là,
présents.
Qu’elles sont belles vos images !
Qu’il est beau le voyage !
Les lumières des phares percent les nuits… Si loin… Si loin
Là où la voix ne porte plus, pas même la corne de brume.
Ô capitaine, le nez dans le cambouis à scruter les machines,
les marins-mécano que bien peu aperçoivent sont toujours là,
présents.
Qu’elles sont belles vos images !
Qu’il est beau le voyage !
____________
Qui donc dans les ordres des anges
m’entendrait si je criais ?
Et même si l’un d’eux soudain
me prenait sur son cœur :
de son existence plus forte je périrais.
Car le beau n’est que le commencement du terrible,
ce que tout juste nous pouvons supporter
et nous l’admirons tant parce qu’il dédaigne
de nous détruire.
Tout ange est terrible.
Mieux vaut que je taise la montée obscure de l’appel.
Qui oserons-nous donc appeler ?
Ni les anges, ni les hommes,
et les malins animaux remarquent déjà
que nous ne sommes pas à l’aise dans ce monde défini.
Peut-être nous reste-t-il un arbre
sur une pente,
– le revoir chaque jour ; –
Il nous reste la rue d’hier et la fidélité d’une habitude
qui s’étant plu chez nous, n’en est plus repartie.
Et la nuit ! ô, la nuit,
lorsque le vent chargé d’espaces nous mord le visage –,
à qui ne serait-elle, la tant désirée,
la doucement décevante,
cette part difficile des cœurs solitaires ?
Est-elle plus légère aux amants ?
Hélas, l’un à l’autre ils se cachent leur destin.
Ne le sais-tu pas encore ?
Largue le vide de tes bras aux espaces que nous respirons ;
peut-être les oiseaux
ressentiront-ils le plus grand large des airs
dans leur vol ramassé.
__________
R. M. Rilke, Les élégie de Duino , traduit par Lorand Gaspar
–
Phare illusoire
Lumière
Fine
Fragile
Ténue
Ephémère
La Petite Fille Aux Allumettes
Juste une envie :
chambouler
la falaise
momifiée
de la Vie
en
marshmallow.
–
du tréfonds des âges se révèle l’être
dans un cri en puissance
en écho au silence
et dans la transparence
se fait entendre
à l’oreille discrète et secrète
de l’ancêtre
de la voûte céleste
l’immensité de son être
ébullition de sa sève
bouillonnante
vapeur enivrante
feu de sa présence
habitacle décent
du roc en présence
inébranlable
force de sa présence
solide appui en référence
d’une douceur présence exemplaire
un corps se meut
sort de ses méandres
corps de chair déambule
délivrance d’un corps en errance
un lac endormi se réveille
traversée des miroirs de l’âme
d’une profondeur empirique
l’être du tréfonds sort de l’oubli
se rappelle la beauté du cygne
rugissement de l’être de tréfonds
en présence
sur un lac endormi
Mathilde quel beau présent que ce poème de Rilke, poète inégalable dans le monde du sensible, les mots chantent et s’inscrivent comme un tableau sur une toile. J’aime les écrits de ce poète.
Mit dans la caverne un relais de miroirs
Transporte la lumière du soleil à la nuit
Les fissures secrètes du réseau souterrain
Débouche sur des érections de granit
Qui éclairent la nuit les frontières maritimes
Sèment des pluies d’or sur des grottes marines
A damné Danaë et mettre à jour Persée.
Véronique Joli vos écrits, ils résonnent comme une naissance ou plutôt une résurrection , c’est ainsi que je l’ai ressenti tel un renouveau.
Coucou à vous !
Dans la boutique
Pour Bourrache
J’ai trouvé
Une paire de bottes
Pour les jours de pluies
Qui lui donneront envie
De parcourir la campagne
Sans quitter d’une semelle
Ses chers marsmallows !
http://www.welligogs.com/Productimages/BIG/66.jpg
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
–
Christineeeee : tes bottes, j’adopte !
–
Les côtes escarpées ont de tous temps inspiré les conteurs de fantastique, le bruit des flots, la peur des gouffres, l’inexplorable, les mystères de la vie, source des mythes inépuisables pour tenter de donner un sens même utopique à notre existence.
____
Comme certains mots parfois font peur
Des mots trop lourds, des mots trop vrais
Qui surgissent pour rompre le silence insoutenable
Loin de toutes rêveries poétiques
Qui reflètent nos angoisses et nos douleurs
Des mots effrayants comme les monstres
Qui peuplent les abîmes des gouffres des rochers
Dont l’écho retentit dans le ventre de la terre.
Et qui sans cesse viennent et reviennent
Troubler notre existence trop paisible et irréaliste.
____
Le ciel s’est assombri, tous les monstres se sont endormis, un grand silence règne ici, la nature semble figée.
« irréaliste « dans le sens vivre sur un petit nuage, les yeux pas toujours grands ouverts, l’existence elle ,est forcément est bien réelle et nous le fait savoir !!
« Tu sais que tu existes seulement parce que quand tu te cognes tu as mal ».
Yoda.
Salade, à propos du verbe exister…
« Si tu veux que quelqu’un n’existe plus, cesse de le regarder. »Proverbe arabe
Je crie la vie
Dans le champ immense de l’existence
L’écho porte au silence la poésie des Hommes
Et fait trembler les ouïes et sourdre les profondeurs
La nuit a peint les cœurs du rouge de nos frissons
Du gris sombre de l’ennui
Ce sont nos saisons, de cuivre et d’argent
Ce sont nos amours, nos forces et nos faiblesses
Et l’on s’oublie prostré, abîmé ou joyeux
Le temps tricote encore, l’élan, l’égarement
La mort, l’enfantement
Les heures sont allongées et les cœurs en suspens
Passent fervents inconnus dessus l’abîme d’effroi
S’abolit le hasard, se franchissent les remparts
Enfin la délivrance, des crocs du gouffre
Granit coupant, atteindre le pont et traverser le rêve
Et traverser la vie d’un pas sûr, assuré
Offrez souvent au cimetière le regard vague de l’Homme perdu
Les morts rappellent certes aux vivants que le temps passe
Qu’il faut le vivre
Douce est la vie, douce et fragile…l’existence
Je crie la vie
Ce cri inégalé, ce cri désespéré
Ce cri de vie, ce cri de joie
Profondeurs de mon être
Contre ta peau, je me repose…enfin
Je suis vivant.
Si l’on est ce que l’on devient
Est on toujours ce que l’on est ?
Si aujourd’hui n’est pas demain
Ne crois pas ce que je promets
Je suis humain et non figé
Et mon histoire se construit
Sur une structure vertébrée
Dont je suis à jamais le fruit
Elle me différencie des autres.
Dans sa structure et sa mouvance
Le jour ou ma colonne chue
S’en est finie de l’existence
« Le plus grand ennui c’est d’exister sans vivre » Victor Hugo
Et si le bonheur n’existe pas ? C’est que le malheur non plus n’existe pas. Et cela est un bonheur qui en vaut bien d’autres.
Gilbert Choquette
La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas.
[Woody Allen]
ça y’est ! je me tais.
Déjà penseront certains ! Enfn penseront les autres !
(S O U R I R E I M M E N S E)
Christineeeeeee et Bour(r)ache : zetes impayables.
Contente de le lire mâtelot mécano Phil)
Commence à nous manquer la Toto quand même !
C’est bien ton texte de 18h35 Rachel.))
–
Echo à Salade :
« Quand on m’a cognée, j’ai eu mal. J’ai du mal à exister. »
Poing sur l’ iota.
–
Echo à Monique : pour l’irréel mais les yeux grands ouverts :
« Dans l’infini du temps, de la matière, de l’espace, une bulle organique se forme, se maintient un in instant puis crève.
Cette bulle, c’est moi. »
Léon Tolstoï
–
Echo à Rachel :
« … alos qu’il sentait le courant de cette grande rivière s’emparer de lui, il fut enfin capable d’identifier l’émotion qu’il ressentait. On lui donnait bien des noms – paix, sérénité, accomplissement – mais, en cet instant, R. eut le sentiment que c’était l’une de ces rares choses que l’on connaît, certes, mais qui sont fondamentalement impossibles à nommer : une texture, une aura, peut-être tout un niveau d’être, dans cette COLONNE de l’existence.
C’était la délicate couleur rousse du repos, c’était le silence qui suit l’achèvement d’une tâche, ardue mais indispensable. »
Stephen King – extrait d’ « Insomnie »
J’aime bien aussi 18h35′.
–
Biz à tous et « vive le mois de novembre ».
–
des étoiles dans la roche
ou dans la main
de celui qui gravit le chemin de la mer
Entraînés, nous sommes
Dans la spirale de l’existence
Le grand tourbillon
Yin et Yang confondus
La lumière et l’obscur
revenue en train, la toto, hein, Rachel….
Après des court bouillons
Des potages fumants
La tête en cocotte
De partages si forts
A s’exister ensemble
En amitiés si belles
Voilà le nid de tout de seul
Pour se coucouner chaud
Se rentrer sa petite toto
Regarder le temps passer
En se rappelant qu’un jour
En mère, en amie, en fille
Il y a eu ces jours
A s’exister ensemble
Avant que d’être seul
Pour s’exister dedans
Et en chair de dehors
La vie son existence
A se mourir d’aimer
Exister s’exister
Dans l’ombre
De l’échancrure de sa vie
C’estt s’exister aussi
En éclat sa facette
S marche de vie sur terre
Tristement belle l’existence?
Existence? Existence?
Est-ce que j’ai une gueule d’existence?
Où qu’elle se promène, ma petite souris,
A flanc d’abîme,
Sur un nuage,
Il n’y a que ce mot d’écrit, noir sur blanc: existence!
Elle n’en peu plus d’être si minuscule la vie…
De la vertu, elle en a. Ce n’est pas qu’elle manque d’écran, ma petite souris.
