Ellipse

Ellipse

Ellipse

Flux ondulatoire dans le cirque du soleil, marée montante

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Flux ondulatoire
dans le cirque du soleil

marée montante

72 réflexions sur « Ellipse »

  1. dentelle de lumière
    une ride s’est creusée
    le reflet du temps

    bonne journée à chacun

  2. par une corne d’or
    frémissement de l’onde
    reconquète du sable

    bonne journée à tous

  3. elle est très jolie, la seconde image, c’est tellement joli la brillance de l’eau sous les écalts de soleil….

  4. La plénitude de la forme
    dans l’enlacement du rivage
    par un flamboiement intense
    d’une sérénité généreuse….

    Le coeur ne peut qu’être joie devant une telle merveille de la nature
    Douces pensées à partager Ossiane et à tous
    AA

  5. Coquillage

    les coquillages arborent afin de nous charmer
    comme une antenne de papillon un appendice
    Une excroissance de peau qui s’achève en ellipse
    Comme l’écume de la mer ou la plume d’un chapeau
    Comme un cil recourbé symbolise la femme
    Il figure le cercle caractère féminin
    Qui évolue suivant les lois de la physique
    (et du lieu de naissance ,comme chez les humains)

    Alain

  6. La rivière de diamants de Téthys

    Je vois le soleil s’éteindre doucement,
    Je vois la mer s’attarder sur le rivage,
    Petites vagues d’eau égarées
    Qui creusent un chenal
    A travers les sables ondulés ;
    Voie d’eau qui ne mène nulle part
    De l’océan à la côte, de la côte à l’océan,
    Dans un léger courant à peine poussé par la brise
    Un mouvement lent de va et vient
    Qui dessine sur le sable
    Une ellipse élégante et argentée,
    Le collier de diamants de Téthys, déesse de la mer.
    Sur la grève déjà dans l’ombre,
    Le soir attend dans le silence et la discrétion
    Les derniers émois du jour qui chatouillent le coeur
    Et mènent l’âme sur les chemins de l’émotion.

  7. .

    hello, me revoilà en haut de l’échelle;-)

    Tout d’abord, allez faire un petit signe à mélusine car elle est revenue en belle poésie suite à vos appels;-)
    https://blog.ossiane.photo/2009/05/13/fulgurances/#comments

    >Fred, 5h39 ! Tu démarres de bonne heure en fluide poésie;-) Et c’est réussi en plein bonheur!

    >lou, Jeux de lettre en arabesques que j’aime beaucoup;-) Tu danses avec les mots!

    >brigitte, très mouvant et forme parfaite à la fois, comme cette marée est étrange… tu l’as bien senti et écrit !

    >Merci pour tes beaux haïkus ciselés, marc! Que sera la suite…

    >JoS: très beau poème, poétesse de l’onde;-)

    >Bienvenue et merci Stéphane, de très belles photos aussi de l’autre côté de la paserelle du Monde;-)

    >pierre, étonnant poème qui a surgi de cette courbe féminine, c’est beau!

    >thierry, jeux de mots qui m’amusent, j’ai tout compris;-)

    >jacline, joli clin d’oeil à mon oeil; je cligne;-) Merci beaucoup!

    >oui annick, ce soir là, j’ai une chance extraordinaire avec la lumière. A saiisr de suite quand ça se passe ainsi. Merci pour ton haïku lumineux.

    >salade, grâce à toi, on décolle;-) J’y ai aussi pensé.

    >arletteart, méandres de tes mots pleins de lumière et de délicatesse. Le pinceau a remplacé la plume;-) Oui étonnante perfection de la nature qui ne le sait pas.

    >sylvaine, très belle épure de ton poème, j’ai l’impression de te voir dessiner ce couloir avec un crayon ou ton objectif;-)

    >alain, magnifique évocation pleine d’échos marins et humains! Merci beaucoup pour ta fine plume!

    >sophie, comme tout cela est bien écrit et ressenti… plein de sensualité, c’est déjà l’été;-)

    >monique, je m’incline devant ta belle rivière de mots toujours très inspirée et pleine de sensibilité! Emotion garantie.

