Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Rêve de glace
plage de la coulée douce
à pas glissés
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Rêve de glace
plage de la coulée douce
à pas glissés
Le ciel se glisse,
Amoureux,
Sous le drap
De sable fin,
Avec la mer
Langoureuse
Qui l’y attend.
Ils sont bien,
Amants, unis,
Le temps d’une étale…
.
Nouveaux commentaires sur:
https://blog.ossiane.photo/2009/03/27/volcan/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/04/17/abime/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/12/24/2005_12_rosee/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/01/23/encre-sepia/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/03/22/2005_03_soleil_couchant/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/04/30/haiku-calligramme-avril-2009/#comments
.
lumière blanche
sur la langue nos embruns
le vent se voile
Bonne journée à tous
Infinie douceur
Rien ne presse
Insondable patience
La vague reviendra
Incolore silence
Calme ta colére
Et comme c’est joli
Ce bleu tendre ses roses
Bien douce liberté
Qu’au creux de tes reins bels
Le voyage du temps
Apporte dedans sa bise
Parfum délicatesse
Dans ses embruns de nous
Délicats romantiques
Enfin en faim pour nous
c’est fort tendre, Anne Marie…
belle journée pour chacun.
une langue d’eau
sur le sable râpeux
un goût d’évasion
belle semaine à chacun
La langue dela mer
Son infini baiser
Qui se donne son ciel
Sur le sable amoureux
Et ils s’aiment d’amour
Tout Là sur cette plage
L’espace de leur amour
Qui de bien bel désir
Une fort belle image aux couleurs tendres que j’aime, un bien doux calligramme, l’haïku joli,
tout est beau encore,
quelle création encore et encore, tu offres, Ossiane, merci.
Je n’ai pas encore écouté ton poème parlé, Leila, j’espère l’écouter ce jour.
C’est intime et si fort, la voix et la parole.
Coucou Marc, on a écrit un même mot dans le même instant, c’est émouvant…BELLE SEMAINE A CHACUN!
est ce, sur la grande coulée bleue,
une très lente invasion
de terre et de sable gorgés d’eau
comme des îles
en une conquête insidieuse,
ou est-ce la mer qui se glisse,
segmente,
ronge doucement
une langue nouvellement apparue –
c’est l’amour,
la rencontre, la pénétration,
la fusion,
la création d’un milieu,
un appel à un avenir précaire
doucement la mer ôte son voile
et laisse entrevoir le grain ocre
dans le bleu des yeux du ciel
coucou annick
en effet belle communion des mots
et je vous lis,
et youps, la toto,
elle se vole ses ailes,
il fait beau, il fait bon,
la vie sent le sable chaud,
le ciel aspire de tout son être,
le souffle se laisse fort ému,
la joie crépite la petite tête,
la toto s’en va toute gaie,
c’est si fort bon d’avoir des ailes.
Blues
Comme une marée silencieuse !
réminiscence d’outre terre
ou la tristesse travestit la beauté
Blues
Comme un ruisselet de larmes !
qui ère dans les failles souterraines
et s’égare dans la brume lacrymale
Blues
Comme la ligne horizon bleutée !
qui se noie solitaire dans l’océan
ave l’appui outrancier du ciel
Blues
Comme une coque qui se fend !
sous la lame affûtée du présent
et qui exhale la crudité du passé
blues
Comme le chant des vagues,
qui pleure sur le jusant
quand revient au loin l’amer
blues
Comme un chant de sirène,
qu’il faut ne pas écouter
pour ne pas sombrer !
blues
une note bleu d’espoir
qui brille dans le noir
et se reflète dans nos cœurs
dévorée par l’infini
effleurer l’essence
fleur d’eau fait des siennes
elle signe de sa main
la subtilité de son être
savant faire du chemin
une danse
La mer se mire au ciel, gourmande d’azur.
Quelques croûtes sablées en témoignent.
L’horizon repu soupire enfin d’aise.