Mais de la vertu virtuelle, elle n’en veut plus!
Dans le fromage, ce qu’elle préfère, ce ne sont pas les trous; ça lui fait peur les trous!
Surtout les trous noirs.
Ce qu’elle aime, c’est d’être entourée; alors là, c’est mieux qu’exister.
Avoir à ronger
le coeur du gruyère: une vie de rêve, un bonheur géant !!!!!!!!!!!!!!!!
Phil, grosses bises quitte à me « cambouiser » les joues. La maintenance du moteur t’accapare un peu beaucoup!! Ca fait plaisir de te revoir!
Welcome back à la toto et plaisir de circuler sur le pont rutilant!
journée cleaning un peu fatigante mais beau resultat, hein Ossiane. Tu dors? Vous dormez tous profondément. Beaux rêves mais …prière de ne pas laisser trainer ses nuages sur le pont ou dans les hamacs. question de nettoyage existentiel 😉
Love
Hello Bernard! Somnambule? Mystère 😉
http://www.festiveo.com/client/10066/prod/V_20114_1167_1204154275.jpg
L’attitude de la variété a une intention fébrile sur la vérité
harcelé par des crépuscules sans explications
la jubilation se fait intense, imprévisible
patiente des frissons conséquents
Les patrouilles de l’immortalité
admettent les maléfices
qui remportent d’horribles victoires sur les mémoires
La nuit : la nuit la femme se dresse déesse
où la répartition des absences se fait par le rêve,
parfum d’orages sacrés, le céleste c’est tué
L’horizon bouche ouverte sur les différences
j’y vois flotter des pluies aimées
La femme ;
elle émerge, réapparition d’un masque antique
joie évolutive du bonheur convulsif
Parfum
La lune retourne aux sept péchés capitaux
et s’enfle le cœur d’extase, douce fleur du sublime
La mer (méditerranée catalane)
par la palette du peintre attendri l’évidence de sa lumineuse paresse
Le roseau
source de nids d’eau
Le peintre
la marche sur le sol
en fait un combattant qui une fois blessé
se gerbe en couleurs enflammant les instant de douleurs
Une étoffe de traces majeures, accrochées en cortéges
à ses hanches de pulpes
le secret si animé
multiplie le besoin que comporte le fardeau du savoir
La mort ;
labyrinthe d’une agonie, où prévoir est un tord
fâcheuse conséquence d’une préoccupation maussade
à la destination toute indiquée…
http://www.antoninartaud.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonin_Artaud
Plonger dans l’existence pour en sonder la profondeur
ne pas songer à la vacuité de certains instants
et juste retenir en contraste le sentiment de grandeur
et comme se contracte les muscles balayer du regard
nos faits et gestes, qui ont rythmé parfois sans retard
lever la tête juste pour imaginer ce qu’il existe en ciel
comment juger de l’intérêt de son existence
et si certains voudraient se persuader de l’inanité
des effort consentis pour vainement exister
c’est que sans exciter la curiosité ils ne sont pas arrivés
à rehausser des moments les plus troublants l’essence
dans l’existence tout ne se déroule pas toujours comme prévu
le propre de l’existence c’est de surprendre
à la fin de l’existence on comprend beaucoup de chose
pourquoi faudrait il attendre de regarder dans le rétroviseur
pour intégrer les fruits de l’expérience acquise
et puis ils y a des existences si différentes
mais d’existence en existence
certains donnent dans la subsistance
la vie de chacun ne représente qu’une goutte
mais ces gouttes coalescent …et pas seulement à désirer
elles vivent, se tendent et se distordent… à se débrider
c’est si court aussi en somme, qu’en retenir
mais si certrains doutent de l’intérêt de celle ci
d’autres pensent ne pas être là par hasard
avoir des grandes choses à accomplir
et à jeter éclatantes à la face du monde
maudite ou pauvre, riche ou célébre
chacune à un sens visible ou caché
mais souvent on cherche à la quittter
quand le sens fait par trop défaut
ou que des taches s’amoncellent
qui en ternissent l’éclat
Exister, sans le regard de l’autre, il faut s’en convaincre n’est pas aisé
il y a bien le miroir mais par trop déformant et puis arrangeant aussi
pour se pénétrer de son sujet il faut bien en scruter la physionomie
Les doutes sont des marqueurs, les rencontres aussi et si il n’est pas toujours
facile en groupe de se sentir exister, on n’est pas obligé de faire n’importe quoi
pour se faire remarquer.
Certains ont des déficits, d’autres des aspirations, il y a plein de gens qui aimeraient un revenu minimum à y consacrer pourque vivre ne soit pas que survivre, se débattre sans arrêt dans des difficultés sans noms dans des vêtements sans âge.
Peut on exister à ses yeux seuls ou comment se faire sous le soleil un brin de notoriété par quelques faits marquants ?
Le besoin d’exister pousse à faire des choses, certaines grandes et sincères, belles et altruistes, d’autres méprisables, immatures ou repoussantes, et ces moteurs jamais ne nous coupent dans ce cinéma parfois loufoque, ils ne sont que l’expression des plans séquences que nous tournons.
Quelle existence se donne t on à vivre, au gré des hasards, des rencontres
il y a bien des déterminants, bien sûr tout n’est pas écrit sinon les fils de…
mais l’atavisme est là, l’éducation, les plis conformationels, entre les héritages qu’on accepte et embrasse, ceux qu’on rejette et d’autres encore à fuir à toute jambe, entre la conscience de ce qui s’incarne, se joue ou se répéte; petites névroses, sales habitudes! qu’est ce qui nous appartient encore en propre qui pourrait être le fruit de notre volonté vraie ? où surgissent les nouveaux désirs, les belles intuitions et cette volonté trempée comme l’acier qui va donner à l’effort une portée inouie, l’horizon loin de s’assombrir ouvre des perspectives
le regard change lui aussi de perspective, les oeuilléres disaparaissent, le licol est plus lâche, la bride sur le cou, le galop s’ébauche, la nature sauvage reprend quelques droits, pas de droit chemin mais des labyrinthes à explorer.
Bonjour à tous… par ce jour trop gris à mon goût…
Je reprends une petite phrase de Bernard :
« Dans le fromage, ce qu’elle préfère, ce ne sont pas les trous; ça lui fait peur les trous! »
Les trous dans le gruyère…
Plus y’en a, moins ça pèse
Et quand il y a…
Plus de trous que de gruyère…
Qu’est-ce qui arrive ?
IL N’Y A PLUS DE GRUYERE
Le gruyère n’EXISTE plus !
Mais avant d’en arriver là
On peut encore espérer
En manger encore un peu !
http://pages.riaq.ca/voyages/gruyere4.jpg
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeee
J aime bien tes mots, Bernard, et je lis avec attention les tiens, Thierry, coucou Christineee, ahhhh l’existence….quel truc de vie…
Envie de simplevivre
Ouvrir sa petite ombrelle
Sa paupière vers le beau
Marcher à fleur de peau
Et puis le ciel se tombe
Une fois plusieurs fois
Et s’exister aussi
Dans ses combats de vie
C’est un travail
La vie
L’ouvrage de son être
Points de canevas de croix
Mais tellement points d’aimer
Qu’importe le poids du jour
L’essentiel s’envoler
Penser s’extraire tout jour
Même dans la prison de soi
Quand parfois l’impossible
Se dorloter encore
Aimer sa chair de corps
A mille lieux exister
Dans sa tête qui aime
La vie se vivre à vivre
En souriant le souci
Qui fait partie de la vie
C’est ainsi c’est cmme ça
Et s’exister léger
Rebondir sautiller
Permet de l’aimer encore
Son existence sur terre
Parfois si douloureuse
Mais un destin reste tel
Que s’en faire son ami
Fait bien du bien de bien
Pour affronter le pire
Et goûter au meilleur
Un retour du Nord, pas un retour de vacances, mais un retour d’un point de lieu de vie d’avant et un retour dans le point de vie d’Aujourd’hui, cela demande d’atterrir encore…
et puis déjà…
LE SOLEIL BRILLE! DEHORS!
l’envie de profiter, la goûter en beautés, la vie d’ici!
belle journée à chacun!
Exit stance, prendre la porte n’a pas d’importance
assis ou occupant une place, reconnu ou situé
mais pour les inclassables où les mettre ?
« C’est un travail
La vie »
L’ouvrage de son être » rien que ça, c’est MAGNIFIQUE, Annick (ton texte de dimanche 11h 52′)
Monique, beau aussi « le masque de la parole : demain l’effroi du silence (texte de samedi à 11h39′)
“Dans l’abîme sans fond, mon regard a plongé. De l’atome au ciel j’ai tout interrogé” Lamartine (ton texte de vendredi à 3h23′)
Thierry, j’apprécie tes mots, si vrais.
Christeeeneeee tu irradies et me transmets ton énergie
Abeille…des étoiles dans la main, c’est joli!!
Intéressants tous ces commentaires et retour d’Annick en beauté qui dit :
« Mais un destin reste tel
Que s’en faire son ami
Fait bien du bien de bien
Pour affronter le pire
Et goûter au meilleur »
J’y vois plus que tu fatalisme, c’est de l’optimisme à 100% Bravo Annick !!
____
Toute une existence
Dans un contexte donné
Rouage de vie
Elle défilerait à mon insu
Si je n’y prenais pas garde.
____
J’hésite et finalement j’ai envie de vous proposer l’hirondelle blanche de Joë Bousquet, « l’un des plus grands poètes de la vie intérieure », poète remarquable pour qui l’existence ne fut pas facile et qui a si bien su la vivre au travers de ses écrits remarquables, je crois avoir déjà cité ce poète ici sur le blog d’Ossiane, peut-être parce que je l’aime beaucoup.
L’HIRONDELLE BLANCHE de Joë Bousquet
« IL ne fait pas nuit sur la terre ; l’obscurité rôde, elle erre autour du noir. Et je sais des ténèbres si absolues que toute forme y promène une lueur et y devient le pressentiment, peut-être l’aurore d’un regard.
