Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
En rouge et vert
voyage d’une petite fille
vers le grand bleu
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
En rouge et vert
voyage d’une petite fille
vers le grand bleu
A la pêche aux moules, moules, moules,
Je ne veux plus y aller maman…
seule, vaillante ou entêtée,
face à cette immensité,
à peine animée par les différentes textures
du sable humide,
les langues d’eau,
et ces monstres vautrés
devant moi et là bas, dans cette eau
vers laquelle j’avance pourtant
Bonjour Ossiane
Beau le calligramme… beau…
—-
L’enfant est venu
Est reparti vers la mer
Tout seul il était
—-
Belle journée à vous tous
c’est une série fort émouvante, que la paternité, l’enfance, si pleine de sens humain, si forte, si envolée en tellement haut, c’est fort beau.
et cette petite fille, son petit seau, à la main, le sable sous ses pieds, son regard vers devant, ses petits cheveux sous le foulard, elle marche et c’est tendre de tant..
Attendez-moi.
Regardez!
j’ai un petit poisson
dans mon seau.
Ossiane
Tes photos et ton calligramme me donnent envie du grand large…
Chaperon rouge
Elle court vers l’aventure
Vers le grand large
Une bonne journée à tous..et bises
L’enfant s’élance
un matin sur la plage
la mer retirée
Son coeur
De tout de rouge
Son espoir
A sa main
Elle marche
Tranquillement
Vers le grand bleu
La petite fille au seau vert
Que d’aventures l’attendent
Sur cette plage!
Elle arbore le maillot rouge
La couleur du gagnant
Sur la piste cyclabe de la plage
Cheveux au vent
Elle affronte l’océan
Le coeur haletant, d’un battant
La vie n’est pas un fleuve tranquille
Les remous remuent dans sa tête fragile
Elle foule le sable perdue dans les nuages
L’immensité bleutée lui tend les bras
Elle vogue vers le grand large
Les yeux embués de larmes
Son enfance ne s’en est pas encore allée
Elle sait qu’elle saura compter
Sur ses parents, ses rivets
Pour sillonner ces rivages
Peuplés d’oiseaux sauvages
De tendres mouettes
Comme une caresse
La petite fille au seau vert
N’a pas fini de faire des sauts
Dans la jungle des feuillages verts
Mais, l’espoir guide ses pas
Dans le sable ondulant
Elle gagnera aussi le maillot vert
Les cieux bleus auront alors
La couleur des jours heureux
et avant de quitter l’écran, je te lis, Claudie, et je t’offre mon yahou, qui vient de sortir de moi… c’est beau…allez je te relis, avant de fermer l’écran.. Belle journée à chacun.
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Un NEUVIEME PORTRAIT dans la Galerie des Passagers !
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Il s’agit de celuii de REGARD.
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Vous pouvez m’envoyer le vôtre à tout moment.
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Elle est jolie cette image, je la regarde encore, elle est paisible et tendre…
> Annick
Merci. Je suis comme toi rivée à cette image, elle respire la quiétude et..je respire l’air des embruns…
Bel après-midi à toi et à tous.
Dans le sud, le soleil fait « enfin » son apparition
***
« Encore un seau d’eau
Pour remplir la mer ! »
Ou bien
« Encore un seau d’eau
Pour vider la mer ! »
Ou bien
En quête d’une bonne récolte :
Un petit galet,
Deux coquillages,
Une crevette rose,
Du sable doux…
…
Ou bien
Aller dénicher
Quelques trésors cachés
Au-delà des rochers…
Ou bien
Visiter ces drôles
De sous-marins
Qui flottent
Fièrement au loin ?
D’un pas très décidé,
Seau vert pour tout bagage,
Elle part, toute légère
A la conquête
De la mer !
***
L’enfance, Tant d’émerveillement
Ou l’avenir se confond avec présent.
Si près, si loin de moi cette insouciance
Cette soif de vie cette impatience
Je me retourne un signe un sourire
Mon cœur petit bateau chavire
Je cours dans le sable brûlant
Comme sur la lave d’un volcan !
Passent les algues avec une grimace
Marchant sur d’horribles limaces
L’aventure est au bord de l’eau
je vais la déposer dans mon sceau
la mer se sauve quand je m’avance
elle aussi rêve secrètement de vacances
Une éternité pour m’approcher
Au travers du sable et des rochers
Je commence les choses sérieuses
Quelques pierres précieuses
Je pêche deux ou trois crevettes
Fais deux ou trois galipettes
Quelques coquillages magiques
Ou l’on écoute d’étranges musiques
Et Que l’on enferme comme un trésor
Caché comme de précieux lingot d’or
Que subsiste t’il de ses souvenirs !
