38 réflexions sur « Blue »

  1. Le ciel se glisse,
    Amoureux,
    Sous le drap
    De sable fin,
    Avec la mer
    Langoureuse
    Qui l’y attend.
    Ils sont bien,
    Amants, unis,
    Le temps d’une étale…

  2. Bonne journée à tous

    Infinie douceur
    Rien ne presse
    Insondable patience
    La vague reviendra
    Incolore silence
    Calme ta colére

  3. Et comme c’est joli
    Ce bleu tendre ses roses
    Bien douce liberté
    Qu’au creux de tes reins bels
    Le voyage du temps
    Apporte dedans sa bise
    Parfum délicatesse
    Dans ses embruns de nous
    Délicats romantiques
    Enfin en faim pour nous

  4. une langue d’eau
    sur le sable râpeux
    un goût d’évasion

    belle semaine à chacun

  5. La langue dela mer
    Son infini baiser
    Qui se donne son ciel
    Sur le sable amoureux
    Et ils s’aiment d’amour
    Tout Là sur cette plage
    L’espace de leur amour
    Qui de bien bel désir

  6. Une fort belle image aux couleurs tendres que j’aime, un bien doux calligramme, l’haïku joli,
    tout est beau encore,
    quelle création encore et encore, tu offres, Ossiane, merci.

    Je n’ai pas encore écouté ton poème parlé, Leila, j’espère l’écouter ce jour.
    C’est intime et si fort, la voix et la parole.

  7. est ce, sur la grande coulée bleue,
    une très lente invasion
    de terre et de sable gorgés d’eau
    comme des îles
    en une conquête insidieuse,
    ou est-ce la mer qui se glisse,
    segmente,
    ronge doucement
    une langue nouvellement apparue –
    c’est l’amour,
    la rencontre, la pénétration,
    la fusion,
    la création d’un milieu,
    un appel à un avenir précaire

  8. doucement la mer ôte son voile
    et laisse entrevoir le grain ocre
    dans le bleu des yeux du ciel

  9. et je vous lis,
    et youps, la toto,
    elle se vole ses ailes,
    il fait beau, il fait bon,
    la vie sent le sable chaud,
    le ciel aspire de tout son être,
    le souffle se laisse fort ému,
    la joie crépite la petite tête,
    la toto s’en va toute gaie,
    c’est si fort bon d’avoir des ailes.

  10. Blues

    Comme une marée silencieuse !
    réminiscence d’outre terre
    ou la tristesse travestit la beauté

    Blues

    Comme un ruisselet de larmes !
    qui ère dans les failles souterraines
    et s’égare dans la brume lacrymale

    Blues

    Comme la ligne horizon bleutée !
    qui se noie solitaire dans l’océan
    ave l’appui outrancier du ciel

    Blues

    Comme une coque qui se fend !
    sous la lame affûtée du présent
    et qui exhale la crudité du passé

    blues

    Comme le chant des vagues,
    qui pleure sur le jusant
    quand revient au loin l’amer

    blues

    Comme un chant de sirène,
    qu’il faut ne pas écouter
    pour ne pas sombrer !

    blues

    une note bleu d’espoir
    qui brille dans le noir
    et se reflète dans nos cœurs

  11. dévorée par l’infini
    effleurer l’essence
    fleur d’eau fait des siennes
    elle signe de sa main
    la subtilité de son être
    savant faire du chemin
    une danse

  12. La mer se mire au ciel, gourmande d’azur.
    Quelques croûtes sablées en témoignent.
    L’horizon repu soupire enfin d’aise.

  13. Blue , rêve d’immensité
    Blue l’onde en coulée de miel
    Blue , je glisse au regard bleu du miroir bleu
    De tes yeux

    Belle plage de sérénité Ossiane
    Clin d’oeil bleu Marc
    AA

  14. Le Bleu

    La lumière s’écoule comme le vin d’un entonnoir
    Pour réchauffer les êtres et redonner l’espoir
    Elle s’écoule comme l’or dont on fait les lingots
    Repeignant tout en bleu comme fait un pinceau

    Des bleus de toutes natures de toutes provenances
    Qui éclairent les jardins de toutes les nuances
    Qui jaillissent du sol plein de mâle assurance
    Qui grimpent vers le ciel comme des tours Eiffel

    Des bleus comme des notes qu’entonne la nature
    tâchant les doigts comme des gouttes de peinture
    Le bleu du sentiment qui fait jaser les filles

    Le bleu qu’on dit gaiement afin que les yeux brillent
    Ce bleu qui soignent l’âme comme un médicament
    Le bleu du ciel d’été pour parler autrement

    Alain

  15. Le ciel se reflète dans l’eau
    Qui capte le rose du sable
    Tendre fusion du temps qui est
    En cet instant si doux posé

  16. Résumé de l’épisode précédent. La Toto avait été kidnappé dans une salle de cinéma. Ses amis, tous matelots sur le bâteau « l’œil ouvert », remuait ciel et terre pour la retrouver.

