Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Fleur du couchant
je nage vers les ombres
de ton rivage
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Fleur du couchant
je nage vers les ombres
de ton rivage
Aux heures troubles
Peuplées et de musique
Et de rayons en cheveux
rousseur du globe
qui glisse
sur la masse de bronze
en fusion.
De l’un à l’autre
la lumière renvoyée
Aureus…et coutumes
Hora, aura, aurora
C’est magique et si poétique !
Ecureuil
Une rousse chevelure comme un zeste d’orange
Eblouissante d’or comme un soleil couchant
Comme une rose pourpre à la tête penchant
Neigeuse de lumière comme une image sainte
Un ange en robe blanche coiffé d’une auréole
comme la forêt d’automne dont les feuilles s’envolent
Alain
Rose
Bien mieux qu’un dieu sévère caché au fond d’un temple
Ta beauté se dévoile sans faire de mystère,
Tu offres tes trésors à ceux qui te contemplent
Et tes épines à ceux que ta grâce indiffère
ton nom est célébrée sur les cinq continents
tu représentes la femme à chaque âge de la vie
D’abord fleur en bouton que la lumière ravit
Puis rose qui se fane quand la lumière descend
tu répands tes couleurs dans les parcs et jardins
comme l’eau des fontaines irise les bassins
comme on voit la lumière au travers les vitraux
comme un soleil couchant qui lentement s’incline
étale tout son sang à la surface des eaux
en perdant tes pétales vers la nuit tu décline
Alain
Rose
Es tu la torche d’un jour funèbre
venue s’éteindre au clair azur
Beau ténèbre
Eau si pure
Qu’au bûcher de tes lèvres
Deviennent humides tes baisers ?
Alain
Dans les feux du couchant
le soleil se noie
s’enténèbre mon coeur
L’œil du temps
Navigue en or
Sur notre tissu fragile.
« L’horizon tout entier
S’enveloppe dans l’ombre
Et le soleil mourant sur un ciel riche etsombre
Ferme les branches d’or de son riche éventail »…………………
Toujours en mémoire devant un si beau spectacle
Même si parfois les ombres sont inquiétantes
Et la fleur du couchant éphémère
son aura reste en soi
C’était pendant une campagne de « traite des blondes », on remontait en cabotage vers le cap finistère, on avait déjà relaché à Bilbao et à Santander. Au large des Asturies, avarie, v’là la courroie qui lache. On met l’cap vers Ribadesella pour faire relache. C’est un port de pleines eaux drossé à la montagne. En attendant la marée le cap’tain décide de mouiller. Avec Stan le mécano on a sorti nos planches à voile puis filé vers le port poussé par le solaire. Les ibères ahuris nous ont vu grimper en combi et courir sur la jetée se réchauffer dans un estaminet.
Puis « le refuge des marins » a accosté, y’en avait des badauds, faut dire qu’un chalutier avec un tap’cul ça court par les rus. Puis le cap’tain et les tribordais nous on rejoint au troquet. Y z’ont un bon cidre là-bas qu’il font pétiller en le versant de haut comme au Maroc le thé. A l’heur de la fermeture on était déjà plus sortable. Mais si il en a qui meurent de soif, les bretons naissent avec. Alors avec l’annexe on est parti vers un port plus loin pour boire un dernier verre. Las ! la nourrice était vide et ce fut la panne. On a pu apprécier la fleur du couchant. On a sorti les pagaies et nagé toute la nuit dans le courant vers les ombres de la falaises. Pas question d’accoster sur ce rivage plein de rochers avec le cap’tain qui ne savait pas nager. Au petit jour, sans eau et sans biscuit, la gueule de bois brassée par la houle, on a moins gouté la fleur du petit jour. Vers onze heures on a tiré une fusée, une barquasse s’est dérouté pour nous récupérer. Arrivée sur le quai on étaient déssaoulé et pourtant on marchait encore à la mode de Penmarch.
les yeux de l’aura.