Ces ténèbres sont en nous. Une dévorante obscurité nous habite. Les froids du pôle sont plus près de moi que ce puant enfer où je ne pourrais pas me respirer moi-même. Aucune sonde ne mesurera ces épaisseurs : parce que mon apparence est dans un espace et mes entrailles dans un autre ; je l’ignore parce que mes yeux, ni ma voix, ni le voir, ni l’entendre ne sont dans l’un ni l’autre.
Il fait jour ton regard exilé de ta face
Ne trouve pas tes yeux en s’entourant de toi
Mais un double miroir clos sur un autre espace
Dont l’astre le plus haut s’est éteint dans ta voix.
Sur un corps qui s’argente au croissant des marées
Le jour mûrit l’oubli d’un pôle immaculé
Et mouille à tes longs cils une étoile expirée
De l’arc-en-ciel qu’il draine aux racines des blés.
Les jours que leur odeur endort sous tes flancs roses
Se cueillent dans tes yeux qui s’ouvrent sans te voir
Et leur aile de soie enroule à ta nuit close
La terre où toute nuit n’est que l’œuvre d’un soir.
L’ombre cache un passeur d’absences embaumées
Elle perd sur tes mains le jour qui fut tes yeux
Et comme au creux d’un lis sa blancheur consumée
Abîme au fil des soirs un ciel trop grand pour eux.
Il fait noir en moi, mais je ne suis pas cette ténèbre bien qu’assez lourd
pour y sombrer un jour. Cette nuit est : on dirait qu’elle a fait mes yeux d’aujourd’hui et me ferme à ce qu’ils voient. Couleurs bleutées de ce que je ne vois qu’avec ma profondeur, rouges que m’éclaire mon sang, noir que voit mon cœur…
Nuit du ciel, pauvre ombre éclose, tu n’es la nuit que pour mes cils.
Bien peu de cendre a fait ce bouquet de paupières
Et qui n’est cette cendre et ce monde effacé
Quand ses poings de dormeur portent toute la terre
Où l’amour ni la nuit n’ont jamais commencé. »
_____
Où l’on comprend que le poète par l’imagination, le rêve et le pouvoir des mots parvient à se situer dans un monde autre, presque virtuel en marge de sa propre existence.
merci à tous de vos partages et vos écrits
l’existence
un cri dans la nuit
un soupir entre deux notes
un baiser inachevé
j’avais en fin de matinée, mis en ligne ce texte avec deux « liens » vers des pages sur Antonin ARTAUD
Les liens ont été bloqués, mon texte n’est pas passé , le voici sans les « liens » dommage…
patrick aspe
« » »L’attitude de la variété a une intention fébrile sur la vérité
harcelé par des crépuscules sans explications
la jubilation se fait intense, imprévisible
patiente des frissons conséquents
Les patrouilles de l’immortalité
admettent les maléfices
qui remportent d’horribles victoires sur les mémoires
La nuit : la nuit la femme se dresse déesse
où la répartition des absences se fait par le rêve,
parfum d’orages sacrés, le céleste c’est tué
L’horizon bouche ouverte sur les différences
j’y vois flotter des pluies aimées
La femme ;
elle émerge, réapparition d’un masque antique
joie évolutive du bonheur convulsif
Parfum
La lune retourne aux sept péchés capitaux
et s’enfle le cœur d’extase, douce fleur du sublime
La mer (méditerranée catalane)
par la palette du peintre attendri l’évidence de sa lumineuse paresse
Le roseau
source de nids d’eau
Le peintre
la marche sur le sol
en fait un combattant qui une fois blessé
se gerbe en couleurs enflammant les instant de douleurs
Une étoffe de traces majeures, accrochées en cortéges
à ses hanches de pulpes
le secret si animé
multiplie le besoin que comporte le fardeau du savoir
La mort ;
labyrinthe d’une agonie, où prévoir est un tord
fâcheuse conséquence d’une préoccupation maussade
à la destination toute indiquée…
Pour Phil alba
. « Le poète doit avoir les mains dans le cambouis de l’existence humaine » dit Louis Dubost.
Aspe Pas évident le sens que pouvait donner Antonin Artaud au terme « d’existence »
« Qui suis-je?
D’où je viens?
Je suis Antonin Artaud
et que je le dise
comme je sais le dire
immédiatement
vous verrez mon corps actuel
voler en éclats
et se ramasser
sous dix mille aspects
notoires
un corps neuf
où vous ne pourrez
plus jamais
m’oublier. »
« La vie n’est pas une durée, une tranche de temps découpée dans le déroulement du temps. Elle n’est pas un vecteur orienté »
http://www.deezer.com/listen-276529
Bernard Ah les chansonniers!!!! extra je ne connaissais pas celle-là, super!!!
–
Bernard : EXCELLENT !!!
–
méditation ontologique
« Le cogito nous enseigne que l’existence de la conscience se confond avec la conscience d’exister. » Merleau Ponty (dans phénoménologie de la perception
Sachant celà, j’ai bien peur de tomber dans le gouffre et connaître les abîmes impénétrables de la conscience d’être.
Pas de honte au logis avec des phrases de cette nature car il appert de cela que tout est lié, de là à s’engouffrer à grande vitesse en risquant d’abimer sa conscience comme une carosserie !
Merci monique l’écho gite de plus en plus 🙂
J’aime bien cette histoire de souris « qui ne manque pas d’écran » mais « qui a peur des trous » et qui aime « ronger le coeur du gruyère »…
Elle ne peut laisser de glace et ajoute une touche nouvelle à mon clavier qui…ces derniers temps avait une facheuse tendance à se fermer..à se verrouiller..
Une touche…un pré-curseur..qui pointe sur l’absurde et la fantaisie..qui vous ouvre des horizons inconnus…Vous utilisez alors la barre d’espace comme cheval d’arçon..ou « echap » pour ouvrir une fenêtre …Vous partez au galop …renversez les nuages…libérez les trous noirs…
J’aime bien les mots de Bernard qui se posent sur la glace et le « excellent » de Bourrache..Cela donne le mmental…
http://sarai.s.a.pic.centerblog.net/vzyfp6by.gif
–
Oh ! zolie la ssssouris
… et le texte de Pierre b.
–
AVIS DE RECHERCHE : LE CAPITAINE A DISPARU
Ci-joint une photo du capitaine prise au début du périple.
http://5e.img.v4.skyrock.net/5ed/chapeau-peruvien/pics/1649893780_small.jpg
Tous les matelots embarquèrent bien vite afin d’entamer des recherches.
http://www.3suisses.fr/portail3s_img/3S/FRA/produits/vis_zoom/8/2/0/5/82050.jpg
Les meilleurs limiers furent aussitôt déployés pour élucider ce mystère. Ici une des deux Bour®ache ouvrant l’œil et cherchant des indices
http://a6.idata.over-blog.com/225×300/1/36/54/34//haddock2.jpg
Soudain un cri retentit :
– une bouteille à la mer
http://1.bp.blogspot.com/_CSb7oPpEc2g/Sj5Rr5ilmVI/AAAAAAAAAkg/0pT4MOUepmk/s320/bouteillless%5B1%5D.JPG
Ohé ohé ! Ne m’oubliez pas hurlait Phil Alba. C’est toujours la même chose avec les mécanos. Ils ont les mains dans le cambouis et on les oublie !!!!!
http://gifs.toutimages.com/images/transports/bateaux/bateau_021.gif
La Toto ne put réprimer un cri de joie lorsqu’un fax arriva dans la cabine du capitaine. Celle-ci venait d’être repérée muni de son appareil photo
http://img.gkblogger.com/blog/imgdb/000/000/392/156_2.jpg
A peine débarquée la cavalière Christineeeeeee partit à sa recherche
A suivre…….
Allo allo !
Toujours rien en vue
Cherchons encore
Une dernière fois
Si elle est ici
ou là !
Rachel, heureusement que tu es là pour prendre le relai !
Mais sache que tu as pris un risque en envoyant plusieurs liens dans le même com. la preuve… tu es « awaiting moderation » !!!
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
bon, à ma longue vueje clique un lien,
je vois qu on recherche le capitaine,
que les matelots à sa recherche,
je me pouffe, mon fils ^dans sa chambre à côté se glousse de m entendre, *et puis,
youpsdegloupsdeplouf, perdu le lien,
ma tête me tient, hein? SOURIRE!
AVIS DE RECHERCHE : LE CAPITAINE A DISPARU
Ci-joint une photo du capitaine prise au début du périple.
http://5e.img.v4.skyrock.net/5ed/chapeau-peruvien/pics/1649893780_small.jpg
Tous les matelots embarquèrent bien vite afin d’entamer des recherches.
http://www.3suisses.fr/portail3s_img/3S/FRA/produits/vis_zoom/8/2/0/5/82050.jpg
Les meilleurs limiers furent aussitôt déployés pour élucider ce mystère. Ici une des deux Bour®ache ouvrant l’œil et cherchant des indices
http://a6.idata.over-blog.com/225×300/1/36/54/34//haddock2.jpg
Soudain un cri retentit :
Ohé ohé ! Ne m’oubliez pas hurlait Phil Alba. C’est toujours la même chose avec les mécanos. Ils ont les mains dans le cambouis et on les oublie !!!!!
http://gifs.toutimages.com/images/transports/bateaux/bateau_021.gif
heinhein
mine de rien
je suis en vie
d’envies
ce soir
espoirs
et je me ris
souris
la vie
ravie
de vous
yaouh
la vie
cette infinie
limitée
mais pas en excès
j’aime la boire
en foire
ma vie
envie
si grave
volcan de laves
à me rire avec vous
yaouh
c’est si bo de s’exister
tel qu’on est
un jour de née ainsi
et si de si ainsi
allez cap, vers devant….hick de vie!