Quand il ne reste de l’avenir
que des rêves d’enfant qui s’enterrent !
dans le sable profond sous la terre
quelques photos aux couleurs du passé
L’émerveillement lui peut il trépasser.
belle journée
Ici
la mer
le sable
les petits crabes
une allée de soleil
sous un ciel d’aquarelle
et, dans la foulée du jour
le bonheur arrive…
il accourt…
à toi la vie, petite fille !
à Shinook
Sur les rives de ton enfance,
Rivabella !
Nu, tu courais droit au devant de ta vie
L’innocence dans le cœur,
les yeux pleins d’amour
pour ce père étonnant !
il savait tous sur les mystères
du « Rapon » !
et rien ne t’échappait sur ses gestes.
tu as été si fier le jour où
ton père te l’a confié.
Avec force
Je pense à ce jour
où tu regarderas ton enfant
Courir vers toi
et te crier Papa !
Je rassemble tous mes rêves et mes espoirs
pour que rivabella
entende les rires d’un enfant
qui te ressemble,
et qui t’appelle papa.
Rivabella
Tes vagues n’effaceront pas
Les rires, les rêves ,
Nos pas.
>bonbonze :
;-)) Je n’avais pas pensé à cette chanson 😉
>brigetoun :
Bien vu Brigitte, tout un monde inconnu et un peu hostile s’ouvre à elle. Mais elle est solide et passera les obstacles, non ? Merci pour la justesse de ton évocation.
>Maria-D :
Solitude, c’est vrai mais une belle solitude dans ce cas. Merci pour ton joli haïku.
>Annick :
Oui Annick, ces derniers thèmes sont forts et émouvants ; j’ai cependant l’impression qu’ils bloquent un peu certains visiteurs car ils sont peut-être trop personnels… Et pourtant je trouve les photos des deux dernières notes très tendres et lumineuses. Merci pour tes jolis mots colorés.
>Pierre :
Tout mignons ces petits poèmes 😉 Plein d’élan pour traverser le gris et atteindre le bleu au bout du monde. Merci à toi.
>Claudie :
Je te sens bien sur cette note, Claudie 😉 Ton petit chaperon rouge est adorable et ton grand poème est une petite merveille remplie sans doute de beaucoup de souvenirs d’enfance et aussi d’espérance face à l’avenir qui s’ouvre à elle. Ca me plait beaucoup.
>Christineeeeee :
Tout ce qu’on peut faire avec un seau ! Une histoire de plein et de vide qui fleure bon l’enfance et les souvenirs de vacances;-) Ta petite fille est courageuse et téméraire ; elle n’a pas peur du lendemain. Merci à toi.
>marc :
Comme ta poésie est sereine ne ce moment ! Ton poème est un hymne à l’insouciance, au rêve, à la curiosité, à l’aventure, à l’émerveillement, à toute chose de l’enfance qu’on essaie de garder au fond de soi lorsqu’on est un adulte. Merci pour ta belle écriture sensible.
>Tay :
Bonjour Tay, voilà un superbe petit poème plein d’élan, d’espoir et de joie de vivre. Que du bonheur dans tes mots dont il faut essayer de s’inspirer chaque jour. Merci pour ta visite, je t’embrasse.
>fanou :
Coucou fanou, que c’est beau tout ça. Quel joli rebond à Shinook ! Ton poème est un cri du cœur émouvant. Rivabella est empreinte de souvenirs d’enfance gravés à jamais.
Que veux-tu dire par « Rapon » ? J’ai cherché et je n’ai pas trouvé… Un grand merci pour ton passage poétique, la bise.
pour moi une des plus belle chanson ecrit pour un enfant
http://dailymotion.alice.it/video/x1rwd_renaud-mistral-gagnant-clip-video
belle soiree
passé la lisière du gouémon séché
elle avance
du sable sec
vers le sable mouillé
elle avance
vers le grand corps noir
disposé
tel le lion couché
elle avance
déjà
les paires
les tierces
les solitaires
ont passé l’obstacle
appelés par la mer
et signant de deux « V »
largement ouverts sur l’infinité bleue
proposent
un dialogue
aux deux sous marins vitrifiés
« avance petite fille
rejoins-nous
et de ton seau vert débonnaire
calme
ce trop plein d’illusions
d’un doigt de sel
sur ta lèvre sèche ».
quelques oiseaux de mer accoururent
on en parla dans la presse locale
celà fit jaser dans les chaumières.
« il paraît qu’elle est revenue,
la petite Julie »
la mer, le clapotis des vagues, le soleil, le sable chaud, la plage, le gazoullis des cigales, le ciel bleu, c’est toute mon enfance, enfance de rêve, dans un petit coin de paradis de la côte d’azur….