    La Toto se la coulait relax sur la plage de la coulée douce. Il n’y avait pas à dire ce kidnapping était vraiment super.
    Champignon hallucilogène à volonté, Youhou ! ça c’était la vie ! la vraie !

    Oh bien sûr ces acolytes lui manquaient ! Surtout Monique avec qui elle échangeait souvent des petits bouts de vie « Bonne nuit ma douce Monique » « A toi aussi ma Toto ».
    Oui sa vie était bel de bel mais il y avait comme un vide à l’intérieur de la Toto. Ici les paysages étaient magnifiques mais personne avec qui les partager.

    Les jours succédaient aux jours et les nuits aux nuits. La Toto n’aurait su dire depuis combien de temps elle séjournait sur la plage de la coulée douce.

    Une nuit, en rêve, elle entendit ses copains matelots qui se chamaillaient :

    – A moi la course sur la plage avec mon fidèle destrier

    – Ah non Christine ! pour une fois c’est à moi de le monter. D’ailleurs je vais en profiter pour te le briquer un peu protestait Lou

    – Le briquer ! mon cheval ! mais tu n’y penses pas malheureuse !

    – Bouh Bouh ! La Toto me manque marmonnait Monique

    – Elles nous manquent à tous not’ Monique ! Un équipage sans la Toto c’est un peu comme une menthe à l’eau mais sans la menthe dirent en chœur les deux Bourrache.

    – Intérressante réflexion s’interrrogea Thierry. A ce sujet, connaissez-vous l’origine de la menthe à l’eau ?

    La Toto criait dans son rêve :

    – Je suis ici les amis. Elle est là vot’Toto

    Leïla (qui avait l’oreille musicale) fut la première à entendre ces appels plaintifs.
    -J’ai entendu la Toto. Cela venait du buisson

    Jamais retrouvailles ne fut plus joyeuses ! La Toto n’en finissait plus de répéter

    – Ça alors ! Ah ben ça alors ! je croyais que je rêvais !

    Ils hissèrent la Toto sur les épaules de Marc Fleur de Sel en criant :

    – Hourrah ! La Toto est retrouvée ! De nouvelles aventures peuvent commencer.

    Charlie-Ossiane fut aussitôt informé du retour de la Toto. Ella décida d’organiser sur le champ une fête mémorable sur le bâteau pour fêter Toto l’asticot.

    Signée de notre reporter Rachel Rouletabille

  17. Bonsoir tout le monde !

    Bigre…. C’est trop beau…. Mais j’ai un peu de mal à trouver mes mots aujourd’hui !
    Alors, je me lance quand même !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    J’aurais tellement aimé me retrouver,
    Juste un instant à ta place
    Pour….
    Admirer le miroir
    Lisse et bleuté
    De la Belle Blue
    Comme un chemin infini
    Qui se perd à l’horizon
    Au point alpha ou oméga
    Allez savoir !

    Coulée douce…

    (à ce moment de mon écriture… un peu difficile il est vrai, je me dis :
    tiens, il faudrait que j’aille faire un tour sur les commentaires, histoire de voir s’il y a quelques idées à glaner !)
    ….
    (ajoutez quelques instants de lecture !)

    Et peu après :

    Héhéhé ! Je viens de lire !

    Un gros zoom sur le point Oméga…

    Mais c’est la toto que voilà !
    Sortie tout droit
    Du rêve (cf. Rachel !)

    OK pour Lou….
    Tu pourras monter Cambo
    Et pour le nettoyage
    Pas de problème
    Le mode d’emploi
    Se trouve…

    Dans le coin du Gecko !

    http://coindugecko.blogspot.com/2009/04/cambo-beaute.html

    …. Mais Rachel n’a pas tord…
    Un petit galop sur cette piste… ça doit décoiffer grave, sans compter les éclaboussures !
    Et à l’arrivée… un bon verre menthe à l’eau !
    Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Ainsi prend fin…
    Ma divagation du lundi soir !

    Bonne soirée à tous

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee

  18. Tu crois qu’elle prend chère la Toto Annick ? Car avec tout ce que je me suis permis je vais prendre un crédit sur 30 ans. (sourire et bises à tous). Trop forte cette Christineeeeeeeee avec ces images.