La Toto ne put réprimer un cri de joie lorsqu’un fax arriva dans la cabine du capitaine. Celle-ci venait d’être repérée muni de son appareil photo
http://img.gkblogger.com/blog/imgdb/000/000/392/156_2.jpg
hihi, RACHEL….
JE VAIS TE LIRE!
hugh de toto….chE! sourire!
A peine débarquée la cavalière Christineeeeeee partit à sa recherche
http://di1.shopping.com/images1/pi/c9/92/49/79884288-300×300-0-0_Jeux+sur+ordinateur+Barbie+Cavaliere+Stage+d+equit.jpg
A suivre ………
sourireeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, merci,
c’est ainsi que je me vis!
biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee suivi de Es!
la même cavalière avec un lien qui marche j’espère :
http://laforcedesfemmes.l.a.pic.centerblog.net/ffa78f9e.jpg
ça délire sec ce soir, j’adore, vous me faites rire!!!
Youhou Annick et Christineeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!
(sourire aussi comme Annick-Toto)
Youhou Leila. T’as raison : ça délire dur.
Le lien d’une des deux Bourraches de 22h05 ne marche pas chez moi.
j’en essaye un autre pour les deux Bour(r)ache :
http://thumbs.dreamstime.com/thumb_352/1231492427Luk50U.jpg
chez moi non plus, Leila, celui de 22 H 23, j ai vu un carré blanc, alors le tant dedans…SOURIRE!
quelle belle journée de liberté ce jour! VIVE LA LIBERTE! et encore ce soir, en délires de bel être!
La vie
Son bien trop grave
J’aime le délirer
Pour délier le trop
Envoler le léger
Et m’envoler avec
Au pays de mon ciel
Car c’est plus fort que moi
J’aime la vie en bel
mais où tu vas chercher tout cela, Rachel,
et je me pouffe….
et mon fils de me dire ‘ qu est ce qu il y a encore de te marrer’
déjà qu’il m appelait gamine, ce soirà nous rire de plein!
Que vouslezvous
De vous
Vous
J’aime me rire de plein
Comme ça
Postilloner
Lâcher les trop pleins de vie
Et accueillir du ciel
Ses étoiles splitchantes
Pour l’exister de vie
Cette vie à me vivre
Petit écureuil a pris sa photo
Christineeee sur sa selle
Guidée par toto (enfin… la nôtre de Toto)
Chercha Ossiane
Et les matelots dans leur cri de joie
A peine entendirent-ils crier phil alba
Ohé!Ohé! Attendez-moi!
Tes liens en vers Rachel, moi je me marre et c’est excellent!
Bonsoir à la bande de gais lurons,
Ca bouge ce soir sur le pont,
Normal quand le chat n’est pas là
C’est bien connu les souris dansent,
C’est leur façon à elles d’exister,
Le trou du gruyère est si grand,
Qu’elles n’ont plus rien
A se mettre sous la dent!!
Et puis… ça fait fondre la banquise…
Soit vous êtes tous tombés dans le trou..
soit vous vous êtes endormis comme des enfants qui venaient de faire les fous,
soit vous êtes allés vous balader ailleurs
soit hum hum !…vous n’êtes plus là et là il y a un problème car chez Heidegger, « l’essence de l’homme consiste à se comprendre en tant « qu’être-là » mais si vous n’êtes plus là que voulez-vous comprendre ?
La nuit porte conseil, alors bonne nuit à tous
Trou noir
La lumière du jour
Au ciel j’ai jeté tous mes espoirs
Mon lien d’existence
Entre quête et abandon
Entre silence et lame de fond
Existence entre souffle et mouroir
Entre mort et germoir…de vie
Existence, la nuit porte l’éveil
Pensée pour l’endormi, là, quelque part en moi.
Chaque existence a son histoire qu’il est parfois bien difficile de comprendre même pour celui qui la porte en soi comme un lourd secret. Bonsoir Leïla et bise du soir.
Une fillette aux yeux tristes prit un arbre pour ami
L’écorce avec des cicatrices et des histoires de comptes de faits
Lui appris à lire dans le tronc, ce trou noir qu’on nomme inconscient
Les pages claires-obscures de l’enfance, maîtres à jours sans heurts
Les pages du VIVRE
Lecture de toute EXISTENCE.
Un petit texte de Khalil Gibran à propos des enfants… j’ai trouvé cela émouvant en tant que maman:
http://mimijade.free.fr/1Sellena/VosEnfants/VosEnfants.htm
Bonne nuit à tous.
J’ai vu dans les nuages
se dessiner tes pas
en flocons en étoiles
en mots bordés d’argent
l’existence des rêves
serait-elle illusion
bande dessinée perdue
d’anges heureux vulnérables
Quelques plumes envolées
Leila, Monique, comme l’écran restait vide hier, j’ai fermé l’écran,
en étant là de tant,
j’aime pas imposer ma présence, aime tant laisser la liberté pour chacun,
je vous embrasse en ce début de jour….
je suis désolée si je manquais, c’est vrai que j’avais envie de partager, chahuter, écrire, entendre, me vivre…
Joli diaporama, Leila,
Bien avant de vivre qu’une graine
Dans le ventre de la future mère
Se vive de leurs vies en amour
C’est douloureux de s’interroger
Si mettre en vie est belle idée
C’est difficile très difficile
De donner vie se retirer
Le plus possible en infini
Pour laisser l’être s’éclore son être
Parfois si différent de soi
Et c’est cela le riche du naître
De mettre en vie pour découvrir
Son enfant tel qui se fait ainsi
Pourtant sorti du ventre de soi
Bien sûr la vie ses portions de vie
Qui guident un être dans sa vie
Mais rester parent qui respecte
A distance le plus possible
C’est grande aventure de la vie
Car une graine c’est bele de libre
De s’avancer son pas de vie
C’est la magie de vie en vie
Si bel secret du fond de son être
Car une graine c’est bele de libre
c’est bel de libre
c’est belle de libre
belle journée, pour chacun!
Tu ne tombera pas.
Lèves toi et marche.
C’est ce qu’on m’a dit , quelquefois ,
ces derniers mois.
Ces derniers mois qui durent longtemps.
Comme des couches de derniers mois , qui s’empilent.
Comme si je n’en avais pas pour longtemps
Comme si c’était le dernier » moi »
à chaque fois.
J’entendais vaguement ,
J’entends encore parfois ,
vaguement
ces :
» Leves toi et marche « .
ça ne m’a jamais autant paru facile à dire.
ça ne m’a jamais paru autant difficile à faire.
Que ces derniers mois.
Que lors de ces jours ,
De dernier Moi.
Que lors de séjour
sans émoi.
sans elle
et moi.
On se relève
seul.
On se relève tout seul.
Tout se fait tout seul,
La descente,
La remontée.
Pour remonter ,
Parfois ,
Pour remonter parfois ,
Les outils sont innatendus,
Impromptus.
Surprenants.
Pour remonter ,
Il faut du vrai ,
du solide,
de l’efficace.
Pour remonter ,
Moi ,
Ces derniers mois ,
Parfois,
Me suis fait tirer par mon oeil.
Malgré moi ,
Presque sans moi ,
Ces derniers mois.
Un dernier luxe , je croyai.
Un appareil ,
Reflex , numérique.
Qui agit comme un
Reflexe.
Malgré tout ,
Malgré rien ,
Les clichés se faisaient.
Je déclenchai.
Ces derniers mois .
La beauté , je l’ai trouvée , en me rappelant .
En me rappelant comme j’avais envie moi aussi , juste de tenter d’attraper les multiples beautés , meme dans le noir.
Je me disait , que je voudrai bien faire comme Elle , approcher au moins sa façon d’etre aux aguets , avec le réflexe , de tout bruissement de feuiles , de toute caresse du soleil sur une falaise , ou une épaule , fut-ce t’elle l’épaule d’une statue.
Et , puis , mon nouveau site en chantier , c’est Elle , aussi , qui me parle à voix basse , c’est ELLE , qui m’a donné cette envie , de mélanger , les voix , les images , les sons , les textes.
Comme c’est curieux , le cheminement des choses.
C’est en partie , grace à ELLE , à la rencontre de ma sensibilité , avec sa sensibilité , que je sors , et sortirai , la tete haute , le coeur allant , les doigts impatients ,
De ces derniers mois.
Sans moi.
C’est mon oeil , ouvert , qui me donne cette envie de rendre , un peu , comme je peux et pourrai , une part d’élan.
Ce qui sauve , n’est pas notre propre talent.
C’est le talent des autres.
Ce qu’on reçois du talent des autres.
Ce qu’on recevras du talent des autres.
LEVES TOI
ET MARCHE ….
Et puis ,
Pas besoin de se lever forcément,
Si on garde la hauteur.
…
En feuilletant mes petits carnets à la rencontre de Jankelevitch une petite citation pour la soirée :
« L’Etre….est création perpétuellement recommencée ; exister n’est-ce pas renaître ainsi d’instant en instant par un miracle de chaque seconde ? »
Dans Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien (la manière et l’occasion) de Jankélévitch.
Bonsoir à l’équipage et bonne nuit.
–
Pourquoi toujours la hauteur ?
Et cette marche infinie vers … vers … quoi ?
Viscérales.
Fatigantes.
Asseoir son moi.
Sur une chaise.
Pour une fois, défaire ses lacets.
Poser l’oeil. A l’entour de ses mois.
Derrière soi, tant d’ « entassés ».
Temps pour faire le tri.
Assis.
L’oeil au repos.
Expurger du trop un rempli.
Soi et mois.
Enfin.
L’instant.
–
Sur le site d e Guess Who aujourd’hui ce poème d’Eluard qui vient bien après ces écrits de Bourrache savoir en effet saisir l’instant dans ce qu’il a de bon pour soi à vivre, et puis ensuite seulement….car on ne peut pas toujours faire du sur place, il faut les accueillir les bons moments à vivre, aller au devant d’eux.
