Encre sépia

Encre Sépia

Encre Sépia

Chatons de bouleau blanc, sous le grand noyer cendré, pluie de soleil

Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre

Chatons de bouleau blanc
sous le grand noyer cendré
pluie de soleil

131 réflexions sur « Encre sépia »

  1. Fragiles Révérences
    A l’extrémité des mots
    Un cœur à aimer.

    La nuit, un hiver
    La brume aplats d’un Regard
    Pour une aube naissante.

    Nue, nue, l’âme est nue
    Nos regards sont attirés
    Le ciel s’éclaircit.

    Au ciel vos cœurs nus
    Conversation d’un hiver
    Sous un soleil blanc.

    Entre bronze et or
    Il pleut des bourgeons de vie
    Sur le grand cahier
    De nos hasards.

  2. L’hiver se met en toile
    Sur fond de lavis
    En lumière tamisée
    Il dessine les branches dénudées
    Dans le respect de la nature endormie
    Et sur la feuille de parchemin
    Le soleil en transparence
    Laisse entrevoir
    En ombres chinoises
    Les mots tracés à l’encre noire

  3. je te salue
    aube bulbeuse
    de nos amours échevelés

    en tes veinules
    tendues vers un ciel improbable
    en tes diverticules
    arraisonnant l’immensité

    tu épies
    en sépia
    le havre
    où plonger l’ancre
    d’un impossible repos

    passant
    arrête-toi
    émarge d’une écriture souple
    le livre de la vie
    pui
    passe ton chemin

    en de lointaines contrées
    s’organise la fête souveraine
    la rencontre
    à nulle autre pareille
    la rencontre du OUI
    tout contre
    le Mystère
    la rencontre
    avec le profond de Soi

  4. Turlupin
    jouait à potron-minet
    avec les branchioles
    de l’arbre en hiver

    mâle
    lui en prit
    il décrocha le chaton
    pour s’en faire
    l’unique testicule
    d’une offre tarifée

    Turlupinette
    pas si nette que ça
    en ses socquettes de laine écrue
    ouvrit la bouche
    pour l’avaler tout cru

    et qui l’eut cru ?

    un monde meilleur
    s’en suivit
    un monde
    où vacilla
    la décoction du tien et du mien
    pour
    en tout bien tout honneur
    accomplir
    l’acte unitaire

  5. Le soleil engourdi
    lové dans les branchages
    déverse ses couleurs
    dans la toile accrochée
    un fond de solitude
    se remplit de beauté

  6. Honneur des alliances
    Aux feux de la destinée
    L’aube est entalquée.

    Immensité bleue
    Quand les arbres sont en prière
    Le blanc voile mon coeur.

    Dans l’acte unitaire
    Le dénuement en silence
    Un regard qui sait.

    Toi miroir de moi
    J’ai, un baiser déposé
    Sur tes lèvres closes.

    Les mots comme pain rassis
    Aux cieux de l’Ossianie
    Épreuve pour sage abysse.

    Aux lèvres du matin
    Un sage assis à le lire
    Le cœur en déroute.

  7. S’ancre dans les cerceaux
    La vie…encre de sourires
    A la plume des mots

    L’Amour et le dénuement
    Offrandes et richesses
    Joyaux de l’hiver

    Tous les matins blancs
    Chatons de la trinité
    Un repas de cœurs.

  8. Je découvre ce blog aujourd’hui….
    Il est superbe , et l’idée magnifique. Associer photos et poésie, et les mettre en partage! Merci.
    Je reviendrais souvent, et je place dès aujourd’hui ce blog dans mes favoris.
    Amitiés

  9. Par ces signes calligraphiques
    Que la nature mutine
    Nous invite à déchiffrer
    Encre noire sur bouleau blanc
    Ombres chinoises sur fond or -soleil
    Rêve ,Ami qui passe

  10. J’aimerais être un chat
    Pour veiller sur ton sommeil
    te regarder à la lumière de la nuit
    puis te regarder partir
    m’endormir et rêver.
    __

  11. j’ai un faible aussi pour le sépia, ou plus exactement pour ce léger ton de sépia, entre le sépia courant (plus intense) et le noir et blanc… magie des dégradés de « gris ».
    Et j’aime ces branchages qui dessinent si bien ! :=))

  12. je découvre ton blog, et je l’apprécie beaucoup !
    je l’ai mis dans mes favoris !
    fervant partisant des écrits et des poèmes je reviendrai souvent
    A bientôt

  13. Fruits séchés, chatons serrés à poings fermés

    Laisse passer l’hiver

    Flammes mortes des noyers

    Laisse passer l’hiver

    Au coeur,
    Au coeur, rougeoit la vie

  14. La seconde image ressemble fort à ma vue où je vis…

    Les arbres bels dressés
    Ouatés dedans la brume
    Se chauffent sous le soleil
    Qui rentre en tout dedans
    En lanterne magique
    Qui éclaire puissamment
    Le petit être vivant
    En lui offrant son plan
    Pour naviguer intense
    En courants riches de vie
    Et s’éclore son être
    Encore et en corps
    Et créer sur la toile
    Les merveilleux instants
    Qui se palpitent si bels

    En tout dedans

    Approche toi
    Entends

  15. Le grand bouleau
    Sépia pour moi
    Mais noyer chaton
    De blanches cendres
    Sous ancre en corps
    Pluie de soleil
    Encre or en corps
    Encore encore !

