Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre, haut
La proie des flammes
une brûlure dévorante
le coeur consumé
◊ Depuis les hauteurs du village de Sant’Antonino en Balagne. Voir la Carte de Corse …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre, haut
La proie des flammes
une brûlure dévorante
le coeur consumé
◊ Depuis les hauteurs du village de Sant’Antonino en Balagne. Voir la Carte de Corse …
… or il advint que @nn@ de la nuit renonçât à guetter le moment où la lune quitterait son halo de brume
Elle y trouva le feu
celui qui dévore la garrigue,
feu de mort mais aussi feu de vie
Certaines plantes n’ont elles pas besoin du feu pour se reproduire
Edith chantait
« …avec mes souvenirs,
j’ai allumé le feu
mes chagrins mes plaisirs
je n’ai plus besoin d’eux
Balayées les amours
et tous leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro… »
Pauvre petit piaf qui brûlait sa vie
sachant qu’elle ne serait jamais qu’une femme
un femme et jamais un Phénix
Alors du bout des doigts,
ôter la cendre de ses paupières
laisser le sable du sommeil s’y déposer
s’endormir
…et repartir
mon grand silence de flammes
sang des chaleurs
dans tes mains d’amour
« flammes « :
trophées des clartés bruyantes
colères voraces
de tes ferveurs contemplatives
http://www.photodurable.com/index.php?showimage=228 – 12k
Ecobuage pastoral en Vallée d’Aspe – GD07AG35V
© Gilles Daïd
Légende : Ecobuage (feu pastoral) en Vallée d’Aspe (64), Haut-Béarn, Pyrénées-Atlantiques. Il s’agit pour l’éleveur en montagne de brûler les mottes
herbeuses délaissées par les animaux en pâture. Le feu pastoral est encadré par une réglementation stricte.
Mots clés : agriculture, accident, autorisation, interdiction, surveillance, feu de forêt, feu de broussailles, incendie, écobueurs, mise à feu, débroussaillement, pratique agricole ancestrale, renouvellement, ONF, pompiers, protection civile, secours, arrêté préfectoral, sapeurs-pompiers, saison, incinération, cendres, enrichissement du sol, végétation, fertilisation, fertilisant, entretien, pastoralisme, berger, pastoral, biomasse, espace montagnard, séculaire, végétation, impact environemental, environnement, nature, espace naturel, réglementation, éleveurs, élevage, sécurité, commission locale d’écobuage, brûlage dirigé, pratique raisonnée, écologie, vent, danger, fumée, montagne, terre brûlée, activité pastorale, estive, pâturages, gestion de la ressource, fourrage, qualité fourragère, herbe, brûlis,
L’écobuage, une pratique ancestrale.
http://www.pyreneesphotospassion.fr/articles.php?lng=fr&pg=174
ma nuit dans tes flammes
enfant je me souviens des cris
quand la montagne rouge et jaune saigne la chaleur de sa terre
sous la neige
oubliée
brûle soleil de l’hiver qui s’échappe en fumée des fougères
vertes pensées de nos courses dans les taillis et les maquis
ronces vives à nos jambes meurtries
avant d’aller à mains nues fouetter l’air vif des rocs suspendus dans le vide
des vertiges de nos rêves
http://fr.wikipedia.org/wiki/Osse-en-Aspe
http://www.pbase.com/jmollivier/topo_va&page=2
une bouche dévorante
en flèche, courre en mordant
sur l’épaule de la montagne
et une écharpe de larmes
la suit
Flamme
Beauté incontrolée qui dans mon coeur circule
Fascinante et sublime tu brûles inpudemment
Les pétales de ma vie et mon corps se consume
Sans que puisse t’apaiser le fleuve de mes yeux
On a brûlé les mots et mis le feu aux lettres
Et des cendres montait l’étincelle à renaître
Et mon coeur malheureux en parlait à mon corps
Et tous les deux criaient pour avoir la paix
Espace d’un instant ou surgit d’une étincelle de vie le feu fait son ravage mais en ondes du temps la nature revivra
Le feu tapi
en proie du feu le maquis
de douleur se tord
Le feu follet danse
ici jaillit là s’asoupit
là-bas reprend de plus belle
dans la fumée
un corbeau fuit.
