Brumes

Brumes

Houle du nord, nuées roses et frimas gris, fumées fugitives

Lecture du Haïku Calligramme: bas, gauche, droite, centre

Houle du nord
nuées roses et frimas gris
fumées fugitives

100 réflexions sur « Brumes »

  1. Belle programmation Ossiane

    La peinture céleste
    Dans le gris, le bleu, le rose
    Mêle ses couleurs

  2. Vent du Nord
    Cendre blanche en l’âtre chaud
    Le chant d’une flambée.

    A l’Aube de mon Nord
    Le hasard s’est arrêté
    Aux portes de nous-mêmes.

    Aux cieux qui balancent
    En sourires de longs cirrus
    Le rose sur mes joues.

    Un visage au coeur
    Des haïkus de l’écriture
    En plume de rosée.

    Un visage espiègle
    Dans la brume de nos mystères
    L’humour partagée.

    Les mots dansent en rose
    Calligrammes de chemins vers
    L’éternel Amour.

  3. La tête à l’envers
    Dans l’immensité de ton ciel
    Les lettres s’y promènent
    Elles déversent dans le ciel
    les restes de la nuit
    Et de l’eau de brume
    Transforment les couleurs
    En un superbe lavis

  4. Elle se frotte les yeux
    Ses cils battent émus
    Le voit dedans la brume
    Tout là à moitié nu
    Et son petit nez s’enrhûme
    Légèrement vêtue
    Elle et son amoureux

  5. un voile opalescent
    la nature virginale
    l’horizon impénétrable

    bonne journée à chacun et bonne semaine

  6. Suggérer sans rien montrer……
    L’inéffable naît de ce secret
    Brumes impalpables ,promesse rose
    D’une brise où l’horizon se dévoile …..
    Pays de mon devenir !!!!

    Que ce paysage me plaît … à peindre et à rêver Merci Ossiane pour tant de beauté

    Monique , mais oui je connais et me délecte des poèmes chinois et japonais et justement ce dernier achat dont tu parles pas le tien ,mais des mêmes auteurs
    « Le poème court japonais d’aujourd’hui »
    Pour ma part je préfère les poèmes plus anciens car , (je cite ) » les mots cherchent à retrouver et exprimer par delà l’impermanence des êtres et des choses un espace de silence  »
    .c’est une quête ardue!!!! Merci de souvent me comprendre dans mes « imaginaires » AA

  7. Dédié au sud-ouest.

    sur la bruyère longue infiniment
    voici le vent cornant novembre;
    Sur la bruyère, infiniment,
    Voici le vent
    Qui se déchire et se démembre,
    En souffles lourds, battant les bourgs ;
    Voici le vent,
    Le vent sauvage de Novembre.

    Aux puits des fermes,
    Les seaux de fer et les poulies
    Grincent ;
    Aux citernes des fermes.
    Les seaux et les poulies
    Grincent et crient
    Toute la mort, dans leurs mélancolies.

    Le vent rafle, le long de l’eau,
    Les feuilles mortes des bouleaux,
    Le vent sauvage de Novembre ;
    Le vent mord, dans les branches,
    Des nids d’oiseaux ;
    Le vent râpe du fer
    Et peigne, au loin, les avalanches,
    Rageusement du vieil hiver,
    Rageusement, le vent,
    Le vent sauvage de Novembre.

    Dans les étables lamentables,
    Les lucarnes rapiécées
    Ballottent leurs loques falotes
    De vitres et de papier.
    – Le vent sauvage de Novembre ! –
    Sur sa butte de gazon bistre,
    De bas en haut, à travers airs,
    De haut en bas, à coups d’éclairs,
    Le moulin noir fauche, sinistre,
    Le moulin noir fauche le vent,
    Le vent,
    Le vent sauvage de Novembre.

    Les vieux chaumes, à cropetons,
    Autour de leurs clochers d’église.
    Sont ébranlés sur leurs bâtons ;
    Les vieux chaumes et leurs auvents
    Claquent au vent,
    Au vent sauvage de Novembre.
    Les croix du cimetière étroit,
    Les bras des morts que sont ces croix,
    Tombent, comme un grand vol,
    Rabattu noir, contre le sol.

    Le vent sauvage de Novembre,
    Le vent,
    L’avez-vous rencontré le vent,
    Au carrefour des trois cents routes,
    Criant de froid, soufflant d’ahan,
    L’avez-vous rencontré le vent,
    Celui des peurs et des déroutes ;
    L’avez-vous vu, cette nuit-là,
    Quand il jeta la lune à bas,
    Et que, n’en pouvant plus,
    Tous les villages vermoulus
    Criaient, comme des bêtes,
    Sous la tempête ?