Blue , rêve d’immensité
Blue l’onde en coulée de miel
Blue , je glisse au regard bleu du miroir bleu
De tes yeux
Belle plage de sérénité Ossiane
Clin d’oeil bleu Marc
AA
Le Bleu
La lumière s’écoule comme le vin d’un entonnoir
Pour réchauffer les êtres et redonner l’espoir
Elle s’écoule comme l’or dont on fait les lingots
Repeignant tout en bleu comme fait un pinceau
Des bleus de toutes natures de toutes provenances
Qui éclairent les jardins de toutes les nuances
Qui jaillissent du sol plein de mâle assurance
Qui grimpent vers le ciel comme des tours Eiffel
Des bleus comme des notes qu’entonne la nature
tâchant les doigts comme des gouttes de peinture
Le bleu du sentiment qui fait jaser les filles
Le bleu qu’on dit gaiement afin que les yeux brillent
Ce bleu qui soignent l’âme comme un médicament
Le bleu du ciel d’été pour parler autrement
Alain
Le ciel se reflète dans l’eau
Qui capte le rose du sable
Tendre fusion du temps qui est
En cet instant si doux posé
Baïne
Résumé de l’épisode précédent. La Toto avait été kidnappé dans une salle de cinéma. Ses amis, tous matelots sur le bâteau « l’œil ouvert », remuait ciel et terre pour la retrouver.
La Toto se la coulait relax sur la plage de la coulée douce. Il n’y avait pas à dire ce kidnapping était vraiment super.
Champignon hallucilogène à volonté, Youhou ! ça c’était la vie ! la vraie !
Oh bien sûr ces acolytes lui manquaient ! Surtout Monique avec qui elle échangeait souvent des petits bouts de vie « Bonne nuit ma douce Monique » « A toi aussi ma Toto ».
Oui sa vie était bel de bel mais il y avait comme un vide à l’intérieur de la Toto. Ici les paysages étaient magnifiques mais personne avec qui les partager.
Les jours succédaient aux jours et les nuits aux nuits. La Toto n’aurait su dire depuis combien de temps elle séjournait sur la plage de la coulée douce.
Une nuit, en rêve, elle entendit ses copains matelots qui se chamaillaient :
– A moi la course sur la plage avec mon fidèle destrier
– Ah non Christine ! pour une fois c’est à moi de le monter. D’ailleurs je vais en profiter pour te le briquer un peu protestait Lou
– Le briquer ! mon cheval ! mais tu n’y penses pas malheureuse !
– Bouh Bouh ! La Toto me manque marmonnait Monique
– Elles nous manquent à tous not’ Monique ! Un équipage sans la Toto c’est un peu comme une menthe à l’eau mais sans la menthe dirent en chœur les deux Bourrache.
– Intérressante réflexion s’interrrogea Thierry. A ce sujet, connaissez-vous l’origine de la menthe à l’eau ?
La Toto criait dans son rêve :
– Je suis ici les amis. Elle est là vot’Toto
Leïla (qui avait l’oreille musicale) fut la première à entendre ces appels plaintifs.
-J’ai entendu la Toto. Cela venait du buisson
Jamais retrouvailles ne fut plus joyeuses ! La Toto n’en finissait plus de répéter
– Ça alors ! Ah ben ça alors ! je croyais que je rêvais !
Ils hissèrent la Toto sur les épaules de Marc Fleur de Sel en criant :
– Hourrah ! La Toto est retrouvée ! De nouvelles aventures peuvent commencer.
Charlie-Ossiane fut aussitôt informé du retour de la Toto. Ella décida d’organiser sur le champ une fête mémorable sur le bâteau pour fêter Toto l’asticot.
Signée de notre reporter Rachel Rouletabille
bon, la toto, elle demande des droits d’auteur, en acteur..sourire..
http://www.youtube.com/watch?v=f78bKXzALXo
Bonsoir tout le monde !
Bigre…. C’est trop beau…. Mais j’ai un peu de mal à trouver mes mots aujourd’hui !
Alors, je me lance quand même !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
J’aurais tellement aimé me retrouver,
Juste un instant à ta place
Pour….
Admirer le miroir
Lisse et bleuté
De la Belle Blue
Comme un chemin infini
Qui se perd à l’horizon
Au point alpha ou oméga
Allez savoir !
Coulée douce…
(à ce moment de mon écriture… un peu difficile il est vrai, je me dis :
tiens, il faudrait que j’aille faire un tour sur les commentaires, histoire de voir s’il y a quelques idées à glaner !)
….
(ajoutez quelques instants de lecture !)
Et peu après :
Héhéhé ! Je viens de lire !
Un gros zoom sur le point Oméga…
Mais c’est la toto que voilà !
Sortie tout droit
Du rêve (cf. Rachel !)
OK pour Lou….