  16. _

    Quel temps de canard !
    … à ne pas mettre un chien dehors.

    Même les chats
    En-dedans
    Se débranchent.

    Quant à la souris,
    Elle court et tournoie
    Sur son jeu de l’oie.

    Coups de dés :
    Trois pattes en avant,
    Deux plumes en arrière.

    Et les chatons
    Se retrouvent en prison.
    _

  17. Le vent s’est couché
    La musique danse avec l’eau
    En scène… des mots doux.

    L’oiseau fugitif
    S’est abrité sous ton aile
    Hors de sa prison.

    Breuvage de caresses
    C’est ton cœur au firmament
    La lave qui s’écoule.

    Le feu se déroule
    Sphère dans les eaux froides du lac
    L’aurore te réveille.

    Berceau pour ta peau
    Sous bouclier de raison
    Ta fée, odalisque.

    Pluie de vers-chatons
    Pluie de soleil, doux frissons
    Ah bel art…sa mie.

    Pluie de silences
    Pluie d’émoi au vent mauvais
    Le soleil en la demeure
    La force du cœur

    Je n’ai pas de cendres
    Un cœur encre-sépia qui dit
    Que le double existe.

    Un sens au chemin
    Bel amour en don de soi
    Mon âme retrouvée.

    Qu’importe, d’être ermite
    Ou prier dans un couvent
    La vie en puissance.

    Que de pluie, ô vent
    Les arbres racontent l’harmonie
    Des cœurs enlacés.

    Même l’avoir frôlé
    Sur sentier improbable
    Le phare en lumière.

    Respire la lumière…

  18. et je me relis, et mince, un écrin double,
    et merci Nath, cette image de Richard est splendide.

    Dans son tendre écrin
    Le soleil en satin
    Brille de mille feux
    Messagers amoureux
    Et te serre mon amour
    Délicatement son jour
    De si belle lumière
    Qui en douceurs m’éclaire

  19. Le pinceau bel de tendre
    Aux poils souples et fins
    Brossent une mousse de crème
    Et puis ses fils de long
    Se fouillent dans le noir
    Et glissent de bels arbres
    Longilignes fort jolis
    Puis de jaune orangé
    Le pinceau se vaporise
    Et bulle le soleil
    De sa chaude présence

  20. Etrange nature que ce beau paysage « encre sépia »!

    Sur les dernières braises de l’été
    L’encrier de l’hiver s’est déversé
    Couleur sépia
    Couleur frimas
    Le grand noyer las,
    Lève, décharnés, ses bras !
    Mais sur sa ramure, des boules , comme des chatons
    S’illuminent de tendres petits bourgeons
    Et le soleil flamboie dans le fusain
    Comme poudre de perlimpinpin »!

    Un bel après-midi à tous!

  21. Bonjour du vendredi !
    Sous la pluie…
    Le ruisseau déborde//

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Décors installés…

    Branches découpées,
    Arbres dénudés,
    Bouleaux élancés
    A l’assaut d’un ciel plombé

    Réglage des éclairages…

    Ombres chinoises
    Couleurs sépiatisées
    D’un monde irréel
    Au silence ouaté

    Bon pour le son !

    Spot de poursuite enclenché …

    Soleil d’or
    Gouttes évaporées
    Illumine à merveille
    Cette scène naturelle

    Jeu…

    Chatons perchés
    Encore attachés…
    Qui va tomber…
    Le premier ?

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees sépiatiséeeeeeeeeeeeees

  22. ainsi va la vie
    couleur sépia
    Sanguine!

    camaïeu de larmes
    soupçon de plaisir
    un brun de folie

    gravure éphémère
    impression en creux
    en relief

    estampe romantique
    enluminée par l’amour
    ce puits de lumière

    il est bien tard
    le corps s’estompe
    se gomme

    disparaît

    belle journée à chacun
    bonjour aux derniers passés
    et nouveaux passagers
    et à vous tous fidèle du glog
    bon courage à notre hote que le travail submerge
    mais dont les notes sont toujours aussi fertiles

  23. Claudie, de bien jolis mots pleins de lumière et de couleur

    ___

    Du bout de leurs branches nues
    Sous un manteau de brume
    Les arbres inscrivent dans le ciel
    En signes calligraphiques
    Le poème des saisons
    Le soleil voilé, intimidé
    Décrypte leur langage
    Et sur la stèle du ciel
    Les inscriptions simples à déchiffrer
    Ne sont en fait, que des chansons d’amour
    Elles parlent du soleil, de la lune et des étoiles
    De la pluie, de la neige, et du brouillard
    Du vent, des fleurs et des papillons
    Des oiseaux, du ciel et des nuages…
    C’est un langage épuré, universel
    Bien connu des fleurs et des oiseaux
    Il traverse le temps, parcourt la planète
    Chaque saison a sa propre calligraphie,
    Sa propre couleur.
    Un simple regard
    Et les mots s’impriment dans le coeur.
    ______

    Bonjour à Marc et à Christine et merci pour leurs jolis textes, bonjour à tous les amis de passage.