Rose
N’est elle pas un volcan qui vomit de la lave
Comme un taureau fumant tirant une langue épaisse
Et dont les vomissures ainsi que des pétales
Partis en jets de flammes retombent sur ses flancs
N’est elle pas ce soleil surgit de l’océan
Jetant autour de lui des gerbes d’étincelles
Comme une barre de fer sortie d’un feu d’enfer
Que le marteau du temps vient tordre sur l’enclume
Cet astre rougeoyant qui jette des lueurs
Comme la sueur des arbres emprisonnent les insectes
Dans une prison d’ambre qui traverse les siècles
Qui égrène ces heures comme des gouttes de sang
Et fait danser les flammes dans le grand feu de l’âtre
Comme des coquelicots dans un grand champ de blés
Alain
« Le peintre nous donne des fleurs qui ne fanent pas, des regards qui ne se ternissent pas, des aurores qui ne cessent de naître.
Parfois le sortilège est si actif que la vie pitoyable prend la grandeur de la beauté
Et quelque chose brille sur un fond de malheur: dans la douleur; ô la joie d’une braise. »
J’ai omis de signer les mots précédents : Gaston Bachelard ! Peux-tu y mettre bon ordre Ossiane, merci
L’anneau d’or
Le ciel est pur limpide transparent,
comme l’aile d’une libellule,
ou l’eau claire du torrent.
Un anneau d’or s’y est perdu,
La lune ce soir y plongera ses manches.
Alain
Et la brûlure
Sans déchirure
S’allonge dans l’eau
Auréolée de tendresse
La mer palpite
Sous les nuées de braise
Effusion en miroir
*********************************************
La couronne en feu
Allume en ma mémoire
là-bas ton pas d’écume…
Merci à vous.
Il s’est posé là
Bel point aveugle
Qui illumine dans son filet
Des si belles lumières
L’eau se cache derrière ses perles
Le sable se court ses petits grains
Mais le soleil son grandiose oeil
Les poursuit avec sa longue vue
Pour le régal du petit Homme
Qui peut voir avec son globe d’oeil
comme j avais envoyé ces mots sans mes coordonnées, il allait être rejeté, ouf le réflexe, copiécollé, et viva la teCHnique!
belle après midi!
la nuit avance dans sa robe noire
elle couvre la blanche écume
de son aura de lumière dorée
nait alors un métissage de couleur
Etrange atmosphère
D’un dernier jet de lumière
Nuit d’efflorescence
Le coeur est de feu
L’auréole s’illumine
Ombre éclaboussée
Dernières lueurs
Aux confins de l’horizon
Dernières prières
Le noir se referme
Sur les pensées du poète
Les mots se retirent
Un instant fragile
La fleur solaire se referme
Sombre dans le noir
Tout devient silence
Un parfum d’intimité
Dans l’aura du soir
C’est l’heure où basculent
Mille doutes et mille peurs
S’effacent les repères.