    Sur la bruyère, infiniment,
    Voici le vent hurlant,
    Voici le vent cornant Novembre.

    Emile Verhaeren

  8. l’ensemble de tes mots arletteart m’inspire ceci

    le mystère de la vie
    la mort emporte le secret
    l’espoir se réincarne

  9. Bonjour Salade
    Comme ce poème est beau redécouvert ici en ces temps de tourmente
    Marc
    Merci ,pense souvent à toi , nous sommes proches ,parfois dans l’indicible !!!

  10. Comme c’est joli

    Ce velouté en ciel
    Douce crème caresse

    Soupçon des lys

    Tachetis gris bleus roses
    Comme c’est joli d’aimer

    D’aimer ô temps

  11. Quand la grâce du ciel
    Envoie un ciel comme çà
    Les genoux se dérobent
    Et ils se plient tout bas
    Paradis accessible
    Sur le sol de pleine terre
    La voix reste muette
    Seuls les dix doigts recueillent
    Ce qui ne se dit pas

  12. Amis du jour,
    Bonjour !

    Calme retrouvé après la tempête !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Lueurs pastel
    Tons changeants
    Les bleus du ciel
    Couleurs délavées
    Un gris de fer fumé
    Dans le rose étalé
    Aquarelle d’hiver
    Emportée par la houle
    Des vagues irréelles
    Venant de l’océan
    Et montant doucement
    Emportées par le vent

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    et le rappel de ce poème par Salade…. j’en avais appris quelques vers au CP, et ne me doutais pas de la longueur du texte en entier !
    Bien d’actualité…

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeee à la compagnieeeeeee

  13. Hiver – dans la plaine
    à l’œil déjà tu frissonnes.

    Là c’est la brume qui se lève, au matin.
    Si dans le vent, les cimes font houle,
    les gens autour joueront l’écume,

    et l’angélus, la marée ?

    _________________________
    chouette photo. Imagine les collines et on jurerait mon pays d’origine…

  14. le rose du ciel
    guide le yeux vers la profondeur
    du lointain,
    mais têtues,
    sur une ligne en croix,
    des silhouettes se succèdent,
    flotantes,
    solides, noires,
    mais indistinctes
    comme des dos de bisons rêvés

  15. Rêves en arrière plan
    Dans la brume de nos hivers
    Un œil maritime

    Des cieux éclairés
    La mer balance contre toi
    les flots,toi et moi.

    Bouclier de brume
    En l’île de sa majesté
    Me brûle l’étincelle.

    Ô Regard de miel
    Brume au rivage de nos sens
    Mon cœur qui te cherche.

    Là-bas au lointain
    Sous son châle rose cet éther
    Transmet mes pensées

    Brume où se confondre
    L’amère raison nous sépare
    Je te dis adieu.

  16. _

    Rien à voir avec des brumes (et encore…).

    Cela vient de passer dans mon poste de radio.
    Une bouffée des sixties…

    http://www.youtube.com/watch?v=Lp5T4NKXqWc

    Je sais, au point de vue texte, ça n’a guère d’épaisseur.

    Mais j’attends le ou la première qui a mesuré l’épaisseur d’un souvenir …
    ce souffle léger d’une brume…
    _

    Biz à tous et tendre nuit.
    _

  17. (suite…)

    Je t’écris ma foi
    Partage du chemin où doute
    Le cœur en prière.

    Et je vis de pain
    Comme dans les bas-fonds du Caire
    En habit de cœur.

    Brume où se confondre
    L’amère raison nous sépare
    Car j’y met effort.

    Qu’importe à mon aube
    Que tu ne sois pas pour elle
    Ta lumière m’éclaire.

    Lithanies, haïkus
    En cinq, sept, cinq mouvements
    Fusion de nos êtres.

    Lecture de tes mots
    Ton murmure est en l’esprit
    Comme duvet moelleux.

    Des pas dans la brume
    Le silence…juste une mouette
    Mémoire de l’absent.

  18. Regarde
    Comme le pinceau du ciel
    Est peintre délicieux
    Et toi ma chère bise
    La mélodie du temps
    Qui lui est si fidèle
    Dans ses compositions
    En si douce aquarelle
    Tes baisers soupoudrés
    Donnent un bel air de brume
    Qui s’écoute parler
    En ce ciel d’Aujourd’hui
    Si bel de grand de vie
    En toute simplicité
    Comme il aime aimer
    Murmure

  19. Qu’il est insaisissable, impalpable
    Ce paysage estompé dans la brume
    Où les collines et les nuages se confondent
    Se fondent l’un en l’autre
    Dans l’effacement de la nuit
    Dans l’épanouissement du jour
    Lorsqu’elle n’est plus
    Lorsqu’il n’est pas encore
    Adolescence du ciel
    Dans l’espace sombre de la vie
    Inconnue, effrayante
    Où peu à peu s’éloignent
    Les douceurs de l’enfance
    Au goût de sucre d’orge
    Aux couleurs de l’innocence
    Que viennent les lueurs du jour
    Que se lève le voile de la peur
    Que brille le soleil
    Et pourtant… ils sont si précieux,
    Si beaux, si pathétiques
    Ces instants de passage
    Où le jour bascule
    Où les sens s’éveillent
    Où tout devient différent
    Un regard nouveau
    Pour la grande aventure.