  19. J’ai assis mes rêves sur un banc de sable
    Et confié mes secrets à la mer,
    Elle était calme et réceptive
    J’avais le blues, elle m’a comprise.
    Elle a pris mes chagrins et mes peurs
    Les a mis dans un petit rouleau de vague
    Pour les emmener loin, très loin vers l’oubli.
    Elle s’est attardée sur la plage
    M’offrant un espace de douceur et de tendresse
    Et dans le silence apaisé mes tourments.
    Elle était calme et toute bleue.
    Le bleu disait Michel Pastoureau
    « comme il est docile, comme il est discipliné !
    Le bleu est une couleur bien sage,
    qui se fond dans le paysage,
    et ne veut pas se faire remarquer »
    Comme en cet instant je lui ressemblais
    Il me prit par le coeur dans ce bleu de la mer.

  20. Beauté et fraicheur dans tes mots et images Ossiane, j’ai beaucoup aimé ton haïku est aussi beau qu’un ballet sur glace sur un air de blues.
    Allez va Rachel, pour les droits d’auteur, ça s’arrangera, le talent a toujours raison de tout, alors que crains-tu ? et puis Annick et sa Toto n’a pas encore dit son dernier mot.
    Bises à tous et bonne soirée avant une bonne nuit et pourquoi pas un meilleur jour pour demain…
    Un petit coucou à Lou que je n’ai pas croisé depuis longtemps dans mes longues soirées et ses petits matins mais que je lis avec beaucoup d’admiration.

  21. La toto, elle marche ses gaz de l’air du temps, alors, les droits d’auteur c’est pour ceux qui sont dans le besoin. A fort bientôt, je pars quelques jours, enfin presque, je suis la toto…….

  22. Excellent annick, quand on se lamente à l’eau c’est qu’on est au bout du fil 😉

    envie de cocktail, blue lagoon pour allez voir the moon
    envie de déguster, juste une goulée douce mais amère
    envie de patauger, allez plouf eh bien non ça résiste

    alors blues note so again never forgot

  23. fuite glissée
    au creux de ma poche
    fuite
    bleue
    dans la tête des éponges
    des étoiles de mer
    et des mouettes
    fuite en avant dans les remparts du vent
    quand souffle le temps
    bleu
    des pas marqués
    sur les sables mouvants des mémoires oubliés…

  24. La mer se prélassait sur le rivage
    Dans les vapeurs bleues des matins clairs
    A l’heure où la plage n’appartient qu’à elle
    Dans le chant des mouettes et des cormorans
    Ses eaux s’étalaient sur le sable brun
    Se reposant des marées sans cesse réitérées
    Un point virgule dans ce mouvement incessant
    Un moment de douce flânerie sur la côte normande
    Avant que vienne le galop des chevaux
    Balayer la plage de ses eaux endormies
    Briser le miroir et ternir les reflets bleus nacrés
    Rompre cet instant éphémère de douce suspension

  25. J’ai voulu tourner la page
    en m’éloignant de la plage
    dans cet entre deux étroit
    un chenal m’a remis bien droit
    c’est un pied dans l’eau
    et l’autre sur le sable ferme
    que j’ai repris ma marche
    alterner les consistances
    avive la conscience
    et plus rien ne me gâche
    car au goulot je me lache
    quand l’océan me cerne

  26. La pièce s’était quelque peu assombrie
    Alors j’ai levé les yeux vers la fenêtre
    J’ai scruté le ciel au dessus des arbres
    Il était gris d’un gris presque uniforme
    Quasi blanc mais par endroits
    Je devinais plus que je voyais
    Des petits entrefilets de bleu
    Alors j’ai observé le ciel autrement
    Je n’ai plus regardé que le bleu
    Mes yeux peu à peu ont effacé le gris
    C’est alors que le soleil s’est montré
    Le ciel devenait de plus en plus bleu
    J’ai ouvert la fenêtre et le soleil est entré.