Un feu me dévore.
Qui de la plaie
sur mon front
épandra un peu d’eau
fraîche?
Cendres fertiles
sur chaque autodafé
sphinx et liberté
Mettre quelque chose au centre pour s’y buter
Sans cesse élire l’écriture du vivant
L’écriture de sons vivants
Déplacé par son souffle d’existence
Partout je suis nudifié
Nulle part je ne peux cacher de moi
Ta beauté
Dégouline jusqu’au bout de tes doigts
Ça enveloppe mes yeux tellement tu rayonnes
Tu es belle comme les yeux d’un enfant
Tellement belle
Que les rêves de toi pleuvent
Regardes ce que tu as fais de mes yeux
De simples miroirs de ta grâce docile
Alors oui
Comme tu es belle
A en perdre la réalité de la vie
Belle comme un gâteau tout chaud
Ou comme un matin après une nuit d’été
Tellement belle
Que mes regards vers toi me transforment
En un simple pantin
Ta beauté elle bouscule tout de sa force
De la pointe de tes cheveux
Jusqu’à la pointe de tes jambes
De tes mains aux subtils rebonds de ton être
Comme tu es belle
Et moi je me meurs de mes rêves de toi
Dan garan © 2003-2008
Vite un petit tour chez « l’eau rêveuse » du blog de Jeandler « Pêle-mêle »…
quelle force dans les images,
et je viens de lire des mots si forts, si émouvants, si brillants, quels talents…
ma plume attendra lundi car elle part ce week dans le nord…
Mon bel feu en mon moi
Qui brille et m’illumine
Me donne de la vie
Serre et aime si fort
Admirative sensible
Devant l’être qui aime
Dans le beau sens d’aimer
En amour naissant
Déclaration de flamme
Un coeur de braise
Coucou, Ossiane
En Corse, le feu est un véritable fléau, chaque été!! De belles et authentiques images, hélas!!
Feu,
Funeste embrasement des bois
Le feu dévore avec voracité
Les arbres broyés, déchiquetés
Qu’une pluie d’étincelles foudroie!
La main de l’homme n’est pas étrangère
A ces gigantesques brasiers de détresse
La forêt perd ses parures si altières!
Ses mousses feuillues de tendresse
Où sont passés les arbousiers
Où sont passés les oliviers?
Dans les garrigues froissées
Adieu, senteurs, adieu, fragrances
Seules s’élèvent, d’âcres fumées,
Triste éloquence!
A perdre haleine, détallent
Les lapins apeurés,
Dans ces fourrés si consumés
Les pas cruels de l’homme laissent des traces!
Le coeur chagrin, les yeux éteints
Les amoureux fous de la nature
S’enfuient, las, dans le lointain,
Comment oublier la fraîche verdure
Leurs doux émois au fond des bois
Leur bonheur tapi dans ces tristes parures
Tout se teinte de mélancolie, de désarroi
Demeurent de sanguignolentes brûlures
La forêt hurle sa peine déchirante
Tel le loup, fragile, traqué, aux abois!
Belle journée à tous.
Bises à toi, Ossiane et à vous tous
Il n’y a pas de fumée sans feu, je me demandais bien sur la dernière note d’où pouvait bien provenir cette fumée….
La beauté de ta flamme, la chaleur tes mots, l’odeur de ta peau.
Tout en toi me séduisait. Comme une allumette j’ai craqué sous ton étincelle incandescente.
Tu as mis le feu à mon cœur si tendre, si sec.
Ma peau s’enflamme sous tes caresses et tes baisers de braises. Mon corps plie comme le chêne sous l’étreinte de l’incendie.
Mais tu étais volage, alors, tu as consumé mon amour, consommé mon corps
et mon âme.
Que reste il de ce brasier ; Des souvenirs sombres et noirs, qui me laisse dans le désespoir ; ma vie n’est plus qu’une triste désolation. Combien de temps faudra t’il pour que germent à nouveau, dans mon coeur ravagé, un sentiment amoureux.
