Soir

Soir

Soir

La ville endormie, il craque son allumette, le soleil taquin

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre

La ville endormie
il craque son allumette

le soleil taquin

72 réflexions sur « Soir »

  1. Vivre son bord de l’eau
    Quand la mer se retire
    Qu’il reste une rivière
    La maison elle se penche
    Son toit porte ses marches
    Elle devient le bâteau
    Qui l’emporte fort loin
    Au pays des ses rêves
    Qui clapotent son coeur

  2. Ce soir, je regardais le ciel qui m’a offert au beau moment, un bon instant de ses roses tendres, en arc en ciel de ciel, avec des bleus, un bel coucher de soleil dans un ciel fort clair,
    merci Ossiane, pour ton soleil couchant,
    j’aime vivre le soleil, qui se couche, qui se lève,
    chaque jour différent,
    et le même soleil!

  3. La beauté de l’image
    Cela donne envie de peindre
    De sortir sa toile blanche
    Sa main gâtée de doigts
    De danser le pinceau
    Et sculpter au coûteau
    Quand les mots manquent fort
    L’envie de peindre esr vive
    Et poser de son être
    En toute discrétion
    Sur un bout de papier
    Posé sur les genoux
    Et le voir se parler
    Tout seul en mi mots peints
    Ses tendres duvets de soi

  4. Le soleil qui se couche
    Embrasse le bras de mer
    D’un baiser chaud brûlant
    Et l’eau se volcanise
    Un fort bel grand moment
    Que ce cratère en ciel
    Qui rougeoit ondes sel

  5. La ville s’endormait
    j’en oublie le nom
    Sur le fleuve en amont
    Un coin de ciel brûlait (…)
    Il est vrai que parfois
    Près du soir les oiseaux
    Ressemblent à des vagues
    Et les vagues aux oiseaux
    Et les hommes aux rires…

    Brel

  6. mmmmhhhh, comme c’est joli, Lou,
    merci, qu’ils sont beaux ces pinceaux à J. Brel,
    c’est fort ‘tendrededouxdeduvetsdebondebon’ avant de penser éteindre,
    il me semble qu’il fait nuit dehors?!

  7. Avec le soir , le contre jour plaque, sur ces carcasses noires, des profils sommaires et dans ce dernier éclaboussement, descendent les feu grégeois, sur les rives du fleuve, qui animent pour un temps,
    t’as qu’un mot à dire et puis tout s’embrase pour un final éblouissant

  8. Rose

    tes pétales font penser aux membres de l’orchestre
    A gauche les violons à droite les violoncelles
    devant face au podium les flûtes et les hautbois
    dans leur dos se côtoient clarinettes et bassons
    Les cuivres étincelant dont le son retentit
    Jusque dans les étages sont en périphérie
    Comme les bruyants tambours qui font trembler les vitres
    il en sort un parfum comme une symphonie

    Alain

  9. Ah ! quelle lumière !
    Dans l’oeil pour la journée.
    Merci Ossiane et un salut très amical au passage 🙂

  10. Si rafraîchissant, ton calligramme, Ossiane

    Soleil d’artiste
    ce magicien des ombres
    étincelle cubiste

  11. Merci Ossiane pour ces merveilleuses photos, toujours une découverte, un régal!!!

    Décor d’un théatre d’ombres:
    la représentation commence,
    voir apparaitre au loin
    des personnages fantastiques
    d’un autre temps,
    fragiles sur des montures improbables,
    silhouettes noires, dentelées
    peuplant notre imaginaire…………
    ……………………………………
    à suivre!

  12. Donnez-moi, Madame, s’il vous plait, des images pour mon bonheur.
    Oui, donnez-moi et donnez-moi encore jusqu’à plus soif et même après.
    Il y a quelque chose dans tout cela qui caresse l’intérieur.
    Un intérieur si profond que je n’ose pas m’y aventurer.

    Donnez-moi, et donnez-moi encore des images lumineuses
    pour éclairer ce qu’il y a de bon, de généreux, de donnateur, de partageux.

    Le bon élève reçoit des bons points, puis au bout de 10 bons points, il reçoit des images. Mauvais élève, bon élève, je ne sais, mais ici, l’image est en retour toujours.

    Peut-être que cette expérience signifie qu’en chacun, il y a du bon, de la qualité ; toujours.