  24. encre qui séche
    mais sepia c’est la sêche
    dur os qui nourrit les mandarins
    et pas du rose qui aspire à l’air marin
    dans ces couleurs flambantes qui auréolent
    on a l’air malin et surtout vieillis
    mais le charme suranné de ces années là
    ne nous fait pas replonger en apnée
    sous couvert de juvénilité
    alors sans être tentaculaire
    ni avoir un bec de perroquet
    ont peut sans guetter la becquée
    tendre le cou et aspirer goulument
    car c’est si charmant
    inspiré comme ces colonnes
    qui montent doctement
    vers le firmament

  25. Je vois le bouleau noir
    Grâce à toi il est blanc
    Je vois un noyer foncé
    Grâce à toi il est cendré
    Et pourtant
    A ses chatons pendants
    Et à ses strobiles
    En forme de minuscules
    Pomme de pin
    On dirait bien
    La branche de l’aulne
    Le grand aulne …

  26. « . L’heure pourpre tourne à l’ocre, au bistre, à la sépia.
    Il pleut des cendres  »

    Pierre Bergougnoux et Joël Leick / Couleurs

  27. .
    ========================================================
    .
    Bonsoir à tous!

    Oui marc, je suis toujours bousculée et ça ne va pas s’arranger. A partir de dimanche, je serai absente toute la semaine prochaine. Direction Montpellier et la région d’Aix pour le travail. Période assez chargée mais je pourrai vous lire. Si je peux, je vous mettrai un petit mot mais ce n’est pas certain. Retour prévu le 1er février dans la nuit. Je vais essayer de préparer quelques notes que je publerai en automatique.

    Je sens que cette note vous plait. Beaucoup de nouveaux mots et sensations à explorer;-) Ca donne des textes très différents et merveilleux. Pas facile de commenter tant il y a de choses expimées.

    Regard et pierre, vos plumes vibrent de plaisir et d’émotion:-)

    Leila et bourrache, beauté de vos mots dans votre écriture émouvante.

    Emma, couleur sépia naturelle tout droit entrée dans ma boîte noire ce jour-là;-) Une luminosité en subtilités, tu l’as bien sentie.

    Aparition de jolis petits chats avec marc et puis tendres écrits d’Annick, arletteart, vincent, candide, lou, beaux poèmes graphiques de claudie, christineeee, thierry, jean, perline, marc, l’abstraction pure avec johal, bref toute une riche palette poétique aux multiples facettes qui n’en est qu’à ses débuts;-)

    Bienvenue à Clarélis que je remercie pour ses premiers mots de poésie et que j’invite à revenir;-)
    https://blog.ossiane.photo/2006/08/11/2006_08_papillon/#comments

    Bienvenue à Alain qui semble aimer la poésie 😉

    Un grand merci pour votre présence; je vous embrasse.
    A tout à l’heure ou à demain;-)

    Ossiane.
    .
    ========================================================
    .

  28. Haïki, haïku, haïko…je rentre du boulot! comme disaient les 7 nains de Blanche.
    Ah! mon jardin de mots et de nature, je vous salue reine Ossiane et vous, passagers de vers.

    Au delà des fleuves
    La marée s’éprend de l’eau
    Y revient toujours.

    Beau ! mon toit……
    Du monde
    Une Ayceline en prière
    Sans âge… sans pays.

    Posé sur son sein
    Le repos d’un valeureux
    Sans masque de fer

    Il lit et écrit
    Elle pense, elle rime en des vers
    Ruisseau de murmures

    Une fée sous les arbres
    Couchée sur des mots
    Dans la rivière insolente.

    Sous un grand noyer
    Que la brume n’a démasqués
    Ses yeux qui te cherchent.

    Au loin des musiques
    On cuit pour le partager
    Un cornard tressé.

    Comme gazelle au cœur
    Dont la course corps et esprit
    Lézarde le silence.

    Des branches en prière
    Trop de sa lumière
    Ô vous, arbres dénudés.

    Des mains qui se tendent
    En ramures d’un bel hiver
    Aux volcans de l’eau.

    Festin d’amitiés
    Au regard des six collines
    L’amour freine au feu.

    L’amour récidive
    L’Amour récidive
    L’Amour récidive.

  29. Dans cette forêt où tu erres
    Au loin je t’aperçois
    Ecoute,

    « Les arbres de l’infinie douleur
    Les nuages de l’infinie joie
    Se donnent parfois signe de vie
    A la lisière du vaste été  »

    François Cheng

  30. l’arbre fanion
    lance à l’horizon
    des flèches de brumes
    nuages d’écumes
    amertume de ces heures d’hiver
    entre l’attente du soir
    et le désir du matin
    racines divines
    des plumes
    duvets des chatons
    au bruissement
    fragile
    des funambules ..

  31. Regarde le vent
    Tu sembles ne rien entendre
    Sur ce reflet d’un ciel sépia
    L’arbre en négatif nous offre son secret
    Jusqu’aux racines profondes
    Chatons d’espérance pour habiller son coeur
    Signe du temps dans l’éternel soleil

    Belle soirée tempétueuse , amis qui passaient

  32. Arbres de lumière
    Arbres de la Sagesse
    Arbre cosmique
    Grand Prince des bois
    Arbre monoïque
    Abritant dans sa ramures
    Chatons mâles et femelles
    Ami des poètes
    Sur l’ écorce de papier
    Qui se détache de ton corps
    J’écrirai des mots
    Des mots dorés
    Qui parlent d’ élégance,
    Du port gracieux de tes branches.
    J’écrirai des mots
    Les mots qui me sont dictés
    Lorsque je frôle ton écorce,
    Lorsque tu me regardes
    Sur le chemin où je m’éloigne.
    J’écrirai des mots
    Des mots pour toi
    Rien que pour toi.
    ____

    Bonne nuit à tous ceux qui feront un détour par ici, avant d’aller dormir.