  20. et je lis à nouveau cette nouvelle page de l’album d’Ossiane qui profite de la Provence, je l’espère de tout coeur,
    et découvre ton texte, Monique, c’est splendide de beautés tendres, et déjà je te laisse, pour te relire…

  21. Et tes mots Annick que je contemple, une aquarelle aux couleurs de l’aube qui exprime si « bel » la Vie comme celle de Christine et tes vers Arletteart si imprégnés de poésie.

  22. C’est fort joli
    On devine le paysage
    Bien plus qu’il ne se dévoile
    Si pudique de vues
    Qu’il garde contre son coeur
    Laissant à l’oeil ouvert
    Ce privilège de vie
    Que le poète écoute
    Et murmure ses doigts
    Qui palpitent la feuille blanche
    Pour dessiner en mots
    Cette toile de brume

  23. Pour Ossiane aujourd’hui, elle n’aura pas été gâtée par le beau temps, c’était humide, frais et gris demain au vu du couchant le soleil devrait être de retour mais écharpe et bonnet seront de mise avec le mistral par trop violent espérons le.

  24. Merci, Monique, je souhaite à chacun une nuit tendre.
    Et mon bel me sourit et m’émeut, « bel » fin de soir pour chacun’e’…

  25. Ce qui pour moi ressemblait à l’aube
    Et ses restes de brumes de la nuit
    N’était en réalité qu’un jeu de lumière au crépuscule
    Où le soleil s’éloigne et laisse apparaître
    Les dernières lueurs du jour
    La toile a basculé dans l’interprétation des couleurs
    Si voisines, si semblables dans ces moments incertains
    De l’aube et du crépuscule
    Et qui vous laisse en état d’intemporalité.

  26. Ce matin, j’ai marché ma brume, avec mes pas sur la petite place, en douceurs du regard qui serre et embrasse, et tout au loin, là bas, un voile épais sur La Loire, et les arbres ces silhouettes, sorties leurs têtes pour embrasser tendre le matin. L’anorak se couette, les mains se nichent les poches, et se remuent chaleur, la petite toux s’achète un sirop, en corps, pour se nettoyer ses alvéoles de vie, et rucher encore du miel, de l’or d’amour, pour s’en gorger tous pleins en bonne gelée royale, à se confiturer sa tranche de vie de son jour, avec élégance, et bonheur, de pouvoir recevoir Ô temps, mon amour.

  27. pas grand monde s’aventure dans la brume aujourd’hui!!!

    Est-ce le matin?
    Est-ce le soir?

    j’ai perdu mes repères…

    La brume recouvre d’un voile mes yeux !
    Je ne discerne
    Ni la nuit… ni le jour!
    Ni le ciel …ni la terre …
    qui s’entremêlent,
    se fondent,
    se confondent…

    Je devine pourtant la mystérieuse beauté
    Au travers de cette pénombre !
    Je marche, l’œil ouvert,
    Sur les chemins que je croyais connaître;
    Je me perds parfois!
    J’en oubli qui je suis…

    dans ce chaos d’ombre et de lumière,
    je perçois du monde une infime partie!
    Pourtant, j’ai l’impression de savourer sa moelle.
    J’avance au travers de cette impalpable écharpe de coton
    Guidé par une lueur d’espoir!
    Est-ce vénus l’étoile du berger?!,
    Qui guide mes pas vers des cieux éthérés et purs !
    Est-ce venus la déesse de l’amour et de la beauté?!,
    Qui m’entraîne dans le jardin des plaisirs charnels !
    Est-ce alliance du ciel et de la terre ?
    Des rêves et de la réalité?
    De la chair et de l’esprit?
    Ce n’est qu’en avançant dans cette brume feutrer
    Que je percerais peut être la source cette lueur