    S’il existe un puits, si profond soit-il, c’est qu’il y a de l’eau au fond. Qu’importe la profondeur, le tout est d’y descendre le seau. J’ai soif, immensément soif, donnez-moi, Madame, s’il vous plait, à boire vos images, longtemps, longtemps…

    Il existe des onguents pour l’âme, maintenant je le sais.

    Heureux, heureux sommes-nous, qui nous rencontrons ici.

    Il est des saisons belles, qui peut les voir s’il ne se voit d’abord ?

    Pour le reste et pour le tout, vous savez quoi.

  13. Décor d’un théatre d’ombres:
    arrive un elfe porté par une libellule
    oui, son chapeau tel une clochette
    s’agite dans l’orangé du ciel
    les ailes transparentes de l’éphémère
    crée un léger soufle
    un chuchotement
    ……………….

  14. Silhouettes bien découpées dans les lumières de fin de journée. Tu mèles contre-jour et reflets. C’est très beau Ossiane.

  15. L’or à profusion
    Dans le ciel
    Se laisse couler
    Doux mirage
    Sur un sol de terre
    Qui aime rêver
    A un or sans prix
    En gratuité éternelle
    Quand le soleil se donne
    Pour chacun sur la terre

  16. Décor d’un théatre d’ombres 3:
    Derriére le chateau à tourelles coiffées
    se cache une danseuse en tutu
    elle se faufile au premier plan
    sur un cheval à crinière tressée
    …………

  17. Et soudain quelques maisons
    A travers les eaux d’un canal
    Deviennent châteaux dans le ciel

  18. Décor de théatre d’ombres 4:
    Un point mobile, à l’horizon, grossit
    une autruche court à petite foulée
    sur son dos, avec prestance
    un inconnu, soulève son haut- de- forme
    sous les bravos des spectateurs,
    Chapeau bas!

  19. En écho à Fugitive :

    ….

    Il est une heure exquise à l’approche des soirs,
    Quand le ciel est empli de processions roses
    Qui s’en vont effeuillant des âmes et des roses
    Et balançant dans l’air des parfums d’encensoirs.

    Alors tout s’avivant sous les lueurs décrues
    Du couchant dont s’éteint peu à peu la rougeur,
    Un charme se révèle aux yeux las du songeur :
    Le charme des vieux murs au fond des vieilles rues.

    Tout agonise et tout se tait : on n’entend plus
    Qu’un très mélancolique air de flûte qui pleure,
    Seul, dans quelque invisible et noirâtre demeure
    Où le joueur s’accoude aux châssis vermoulus !

    Et l’on devine au loin le musicien sombre,
    Pauvre, morne, qui joue au bord croulant des toits ;
    La tristesse du soir a passé dans ses doigts,
    Et dans sa flûte à trous il fait chanter de l’ombre.

    G. RODENBACH

    Biz à tous.

  20. je venais poser des mots et j ai eu la bonne ou la mauvaise idée de lire vos mots, fugitive et bourrache, qui seront ils mes mots après vos mots posés, je ne le sais pas moi même; alors je les laisse faire, peut être l introduction au balcon de ce soir sera pareil au m’aime….
    merci pour vos mots, fugitive et bourrache, j’ai tant le tort de taire mes admirations qui me muettisent souvent…

    Le soir qui tombe
    Mon amour
    Je te l’offre ce soir
    C’est devant ce petit bois
    Que je me vis de moi
    Il est mi ombre mi lumière
    Et comme il est superbe
    Avec ses trous de bleus
    Entre ses bels feuillages
    Comme c’est bon être là
    Tout près tout près de toi
    Respiration si douce
    Et si vive à la fois
    Les oiseaux chantent encore
    C’est un hymne à l’amour
    Il se parcourt son jour
    Jusqu’à ce soir qui tombe
    Tout est fort immobile
    Le bois se dort déjà
    Et pourtant l’oeil vagabond
    Déniche des petites pattes
    Qui se vivent les feuilles
    Et le ciel et la terre
    Comme c’est beau d’aimer bel
    Cela suffit son jour
    Au plus près de son âme

    merci pour tes mots, Ossiane,
    en ce qui me concerne, quand j’écris, c’est en direct de page, sans retouches, pardon pour les fautes de rapidité,
    je ne sais écrire avec recul, et merci d’accueillir mes mots posés tels dans vos paniers d’osier, sous les branches de mon arbre aui aime peindre en mots, pour s’offrir sa petite vie,
    et partager en mots, la vie telle,
    la vie qui se vit survit revit,
    la vie quoi?!
    c’est quoi la vie?!

    la vie c’est de la présence et de l absence….
    J AI LU VOS MOTS AVEC ATTENTION, rachel, monique, jacline, chacun’e’…
    phil alba..
    mmmmhhh de vous de chacun et de chacun de vous…..