Recoucou Ossiane,
Je vois que j’ai aiguisé ta curiosité !
Je te remercie pour avoir deviné ce cri d’amour envers cet enfant.
« rapon » ! Qui veut dire « harpon », ce petit garçon disait « le rapon de mon papa » et il ne fallait surtout pas que les petits copains de la plage s’avisent d’y toucher !!…
Bonsoir au salon, bises aux anciens et aux nouveaux que je découvre dans le silence des collines de Provence.
Une image très belle, avec toutes les couleurs, mais en micro-quantité. J’aime beaucoup 🙂
Histoire de rentrer !
La journée terminée :
« C’est l’heure du goûter ! »
~~~~~~~~~~~~~~~~j’ai encore un seau d’eau à remplir !
« Il faut rentrer ! »
~~~~~~~~~~~~~~~~Mon trou d’eau a besoin d’un seau d’eau !
« Il va faire nuit »
~~~~~~~~~~~~~~~~Mon château n’est pas encore fini !
« On va partir ! »
~~~~~~~~~~~~~~~~Pas encore, y a plus d’eau !
« Alors tu viens ? »
~~~~~~~~~~~~~~~~Attend, j’ai trouvé une bonne eau !
« Tu te décides ? »
~~~~~~~~~~~~~~~~Vite, courons chercher de l’eau !
« Cette fois ci, on s’en va ! »
~~~~~~~~~~~~~~~~ (………….)
Un dernier seau
Le dernier de la journée
En attendant demain :
Plusieurs chantiers à terminer :
Un château,
Un trou d’eau,
Un tunnel,
Des routes…
Vivement demain !
trop de monde en
bord de mer difficile
de trouver une place!
sourire de mima
>marc :
Beau choix avec cette chanson de Renaud. Merci et bonne nuit.
>regard :
Merci pour ce poème original ! La petite Julie résiste à tout et continue d’avancer fièrement 😉 J’ai cherché les deux V mais je ne les vois pas ;-( Ce grand corps noir me fait penser à la couverture d’un livre qui reste à écrire;-) Bonne nuit à toi.
>sabine :
J’écoute tes moments doux s’égrener ; vivement les beaux jours 😉 Bises à toi et merci.
>Fanou :
Tu as bien fait de préciser 😉 Bises de nuit !
>Anne :
Les couleurs de l’été qui commencent à manquer sérieusement dans notre réalité de l’hiver;-) Je t’embrasse.
>Christineeeeee :
Tu dois être fatiguée ce soir avec tous les seaux que tu as remplis aujourd’hui 😉 TU as en effet entamé un grand chantier que je vais te laisser le soin de peaufiner 😉 Merci pour ton humour, je t’embrasse !
>mima :
Bonsoir, à cette saison et sur ces plages-là, pas trop de problème de place 😉 Merci de ton passage.
« Toute seule sur cette plage…. pauvre petite fille….. » je ne chanterai pas la suite….
Belle nuit et beaux rêves
>Maria:
A quoi penses-tu Maria? Cette photo semble te rendre triste…
Non pas triste… nostalgique de notre cher Cloclo….
Bonne nuit à toi.. et bises précieuses
>Maria:
Je comprends; ça ne peut pas me faire le même effet;-) Pas nostalgique du tout pour moi; je n’ai jamais aimé;-)
Un souvenir ensoleillé
Parfois me retient éveillé
Sous le regard d’une princesse
Chevalier rêvant de prouesses
Je suis aussi rouge que son maillot
Quand je la vois au bord de l’eau
Avec sa pelle et son seau vert
Moi qui construis contre la mer
En mélangeant la boue le sable
Un beau château fort imprenable
Las ! la vague maligne et la marée
En faisant comme un mascaret
Mettent à bas le fragile édifice
…Adieu enfances amours délices
Un souvenir ensoleillé
Parfois me retient éveillé
On court ensemble sur la plage
On crie on rie parfois on nage
Les mouettes partagent nos jeux
Un coquillage nacré de rose est l’enjeu
On écoute son étrange murmure
De vent qui passe et d’aventures
L’un vers l’autre timidement penché
Surpris et à la fois ravi de se toucher
Un vent d’embruns dans nos cheveux
Et sur nos lèvres le sel des aveux
On ne sera jamais aussi complices
…Adieu enfances amours délices
Un souvenir ensoleillé
Parfois me retient éveillé
L’estran est notre royaume enchanté
Peuplé de sirènes et de grottes hantées
Et l’on s’amuse à défier la vaste mer
Chaque rocher est pour nous un amer
Chaque voile qui passe une caravelle
Qui nous amène ver des îles nouvelles
Dont nous serons les heureux robinsons
La vie y sera mystérieuse et sans façons
Nous bâtirons ensemble des cabanes
Nous sauterons de liane en liane
Las ! L’heure vient de rentrer sans caprices
…Adieu enfances amours délices
Un souvenir ensoleillé
Parfois me retient éveillé
Farida n’a jamais habité ailleurs que sur son île depuis. Jamais vécu dans une autre maison que son appartement. Elle se prête bien sûr des souvenirs d’enfance au bord de la mer, à Palavas-les-Flots où à la Rochelle. Elle chercherait en vain la vérité algébrique des châteaux qu’elle rêvait sur le sable. Allongée, sûrement, à côté de sa mère et de son père. Mais que se serait-il passé, dans le jeu subtil des fulgurances du hasard, il faudrait tout imaginer. La répartition des oiseaux dans les flaques bleues. Oublions le rouge et la pudeur, le père de Farida, homme réservé, abonné à cette plage et la mère s’étirant elle, comme l’horizon, dans les générations. A tel point que même, elle aura pris le nom de la terre.