Tu pourras monter Cambo
Et pour le nettoyage
Pas de problème
Le mode d’emploi
Se trouve…
Dans le coin du Gecko !
http://coindugecko.blogspot.com/2009/04/cambo-beaute.html
…. Mais Rachel n’a pas tord…
Un petit galop sur cette piste… ça doit décoiffer grave, sans compter les éclaboussures !
Et à l’arrivée… un bon verre menthe à l’eau !
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Ainsi prend fin…
Ma divagation du lundi soir !
Bonne soirée à tous
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Tu crois qu’elle prend chère la Toto Annick ? Car avec tout ce que je me suis permis je vais prendre un crédit sur 30 ans. (sourire et bises à tous). Trop forte cette Christineeeeeeeee avec ces images.
J’ai assis mes rêves sur un banc de sable
Et confié mes secrets à la mer,
Elle était calme et réceptive
J’avais le blues, elle m’a comprise.
Elle a pris mes chagrins et mes peurs
Les a mis dans un petit rouleau de vague
Pour les emmener loin, très loin vers l’oubli.
Elle s’est attardée sur la plage
M’offrant un espace de douceur et de tendresse
Et dans le silence apaisé mes tourments.
Elle était calme et toute bleue.
Le bleu disait Michel Pastoureau
« comme il est docile, comme il est discipliné !
Le bleu est une couleur bien sage,
qui se fond dans le paysage,
et ne veut pas se faire remarquer »
Comme en cet instant je lui ressemblais
Il me prit par le coeur dans ce bleu de la mer.
Beauté et fraicheur dans tes mots et images Ossiane, j’ai beaucoup aimé ton haïku est aussi beau qu’un ballet sur glace sur un air de blues.
Allez va Rachel, pour les droits d’auteur, ça s’arrangera, le talent a toujours raison de tout, alors que crains-tu ? et puis Annick et sa Toto n’a pas encore dit son dernier mot.
Bises à tous et bonne soirée avant une bonne nuit et pourquoi pas un meilleur jour pour demain…
Un petit coucou à Lou que je n’ai pas croisé depuis longtemps dans mes longues soirées et ses petits matins mais que je lis avec beaucoup d’admiration.
La toto, elle marche ses gaz de l’air du temps, alors, les droits d’auteur c’est pour ceux qui sont dans le besoin. A fort bientôt, je pars quelques jours, enfin presque, je suis la toto…….
Excellent annick, quand on se lamente à l’eau c’est qu’on est au bout du fil 😉
envie de cocktail, blue lagoon pour allez voir the moon
envie de déguster, juste une goulée douce mais amère
envie de patauger, allez plouf eh bien non ça résiste
alors blues note so again never forgot
fuite glissée
au creux de ma poche
fuite
bleue
dans la tête des éponges
des étoiles de mer
et des mouettes
fuite en avant dans les remparts du vent
quand souffle le temps
bleu
des pas marqués
sur les sables mouvants des mémoires oubliés…
La mer se prélassait sur le rivage
Dans les vapeurs bleues des matins clairs
A l’heure où la plage n’appartient qu’à elle
Dans le chant des mouettes et des cormorans
Ses eaux s’étalaient sur le sable brun
Se reposant des marées sans cesse réitérées
Un point virgule dans ce mouvement incessant
Un moment de douce flânerie sur la côte normande
Avant que vienne le galop des chevaux
Balayer la plage de ses eaux endormies
Briser le miroir et ternir les reflets bleus nacrés
Rompre cet instant éphémère de douce suspension
J’ai voulu tourner la page
en m’éloignant de la plage
dans cet entre deux étroit
un chenal m’a remis bien droit
c’est un pied dans l’eau
et l’autre sur le sable ferme
que j’ai repris ma marche
alterner les consistances
avive la conscience
et plus rien ne me gâche
car au goulot je me lache
quand l’océan me cerne
La pièce s’était quelque peu assombrie
Alors j’ai levé les yeux vers la fenêtre
J’ai scruté le ciel au dessus des arbres
Il était gris d’un gris presque uniforme
Quasi blanc mais par endroits
Je devinais plus que je voyais
Des petits entrefilets de bleu
Alors j’ai observé le ciel autrement
Je n’ai plus regardé que le bleu
Mes yeux peu à peu ont effacé le gris
C’est alors que le soleil s’est montré
Le ciel devenait de plus en plus bleu
J’ai ouvert la fenêtre et le soleil est entré.