  21. Soleil illuminateur
    de la ville double- face
    ville solaire
    ville polaire du fond de sa nuit

    un théatre d’ombre où tout peut arriver
    bel effet Ossiane … douce soirée d’or en paravent chinois

  22. Comme ils nous sont chers tes mots Annick , ils sont spontanés, ils sont vrais, aucun intermédiaire entre nous et ton coeur, aucun artifice, épurés, touchants bien souvent, quel plaisir de t’avoir comme co-poète-moussaillon, et de surcroit sensible et talentueuse.

  23. Le fleuve est à quelques mètres
    Le soleil éclatant viendra s’y coucher
    Je surveille le moment crucial
    Les teintes s’amoncèlent autour de l’astre
    Et se reflètent dans l’eau frémissante
    Tout va très vite, dans la nuit qui s’annonce
    Et la lumière s’empresse de déverser
    Les couleurs flamboyantes en ce torrent de feu
    Je scrute silencieuse, le spectacle du soir
    Médusée d’admiration sur la rive déserte
    J’assiste au bord du fleuve aux dernières coulées du soleil
    Naufrage du jour dans une belle extinction très picturale
    Et c’est chaque fois un bonheur intense
    D’avoir pu encore être là au moment propice
    De sentir mon coeur chavirer dans l’extase
    M’inondant de plaisir jusqu’au plus profond de mon être.

  24. C’est fort gentil, tes mots, Monique, c’est bien de pas se voir dans la vie, c’est ainsi qu’on peut rester tel, et se lire d’être dans le smots d’autres… SOURIRE!

    Avant de quitter le ciel
    Le soleil coule ses laves d’or
    Et sa langue de feu s’étend
    Sur la plage sans âge
    Chaque jour tant aimée
    Qu’elle garde sa fraicheur
    De sa peau haletante
    Qui reste l’amante du temps

  25. Très émouvant Annick, tes mots posés ce soir

    **********************************************
    L’astre incandescent
    pique d’ombres chinoises
    l’onde en rêve d’or

  26. «  »La ville endormie
    il craque son allumette
    le soleil taquin «  »

    …l’ombre dorée brule les toits les quais les berges
    soleil
    rêve étoilé d’azur
    la nuit glisse entre tes draps drapés
    la nuit glisse entre tes bras
    taquin
    allumette
    du destin…

  27. Bonjour à l’équipage,
    Vous êtes vous bien endormis hier SOIR ?

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Dernière lueur du SOIR
    Pour une dernière allumette craquée
    Habilement du bout des doigts…

    Explosion de chaudes couleurs
    Rougeoiement des eaux du fleuve !
    Voir encore un court moment
    Les ombres chinoises des monuments
    Se mirer dans leur miroir de feu
    Etrange instant miraculeux
    Comme un incendie crépitant…

    Mais….
    Que se passe-t-il ?
    Un coup de vent…
    Souffle l’allumette !
    Et alors ?

    http://1loup.net/share/IMG/Noir.JPG

    Ben oui, quand il fait NUIT
    Sans allumette et sans feu
    Impossible d’y voir à 5 lieux !

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  28. Un petit tanga devant l’émerveillement de ces images, bonjour à tous.
    _____

    La beauté fragile
    D’un rayonnement éclair
    Et le noir, du soir.

    Un contraste qui interpelle
    Le temps d’un simple regard
    _____

  29. « La ville endormie »

    Dans la ville endormie qui lentement assoupie n’en finit pas de rêver
    On ne peut chercher à réveiller quiconque sans risque de grever
    De cette atmosphère opiacée la néanmoins très douce sérénité

    Dans la ville endormie qu’un ample baiser n’y suffirait point
    Ne va-t-on chercher à tambouriner, sur les portes, des poings
    Courant en tous sens à la recherche du plus secret des coins

    Dans la ville endormie qui laisse retomber du jour son énergie
    Sur sa couche alanguie ne cherche telle point son pouls surgi
    De nulle part pour tenter d’affronter ce qui ici la vie régit