L’océan à ses pieds….les pieds nus et le coeur en sommeil….le sable qui s’évade doucement…les empreintes d’un voyage vers le vent….elle quitte ses parents….attirée par la couleur….guidée par les embruns…Elle a décidé…elle va construire un chateau…elle sera sa belle….elle aura un bois dormant….il sera son prince charmant…Pour lui elle franchira les rivières…elle vaincra la poussière…elle survivra dans le désert…elle évitera les pièges de pierre….
Avec une infinie précaution ….l’enfant porte la mer….elle y fait attention…pas une larme sur la terre….Elle est revenue….chateau de sable et coeur à nu….elle y enfouit ses rêves d’enfant…et rejoint ses parents…
Ossiane
moi non plus je n’aimais pas.. c’était une boutade… une pointe d’humour voire d’ironie… belle journée à toi
oubliée dans les sables de son enfance
la mer se retire
et les vagues
laisse dans l’air
un parfum
de grand large
craintes insondables
solubles dans l’amertume
des distances offertes
à la nuit des étoiles
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
(…regrets d’avoir perdu son enfance…)
Le pont traversé, un paysage autre s’ouvre devant soi.
Déplaçant le rocher, on libère les racines des nuages.
Sur le point de partir, déjà je songe à revenir ;
A la date promise, je serai au rendez-vous.
Les pas légers d’enfant
se posent
sur le sable fin du temps
Il glane
d’Infimes trésors,
poussières de soleil
chateaux de sable et rêves
offerts
au bleu
uni en infini
du ciel et de la mer
–
Tu viens d’écrire
Que l’équilibre simple
N’affranchit plus nos pas
Il éprouve l’impossible
L’enfant s’est endormi
Sur la planète d’un monde
Dont tu n’as plus la logique
A la recherche d’une autre mémoire
Tu es l’attente et la distance
-au beau milieu d’un songe-
Tu es la fusion d’une étreinte
Ce souffle là en douleur figurée
Toute la maison résonne
De ce fantôme partout inachevé
Il fera jour quand nous voudrons
Mais je laisse ce poème sur la table….
J aime bien vos mots alix amichel, michelB…
et quand elle arrive près de son eau
la petite fille
voit que son seau percé
s’est vidé
alors elle repart
inlassable
en mettant son petit doigt
dedans la fente pas gentille
qui a vidé son eau
à ailes
pour son château pour elle
tout autour de sa bulle
Quelques allers et retours plus tard :
Le seau percé…
Plus d’eau à transporter,
Alors, pour changer
On va « plouffer »
Les galets !
Enfants
Parfois vous portez tant de rêves
Vos parents déposent tant d’espoir sur vos frêles épaules
Et mettent à vos pieds tant d’amour
Que vous marchez comme Avec un seau
Qui serait beaucoup trop lourd !
la démarche clopin-clopant
sur le va et vient des espoirs
parfois vous vous échouez
tel des Robinson sur la terre des adultes
ballottés par les vents contraires
pris dans la tourmente
écartelé sur l’île ensorcelée
ou votre cœur serait un trésor qui ne se partage pas
dans un monde ou les paons se transforment en tigres
ou les papillons deviennent rhinocéros
un monde ou personne ne reconnaît personne
Ou le danger ne se cache plus.