« Il suffit d’avancer pour vivre
D’aller droit devant soi
Vers tout ce que l’on aime
Devant soi la route est légère
Et s’ouvre sur tous les rivages
Derrière il n’y a que des chaînes
La caresse est comme un rose
Qui renforce la nacre d’un midi très chaud
Présence à tout jamais
Rient ne se fait amour qui ne soit d’avenir » Eluard
–
Bonne nuit, Monique.
1er étage, porte à gauche.
Et je prends celle à droite.
Aux autres : bon dodo dans votre hamac ou sous la couette, dedans, dehors, en-dessus, en-dessous (faites votre choix) mais qu’elle soit chouette.
Biz sur le front à tous.
–
Bonne nuit à toi aussi Bourrache
Pour moi de suite 1er étage porte à gauche en effet après ma petite tisane à la verveine.
Et je vous lis, et je vous lis,
je suis déjà dans mon hamac,
bises sur le front, et sur chaque joue,
bisoù! mon accent grave c’est pour rire léger…..de celle ainsi faite
je fonce chez ghess who…
me semblait avoir envoyé des tits mots….envolés…
je remets…
Fauki, j avais lu tes mots forts cet après midi, yaouhhhh…TOUCHANT!
merci Monique pr cette phrase…de Jankelevitch.
et je bougeotte mon orteil pour balancer tendre les hamacs… SOURIRE!
hihi, Monique,
pour moi, c’est tout au fond du couloir…à l ouest…
Bonsoir Annick et t’embrasse aussi, vais dormir, j’ai bu ma tisane verveine, miel, citron bien chaude et vais me glisser dans les draps.
–
http://www.conseils-orl.com/gorge/ronchopathie/images_ronflement/ronflements.jpg
–
Pour trouver un exit qui a du sens,
ne serait ce que par l’indication sortie
sans être forcément passé par l’entrée des artistes
il faut parcourir du chemin et au gré des rencontres
et puis des circonstances constituer un trésor
de souvenirs et y puiser sans cesse pour se ressourcer
fait du vivre il y a tant de nourritures à saisir
à bonifier et à faire fructifier
fait des vivres pour les longs jours sans pain
fait du givre pour les longs jours sans fin
et si la distance écoulée peut donner le tournis
impression confuse et mois amalgamés
sans que la trame s’effiloche
il n’y a rien à justifier
tout est à partager
dans les heures de vertige
noblesse du coeur oblige
rester son homme lige
fidéle à ses valeurs
pour qui la vie a tant de saveur
que de beaux rebonds, que se soit vos textes ou ceux des penseurs et poetes, sur le texte poignant de fauky!!!
bien dormi j’espère avec les conseils de bourrache!!!
pensée vers toi Ossiane
Mon instant
Mon amour
Me garde en existence
Mon jour
Me parle de vivant
Hier c’est hier tout là bas
Loin derrière
Et pourtant
Ce quelquepart en moi
Qui me fait exister
T’elle
Aujourd’hui
Remplie du temps d’avant
Le regard vers devant
Juste le pas posé
Dans l’espace temps moment
L’existance d’une vie
C’est d’un magique tellement
Que se vivre vivant
Est un bien bel présent
A fleur de peau sa seconde
Se vibrer d’exister
Une révélation
Que d’être soi
Son être
A le partager son jour
Amoureux éternel
L’existEnce d’une vie
Dura lex sed l’existence,
entre constance et bouleversements
invariants et paramétres,
s’écoule parfois heurtée et tumultueuse
entre destin et chance,
hasard et nécessité
bonheur et félicité
courte ou longue
marquée par l’espérance
pour certains
l’espoir pour d’autres
assumée ou fuit
otage ou rebelle
les anicroches ne manquent pas
lumineuse ou désenchantée
elle déroule son ruban
de fatuité et de faux semblants
qu’en restera t il d’inscrit
à celui qui souscrit
soupir et récit
incipit-excipit
quelle longeur
quelle continuité
quels ferments du changement
quelle énergie secréte
ex sit, excite, existe, ex ciste
placement, position,
au delà du siége
l’homme en marche
soumis au feu des passions
remplissant sa corbeille
pas à pas
trait d’union
avancée discrétisée
à la croisée
des chemins
mis dans des cases
cherchant sa place
Etre l’être Cher
Etre Elle
Etre Lui
Renaître pour être
Souffrir d’aimer
La vie en marche
N’être qu’une passade
N’être que du vent
N’être qu’Un
N’être plus rien
Souffrir d’indifférence
L’existence en marche
Détresse versus allégresse
Exister versus Rêver
La roue tourne
En périodes récursives
Cruelle versus mélodieuse
Impitoyable versus succulente
« Act your live
Je viens de comprendre
Vivre ou mourir ?
Je me trompais de question
Vivre ou exister ?
En voilà une meilleure »
Act yours dreams
…
la vie parfois étrange, bambourea,
je venais poser des mots,
et je les vois posés par vous,
oui, vivre, c’est l essentiel
bien avant d’exister, à mon sens,
bien évidemment,
qui n’engage que moi,
mon être de moi,
belle journée.
car si peut être
dans un detin qui guide tel
on peut se passer d exister
se passer de vivre
me semble impossible
–
Bambaurea, Annick : bravo.
Et du tac-tac-tac-au-tac, clin d’oeil à Thierry.
–
Météo : on se croirait vraiment en novembre !
–
Toujours pas de nouvelle du capitaine.
Alors l’existence se traine……..
ça te plait pas le mois de novembre Bourrache !
– son crachin,
– son gris,
– son gris de gris,
– son manque de luminosité,
– sa froideur.
Je comprends vraiment pas pourquoi !
(sourire pour remplacer le soleil et la chaleur)
Beaux vos textes à tous !
Je venais poser quelques mots, j’aime partager mes joies, c’est comme ça…
et je vous lis Bourrache et Rachel, bises de vie.
Encore une fois
Elle se lasse pas
Cette porte fenêtre
D’ouvrir son ventre
Et d’accueillir
Ses pleins de vie
Au petit bois
Doux chuchotis
Souffles des gouttes
Dessus la feuille
Qui fait l’amour
Si bon son jour
Elle goutte l’instant
Monte au zénih
Et elle se vit
Elle regarde et elle entend
Le bruit de la vie
Ravissements
Un bel Novembre
Si doux si tendre
Ralenti d’être
Cocon de soi
Ouvertures belles
C’est bon la vie
Et ce baiser cueilli
Dans le bois
Se niche bien fort
Et vivre d’être
C’est bon la vie
bises à chacun,
chaque saison belle
j’aime l’automne
si bels roulis
l été trop chaud
bien trop de lumière
l’hiver trop froid
bien trop de noir
mais cet Automne
ce tamisé
parfums humides
me grisent saoûle
j’aime cette vie
à partager de ma fenêtre
si doux écran
mes bouts de doigts
qui se donnent tels
entiers d’eux m’aime
sourire bises clins d’oeil,
la toto pas encore sortie, va aller vois dehors si elle est…
MAIS DEJA ELLE SAIT QU ELLE Y EST! heinhein!
–
http://www.youtube.com/watch?v=scDxBzTr6sc
–
Capitaine, ô mon Capitaine, où donc êtes-vous passée ???
Nous sommes tous là, debout, sur nos bureaux du pont du bateau
… à ramer.
Pensées à Vous, mon Capitaine.
–
J’adore novembre. J’en redemande…
^_^
–
N’est ce pas France Galle qui chantait « existe »
en une exhortation spasmodique
mais si au début était l’exorde (pas forcément sauvage)
alors qu’elle psalmodie l’exhaure n’est pas maudite
mais d’un filet de voix pas chemin de croix
clin d’oeil à Bourrache
Hello,
Sous l’eau…
Et en écho à thierry,
La vidéo de France Gall !
http://www.youtube.com/watch?v=5w-iyGEvRD4
Biseeeeeeeeeees à tous ceux qui EXISTENT !
.
Bonjour à tous!
D’accord avec Marc… je voulais vous remercier pour les belles notes que vous avez déposées et toujours avec ce souci de partage et de qualité… beaucoup de temps d’écriture et de recherche de votre part pour enrichir, faire plaisir et réconforter chacun.
Je sens quelque impatience se manifester de ci de là… je voulais vous rassurer… je vais bien bien mais suis toujours en plein bouclage d’une partie que je dois rendre demain… connais pas ce jour férié;-( … ça avance dans le bon et le beau, ça réconforte;-) Mais il m’est impossible d’intervenir davantage ni de trouver du temps pour préparer une note pour l’instant. J’essaerai de faire quelque chose pour la fin de semaine.
Patience à ceux qui m’ont envoyé des mails, je vous répondrai un peu plus tard.
Petite signe à fauki à qui je souhaite le meilleur et de poursuivre son nouveau chemin avec enthousiasme.
Bises à tous et aux petits nouveaux que je salue;-)
Belle journée!
Ossiane
.
Merci Ossiane de ces nouvelles revigorantes et associantes
désolé pour le e Christine, pour une fois que c’est moi qui en met un de trop.
aurais je rajouté un s qu’on aurait parlé de confrontation rugbystique.
Alors soulo peut être pas mais on met de l’eau dans son vin ces temps ci.
Et encore un écho pour dire que l’existence est plus belle avec des blogs comme celui ci et que ce n’est pas rien (euphémisme) bref qu’on se sent
à chaque fois exister un peu plus à pouvoir exprimer et partager des idées ou simplement des impressions sans chercher à faire bonne ou mauvaise impression.
Bonne soirée à tous les matelots et à notre capitaine bien aimée.
Du bord de la falaise
mais pas au bord du gouffre
salut à toi
Ossiane,
femme océane!
– Youhou ! je suis revenue clama le capitaine
http://media.paperblog.fr/i/184/1849597/monde-sous-marin-playmobil-L-3.jpeg
Aussitôt les matelots bondirent de joie.