    >christineeee, et voilà c’est parti, en route vers les étoiles avec toi sur ton grand manège intersidéral sans cheval;-)

    >abeille, une belle évocation pleine de délicatesse; j’aime ton image « la mer promène un peu de ciel’;-)

    Bonne soirée à vous et merci, je vous embrasse en éllipse et éclipse dînatoire;-)

    Ossiane
    .

  8. Or et argent confluent
    en disques qui s’écoulent
    sous les caresses du vent

    La couronne d’eau
    pare le sable
    de solitude

    Le silence se goutte
    sur les lèvres que le soleil
    pose sur l’espace

  9. Goutte d’eau indécise
    Très souvent s’évapore
    Retourne dans l’azur
    Un jour pourtant surprise
    Par une gravité fière
    Secret bassin versant
    Ou coule une rivière
    Elle s’épanche courant
    Les méandres de l’âme
    Les senteurs océanes

  10. .

    A l’heure qu’il est, cette page de commentaires est en Une du Monde (il suffit d’aller sur l’onglet Blog au milieu de la page du Monde.fr) Vous êtes donc très lus;-)

    .

  11. Il l’avait contacté le matin pour lui dire qu’il souhaitait lui parler. Absorbée par son travail elle oublia jusqu’à son appel.

    Lorsqu’il lui avoua qu’il la quittait elle sentit le sol se dérober sous ses pieds. Son premier réflexe fut de s’asseoir car ses jambes ne la soutenaient plus. Il lui dit qu’il pensait aller vivre chez sa sœur et qu’il quitterait l’appartement d’ici deux jours le temps de rassembler toutes ses affaires .

    Cette soirée resta gravée au fer rouge dans son cœur. Lorsqu’elle lui avait demandé s’il avait rencontré quelqu’un, il lui mentit. Elle en eu, immédiatement, l’intime conviction.

    Elle se garda bien de lui faire une scène . De toute façon elle en aurait été incapable dans l’état de détresse où elle se trouvait.

    Les mois passèrent et elle s’enfonça dans une dépression pernicieuse et profonde. Les premiers temps elle ne pouvait s’empêcher de l’imaginer dans les bras de son nouvel amour. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour apprendre de qui il s’agissait. Cela avait été pire car elle pouvait mettre un visage sur un prénom. La nuit, elle se réveillait en se tordant de douleur. L’air venait à lui manquer et elle pensa souvent mourir ainsi.

    Plus tard, elle se crut guéri car elle ne souffrait plus. Mais elle conservait une mélancolie, un manque d’entrain pour tous les actes de la vie courante.
    Bien plus tard, elle le croisa par hasard. Elle se demanda alors pourquoi elle l’avait aimé si fort.

    Alors elle sut que la vie avait repris ses droits.

  12. Bravo à toi Ossiane, ton blog mérite en effet cet honneur, tu es une artiste.
    Pour nos commentaires, en ce qui me concerne, cela m’intimide quelque peu ! Car ce n’est pas un petit salon où l’on cause mais une grande scène où beaucoup sont attentifs, heureusement ceci est en fait occulté lorsqu’on écrit et c’est sans doute ce qui permet de garder un certain humour, une certaine décontraction, de rester soi tout simplement.

    Bonsoir Rachel

    La douleur façonne l’être
    Sur l’éclipse d’un être aimé
    Le coeur en souffrance
    Se met en état de survie
    Use avec acharnement de l’ellipse*
    Le temps de s’aguerrir,
    Puis, le regard change,
    On devient autre
    On redevient soi
    Mais surtout, on a grandi.

    *ellipse dans le sens d’oubli

  13. « Et puis y’a toi qui débarque en ouvrant grand mes rideaux
    Et des flots de couleurs éclatent et le beau semble bien plus beau
    Et rien vraiment ne change mais tout est différent
    Comme ces festins qu’on mange seul ou en les partageant  »

    Extrait de la chanson de Jean-Jacques Goldman « Bonne idée »

    Tout ça pour dire que tout est plus beau quand on peut les partager.

