Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
En équilibre
je marche dans la brume
sans perdre le fil
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
En équilibre
je marche dans la brume
sans perdre le fil
S.U.B.L.I.M.E….
Un fil de givre
Pour funambule d’hiver
Araignée partie
Bonne nuit jolie fée aux doigts de brodeuse
« Et ils s’aimèrent l’un et l’autre
suspendus sur un fil
De neige »
M. Fermine / Neige
Mots funambules
A la file indienne
Sur un fil perlé
Le givre couvre
le jardin
decouvre
le fil de la toile
voile de diamants
adieu au peril
naissance de la beauté
j’aime tes vers Maria-D!
Eh toi le collier blanc de la reine Yeh des neiges
où filent les histoires
Où donc nous emmènes-tu ?
Perlent les étoiles sur le chemin d’hiver
Un médaillon de vies accroche à l’univers
Des mailles de tendresse où se goutte l’espoir
royaume de la rose rouge aux doux mots suspendus
bisou l’équipage
Tu es magnifique Ossiane! Ton jardin de mots est une roseraie pour mon cœur.
É quilibre
Q ue vent te fasse danser
U n balancier de givre
I nfini mouvement
Lumière de gouttes claires
I nondant les étoiles
B ordant les berges tristes
R ayon d’eau et mystère
E n vers de l’inconnu….qui passe…muet.
chaque instant une goutte
gelée sur fil d’avenir
mais alors qui tisse
Le grand Tisserand
Ne perd jamais le fil
De nos coeurs en équilibre
Même dans la brume
Hello Vincent
Sans perdre le fil
de ses huit doigts agiles
la toile tissée
mais un fil
qui n’est que glace
et, se lançant en courbe tendue,
se désagrège,
se fait symbole,
souvenir,
trace évanescente,
et moi, le suivant,
me voilà lancée,
propulsée à l’infini
dans un néant vêtu de douceur mauve
…
A fleur de plume
Epinglé le fil de l’air
Message secret
….
Collier fragile dans la blancheur du givre
Comme un pont au delà de la brume
Ecoute la cascade des mots diamants
A Toi l’invisible présent
Tendu sur mon fil
J’avance résolument
Je suis funambule
Le fil de la vie
Un espoir têtu qui tisse
Sa toile de soie
Sa toile givrée
Spiderman se pèle de froid
Haïku gelé
Le temps
Il traverse les tant
Orfèvre si précieux
Saisit chaque petit instant
Vécu avec bonheur
Dans le tout plein d’amour
Pour créer un collier
En diamants scintillants
De valeur inestimable
Et doux porté fort tendre
Tout autour de son cou
L’Humain chanceux
D’un collier de vie légère
Dessiné à la pointe de la bise
Sculpté par des caresses jolies
L’Humain se laisse guider
Par cette voie royale
Que ce collier du temps
Façonné à mains d’Homme
De bel, de généreux, d’Humain
Dans son plus grand
J’aime beaucoup le givre, ce matin, encore, beaucoup de plaisir à voir les petites étoiles sur les vitres de la voiture.
Elles sont très jolies ces images, j’aime les toiles avec la rosée, le givre, fin couturier, parfois, le temps qui passe, et laisse à voir un joyau étincelant magique de vie dedans…
collier de neige
inestimable présent
joyeaux de la nature
Paris sous la neige…un peu de poesie…beaucoup de gadou
mais que c’est beau
Chrisitne je te rejoints …que ce serait formidable de pouvoir tous nous réunir
mais ce n’est pas un tour de france c’est un tour du monde qu’il faudrait
tout cela est cousu de fil blanc.
elle est givrée, ariane l’acrobate arachnide.
et une glace halo.
Ce n’est pas étoile des neiges
mais pourtant c’est pure merveille
et réel prodige que de voir scintiller
ces cristaux qui se donnent la main
et courent le long d’un fil
sur le quant à soie
maillon pas lâche
qui unit
en guirlandes
ces perles
tintinabullantes
Tintinnabule clochette
Suspendue en perle d’eau
sur le fil de la brodeuse arachnide.
Strass de givre en équilibre d’amour
Improbable printemps
Évanescente rêverie
De l’ inconnu qui médite
Le regard sur mes mots.