Alors il vous faudra du temps
Pour retrouver le chemin du Bonheur
Le chemin de l’insouciance
Celui que l’on a effacé comme on efface l’amour
On a déposé trop tracas au fond de votre seau
Un seau Trop lourd pour vous …
Un sceau qui n’est pas a vous…
Bonjour à tous, J’ai fait comme notre petite demoiselle, je suis allée traîner mes pieds sur le sable du bord de mer, non pas remplir mon sceau mais gonfler mes poumons d’air pur.
__
Un jour, sur la plage,
Puisant à la coupe des continents,
Une petite fourni rouge
Allait et venait
Toute affaire pressante.
Les enfants ont parfois
De grands projets.
Un rêve les habite.
Notre petite fourmi rouge
Un sceau vert à la main,
Allait sans relâche,
L’imagination à l’encontre du possible,
Traverser l’étendue de la plage,
Un territoire immense,
Levant l’ancre de l’enfance,
Telle une mission à accomplir.
Elle fera sans se lasser
Des allers et retours
Dans cette fourmilière estivale.
Il n’y a pas d’absurde
Dans la démarche de l’enfant
pas de mythe de Sisyphe non plus
Il y a un sceau à remplir
Un sceau à vider,
Encore un sceau à remplir
Et encore un sceau à vider,
Un trou à remplir
Dans un château en Espagne
C’est aussi simple que ça!
Vivre un grand bonheur
En toute liberté
Sur un immense terrain de jeu.
quel bonheur
ce seau
cette pelle
et l’océan
…enfance…
et la fluidité de ton texte « Monique » dans nos mèmoires, ça sent le « vécu »…(et le soleil…).
Plus de galet à plouffer
Reprenons le chantier
Du château !
Et puis, il n’y a pas que les petits
Pour s’amuser,
Ce genre d’activité
Semble aussi
Très prisée des plus grands !
http://video.google.fr/videoplay?docid=7321113163427904850&q=chateau+de+sable&total=97&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=2
>dilgo :
Le rouge de ma photo utilisé comme point d’appui dans ton évocation que je crois comprendre un peu mieux 🙂 Merci à toi.
>pierre b :
Merci Pierre pour ton texte tendre et poétique qui invite à prendre de l’élan, à embrasser le monde d’un pas assuré. Eveil à la vie et à la curiosité. Belle image de cette enfant qui porte la mer. On la suit en catimini 😉 Bises du jour !
>Maria-D :
Ouf 😉 Bises.
>aspe :
Des parfums de nostalgie profonde écument ton beau poème. La nuit des étoiles n’est peut-être pas si loin que ça si on la fait ressurgir de temps à autre.
Tu as vraiment un style d’écriture bien à toi. Je suis contente que tu aimes ces petits symboles simples en couleur. Merci beaucoup.
>amichel :
Quel beau cadeau de mots tout en vers ! Emotions, nostalgie, délices, insouciance, amour, évasion, ton poème est splendide. Au fur et à mesure qu’on te lit, on a l’impression de voir la pellicule d’un film de vacances se dérouler. C’est superbe et énivrant ! je t’embrasse.
>MioModus :
Tu es le seul à avoir osé faire ça 😉 Déplacer le rocher pour voir surgir un monde de rêve et s’échapper le temps d’un rendez-vous. Merci pour ta belle évocation.
>Corinne :
Ta poésie est légère et tes mots sont poussières dorées au royaume de l’enfance. Un souffle de grâce sur cette plage. Merci à toi.
>Alix :
Etonnant poème que tu as écrit là et qui te ressemble ! Très abstrait, au bord d’un autre monde, en équilibre entre deux espaces ; on peut dire que tu as franchement réussi à t’évader de la réalité de cette plage. Merci pour ta belle écriture alixienne 😉
>Annick :
Inlassable petite fille prête à tout recommencer pour aller au bout d’elle même. C’est vrai ce que tu évoques 😉 Bises.
>Christine :
Le seau percé jusque chez toi 😉 Bon plouf, Christineeeeee !
>marc :
Et voilà de nouveau le seau qui reprend toute sa place ! Et cette juste évocation des projections trop fortes que les parents font peser sur leurs enfants et qui les empêchent quelque part d’être tout à fait eux-même ! Comme c’est bien ressenti et vécu cette idée de cheminement à faire pour parvenir à finalement se trouver ! Merci d’avoir approché cette autre facette du thème de l’enfance. Je t’embrasse.
>Monique :
Bonjour Monique, le seau s’est transformé en sceau 😉 Ne t’inquiète pas Monique, je te taquine 😉 J’aime ton idée de grand espace à découvrir et ce constant désir d’aller plus loin pour se réaliser. Ta petite fourmi rouge est adorable 😉 J’espère qu’elle ne pique pas trop fort 😉 Je t’embrasse.