  33. Dévider l’écorce et l’encrer de frais
    se frayer un passage dans cette danse
    tant sont denses ces branchages entremélés
    et ne pas s’ennuyer en leur compagnie

  34. Dans lavis faut s’en faire
    et si le lavis nous ravit
    il jette des ponts
    entre couleurs et noir et blanc
    nous occasionne quelques tournis
    mais on trouve dans ce fourbi
    des raisons de rêver

    Bonjour à l’équipage
    avis de grand frais et zephyr assuré
    ça buffe dure ce matin en lauraguais…et ailleurs aussi
    du coup malgré leur fixité je vois ces branchages agités
    déjetés

    Beau voyage en Provence à Ossiane et que la couleur soit au rendez vous

  35. Ma mie au jardin
    Ses pensées comme la rosée
    Ha¨kus en bouquets.

    Ma mie, le bouleau
    Peine…sol en sa pauvreté
    La lande est conquise.

    L’écorce s’exfolie
    En lamelles papyracée
    Mon coeur mis à nu.

    De blancheur vêtue
    Ma mie… en l’oeil d’une futaie
    Le silence de l’âme.

    Quand les pleurs du mâle
    En cônes verts, pendants
    Gouttent en sève d’amour

    En la brume dorée
    Quand les fagales en fleurs… rient
    C’est que ma mie flâne.

    C’est tout un bouleau!)

  36. .
    Tenez bon et soyez prudents, Christineeee,Thierry et tous ceux du sud-ouest ! Ce que vous vivez semble terrible ! Dame nature une nouvelle fois meutrie… ta ligne internet toujours active, Thierry ;-). Pensées vers vous.
    .

  37. Hello !Bonjour à tous àvous Annick, leïla, MTO, Bourrache et les autres.

    J’arrive des bords du Rhône tout enluminés d’un merveilleux coucher de soleil, sous la pluie et dans le vent quand dans mon dos se tramait sans bruit un immense bel arc en ciel, du bonheur plein les yeux, le nez rouge et les doigts gelés. Quelles belles couleurs et bonnes surprises nous réserve parfois l’hiver, malheureusement pas partout et
    certains endroits de notre pays sont aujourd’hui dans la galère la plus totale, je pense très fort à eux.

  38. Ouf … y’a des survivants !

    Suspendus au bouleau
    Ils balancent soulagés, du noyer cendré vers les ramures du chêne…

  39. Dans mon coeur
    sepia c’est la couleur du passé
    couleur que couvre tous les souvenirs
    en douceur

    Poétique ta photo,
    pleine d’ un air romantique
    presque triste et nostalgique

  40. _

    vus les grands vents
    l’aile lisse de l’hélico
    va pas pouvoir décoller

    p’têt que je vais vous voir
    passer au-dessus de ma tête
    accrochés à vos tuiles
    _

    mon toit est à refaire
    puis-je : ?
    j’veux plus des tuiles…

    dans mon toi
    j’aimerais colmater
    les fuites

    … être-moi

    Juste … une identité.
    _

    Je voudrais coller mes pas à la terre.
    _

  41. j’voudrais coller mes pas à la terre…(dixit Bourrache)

    Cotôyer l’or de la luzerne
    Sentir le miel de la bruyère
    Être moins rude à mon toucher
    Bourrache glabre à caresser…
    Calices de cymes violettes écloses
    Ornement de salade.)

    Coucou Neyde!

    Sépia de sourires
    Des souvenirs partagés
    Avec ses enfants.

  42. _

    Leïla : kèske tu me fais là ?

    Une bourrache glabre …

    sans piquant !

    Tu me transgénises, là.

    C’est plus moi, ça !!!

    Je sens gronder ma révolte.
    _

    Clin d’oeil.
    _

  43. La bourrache hérissée
    Est bien rude au toucher
    Elle se fâche, devient bleue
    Amenez l’oxygène!

    Bourrache officinale enfin ressuscitée
    Mit Leïla au piquet!!))

    Blague à part, j’ai une pensée émue pour les gens sous la tempête.

  44. _

    L’est temps que je me taille.

    Trakass pas, Ossiane …

    j’ai préparé ton Dafalgan…

    Biz à tous.
    _

  45. _

    par chez moi, un vent fou, âgé de vingt ans, a coupé les ailes de bébés innocents et saccagé la vie de leurs parents…

    … et de s’ailes qui pensaient veiller sur eux.
    _

  46. .

    Petit coucou du soir bien vivant avant mon départ!

    On est plus en sécurité au nord que du côté de Toulouse et je pense aussi à ceux qui sont touchés par cette tempête dangereuse. J’espère que tout va bien du côté de Christineeeee et thierry.

    >leila, cela n’empêche pas tes mots de couler comme de l’eau claire, quel bouleau et quel plaisir aussi 😉 Merci pour tout.