  27. En sortant du train, sans même prendre le temps de m’arrêté à l’hôtel ; je décidais d’aller au bord de mer; il était à peine six heures du matin !
    Le voyage avait été long, et la nuit entrecoupée;
    J’avais commencé le voyagé avec cinq autres personnes dans ce compartiment étriqué et surchauffé; dans la couchette du haut face à moi se trouvait un homme d’une quarantaine d’années; Il descendait et remontait sans cesse traînant avec lui des vapeurs d’alcool; remugles de viscères imbibés:
    Au milieu un jeune couple se papouillait les mains et s’éclairaient avec des ricanements étouffés; puis j’ai vu le jeune homme pénétrer dans la couchette de sa belle en continuant à pépier comme deux tourtereaux ; ils continuèrent leurs mamourettes toutes la nuit! dans une des couchettes du bas un vieux monsieur toussait sans interruption, puis sortait fumer dans le couloir; une odeur de tabac froid se déposait sur mes sacs sur mes vêtements; sur mes cheveux ; Le dernier, un jeune homme encore imberbe, avait son mp3 coller aux oreilles et des onomatopées incompréhensibles éructaient de sa bouche ! S’en était trop;vers quatres heures je suis sortie dans le couloir; et j’ai trouvé à la place des bagages; j’ai vidé deux ou trois sacs et me suis mis en boule !
    Malheureusement ce fut un balai incessant de va et vient ; accompagné de musique expérimentale ; Je décidais de prendre mon mal en patience et tentais de dormir un peu !
    Au matin, j’ai mis dix minutes à me déplier; heureusement c’était le terminus! J’ai pris un taxi qui m’a déposé face à la mer !

    Revêtu d’une robe bleue ciel elle portait des dentelles d’écume opaline ; Une ceinture de sable fin entourait des miroirs bleu cobalt aux formes suaves ; son parfum gommait les relents d’odeurs du train; j’étais seul face à cet océan bleuté ; Le ciel, encore transparent, déclinait tout un camaïeu allant de l’aigue-marine au bleu outremer. Il laissait transparaître encore quelques étoiles scintillantes entourées d’un halo. Je marchais pied nu sur ce voile fin comme de la soie ! De plaisir, je fermais les yeux et me laissais bercé par le murmure lointain des vagues ! Enfin j’allais profiter d’un moment de bien être! J’en oubliais les désagréments du voyage; mon corps épousait ce matelas moelleux ; je me laissais emporter par cette marée de bleu, par ces ondes si lumineuses, si apaisante et me dirigeais insensiblement vers le rivage des rêves ! ….

    A mon réveil tout avait changé ! J’étais entouré de cris, d’odeur de crème solaire, de crème glacée ; Je ne sentais plus l’arôme iodé de la mer mais l’haleines fétides des huiles de fritures ; Et l’espace si vaste avait fondu à la chaleur du soleil ; cerné de serviettes éponges, encercler de jouets de plage, assiégé de parasols kitch !

    L’année prochaine c’est décidé je pars dans le Gers !

  28. La mer est bleue ou la terre est bleue ?

    La terre est bleue

    La terre est bleue comme une orange
    Jamais une erreur les mots ne mentent pas
    Ils ne vous donnent plus à chanter
    Au tour des baisers de s’entendre
    Les fous et les amours
    Elle sa bouche d’alliance
    Tous les secrets tous les sourires
    Et quels vêtements d’indulgence
    À la croire toute nue.

    Les guêpes fleurissent vert
    L’aube se passe autour du cou
    Un collier de fenêtres
    Des ailes couvrent les feuilles
    Tu as toutes les joies solaires
    Tout le soleil sur la terre
    Sur les chemins de ta beauté.

    Oeil de sourd
    Faites mon portait.
    Il se modifiera pour remplir tous les vides.
    Faites mon portrait sans bruit, seul le silence,
    A moins que – s’il – sauf – excepté –
    Je ne vous entends pas.

    Il s’agit, il ne s’agit plus.
    Je voudrais ressembler –
    Fâcheuse coïncidence, entre autres grandes affaires.
    Sans fatigue, têtes nouées
    Aux mains de mon activité.

    Paul Eluard – 1929 –
     » L’amour la poésie « 

  29. Hello de mon soir à l’équipage et à notre capitaine

    Gros bisou à Monique et Rachel. Excusez-moi de parfois déserter le pont , y a vachement à faire du côté des chevaux que j’avais jamais essayé de briquer ! alors j’essaie d’être au four et au moulin et c’est pas évident. Merci pour le mode d’emploi Christineeeeeeeee 😉 je ne m’en serai jamais sortie sans les instructions 😉

  30. .

    Bonjour à tous, tout plein de retard sur Blue, désolée !

    Vos poèmes coulent sereins et doux au rythme lent des vagues sur la grève. Un beau blues sans larmes.

    J’aime l’atmosphère bleu glacée, déserte et silencieuse de cette belle plage. Sensation irréelle d’être hors du temps…

    Clin d’œil aux aventures de rachel sans droits d’auteur;-)

    Lou, tu as acheté des chevaux ?

    Merci à vous, je vous embrasse.

    Ossiane

    .

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