– J’ai du sortir des griffes d’un vilain crocodile qui m’avait kidnappé raconta le capitaine.
http://www.gulli.fr/var/jeunesse/storage/images/gulli/concours-et-cadeaux/grand-jeu-concours-playmobil/acrobate/5766182-1-fre-FR/Acrobate_432_320.jpg
Monique intima l’ordre aux deux Bour®ache, Lou, Leila et Toto de stopper leur entrainement spécial destiné à pouvoir affronter les situations les plus dramatiques.
http://www.gulli.fr/var/jeunesse/storage/images/gulli/concours-et-cadeaux/grand-jeu-concours-playmobil/acrobate/5766182-1-fre-FR/Acrobate_432_320.jpg
La Toto ne pouvait dissimuler sa joie et arborait un air reveur
http://1.bp.blogspot.com/_KzSMyky5bdY/Sasisz5E2RI/AAAAAAAABoA/8WD_yav92Gw/s320/playmobil.jpg
Certains matelots aidèrent Thierry à remonter. Celui-ci avait décidé de sonder les fonds marins.
http://images.mytoys.com/intershoproot/eCS/Store/de/images/172/23/1722301-n.jpg
D’autres matelots envoyaient des signaux à Marc. Celui-ci avait en effet opté pour des recherches aériennes.
http://4.bp.blogspot.com/_UIclUja48Y4/SD_rgJnKeYI/AAAAAAAAA44/yiqdDwbHMzs/S220/pilote%2Bplaymobil.jpg
El cavaliera fut contactée par Talkie walkie.
http://ecx.images-amazon.com/images/I/511CR5ZGEPL._SL500_AA280_.jpg
Bientôt tout le monde fut sur le pont pour faire la fête
http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2007-08/2007-08-17/article_playmobil.jpg
petite correction sur l’image du n° 2
http://img4.cherchons.com/600×532/46358431/PLAYMOBIL-4465-Soigneur-d-animaux-avec-caiman-Gardienne-de-zoo-et-girafon.jpg
Dans la vie
Y’a des maux
Sans mobile
Ou avec
Et quand se rire
En play mobil
Ca fait du bien
Son tas de bile
Repart express
Sa case départ
Y’a des fou rires
Dans la vie
Y’a pas de mal
A s’faire du bien
clin d’oeil, Rachel.
Merci à Ossiane pour son petit passage ici où tout le monde s’impatientait mais ne s’ennuyait pas n’est-ce-pas Rachel ? et Annick qui nous offre de bien beaux écrits et à tous pour la bonne humeur….
…………….
J’aurais aimé que chacun puisse avoir une aussi belle journée d’automne, le Ventoux imposait sa beauté sur toute la campagne provençale tel le Fuji Yama dans toute sa splendeur, les vignes offraient au soleil toutes les teintes qui font de l’automne un tableau haut en couleur et les petits chemins s’ouvraient devant nous comme des bras tendus. Bien sûr c’est un spectacle éphémère et le temps d’une journée est bien court pour en savourer toute la splendeur, mais ces petits instants de vie sont si forts et si puissants qu’ils nous comblent de plaisir.
_____
Existence, de quelle essence parlons-nous ?
Est-ce celle qui englobe le monde entier
Faite de peines, de joies, de sourires et de pleurs ?
Celle qui depuis la nuit des temps, jusqu’à la fin des jours
Défile comme les chapitres d’un grand roman,
Qui aurait pris naissance avant l’invention de l’écriture
Et dont nul ne semble savoir quand il finira ?
L’existence comme une grande saga
Où les hommes en seraient les figurants.
La réponse est peut-être simple : il suffit de regarder
Naître une fleur pour tout comprendre ;
Sortie des entrailles de la terre, la voir offrir ses pétales
Aux yeux du monde comme une offrande à la vie le temps d’une saison,
Telle est l’essence de « la vie minuscule » dans « l’abîme géant » de l’existence.
____
« L’homme est l’être qui, s’il ne sait pas pourquoi il existe, seul reconnaît et refuse cette ignorance »
(…)
« Il ne faut pas s’étonner si des êtres aussi éphémères que nous, brèves étincelles entre deux gouffres de ténèbres, éprouvent quelque peine à acquérir le sentiment ou plutôt le vertige de la durée »
Théodore Monod (dans Et si l’aventurer humaine devait échouer.)
Bonne fin de soirée à tous et OK Thierry , je suis de ton avis, l’existence sans vouloir se prendre la tête est de toute façon, bien plus belle lorsqu’on a la chance de naviguer ici.
Ils sont beaux tes mots, Monique,
merci à toi…
OUI c’est une chance de naviguer ici,
Un jour
Sans vie
Le bâteau d’Ossiane
Et chaque vous
En vie
Matelot
Au bel cours
M’avait réanimé
Chaque jour mon jour
Humblement
Je vous dis
Merci
Car la vie
Simplevivre
Je l’aime
De tellement
A la recevoir
Offrir
Et ö que oui, Monique, une fleur qui éclot, j’aime,
j’aimerais rester devant des heures des jours,
la savourer s’ouvrir ses pétales à la vue,
je me contente de mes minutes
Pour me poser me reposer
devant les froufrous en grâces
Comme c’est belle la vie se naître
Elle pétille la Rachel! ça donne la pêche)
.
aussitôt dit, aussitôt fait… et les matelots descendirent direct de leur échelle pour rejoindre le pont … merci pour vos encouragements et vos mots rigolos;-)
Bon, ce n’est pas le tout, j’y retourne, la nuit sera longue… bises, à bientôt; je penserai au merveilleux Ventoux en rêve…nostalgie de ce bel endroit … et à la citation de Monod, merci Monique pour toutes ces belles choses que tu offres!
Cette fois, je file pour de bon!
.
Dernière ligne droite Ossiane, bon courage On t’embrasse
Bon courage, Ossiane,
pensées douces,
et belle nuit ensuite.
Bonne journée à tous, je vous lis toujours avec plaisir.
Bon courage Ossiane pour la suite de ton travail qui ne peut être que bon et beau…
E t ce fut la lumière candide
X leçons de choses pour grandir
I l y eut divers écueils et heurts
S i le temps savait décompter!
T ant et tant de joies abritées
E n tout Humain matins d’espoirs
N uits dans l’abîme d’un vague dortoir
C œur en exode ou sédentaire
E nfer ou paradis…spasmes de vie.
Merci gardiens du phare
Les éclats précieux
De vos traits lumineux
Transpercent la nuit noire,
Bercent le retour à terre
Des voyageurs amarinés
Qui gardent l’œil ouvert
Sur le cap d’un amer
La douceur d’un foyer
Toujours assise au bord de la falaise, à Belle île en mer, je contemple la mer et l’esprit vagabonde de l’horizon à la crête des vagues, du fond du gouffre aux côtes escarpées, de la pointe du phare au plateau balayé par les vents, du fond de la mémoire aux espoirs de demain, aux rêves même impossibles…
____
Tel un poète côtoyant douleurs et douceurs
Egaré sur les sentiers en fleurs mais trompeurs,
J’ai longtemps cherché où j’allais
Arpentant les plus belles allées
Allant, rêvant, espérant
Chutant, pleurant, me relevant
Ma divine comédie à récrire
Dans une nouvelle version pour dire
Que nulle part sont les barrières
Du purgatoire, du paradis ou de l’enfer
L’existence est une comédie dantesque
Un véritable poème rocambolesque
Pour continuer de chanter malgré tout la beauté
Et croire en l’amour avec force et ténacité.
_____
Dans « l’engrenage « des pensées des poètes de Léo ferré aux poètes d’Aragon chanté par Jean Ferrat,de transmission de pensée en transmission de pensée, j’en arrive au roman inachevé d’Aragon d’où j’extraie ce passage dans « le Mot Amour »
« Je tombe je tombe je tombe
Avant d’arriver à ma tombe
Je repasse toute ma vie
Il suffit d’une ou deux secondes
Que dans ma tête tout un monde
Défile tel que je le vis
Ses images sous mes paupières
Font comme au fond d’un puits de pierres
Dilatant l’iris noir de l’eau
C’est tout le passé qui s’émiette
Un souvenir sur l’autre l’empiète
Et les soleils sur les sanglots
O pluie O poussière impalpable
Existence couleur de sable
Brouillard des respirations
Quel choix préside à mon vertige
Je tombe et fuis dans ce prodige
Ma propre accélération »
ARAGON
____
Bonne et belle nuit à tous.
Elle tourne la terre
Mais la spirale des couleurs
Se meurt dans la nuit
Phare
comme la lampe d’Aladin
tu possèdes un génie
dont l’éclat fait merveille
comme les roses au jardin
Alain
La vie a creusé
Les abîmes de la mémoire
A force de vouloir y puiser
L’esprit s’y perd
Le cœur « siphon »
En surface le temps s’écoule
Juste un filet d’eau
Qui canalise les larmes
Vers l’océan de l’existence
Les marées se succèdent
Et sur les vagues
L’écume n’est rien d’autre
Que nos souffrances
Qui refont surface.
Je pose une petite feuille d’Automne, sur la page de cet herbier,
le temps il passe, et l’amour reste, et quand il reste qu’estce que c’est bien!
–
M’est z’avis que le bateau a accosté.
Certains ont mis les voiles sur la terre ferme pour une virée.
Tandis que les autres sont à fond de cale pour laver à fond les fonds de cale.
Plus personne à l’horizon…
–
^_^
–
–
Ah, si ! coucou aNNICK-en-majuscules…
–
J’t’embrasse, bOURRACHE ( sourire, les majuscules c’est la faute à l ‘étourderie! sourire ),
je savoure mes cccccccccciiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnnnnnqqqqqqqqqqqqq dernières minutes avant ma virée vers l ESAT de Pontchâteau, et direction StNazaire l aquagym,
espérons que ce soit zzzzzzzzzzeeeeeeeeeeeeeeeennnnnnnnnnnnnn!
j aime le zen en hamac, mais chacun a remarqué, bises!