    >arletteart, grande spécialiste et admiratrice de Cheng, je te remercie pour ces beaux partages de mots et de pensées qui insuflent de l’énergie à ta poésie.

    >aspe, délicate et lègère plume tu as;-) Funambule tu es;-)

    >vincent, super mignon petit haïku tu as déposé;-)

    >même chose à toi jean avec ce petit écureuil gourmand;-)

    >monique, ces scènes de nature gonflent plus que jamais ta plume littéraire;-) Dame nature est en toi;-) Bravo !

    >courage thierry dans le lavis souriant de tes mots et pensées;-)

    >annick au compte-gouttes délicat et joyeux; bises;-)

    >De nouveau connectée, ravie de te revoir bourrache sans Dafalgan; et bien arrimée à la terre ferme-) Tu es très belle aussi en tenue de salade; on ne te l’a jamais dit ? 😉

    >MTO, beau poème bien senti, c’est tout à fait cela ! Je t’embrasse.

    >à marc le silencieux, un bien bel haïku mystérieux à ton image;-)

    >oui neyde, on associe le sépia au passé qui s’efface doucement. Là, j’ai eu une étrange luminosité naturelle que je n’ai pas réussi à retrouver depuis. Ca fait partie du hasard. Bises vers ton torride Brésil 😉

    Je reste branchée jusqu’à une certaine heure de la nuit:-)
    A tout à l’heure ou à un de ces jours;-)

    Bises sereines

    Ossiane

    .

  47. Et la douceur des arbres
    Dans le cocon de brume
    Leurs élans si bels doux
    Lèvres touchées le ciel
    La sève remue de vie
    Le soleil est ému

  48. elle est tendre cette image, et la seconde, elles remuent délicatesse, un brin de nostalgie, douce coquetterie de se serrer bel doux.

  49. Papillon farouche
    Posé sur ma bouche
    Espiègle et farouche
    Comme Eros ailé
    Dépose son baiser.

    Pose-toi parmi les fleurs
    Croisées aux abords des étangs
    Promenade au mois de juillet
    Et du nectar odorant
    De chacune abreuve tes humeurs
    Surtout vole juste à les frôler
    Certaines ont pris au coquelicot
    La couleur parme, l’évanescence
    Si tu te colles trop à leur cœur
    Elles se froissent et meurent.

    Un jour je jetterais tes mots
    Un jour je me déciderais
    A effleurer les papillons
    Sans jamais chercher à pleurer
    De les voir voler loin de moi.

    Bel de bel Annick!

  50. Bonsoir…presque apaisé
    quand la bourrasque tombe tout soudain
    ça fait drole l’air de rien
    Si le pays Toulousain n’a pas été épargné
    d’autres endroit ont été bien plus saccagés
    demain il fera peut être bon la haut monter
    et sur le toit ausculter l’état des tuiles
    qui sur les rives bagotent bien
    alors tourner les hélicos
    enfourner la météo
    et entourer au lasso
    ce lassant rodéo
    il n’a rien d’un roméo

    000

    « Vent touffu fou » a foutu tout par terre

    Il y avait déjà le vin fou, voila le vent cette fois
    Son abus effectivement fait plus qu’enivrer

    Et cela tape tellement qu’il nous fait dériver
    Et s’il ne se rappelle pas à nous chaque mois

    Il revient assez souvent pour animer la saison
    Entamant souvent une partie de notre raison.

    Pas de pitié pour les gens aux nerfs fragiles
    Ceux qui ne peuvent de façon assez agile

    Se mouvoir dans cette ambiance tumultueuse
    Assez facilement aux conséquences tueuses.

    Une raison qui vacille, un corps qui chancelle
    Et voila que le souffle a éteint la chandelle

    Ces va et vient permanents, autant de coups
    Répétés de boutoir qui rendent parfois fou.

    Le corps attend que le calme enfin revienne
    Pour peut être faire cette devise aussi sienne.

    Bonne nuit à tous les voyageurs et merci de votre sollicitude.
    je reviendrai vers toi bourrache et ce vent de folie.

  51. Elle attend
    Et se penche
    Tout dedans dans la brume
    Elle attend
    Un regard
    Le signe de sa vie
    Elle se penche un peu plus
    Tend sa main vers le ciel
    Et puis porte son regard
    Tout au bout de ses ailes
    Elle s’envole encore
    Il n’est pas encore là
    Celui qui un bel jour
    La fait elle de lui
    Et dans de doux murmures
    Elle a foi dans sa vie
    Et se serre son étoile
    Dans un espoir de grâce
    Dis quand reviendras tu
    Dis au moins le sais tu
    Car tout ce temps qui passe
    Quel chemin parcouru
    Dis mon onde vers toi
    Dis
    Elle se veut si tendre
    Dis
    Elle sait tout ce temps
    Dis
    Elle te serre fort

  52. Le vent s’abat mais la puce y nie, enfin presque !
    à force de sauter d’un sujet à l’autre
    j’ai l’humeur vagabonde
    et la mélancolie
    au bord des lévres
    trop fougueux et cabré
    j’ai mal calibré
    ma course folle

    bel, bel comme la nuit
    mais sans ennui
    tes paroles me touchent
    annick

  53. J’ai traversé les ponts, les quais
    C’est dessus qu’appris délaissé
    Mon amour à vivre au passé.

    Des chevaliers au front confus
    A l’art du mensonge repus
    De ces corsages délacés
    Formaient des noeuds et d’aventure
    Que de fiancées annoncées
    Dans la lai des forêts de peines!