Germe infime,
étincelle
Eclair, vif instant,
Imprudente brindille
Le regard foudroyé
Tout un coussin d’aiguilles
Le poignard dans la chair
Soufflet de brise vive
Chère palpitation
Des flammèches s’éveillent
Un vif élancement
Et les buissons grésillent
Et l’amour tambourine
La résine se fond la forêt s’illumine
Inondé de chaleur
C’est un embrasement
Des pensées qui s’emballent
Des montagnes de cuivre
En robe de rougeur
Et les arbres qui craquent
Un désir de crier
Foule torches géantes
Désir,
enlèvement…
L’incendie se propage
Les regards se poursuivent
Avide d’étendues
De mots irrésistibles
En violente fournaise
En fleuve de folie
D’où gonflent des nuages
Avant-goût d’inquiétude
D’imposantes fumées
Rêve noir
Et des troncs calcinés
Un visage perdu
Monte une odeur puissante
Une effroyable trace
De terre ravagée
La douleur est brûlure
Jamais plus oubliée
La fleur rouge de Prométhée
le Feu des Dieux donné aux hommes
pour ses vertus tant convoité
chaleur sécurité pour la paix
rages dévorantes pour la guerre
brûle en nous
les flammes du destin
dansent ou ravagent nos vies
dans un bourdonnement d’abeilles
et nos cœurs consumés
avec le temps
ne seront plus que cendres
et étincelles
que vent emporte
d’où renaîtront d’autres incendies
pour que sauvage
dure la fleur de sang
je pars à la découverte de ton blog!! merci !! c’est impressionnant!
Ardeur, ardente, ardence; avec le feu quelle cadence…infernale, quel est donc ce galop du cheval de feu, du cheval de vent qui dévale pentes et massifs.
Consummer, consomption c’est la consommation ad limitum du carburant quelqu’il soit ! Brindilles, herbes, ceps, souches, Tout doit disparaître .
Atre, bel âtre, qui courre dans la lande, oh pas le guilledoux mais petit marquis au pied agile ravage le maquis, contemple de la forêt les restes de garrigue .
Dans ce tournoiement de cendres et de fumêes entre escarbilles et escarboucles
ne restent plus que les escarres d’une végétation calcinée.
Brasier qui comme sombre héros donne un baiser rougoyant à sa nature favorite.
Sécheresse inconsolable de qui a trop pleuré sur les ravages pyrophoriques.
Et dans la noirceur du charbon résiduel un seul espoir que le cycle se réamorce dans la roue du temps pour que revitalisée la nature reparte de plus belle.
Poussé par le vent
Feu se nourrit des démons
Soif immobilière
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
c’est pas vraiment le sujet, mais comment ne pas penser à la colline de mon propre village , qui pratiquement chaque été, dés que le mistral souffle est la proie des flammes, sans oublier aussi tous les pompiers qui combattent le feu…..
mon coeur, pour toi, s’enflamme….
comme un monstre impalpable
indomptable
fascinant ,
il cavale, dévale, avale
tout ce qu’il trouve sur son passage.
sautant par dessus les cours d’eau
escaladant les colinnes
léchant avec délectation
l’écorce des arbres
pour se délecter de leurs sèves.
et ne laisser que des squelettes décharnés et cramoisis
il caresse de ses milles pattes
le ciel livide et brûlant
il encercle de ses flammes maisons et fermes
en poussant des cri de scioux
cassant , brisant bois et verre
il fond l’acier avec son coeur incandecsent.
et ne laisse derrière lui
que des trainées noirâtre et nauséabonde
et fini par s’endormir caché derrière un rocher
prêt à bondir au moindre souffle de vent.
>Eric :
Bonjour Eric, j’espère que tu vas bien 😉 Bon esprit d’observation, la gouttière ne m’avait pas interpellée 😉 Ces petits villages ancrés dans la tradition vivent aussi à l’heure de la modernité 😉 Bon week-end et merci.