( et psss, Bourrache, pour la tite story, j ai failli envoyer, Annnick avec 3 n mais j ai vu à temps, gloups de vue longue pr cette fois! sourire! )
et puis je savoure déjà mon retour de St Roch à Savenay, seule, à travers la campagne, au clair de luneeee…
–
Oh, mais c’est bien sûr !!!
http://www.parlonstv.com/tv/emission/cinq-minutes.jpg
Les cinq dernières minutes-au-clair-de-lune (pas à Maubeuge !).
–
Normal Bourrache et Annick, avec un sujet philosophique comme celui-là Ossiane savait ce qu’elle faisait, en fait tout le monde est là bien présent mais chacun dans son coin essaie de trouver des réponses à ces grands problèmes existentialistes, il faut dire que nous ne sommes pas les premiers à nous y pencher (attention, je n’ai pas dit par dessus bord, pas question de se noyer dans les pourquoi du comment)
Lui par exemple, trouvé dans un de mes petits carnets, Alain Finkielkraut dans l’humanité perdue(un essai sur le XXème siècle) cite JP Sartre ;
« Qu’est-ce qui signifie ici que l’existence précède l’essence ? Cela signifie que l’homme existe d’abord, surgit dans le monde et qu’il se définit après, l’homme tel que le définit l’Existentialiste, s’il n’est pas définissable, c’est qu’il n’est d’abord rien. Il ne sera qu’ensuite et il sera tel qu’il se sera fait »
D’accord , bon j’arrête, c’est pas le tout il y a encore du ménage à faire dans les méninges, oh pardon dans les fonds de cale, ici on met tous la main à la pâte, c’est vrai quoi, ce n’est pas « il y en a qui font le café et d’autres qui le boivent » D’ailleurs c’est l’heure de le boire, bonne fin de journée à tous.
–
Les mains dans l’eau depuis ce matin (chasse aux poussières oblige), j’avoue ne pas trop existentialiser ce jour.
Du moins, fais-je un certain ménage…
–
M’accordant une pause, je la partage avec toi, Monique.
Tout en pensant à l’équipage :
http://www.blogdecodesign.fr/wp-content/uploads/2008/01/tasse-cafe-pantone.jpg
(j’ai essayé avec cinq mais la pile s’est écroulée…).
–
Clin d’oeil à tous.
–
Hello ! I write you slowly because I know you read quickly,
see this, there is a lighthouse in it, have a dance ?
http://www.youtube.com/watch?v=RZHhTNLjIYg
–
OK.
Bust just after, please :
http://www.youtube.com/watch?v=jSnH0VO47dI
–
–
Et pour reprendre haleine :
http://www.youtube.com/watch?v=QuBwReAkXGI
–
Monique, à quoi cela sert de retourner et se reourner ces questions d’existnce,
D’amour et d’eau fraiche cela suffit pour exister, non?
Aimer est un bel sens de vie!
Si l’existence avait un sens
Ce serait quoi ?
Un sens unique,
Un chemin sans issue
Avec de très nombreux sens giratoires
Je tourne à droite
Je tourne à gauche
Et ma foi ! Si j’allais tout droit
Alors on fait des choix
Des bons et des mauvais
Quelquefois des non choix
Et puis parfois on tourne en rond
Autour des ronds-points
Car on ne sait pas
Où tout cela nous mènera
Il y les voies que l’on a pris
On se demande encore pourquoi
On a choisi ce chemin là
Pourtant certaines routes ont été choisies
Sans hésitation,
Et sans heurt
Et on ne ferait demi tour pour rien au monde
Car on donne quand même un sens
À l’existence
Sinon on deviendrait fou
Et puis on croise des chemins, des routes
Et on rencontre des autres conducteurs
Un peu perdu eux aussi
Certains sont plus pressé que d’autres
Plus importants parait il
– Eh chauffard ! Où as-tu appris à conduire ? Nous énervons nous
Et on rit, et on pleure
Et on aime et on meurt
Et c’est la vie
Yaouh, Rachel…
et c’est la vie, mais oui, et c’est la vie…
Et vive la vie vous avez raison !!!!
http://www.youtube.com/watch?v=CIOSlKAB_nc
même avec ses ronds points, ses sens interdits, ses voies sans issues, ça va , ca vient, retour en arrière, nouveau départ, tous les chemins mènent à ? Où ils mènent au fait ?
Quand tout le monde est du même avis, c’est que personne ne réfléchit beaucoup.
[Walter Lippmann]
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.
[Pierre Dac]
Où mène tout ça monique ? Le saurons-nous un jour ? Pour ma part j’en doute mais j’espère encore
j’aime bien celle là aussi
À force de ne jamais réfléchir, on a un bonheur stupide.
[Jean Cocteau]
Et voilà Rachel ça nous ramène encore à une grande question, l’existence de ?
De qui déjà ?
allez ! une dernière que je trouve très juste
> La faculté de se mettre dans la peau des autres et de réfléchir à la manière dont on agirait à leur place est très utile si on veut apprendre à aimer quelqu’un.
[Dalaï Lama]
Rachel ? T’en as beaucoup des comme ça ? parce que j’ai peur de me prendre une migraine!!
Non non je rigole…..
ahlala de vous de lalalalère…SOURIRES…
Alors là j’adore, j’adoooooooooooreeeeeeeeeee mais hélas se mettre dans la peau des autres, rien n’est plus difficile et pourtant tout est encore et oui une question d’amour
–
… une solution… bien léchée …
http://www.youtube.com/watch?v=XCQGaJwmoEo
–
Tu vois
Mon amour
Quand je touche
Un pétale de fleur
Je me sens m’exister
Quand c’est la joue
De mon enfant
Ma vie elle me frissonne
Et quand ta bouche sur la mienne
Cela m’envole m’essence
Qu’il me plait d’exister
clin d oeil!
Exister
Je suis l’Être et le Néant
Le point noir et le point blanc
Le miroir, le cerf-volant
Ce personnage transcendant
Ce visage que tu inventes
Ce passé que l’on vomit
Comme une nausée récurrente
Ce front dur et menaçant
Ce cœur tendre évanescent
Je suis l’infime mouvement
Qui nourrit ta pensée qui rêve
Je suis né sans raison précise
Aurais-je fait le choix d’exister?
J’aurais aimé… oui… mais… peut être
Peut être que la vie intérieure
A de ses frontières éclatées
Sentiers de rêves, et vérités
Absurdes…
Éparpillé…les entends-tu les heures qui se meurent
Au pied des passions?du repos?
Semblable au roseau qui se ploie
Semblable au roc éclaté
Tu veux exister, enfant?…Je te donne…de l’Amour…Je te reçois.
.
Petit signe vers vous pour vous remercier d’être toujours présents, d’être vivants, d’exister par vos mots et clins d’oeil amusants;-)
Chapeau d’avoir tenu bon en paroles sur l’existence depuis une semaine! Un vrai sujet philosophique dans lequel on peut puiser pour soi.
J’ai des matelots hors du commun;-)
La copie est rendue. Trop KO pour préparer quelque chose avant le week-end… les neurones explosés… j’ai trop donné et pas assez dormi, besoin de souffler quelques heures pour pouvoir repartir vers vous et ce projet de travail auquel je dois de nouveau m’atteler très vite. Ne vous inquiétez pas, le moral est bon. En revanche, promis juré, je publierai quelque chose dimanche à minuit.
Belle nuit à vous!
Amitiés à tous
Les poèmes d’Alain qui repart en poésie à fond de train;-) Il a dû manger des épinards!!!
https://blog.ossiane.photo/2007/08/06/lagune/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/09/12/2005_09_cathedrale/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/08/15/engrenages/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/10/19/2005_10_fugue/#comments
https://blog.ossiane.photo/2006/12/22/rouge-coeur/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/11/04/detresse/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/12/18/2005_12_ocre/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/11/02/phare/#comments
https://blog.ossiane.photo/2006/01/10/2006_01_tumulte/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/08/20/partage/#comments
Ossiane
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vous me faites rire.
C’est bien beau Leila !
Va falloir que le capitaine change de note sinon on va se faire des noeuds au cerveau (sourire)
des noeuds au cerveau elle est bien bonne, je me pouffe,
c’est mieux que des noeuds à l’estomac,
les neurones empêchés de passer, et ben, ils prennent du bon temps et s font une boum de temps se passe….
Et si la vie
Peut paraître une montagne
C’est bon de la voir
Comme un petit mont
Cela permet de l’oser
Se vivre
La vie
A s’exister
En simplevivre
Très joli Leïla, ce que tu viens d’écrire. Qui sommes nous ? et si Sartre avait raison ?
« L’exercice de la vie, quelques combats au dénouement sans solution mais aux motifs valides, m’ont appris à regarder la personne humaine sous l’angle du ciel dont le bleu d’orage lui est le plus favorable » René Char
Je vous dis à tous bonsoir et bon week-end et du repos pour beaucoup qui en ont besoin Ossiane suivez mon regard!!!
merci pour cette phrase partagée, Monique, j’ai suivi ton conseil, un grand repos de nuit, cela fait du bien, hier matin si éprouvant en départ en autisme, avait occasionné une fatigue importante d’un oeil, un éruption cutanée forte au visage qui avait réagi devant tant de vie lourde, encore parfois, à revenir péniblement dans le noir hier soir avec les phares,
un être c’est fragile, faut prendre soin de soi.
Après les jeunes années
A se courir en autisme
Pour le garder vivant
En dehors en dedans
C’est bon ces jours qui passent
Dans la douceur leur traîne
L’oeil se repose l’oeil
Il savoure ses pleins de miel
Se laisse lâcher prise
Chaque seconde se vivre
Au gré du temps qui passe
Et comme il passe tendre
Ce matin fait du bien
Il remplit d’alégresse
Le petit coeur aimant
Ce petit fou de lui
Son courage en panier
Qu’il lui plait de se vivre
C’est bon la vie se vivre
Que reste t-il des petits nuages de l’image d’Ossiane ?