…et Bonne…et Douce…et Joyeuse année 2009…
…
De soie et de givre
Descendue au jardin
En cueillette de bonheur
Tu trouvas ce matin
Beaucoup mieux qu’une fleur
C’est un collier de perles
Bâti pour l’éphémère
Œuvre, peut-être, d’une épeire
Et du froid qui déferle
Quelle belle pourrait
Porter ce fin bijou
Car à peine posé
Sur sa peau, à son cou,
L’œuvre d’art périrait
Redevenant rosée
Que de délicatesse dans la nature…Un peu de blanc saupoudré de manière différente,s’adaptant aux supports:après la rose,le fil de l’araignée…Avoir toujours l’oeil ouvert,la poésie m’aidera peut-être un jour à exprimer plus facilement les sentiments que suscitent tant de belles choses.
Merci.
Brigitte.
« Email cliquable souhaité »
De jolis mots comme des perles précieuses pour des images d’une beauté fragile et délicate de funambule
___
Perles nées du froid
Sur le blanc nacré du ciel
Gouttelettes de givre
Larmes de l’hiver
Suspendues dans la nature
Etincelles d’argent
Bijoux insidieux
De la Belle au bois dormant
Eclats éphémères
___
Ossiane tu nous réserves d’agréables surprises qui viennent compenser le froid de l’hiver, comme quoi tout est dans le regard que l’on porte sur la vie.
Tu marches sur le fil
De chaque coté
Tu ne vois que l’abîme
Je t’observe le cœur serré
Du fond de mes plaines abyssales
Je vois ton épuisement
Je hurle
A plein poumons
« Tu sais danser dans les cordes »
M’entends tu ?
As-tu retrouvé l’espoir
Avec ces mots d’espoir ?
J’expire
De toute mes forces
L’air glacé de mon être
La corde gèle t elle ?
As-tu retrouvé l’équilibre
Sur cette corde moins souple ?
La brume m’empêche de voir
La brume m’empêche d’entendre
Je ne saurai pas …
Je m’abandonne aux mystères des abîmes…
tic tac tic tac…
Votre photographie fait penser à un haïku en équilibre…
Je marche,
encore sur les cordes.
Je t’entends, puisque je te cherche.
Je te trouve, puisque je t’entends.
Je ne tomberai pas.
Maintenant.
Promessses de ce matin.
Eternelle,
Pure morning.
Je chancelle,
Tu le sais.
No pipau.
Je sais juste ,
gratouiller une guitare.
Mais, j’ai quelquechose.
Tu le sais,
Toi.
Je ne sais pas quoi,
Mais, je l’ai.
Waiting mode…
¨
J’attends,
De tout t’avoir,
Avant, de tout quitter
Maybe,
….
C’est joli, nigra, triste, mais c’est très sensible….
T’en fais pas
Mon amour
Elle sait danser
Dans les cordes
Et quand c’est bien trop rude
Elle se sort son tuba
Et se nage et se plane
C’est ainsi
Qu’elle a démêlé
Des ans et des ans
De cordes givrées
Toutes glacées d’amour si lourd
Si difficile parfois les mailles
Enlacées givre de glace
Dans le brouillard du temps
Mais le plus dur derrière
Elle funambule en libelllule
Elle aime la vie aérée
Libérée d’un dictateur puissant
D’un certain qui se dit roi du temps
Et elle papillonne à la corde à sauter
Et s’élance dans le ciel
Surtout ne t’en fais pas
Dessous un filet épais
Prend soin d’ailes
Et le ciel l’oeil ouvert
Veille sur elle
En filigrane se lit le froid qui lie étroit
les anneaux facettés
En résille de grésil qui oscille
vacillent les haubans
En capside toronnée se fige la tige
âme protégée
Protégée d’elle-même
Par un lit de poèmes
Des anneaux de prison
L’Amour qui tourne en rond
sur un fil qui vacille
Sous le givre d’un ciel blanc.