    Ni fleuve ni source où vent nous mène?
    Il n’y a pas assez d’eau que vienne
    A mes lèvres puissance des mots
    Aussi profonds que lac des cimes.

    Au jardin des roses et de mots
    Que de flâneurs à l’âme triste
    Que de bonheur à enlacer
    Vent tourbillonnant de colère
    Amorce de rage sous les prières
    Il ventait tempête et… la mort
    Jubilation de tortionnaire.

    Vrai de vrai que de sauts de puce
    D’un sujet à l’autre cher ami
    On en vient à faire une salade
    Avec une pointe de poivre miel
    et un vinaigre mélancolie
    Un léger filet de vécu
    Nouvelle météo Ossiane.

  54. _

    Annick :

    toi … moi …

    nous ….

    au coin d’un bar …

    d’un Oeil Ouvert …

    au bistro d’une gare …

    qui ne demande à personne …

    s’il monte …

    ou descend …

    du train …

    Y’a pas de ticket

    à payer.

    Juste entendre

    les roues

    du temps

    du train

    qui passe.

    L’air d’une chanson

    qui se traîne,

    te demande …

    tu montes ou

    tu descends ???
    _

    ….

  55. .
    Et voilà un survivant que tu as fait revenir avec la musique, Bourrache;-)
    Bienvenue au club, thierry. Tu ne sembles pas trop ébranlé par l’épreuve;-)
    .

  56. Bisou l’équipage
    Un p’tit coucou entre deux tâches un p’tit sourire à vous lire et plein d’émotion aussi.
    Love et bon courage à ceux qui rament sous la tempête.
    Bon voyage Ossiane

  57. .
    Décidément, tout le monde descend;-) C’est encore dû à toi bourrache avec ta pause café gratuite,-)

    Coucou lou, bon week-end à toi !
    .

  58. Bonsoir Ossiane et bienvenue dans le midi, je te souhaite une bonne semaine avec beau temps, tu passeras forcément pas très loin de chez moi entre Montpellier et Aix, à défaut de nous voir nous respirerons le même air, sauf si tu restes en ville, ce qui m’étonnerait !
    Emue par tes mots Annick
    Bonsoir Lou , Thierry et Leïla
    Quant à Bourrache, j’ai la certitude que tu m’espionnes, à 14heures cet après midi dans ma voiture je chantais le petit bonheur, étonnant car il y avait bien longtemps que je l’avais chanté, les ondes sans doute, vu le vent qui a balayé la France!!! je suis toujours très étonnée devant ce genre de chose.
    Bisous à tous et bonne nuit à chacun
    __

    Arbres mes amis
    Les bras tendus vers le ciel
    Qui implorez-vous ?

    Tous les dieux sont en colère
    ___

  59. Puis que chacun de son sceptre se donne un coup de bâton
    Alors sur nous pluie de chatons du bouleau blanc….sous le noyer….ambré!

  60. Le marais aux saules

    Les saules accueillent la saison fraîche sans larmoyer
    Leurs branches balantes laissent apparaître l’ombre diaphane
    Sur l’autre rive qui seule fait quelques pas légers
    Sortie telle une fée d’un conte, elle se pavane
    Dans une large tunique à pans qui l’enrubanne
    Elle n’est pas très frileuse, drapée d’un léger voile
    Qui couvre ses épaules et glisse quand elle évite
    En se penchant sous des grimpantes hérissées
    Des buissons trop touffus, qui la cachent à ma vue.

    J’écarte le feuillage qui tremble légèrement
    Assis sur l’autre berge, je suis vraiment surpris
    De croiser peu avant le crépuscule une âme
    Plus qu’un être réel, semble être une rêverie
    Elle s’approche de l’eau, y trempe son orteil
    Son pied nu avancé tapote la surface
    L’eau dormante s’éveille, s’étale en ondulant
    Des arcs d’eau verdâtre mènent les lentilles d’eau
    Jusqu’au bord du bras mort où je me suis caché.

    J’entends quelques clapotis, des bulles d’eau mourantes
    Ce bruit paisible dans le silence du bois désert
    Attire mon regard quelques secondes encore
    Voilà la femme mystérieuse qui disparait
    Pas un bruit par de là les buissons arrondis
    Peut-être un seul? La voilà s’approchant de moi

    Plus rien à l’horizon, je tends l’oreille, en vain.

    Bonne nuit à tous chers amis.

  61. .
    Magnifiques motifs et si proches de ces ramilles de bouleau, Annemarie! Formidable qu’internet permette aux arts du Mali de se faire connaître et de se diffuser à l’autre bout de la terre!

    A défaut, on respirera le même air, Monique;-) Après un passage à Gordes, la semaine sera assez chargée avec aasez peu d’occasions de batifoler;-) d’abord en plein centre de Montpellier, puis un peu en Camargue et ensuite une petite ville à côté d’Aix, Trets-en-Provence, tu connais sans doute. Où es-tu toi ?
    .

  62. Je suis émue fort par vos mots,
    vos plumes sensibles.

    Je suis épargnée en mon ouest plus au nord de cette tempête dévastratrice, quand l’ouest du sud touché, encore une fois, le destin frappe là ou là, comme cela.