  28. Elles sont là de Là, dans la brume, et aussi ceux et ceux, dans le doux voile du temps….bel après midi, Marc.

    Son tableau est bel peint
    A la vie en amour
    Elle lâche le pinceau
    Il se coule par terre
    Et elle se trempe les mains
    Dans du talc blanc et clair
    Puis elle souffle doucement
    La brume sur l’huile chaude
    Et regarde délicate
    La magie du doux voile
    Qui cache le bien trop
    Et laisse percevoir
    L’essentiel en amour
    Qui ne trouve pas de mots
    Pour dire je vous aime
    Et l’huile sur le sol
    En amas de couleurs
    Sursaute en arc en ciel
    C’est si grand de tellement
    Le bel de vrai amour

  29. Au quai je me suis arrêté
    sans penser à mal faire ni aux malfrats
    je ne sais pas si je de beaux yeux
    mais ils ne me trompent pas
    je vois comme un duplicata
    dans ces coins reculés
    à peine évadé de cet écran
    je ne songe pas à jouer au gorille
    je voudrais juste pousser ma trille

  30. La source a des lueurs, en voile dessous mes cieux
    J’y ai trempé mon cœur et abreuvé l’esprit
    En l’alliance de la chair avec l’absent ici
    La terre en fil vers l’eau, l’eau en philtre au jardin
    Étoile, ma destinée, en marche vers un berger.

    Le berger sans troupeau a juste un seul agneau
    Avec des cornes de vache qui embrasse et bouscule
    Entends-tu dans la brume ses cornes au mont Rysy?
    Entends-tu ses sabots claquer dans la Vistule?
    Me voici ah ma mie, berger d’aube rebelle
    Coup de corne par ici, bêlement en la lande
    Dessus ton habit gris de chagrins et de peines.

    Ô temps des aquarelles ce rose orne sa joue
    Ses lèvres qui me secouent en la divine morsure
    Quand la brume de tous cieux se sera dissipée
    Quand j’aurais de ton aube écriture, toi ma Nuit
    Quand tes ouïes près de l’eau aimeront clapotis
    De la rainette agile, la révérence des chaumes
    Quand nous verrons le jour s’unir au crépuscule
    Quand les nuages auront aux noces des collines
    Fait banquet de nos rêves et vin de nos chagrins
    Quand elle aura ôté la femme, boucliers gris
    Quand se dévoilera l’œil ouvert en l’abri
    Quand en elle tous les cris je lirais de ce monde
    Quand toutes les bontés elle traduira pour lui
    Quand la belle poésie sera en galeries
    Souffle des incompris don de l’âme sans recettes
    En l’agneau-vache brune il croisera…la Lune.

  31. Alors là !
    Alors là !
    Encore une fois
    Chapeau très bas,
    Chère Leïla
    Voici qui donne envie
    D’aller au mont Rysy
    Mais avant, mais avant
    Lire, relire tant et tant

  32. OH! Annick ,on dirait que tu as vu le si beau film de Séraphine dans tes dernières ligne « Elle se trempe les mains…..Et l’huile sur le sol…etc
    C’est si bien dit tous ces mots d’amour que tu écris

    Dans la brume qui recouvre la terre
    mon âme se perd
    qu’est ce ? un mirage de mes sens abusés
    Ou les fumées lointaines ?

    Marc, tu vois bien plus de choses , toi

  33. Mes mots sclérosés
    Au regard des poésie du jour
    Laissent au silence
    Place à l’admiration
    Tant de beauté et d’imagination
    Au chevet de ces images
    Fait naître en mon âme
    L’émerveillement

    ____

    Bravo Leïla pour ton poème en altitude , ta voix s’élève en beauté.

  34. Merci pour vos gentillesses.On peut dire au poète comme à la coquette…il faut souffrir pour être belle…Je suis au jardin des mot ce soir.

    J’aimerais des cieux orangés
    Avec une pointe de rose pâle
    J’aimerais en vol, messager
    Emporter ton parfum et ton rire
    Vers l’amante qui te désire
    Bel amour au front des raisons
    Mon bonheur….étoilé.

    Douce voilure sur la hune de mes songes
    Ciel orangé sous le murmure de la mer… cristalline
    La brume se lasse d’être un matin, écharpe rosée qui s’effiloche
    Elle se retire à l’horizon, vers les cieux blancs de Rhénanie
    Sur un lit de contrées voisines, le Rhin…au confluent des coeurs
    La brume se couche dessus ma vie.Tout de rose….laissez-moi rêver.

  35. Si les arbres, membres du vivant, tout comme nous, n’ont pas la possibilité de se mouvoir, ils ont la tête qui voyage dans les brumes bleutées des petits matins…..