Les empreintes du givre
dessinent
des cercles concentriques
et des lignes de diamant
sur l’hiver qui s’endort
Tout d’abord, un diadème aux larmes de tes yeux…
Puis je sens, à mes cils, perler la rosée de tes joues…
dévoile nos regards
hors des anneaux de prison
givre de tes larmes
sort encore l’instant
pour moi et toi sur ce fil
vacillent nos pupilles
Pendeloques qui grelottent
et grelots qui pendouillent
dans le froid ma vue s’embrouille
et ce piège de cristal
ne connaît plus d’éclats
ainsi soit il plus que subtil
En proie au doute
je garde la tête froide
tandis que le fil roide
conserve son brillant
Surlignage opalescent
cordage adolescent
ramage arborescent
Bonsoir à l’équipage !
Voilà, je rends ma copie…
un peu plus tard que d’habitude…
Serai-je pardonnée ?
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Suspendu dans le vide
Entre brume et brouillard
Un fil fin, se balance,
Ourlé de perles blanches…
Un pied se glisse
Se fait si sensible
L’avancée est précise
Le départ déjà loin
L’arrivée inconnue….
Puis un deuxième…
Le troisième suit,
Le quatrième suit le premier
Le cinquième suit le second
Le sixième est entraîné
Le septième n’a pas hésité
Le huitième enfin
Avance sans hésiter !
C’est à pas glissés
Que file l’Araignée
En équilibre sur son fil
Elle parcourt sans hésiter
Son univers ouaté
De fils à tisser
Quelque peu emmêlés !
Et puis soudain une idée !
Pour aller plus vite,
Se laisser tomber…
Suspendue au bout d’un nouveau fil :
Joli pendule en fil d’araignée !
Et le vent léger l’emporte
Dans une écharpe de brume
Elle se retrouve vite absorbée
Choisissez donc un fil
Mais choisissez le bon
Pour retrouver la bête brune
Echappée dans la brume !
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeees sur le fil !
déesse séLénique
l’échéancE fILe notre chaine
A régner qui tisse
.
Bonsoir, un petit coucou dans la nuit froide,
>maria, je confirme pour Neige de Fermine, à lire absolument 😉
Vous avez bien tissé, brodé, rêvé entre les mailles et autour de ces fils de givre.
Tendresse, délicatesse, émotion, humour aussi au rendez-vous poétique de ce début de semaine glacial. Un ballet de poètes sur un fil très solide 😉 C’est superbe ! On croirait entendre de la musique.
Je me régale en ce moment visuellement ; c’est déjà ça 😉
Le jardin de mots, c’est vous et pas moi 😉
>Oudinet, je me souviens de votre précédent passage où vous réclamiez cet email cliquable. Je vous l’ai déjà envoyé. L’avez-vous reçu ou faut-il que je vous le renvoie ?
Pour ce qui est de ce que vous écrivez, laissez venir les émotions et les mots viendront ensuite. Ne vous inquiétez surtout pas.
>Bonsoir et bienvenue Unevilleunpoème. C’est vraiment un haïku en équilibre 😉 Merci à vous.
>Bonne année fauki 😉
>Christineeeee, tu as retrouvé ton rythme trépidant;-)
> Enfin plein de bises givrées aux passagers poètes de ce blog pas ordinaire:-)
Bonne nuit et courage si vous devez prendre la route demain !
Ossiane
.
Dans le froid du matin
le fil de vers éteint
se réveille doucement
tendu par Ariane
Les lettres au bord du nid
se décident à perler
blanches luges en délire
les funambules oscillent
l’épeire émerveillée
glisse de son lit vide
prend la lyre
et colore
le pur mot mandé file
petite histoire pour changer
L’hiver régnait en maître dans les cieux. C’était un être vigoureux.
Chacun se pliait à sa volonté de peur de réveiller son courroux. De ce fait, parfois il se sentait bien seul. Il regardait la terre d’un oeil de convoitise. Elle paraissait triste et était habillée de guenille grise. Certain de son charme, il fit tout ce qui était en son pouvoir, et voulu s’emparer de son âme pour mieux profiter de son corps .il la couvrit d’une manteline de neige, aussi léger que les ailes d’une mésange ;il lui offrit des perles de givre, serti sur un diadème de soie
Des chapeaux incruster de flocon-diamant ; rien n’était trop beau pour sa bien aimé.