    Je te souhaite un bon séjour en sud, Ossiane, de belles captures en oeil ouvert.

  63. Oui, Ossiane, elles sont jolies ces étoffes, et c’est un cadeau immense quand internet ouvre l oeil, plus et plus encore, sur le monde.
    Merci pour vos charmants mots à chacun. Je suis tellement toujours surprise quand mes mots peuvent émouvoir, se laisser entendre se vibrer.

  64. .
    Merci annick, je penserai à vous mais j’ai essayé de vous donner de quoi écrire un peu de poésie;-) J’ai fait ce que j’ai pu en peu de temps;-)
    Bises vers ton autre ouest;-)
    .

  65. c’est une chance de se réveiller sur un petit bois paisible aux branches épargnées, aux racines dans le sol,
    ceux d’ouest bien faibles devant la force de la tempête, et l’être du Sud Ouest privé d’électricité, de chauffage, d’eau, si démuni aussi devant la Nature si forte…
    on ne peut lutter contre de telles forces d’éléments naturels..

    BELLE JOURNEE pour chacun’e’.

  66. Biens chers amis voyageurs
    quelques nouvelles après
    ici un événement d’une moindre ampleur
    mais en narbonnaise et en gironde !!!

    000

    « Accalmie »

    Quand s’apaisent les passions des vents mauvais
    Et que retombe la tension qui nous a crispés

    Alors il fait bon avec ce retour au silence
    De se rappeler combien vaut le mot patience

    Laissant au loin les humeurs délétères
    Retrouvons dans une atmosphère sincère

    La joie simple et presque austère
    D’un moment présent sans plus d’éclats

    Qui ne mettra pas dans tous nos états
    Le plaisir de retrouver un ordre passé

    Qui fut l’espace d’un instant dépassé
    Par la violence soudaine des éléments

    Mais qui nous revient presque comme avant
    Enfin presque car c’est tout de même troublant

    De constater de visu les effets bien réels
    La frayeur rétrospective n’a rien de virtuel

    Soufflons enfin pour apprécier le regain
    Tous n’ont pas cette chance qui sont dans le chagrin

    000

    Des meurtrissures qui dépassent souvent les simples mots
    et ce désordre indescriptible si proche du chaos
    qui envahit les consciences submerge les témoins
    oui dame nature a des colére terribles
    et c’est la saison, aussi quand le jet stream s’en méle
    dans la panade il nous met, quand ce n’est pas l’affliction

    l’heure des constats sur les dégats
    des réparations et de la longue attente
    pour ceux qui dans le froid et dans le noir
    ne peuvent compter que sur la solidarité
    de quelques proches ou bien voisins

    Je ne sais si je vais vous souhaiter une bonne journée
    car je pense à tous ceux qui tronçonnent et déblaient
    mais de ces ruines fumantes en forme de véritables plaies
    il faudra plus que des pansements du temps et de l’oubli

    Merci encore mais ici ce n’est rien…

  67. BIP BIP !
    BIP BIP !

    En direct de la région toulousaine…

    L’Electricité, coupée depuis hier matin, a été rétablie en milieu de matinée…. !
    Internet connecté DEPUIS 10 mn !

    Ici, tout va bien :
    Juste quelques branches par terre dans le jardin
    ciel bleu… et pas de vent !

    Et chez toi Thierry ? Pas envolée la maison ?

    Je crois qu’on s’en sort très bien.

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees inVENTéeeeeeeeeeeeees

  68. Merci à Thierry et Christine, il est bien de mettre en mots ce qui de loin n’est pas imaginable, outre les images données par les médias, les dégâts sont pour beaucoup, loin de n’être que matériels et j’ai une pensée très forte pour tous ces gens dans la peine, dans la désolation et la souffrance présente et à venir.
    Vous deux vous en sortez bien et c’est tant mieux, la nature lorsqu’elle se déchaîne est impitoyable, jusqu’à s’auto-martyriser.

  69. merci pour vos nouvelles, Christineee et Thierry, ainsi cela évite de s’inquiéter à tort,
    un ami près de Toulouse a eu fort peur, il s’en sort avec 4m2 de toit parti et un pin tombé sur fils électriques et mur du voisin, ses mimosas par terre…Ilparaît que c’était fort impressionnant, pour lui, il l’a vécu en plus rude qu’en 99…
    ma fille épargnée, puisqu’elle a quitté Palavas en études à Montpellier,
    le destin, c’est souvent celui là qui mène le pas sur le chemin…

    On est ici
    Et pas ailleurs

    On est ailleurs
    Et pas ici

  70. Un bonjour du Sud! Ossiane et tous les visiteurs!

    Je suis heureuse d’apprendre comme Monique et Annick que Thierry et Christine s’en sont bien sortis des intempéries qui frappent le Sud Ouest de la France…Je crois aussi comme Annick que « le destin, c’est souvent celui là qui mène le pas sur le chemin  »

    Merci Monique et Ossiane pour vos mots…

    Bises à tout l’équipage!…Et, courage à tous ceux qui doivent réparer les dégâts importants causés par cette tempête!