____
Doux les nuages
Faut-il le croire
Lorsque menaçants
Ils glissent dans le ciel
L’assombrissent, le voile
Suppriment tout le bleu azur
Et mangent le soleil
Comme des vampires
Le sang des vivants
Le front de plus en plus noir
Comme un fantôme habillé de noir
Capturent les petits nuages blancs
Les étouffent dans leur manteau
Le ciel si beau d’ordinaire
Devient une lourde masse sombre
La lumière peu à peu disparaît
Dans l’ombre diabolique des nuages
Faisant de l’aurore claire
Un ténébreux crépuscule.
___
C’est le temps du jour, mais à bien y regarder, ces nuages d’allure si effrayante ne sont en fait qu’une mince couche de duvet gris, car ça et là quelques traces bleutées résistent, espoir d’un passage de courte durée, la suite nous le dira.
Un ciel chargé, mais un temps clément
___
Des petits nuages
Comme des points de suspension
Gravés dans le ciel
___
Bonne fin de soirée
Bel automne à toi Ossiane ! Je constate que l’inspiration est toujours au rendez-vous sur tes pages ainsi que l’amitié. Bonne poursuite et clin d’oeil amical, JP
Pour se vivre s’exister, c’est bon de vital de s’extraire ce ceux qui culpabilisent d’être tels, et vampirisent de leurs pensées, en tous puissants maîtres qui assujettisent…et abêtisent;;;
pourtant…
chaque Humain peut se simplevivre selon son envie d’exister,
on n’a qu’une vie!
Il y a des milliards d’existences sur terre,
et devant cette immensité des vies,
on se sent si humble,
devant sa vie offerté.
Oui annick d’aucuns dénombrent pas loin de 80 milliards de ces existences, est ce depuis sapiens, habilis, faber ou erectus je n’en sait rien ?
De ces lignées sans âge qui nous rattachent à ces rameaux primordiaux quand les groupes était si réduit que la consanguinité a pu poser de sérieux problémes.
Mais ces existences ce n’est pas qu’un empilement de strates et de générations
une juxtaposition d’individus, ce sont des rencontres dont certaines font souches, des échanges innombrables, des bribes de phrases murmurées, des mots d’amour et d’attention glissés doucement dans le coin des oreilles, mais aussi tant de cris, de vilolence, des interactions fortes mais pas tous liantes, des assemblées et des concilium, des co construction et des échanges de savoir et de matiéres et matériaux, c’est un bourdonnement continu de vie, un enrichissement sans fin mais sans doute avec un commencement, le début d’une société, d’un fonctionnement groupal, d’intérêts communs associants pour faire des êtres sociaux et bientôt conviviaux même si frustres.
Oui Annick, désolé pour les fautes, trop vite écrit et pas relu !
Quand on se pense dans la multiplicité des humains au travers de centaines de milliers d’années, cela nous réduit à bien peu, à trois fois rien; la question de la trace est sans doute posée et comme les particules dans une chambre à bulle ou avec l’effet Cerenkov et son reflet bleuté, que laissons nous donc vraiment qui ne soit d’une fugacité confondante et d’une taille si réduite, des clapotis à la surface d’un temps histoire aux larges ondulations.
Qu’il est vain parfois de s’imaginer qu’il puisse rester indéfiniment des traces de tout cela; sages comme les celtes qui ne s’illusionnaient guère – imprégnés de metempsycose et de panthéisme- sur la pérennité de leur présence et des marques de leur civilisation, et n’ont pas cherché à s’inscrire à toute force dans ce paysage mais à s’y fondre pour s’y faire presque oublier jusqu’à ce que l’archéologie ne témoigne à nouveau de leur existence bien réelle et tangible, de leur vie et de leurs conditions de vie, de leur influence sur les paysages.
Oui, Thierry,
penser laisser une trace de son existence est mission impossible fort certainement, et de plus est ce cette mission qui fait un jour de naître?
Alors si se contenter de vivre, peut donner une envie d’exister à d’autres, c’est tout simplement émouvant de vie…
Heu? et je vois mes fautes!
je suis émue devant la vie, un simple visage avec sa vie dedans, je suis en respect devant…c’est bouleversant la vie par ses richesses de vies Humaines…comme c’est remuant de vibrant le bel Humain…vivant.
Bonsoir Annick et Thierry qui tous deux situent l’homme à travers l’histoire du monde et celle d’aujourd’hui avec sa capacité d’agir, d’aimer, d’être tout simplement.
___
« La vie minuscule »
Une grande fourmilière
Où chacun porte son grain de sable
A l’immense édifice de notre monde
Chacun a sa façon, chacun comme il peut
Sans même s’en rendre compte le plus souvent.
____
Très bonne nuit.
Bien sur que l’on ne s’adosse pas qu’au passé pour se tourner vers l’avenir
évidemment que ce poids sinon paraîtrait insurmontable, un vrai fardeau ;
pourtant dans notre vie de tous les jours au delà des fonctions vitales et des usages, des modes et autres variables du temps, il y a cette existence partagée, en nom collectif et de la pensée à la technologie ces souvenirs persistants ou parfois momentanément absents de nos mémoires (quand les découvertes ne sont parfois que des redécouvertes) qui font de nos grands anciens les linéaments surs et stables qui ont permis le développement de l’aventure humaine, étape après étape et sur qui au moins repose la responsabilité d’avoir orienté les existences dans des directions qui sans être immuables ont compté ou comptent encore.
C’est assurément vertigineux d’imaginer ce continuum humain et quand on regarde le chemin parcouru, mais aussi les oublis et les souterrains, les dédales
et les oubliettes de l’histoire, les énigmes de la proto histoire, on sent bien que les gestes qui ont forgé et institué l’homme ne sont que le fruit d’un patient grand oeuvre au long cours où tout fut durement acquis à force de besogne, de ténacité et parce qu’il fallait bien avancer et trouver à chaque fois des solutions aux problèmes rencontrés ; aussi face au biface ou à la hache de pierre, est ce toujours avec une pieuse pensée que je m’incline devant ses manifestations du savoir et se pouvoir du faire (avant même le fer) qui renvoie à cette obstination primordiale de la subsistance qui en longue stances a animé et donné la substance propre de sa vie et des changements en cours à nos ancêtres.
Contenant ou contenu, remplir son existence comme si tout était strictement délimité ou au contraire sans cesse repousser les limites, pour développer son potentiel de vie, donner enfin la profondeur, l’épaisseur, la consistance qui ne s’acquiérent que dans la durée et dans le travail sur soi.
« il y a plus dans l’homme que l’homme, il y a plus dans jérusalem que jérusalem » dit la formule chère aux hébreux .
Certes en matière d’existence les questions du pourquoi et du comment ne nous engagent pas de la même manière et peuvent être disjointes.
La transcendance est parfois recherchée mais sans être terre à terre c’est bien dans la quotidienneté, la répétitivité et parfois l’ennui qui en découle que se moulent des opinions et des idées, des ressentis aussi ; si l’homme a tant besoin dans certaines circonstances de spiritualité ce n’est pas seulement pour se sentir léger et prendre du champ, pour élever son esprit et nourrir son âme.
Tout nous renvoie tôt ou tard à cette vie faite de contraintes ou il faut accepter la loi commune, parfois avec déplaisir et en maugréant et avancer dans le faire et dans le subir mais aussi dans la possibilité d’explorer d’autres voies, de donner dans la transversalité et l’éclectisme pour dépasser cet isthme du moi et élargir la péninsule du nous.
Thierry…une poignée de mains.
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heu … bonne fin de dimanche à tous …
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Les mots se sont tus sans doute trop usés alors motus et ceci :
Un petit détour
Simplement vous dire bonjour
Encore et toujours
Et quand le dernier souffle
L’existece quitte l’être
C’est tant l’esprit dedans
Qui le vit dans ses chairs
Lorsque j’étais petite
Trop petite encore
Pour comprendre le monde
Je sentais déjà
Que la vie était un passage (moi j’étais sage ;-))
Je savais qu’un jour
Je serai grande
Et lorsque je regardais les grands
J’avais une petite idée
De ce que je pourrais devenir
Si pour moi la vie me souriait
Je m’inventais des histoires
Des histoires de grands
Un jour j’étais médecin
Un autre jour musicienne
Un jour maitresse d’école
Un autre jour petit rat de l’opéra
Pas vraiment d’ambitions extravagantes
Et puis un jour
J’ai même imaginé
Que je pourrai aimer
Et que celui que j’aimerai
Aurait le même âge que moi
Et j’ai réalisé que si j’avais huit ans
Mon futur amour avait aussi huit ans
Qu’il n’était pas grand comme mon père
Qu’il était forcément encore un enfant
Qu’il était peut-être à mon école
Où bien encore dans un pays
A l’autre bout de la terre
Et mon espace a commencé à grandir
Ma vie avait peut-être ses tentacules
Beaucoup plus loin que je ne pouvais l’imaginer
C’est ainsi que mon existence
Peu à peu se construisait
Sans que je ne sache vraiment
Où tout cela allait me mener
J’ai fait aujourd’hui
Une grande partie du chemin
Et pourtant je ne sais
Ce que la vie encore me réserve
Et c’est extraordinaire de penser cela
J’ai parfois l’impression d’être encore
Une enfant sur le chemin de la vie.
Thierry, … oui
Merci regard de cet acquiécement discret mais réconfortant dans le silence ambiant
c’est vrai que après plus de 200 notes, on peut être superfétatoire !
j ai aimé aussi tes mots, Thierry….en silence
aspe m aide à poser mes mots..
De belles images, des mots, j’aime !
A+ JCP