    Dans la ville endormie les âmes bien nées par la torpeur dominées
    N’en demandent pas tant pour trouver épatant ce repos mérité
    Qui met à bas du jour l’excitation et révèle toute la portée

    Dans la ville endormie il est encore temps à contre temps d’errer
    A la recherche de signes faibles mais bien réels à trouver
    Sans pour autant faire partie de cette frange des réprouvés

    Certains attendent le grand soir mais manquent d’urbanité, dans ces lieux de vie ou la parole est dure à capter, des lieux d’affrontement pour la modernité
    (pour la modére nuitée je ne sais) selon Virilio et quelques autres

    Depuis les côteaux où je devine la métropole comtale, on nous parle de mégapole dans les nouveaux schémas d’organisation du territoire, je vous envoie avec les vents de sud est ces modeste réflexions.

  30. J’aime bien cet haiku tout frais coquin.

    Monsier le soleil
    Attentionné Ô temps
    Se délecte de son travail
    De la chauffer la terre
    Et dans la dernière heure
    Les dernières minutes
    Avant de se coucher
    Il rougeoie de son sang
    Car il aime la terre
    Si belle dans ses beautés
    Qui because lui dans le ciel
    Peut donner à manger
    Le moral en lumière
    C’est un grand ce soleil
    Très très beau le matin
    Et si grand dans chaque soir

    tu m’as fait sourire, bourrache, merci.

  31. Je ne t’ai pas remercié Lou pour avoir choisi ce texte de chanson de Brel
    mais il est si approprié, si beau, si pur et sa voix résonne inlassablement dans ma tête, depuis que j’ai vu sa sépulture au Marquises je sais qu’il est en paix .

  32. vaisseau fantôme
    hisser les voiles
    je vois déjà l’ile d’or

    une petite absence de deux jours
    je vais vous lire moussaillons

  33. .

    Writing in the rain 😉

    http://www.youtube.com/watch?v=rmCpOKtN8ME

    >Oui Annick, un beau cadeau du ciel ce jour-là 😉 En tout cas, tu le vis bien ton couchant, grains de beauté au bout de ta plume 😉 Sympa de m’avoir expliqué comment tu procèdes pour écrire. Il y a des milliers de façon de faire 😉

    >lou, merci pour Brel, il avait tout compris 😉

    >brigitte, superbe joyau de mots, je n’avais pas du tout pensé à ça 😉 Tu me surprends à chaque fois 😉

    >thierry, belles descriptions imagées ! On se croirait dans un roman 😉

    >merci maria, ta belle poésie honore cette image 😉

    >alain, symphonie de ta belle évocation ! Serais-tu musicien poète 😉

    >Hé, quel plaisir Johal de te voir fouler cette page !!! Bises chaleureuses.

    >sophie, beau contraste entre douceur et dureté !

    >jacline, merci pour la beauté de tes mots ; il va falloir prendre un pinceau maintenant 😉

    >JoS, j’aurais voulu dire ce que tu as écrit mais je n’ai pas réussi 😉 Bravo à toi pour toutes ces variantes!

    >Beaucoup de chance j’ai eu ce soir-là, Anne 😉 J’aime ces contre-jour.

    >Poétesse Sylvaine, ta plume pétille d’imagination 😉

    >Emmanuel, tu es le maître du haïku 😉 Pensée synthétique qui dit tout !

    >Hello amie fugitive 😉 Je crois que je comprends ce que tu veux dire… je suis allée chercher sur la toile 😉

    >Bravo pour ce beau rebond poétique, bourrache 😉 Rebonds de gens du nord 😉

    >Phil, tu sais que tu as un vrai style toi aussi 😉 Merci pour cette belle leçon de vie !

    >arletteart, tu vois tout, tu dis tout, tu peins tout avec talent;-) Vraiment bien vu tes mots imagés !

    >monique, l’eau te chavire ; tu es poétesse de l’onde comme avec les poèmes que tu avais écrits sur la Loire 😉

    >aspe, petit craquement d’allumette et c’est parti ! Ta plume s’enflamme en beauté comme une danseuse au firmament 😉
    >Pas trop mal Christine mais très tard 😉 Mais quel poème embrasé qui me fait atterrir dans le noir complet !!! Il n’y a que toi pour inventer ça ;-))

    >Welcome marc, tu commençais à nous manquer;-) Petit tour de chauffe, petits haïkus en apéritif;-) Bien l’idée du plomb!