Eclat du pavot
L’incohérance du soir
La fleur de Morphée
« incohérence » merci pour la correction
« Pour qu’un ciel flamboie
Le rouge et le noir, ne s’èpousent-il pas? »
Entouré d’ombres, il rêve toujours en noir
Flamboyante, elle chante toujours en rouge
C’est au couchant,
moment choisi pour leur rencontre,
qu’ils pourront s’aimer, dans l’aura du soir
Aux trop rares aurores succèdent de sacrés crépuscules
dans la clarté qui s’en dégage m’aveugle et sature la macule
en majuscule veut donc s’inscrire l’orbe démesurée
mais à chercher à capter de l’instant toute la magie concentrée
j’hésite et je recule, de sombres présages m’animent
et des ombres mouvantes se profilent qui me minent
pour ce bouquet final quotidien qui retisse du lien
je voudais une fois pour toute faire ce paysage mien
la gerbe d’or m’envoie au visage tout les soleils ou presque
la physionomie des lieux prend d’un coup des allures picaresques
or s’il en est qui comptent plus que d’autres servons les
force m’est de reculer et juste de les observer
la main en visière et les paupières en sautoir
je cligne et arrondit des billes pour l’histoire
le cercle de feu se dissout lentement
il commence son bain et plonge allégrement
je le vois se déformer en même temps que rougir
sa nudité intemporelle a tant de quoi faire frémir
adieu astre qui a orné notre jour symbole du séjour
en ces lieux d’amour d’une lumière irradiante
te retrouverons nous demain à l’identique
sans pour avoir besoin de passer au cantique
c’est une perspective encore bien balbutiante
C’est quand le soleil veut se donner à la mer
comme celui qui va perdre sa fleur
il ne s’agit pas de faire les choses de travers
A bout… touchant le rivage…il dégage …un telle ardeur…et ses rayons se courbent
A bout… portant à bras le corp… le jour…il en accepte…sans détour…la fin
A bout de tout…rouge de confusion…il s’apprête au plongeon…beau refroidissement
Embrasement, embrassement, c’est en brassant assurément qu’à l’horizon la convection force l’admiration dans les derniers éclats bien vifs pour dire adieu au jour fuyant qui sur son char emporte nos espoirs avec sa lumière
Aura ou aura pas
il a saturé le fond
comme je sature l’écran
mais lui brille de mille feux au moins :)))
merci ossiane pour cet aster qui nous fait tant parler
bonjour à l’équipage et amitié à tous
Monique, Alain, Thierry – les « grands pourvoyeurs » – mais aussi Annick, Christine, Marc, Jean, Rachel, Annemarie, Lou, Leïla…, la novice que je suis en poésie, l’œil à peine entr’ouvert…, est béate d’admiration devant la richesse et le souffle de vos plumes ! C’est un régal d’imagination, de perceptions, de sensations, d’émotions, d’images… Comme Ossiane qui, dans un commentaire de Fulgurances, disait « s’interroger souvent sur le temps que vous mettez pour écrire un poème », je n’ai aucune idée du fil magique qui vous guide. Comment faites-vous pour déposer vos bouquets de mots en moins de temps quelquefois que l’aura du couchant à basculer sur l’autre rive ? Certes, l’émotion jaillit d’abord à fleur de soi, au risque d’être sans âme même avec l’entraînement et la maîtrise technique. Mais il y faut une sacrée fibre créative !
Ce qui est merveilleux sur ce site, que je découvre un reflet, une lumière, une beauté après l’autre, c’est l’équilibre naturel entre les artisans qui cisèlent leurs poèmes en autant de pièces uniques, et les « fulgurants » – Fred, Emmanuel, Sylvaine, Arlettart, Jeandler, le sid, Sophie, Aspe, Maria, Phil Alba…, aux mots « plein les yeux » en trois lignes ! J’ai bien noté que les cloisons ne sont pas étanches, et que la vitesse de l’éclair n’est pas plus étrangère aux plumes opulentes que l’endurance aux « sprinters »…
Pour répondre, Ossiane, à ton interrogation malgré ma courte expérience, je découvre avec ravissement les images en me persuadant chaque fois que je ne pourrais pas déposer une seule ligne sauf lueur spontanée… Et je les laisse couler en boucle sur moi, le temps de les apprivoiser, de rassembler quelques mots au bout d’une idée, d’une perception, d’un fil aléatoire… Et puis, peu à peu, je me surprends le nez dans les étoiles, là où l’alphabet commence à se parer d’un zeste d’aura…
tapis rouge pour femme en noire
divine aura avant l’obscurité
ou la lumière nous fait rêver
bonne soirée à chacun
Fleur du couchant
je nage vers les ombres
de ton rivage
Dis-tu
Alors même que marchant,
Peut-être à ta rencontre,
Je vais à la lumière
Ô les temps suspendus
Qui nous voient éperdus
Mais heureux d’être libres
Bénies soient les rencontres
Dans tes ciels de grâce
Aux fleurs abondantes
Qu’importe où l’on va
Qu’importe d’où l’on vient
L’important, n’est-ce pas d’être là ?