En sortant du train, sans même prendre le temps de m’arrêté à l’hôtel ; je décidais d’aller au bord de mer; il était à peine six heures du matin !
Le voyage avait été long, et la nuit entrecoupée;
J’avais commencé le voyagé avec cinq autres personnes dans ce compartiment étriqué et surchauffé; dans la couchette du haut face à moi se trouvait un homme d’une quarantaine d’années; Il descendait et remontait sans cesse traînant avec lui des vapeurs d’alcool; remugles de viscères imbibés:
Au milieu un jeune couple se papouillait les mains et s’éclairaient avec des ricanements étouffés; puis j’ai vu le jeune homme pénétrer dans la couchette de sa belle en continuant à pépier comme deux tourtereaux ; ils continuèrent leurs mamourettes toutes la nuit! dans une des couchettes du bas un vieux monsieur toussait sans interruption, puis sortait fumer dans le couloir; une odeur de tabac froid se déposait sur mes sacs sur mes vêtements; sur mes cheveux ; Le dernier, un jeune homme encore imberbe, avait son mp3 coller aux oreilles et des onomatopées incompréhensibles éructaient de sa bouche ! S’en était trop;vers quatres heures je suis sortie dans le couloir; et j’ai trouvé à la place des bagages; j’ai vidé deux ou trois sacs et me suis mis en boule !
Malheureusement ce fut un balai incessant de va et vient ; accompagné de musique expérimentale ; Je décidais de prendre mon mal en patience et tentais de dormir un peu !
Au matin, j’ai mis dix minutes à me déplier; heureusement c’était le terminus! J’ai pris un taxi qui m’a déposé face à la mer !
Revêtu d’une robe bleue ciel elle portait des dentelles d’écume opaline ; Une ceinture de sable fin entourait des miroirs bleu cobalt aux formes suaves ; son parfum gommait les relents d’odeurs du train; j’étais seul face à cet océan bleuté ; Le ciel, encore transparent, déclinait tout un camaïeu allant de l’aigue-marine au bleu outremer. Il laissait transparaître encore quelques étoiles scintillantes entourées d’un halo. Je marchais pied nu sur ce voile fin comme de la soie ! De plaisir, je fermais les yeux et me laissais bercé par le murmure lointain des vagues ! Enfin j’allais profiter d’un moment de bien être! J’en oubliais les désagréments du voyage; mon corps épousait ce matelas moelleux ; je me laissais emporter par cette marée de bleu, par ces ondes si lumineuses, si apaisante et me dirigeais insensiblement vers le rivage des rêves ! ….
A mon réveil tout avait changé ! J’étais entouré de cris, d’odeur de crème solaire, de crème glacée ; Je ne sentais plus l’arôme iodé de la mer mais l’haleines fétides des huiles de fritures ; Et l’espace si vaste avait fondu à la chaleur du soleil ; cerné de serviettes éponges, encercler de jouets de plage, assiégé de parasols kitch !
L’année prochaine c’est décidé je pars dans le Gers !
La mer est bleue ou la terre est bleue ?
La terre est bleue
La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.
Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
Oeil de sourd
Faites mon portait.
Il se modifiera pour remplir tous les vides.
Faites mon portrait sans bruit, seul le silence,
A moins que – s’il – sauf – excepté –
Je ne vous entends pas.
Il s’agit, il ne s’agit plus.
Je voudrais ressembler –
Fâcheuse coïncidence, entre autres grandes affaires.
Sans fatigue, têtes nouées
Aux mains de mon activité.
Paul Eluard – 1929 –
» L’amour la poésie «
Hello de mon soir à l’équipage et à notre capitaine
Gros bisou à Monique et Rachel. Excusez-moi de parfois déserter le pont , y a vachement à faire du côté des chevaux que j’avais jamais essayé de briquer ! alors j’essaie d’être au four et au moulin et c’est pas évident. Merci pour le mode d’emploi Christineeeeeeeee 😉 je ne m’en serai jamais sortie sans les instructions 😉
.
Bonjour à tous, tout plein de retard sur Blue, désolée !
Vos poèmes coulent sereins et doux au rythme lent des vagues sur la grève. Un beau blues sans larmes.
J’aime l’atmosphère bleu glacée, déserte et silencieuse de cette belle plage. Sensation irréelle d’être hors du temps…
Clin d’œil aux aventures de rachel sans droits d’auteur;-)
Lou, tu as acheté des chevaux ?
Merci à vous, je vous embrasse.
Ossiane
.