  36. Comme inscrits dans le roc
    Les silhouettes traversent
    Saison après saison
    L’année qui s’en court de sa vie
    La poussière de craie rose
    Et puis la grise et la bleutée
    Se sont posées la feuille
    De ce dessTin hors du commun
    Avec le temps qui passe
    Et Aujourd’hui
    Le souffle du Printemps
    Qui s’annonce
    Est prêt à souffler
    Les particules inutiles
    Pour laisser place
    A l’essentiel
    En amour conservé bel
    Dans l’écrin de la grâce du temps

  37. MTO…
    Les arbres ont été un brin agités ces derniers temps : mon thuya en fait foi !

    *************************************
    La tête au-dessus de la brume
    Je regarde mes pieds…
    Et ne les aperçois pas !

    *************************************

    Biseeeeeeeeeeeees du soir

  38. Une aquarelle
    Délicate et fort belle
    Tamponnée par le temps
    De gris, de rose, de bleu
    Et l’oeil ce petit tendre
    Nostalgique
    Si amoureux de la bise
    Belle romantique
    Dans un bain moussant
    De crème parfumée
    Regarde l’oeil fermé
    Emu de tellement

  39. Avec ce ciel aurait on
    l’or et l’ail …à la fois
    avant que de s’enfoncer
    dans les forêts cherusques
    rideau d’arbre
    à peine dévoilé
    ciel gentiment zébré
    de ces marbrures
    sourd juste quelques notes
    émergent de vagues cimes
    qui atténuent le diffus
    tandis que leur emboitent
    le pas quelques nuées
    le mur de ouate
    se dresse incontournable
    il roule nonchalant
    nous éloignant du quai
    où les amoureux
    se dévisagent sages
    cachés et protégés
    ils veulent croire
    au matin
    fait de petit riens
    impalpable
    sans un souffle
    avant que de dissiper
    le malaise d’une nuit
    trop courte
    éveillés ils aspirent
    à un jour de contraste
    ou tout ne fusionne pas
    et s’ils bouillonnent
    c’est de joie

    000

    « Brouillards matinaux »

    Impossible de chercher à voir un quelconque horizon
    C’est bouché à perte de vue et c’est cette perte de vue

    Qui nous enferme dans ce qui n’est même plus un but
    Au point que je reste sur place et ne fait plus de bonds.

    Vouloir déchirer le voile opaque c’est peine perdue
    Car il n’y a certainement pas d’occupation plus ardue

    D’ailleurs à quoi bon puisque nous en sommes réduits
    A seulement entendre du lointain et atténués les bruits.

    Alors simplement espérer et attendre que se découvre
    Ce grand chapeau qui nie la pénombre et ensuite ouvre

    Sur un monde où tout est flou et rien n’est palpable
    Où on se sent égaré au premier pas, sauf à suivre le câble

    Que peut être on a attendu dans un monde incertain
    Pour espérer sous la lumière enfin émerger demain.

    Allons les choses se précisent, les contours apparaissent
    Et ce n’est point faute d’avoir voulu dissiper paresse

    Et engourdissement mais voilà il faut arriver à préciser
    Les distances et ne plus voir un abîme sans cesse imaginé.

    000

  40. Le bras s’allonge
    Et le doigt attrape la brume
    Se suit le fil si bel
    Accroché solidement
    Et déjà les petits yeux se quittent
    Deviennent les roues d’un train
    Qui tchoùtchoù vers là bas
    Tout au loin
    La distance faite de rails
    Qui slalome la brume
    Et donne le vertige
    De marcher son destin
    A l’embrasser serrer
    De si bel de vivant

  41. Voici venu l’orage sur les rivages du Nil
    Les terres de pâturages, les berges bordées de villes
    Voici venue l’averse sur la vallée du Nil
    Le fleuve enfle et rugit chantant dans le désert
    Il gronde en cataracte, fuit l’assaut des courants
    Et danse en longs méandres sur les limons du lit
    Tourmentés par la pluie.

    L’Afrique à fleur d’eau, l’Afrique souveraine
    Le fleuve raconte sa source perdue dans la forêt
    Il couvre de ses eaux troubles, les plateaux d’Ethiopie
    S’étale dans les marais assoiffés du Soudan
    Où l’eau danse dans le ciel, portée vers les nuages.

    Du haut de la montagne, sur les pentes, les torrents
    Grossissent les rivières qui coulent vers le désert
    L’eau s’en va reposer, dans les lacs et marais
    Epuisée par la course de ses nombreux voyages.

    Voici sur l’eau du Nil, les voiles claires des felouques
    Que poussent les vents d’hiver, sans cesse vers l’amont
    Les bateaux vers l’aval, glissent avec le fleuve
    Le Nil blanc, le Nil bleu, confluent en terre d’Egypte
    Et peu avant la mer, ils racontent à la dune
    Sur les feuilles de lotus, les tiges de papyrus
    Leur delta verdoyant en Méditerranée.