    C’était ma pensée du soir.

    Bonne soirée à l’équipage

  14. mais….mais… l’histoire ne dit pas qu’on peut continuer de souffrir, car lorsqu’il y a cicatrice, il y a mémoire de la douleur….

  15. Merci à toi monique d’avoir rattaché mon petit texte à « Ellipse » car je le trouvais un peu tombé comme un cheveu dans la soupe. (pas très belle quand on y réfléchit cette expression du cheveu dans la soupe).
    Tu es vraiment la plus forte.

    Je rejoins le choeur des louanges. Ton écriture est bien belle mâtelot Monique

  16. Grandit t’on de ses souffrances ? Je ne sais pas. On doit s’endurcir, se blinder pour ne jamais revivre ce qui a déjà fait mal. Enfin, je ne suis sure de rien car la confiance en l’autre fait tomber bien des protections. Et heureusement !

    Voilà une discussion bien philosophique ma foi !

  17.  » Grandit-on de ses souffrances ? » je le pense, on devient moins naïf, moins enfant. Maintenant est-ce bien de grandir ?, c’est un autre sujet qui nous éloigne de l’ellipse bien tracée, sur laquelle notre regard se pose ce soir.
    Bonne nuit à tous

  18. Le soleil pousse l’eau
    Tout au milieu des terres
    Et la mer se laisse faire
    Dans la courbe de vie
    Maintient son cap à elle
    Elle est belle la mer
    Car le soleil il l’aime

  19. De blessure en blessure
    Va le flux de la vie.
    Il console, il rassure,
    Et de tout nous guérit.
    Le coeur est fait d’un cuir
    Qui peut cicatriser,
    Revivre et refleurir
    Plus tôt qu’on ne pensait…

  20. J’ avoue avoir été impressionnée à te lire tes mots, Ossiane,
    et puis déjà…

    Elle en ouble le temps
    Elle en oublie être où
    Elle est devant l’ image
    Qui la fait se vibrer
    Et elle se laisse faire
    Car elle aime palpiter
    Devant de belles pages
    Sur le sillon de la vie
    Telle qu’elle en ait
    La vie
    De vie
    Car quand elle est
    Elle est
    Et elle est si vivante
    De vie

    Toute mon admiration pour ton classement dans le Monde, Ossiane.

    Et merci à vous deux, RACHEL, MONIQUE,
    et OSSIANE,
    je vous embrasse,
    et chacun’e’…

  21. Son oeil se cligne un cil
    Le soleil luit si fort
    Et il se plonge la mer
    Puis soubresaute en ondes
    Doux clapotis des yeux
    Regards de belle lumière
    Elle est belle la mer
    Si belle de se donner
    Amoureuse désirable
    Alors faut la chérir
    Pour la garder longtemps
    Pour nos petits enfants
    Et encore ceux de tout loin
    Dans des générations
    Pour que la toile de mer
    Se sente des ses embruns
    Bien avant le vitriol
    Tout au fond d’un flacon

  22. c’est joli, Annemarie,

    Devant la boule orange
    Le sable se cache ses grains
    Et la mer se noie ses gouttes
    Ils sont de temps
    Emus
    Chaque jour
    Pour eux deux
    Et des milliards d’Humains
    La mer aime le soleil
    Qui aime aussi le sable
    Et ce trio d’amour
    Fait vibrer la planète
    De bels roulis d’espoirs
    La beauté sauve le monde
    Il faut encore y croire
    En solo en duo
    Il faut s’oser d’aimer
    Dans le bel exister

  23. .

    Petite apparition du soir;-)

    Je n’ai pas voulu me mettre me mettre en avant en vous signalant L’Oeil à la Une. C’était juste pour vous dire que d’autres yeux vous lisaient car le lien va directement sur la page commentaires. Je pense que c’est bien aussi pour vous de savoir que vous avez des lecteurs assidus car émus et intéressés;-) L’Oeil y est présent depuis une quinzaine de jours quelques heures par jour; un roulement se fait avec les autres blogs sélectionnés. Pas de crainte Monique, fais comme d’habitude. Il y a toujours des lecteurs silencieux même en temps normal; ils respectent et aiment ce que vous écrivez.