Mais, malgré ces somptueux cadeaux, elle ne sentait pas au fond de lui Un amour profond et sincère; seul son corps semblait intéresser ce roi colérique et froid!
Ces secrets ces rêves il n’en avait cure. La beauté de sa princesse ne l’intéressait que pour flatter son ego démesuré et assouvir ses bas instincts. La terre gardait le cœur gelé ; Les jours passaient, elle offrait son corps, résigner. Sa mère lui avait bien parler de l’amour ; mais cela ne ressemblait en rien au présent qui s’offrait à elle. Alors, elle passait son temps à rêver. Monotone, le visage terne . Elle devenait taciturne ! elle ne prenait soin ni de sa robe, Ni de sa coiffe, ni de ces bijoux, qu’elle en perdait régulièrement…
Un jour elle sentit le souffle chaud d’un inconnu
Elle n’osa point se retourner ; Pourtant sa peau tressaillie sans trop en connaître la raison. ;
Plusieurs fois cet être dont elle n’avait jamais vu le visage, La frôla ; Lui murmura des mots doux; elle aimait le son de sa voix chaude et vibrante.
Les jours passèrent ; l’hiver devenait de plus en plus irascible ;
Coléreux, il ne déversait plus que l’ire de sa jalousie ;
Il déchirait ses vêtements un à un ; envoyait par delà l’horizon les camés dont il l’avait paré ; Sa voix devenait bruyante. Il déversait son souffle insupportable ;
L’inconnu revint plusieurs fois silencieux. Sous le charme de cette belle, il défia le despote ;
Le combat fut violent ; l’hiver déployait ses pires armes; le combat paraissait inégal, car l’inconnu ne faisait qu’esquiver les coups de son adversaire.
Recroquevillé sur elle-même la terre regardait cette bataille. Elle avait peur de l’issue fatale et ressentait au fond de son cœur une inexplicable peur de perdre cet inconnu dont elle n’avait aperçu que le silhouette et entendue que sa voie suave.
Après une lutte longue et harassante l’hiver se retira vaincu.. mais dans une dernière ruade il prévint qu’un jour ou l’autre il reviendrait et que sa vengeance serait terrible.
L’inconnu se présenta auprès de sa belle, il la regarda. il l’écouta…Il lui réchauffa le cœur par des chants mélodieux dés l’aube. Quand il l’observait son regard était discret mais lumineux. Le soir il la berçait avec un souffle chaud et délicat. Il lui offrait des peintures aux couleurs chatoyantes.. Il éclairait les cieux de feux scintillant pareil à mille bougies. Elle ne comprenait pas tous les mots de sa langue mais écoutait ses longues poésie et s’endormait le soir confiante et rassurée. Il veillait à ce que le silence recouvre de ses soupirs le corps de sa belle. Elle lui confia comme des joyaux, ces secrets les plus intimes…Elle s’épanouissait de jour en jour…il savait cet amour fragile…car il ne maîtrise pas le temps qui passe et avait peur un jour de la perdre…
rassure le, cet inconnu, Marc,
bien belle histoire,
le jeune femme ne le quittera pas,
avec le temps qui passe….
Suspendue dans le vide
La toile brille ses joyaux
Elle le défie le temps
Déjà par cet ouvrage
D’attente en points si serrés fins
Et puis par la vigueur du fil givré
Qui tient tête à ce froid
Et se joue son charmant
C’est beau le filet d’une vie
Qui rend d’abord la liberté d’être
D’aimer infiniment
Dans la grâce du temps
magique
… » »une toile d’art est née » »…
Bonjour sous quelques flocons de neige !
Vous souvenez vous de notre petite bête
A plusieurs pattes, qui déambulait hier
Sur sa toile, en quête d’équilibre,
Echappée, dans la brume ?
A force de suivre son fil,
J’ai finit par la retrouver !
Vous croyez qu’elle s’appelle….
Ossiane…. ????
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http://mediaphoto.doctissimo.fr/dossiers/t/a/tartalacreme/gifs-araignees/TN-16653-araignee-paparazzi.gif
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Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeee !
Et je vous lis, peu présente à ce retour de vacances car un cumul à rattraper et déjà à Pontchâteau, ce soir…demain sera plus léger d’aises.
Et j’ai repris ton texte, Marc, quel horreur, cette histoire, mais pourquoi la jeune femme lui cède t elle encore à ce tyran d’époux, et elle prépare fort certainement, sa sortie digne d’Humanité, vers son Humanité pour elle.
La tisseuse de vie
A déserté sa toile
Trop enfermée dedans
Elle se cherche un plus loin
Pour se vivre vraiment
Sur sa toile de vie
En pleine liberté
Sans menace, sans pression
La petite bête de vie
Elle aime se respecter
Et elle aime la vie
Oui elle aime la vie
Tout devant, le petit bois, tranquille, il éclaire son coeur, et le mien, et tous deux on vibre.
Petites perles de givre enfilées sur le fil du temps?
Improbable parure tissée patiemment.
Vous fondrez aux premiers rayons de soleil…..
Mais quel ravissement, par les photos d’Ossiane
Pour les rêveurs de passage.
http://fr.youtube.com/watch?v=cOE7pwTvVbk&feature=related
et comme je me relis, je vois que j ai glissé chez toi, Ossiane, une phrase destinée à chez moi…
alors, je me pique mes mots, sourire…
Minuit!
La cloche commence à sonner.
Cendrillon s’en va,
Cendrillon laisse le Prince
et court, court,
presque vole
vers chez elle.
L’heure magique sonne
elle perd sa pantoufle de verre
au sortir du Palais
Mais, plus triste elle reste
quand son beau collier de diaments
est resté attaché
à un petit arbre
au jardin d’Ossiane.
LA REINE Y EST
Pour qui sont ses joyaux d’argent
ces fins colliers de purs diamants
qui brillent et s’offent à tous vents ?
Pour les prendre nullle main ne se tend
« dessus rivière ou sus éstan »
mais non
voyez au pré
la reine y est
donnez lui ses diadèmes de neige
et ses perles de givre qui s’agrègent
la reine y est
elle seule connait les secrets
et des grands froids la majesté
la reine y est
la dentelière des regrets
Joallier Place Vendôme ?
Illuminations Boulevard Hausman ?
Diamants miraculeux d’ un petit matin frileux.
Pour ne pas la perdre, pour la garder près de lui , sa jolie princesse, sur la toile il a peint…
oubli les mots froids
sous l’haleine blanche de nos pas
tes pieds sous mon pull
les pieds engourdis
je marche sur mon lacet blanc
tes bras cet hiver
tes yeux lourds de neige
tes mots en fils de flocons
que je lis sans cesse
Neyde,bien beau poème, il me plait de te lire quand tu parles de Cendrillon, car hier lorsque je disais la Belle au Bois Dormant c’est en réalité à Cendrillon que je pensais mais Cendrillon déséquilibrait mon haïku, alors j’ai un peu dévié mon idée, tout en restant dans le conte, dans l’éphémère dans la beauté des contes de Perrault.
__
Le fil de soie de l’araignée
Aussi fragile en apparence
Qu’un mot sur une feuille blanche
Est lumineux dans cet espace
Sa beauté est cristalline
Sa résistance reste un mystère
N’allez pas croire en le voyant
Qu’il va se rompre
C’est un effet trompeur
L’araignée est savante et besogneuse
S’il cède sous le poids du givre
C’est que, tout simplement
Cette toile était une demeure abandonnée
Comme un poème inachevé
__
« Des mailles de tendresse où se goutte l’espoir », Lou, c’est très joli, à garder au chaud au coin du coeur.
Bonne soirée et bonne nuit à tout l’équipage en espérant que vous fussiez tous bien au chaud.
Je confirme Neige de M. Fermine à lire absolument, Le violon Noir également.