    Méditerranée ma source, en tes rivages suis née
    Là-bas sous les volcans il y a l’aube…et le vent
    La brume en la rosée a déposé mes larmes
    Les cirrus ont dansé pour bercer mes pensées
    Même si de sa tendresse il caresse mon amour
    Ce vent a bruit de voie où mène supplique d’âme
    Brume, rosés calligrammes
    Brume des yeux inconnus
    Brume, l’écho d’une rame qui dessine l’eau du Nil
    L’aube a peint monogrammes d’amour dessus ma peau
    Que jamais sa lumière ne me laisse dans les nues
    Que jamais son regard n’ait autre Nuit à lire.

    http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/Nil.mp3

  42. Brumes qui écornent à peine les voilettes du ciel
    quand tout est caoutchouteux et que coule le miel
    que se reculent encore les paysages au delà du réel

  43. .

    Bonjour l’équipage depuis Montpellier !

    Des problèmes de connection ces derniers jours dans les petits villages de la vallée d’Apt.
    Après un petit passage de deux jours à Gordes sous la pluie glacée, Roussillon pour voir les ocres sous le grand soleil et plein d’autres adorables villages, me voilà arrivée à Montpellier jusqu’à vendredi matin. Une région magnifique même en hiver et par mauvais temps et des gens très sympas 😉 J’ai pensé à toi Monique et à tes prévisions météo 😉

    Je serai très occupée par le travail durant cette période et ne suis pas sûre de pouvoir intervenir régulièrement.

    Merci pour tous vos beaux poèmes que j’ai pris le temps de lire ce matin. Toujours dans mes brumes d’hiver dans lesquelles vous plongez délicieusement vos plumes toujours inspirées.
    Merci aussi pour les compte-rendus de tempête 😉

    Un mot de bienvenue et d’amitié à tous les petits nouveaux qui passent sur le blog.

    Je vous laisse pour aller travailler et je vous embrasse tous bien fort !

    Ossiane

    .

  44. Bonjour Ossiane, je te souhaite une belle journée de travail. Cela doit être rude de visualiser toute cette Nature, ces maisons dévastés. Bises.

  45. Et petit à petit la brume se dissipe pour ne laisser apparaitre au grand jour plus que notre amour, à l’horizon plus aucune incertitude, chaque jour un peu plus je t’aime…
    bonne journée.

  46. Pour Bourrache

    Merci chère Bourrache
    pour cette écharpe
    si douce … si tendre
    Si mélancolique …
    « en souvenir de vous »

    Merci chère bourrache
    Pour cette écharpe
    de soie aux couleurs
    du ciel d’ossiane
    rose tendre
    et gris bleu

  47. Assise devant l’oeuvre
    Emue et apaisée
    Son amour il la vit
    Du plus profond de son être
    Et le tout bel amour
    A se saisir d’aimer
    Est cette douce aquarelle
    Qu’elle contemple passionnée

  48. Voyage en pensées avec toi Ossiane, heureuse que tu aies pu saisir les ocres de Roussillon en plein soleil, j’imagine les clichés, hummmmm!!!!au sein du Colorado,
    Sainte Victoire au soleil rose d’un soir de mistral, sans doute pas mal nom plus et espère que tu auras pu te faire quelques plaisirs en images avec ton nouvel objectif.
    ___

    Avant de plonger dans le bleu outremer
    Les nuages se teinteront de rose
    Au soleil couchant, l’horizon s’enflammera
    Par de là les monts s’estomperont les couleurs
    Plus de rose, plus de rouge, plus de bleu
    Un ruban de brume s’intercalera
    Entre le ciel et la terre
    Place aux gris, gris bleutés, gris mauves
    Gris sombres, gris noirs,
    Trainées de suifs sur le ciel sans nuage
    La terre noire des mineurs
    La nuit enveloppante
    L’obscurité
    La mort
    Du jour
    Puis demain
    Un autre soleil
    Une nouvelle aube
    Un nouveau pinceau
    Un nouveau tableau
    Un nouveau regard
    De nouvelles couleurs
    Dans la ronde du temps
    Un ciel, jamais le même
    Nuages vagabonds
    Nuées de brumes
    Traces et sillages
    Poème à l’aérographe
    Au fil des nuits
    Au fil des jours.

    ____

    Un petit bonjour à tous

  49. Sur le chemin des Venturiers
    Sur le flanc vert et gris, je grimpe tel un cabri
    Découvrir, m’émouvoir, aux nombreux oratoires
    Semés à Sainte-Victoire, par des prières d’espoir.