>Nath :
Hello Nath, je suis très hereuse que tu reprennes de l’assurance. La reconstruction est sans doute trop lente à ton goût mais je sui ssûre qu’elle est efficace. Ne lâche pas prise.
Etonnante ton image, c’est tout à fait ça. Je t’embrasse.
>Maria :
Merci pour ta sensible référence littéraire. Bonne soirée.
>Bernard :
Quel souffle tu fais passer ! Bravo, ta description est superbement émouvante. Elle nous apprend à regarder le monde autrement. Merci au magicien des mots.
>Annick :
Merci Annick pour ces beaux poèmes inspirés d’amour et de tendresse. Quelle belle sérénité règne en toi en ce moment 😉
>fugitive :
Une scène qui m’a tout de suite happée. Il a fallu faire vite pour ne pas me faire démasquer 😉 A nous d’imaginer ce mystère; je suis sûre que tu ne manques pas d’idées en la matière 😉 Bises vers toi.
>véronique :
Un petit poème avec tout plein de questions 😉 Dissolution… disparition, non? … Merci, je t’embrasse.
>amichel :
Un beau petit haïku plein de sérénité. Merci michel, bonne soirée.
>thierry :
Toutes sortes de visions vous assaillent 😉 Je n’avais pas pensé à ça mais il est vrai que la fumée dégage des arômes 😉 Oui oui bien tranquille le petit homme 😉 Merci à toi.
>monique :
Beau poème qui prend de la hauteur. Elévation d’une âme sereine au-dessus d’un monde qui s’agite fébrilement. Merci pour la tendresse de tes mots. Bises du soir.
>aspe :
Belle idée ce désert et cette solitude revendiquée. Merci à toi.
>feu roméo :
Pseudo prédestiné 😉 Des notes pour toi 😉 Merci pour cet haïku oroiginal, bonne soirée !
Dans un éclair
Jaillit du ciel
En ciel d’orage
Une étincelle est née
Elle était bien petite
Juste un soupçon d’étincelle
Mais le malheur a voulu
Qu’elle atterrisse
Sur une branche feuillue
L’étincelle a croqué
Le feuillu de la branche
Et ne s’en est pas rassasiée,
L’appétit dévorant,
Elle est allée voir
Si c’était meilleur à côté,
C’est bien connu,
L’appétit vient en mangeant…
Plus on mange, plus on grossit…
Et la petite étincelle
En joie après ces hors d’œuvres
A attaqué avec fougue
La forêt noire
Comme un gâteau de campagne
Le feu est là,
Qui s’installe,
Qui gagne,
Qui dévore,
Qui réduit en cendres,
La langue rouge
Toujours active
Lèche les dernières miettes
De vie qui persistaient…
L’averse torrentielle qui s’en suivit
Eut raison de ce feu de maquis…
Tout est noir…
Le vert est devenu charbon
Sous les fumeroles qui s’élèvent…
Paysage désolé…
Mais rassurez vous,
La vie est plus forte que le feu
Et sous la croûte de cendres,
Une nouvelle nature va bientôt renaître
Avec plus de force et de vigueur
Et dans de magnifiques couleurs…
Il faut juste un peu de patience…
Biseeeeees enfuméeeeeees !
Gaia silencieuse
Souffre et se meurt
Créature des dieux
Mais livrée à son sort
Elle qui enfanta
Ouranos, les titans,
Les nymphes, Echdina
Vit ses derniers instants
La dernière créature
Que lui donnèrent les dieux
Qui se prenant pour eux
N’est que pâle avatar
L’assèche et la tue
L’entraîne à l’asphyxie
La malmène, la conchie
A n’en pouvoir plus
Ô dieux, le mal est là
Faut-il qu’ainsi finisse
La merveilleuse matrice
Et donc que meurt Gaia ?
La créature sait bien
Qu’elle bâti son enfer
De vous point n’est besoin
Elle sait seule le faire
Gaia cœur de mère
Se recouvre de cendres
Gaia c’est notre terre
Sur nos fronts sont ses cendres
Au creux du vallon,une âme en proie
Rampe, se tord et se prolonge
Dans la douleur, la violence
Des flammes du brasier,
Se répand, crépite, s’évade en fumée
Du foyer brûlant
Où se consume la vie,
Dans les souffrances de l’enfer,
Au centre d’un paradis
D’un monde qui l’ignore.