>Christine :
Qoui plus de galets !!! Déjà ??? Il est vrai que tu es une grande sportive 😉 Je n’ai plus rien à te donner sauf quelques algues 😉
>Christine:
Je t’ai libérée euh… facilement 😉
C’est vrai ce sont des adultes et pas des enfants. Leurs châteaux sont très différents aussi, beaucoup plus axés sur le matériel, tu ne trouves pas;-) En attendant, l’été est encore bien loin;-) Bises.
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Attention Attention
Vous allez voir …
C’est impressionnant !
… mais peut-être s’écarte-t-on un peu du sujet ?
http://video.google.fr/videoplay?docid=7867768008978613112&q=chateau+de+sable&total=97&start=30&num=10&so=0&type=search&plindex=5
Désolée pour cette faute d’inattention, c’est sot d’avoir transformé seau en sceau, il vous faudra faire le saut sur le « c » à saut de mouton, pardon.
La petite fourmi rouge est encore bien trop petite pour piquer, mais elle va grandir et là je ne peux pas me prononcer!!! Pour plus de sécurité si tu veux Ossiane, je prends ma baguette magique et je la transforme en papillon rouge.
__
Un papillon rouge
Dans la ronde des couleurs
Mémoire de l’été
__
Très agréable ce petit retour aux joies de la plage, sous les rayons du soleil. je t’embrasse Ossiane
Moi, j’ai rien trouvé dans le sable
Et pourtant
J’ai creusé,
Creusé,
Creusé jusqu’à m’en fendre l’âme
Dans le sable des enfants,
Le sable des enfants à larmes
Qui usent leurs petites mains
A comprendre les châteaux de fer
A briser les châteaux de sang
Que l’on fait quand on devient grand.
Avec l’enfance nous entrons dans le domaine des couleurs, au sortir de la mélancolie et de la solitude du gris,
Passons par le blanc de l’innocence,
Le rouge de l’incandescence
Le vert de la renaissance
Le vert de l’espérance
Le bleu de la naissance
L’orange des sens
Le violet de la conscience
Le pourpre de la puissance
Le rose tout en nuance.
Et dans les yeux des enfants toutes les couleurs de l’arc en ciel.
Et comme le soleil me fait de l’oeil parce que j’ai oublié le jaune j’ajouterai cette denrée plus rare, qui brille au fond des yeux, l’intelligence!
Décidée, élancée, balancée, chaloupée
une démarche d’aventure
une fillette en foulard
un deux pièces sans cuisine
une culotte rayée de blanc
et des rubans de bleu
en longues interlignes
qui jalonnent le parcours.
Cette marche, ce grand saut
marqué du sceau de la volonté
vers le large qui émarge
aux émotions à venir
à la frange des filets qu’on range
et avec ce promontoir
pas façon trottoir
toute une histoire…qui commence
presque une carte colorisée
pour destinataire avisé.
Merci de vos mots, bels et bons
avec le seau j’étais dans le paté
parfois il ne faut pas être pressé.
>Bonne soirée Ossiane, progression cohérente
et agréable dosage des couleurs
>Johal :
Comme ton poème est triste et douloureux ! Pas toujours facile de devenir grand ; il ne faut pas l’oublier. Merci pour ta poésie sensible, je t’embrasse.
>Monique :
Un beau kaléidoscope de couleurs et de sensations ! Tu as raison de souligner la fascination des enfants pour les couleurs ; c’est un signe d’élan et de confiance en la vie avec tous ses possibles. Merci pour la sensibilité de tes mots.
>Thierry :
J’aime particulièrement la première partie de ton poème que je trouve libre, lègère et joyeuse. Merci à toi et bonne soirée.
>Christine :
Libre à nouveau, je ne vois pas pourquoi tu vas en prison à chaque fois que tu mets un lien;-( Si tu veux éviter cela, tu peux prendre une adresse gratuite pour venir bloguer chez moi;-)
En effet, impressionnantes reconstitutions de sable passées à l’envers! C’est beau tous ces grains de sable qui s’envolent et se recomposent! Merci à toi. Bonne soirée sans ensablement 😉
Un petit bout
Bout’chou
De rien du tout
En route
Seule et effarouchée
Ce bleu est si grand
En marche
Seule et décidée
Des projets plein la tête
Un petit bout
Bout’chou
De rien du tout
P’tit bout
Apprend l’audace
P’tit bout
Deviendra grande
Ne grandit pas trop vite
Princesse
Elle est si belle ton innocence
Grandit vite
Princesse
Elle t’attend ta liberté
Va au bout de tes rêves
Petit ange
Mais…
Ne me tourne pas le dos
Ton sourire
M’est si précieux
Tes yeux qui pétillent
Sont tellement magiques…
Laisse moi les admirer
Encore et encore …
HALLUCINATION
L’homme de bronze
Est allongé sur le sable
Sa tête hors de l’eau
Son corps s’est momifié
Sur la Flaque stagnante
Obstacle sur la plage
L’enfant joue, l’enfant court
L’ homme de bronze
Est venu s’échouer
Corps étendu, immobile
Inerte, épave macabre
L’enfant joue, l’enfant court
L’insouciance, l’ignorance
Sur les vagues de la mer
Le miroir s’est brisé….