    Le prieuré est au sommet, y mènent des chemins caillouteux
    Sentiers ornés de pins, de buis, ou d’épineux genévriers…
    La Croix de Provence trône sur un panorama immense
    Au nord le Lubéron, la crête du mont Ventoux
    Au sud le Cap Canaille, Sainte-Baume comme royaume
    Les chaînes de l’Etoile au lointain se dévoilent
    Et si vers le levant je dirige mon regard
    Scrutant attentionnée la crête de Sainte-Victoire
    Se devinent des sommets que je peux entrevoir
    Les PréAlpes dignoises, de ma Haute-Provence
    Quelles vacances! Renaissance!
    A toi Ossiane du courage pour nous apporter nourriture….du regard et de l’esprit!Bisou Monique.

  50. « I’m going to take my time
    I have all the time in the world
    To make you mine
    It is written in the stars above
    The gods decree
    You’ll be right here by my side
    Right next to me
    You can run but you cannot hide

    Don’t say you want me
    Don’t say you need me
    Don’t say you love me
    It’s understood
    Don’t say you’re happy
    Out there without me
    I know you can’t be
    ‘Cause it’s no good

    I’ll be fine
    I’ll be waiting patiently
    Till you see the signs
    And come running to my open arms
    When will you realize
    Do we have to wait ’till our worlds collide
    Open up your eyes
    You can’t turn back the tide

    Don’t say you want me
    Don’t say you need me
    Don’t say you love me
    It’s understood
    Don’t say you’re happy
    Out there without me
    I know you can’t be
    ‘Cause it’s no good
     »
    Depeche mode : ‘It’s no good’

    http://www.youtube.com/watch?v=LTIQvNLjhkg

  51. Bisous Leïla, Aujourd’hui le sommet du Ventoux bien dégagé est magnifique
    Notre soleil est beau ce soir dans le ciel tout épuré du mistral soufflant raisonnablement, joli coup de pinceau du soir pour Annick.

  52. B esoin de voir, besoin de croire
    R êver enfin du matin au soir
    U n monde merveilleux
    M u par la vapeur
    E mu par la blanche torpeur
    S idéré par les atouts sulfureux

  53. Merci Monique, pour le joli coup de pinceau.

    Il approche sa main
    Et déjà une main se tend
    Elle se sort de la brume
    Douce et si tendre
    Et déjà ses lèvres se penchent
    Pour l’embrasser
    Sa main
    Et le frisson exquis se vit
    En belle lumière

  54. Besoin de croire même à l’aveugle
    Assez de rêve en l’Absolu
    Le Monde a des richesses à voir et des laideurs à torpiller
    Emue par l’âme des écoliers
    Aux pupitres des maîtres sages
    La brume de l’enfance est la paix
    Avant la poésie absurde.

    La brume des réponses à trouver au gouffre des questionnements
    La brume d’un amour à trouver caresse d’un doigt au noeud carat des serments inutiles.

    Voilà Thierry…à toi de poursuivre…il va sans dire que je ne sais de quoi tu parles et que tu ne sais ce que je ressens… c’est là la merveille des lectures.

  55. Le Monde a des richesses à voir et des laideurs à torpiller
    La brume d’un amour à trouver caresse d’un doigt au noeud carat des serments inutiles.

    et je lis tes mots, Leila, et c’est beau,

    et c’est bon de voir de vrai les richesses du monde,
    et c’est bon la caresse vraie sans serments inutiles.

    BEL SOIR.

  56. C’est beau ce que tu écris aussi Annick, ce bel de bel avec lequel tu jongles et dont toi seule a le secret me fait toujours envoler comme un linge frais qui ballote au vent de mai au dessus des pâquerettes.

  57. et pour continuer dans le rêve

    je vis un rêve éveillé
    ou des mots étoilés
    s’envolent à tire d’ailes
    et se pose sur mon coeur!
    ils me sussurent une berceuse
    mais je ne veux m’endormir de peur
    qu’il ne se perdent dans la brume de la nuit

    bonne soirée a vous

  58. Alors ton sourire irradie….Annick et me fais sourire.
    Viens écrire avec moi…

    A la brume une aubade
    Chantée par Shéhérazade
    A son sultan-amant.

    ….je f’rais mieux d’aller me coucher, chui pas inspirée ce soir.)

  59. Je veux bien écrire avec toi, Leila, si je peux…allez je tente…le soir si bel temps de l’écriture douce..

    A la brume une aubade
    Chantée par Shéhérazade
    A son sultan-amant.

    Qui décrypte le voile
    Se ferme les yeux tendres
    Et serre le ciel d’elle

  60. Se ferment ses yeux ombre
    Dessus ma destinée
    Tantôt crierais sur lui
    tantôt le serrerais de ma tendresse d’ambre.