Qu’en est-il de ce feu
Dans les chairs du maquis
Pour toi, spectateur impuissant ?
Outre l’image d’un tableau
Dans l’ambivalence des couleurs,
Du rouge incandescent
Aux estompes grisées
Que seul le pinceau
Peut retenir sur la toile.
>@nn@ :
C’est bien ça @nn@, feu de mort ou feu de vie. Beau et touchant parallèle avec Piaf. Merci pour ta belle plume, ; bonne nuit.
>aspe :
Vu tes origines, j’imagine que tu es sensible à ces pratiques ancestrales qui protègent l’environnement. Merci pour tes beaux poèmes de montagne entre colère et amour.
>brigetoun :
J’ai pensé aussi à une bouche, la bouche de ce premier jeu vidéo qu’était le pacman mais il n’y avait pas de larmes 😉 Merci pour ton approche sensible.
>lou :
le feu brûle en toi à haute intensité 😉 C’est beau et bien ressenti, merci.
>bruno :
C’est vrai, malgré l’univers calciné, la nature est la plus forte mais il ne suffit pas de se reposer là-dessus. Bises à toi.
>Pierre :
Très beaux ressentis aux approches différentes. J’aime beaucoup le premier qui exprime la douleur. Bises de la nuit.
>feu roméo :
Un nouvel angle de vue, que cela être puisse être vrai. Belle idée ces cendres fertiles. Je t’embrasse.
>cruzy :
Bonsoir et bienvenue sur le blog. Merci pour ce morceau d’écriture qui laisse à penser que la poésie ne te laisse pas indifférent. Au plaisir de te revoir ici.
>Dan :
Merci pour ce beau poème bien qu’il ne soit pas en accord avec la note. Après une visite sur ton blog, je crois comprendre que tu t’es spécialisé dans les poèmes d’amour. Bien à toi.
>Chantal :
Alors un peu d’eau rêveuse pour éteindre le feu. Ca devrait marcher 😉 Bon week-end.
>Annick :
Très beau et bon week-end à toi, je t’embrasse.
>maria :
Bel haïku d’amour en flammes;-) Bise du week-end.
>Claudie :
Bonsosir Claudie, terrible spectacle de calcination ! Je suis tombée par hasard sur cet incendie de maquis. Je me suis sentie coupable d’être là car j’étais bien impuissante. Le feu gagnait le haut de la colline à grande vitesse sans qu’aucun pompier n’ait pu y accéder. Il leur a fallu beaucoup de temps avant de pouvoir faire quelque chose. On voit que tu es très sensibilisé sur le sujet. Je n’ai rien à rajouter tant tu parles bien de ce ce que se passe. Merci pour ta belle plume, je t’embrasse.
>François :
Je pense que tu t’en doutais, non ? Je suis sur mon thème du rouge, fauve, feu;-)
>marc :
Beau ce déclic d’amour comparé à une allumette qu’on craque ! Après l’embrasement, les cendres du souvenir, beaucoup de sensibilité dans ton évocation amoureuse.
Après l’évocation de l’amour, la vitesse de ce feu ravageur. Ton écriture s’emballe comme un cheval au galop. On compatit pour ces arbres en te lisant.
Merci à toi, je t’embrasse.
>Bernard :
Superbe ! Incisif comme l’aiguillon du sentiment amoureux. Quelle richesse de vocabulaire et d’images pour le décrire ! C’est somptueux. Un grand merci à toi, poète pyromane 😉
>amichel :
Quelle belle idée cette fleur de sang ! Ton poème est vraiment rougeoyant de feu, de chaleur et de combats. Et toujours la poussière noire au bout qui peut revenir à la vie. Merci à toi, grand poète entre le jour et la nuit 😉
>zeppelin :
Beaucoup d epetits nouveaux sur le blog aujourd’hui 😉 Bonsoir et bienvenue à toi 😉 La porte est ouverte 24h sur 24. Va consulter les archives ou les différentes catégories. N’hésite pas à intervenir. Bonne visite.