J’hallucine…….
Bonne chance sur les chemins de la vie au p’tit bout de Nigra dont j’ai aimé l’approche.
Belles et justes réflexions de Marc sur l’éphémère et la fragilité de l’enfant.
Beau poème de souvenirs des amours délices du Chevalier amichel.
Merci à aspe pour l’accueil fait à mes mots.
Bonsoir à Ossiane dont j’attends la surprise de la nouvelle note, comme un enfant que nous sommes tous, quelque part en nous et pour notre plus grand bonheur. Malheur à ceux qui voudrait tuer en moi, ce reste d’enfance, en dépit de ce qu’elle fut.
Bonne soirée à tous.
et je te lis et je t’embrasse, Monique,
bises de soirée.
Je t’embrasse Annick et bonne fin de soirée, à demain soir, il y aurait tant et tant sur le thème de l’enfant, des couleurs, des rêves d’été, des châteaux de sables, des illusions et tant et tant de mots qui tournent et ne verront pas le jour.
Bonne nuit Annick, y vois-tu plus clair à l’approche du départ ?
cela va, cela va…c’est vraiment bizare, les derniers mètres, comme un rêve rêvé qui peut s’évanouir avant de se vivre,
je m’étonne d être aussi calme, ou bien je suis sonnée par de la morphine naturelle, j’ai tant marché ce projet..
il se vivra de vrai jeudi prochain,
et qd même bp de tits deuils encore, comme l avant dernière ballade avec la copine du mardi en campagne, ce matin, le soleil chaud n était pas de trop.. bises.
et puis, y’a ces hasards,
je mets un comment pour toi, Monique, et des mots, et puis repasse avant d aller me coucher.. et mon mot pas inscrit…je vais tenter de recreuser pour resortir les mots.. bises..
Et son seau à la main
Elle repart vers la mer
Pour le remplir de l’eau
Pour se laver les pieds
Et comme son bout de pied
En sable déjà semé
Elle repart encorps
Vers la mer
De son eau
Et se la vit encore
L’orteil de son bout de peid
Et puis encore encore
Sans se lasser jamais
Sur son rivage d’enfance
Au bel embrun si simple
bon ce sont des mots différemment construits, mais l idée est la même.. bises.
Elle cueille de la mer bleue
Dans son petit seau vert
Et son eau devient jaune
Enfant
Grande importance
Son petit seau
Dodeline
En bikini rayé
Le sable ondule l’eau
En remous d’innocence
C’est infiniment beau
Le regard de l’enfance
Que des millénaires
Et des milliards
Ne se suffisent pas
De transvaser la pureté
Du cristal des yeux d’un enfant
Qui marche vers la mer
Remplit son petit seau
Et revient essouflé
C’est lourd un petit seau d’eau
Bonne nuit..
ahhhhhhh qd les mots démarrent, ils sont terribles…ceux Là!
Bonnes gens, Petits et Grands,
En attendant
le Marchand de sable ambulant
Bonne nuit !
>Nigra :
Magnifique poème Nigra ! Donner et recevoir. Des mots tendres pour donner la liberté mais aussi pour retenir le petit bout’chou. Besoin d’amour de l’autre côté. Merci pour la force de tes mots simples et vrais. Je t’embrasse.
>Monique :
Tu ne touveras personne ici pour tuer ce reste d’enfance 😉
Tu auras beaucoup écrit sur cette note et voilà que tu hallucines avec cet homme de bronze 😉 Sable mouvant, sable vivant 😉 Merci pour ton beau poème et bonne nuit.
>Annick :
Merci pour tous ces jolis poèmes que tu as encore la force d’écrire avant le grand saut ! Que tout se passe comme tu veux et de belles idées d’aventure dans ta tête comme cette petite fille 😉 Je t’embrasse et te souhaite un bon déménagement.
>Christineeeeeeeeeeee :
Le marchand de sable est passé, bonne nuit, Christine et à demain !
juste pour le plaisir…
Lorsque l’enfant était enfant
Il marchait les bras ballants
Il voulait que le ruisseau soit riviére
Et la riviére fleuve
Que cette flaque soit mer.