    Nouveau commentaire
    https://blog.ossiane.photo/2005/10/27/2005_10_masque/#comments

    Allez je file pour retourner à mes activités 😉 J’espère que je suis pardonnée cette fois ?
    Bises, à plus tard si besoin est 😉

    Ossiane

    .

  34. Si il taquine sa muse
    gare au retour de flamme
    bien qu’il s’en amuse
    peut il déclamer sa gamme
    à l’heure ou se délasse
    la commun des mortels
    certains mieux se prélassent
    mais pas dans des motels
    peut il sans phosphore
    nous rappeler le bosphore
    topkapi et la corne d’or
    enchantement à coucher dehors
    la sublime porte
    qui préfére marmara
    à tout le mascara
    entre miel et amande
    le début de la sarabande

  35. Quel plaisir, le soir, à l’heure douteuse et pâle
    Ou s’éclaire les poternes
    Aux lueurs des lanternes
    Quand le soleil tarit dépouille ses opales
    De feu sur l’eau, reflets qui bougent
    Flammes changeantes couleurs tour à tour
    Bleue, blanche, jaune, rose, orange et rouge
    La princesse se pâme isolée dans sa tour

  36. Phil, ta « belle leçon de vie », telle que je l’ai perçue,
    me semble faire écho à René Char :

    « Le réel quelquefois désaltère l’espérance. C’est pourquoi, contre toute attente, l’espérance survit. »

    « Où l’esprit ne déracine plus mais replante et soigne, je nais. »

    « Le merveilleux chez cet être : toute source, en lui, donne le jour à un ruisseau. Avec le moindre de ses dons descend une averse de colombes. »

    Bon « Soir » dans le bonheur de partager ses images…

  37. pour t’éclairer encore sur mon écrire, Ossiane,
    je regarde les images et les doigts déboulent souvent dans l’instant…

    Je regrette souvent que l image quitte mon regard le temps de l’écrire, car parfois me manque d’y être plus imbibée,
    c’est plus fort que moi,
    j’ouvre l’écran,
    je vois l’image, je me plonge dedans, et me vis mon instant, et j’aime le partager en mots pour d’autres,
    c’est juste ainsi!
    bises du SOIR!

  38. pour répondre à ta question, Christineeeeeee,
    je me suis endormie très tard, au petit matin,
    et je me suis réveillée très tôt,
    pour me rendormir fort tard, si tard,
    je n’ai jamais ou si peu en tant d’ans, dormi jusque cette heure…secrète..sourire!

    Le SOIR
    Un si tendre moment
    Qui perçoit tellement
    Pour se vivre au plus près
    De sa folie d’écrire
    En amour tellement
    Des petits mots de soi
    A partager à d’autres
    Un SOIR

  39. Oui, Phil Alb, si touchant, jacline,
    et les mots de R. Char que tu partages, font du bien. Merci.

  40. le soir venu

    dans la sérénité, je joins mes mains et j’attends,
    sans souci du vent et des marées.
    je ne m’emporte plus contre le temps ou le destin,
    car je sais que ce qui m’appartiens viens a moi
    je ralentis ma course, je prends mon temps,
    à quoi sert ma précipitation
    je suis au cœur même de l’éternité
    et ce qui m’appartient me sera donné

    John Burroughs Oio anima

  41. Puisqu’on en est aux recettes d’écriture….
    Voici la mienne, version pratique :

    Pour Annick :
    As-tu essayé d’ouvrir 2 fenêtres côte à côte ?
    Une pour voir les photos, et s’en imbiber,
    L’autre pour écrire les mots… tout en regardant les photos !
    Bon, pour faire comme ça, il ne faut pas regarder ses doigts !

    C’était la recette du SOIR !

    Biseeeeeeeeeeeeees du SOIR !

    … et BonSOIR !

  42. Ce soir, pas inspirée
    Mais émue, retournée,
    Je suis allée glaner,
    Grappiller, chaparder
    Des vers, des entrelacs
    De mots qui ci ou là
    En vous lisant tout bas
    M’ont prise dans leurs bras:

    « Au pays de ses rêves qui clapotent son coeur,
    La princesse se pâme isolée dans sa tour,
    Comme un théâtre d’ombre où tout peut arriver.
    Soudain quelques maisons sont châteaux dans le ciel,
    Elle ne s’emporte plus contre temps ou destin,
    Le réel quelquefois désaltère l’espérance… »

    Merci!

  43. La ville dort
    la nuit est d’or

    les portes sont closes
    le soleil explose
    et sa lave inonde
    le ciel à la ronde
    silence des chambres
    dehors flambe l’ambre
    le soir se macule
    d’infini qui brûle
    l’incendie s’étend
    en coulées de sang

    La ville dort
    la nuit est d’or

  44. Un soir vous vous réveillerez peut être le cœur endolori, bleuté. Vous regarderez votre compagnon d’un œil nouveau car il vous aura révélé ce que vous ignoriez.

    Vous n’aurez pas mal car bizarrement vous vous êtes préparé à cette hypothèse depuis bien longtemps déjà. Pour tout dire vous l’attendrez avec anxiété mais vous savez que vous ne pourrez empêcher l’inéluctable.

    Pourtant ce que vous découvrirez vous glacera bien plus que ce que vous aviez imaginé. Vous découvrirez les mensonges, votre confiance aveugle baffoué jour après jour. Vous aurez envie de crier à en mourir car cette douleur sera insupportable.

    Et puis vous penserez à tout ce que vous avez construit, jour après jour, à l’amour que vous avez donné. La balance vous semblera lourde et c’est pourtant léger l’amour.

    Alors vous errerez partout ou vous irez , au travail, dans les rues , insensible aux rumeurs alentours, trompant votre monde par votre sourire et votre bonne humeur.

    Et vous vous demanderez ce que vous allez bien pouvoir faire de tout cet amour qu’il vous reste puisqu’il ne voudra plus de vous.

    Vous vous arrêterez au bord de la route et vous réfléchirez. A l’homme que vous aimez encore mais que vous n’aimerez plus jamais comme avant , à ce qu’il aura réussi : détruire et se détruire, à votre avenir incertain et flou.

    Alors des jours nouveaux viendront….

  45. Annick et Thierry , my pleasure 😉
    Bisous du soir à l’équipage et au capitaine.
    Jolis vos mots comme toujours !
    ___ ___ ___

    Dans la lumière du soir
    Le château réfléchit
    Ses ombres et sa mémoire
    La nuit dans la rivière
    La poussière de ses rêves
    en grains de sable fin
    a constellé la mer
    et sur l’histoire des hommes
    Déferlent les couleurs
    d’un soleil qui surgit
    du jardin entrouvert

  46. Comme j’écris ces mots, le soleil épuisé d’avoir brillé tout le jour, se traîne prêt à tomber quelques mètres au dessus de l’horizon, aveuglant, il est rasant et tire de ses rayons quelques derniers adieux. Il n’a pas mis encore sa capeline rouge, ni son châle doré, il m’a l’air si flegmatique ce soir, que je ne pense pas qu’il nous offre un spectacle étonnant et flamboyant. Le ciel sans aucun nuage tire du bleu pâle au gris blanc, et déjà à l’est la lumière est moins intense, le silence peu à peu s’installe. Au loin un homme accompagné de son chien descend du fleuve, les eaux à cette heure doivent avoir ces couleurs pastel que j’affectionne, des nuances douces, et le petit air rasant doit à peine faire frissonner la surface argentée en petites écailles nacrées. Tiens deux oiseaux traversent le ciel, hirondelles je pense, un couple en guinguette au bord de l’eau, ils savent eux aussi que ces moments peuvent être sublimes, même si le coucher du soleil n’atteint pas l’apothéose de ses possibles.
    Je ne vais pas attendre ; sans tarder, je vais aller flâner quelques instants au bord du fleuve, je ne verrai pas un spectacle féérique, ni un embrasement des rives, mais sans aucun doute un de ces couchers de soleil tout en demi teintes, presque mélancolique, où les bateaux amarrés se reflètent avec timidité dans les eaux aux couleurs tendres, pâles à l’ombre des coques immobiles. J’entendrai juste un petit clapotis sur les pierres de la digue que les eaux frappent avec douceur, dans un mouvement régulier mais tranquille.
    Le soleil a passé la barre de l’horizon, il n’y pas eu de spectacle extraordinaire, aucune symphonie d’ailleurs, c’est le calme absolu où la nuit sagement s’installera pour quelques heures dans la plus grande discrétion.
    Je m’en vais sur la pointe des pieds respectant ce moment paisible, mes deux hirondelles passent et repassent assez haut dans le ciel pour me laisser entendre que demain sera beau.
    Et pour dernier cadeau, j’écoute avec étonnement quelques notes d’un rossignol dans le jour qui s’éteint.

  47. Bonsoir

    Près des flots cadencés
    Les amitiés d’un soir
    Souvenirs du passé
    reviennent en mémoire

    Dans le jour qui s’achève
    des phrases au cordeau
    semblables à des rouleaux
    déferlent sur les grèves

    sans être reconnu
    chacun rentre chez soi
    Là dans l’ombre propice

    des poésies se tissent
    se sont des fils ténus
    issues du vers à soie

    Alain

  48. Ce soir,
    le ciel est tamponné des gris bleus, il n’est pas haut de haut, ni clair de clair, de l’humidité se voltige, tout au bout vers l’ouest, un légère rayure crème, le soleil s’est déjà couché, sans paillettes,
    Ce soir,
    la fenêtre est toute grande ouverte, il fait plutôt lourd à l’étage, une journée fort chaude pour son après midi, et à voir la quatre voies venant de Vannes si chargée, et fort ralentie près du petit bourg, se diriger vers Nantes, était lourd,
    Ce soir,
    pour ces voitures du week end qui défilent avec leurs 62, 29, 49, …j’ai même vu deux 59,
    Ce soir.


  49. Dans mon vers à moi
    Je tisse
    La toile de ma vie

    A l’envers de vous
    Mon ombre
    De soie

    Dans ma mémoire
    D’un soir
    Je vous vois

    Ambre, or et … cauchemar

    Au fond de mon verre
    Je réinvente,
    J’me raconte des histoires

    De printemps vert

    Je sais : je me fourvoie

    Juste le refus
    Que cette nuit me noie

  50. Merci Lou pour la douceur de tes mots, à donner à boire à Rachel pour adoucir « son coeur endolori », bonsoir à Alain en espérant que les souvenirs qui ressurgissent soient les meilleurs pour en faire naître des « vers à toi » comme tu sais si bien faire.
    Bienvenue Annick, à vol d’hirondelle ce n’est pas si loin et par voie internet n’en parlons pas tu es déjà là pour que je te fasse la bise avant d’aller me coucher, lourde journée très très agréable à faire partager les joies et le bon vivre autour d’une table et dans les murs de mon village pour mieux connaître son histoire et ses petits secrets. Très très chaud ici aussi.
    Bonne fin de soirée et bonne nuit à tous

  51. Hello Bourrache derrière mon écran je ne t’avais pas vue, bonne nuit à toi et je t’embrasse, il y a des soirs comme ça où l’on aurait envie d’embrasser tous ses amis.
    Si tu passes par là Ossiane, il y a une petite bise pour toi.


  52. V’là-ti-pas ke quand il fait un brin trop chaud, on reçoit de la biz…
    Kèske ça fait du bien, ce baume au coeur !!!

    ‘rci Monique-la-Sage…

    Belle, bonne, douce nuit à tous.

  53. Douce nuit l’équipage et le capitaine….

    Bises d’un Soir de Mai
    D’un petit coin de Bretagne
    Qui m’accueille son Jour
    Et me panse les Années
    Le Repos s’apprécie
    Il y a eu tant de Soirs des Soirs
    Et des Jours de Jours de si longs
    En Passé posé son Quelquepart
    Alors Merci la Vie
    De me donner ce Temps précieux
    De Lire Ecrire
    Et Regarder la vie dans son invisible
    Comme j’Aime la Vie
    Se Vivre

    Tendresses.

  54. .

    Merci pour vos derniers poèmes qui me touchent et embellisent ma fin de journée.

    Coucou spéciaux à amichel, annemarie, véronique

    Que le bel or de ce soir-là apaise les soucis, les inquiétudes et les chagrins de chacun d’entre nous. amichel à la plume d’ambre l’a bien compris.

    Bises de la nuit, à demain!

    Ossiane

    .

  55. Le soir répand le crépuscule aux lueurs du couchant
    L’eau apaisée s’endort, au bord de l’estran, elle frémit
    Le regard de l’âme offert aux rondeurs de la dune
    L’ombre des toits reflet, un visage qui se penche
    Secret silence, rivage de l’Oeil en feu.

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