>Thierry :
Du rouge au noir, je te sens à ton aise dans ce brasier avec ces mots qui s’enflamment et se consument tour à tour;-) Bonne nuit à toi et merci.
>kirikino :
Bien vu ! Il y a sans doute une part de vrai dans cette destruction incendiaire. Merci pour ton haïku révolté.
>sabine :
Si si ça peut faire partie du sujet en dehors de l’embrasement des cœurs 😉 Merci de ton passage.
>christineeeeee :
Beaucoup de variété et de sensibilité dans tous vos textes déposés. Et oui, cette toute petite étincelle peut faire de très gros dégâts. Comme tu en parles avec justesse et émotion Christine ! Et une petite touche d’espoir malgré tout qu’il faut toujours avoir au fond de son cœur même quand le pire est là. Merci à toi, je t’embrasse.
>phil :
Bonsoir Phil, que faut-il que je fasse ? Que j’efface le poème de cette note ou de l’autre ?
>Monique :
Une grande douleur dans tes mots à travers la chair vivante de cette montagne. Impuissance est bien le mot à employer pour cette mort terrible. Je t’embrasse et te remercie.
Bonsoir Ossiane,
Il vaut mieux, il me semble, effacer dans l’autre page
Merci
Bonjour la compagnie !
Vous avez bien dormi ?
MILLE FEUX
Il n’y a pas de fumée sans feu :
Feu d’Enfer,
Feu qui détruit,
Feu qui ravage,
Feu qui consume,
Feu qui dévore.
Oui, mais aussi :
Feu de Dieu
Feu qui nourrit
Feu qui réchauffe
Feu qui protège
Feu qui éclaire
Feu qui réunit
Feux de joie
Feux follets
Feux d’artifice
Feux de bengale
Feux de bois
Feux de camp
Feux de cheminée
Feux de l’amour
Feu rouge
Feu orange
Feu vert…
Feu arrière
Feu avant
Feu de plancher
Feux de la rampe
Feu Romeo ( !)
Que seraient devenue l’humanité
Sans le FEU ?
Biseeeeeees enflamméeeeeeeees
Flammes et méches ne donnent pas que flamméches
qui décoiffent négligentes les arrangements de la végétation.
Retour de flamme pour balayage qui après quelle couleurs vives
assombrissent les perspectives.
Pare feux qui ne réparent rien et dans le meilleur des cas empêchent
une propagation trop vive mais entre les éclatements de grenades des pines
de pin qui souflent le mot dévorant et les ondes de chaleur qui attisent
et attirent des masses d’air.
Faudrait il utiliser des bombes à effet de souffle qui consomment tout l’air
pour priver de son comburant une ignition bloquée.
Le paturage et l’entretien peuvent seuls limiter les dégats mais la surveillance
renforcée des départs permet de ceuillir à la source et d’éviter l’embrasement
fatal.
On travaille à une surveillance avec des détecteurs infra rouge depuis des ballons qui pourraient surveiller de larges étendues et circonvenir les risques.
–
Ici le monde se connaît
et le fleuve de feu dont nous sommes la source
ne se tarit jamais
Ici sur cette terre brûlée
dans la nuit de la nuit
habitant de l’unique
ici où respire encore l’angoisse
de marcher sans bouger sur le brasier des ombres
ici où je te prends à ta parole
toi qui n’es plus qu’absence et feu
ô mourant
Ici ce lieu où tendent les rivières froides
de l’aurore
où la lumière se consume et s’éteint
dans les chantiers de la mémoire et de la mort.