Lorsque l’enfant était enfant
Il ne savait pas qu’il était enfant
Tout pour lui avait une âme
Et toutes les âmes étaient unes.
Lorsque l’enfant était enfant
Il n’avait d’opinion sur rien
Il n’avait pas d’habitudes
Il s’asseyait souvent en tailleur
Demarait en courant
Avait une méche rebelle
Et ne faisait pas de mines quand on le photographiait.
Lorsque l’enfant était enfant,ce fut le temps des questions suivantes:
Pourquoi suis-je moi et pourquoi pas toi?
Pourquoi suis-je ici et pourquoi pas…là?
Quand commence le temps et fini l’espace?
La vie sous le soleil n’est-elle pas un réve?
Ce que je vois,entend et sens n’est-ce pas
simplement l’apparence d’un monde derriere le monde?
Le mal existe-t-il vraiment et des gens qui sont vraiment mauvais?
Comment ce fait-il que moi qui suis moi,avant de devenir ce que je n’était pas,et qu’un jour moi…qui suis moi,je ne serai plus ce moi que je suis?
-Peter Handlce, »les ailes du désir ».(extrait du scénario)
>Lulu:
Bonsoir Lulu, contente de te revoir ici, tu nous as presque rattrapé!
Très beau texte qui interpelle ! Amusante coincidence que tu ai déposé ce texte des Ailes du désir, tu verras pourquoi ce soir;-) Je n’ai pas lu le livre mais le film de Wenders est un petit chef d’oeuvre de réflexion. Bien à toi et merci.
Je dis vert
Et les cheveux de la mer
Tissent de multiples mystères
Je dis rouge
Et ma gorge se serre
D’aller me confronter à sa colère
Je dis bleu
Et le voyage m’enroule
Vers des yeux de toujours.
>Nath:
Et voilà, Nath, tu as laissé parler ton coeur spontanément sur ces trois couleurs. Ca donne un poème très touchant et sensible. Merci à toi.
Un seau insistant
À mon regard absent
L’enfant le porte
L’enfant le porte
Vers l’émergeant vaisseau
De l’inconnue, l’eau
Et de l’inconscient
Foule le sable étendu
À pieds, bras perdu
Mer allongée là
Annonce de la sorte
La mémoire qui porte
Le seau scintillant
À mon regard absent
Baigné de tes pas.
(Le seau rouge)
Me re-
mémorant mon brouillon,
je m’aperçois que là
un la
de trop,
que
Mémoire est allégorie
et que si
Mer annonce,
nul besoin de déterminant,
pour autant :
« Un seau insistant
À mon regard absent
L’enfant le porte
L’enfant le porte
Vers l’émergeant vaisseau
De l’inconnue, l’eau
Et de l’inconscient
Foule le sable étendu
À pieds, bras perdu
Mer allongée là
Annonce de la sorte
Mémoire qui porte
Le seau scintillant
À mon regard absent
Baigné de tes pas.
(Le seau rouge)
>Idelette:
Belle écriture et douce évocation de l’enfance avec ce petit seau, Idelette. Au plaisir d ete croiser à nouveau sur le blog.
Désolée,envie de viellerie mais…Les choses d’avant ne sont pas toutes bonnes?A vous de voir.
Bientôt vous partirez
de cette vie d’enfant
sans amour et sans regret
comme on ôte un vétement
Bientôt vous entrerez
dans cette vie d’adulte
Ici, on a pas le droit de rêver
Et l’argent est culte
Bientôt vous devindrez
comme tous ces gens fades
Ceux qui enlaidissent les allées
Avec leurs sourires de façade
Bientôt vous oublirez
Que vous avez été un enfant
Que les vannes bétes que vous méprisez
Vous on pourtant fait rire avant
Bientôt vous perdrez
L’innocence tendre et fleurie
Qui,lorsque vous reviez
Colorait votre vie
Bientôt vous deviendrez
Comme ceux que,étant enfant
Vous haissiez en jurant!
Mais c’est oublié maintenant….
Bientôt vous viellirez
mal,et méchament
sur les autres vous médirez
en révant à ce que vous étiez avant…
>Lulu:
Bonsoir, contente de te voir revenue;-) Pourquoi parles-tu de veillerie? Quelle leçon de vie un peu sombre et pessimiste! J’espère que la dernière strophe n’est pas vraie;-) Il faut garder coûte que coûte son coeur d’enfant autant qu’on le peut. Merci pour ta belle écriture. Bonne fin de soirée.
Le grand bleu
qui monte, qui monte…
J’en suis vert et je vois rouge!
Petite-fille,
au bout du voyage:
la nuit?
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