  61. A la brume une aubade
    Chantée par Shéhérazade
    A son sultan-amant.

    Qui décrypte le voile
    Se ferme les yeux tendres
    Et serre le ciel d’elle

    Se ferment ses yeux ombre
    Dessus ma destinée
    Tantôt crierais sur lui
    tantôt le serrerais de ma tendresse d’ambre.

    Et son regard deux yeux
    Dessus le voile blanc
    Un langage à lui seul

  62. Un regard de prince pieux
    Qui prie dans la chapelle des coeurs qui se questionnent

    Annick chui hors-sujet que le sultan me pardonne!)J’ai le coeur ailleurs!

  63. Bonsoir à tous
    (en fait à Annick, Leïla, Marc, Thierry)

    Petit jeu du soir,
    Avant d’aller dormir…

    Voici trois mots, à dire le plus vite possible !!! (dans cet ordre, ou en mélange, c’est comme on veut !)

    BRUME
    BRUNE
    PRUNE

    J’ai essayé !
    J’y arrive pas !

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee

  64. A la brume une aubade
    Chantée par Shéhérazade
    A son sultan-amant.

    Qui décrypte le voile
    Se ferme les yeux tendres
    Et serre le ciel d’elle

    Se ferment ses yeux ombre
    Dessus ma destinée
    Tantôt crierais sur lui
    tantôt le serrerais de ma tendresse d’ambre.

    Et son regard deux yeux
    Dessus le voile blanc
    Un langage à lui seul

    Un regard de prince pieux
    Qui prie dans la chapelle des coeurs qui se questionnent

    Et dans le choeur fort simple
    Des mille échos je t’aime
    Toi mon si bel de bel

    toute pardonnée, je te laisse à ton ailleurs, Leila, belle soirée.

  65. je n y arrive pas non plus, Christineee, alors on est au moins deux,
    et c’est bon d avoir encore à se trouver de vie…

    Brume
    Prune
    Prume

  66. Oui je t’aime mon si bel de bel
    Prince et héraut d’Amour
    Dont tu es le héros.

    Voili-voilou Annick
    Bisou du soir, bonsoir à tous.

  67. Je n’ai rien inventé miss eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee ça se dit
    Gloubiboulga pour désigner un mélange indéfinissable.

    Essaie un peu ça Christine

    Tombe trombes

    Ou encore
    melon merlon

    ou encore
    fripe grippe

  68. TONTONTONTON
    mélonmélon
    titiptitip

    allez, me faut penser à parler, avant de souhaiter écrire.. SOURIRE…

  69. brume et flou paysage
    un deux trois tu me suis et
    dansent les passages
    dans les pas qui s’écoulent
    gloubiboulguer joyeux
    pour colorer la vie
    de moments fous de joies
    volées au rêve du vent

  70. passage paysage danse des vapeurs de lunes
    écrans des brumes
    dans le rose des violines arc tendu dans les flèches des jours

  71. « Brouillard où comment dissiper le malaise qui en découle »

    Visibilité presque nulle, diffusion de la lumière qui ne renseigne pas sur la source, recherche de repère difficile et enfin orientation faussée par les artefacts
    produits.

    Dans ces conditions pas évident de tracer son chemin et dissiper, en même temps que cet environnement floconneux, les troubles d’une saison luminophage qui nous assombrit l’esprit.

    Le brouillage est total qui fausse les perspectives et atténue les contrastes, qui repousse les horizons et tisse ce flou qui ne souhaite en montrer plus, restant au niveau de la suggestion et transmettant juste des impressions auditives et olfactives sans en celer plus.

    De cette incertitude absolue qui fait le lit d’un déséquilibre visible mais pas risible on ne retient souvent qu’une fraction d’impressions et dans cette bulle familière et langagière, amortissante et filtrante ne parviennent que quelques mots étouffés.

    Etouffement sans moiteur tel est le ressenti, enfermement sans chaleur une impression forte. Brouiller, brouillon, flou, indistinct, incertain,

  72. pour Thierry

    Le brouillard de Maurice Carême

    Le brouillard a tout mis
    Dans son sac de coton ;
    Le brouillard a tout pris
    Autour de ma maison.

    Plus de fleurs au jardin,
    Plus d’arbres dans l’allée ;
    La serre du voisin
    Semble s’être envolée.

    Et je ne sais vraiment
    Où peut s’être posé
    Le moineau que j’entends
    Si tristement crier.

    ___

    Le brouillard ajoute à l’angoisse, la fragilité. Tout devient flou, tout devient mystère. le doute s’installe aussi pesant que le brouillard. Plus rien est certain, on s’imagine, on devine, on s’égare la mort dans l’âme.
    __

  73. tout est douceur mélancolie amour flou , mais amour apparait après les brumes de l’incertitude.; il revient plus éblouissant .; l’espoir revient

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