Marcelin Pleynet/ La tentation du jour
–
Bises Ossiane:)
Au bal des ardents, yvain de Lescars nous a conviés
au seuil des terres brûlées nous sommes comme pétrifiés
de ces brandons épars d’où montent quelques fumerolles
nous assistons hélas bien impuissants à la fin d’un rôle
négrepelisse et c’est la peaux noircie, craquelée et figée
que nous constatons combien a été peu ménagée
Cette écorce qui ne demande donc qu’a éclater
sous les assauts répétés, les coups de boutoirs
d’un vulcain d’opéra, à la langue chargée qui vient lécher
le moindre des recoins, semer la désolation
pour mieux par la cendre amener la réincarnation
puisque de l’incarnat puissant nait le noir sans fond.
Me souvient de cette belle expositions des potiers d’Olot
à Barcelone au musée de la céramique ai Palau nacional au début des années 80
elle s’appelait « terra del foc » et ces engobes d’un noir profond
disait l’histoire volcanique de la terre et toutes ces bouches à feu
qui quémandaient, gourmandes et jamais rassasiées leur content
>Phil :
Quel beau et poignant plaidoyer pour la sauvegarde de notre chère Gaïa ! Comme une maladie qui la ronge jusqu’à la faire mourir. Ta dernière strophe est émouvante avec ces cendres déposées sur les êtres humains. Merci pour ta belle plume sensible. Je t’embrasse.
>Christineeeeee :
Bonjour Energieeeeeee, tout va bien 😉 Quel beau travail de réflexion tu as mené autour du mot « feu ». Il y a bien de tout cela, bravo ! Le champ d’investigation est vaste. Il y a de quoi trouver son chemin d’écriture pendant le week-end et Feu roméo en sera le porte-drapeau ;-)) Vive feu roméo !!! et Christineeeeee of course 🙂
>Thierry :
Je te sens toujours très à l’aise dans ce feu de l’action comme si tu connaissais bien le sujet 😉 Bien à toi.
>Alix :
Coucou Alix, ta petite escapade achevée 😉 Encore une nouvelle découverte poétique pour moi ! La nuit, la braise, la mort, l’univers de ce poète est douloureux. Merci, je t’embrasse au pays de la lumière.
Continuons christineeeeeeee
feu de saint elme
feu de joie
feu de tout bois
feu électrique
feu doux
feu de paille
feu de position
feu de recul
feu de signalisation
feu d’étrave
pousser les feux
mais c’est sans fin
>ossiane: merci de tes encouragements à bouter le feu sans bouder les flammes
je ne suis pas un pompier pyromane mais je n’ai pas besoin de boufadou (baton creux pour attiser les braises en concentrant le souffle ) ni de soufflet
pour réchauffer un pauvre feu, ranimer une flamme vacillante, redonner vie
à un foyer languissant.
le triangle du feu nous raméne à l’alchimie et si le feu se nourrit d’air il s’éteint parfois à l’eau et pourtant façonne la terre depuis si longtemps.
il a des vertus apaisantes ou plutôt hypnotiques et enfant je m’absorbai fort dans sa contemplation même si on me disait d’arrêter de tisonner car entretenir
le feu s’est aussi allégoriquement faire jouer l’étincelle vitale.
L’énergie calorique n’est pas la plus domestiquée mais elle est domestique
et les dieux lares avaient leurs autels dans les religions privées de Rome
là où les gaulois n’avaient qu’une religion publique.
Ce grand feu intérieur de la spiritualité ne consumme pas toutes les énergies mais alimente la volonté du progrés et la rencontre de l’autre et de l’ailleurs.