« En vérité, le poète, le vrai poète possède l’art du funambule. Ecrire c’est avancer mot à mot sur un fil de beauté, le fil d’un poème, d’une oeuvre, d’une histoire couchée sur un papier de soie » Neige de Maxence Fermine
Et juste encore ceci pour vous donner envie de le lire, vous tous amoureux de l’écriture
« Le plus difficile, ce n’est pas de s’élever du sol et de tenir en équilibre, aidé du balancier de plume, sur le fil du langage. Ce n’est pas nom plus d’aller tout droit, sur une ligne continue parfois entrecoupée de vertiges aussi furtifs que la chute d’une virgule ou que l’obstacle d’un point. Non le plus difficile, pour le poète, c’est de rester continuellement sur ce fil qu’est l’écriture, de vivre chaque heure de sa vie à hauteur du rêve, de ne jamais redescendre, ne serait-ce qu’un instant, de la corde de son imaginaire. En vérité le plus difficile, c’est de devenir un funambule du verbe. » Neige Maxence Fermine
Et chaque soir
De son coffret
Elle sortait
Les rangs de perles,
Les démêlait,
Les essayait
Sur sa peau nue,
En vérifiait
Le tendre éclat
Puis choisissait
Laine, moire ou soie,
Bleu de l’aurore
Ou de la nuit,
Selon l’humeur
Qui éclairait
Ses yeux, ses lèvres,
Selon l’étoile
Qui dans le ciel
Ferait flamber
Son cou, sa gorge,
Selon l’envie
Qui la prenait
De le séduire,
De l’éblouir…
Et le matin
Au petit jour
Elle rangeait
Dans son coffret
Les rangs de perles
Et se couchait,
Seule et déçue
Dans son grand lit
Où plus jamais
Il ne viendrait
Faire flamber
Son cou, sa gorge,
Faire briller
Ses yeux, ses lèvres
De ses baisers
Qui la grisaient
Et la faisaient
Se sentir belle
Du bout des seins
Au bout du coeur…
tisserand volontaire
piège
des toiles sur le givre des funambules
glaçons alignés sur l’espoir des grands soleils…
Vous donnez les filles, une belle envie de lire ce Maxence Fermine! En attendant de le découvrir merci pour les passages Monique et bisou plein de soleil 😉
.
Merci à vous artistes poètes de la toile poétique, tisseurs et tisseuses d’amitié en ce vrai hiver revenu 😉
>Je note ton autre référence de livre Monique, merci 😉 Belles phrases de Fermine que tu me remets en mémoire. Ses livres sont pleins de poésie et de vérité.
>Oui Lou, fonce pour Fermine, tu ne le regretteras pas 😉
>Bienvenue à Annemarie du Mali 😉 Ton poème est magnifique !
>Oui maria, je crois comprendre pourquoi ces notes te touchent tant 😉
Un coucou spécial à Gwen, à amichel qui brode en beauté, à MTO riche d’éclats, à aspe le tisserand de rêves.
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J’aurais pu déposer ce poème au lien suivant aussi :
https://blog.ossiane.photo/2005/09/27/2005_09_equilibre/
Dans cette quête de l’équilibre …
EquILIbre
T’es qui Toi ?
Le toi avant tout autre
Le toit des Autres avant toi
Altruiste au détriment de toi
Altruiste jusqu’au bout des doigts.
T’es qui Toi ?
Le diagnostic mortifère
Le tintamarre publicitaire
Le statique utilitaire
Rejetant tout mystère.
T’es qui Toi ?
Les tentacules de la tourmente
Attentives à utiliser
A détruire et raturer
Caricaturer et critiquer.
T’es qui Toi ?
A compter systématiquement
Des terres minées pour des quotas
A côté de la quête de toi
Quand tu contes querelle un-pue-né-ment.
T’es qui Toi ?
Des étiquetages étriqués
Un formatage incontesté
Pluralité en désuétude
Eclatement de solitudes.
T’es qui Toi ?
Un potence-ciel de stigmates
Enfermé dans les traditions
A éviter de se poser des questions
Mieux vaut faire une transition …
Autre tu étTAIS
Tu es TOI au plus profond de toi
La toile a transpercé les tumeurs du passé
Clôturant des attitudes à quitter
Tu étais
La toile a tissé de beaux tracés d’été
Des étreintes d’éternité et d’équité
Vers des sentiers de liberté
T’es qui Toi ?
T’es qui ?
Libre ?
Tu es.
oubli les mots froids
sous l’haleine blanche de nos pas
tes pieds sous mon pull