    >rachel, c’est incroyable que ces photos ont suscité en toi, je n’aurais pas imaginé cette approche.

    >annemarie, beau poème émouvant dans la suite du texte de rachel!

    >annick, de quels mots parles-tu annick ? Merci pour tes poèmes en palpitations de vie et de tendresse.

    Bises

    Ossiane

    .

  24. Le plaisir de vous lire avant d’aller dormir, et de vous dire bonne nuit Annick et Annemarie, de l’eau ou du sable le plus ébloui ? ils sont si fort serrés l’un contre l’autre qu’ils sont tous deux, » lumière ». (et moi, je vais sans tarder éteindre ma loupiote)

  25. « J’ avoue avoir été impressionnée à te lire tes mots, Ossiane, »

    c’est de ceux ci dessous que je parlais,

    « A l’heure qu’il est, cette page de commentaires est en Une du Monde (il suffit d’aller sur l’onglet Blog au milieu de la page du Monde.fr) Vous êtes donc très lus;-) »

    désolée d’être peu claire…hick!
    si impressionnée que ton blog soit vu de vu…
    alors je me disais dans la peur de l’instant, impossible d’écrire encore!
    alors je me suis jetée l’oeil sur cette page d’eau avec ma bouée, c’est si spontané et si heureux ces moments d’écritures si bons de bons, si forts de forts, à nous vivre en partages,
    la toto sur le pont avec les matelots, avec ou sans capitaine….
    bon, j’avoue que c’est pas trop clair, mais la toto elle se perd souvent ohsi!

    et pssss, quand je suis pas claire et me bafouille, c’est que
    je suis émueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, c’est ainsi!

  26. Ellipse….
    Que serais je sans toit…Oui je sais.. le toit du roman de Musso est sans t….mais santé et maison…pourquoi les associer…ne peut-on s’en évader…et puis une maison sans toit…ce n’est pas envisageable…c’est comme un coeur sans elle…Oui je sais..un coeur ça n’a pas d’ailes…mais une aile en t dans une maison sans toit…ça fait peur…et il pleut à l’intérieur..et un coeur en larmes…ce n’est pas envisageable..Alors que serais je sans elle…je ne sais pas…peut être une île sans rivages….ou quelques points de suspension…

  27. Bonjour du matin (pour changer !)

    Une petite « suite »… à ma vision d’hier :

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Saturne et ça tourne un brin…
    Sur les anneaux mystérieux
    En Ellipse, suivre le chemin
    Qui mène vers les cieux

    Le parcours initiatique
    Débute au bord de l’Atlantique
    Sur une voie d’eau océane
    Suivre son chemin idéal
    Guidé par l’or d’un Soleil
    Montrant le point ultime
    Où la nuit sera reine

    Ondulation de la lumière
    Les courbes idéales résonnent,
    Les formes vaguement frissonnent,
    Sous la chaleur cachée
    D’un cuivré bronzé…
    Superbement patiné

    Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    ____

    http://www.club-astronomie.org/graph/Saturne%205.jpg
    ____

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee

  28. Ellipse

    Sinon la voie rapide du boulevard circulaire
    Serait-ce l’arceau doré d’une cage musicale
    la guirlande de notes d’une plage de musique
    Ou bien la bague en or qu’on passe à l’annulaire

    Sont-ce les douves d’un château quelque part en Espagne
    Une robe d’été ou flotte une ceinture
    Serait ce l’anse tressée d’un panier en osier
    Ou bien la chair ambrée que laisse voir un pagne

    Serait-ce la peau sucrée d’une pêche abricot
    Ou le pétale de soie de quelque coquelicot
    Serait ce l’auréole qui entoure le saint
    Ou la large aréole qui entoure le tétin