–
Note acquittée
bagages bouclés pour l’éternel retour
Porte ouverte
souffle d’un vent de printemps
Sur le ciel
ligne bleue de l’horizon
Bout du monde
alternative fulgurante
Bûche en flammes
feu de paille dans la cheminée
–
Bon week end Ossiane
Une telle poésie de couleur dans tes photos…
le feu du dedans brûle avec intensité
petite grippe de printemps
feu de vie
feu de joie
feu transforme
ré-création
élévation
Dans le feu de son corps
elle a brûlé son âme…
« la flamme bruit, la flamme geint. La flamme est un être qui souffre. De sombres murmures sortent de cette géhenne. Toute petite douleur est le signe de la douleur du monde » Bachelard
___
Ce nuage n’est pas un nuage
Que le vent disperse
Au delà des collines
Sous l’épaisse poussière nauséabonde
Pleure la terre
Des larmes de feu
___
Sous un ciel bleu d’été dans un lit de broussailles
La bête tant évitée aiguillonnée tressaille
Les oreilles sagittées les yeux rouges et hagards
Elle s’étire se réveille et allume d’un regard
Des buissons innocents fébriles des genêts
elle dévore insatiable ces mets enracinés
et rejette dans le ciel les plus acres fumées
noircissures douloureuses de la terre abîmée
Nerveuse et agitée elle se sait pourchassée
Elle délaisse alors folioles embrassés
Renonce à ramasser ses vêtements épars
Et s’enfuit en crachant son agressivité
Carbonisant les landes qu’elle aura amputées
Et toi seul impuissant tu ne peux faire rempart
pardon je voulais écrire » folioles embrassées ». Il me fallait Christine, un de tes « e » pour embrasser convenablement ce mot 😉
que d’ailleurs j’aurais plutôt dû « embraser » car « folioles embrasées » est bien plus juste encore. 😉 Allez atteignons-les ces feux. Je vous embrasse fort.
…………………………………………
du noir de fumée
au gris opaque de la cendre
les corps envolés
…………………………………………
andrée wizem
~
Non il est sans exemple que l’obscurité, éclairée par un grand feu de bois, tarde à s’en aller, ne s’en aille que nonchalamment et comme à contre coeur.
C’est sur des points pareils que l’esprit humain assoit sa sécurité et non sur la notion de bien et de mal.
Non seulement l’eau est toujours prête à bouillir, et n’attend que d’être chauffée, mais l’océan lui même , au comble de sa fureur, n’a de forme que celle de son lit qu’un continent affaissé l’oblige d’occuper. Le reste est égratignure de vent.
~
Henri Michaux/ Lointain intérieur.
~
A bientôt
>Alix :
Toujours le sens de la répartie et en poésie 😉 Porte ouverte pour une nouvelle saison alors mais encore un peu fraîche, c’est vrai 😉 Bel envol de nuit.
>Pierre (petit nouveau) :
Bonjour et bienvenue, il me semble qu’on s’est déjà croisés 😉 Merci pour la visite, bien à vous.
>véronique :
Bonne convalescence pour venir à bout de cet autre feu intérieur 😉 Un nouveau jour se lèvera ensuite 😉 Merci pour le petit poème plein d’élan. Bonne nuit,Véronique.
>rachel :
Ca peut arriver, rachel 😉 Bonne fin de soirée et merci de ton passage.
>Monique :
Bachelard dit toujours des choses justes et sensées. Ton poème est baigné de douleur dans les cendres du feu. Merci pour ta plume sensible. Bises du soir.
>Lou :
Impressionnante description ! Ce feu prend des allures fantastiques sous tes mots qui lui donnent une identité de bête dévoreuse et traquée. Merci pour tta belle écriture imagée. Bonne nuit, lou.
>Andrée :
Belle idée ces corps envolés en gris et noir, les couleurs du deuil. Merci de ta visite.
>Salomé :
Merci pour ce bel extrait qui interpelle. La toute dernière phrase est belle. Bonne fin de soirée à toi.
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Qu’en restera-t-il ?
Un entrefilet au bas d’une page
« Départ d’incendie dans le maquis
A San’tantonio en Balagne »
Qu’en restera-til
Un drap de cendres noires
Une odeur de brûlé
Qu’une pluie dissipera
Dans les entrailles de la terre
Une tache sombre
Au creux de la vallée
Et mille petites bêtes sauvages
Prises aux piège en toute indifférence
Dans le ballet infernal des flammes.
Des images aux couleurs admirables
Une invitation au silence
A la lueur d’un haîku flamboyant- merci Ossiane-
>Monique:
iL restera beaucoup de noir et de poussière jusqu’aà ce que la terre soit capable de se régénérer. Merci pour ton sentiment.
La passion brûle.
C’est revigorer.
Je l’adore.
Et se mourir
d’aimer
Dans la flamme
du temps