Voila que je frissonne
Et sans avoir bu
(Peut-être, si, un peu
A la coupe de tes mots)
Je me sens énivré
Je me prends à chanter
Bonsoir Jacline
Il me semble que tu ressens exactement comme moi lorsque j’ai découvert l’œil ! Je n’y connaissais rien en poésie… mais un jour, j’ai « osé » quelques lignes, avec du mal d’ailleurs. Et puis, chemin faisant, tous les jours (ou presque !), je me suis mise à cet exercice peu ordinaire… et ça m’a fait un bien fou ! J’ai même été souvent étonnée qu’une note, qui me semblait difficile à illustrer au premier abord, finisse par susciter un premier « poème », voire même plusieurs !
Comment je fais ?
Je lis d’abord le matin… et laisse reposer au moins une demi-journée, histoire de digérer l’image et d’y réfléchir un minimum. Mais il y a des jours où… ça sort tout seul ! (sont rares !).
Ensuite, comme j’aime bien apporter une note rigolote, je fais des recherches d’images que je mets en lien… il en résulte des associations d’idées… j’aime bien rebondir ainsi… et si ça vous fait rire un peu, j’en suis très heureuse !
Bon, oui, je l’avoue, il y a des jours où je « sèche » littéralement, et là, j’admire aussi ceux qui débordent d’inventivité, …. Sont trop doués !
Pour les questions pratiques : j’écris sur traitement de texte pour pouvoir corriger, rajouter, laisser reposer, y revenir ! Après, juste un « copié-collé » et hop « expédié » !
Certaines fois où j’ai essayé d’écrire « en direct » m’ont valu quelques déboires du genre : un mauvais clic et hop, tout disparaît… et ensuite, impossible de retrouver ce que j’avais pondu en instantané… C’est très énervant !
Voilivoilou ! Tu vois, tu n’es pas la seule dans ton cas !
Et maintenant, mon petit exercice :
Jacline,
En brasse coulée
Nage vers la Terre
De l’œil Ouvert
Guidée par la Fleur
La Fleur s’épanouit
A l’entrée de la nuit
Puis s’évanouit…
Et disparaît,
Avalée par les ombres
Faudra-t-il nager longtemps
Pour rattraper le rouge couchant ?
Et bien non,
L’équipage est là, qui veille !
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
(bon, pas trop inspirée ce soir….
Mais bon sang,
que j’aime ces tons rougeoyants !)
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Bonsoir Christine,
Oh ! Combien je suis touchée par autant de simplicité et de gentillesse – mais point étonnée après un détour par l’Ardoise magique…- et édifiée par autant de réactivité poétique sur mon seul petit prénom !
Merci vraiment beaucoup de l’instant bénéfique que tu m’as consacré, m’ouvrant la voie et la clé de récoltes plus fécondes.
J’ai beaucoup aimé ton poème clin d’œil que je relirai souvent quand je ramerai après les notes….
Si je remarque les écrits, j’ai aussi très vite perçu combien la convivialité, l’humanité et la bonne humeur reliaient les heureux hôtes de l’Oeil ouvert !
Belle soirée et nuit,
Jacline
Phare
A l’image des saints que l’Esprit entoura
un faisceau lumineux lui décerne une aura
Il se comporte comme un artiste le sémaphore
Au bord de l’eau tout comme Narcisse qui s’aimât fort
Alain
Phare
(suite)
Moralité :
Fiat lux
et
Aura pro nobis
;-))
Jacline, tu as tout compris sur l’ambiance qui règne sur le blog d’Ossiane, beaucoup de bonne humeur, l’amour des mots, l’amour du beau ,l’amour des autres, un intérêt pour la photo, les échanges d’idées, le partage, l’écoute, la connaissance, la découverte, le plaisir d’écrire, le plaisir de lire…..un voyage en quelque sorte, une grande aventure avec un capitaine de qualité. Lorsqu’un nouveau moussaillon se présente, c’est avec une immense joie que nous l’accueillons, j’ai cru comprendre que tu avais envie de faire ce voyage avec nous . Tu sais les mots il suffit de les aimer c’est tout, ils vont de ci, de là , ils n’ont qu’une envie rentrer dans la ronde pour chanter ensemble et les tiens déjà se donnent la main.
_____
Soleil, fleur du soir
Robe rouge ou robe d’or
Parfume la nuit
_____
Bonne nuit à tous et bravo Alain pour Narcisse qui s’aimât fort;-) et..Aura pro nobis
Phil alba;-)
En amont le disque… à la seule heure qui vaille
résonne et étincelle… jetant des escarbilles
Amon peut bien se cacher… si le jour défaille
aveuglés que nous sommes… à perdre la bille
en l’absence de repères… tout nous paraît auréolé
alors dans le flot bouillonnant… du temps alvéolé
pouvons nous consentir… quelques ablutions rituelles
à défaut de jamais trouver comme lui… vie éternelle
La nuit si vous rentrez au port
Guidez-vous sur le sémaphore
Engagez-vous dans le chenal
Laissez les feux rouges à bâbord
( comme à l’assemblée nationale
les rouges sont toujours à gauche )
Enfin arrivée à terre
Finit le temps des prières
Sonne l’heure de la bamboche !
Monique,
Dans le même esprit que Christine, ton accueil est un immense rayon de soleil avant la nuit. J’ai omis de noter la complicité entre vous, tant elle me paraissait implicite. Merci beaucoup de tes mots chaleureux et bienveillants qui me vont droit au cœur, et dont je saisis, consciente de la beauté et de la profondeur de tes mots, de qui ils viennent.
Je vois passer au fil des messages un « équipage » un peu énigmatique car je ne savais pas s’il faisait partie d’une histoire entre vous. Je crois que j’ai compris. Comme j’ai compris qu’être moussaillon ici, c’est déjà faire partie du voyage…
Je ne sais déjà plus où donner de l’image, et je vais m’endormir avec cette « Fleur du soir » que je prends comme un véritable cadeau…
Bonne nuit
bisou Jacline aux jolis mots, bisou l’équipage inspiré 🙂
Splendide vue du pont Captain !
Dans la fleur
tu tournes sol
pas de pot
pour te retenir
terre tourne-disque
notes infinie
Un ciel semé
se met à rire
de l’or feu que
Prométhée vole
Et que la nuit
tente de cacher
La fleur avait
pris son envol
et loin vers l’est
s’était perchée
Bonjour Lou,
Merci beaucoup 😉 de ton bisou revigorant dans l’air marin de l’équipage…
Ton poème tout en mouvement et en légèreté est une tonique bouffée d’air frais à l’aube de la journée.
Beau temps à toi sur le pont !
Jacline
Le captain Lafleur sorti de son couchant. Il semblait nager vers les ombres.
« bienvenue à toi moussaillonne jacline qui rejoint les miens,
et un mien vaut mieux que deux tu l’oteras …heu,
Un veau tiens l’eau mieux que deux rats… heum,
Un rat tiens l’eau mieux que deux veaux… mhhh,
Un lot vaut mieux que deux tu tiendras… pfff »
Tout auréolé de son aura parfumé, le captain d’une démarche chaloupée regagna les rivages de sa banette.
Le rouge
C’est un rideau qui s’ouvre sur une scène de théâtre
C’est le sang qui s’écoule avec un rire obscène
Sur l’enfant nouveau né qui prend le sein et mord
C’est la vie de tout homme qui s’en va vers la mort
un chemin de hasard où l’on marche sans personne
où l’on reçoit des coups beaucoup plus qu’on en donne
et où l’on meurt debout comme on meurt dans l’arène
C’est l’amour ce filou qui rend la vie plus belle
Qui rend les hommes fous quand la passion s’en mêle
C’est un fruit globuleux comme un peu de soleil
Que l’on pend par la queue au lobe d’une oreille
C’est la reine des fleurs si semblable à la femme
Qui garde dans ses plis comme un peu de son âme
Alain
J’adore, Jean ! Merci 😉
C’est irrésistible !!!!
« Un vôtre vaut mieux que dix connais pas …ohé ohé »
Hisse oh ! la journée !
Jacline
Une grande forme circulaire irradie le ciel
Le soleil épuisé saigne à l’approche du soir
Ses rayons sanguinolents s’enfoncent dans le noir
Il rejoint le feu des entrailles de la terre
Y puise sa force, son énergie, sa beauté
Et en écrivant ces mots, je fais un parallèle avec ces vers de Leconte de Lisle
» Mille flambeaux encore, aux voûtes suspendus,
Font jaillir tour à tour leurs feux inattendus;
Et la flamme, inondant l’enceinte rayonnante,
Semant d’ardents reflets la pourpre environnante,
Irradie en éclairs aux lambris de métal. »
Le ventre rond du soleil
Offre son joli spectacle
Eblouissant
En percussions silences
A la face du monde
Ebloui
bonjour jacline, ravie de te lire,
j’ai lu vos partages de mots,
c’est beau de s’oser partager son soi tel,
le monde une composition orchestrée par des milliards d’êtres,
belle journée pour chacun’e’…
Dernière émanation du jour
c’est dans ce halo saturé
que le ciel a osé raturer
sans pour autant suturer
marquer de sa griffe le retour
céder à l’ambiance nocturne
qui fait sourdre de la terre
des énergies et des couleurs
sans baigner dans un optimisme béat
au point de diffuser une nouvelle
le jour se meurt mais il ne se rend point
ou s’il se rend c’est dans un lieu tenu secret
et seulement connu de lui
alors qu’il jette ses derniers rayons
comme on se déleste d’un fardeau encombrant
non pas qu’on déteste les caveaux fuyant
mais dans la vapeur environnante
cette dernière lumière crue
est comme un drap enveloppant
adieu le jour, adieu toujours
ce n’est pas encore l’heure du retour
Une ardente douceur
caresse la mer endormie
dont la respiration tranquille
berce le rêve languide
le coeur s’embrase
dans les coulées d’or rouge du couchant
et phenix renaît
à la vie intense
dans les cascades de lumière
et l’harmonie du soir
Phare
Ce qui ravit les femmes très attachées aux gemmes
Ce sont les belles pierres qui lancent des éclats
Alain
Nostalgie doublement nostalgique de ces poèmes inoubliables :
« Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige…
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir! »
Harmonie du soir de Baudelaire
C’est bon Monique se relire ses classiques
J’ai faillit citer aussi quelques strophes devant tant de splendeur ,je sui restée avec mon éventail !!!
Mon coeur en tremble encore
Bienvenue à Jacline et son émerveillement est salutaire
Belle fin de soirée lumineuse à tous
AA
Au ras, oh Râ, hourra
bienvenu à Jacline qui semble pleine d’énergie et prête à s’émerveiller
bises dorées à ossiane
grand salut ensoleillé du Lauraguais où il fait bon jardiner
thierry :
Si tu as besoin d’engrais…. style crottin de cheval, pour pouvoir jardiner, n’hésite surtout pas : chez nous, c’est gratuit ! Tu viens, tu remplis tes sacs… et hop ! … t’en AURAs, des bonnes tomates bien rouges !
Et si tu viens le matin…. on pourra se dire bonjour !
Biseeeeeeees de Christineeeeeee
On respire toujours en arrivant ici 🙂
Un disque de feu
Embrase le crépuscule
Vive incandescence
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » L’émotion est forte
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » Dans l’instant spectaculaire
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » Un enchantement
Moment de l’adieu
L’exubérance du coeur
Le baiser du soir
Merci beaucoup, Annick, de ton petit mot personnalisé et de la pensée forte qui l’accompagne.
C’est totalement en accord avec l’heureuse formule qui me semble, envers et contre tout, le fil rouge de ton blog, et qui une fois lue ne s’oublie plus :
« Comme c’est bon de vie ».
Merci encore, arletteart, d’autant de belles ondes…
Comme un mot n’arrive jamais seul…, je suis allée cueillir sur ton blog qui respire la grâce l’émerveillement salutaire du jour :
« L’âme bleue seule porte en elle du rêve. » (Guy de Maupassant)
Merci beaucoup Thierry pour ton clin d’œil de bienvenue. Et grand salut ensoleillé de la Provence – oh Râ hourra – à ton jardin du Lauraguais qui porte les fruits de ta si belle inspiration…
Jacline, à mon tour de te faire sursauter, sourire,
car quand je lis mon prénom, je saute de moi, sourire,
le bon de bon de vie est bel à vivre,
j’en souhaite des pleins pour chacun’e’…
Sur la plage
Des solitaires
L’heure est tardive
Le soleil d’été se couche
Et celui qui souhaite encore
Se vivre de vie
Marche, il marche seul
Sur cette plage
En toute indécence
Devant le soleil
Le sable et la mer
Qui rallongent leur jour
En doux roulis
.
Coucou me revoilà un étage plus haut;-)
Désolée, je suis obligée de faire vite; je vais essayer de faire mieux sur Soir quand je pourrai me libérer davantage.
J’aime bien vous entendre parler de façon d’écrire, de vos petites habitudes pour vous mettre en jambe, du temps que vous mettez pour écrire une poésie, berf toutes les petites choses auxquelles vous vous confrontez lorsque vous prenez la plume. N’hésitez pas à continuer, c’est intéressant!
L’aura est sur vous! Hip hip Aura !
Une pluie de commentaires qui en dit long…
Que dire… c’est magnifique une nouvelle fois, je n’arrive jamais à vous prendre en défaut!!! Tant d’inspiration et d’inventivité dans vos textes et dans vos têtes! Je suis contente de voir l’encre couler; c’est signe que je n’ai pas trop tapé à côté;-)
Un grand coucou à amichel et à sa douce plume qui ne tape jamais à côté;-)
Coucou mathilde, ravie de vous revoir ici avec vos si beaux extraits. Bachelard me fait craquer à chaque fois;-)
Jacline, tu as l’air bien intégrée à la tribu;-) Je suis heureuse que tu plaisies ici. Ta façon de faire pour te préparer à l’écriture est la bonne, je crois;-) Libère tes émotions sans trop te poser de questions.
Phil, contente aussi de te voir retrouver ta place parmi nous; tu la mérites bien;-)
Bienvenue Obni, merci de ton passage;-)
Coucou Anne, plaisir de te revoir ici, bain marin bien iodé en ce moment;-) Je t’embrasse!
Et puis Alain et Monique sont allés essaimer d’anciennes notes en beauté.
Voici les liens et bravo à eux!
https://blog.ossiane.photo/2007/05/04/observatoire/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/05/04/observatoire/#comments
https://blog.ossiane.photo/2006/05/15/2006_05_camargue/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/04/04/2005_04_plume/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/10/29/complicite/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/02/07/bambou/#comments
La bise du vendredi à tous plus un petit vin blanc pour me faire pardonner!
Ossiane
.
On a pu apprécier la fleur du couchant. On a sorti les pagaies et nagé toute la nuit dans le courant vers les ombres de la falaises. Pas question d’accoster sur ce rivage plein de rochers avec le cap’tain qui ne savait pas nager. Au petit jour, sans eau et sans biscuit, la gueule de bois brassée par la houle, on a moins gouté la fleur du petit jour. Vers onze heures on a tiré une fusée, une barquasse s’est dérouté pour nous récupérer. Arrivée sur le quai on étaient déssaoulé et pourtant on marchait encore à la mode de Penmarch.
— un marin c’est comme son sac ça ne tient debout que quand c’est plein–
leçon de marine que j’ai apprise entre l’Arsenal, le port de pêche, la base de Lorient-Kéroman, port louis , Ti Beudeff à Groix (il n’avait pas encore fumé – http://ile-de-groix.info/article.php3?id_article=2146) – dans un hiver à naviguer dans les embruns bretons : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lorient
88888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888
quais oubliés
la froide libellule
sur la fontaine
est une femme
cheveux d’or
et or même
la lune est un éclat de silence
le citron vert une couleur
les chats – des chats marrons et des pommes de pins – dans les nuages
la femme est belle
comme l’eau sur ta main
ne fais pas attention
si par hasard les passants t’interpellent
et te disent vulgairement « hep machin vient par ici »
sur les quais
à LORIENT,
hiver 1981 – 1982
chez BRETON nous avons la côte
tu parles bien
c’est de l’anglais
ça fait chic
sommes nous amis?
vadrouille
sur les quais
jusqu’à SAINT-NAZAIRE
et la Loire
est devenue
Océane
ma libellule
ma belle iguane
sur les quais
c’est hiver
odeur de saumure
rancœur brumes
au bord de la fontaine
dans les paroles du vent , il y a souvent des éclairs…
flots tumultueux des incertitudes
en écumes ondulantes
perdus dans les méandres des plaintes
On a pu apprécier la fleur du couchant. On a sorti les pagaies et nagé toute la nuit dans le courant vers les ombres de la falaises. Pas question d’accoster sur ce rivage plein de rochers avec le cap’tain qui ne savait pas nager. Au petit jour, sans eau et sans biscuit, la gueule de bois brassée par la houle, on a moins gouté la fleur du petit jour. Vers onze heures on a tiré une fusée, une barquasse s’est dérouté pour nous récupérer. Arrivée sur le quai on étaient déssaoulé et pourtant on marchait encore à la mode de Penmarch.
– un marin c’est comme son sac ça ne tient debout que quand c’est plein–
leçon de marine que j’ai apprise entre l’Arsenal, le port de pêche, la base de Lorient-Kéroman, port louis , Ti Beudeff à Groix (il n’avait pas encore fumé – ) – dans un hiver à naviguer dans les embruns bretons :
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quais oubliés
la froide libellule
sur la fontaine
est une femme
cheveux d’or
et or même
la lune est un éclat de silence
le citron vert une couleur
les chats – des chats marrons et des pommes de pins – dans les nuages
la femme est belle
comme l’eau sur ta main
ne fais pas attention
si par hasard les passants t’interpellent
et te disent vulgairement “hep machin vient par ici”
sur les quais
à LORIENT,
hiver 1981 – 1982
chez BRETON nous avons la côte
tu parles bien
c’est de l’anglais
ça fait chic
sommes nous amis?
vadrouille
sur les quais
jusqu’à SAINT-NAZAIRE
et la Loire
est devenue
Océane
ma libellule
ma belle iguane
sur les quais
c’est hiver
odeur de saumure
rancœur brumes
au bord de la fontaine
dans les paroles du vent , il y a souvent des éclairs…
flots tumultueux des incertitudes
en écumes ondulantes
perdus dans les méandres des plaintes
On dirait un tableau marocain, ces couleurs ont la magie de l’orient…
>Coucou Gwen, magie de l’orient et pour tant on est en plein nord ouest. la lumière crée des mirages;-) Bien à vous!
La mandarine
Ne vit t’elle pas très entourée comme ces reines
Que de précieuses fourrures protègent contre le froid
Et dont le corps de jade aux formes désirables
Ne sort qu’enveloppé d’un nuage de parfum
Alain
mmmmhhh, c’est tellement joli, encore, Alain…
BELLE JOURNEE POUR CHACUN’E’.
Eblouie par tant de beauté!
Des mots et des images qui tourbillonnent et ouvrent les portes de l’imagination et de la sérénité!
« Il est des soleils qui dans la mer vont mourir
Car les reflets sur la vague ont fait trop de jeux…
L’ombre de l’océan dessinent ses délires
Et les lumières dansent des rondes de feu… »
Marie