    Aalin

  29. Ellipse

    Sinon la voie rapide du boulevard circulaire
    Serait-ce l’arceau doré d’une cage musicale
    la guirlande de notes d’une plage de musique
    Ou bien la bague en or qu’on passe à l’annulaire

    Sont-ce les douves d’un château quelque part en Espagne
    Une robe d’été ou flotte une ceinture
    Serait ce l’anse tressée d’un panier en osier
    Ou bien la chair ambrée que laisse voir un pagne

    Serait ce l’auréole qui entoure le saint
    Ou la large aréole qui entoure le tétin
    Serait-ce la peau sucrée d’une pêche abricot

    Ou le pétale de soie de quelque coquelicot
    Comme une muleta aux arènes de Pampelune
    Ou un cil recourbé comme un croissant de lune

    Alain

  30. Courent les mots
    Le long du chemin d’eau
    Glissent les mots
    _____

    Belles lignes sur ces images, douceur d’une courbe,
    Quelques vers de François Cheng dont l’oeuvre poétique est un vrai bonheur, on s’y promène avec le même plaisir qu’un matin sur une plage au lever du soleil.
    Pour Rachel et tous les autres :

    « Traces que laisse tout destin aimant, nullement
    En ligne droite mais en cercles concentriques
    Cercles rejoignant d’autres cercles mus par l’amour
    Jusqu’à rejoindre l’immense cercle initial
    Qui depuis toujours aimante tout, mêlant
    Destins brisés et rêves primordiaux

    Feuilles tombées fermentent d’un printemps autre » F.CHENG

  31. très triste…ce n’est pas une histoire vrai
    mais cela pourait…

    elle s’est retirée doucement!
    sans faire de bruit,
    silence après silence
    larme après larme !
    sa présence est encore prégnante,
    son parfum sature l’air ,
    la mélopée de ses pas résonne sur les planches;
    sa voie même s’échoue de son corps !
    elle répond lorsqu’on lui parle ;et écho de sa voix vibre dans l’air;
    comme si elle s’était retiré d’elle même!
    Ne laissant d’apparent qu’une ellipse de chair et d’os
    Un fruit sans pulpe ,Un miroir sans reflet !
    parfois elle regarde son image dans le passé,
    son sourire, ses yeux pétillants, ses rêves !
    l’éclat soyeux de son rire !
    éclipsé dans l’ombre du présent
    elle ne se reconnaît plus!
    Elle voudrait se débattre !Crier !
    Clamer ! déclamer son amour !
    Mais à qui ? pour qui ?
    Maintenant qu’il était parti !
    Qu’elle n’avait pas pu le retenir !
    elle avait su dire les mots qui affleuraient ses lèvres !
    Mais ces gestes qu’il espérait ; qu’il attendait !
    Ces gestes sont restés à l’état de songe !
    Mais le pouvait t’elle ? En avait t’elle le droit ?
    Il était de passage…elle le croyait…
    Elle avait été surprise par la fulgurance de ses sentiments
    Elle en avait eu peur…elle les avaient fuit…

    et maintenant elle elle n’a de cesse de revenir!
    elle reste là des heures…abscente à elle même!
    quand la marée basse met à nu la terre larmoyante,
    elle observe l’horizon;
    mais elle ne vois que son visage lumineux!
    elle n’entend que sa voix suave!
    que le parfum du bonheur!
    Elle est assise sur l’estran…elle voudrait que la marée l’emmene…
    que les vagues oréolée d’une robe blanches l’emportent
    comme une volute vide et légère…

    A ses cotée ; sur la grève ; gisant, Il ne reste de lui que l’emprunte invisible de son geste .

  32. Elle est très jolie, la seconde image,

    Le soleil papote avec la surface
    Et des tendres vapeurs s’ondulent
    Le courant glisse sa tendresse
    Et les rayons sur cette toile douce
    Peignent d’un pinceau délicat
    Qui frissonne en douceurs
    Les gouttes d’eau célestes
    Et lui remue le coeur
    De belles bontés d’âme

    Belle journée pour chacun’e’,
    vos écrits sont pleins d’émotions,
    alors c’est bon aussi de sortir sous les rayons du soleil de dehors…
    pour écrire dans le ciel d’une plume invisible…
    Belle journée.

  33. Et je te lis, Marc, avant de sortir au soleil,
    c’est à la fois fort beau et fort triste.
    Et je redis que vos écrits à chacun…. si pleins d’émotions…
    Belle journée.

  34. Il en est des virages… qui vous rapprochent des rivages
    on en rêve et puis la tréve…de mots
    pourtant ces courants d’argent …emportent plus que du liquide
    ils recélent nos émotions…dans un miroitement
    quand indistincts se confondent… les empreintes
    pour ne rien dire directement…et rester allusif
    en est on pour autant…des plus évasif
    on se voudrait pourtant…persuasif
    mais le pouvoir de l’ellipse est là
    alors allons au plus court

  35. L’ellipse en effet Lou évite parfois des lourdeurs de style, beaucoup utilisée en cinéma, elle fait appel à l’imagination, on devine plus qu’on ne voit. Un jour je disais tout est langage, le silence aussi.

    Les mots qu’on ne dit pas
    Lesquels donnent au silence
    Une autre dimension

  36. Ellipse, eclipse, eclisse

    suggérer pour déduire
    masquer pour différer
    atelle pour relier

    comme si quelque chose de tournait pas rond
    une manière d’aplanir les difficultés
    allusive, pas abusive
    pour que paraisse la vérité
    sans sévérité

  37. On avait appareillé a Lézardrieux
    on marchait sur la rivière Le Trieux
    qui s’en va
    vers Bréhat
    tout auprès de Paimpol,
    ( y’a jamais eu de falaise
    et cette chanson est folle
    tout ça c’est des fadaises ! )
    Bref, on descendait le courant
    ça tanguait doucement
    une drisse claquait dans le vent.
    Pour sûr on était content.
    On avait passé la semaine
    à poncer la carène,
    refaire le calfatage,
    badigeonner le copperpaint
    revoir l’accastillage
    pour jouer les marins.

    La caravelle était jolie comme un pastis,
    la membrure tout en chêne de Lombardie,
    Le bordé tout en pin de campagne
    avec de grandes pièces rouge clair
    ça chantait la couleur sur l’eau de Bretagne.

    Mais dans un méandre,
    la grand voile envoyée
    et le foc bordé,
    nous voilà bloqué
    plus moyen d’avancer.
    Sur l’onde qui nous berce,
    Betty dit : c’est la renverse
    et la marée qui remonte
    alors d’un coup de safran
    on cherche les contre-courants
    qui filent le long des berges.
    Impossible de gagner les rives,
    on aurait pu attendre des berges,
    on avait planté la dérive !

  38. Il était une fois, autour d’une planète lointaine une rivière sèche. Il ne restait d’elle que son lit de sable,preuve de son vivant longtemps auparavent. Au visiteur étrange, forcément étranger, elle ne pouvait plus que donner à voir, ou à analyser, ses courbes, fruit d’un lent et long travail.
    Visiteur ! Quel visiteur ? Nom curieux en vérité. Pas un nom d’ici, puisqu’ici, il n’y avait rien que du minéral, rien de pensant.
    Point de princesse, de baiser à donner pour redonner une chance à la vie, à la prospérité et à la postérité.
    – Mais alors, dites-moi, Messire, qu’en est-il du conte de fée ?
    – Conte de fée, je ne sais ! Mais on raconte, on raconte qu’un jour ( si tant est qu’un jour signifiât quelque chose dans ce confin de l’univers) on raconte donc qu’un visiteur, nommons-le ainsi, s’en vint, porter par quelque vaisseau plus caparaçonné qu’un destrier, et qu’il découvrit ce monde. Il le trouva beau ce monde, beau à en mourir.
    – Il mourut si bêtement ?
    – Mais non Caqueminot, point ne passa, enfin attends, juste il pleura. Pas beaucoup, une larme, une seule, perla et tomba sur le sol.
    – Entends-moi bien Caqueminot ! Cette larme, cette unique larme suffit à remplir la rivière.
    – Ce fut la vie en retour, messire ?
    – La vie, la vie, je cois, oui… sûrement… il ya tant de chose dans une larme…
    Mais que crois-tu qu’il arriva ? Que crois-tu qu’il arriva…
    Cet imbécile se noya !

  39. Qu’elle belle histoire Phil alba, j’ai failli verser une larme en lisant la dernière phrase de ce si joli conte, mais quelle destinée aurait eu cette larme ? toi seul le sait !
    ___

    La plage, peau brune découverte
    A peine revêtue d’un large ruban doré
    Retient dans ses grains de sable
    Un ruban d’eaux tranquilles
    La mer a reflué au loin
    Emmenant avec elle
    Les embarcations de pêcheurs
    La solitude est grande
    Le temps est celui de la mer
    La lune génère l’attente
    Impose sa loi selon son rythme
    L’ellipse dans sa courbe langoureuse
    Sépare la plage de l’océan
    L’encercle et le chérit tendrement
    Vague à l’âme sur la grève
    Ondulation sur le sable
    Ondulation sur l’eau
    Mémoire du passage de l’océan
    Qu’on attend comme on attend le jour
    Comme on attend le retour d’un être cher
    En relisant maintes fois les mots
    Que l’on connaît par coeur.
    _____

    Bonne fin de soirée à tous, je me demande si en ce moment la marée est haute ou basse, comment se présente au moment où je vous parle, ce petit lopin de plage vêtu de son foulard doré ?

  40. Les gouttes s’avancent
    Encore une fois
    Elles avancent leurs eaux
    Qui montent
    Et si la mère pour accoucher
    Elle perd ses eaux
    La mer pour donner vie
    Elle donne ses oOooooOo

    Et ta troublationnée, est toute excusée, Monique…

  41. Je viens d’aller voir , si je ne me trompe pas , la mer est en train de baisser, donc, le lopin de plage est sans doute découvert, mais comme le soleil est couché, j’imagine un beau clair de lune et qu’ainsi une belle ellipse argentée se dessine en ce moment sur le sable mouillé ! c’est bon de rêver !!!
    Comment ne pas être « troublationnée » comme tu dis Annick, je t’embrasse.

  42. Bises, Monique….JE LE VOIS AUSSI CE LAIR DE LUNE….

    Il a fait chaud si chaud
    Le noir étend son voile
    Et la lune allume sa lampe
    Elle prend son livre
    Sur sa table de chevet
    Et fait la lecture au sable
    Qui s’endort paisiblement
    C’est bon d’avoir confiance

  43. Le soleil ce soir-là
    Ne se coucha jamais
    Derrière l’horizon,
    La mer était trop belle
    Et le sable trop doux.
    Il s’attarda longtemps
    Caressant tendrement
    L’une, puis l’autre, sans fin,
    Éveillant des ardeurs
    Insoupçonnées pour lui,
    Tout autant que pour eux.
    La lune les rejoint,
    Et mêla ses argents
    À leurs ors et leurs feux.
    Ils passèrent tous quatre
    Une nuit enfiévrée
    D’amour et de frissons.

  44. .
    Bonjour à tous !
    Tant de retard à réagir…désolée…pas de trêve…week-end boulot boulot…plein de choses à aboutir…merci de votre compréhension.
    Merci pour vos derniers beaux éclairs de poésie, de prose et de fantaisie sur cette note qui m’ont éblouie, émue, fait sourire ou interpellée, je pense à pierre b qui me semble contrairement à ses habitudes tout morose…

    Un clin d’oeil amical à yo cox et un bang bang à Alain qui laisse de bien jolies traces… 

    Ossiane
    .

  45. danse
    elle danse
    funambule
    citron-vert des vitesses tumultueuses
    posée
    comme
    «  »l’Ellipse » » »
    «  »Flux ondulatoire
    dans le cirque du soleil
    marée montante «  »

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