  71. Hello amis
    heureuse de vous savoir là ,images et sons effrayants dans les médias,
    A bientôt !.. l’esprit libéré de cette tempête pour suivre vos poèmes enchanteurs
    Christinee Thierry et les zones périphériques et chacun de vous
    Ici grandes bourrasques et mer déchainée rien de comparable en Méditérranée

    Je lisais ce qu’était un Haiku dans un petit recueil sur les poèmes japonais :
    c’est un témoignage d’un monde où rien n’est anodin …petits et grands chaos ,.le Haiku mélange l’esprit et l’espace….un affûtement sans fin de l’écoute …etc

    Exactement ce que nous propose Ossiane et qui nous donne tant à dire en peu de mots
    Hello Ossiane …Toulon n’est pas loin de vos périgrinations

  72. Heureuse de vous savoir sains et saufs, Christine et Thierry !

    (les images des dégâts sont impressionnantes…).

  73. Christineeeee, désolé de te répondre si tard
    suis allé sur le campus de rangueil  » fac de sciences » pour voir les dégats
    et au bord du canal, c’est assez ébouriffant avec de gros troncs par terre.
    Ici malgré la fracture numérique (et la facture aussi) nous avons conservé la connexion bas débit et pour le jus il y a eu des petites coupures mais rien de bien long.
    Voilà sur le toit ce matin à jouer les monte en l’air, juste une tuile de cassée et quelques tuiles de rives à remettre en place, tant bien que mal, un faîtage qui se fait la malle aussi mais on pourra y remédier plus tard, je suis dans une pente abrité par une colline mais sur les crêtes sommitales ils ont du avoir très chaud.
    Enfin que des broutilles mais effectivement on s’en tire à très bon compte.

    Bonne soirée à tous et vraiment du fond du coeur encore merci pour vos gentils mots de soutien.

  74. Et douce fort délicate
    Elle écarte la brume
    De son regard sensible
    Et les arbres se taisent
    Le silence pèse de vie
    Si douce apparition
    Miracle de belle grâce
    Dans les yeux de l’amour

  75. Le soleil tout triste s’est penché
    Sur le faîte des arbres nus
    Il jette sur les branches
    Une poignée de regrets
    Pourquoi troubler la terre
    De tempêtes effrayantes
    Pourquoi balayer notre planète
    De dépressions épouvantables
    Pourquoi tant d’agitations
    Alors qu’il est si beau le ciel
    lorsqu’il est bleu et sans nuages

    …….. »Mais elle tourne la terre
    ………Elle tourne et se fout de nos misères » (Léo Ferré)

    ___

    Bonne fin de soirée à tous, sans doute Ossiane est-elle arrivée sur la terre provencale qui devrait lui faire un bon accueil côté météo, du moins pour les premiers jours la semaine.

  76. Je t’ai vu ton regard
    Doux à travers les branches
    Alors approche toi
    Serre moi bien plus fort
    De ton âme en ton corps
    Offre moi ta présence
    Que mon moi se vive tendre
    Tout en haut firmament
    Tes yeux sont un poème
    Qu’il me plait de le vivre
    En profondeur d’aimer
    Délicatesse splitchante
    En vérité si belle
    Qui m’essouffle de baisers

  77. Arletteart
    Le haïku est en effet une belle manière d’honorer la poésie et tes mots nous le disent, sans doute connais-tu Anthologie du poème court japonais en poésie gallimard présenté par Corinne Atlan et Zéno Bianu où l’on y trouve des petites pétales de poésie merveilleuses :

    « Ce monde souffre
    même les herbes le disent
    qui se courbent au couchant » Kobayashi Issa

    Henri Brunel également nous parle avec délice de cet art japonais  » qui allie poésie et concision : quelques mots justes et simples pour fixer l’éphémère »

  78. Annick bonsoir que c’est beau ton poème de 22h55, tant de tendresse et d’amour dans tes mots, merci Annick j’ai beaucoup aimé

  79. bonsoir Monique, je suis heureuse que tu ais aimé beaucoup, alors mes petits mots ils se rougissent du coup, et plus encore car ils avaient eu envie d effacer, et puis ont clické pour se faire lire,
    merci à toi.

  80. Quel dommage s’ils n’avaient pas pu voir le jour, s’ils ne m’avaient pas été donné à lire et à d’autres sans doute, tant de douceur avant d’aller dormir équivaut à une ballade au clair de lune un soir d’été. merci Annick et bonne nuit

  81. Je viens de me repasser Puccini – Mme Butterfly offert par Bourrache pour la beauté des images de cette vidéos, merci Bourrache

  82. Bonne nuit, Monique,
    mes mots te promettent te s’oser plus, ils Sont timides de tant,
    et je vais réécouter aussi cette jolie vidéo, et celle de Barbara sur la mélodie de laquelle, mes mots ont trouvé leur ryhtme tout vivant…
    OUI, s’oser ses mots du plus profond, pour se donner à d’autres, c’est si bon les ballades au clair de lune….
    belle arrivée et belles découvertes, Ossiane…

  83. Dis quand reviendras-tu ? Une des chansons que je chante très souvent trouvant résonance en mon coeur pour tant de raisons que je ne pourrais les citer toutes sans verser quelques larmes. Je suis une admiratrice de Barbara, oh combien ! et puis elle s’appelait Monique.

  84. Un site comme on en voit rarement…

    Poèsie melée à la splendeur de tes photos, un grand merci.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *