Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut
Senteurs des jardins
parfum de clémentine
bouquet de bohème
◊ Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère … Voir la Carte de Corse …
◊ Un petit clin d’oeil amical à François et Tiago; j’ai trouvé ce que vous cherchiez;-)
◊ Parfum de fleurs, parfum de mandarine, parfum d’amour… j’ai réuni quatre voix de femmes sensibles qui ouvrent en douceur les portes de leur jardin secret. Ce sont celles d’Alix, Neyde, Claudie et Catherine.
Un beau matin j’ai entrouvert la porte de mon jardin secret….Quelques fils d’araignée brodaient une rosace meurtrière sur la goutte de rosée, c’était l’été…la courbe parfaite de l’arc en ciel encadrait la ramure sombre des grands chênes immobiles. J’arpentais ce bonheur à pas lents, attentive à la sève d’or des plaines et leur moisson, à la pâleur des étangs calmes, un peu jaloux de n’être qu’un lit d’amour pour la rose de Monet, aux chemins de clairières et leur douce somnolence à l’abri des forêts et leur vaste ramure. J’avais même ajouté des champs et leur parfum de blé, quelques empreintes de fleurs blanches..des roses sans doute…Quelques pieds d’Alouette pour parfaire le décor, évidemment quelques chuchotements d’oiseaux..pour animer le tableau…
Mais j’avais oublié l’essentiel, ce frisson intérieur qui élargit le temps, un bruit de galop..mais surtout ce craquement lumineux du vent sur les îles claires, la rouille d’une falaise, la promesse des pierres sur l’ombre millénaire d’une montagne d’azur, bref ce vent chaud qui joue à saute mouton sur la maille du jour, et les derniers rayons pailletés de poussière sur l’infini continuité des choses, la caresse d’un nuage..il me manquait encore quelques couleurs sur l’écume en fleur, le froissement du ruisseau, le parfum d’un tilleul, même l’horizon retenait son souffle…
Puis le silence soudain..alors j’ai refermé la porte.
Parfun d’orange
Au matin rêveur
Un calme étrange
Des mots en douceur
Un parfum de mandarine
Un parfum de mandarine, une histoire câline, elle avait rendez-vous avec l’amour, elle portait une robe noire, simple, en apparence, il l’attendait dans le boulevard, dans les mains de l’espoir, un bouquet de senteurs, pivoines et violettes, un bouquet campagnard, il espérait son regard, son coeur battait au rythme de … ses talons aiguille, elle était si petite, ses petits pieds claquaient sur les pavés humides, il avait mis un jean délavé, une chemise fleurie, il l’attendait, au détour d’une rue, il la reconnut ….par coquetterie, ultime fantaisie, une mandarine toute ronde, illuminait le dos de sa jolie robe, cette robe coquine…sa taille si fine, ce parfum de mandarine….ils avaient envie de croquer la pomme…la mandarine du bonheur.
Nous marchions dans les ruelles
À l’heure déserte de la sieste
Quand le silence se fait caresse
Entre les jardins et le ciel.
Nous bercions nos pas au soleil
Comme sur un ruban de senteurs
Mélangées de fruits et de fleurs
Que la fraîcheur des feuilles délaye.
Nous déambulions notre vie,
Taisant tous les mots inutiles
Qui auraient brisé le fragile
D’un goût d’éternel assouvi.
Nous promenions nos coeurs battants
Dans les venelles de lumière,
Nos mains retenant l’éphémère
Comme pour arrêter le temps.
Et c’est là, en haut du village,
Au plus près du ciel de nos rêves,
Que tu m’as offert le langage
De tes baisers sur mes lèvres.
Et c’est là, au zénith du jour
Que j’ai dit oui à ton amour.
qu’est ce que c’est beau, comme les couleurs sont belles, j y suis pour de vrai, comme cela sent bon, merci pour la ballade avant d aller dormir. Bonne et douce nuit, Ossiane. Je t’embrasse.
Dans les jardins du monde
Force et délire sont dans la nature,
Comme grâce et beauté.
Imprévisibles et curieux spectacles
Sur les chemins de tous les sols.
Elle détient les secrets de la terre
Sous les regards attendris ,
Hostilité et tendresse,
Tout en elle se mêle.
Elle provoque, elle émeut,
Elle est la muse des poètes.
J’emporte dans ma nuit, ces images de rêve. C’est absolument magnifique, je suis transportée dans cet ailleurs, dans l’odeur des fleurs. Quelle chance, quel bonheur de t’avoir rencontrée Ossiane.
Un parfum d’églantine
Flotte dans ma mémoire
Un goût de clémentine
Me rappelle une histoire
Par les ruelles ensommeillées
D’un hameau fier et sauvage
L’un par l’autre ensoleillé
Nos cœurs n’avaient pas d’âge
Nous nous aimions alors
Et nos mains s’enlaçaient
Sous un ciel poudré d’or
Le temps nous unissait
Tes lèvres douces et melliflues
Roses fleurs de bougainvilliers
A l’ombre des treilles feuillues
M’offraient ses baisers par milliers
Heures vives entre rêve et réalité
C’est un bonheur d’avoir connu
Ce court moment d’éternité
Hélas! qu’es tu donc devenue ?
Orangers du matin , vous êtes la vitamine du soleil, ceux qui quand on est pressé raniment la flamme assoupie et libèrent, entre douceur et acidité, d’une mauvaise nuit.
Sincérement désolé si mes paroles d’hier ont pu prêter à confusion
et plus que troubler, semer la zizanie, les codes ne s’apprivoisent pas
simplement et les paroles trompeuses nous échappent souvent
comme ces légères brumes qui voilent et empêchent de voir les étoiles.
Merci de votre indulgence face à une certaine indigence.
à bientôt en votre toujours agréable compagnie.
Trois palmiers
Une terrasse
En plein ciel
Baisers goût clémentines
Parfums bougainvilliers
Charme d’un fort beau temps
Ce bel oranger
Sur le pas de ma porte
Parfum entêtant
Défi aux froids qui passent
L’orange, sans s’arrêter.
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
Les parfums des soleils
murissent
à chaleur d’orange
bise à tous les flibustiers
( Ossiane, ..Si j’ai une pelotte indémélable, je pense à toi 😉
Ne me pourfends pas…où ai je dit me fier aux apparences ?;-)!
Ossiane
Quel beau calligramme! Et on prend plaisir à découvrir ces jardins fleuris.
Ivresse d’été
Dame Nature embaume
Le jardin des sens
Bonne journée et bises à toutes et tous
Fruits de la passion
Regorgeant de soleil d’or
Rêverie d’amour
Geyser de parfums
Mandarines et oranges
Paradis des sens
Nuit et jour à tout venant
je rêvais,ne vous déplaise.
Vous rêviez? J’en suis fort aise.
Eh bien,vivez maintenant.
Ce qui manque le plus, dans ces ports de pêche montagnard, en dehors de la mer et des bateaux, c’est bien les marins…
souvenir
Te voyant perché, généreux clémentinier
Je me surprends doucement à rêver de ce passé
Nous étions tous les deux serrés, émerveillés
Ensorcelé, sur cette terrasse ensoleillée.
Il y a bien longtemps sur cette terre j’ai pêché
Je touchais ta peau découverte, doré, velouté
Abeille je butinais ta bouche onctueuse
Alors il m’est venu des idées honteuses.
Goûtant ta saveur, m’enivrant de ton odeur
J’ai eu envi de te croquer, te déguster
Perché, suspendu sur les hauteurs du bonheur
Doucement j’ai sortis ma lame acérée
De ton fruit charnu, j’ai extrais ton jus doucereux
Et comme un chat, je me léchais les babines
Jusqu’à la satiété, de ce nectar sirupeux.
Encore si présent en bouche petite clémentine.
Un parfum de mandarine
Un parfum de mandarine, une histoire câline, elle avait rendez-vous avec l’amour, elle portait une robe noire, simple, en apparence, il l’attendait dans le boulevard, dans les mains de l’espoir, un bouquet de senteurs, pivoines et violettes, un bouquet campagnard, il espérait son regard, son coeur battait au rythme de … ses talons aiguille, elle était si petite, ses petits pieds claquaient sur les pavés humides, il avait mis un jean délavé, une chemise fleurie, il l’attendait, au détour d’une rue, il la reconnut ….par coquetterie, ultime fantaisie, une mandarine toute ronde, illuminait le dos de sa jolie robe, cette robe coquine…sa taille si fine, ce parfum de mandarine….ils avaient envie de croquer la pomme…la mandarine du bonheur.
Nous marchions dans les ruelles
À l’heure déserte de la sieste
Quand le silence se fait caresse
Entre les jardins et le ciel.
Nous bercions nos pas au soleil
Comme sur un ruban de senteurs
Mélangées de fruits et de fleurs
Que la fraîcheur des feuilles délaye.
Nous déambulions notre vie,
Taisant tous les mots inutiles
Qui auraient brisé le fragile
D’un goût d’éternel assouvi.
Nous promenions nos coeurs battants
Dans les venelles de lumière,
Nos mains retenant l’éphémère
Comme pour arrêter le temps.
Et c’est là, en haut du village,
Au plus près du ciel de nos rêves,
Que tu m’as offert le langage
De tes baisers sur mes lèvres.
Et c’est là, au zénith du jour
Que j’ai dit oui à ton amour.
Les clémentines bleues?
Ma foi, pourquoi pas.
Parfun d’orange
Au matin rêveur
Une calme étrange
Des mots en douceur
===================
Rêve, mon petit village!
La lumière du soleil
T’embellisse le visage
et nous trompe l’oeil.
Un beau matin j’ai entrouvert la porte de mon jardin secret….Quelques fils d’araignée brodaient une rosace meurtrière sur la goutte de rosée , c’était l’été…la courbe parfaite de l’arc en ciel encadrait la ramure sombre des grands chênes immobiles J’arpentais ce bonheur à pas lents , attentive à la sève d’or des plaines et leur moisson , à la pâleur des étangs calmes, un peu jaloux de n’être qu’un lit d’amour pour la rose de Monet, aux chemins de clairières et leur douce somnolence à l’abri des forêts et leur vaste ramure…J’avais même ajouté des champs et leur parfum de blé, quelques empreintes de fleurs blanches..des roses sans doute…Quelques Pied d’Alouette pour parfaire le décor, évidemment quelques chuchotements d’oiseaux..pour animer le tableau…
Mais j’avais oublié l’essentiel, ce frisson intérieur qui élargit le temps, un bruit de galop..mais surtout ce craquement lumineux du vent sur les îles claires, la rouille d’une falaise , la promesse des pierres sur l’ombre millénaire d’une montagne d’azur , bref ce vent chaud qui joue à saute mouton sur la maille du jour, et les derniers rayons pailletés de poussière sur l’infini continuité des choses , la caresse d’un nuage..il me manquait encore quelques couleurs sur l’écume en fleur, le froissement du ruisseau, le parfum d’un tilleul, même l’horizon retenait son souffle…
Puis le silence soudain..alors j’ai refermé la porte.
Rêveur…
Toujours je l’ai été…
Toujours je le serai…
Souvent,
Toujours,
ça m’a empêché.
Jamais décidé.
D’aller au bout, de quelquechose,
Qui m’empêchait de rêver.
Looser,
Professionnel,
Longtemps, j’ai été.
Pas de plan de carrière,
Pas de sécurité,
Mais aussi,
Pas de barrières,
de sécurité.
Maintenant,
sur mes papiers :
Profession :
Artiste.
Pas le choix.
C’est la qu’on me range.
Artiste ?
En vérité non.
J’ai des liens, familiaux.
Un reste de sens de responsabilité.
L’artiste, vrai, s’abandonne.
A son art.
Il se moque, de sa famille, de ses amis, de tout.
Et de lui surtout.
Juste aller au bout du trait.
Posséder le modèle, s’il faut cela pour en extraire son essence,
et la retranscrire.
Par exemple.
Ne pas compter les nuits,
Blanches,
embuées s’il le faut,
Alcoolisées si nécessaire,
Pure morning..
Après.
Juste pour suivre cette ligne incertaine.
La grande oeuvre.
Je sens parfois très clairement cela.
Toutes proportions gardées.
Ce matin,
envie de me laisser porter par mon sujet,
inconnu,
venu d’ailleurs,
de l’éternité du temps, et des rêves.
Mais, obligations assumées.
Nécessaires à mon équilibre.
Arrêter.
Partir.
Repas.
Enfants.
Autres joies.
Je ne suis pas artiste.
Beaucoup,
qui s’y croient,
n’en sont point.
Allez,
en parler à diègo…
Mais je suis rêveur.
Complètement rêveur.
De mes rêves, j’essaie juste de faire des images.
Vous savez cela vous autres,
Avec vos mots,
Que vous ne pouvez garder pour vous,
Et,
que vous lacher en pâture,
En de grasses et vertes prairies,
A ce troupeau de rêveurs, rêveuses,
Paisibles,
Qui vous en remercie
Ossiane,
J’ai beauoup aimé le titre de cette série.
Dont acte.
Merci.
Tout en rêverie
les bougainvillées s’allient
aux lauriers-roses
mât planté voiles hissées
un parfum de néroli
Rêveur, il la rêve sa vie,
il la touche du bout des doigts sans la toucher jamais, de peur de se la perdre, il l’approche du bout des yeux, surtout, et la saisit en objectif son bout de vie rêvée,
et puis des années passent,
et déjà des rêves passent ou ils se passent de vrai, et fabriquent d’autres rêves pour penser vivre encore,
et encore des années,
à se vivre ses rêves, à en pleurer des beaux car ils s’ont longs d’attendre l’instant de se poser,
et puis de puis, encore,
il s’émeut sur sa vie, elle fut belle quand même faite de rêves beaux qu’il a cueilli gourmand, et lui reste des rêves, dedans son épuisette,
voilà la fin de sa vie,
il regarde de tout là, et ouvre sa petite malle de vécu tendre et bel, et rêve encore aux rêves, sa pêche miraculeuse, ses plus beaux rêves de vie,
il lui reste peu de temps,
mais reste encore son temps,
il ouvre sa paupière sur la rose posée dessus la petite table et s’endort avec elle.
Mandarine
ma clémentine
à moins que ce ne fut
bergamote
je te croque
Très, très beau Franck…
____
Quant à tous les autres, tous vous autres :
—
La carte s’étoffe
Expresso, tisanes puis … jus de fruits
Bistro entr’ouvert
—
(et tant pis si j’ai loupé le 5-7-5…)
Elles sont toutes très très belles ces photos, et devant laquelle me poser, mon coeur balance en silence, tout est fort beau,
alors peut être déjà commencer par vivre la première, tout un programme,
car ce petit balcon sur lequel je me pose, déjà j’enlève les satellites, le programme est dehors, et je me reste là au beau lever du jour et à la tombée de la nuit, quand le soleil se dégouline de la fraicheur si douce, et je regarde au loin dans le noir dans le vague, sachant cette montagne sauvage et accueillante que je vis la journée en bontés de ses ombrages, mon pique nique en sac, et mes pieds bien chaussés, et ses petits chemins se découvrent encore, car chaque jour, un autre, un tendre vagabondage, et quand midi sonnant je m’asseois sous un arbre, le dos bien appuyé, les yeux doucement rêvés, et je ferme les yeux et me laisse parcourir par ses veines si paisibles qui me déchaînent aussi, et le sandwich sorti sent bon l’anchois si fort, et la noire tapenade se mord mes lèvres roses, j’osmose un bout de ciel sur ce chemin posé et je m’endors un peu une fois rassasiée, la vie elle est bien douce posée dessous un arbre qui se vit et murmure se glisse en confidences, et je repars heureuse contente d’avoir vécu les sèves de ce tronc sur mon dos moitié nu.
Annick :
Profondément bouleversant maintenant que tu t’es un peu découverte et que je te « connais » un peu mieux.
Je pose un petit bout de coeur, un moment de bonheur … là, sur le coin d’une table … d’ un Bistro … « impalpable ».
Pour toi et ton Doux Rêveur.
le vol
Ses rêves se sont éteint
du jour au lendemain
ils ne sont jamais revenus
Seul il a continué son chemin.
Les rêves se sont éteint
Après ce jour, un beau matin
Dans sa chair il l’a atteint.
Il les a pris ce petit bambin.
Les rêves se sont éteint
Mais il continue pourtant,
Il va toujours de l’avant.
Son passé qui l’étreint.
Les rêves ne reviendront plus
Les songes tout au plus
Qui lui permettront de s’évader !
Vers un futur hypothéqué
Merci Bourrache. Beaucoup d’émotions aussi toujours que je lis dans tes mots, attentive.
et puis cela sent si bon cette page, le jus de la clémentine, la couleur du bougainvilliers, les doux verts du lierre qui grimpe, et ces vieux murs si viex qui craquèlent leus âges…
Amphores…
Une cliente,
Sympathique Anne,
Me demande toujours,
De lui inventer des mondes.
Je lui ai inventé la mer.
Satisfaite, elle me demande ,
D’inventer des amphores,
nées de mon imaginaire,
sans modèle.
J’ai souffert,
sur ces études d’amphores..
Pas fait , encore, le travail.
Ce matin,
Parti pour peindre un bois.
Encore.
Car j’aime les bois, depuis toujours.
Je m’y cacxhe,
Ils me protège,
et m’émerveillent.
Mais, malgré moi,
Des troncs,
Jaillirent des amphores…!
Des troncs-amphores..
Ils me disaient :
» reste ! , ne pars pas ! ,
Sinon, tu peux nous perdre..!! »
Mais moi, je devbais partir.
Faire le repas,
un peu de ménage,
de l’art de la vie, de tous les jours,
mais pas de l’art.
Avant de repartir, maintenant libre quelques heures,
essayer de renouer le dialogue avec mes troncs, amphores,
Je voulais remercier Bourrache,
et Annick.
On ne peut tout avoir.
Je n’ai pas perdu mon temps à écrire ici aujourd’hui.
J’ai pris mon bain de douceur.
Ce n’est pas un sentiment fugace.
Je peux garder ça bien au chaud
et,
tenter de créer de belles douces images de vie.
Merci Marc.
Une bien belle page tellement jolie avec chaque écrit dans le jus de pulpe de chacun.
Merci Franck pour tous ces mots. Beaucoup de sensibilité, je suis émue par cette jolie page, encore une fois.
Sur une terrasse suspendue
Entre un clémentinier et un arbre
Cette vue si fort belle
Là, devant moi
Toi et moi
annick
après ton message
j’ai relu mon texte
je pourrais te dire que je l’ai écris en rapport
a ton hisoire. mais il n’en est rien.
mais je te l’offre volontier
d’ailleurs il ne m’appartiens plus vraiment
ce texte a un autre histoire
bien qu’il puisse finalement
être compris d’une autre manière
que celle qui m’a fait ecrire ce poeme
mes pensées vers toi
Pour Franck :
___
…
« Faire le repas,
un peu de ménage,
de l’art de la vie, de tous les jours,
mais pas de l’art.
…
___
Je pense qu’assumer le quotidien est un véritable « art » .
Dans la mesure où ce quotidien (le plus présent …) est vécu avec plénitude, géré avec ses peines, ses soleils … il peut se révéler être tremplin vers de grandes choses … et l’un ne va pas sans l’autre … et vice-versa.
Et j’vais arrêter là … et si vous avez pas tout compris … j’vous en voudrai pas … paske moi, moi non plus, suis pas très sûre…
En plus, sais pas vous faire un dessin … j’sais même pas dessiner un mouton …
Désolée.
Façades aux visages roses
Offertes au soleil de midi
Bien ordonnées comme un choeur à l’unisson
J’entends vos voix
Là-haut sur la colline
Elles ont la chaleur de votre coeur
Bougainvilliers et lauriers roses
Mandariniers et orangers
Sur la palette des couleurs
Ont fleuri votre scène
J’écoute votre chant
Il berce mes rêves
Dans la senteur et le parfum de vos jardins
Dans l’intimité de vos ruelles
Quelques petits espaces d’ombre
Minuscules mais bien présents
Tout juste me rappellent
Que la vie n’est pas un rêve
Mais des tous petits morceaux de rêves
Qu’il faut cueillir comme des fruits mûrs
Qu’il faut saisir sans plus attendre.
A salade
« les clémentines bleues
Ma foi pourquoi pas »
Faites vous allusion à Paul Eluard
« La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas….. » extrait de l’Amour la Poésie
Je te lis Bourrache,
et j’ai longuement cheminé sur ce sujet,
je pense que dans l art de vivre son quotidien, passent des grands trucs et des petits trucs, mais des trucs qui se chaînent et se tricotent à l’intérieur et qui en découlent parfois, un massif tout dehors, ou une toile ou un habit ou une composition de bouquets,
je pense que le quotidien c’est du grand art, et que découle de lui, beaucoup, beaucoup, même si cela ne semble pas évident toujours, au premier coup d’oeil, c’est déjà du grand art que de bailler au petit matin, que de rire de sa bêtise, que de faire brûler le repas, …
j aime le quotidien, j aime ce jour qui commence et se routine avec ce truc qui youps met hors routine, une lueur, un sourire, un truc, un invisible,
l art de vivre sa vie débouche sur de l art en tout modestie!
Merci Marc pour tes mots, je tiens à écrire ceci,
souvent bien trop bêtement j ai souhaité mettre derrière les mots écrits un visage un coeur palpitant comme cela ou comme cela, j accepte plus à présent de lire sans chercher à y voir, juste à ressentuir, et peut être un écrit vrai ou romancé, ou vieux ou futur ou présent…à un moment trop douloureux pr moi d y voir des petits yeux derrière chaque écrit sans les voir,en les cherchant à voir…
ils sont fort intéressants tes mots de 15H01 marc.
quand on voit pas de regards de chair qui écrivent mieux qu un seul mot, on imagine parfois à tort tout de faux.. à présent je lis des mots.. de forts beaux mots.
Ossiane
Mon « parfum de mandarine » est un souvenir réel. C’est pourquoi, je l’ai choisi, plutôt que « clémentine ».
je sors de ma sieste et ne comprends pas ce que tu as trouvé Ossiane ?
Les volets sont fermés…
Amours d’arbre et d’été,
Dans tes bras sont nés des souvenirs
Luisant d’interminables
Jours aux vapeurs de sucre.
Restent ces baies, merveilleuses,
Ces grains de soleils
Saignant d’exotiques sucs…
A l’intérieur,
Une enfant aux joues roses
Clôt ses paupières.
Elle veut retenir
De toutes ses petites chairs,
De toutes ses pleines émotions
L’éphémère :
La chaleur du moment
Et le parfum d’écorce
Qui brûle sur le fourneau
Comme le plus délicieux
Des encens lointains.
A tous, belle après-midi 🙂
Derrière les mots, la pensée véhicule tout un monde d’interprétation et c’est ce qui fait leur force et plus particulièrement dans la poésie, ce pouvoir qu’ils ont de prendre le sens que nous voulons leur donner.
C’est ainsi que le texte si beau « le vol » de Marc a si bien atteint le coeur d’Annick.
Ce blog d’Ossiane véhicule à travers les mots de nous tous beaucoup de douceur, d’émotions, de prises de conscience, de rêves aussi ; il apporte beaucoup de réconfort dans le quotidien de chacun , et invite au plus grand respect des autres. Merci Ossiane
Oui Monique,
et j’embrasse chacun!
et pour la petite histoire de vie, qd j ai lu les comments, j ai vu le mot de Bourrache me citant, et je souhaitais écrire Merci Bourrache, et ai écrit Merci Marc en me trompant de prénom, j ‘écrivais mon texte et n avais encore lu Marc..
et puis j ai eu un doûte, suis revenue sur le prénom, ai vu mon erreur et ai laissé Merci Marc car ton texte fort sensible à ma lecture découverte Marc. Voilà la story de vie!: ahhhh ces croisements hasards de vie , c’est bon de les expliquer..à se les vivre!
je continue mon chemin avec la troisième..
Un clémentinier
Sur une terrasse abandonnée
Regarde
Mon Ami
Cette nuit
On ira cueillir la mandarine
Celle là
Tu la vois,hein, mon Ami
Car loin de moi
De la saisir toute seule
Je souhaite la déguster à nous deux
Ce soir
Mon Ami
Je t’attends
Sur une terrasse pleine de vie
Un clémentinier
monique merci pour tes mots
a vrai dire les mots sont sorti tout seul.
j’aurais préféré les lire et non les écrire.
Alix ton merveilleux poeme m’a inspiré celui ci
bien sur je n’ai pas ta force poetique
qui est bien grande !
Allongée dans la prairie, Je dors tranquillement.
Quelques roseaux se balancent, rythmant le temps de leurs déhanchements Le temps calme de l’été.
Des castors profitent de ma somnolence
S’ébrouent et jouent à mes cotés.
Bercée par la douce mélodie du rossignol je m’évapore.. Plus léger que l’air..Vers le monde des rêves.
Je rêve d’être ce torrent impétueux.. Emmenant limons cailloux arbres et branche truites et brochet sur son rapide passage.
Je rêve de devenir cette immensité aux profondeurs insondable, aux déferlantes destructrices, aux tempêtes titanesques soulevant des monceaux de mon corps.
Je rêve d’orages dévastateurs aux pluies diluviennes …ainsi je sortirais de mon lit…Je partirais conquérir le monde… pourtant… inexorable… je rétrécis… je disparaît..
Ne laissant que craquelure…que félures… sur un lit désertique…
en fait ne pas les lire non plus
mais c’est une espoir vain…
De Lucienne Desnoues,
Guérison
Le Prince d’Orange eut un rhume.
On lui conseilla les agrumes
Riches en vitamine C.
Son pouce il se mit à sucer.
Il dit : « J’ai l’esprit vif quoiqu’un rhume l’embrume.
Je suis Orange, et donc agrume par le sang.
Contre toi, coryza puissant,
Je n’aurai plus besoin qu’on m’aide,
Me voilà mon propre remède. »
Alors tous les virus fuirent en frémissant.
Extrait du recueil : Le compotier.
😉
Marc:
J’aime bien vos craquelures et vos fêlures aussi , sans compter les orages dévastateurs ..>)))
Tout bon, Jo !
____
Oh, Marc :
Au fond du couloir
Y’aura une porte
A la fin du tunnel
… la lumière
___
Que se cache-t-il
Derrière les volets ?
Fils entremêlés,
Fruits défendus …
Dans le soleil,
Des coins pour les ombres …
Les fleurs s’offrent au regard
Du passant invisible …
___
Juste,
En cette fin d’après-midi,
Ou je vous lis,
Merci,
Mesdames.
Mes bises.
Et à toi aussi,
Ossiane,
Magicienne,
Qui sait emmener ….
Ma bise.
En cinq-sept
j’ai attrapé le 57
et tout là-haut
suis grimpé
cueillir le fruit défendu
En dédale
en cavale
un régal
s
(désolé, Ossiane, mon clavier me devance…je reprends)
En dédale
en cavale
un régal
sans égal
au jardin des Hespérides
des jaunes des mauves des citrons
de toutes les couleurs
ébloui
J’étais revenu rapidement,
Parceque, je ne veux,
Ne peux de toutes façons,
oublier celle ,qui m’a, un jour, un soir,
Indiqué,
conseillé , ton site Ossiane.
Bises à toi, qui te reconnaitra…
Jeandler,
Il m’amause ton commentaire,
Il y a quelques temps,
J’ai fait un petit tableau :
» les croqueurs de pommes »
Si tu a croquée la pomme,
Tu a bien fait.
Bonne soirée à toutes, et à tous.
Je cours je monte je m’égare je suis le fil je m’emmêle me démène toujours grimpe.
Choisir quelle maison quelle terrasse quelle treille quelle ombre pour farniente et contempler le ciel ?
Pour quel rêve d’ infini ?
> Franck, c’est une question toujours débattue: quelle est la nature du fruit défendu ? Pomme (mais elle peut être acide et peut-on faire des folies dans ce cas?), une orange (c’est déjà mieux et écologiquement parlant plus près de la réalité de l’ Eden). Mais que dirais-tu de l’abricot?
… tes photos toujours aussi superbes me donnent très envie de découvrir ce village …
bon week-end Ossiane
Jeandler :
le pépin avec l’abricot … c’est qu’il a un noyau …
Rêveur, quel beau titre pour présenter ces très jolies photos.
Ossiane puis-je te poser la question suivante, est- il nécessaire ou obligatoire d’utiliser le cadrage noir appliqué à toutes tes photos ?
En copiant certaines photos, à titre personnel, j’utilise d’autres coloris pour les bords et l’effet est tout autre.
Bon week end.
Plus tard je serai « Passeur de rêves »…..Je sais…l’idée est particulière..qu’il peut être dangereux de franchir les frontières…mais je veux pouvoir approcher les vies rêvées…celles qui sortent de l’ordinaire…Mes rêves ont pour le moins dans ma vie une résonnance singulière…et…..sourire…il faut que je laisse l’ordinateur à mon fils…Alors….je vais jouer « la fille de l’air »…emportant mes rêves et mes mystères….
le soleil a pétri
le silence, les pierres ;
terre pulvérisée,
midi, chaleur immobile ;
l’air frémit de beauté,
perfection ; l’odeur des fruits
tout nous est donné
> Bourrache, certes il y a un noyau dans l’abricot mais dans la pomme, combien de pépins ? Dans le pépin comme dans le noyau, il y a le germe et c’est bien là le sujet de la colère du créateur.
Merci Jeandler !
De ta réponse.
Bourrache, tu a raison,
La pomme est tout de même plus sure,
Surtout lorsque ( privilège), on vieillit.
Il ne faut pas, plus, se casser les dents,
en de vaines échappées.
Et puis, Jeandler,
le sais tu ?
Le gout » acide » a le privilège de rafraichir,
même en pleine sécheresse.
Vraiment,
Merci à tout le monde ce soir.
Bonne soirée.
Bourrache
La porte ouverte
Vers le rêve au habit de lumière
Eclaire mon tunnel
> Franck, faisait-il si chaud au jardin d’Eden ? Ohlala!
Déjà le réchauffement climatique, sans aucun doute.
Jeandler,
Quand on croque le fruit,
Quand il est » défendu »..!!
Il fait toujours, il a fait toujours,
très chaud.
Sinon,
C’est pas défendu,
Sinon,
On ne risque pas de s’y casser les dents.
D’ou,
L’importance du noyau.
Toujours cette vieille méfiance..
Limiter les dégats.
je vous lis, et je souris…
sur la quatrième:
C’est joli, tout simplement joli, et je m’émerveille sans cesse devant les fuits de la vie, c’est une image forte, une photo pleine de vie, et j’ai toujours rêvé d’un citronnier ou d’un orager ou d’un mandarinier, je trouve que c’est fort joli, je peux rester des heures devant un fruit se vivre, de la baie du séjour mon pommier m’offre en vue, encore une belle pomme rouge et je la vois se vivre, la sève dedans la branche, je sais que je serai triste quand elle par terre, dans un rouli roulas de vie qui se vit et se meure. Et les feuilles de mandarines sont tellemnt belles, je les aime.
je vous lis, et je souris…
sur la quatrième:
C’est joli, tout simplement joli, et je m’émerveille sans cesse devant les fruits de la vie, c’est une image forte, une photo pleine de vie, et j’ai toujours rêvé d’un citronnier ou d’un oranger ou d’un mandarinier, je trouve que c’est fort joli, je peux rester des heures devant un fruit se vivre, de la baie du séjour mon pommier m’offre en vue, encore une belle pomme rouge et je la vois se vivre, la sève dedans la branche, je sais que je serai triste quand elle par terre, dans un rouli roulas de vie qui se vit et se meure. Et les feuilles de mandarines sont tellement belles, je les aime.
j ai juste glissé trois lettres oubliées..
> Franck, Annick défend avec une telle chaleur, une telle passion les orangers que je lui laisserais le choix. Et puisque, faute de madarine, elle croque la pomme, elle ne tombera pas sur un os. Elle partagera, peut-être?
Annick, je t’embrasse
Mes amitiés, Franck.
Et bonne nuit à tous.
T’es gentil Pierre.
j’aime la nature qui vit et qui vit de se vit en se vivant sa vie!bonne nuit à tous et chacun!
Je continue mon voyage, merci Ossiane.
Un parasol, quelques sièges, un bout de terrasse ouverte sur les collines, du plein soleil, juste un peu d’ombre, viens, donne moi la main, on est bien trop exposés près de cette ruelle prise par tous qui montent leurs vies ou la descendent au gré du jour pour marcher leurs vies dans la vie, sortir de chez eux, ou y entrer, dans ce village hissé perché, loin des voitures et des grand routes, la vie s’écoule à son doux ryhtme, juste rappelé par la cloche du village qui parle du temps, des heures qui passent, viens, allons marcher le maquis, et trouver un endroit plus serein encore, rien qu’à nous, pour qu’on silence notre temps qui se passe de mots, mais qui est si fort parlant pour ceux qui croisent nos pas, nos regards si heureux.
Alix, Neyde, Claudie et Catherine, je suis éblouie par vos mots, ils me frissonnent si doucement, vos écrits sont de telle sbelle sensibiliét, et une ambiance s’en dégage en ressengti de tout vrai.
Je souhaite à chacun, une bonne journée.
j’épluche doucement vos textes et savoure leur mots
merci a vous quatre
vos écrits sont de telle belle sensibilité, et une ambiance s’en dégage en ressenti de tout vrai…
que mes émotions fortes se tricotent les lettres toutes à leur saises…
Belle journée.
Alix, Neyde et Catherine
Ossiane nous a offert un joli »bouquet » de fleurs ! Merci à notre « hôtesse »!
Annick et Marc, merci aussi pour vos mots
Bouquet automnal
Senteur d’amour et de joie
Journée de soleil
Bises à toutes et tous
Merci Bourrache. Pour moi l’écriture est toujours un doute.
Orange blessée
doigts parfumés et collants
faut-il regretter ?
Bonne journée à tous (et superbes textes éclairés, bravo aux quatre filles 🙂
Alix, en lisant et relisant, la même émotion. Ton jardin intérieur est une pure grâce
Merci
A cette fenêtre
nos pieds posés
Qui se ventilent
d’avoir marché
Des heures, des jours et des années
Devant cette terrasse Mi ombre mi lumière
Le grand cactus veille Tout doux de suc vert
Et se ferme le volet
le soir tendre
Sur notre intimité
doucement dévoilée
La lune se glisse
entre les lames de bois attendri
Quatre bouquets cueillis dans quatre jardins de femmes, tout en nuances, tout en fragrances mêlées. Merci Alix, Neyde, Claudioe et Catherine d’illuminer ainsi notre ciel si tristounet. bravo Ossi
Chemin faisant
J’ai glanant
Réunis quelques fleurs
Bouquet de bonheur
Alix, tout simplement envie de te dire que j ai une préférence pour ton merveilleux texte magique qui m’emmène si tendre.
Bonne journée, je sors en dehors et emmène vos beaux écris fort tendres.
Assis au sommet du bonheur, nous embrassions la nature de nos regards brillant…mais nos regards ne se croisaient
Que par hasard ! De peur de s’y noyer…nos mains si proche frissonnait sous la chaleur de midi…dans le silence de nos corps
Nos cœurs s’accrochaient et, de croche en double croche, jouaient la musique de nos émotions… je détaillais ta jolie robe ; .Mais je ne voyais Que les courbes de ton corps…tes jouent prirent la couleur clémentine …je détournais mon regard de peur de te froisser.
Tu pris mes mains dans les tiennes. Je fermais les yeux … et comme un aveugle je libérais mes autres sens.. Pour sentir le parfum moite de ta peau …entendre ton souffle saccadé…écouter les paroles de mains…goûter le parfum fruité de tes lèvres … fermer les yeux pour suspendre le temps.. Et ouvrir les tiroirs de ma mémoire … t’enfermer à tout jamais…et te ressortir quand le temps aura emporter ces instants.. Quand vieilli ces moments magiques ne pourront plus exister….
« Mais j’avais oublié l’essentiel, ce frisson intérieur qui élargit le temps »…
Alix
Comme c’est beau…
Terrasses, façades et perspectives, ouvertures verticales commes meutrières entre ombre et lumière dans le contraste saisissant et la beauté de l’instant.
Et toujours ces feuillages qui nous rapprochent des nuages.
Allée marbrée où jouent les ombres sages avec juste un zeste pas leste, pas de geste mais on reste…engourdi.
Onirique, on y risque plus qu’un coup d’oeil et ébahis devant tant de contrastes on admire la patine et la trace du temps.
Pas de quartiers d’hiver pour l’agrume.
j avais aussi relevé cette phrase si belle, mmmmmh Marc, fort beau!
pas de quartiers d hiver pour l’agrume, merci Thierry.. mmh c’est beau aussi!
héhé, ce matin, j ai acheté des oranges…:-)
Chère Ossiane,
D’accord je félicite et j’embrasse fort mes Amies Neyde et Catherine ! Je ne vous oublie pas car vous êtes dans mon coeur. Je fais mon maximum pour vous écrire vite.
Regard fixe sur deux photos,
Emerveillé de leur simplicité,
Voyage virtuel tant espèré,
Et deux et quatre sont leurs numéros,
Un arbre et une table ensoleillés,
Rendez-vous un jour d’été.
Bon week-end à tous !
Je t’embrasse Ossiane, et tous les autres,
OLIVIER
Rêve de pierre
Au fil du temps, sans aucun plan L’homme à construit Belvédère. Pierre après pierre , laissant l’instinct
Maîtriser cette œuvre, architecte Invisible de cette forteresse. Les gardes feuillus aux couleurs chatoyantes attendent impassibles la venue de l’hiver. Ils savent qu’ils ne pourront pas résister à cet ennemi très longtemps. Et son cortège de soldats.. . au fouet vents glacial… aux morsures du froid. Aux tortures des pluies incessantes. Assis seul, sur Au travers de ces meurtrières naturelles, Je lance mon regard sur passé et ses lames tranchantes. Nous étions là tous les deux ensemble…nos corps enlacés. Aujourd’hui il ne reste que un lambeau de chairs… déchiquetées par le fauchon…
Nos bouches soudées déversent leurs mots tranchants..
Découpant l’éternité de bonheur en milliers de blessures profondes…
Nos âmes autrefois liées brûlent tous nos souvenirs …
Dont il ne reste que des cendres que le temps disperse dans l’immensité du néant…
Le rêve d’autrefois devient le cauchemar de notre quotidien
Emportant vers le précipice les jours heureux de notre amour…
A Pierre
Douce rêverie
Sur un bouquet de bonheur
Fleur épanouie
Rêves
Le Paradis n’existe pas
Le Nirvana est utopie
Rêver à l’équilibre
Peut être…
Equilibre entre dont de sois
Et liberté d’être sois
Rêver,
Autant de rêves
Qu’il y a de quêtes
L’objet de la quête n’a aucune importance
C’est le chemin suivit pour y parvenir qui importe
Assouvir ses rêves
En laisser de côté aussi
Pour la survie
Pure morning…
« Ne juge pas si lointain ce qui peut s’atteindre
Bien que le couchant t’en sépare
Ni si proche ce qui, voisin,
est plus loin que le soleil »
Emily Dickinson
Beaucoup de retard de ma part pour réagir en ce moment mais cela ne veut pas dire que je vous oublie. Je vous remercie de votre bel enthousiasme autour de ces longues séries pas faciles à appréhender en poésie;-) Après vous avoir fait lever les yeux dans la précédente note, je voulais vous faire regarder en bas. Obligée de faire assez court dans mes réponses, veuillez me pardonner 😉
>Monique :
Merci pour tout, tu as écit de belles sensations de promenade. J’ai failli choisir ton deuxième poème qui m’a beaucoup plu. Bises.
>amichel :
Tu m’as fait hésiter aussi avec ton beau poème et puis finalement j’ai choisi de ne mettre que des poèmes écrits par des femmes 😉 Tout cela est doux et bien senti. Je t’embrasse.
>Thierry :
Merci de revenir dans la ronde en quiétude, modestie et sérénité. Ton texte est à l’image de ton retour. Beau final, merci à toi.
>Annick :
Merci pour tes tendres vagabondages poétiques plein de vie et de saveurs d’agrumes. Je t’embrasse.
>Kirikino :
Bel art du tanka ! Il va falloir que je regarde ça de plus près 😉 Merci Kirikino, bon week-end !
>Céliak :
Audacieux ! Tu inverses tout là aussi 😉 Ok pour la pelote ; laisse tomber pour le reste ; je crois que je me suis emmêlée les pinceaux 😉 Bises à toi.
>Claudie, Neyde, Catherine, Alix :
Je suis contente de vous avoir réunies toutes les quatre sous le signe du parfum. Grand plaisir à lire vos écrits délicats et savoureux. Un grand merci à vous pour votre générosité poétique!
>Feu roméo :
Tu m’amuses Roméo avec tes chemins poétiques détournés et inattendus 😉 Bonne soirée.
>Bonbonze :
😉 Il y a peut-être des marins qui vivent là car on voit la mer depuis le village. Je te parie que les deux que tu vois tout en bas en sont;-) Bises.
>Marc :
Toujours de belles poésies qui passent de l’exaltation, du bonheur à la nostalgie, à la tristesse. C’est vraiment beau et émouvant, Marc ! Bravo à toi !!!
>Salade :
Tu as tout à fait le droit de les voir bleues ; c’est une belle image qui fait rêver. D’ailleurs des poètes s’en sont inspiré. Bon week-end !
>Franck :
Ca a fait tilt ! Un titre évocateur et c’est parti en beauté, en sincérité 😉 Tu laisses passer beaucoup de toi et de ton parcours dans ces évocations. Rêveur/ artiste, c’est un très beau parallèle. J’espère que tes pinceaux vont courir en légèreté sur tes toiles 😉 Un grand merci pour cette spontanéité, je t’embrasse.
>Pierre (2)/jeandler :
Savoureux poèmes plein d’humour et de jeux de sonorités que tu as écrit aux couleurs de agrumes !! Tes mots bondissent et suivent la pente des ruelles avec gaieté. Ca fait du bien 😉 Bonne soirée et merci !
>François :
Mince ! Tu ne comprends pas ??? Mais c’est un monde 😉 Les volets sont fermés mais ça n’empêche pas 😉 Prends ta paire de jumelles et regarde tout en bas 😉
>Jo :
Superbe poème plein de sucs, de saveurs, de soleil. Ca sent encore l’été ! Merci pour ces réminiscences. Pour ce qui est de Guérison, je prends des notes 😉
>Bourrache :
Tu résumes tout Bourrache ! Tout se donne mis à part les passants 😉 Il y a finalement pas mal de choses à découvrir dans ces rues désertes pleines de mystères et de secrets défendus. Merci à toi !
>Sylvie :
Hello Sylvie 😉 Belgodère est un exemple mais il existe quantité d’autres adorables villages à visiter. Je suis loin d’avoir tout vu. Vas-y, je t’y encourage vivement. La bise du week-end.
>Maurice :
Bonsoir Maurice. Pour ma part, je préfère le noir car plus sobre ; il concentre le regard vers l’intérieur de la photo. Mes photos sont en couleurs, j’évite d’en rajouter. Le but est de regarder les images et de ne pas avoir l’œil distrait par autre chose. Quand je travaille le graphisme, je vais même jusqu’à porter des vêtements aux couleurs neutres pour ne pas influencer mon regard.
La couleur du cadre change certainement la perception de la photo. Tu me dis que l’effet est tout autre, les préfères-tu avec un cadre de couleurs ? Explique-moi…
>Pierreb :
Poseur de mots, passeur de rêves, comme ce duo te va bien 😉 Bises à toi.
>brigetoun :
J’aime bien aussi tes poèmes un peu longs. Tes mots sont très précis, sensibles, vécus comme si tu nous racontais des souvenirs. Merci, c’est beau !
>Olivier :
Tu connais bien ces ambiances du sud puisque tu y vis. Jolie déclinaison rêvée, Olivier ; il ne manque plus que la tonnelle et un petit pastis 😉 Merci à toi et bon week-end !
Absolument ravie de partager avec vous Neyde Claudie et Catherine:)
Je suis vraiment touchée…
Merci de tes mots Jo….et Ossiane >))
Bonne soirée à vous tous
LES JARDINS DE L’IMAGINAIRE
Une cathédrale de verre
dans un gouffre au fond de la terre
et nos mains qui te font des signes
se cabrent et puis dessinent
des chemins de lumière
dans le Jardin de l’Imaginaire…
Des théâtres de verdure
des labyrinthes de buis
où l’on se promène
où l’on se perd
des fontaines en pierre
d’où la poésie jaillit
colore la vie ordinaire
d’un rouge capucine
comme pour te faire signe
Fleurs de rocaille
feuilles argentées
encadrées de haies
des barrières à contourner
où l’amour trépigne
comme un cheval ailé
d’étranges coursiers
dans la voile lactée
des mondes étoilés
qui prennent vie
au pouls de l’univers
bancs de corail
où la vie prospère
dans le Jardin de l’Imaginaire…
Des ombres au fond d’une grotte
des silhouettes passagères
d’un monde oublié
des oiseaux qui picorent
des grappes de raisin
aux fresques des villas
dans les allées
d’étranges mandalas
dans le sable effacés
les signes du destin
s’évadent d’un crayon
d’un logiciel, d’un dessin
calligraphié sur l’éphémère
dans le Jardin de l’Imaginaire…
L’oeil choisit
chavire et perd
tous ses repères
la main cherche
dans les réflexes, les sensations,
la mémoire et l’oubli
nos pas tâtonnent
mais tracent
comme un itinéraire
laissent l’empreinte
du temps qui passe
comme un soulier de vair
dans le Jardin de l’Imaginaire…
à Thierry en gage de bienvenue et d’amitié, sven.
« d’où la poésie jaillit
colore la vie ordinaire
d’un rouge capucine… »
Merci sven…
Eh Franck
D’abord c’est quoi un artiste ? ………..
N’oubliez pas dans « S’EMERVEILLER », il y a ‘REVER’
Rêveur à ses heures
Concret dans sa quête
Emouvant sans pudeur
Bonsoir Ossiane
Ton calligramme rayonne… amour… et beauté
—
Fragments de rêves
En cette nuit orange
La clé des songes
—
Rêves étranges
Sur les pages de la nuit
Enluminures
—
Comme un rêve
Dans le désert de pierres
Un buisson ardent
—
Rêves diurnes
Dans le verger de lumière
L’arbre rayonne
—
Belle nuit et bon WE à tous
Bises vers toi Ossiane
Doux rêves… de jour ou de nuit
http://www.dailymotion.com/relevance/search/r%C3%AAve+orange/video/x1u45g_lart-daimer_creation
http://fr.youtube.com/watch?v=y7ZpuDPBeGw
Très beau, SVEN. Merci pour ce partage
Sacre du rêve
Le verger d’oranges bleues
Eden merveilleux
Belle nuit étoilée……..
je viens de perdre un long texte, Ossaine, et impossible de fouiller ma mémoire…
et tu seras épargnée du trop de mes mots, sourire.
Je suis émue, devant tout ton travail, bouleversée d’admiration, je suis fort émue, si émue. Merci pour tout! pour la force de tes images, et la délicatesse de tes mots.
>Sven :
Un joli signe d’amitié envers Thierry qui, à travers tes mots pourra se faire une meilleure idée du jardin imaiginaire dans lequel nous aimons tant déambuler. Merci à toi, je t’embrasse, voyageur aux semelles de vent 😉
>Nath :
Coucou Nath, ce titre est fait pour toi ; tu as bien fait de venir déposer tes mots rêveurs à rêver 😉 La bise du samedi.
>Maria-D :
Merci Maria, je suis restée au pied de l’oranger en bouffée de parfum. Grand plaisir à lire tous ces magnifiques haïkus autour du rêve ! Très chouettes aussi ces deux vidéos sur l’art d’aimer et l’oreiller rêveur. Comment fais-tu pour trouver ces petites perles poétiques visuelles? Je sens qu’on va tous passer une belle nuit étoilée après le passage de nos petits marchands de sable;-) On en redemande !
>Célia et Claudie :
Belle nuit bleue à toutes les deux, fées magiciennes.
>Annick :
Puis-je faire quelque chose pour le retrouver ?
Mais je ne fais pas grand-chose Annick, pas plus que d’habitude 😉 Je dis honnêtement et siimplement ce que je ressens, voilà tout 😉 Bises vers toi.
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Nouveau Commentaire sur:
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https://blog.ossiane.photo/2005/08/09/2005_08_mineral/#comments
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Ossiane
Tu as dit « Marchand de sable »… regarde celle-ci … j’adore…
http://www.dailymotion.com/relevance/search/marchand+de+r%C3%AAves/video/x1uvte_le-marchand-de-sable_creation
>Maria:
Excellent! Quelle nuit!!! J’ai les yeux qui voient triple!!! Il va falloir que tu nous trouves un somnifère après tous ces cauchemars et tortures;-))
non, tu ne peux rien faire,
cela m arrive parfois d oublier de mettre mon nom et mail et qd j envoie mon texte est perdu…à moi de faire attention!
ohlala Maria, qué vidéo… pov tit bonhom! mézi quand m’aime!
Dans une tache de soleil
J’inventerai votre jardin
J’aime les jardins qui s’éveillent
Par hasard au creux de ma main
Dans une tache de vin rouge
Je dessinerai votre coeur
Ouvert en deux comme la bouche
Eclose et pleine d’une fleur
J’aime des fleurs imaginaires
J’ai besoin de rien
… d’un peu d’air
Dans une flaque aux reflets vides
J’inventerai votre visage
J’aime ces visages sans rides
Quand passent dans l’eau les nuages
Dans une flaque d’encre noire
Je ferai de votre âme étrange
L’obscur et curieux miroir
Des profondeurs où l’on me range
J’aime des âmes imaginaires
J’ai besoin de rien
… d’un peu d’air
Dans la fumée de ma chandelle
J’esquisserai du doigt vos lignes
J’ai des nuits chargées de modèles
Qu’ici où là je déshabille
J’ai des lits chargés de poèmes
Qu’en vous espérant, j’envisage
A savoir qu’au gré de ces pages
J’ai ouvert ce que certains ferment
En grand, en grand
Toutes mes portes imaginaires.
(chanson de « Les enfants terribles » dans les années ’70)
____
Clin d’oeil à Sven et à Thierry.
____
Bon dimanche à tous.
J’ai oublié :
clin d’oeil aussi à tous les « rêveurs », bien sûr !
Claudie, Céliak, Bourrache merci pour vos mots et cette chanson émouvante … l’amour et l’amitié, baguettes magiques de la vie… signés Les enfants terribles »…
Catherine, Claudie, Neyde, Alix… merci à vous quatre d’ avoir entrouvert les portes de vos merveilleux jardins secret où chut! il ne faut rien déranger… bon dimanche à toutes et tous.
Rêve partagé
Dans le coeur de l’orange
En quartiers sucrés
—
Beau dimanche à tous… ici plein de givre
—
Merci à Bourrache de faire revivre « Les enfants terribles », grands rêveurs ils étaient…
—
Ossiane, bises tendres vers toi
Ossiane, bon dimanche à toi, princesse au soulier de vair, et merci pour ces partages, ces photos qui nous font déambuler dans notre imagination jamais « bridée », parole semée au vent de l’amitié. sven
Bon dimanche à toi aussi Maria, à tous nos rêves dans le givre cristallisé
et tous ces moments d’intimitié et de secrets partagés dans un quartier d’orange sucrée…
J aime bien tes derniers mots , sven, j adore… » » » »et tous ces moments d’intimitié et de secrets partagés dans un quartier d’orange sucrée » » » » »
Bon dimanche Maria et sven et Ossiane et chacun,
ici pas de givre sur le gazon, il fait moins froid, mais l’automne enroule ses rubans inperceptiblement tout autour du cou, et fragilise, alors l’oeil se chauffe à penser préparer un belle tarte aux pommes, les oranges en filet, le petit filou d ici, les a sorties à son réveil et elles sont étalées à côté de la corbeille de fruits….de ses beaux fruits d’automne aux doux baisers sucrés.
là bas en cet été de Corse, le bougainvilliers est si splendide, en Aiilleurs j en ai un tout petit qui a fleuri tout juin juillet et août, merveilles de ses fleurs violettes, et la main a rempli un petit verre avec une branche fraiche, pour le centre de la table..
ici ou là bas, une branche, une seule fleur, c’est le bonheur.. tellement!
Une tonnelle, des marches usées, une porte, deux pots de fleurs, le silence, une ruelle, encore une fort étroite, la vue au loin, des vieux murs, trois palmiers plantés là, un tas de légos de homes agglomérées, sous le soleil, la Corse, cette île d’intérieur au regard bien à elle. Des parfums se dégagent, la chaleur écrasante, la fraicheur de son ombre, la main caresse le mur qui a vécu de tant, toutes ses années là haut, entre le ciel, la terre, la mer…
il est si beau ce mandarinier, et je me cueille une mandarine, je me pose sur une marche et écoute le vent qui passe, et épluche cette tendre peau qui m’envoie ses parfums si bons, mes ongles s’emmêlent à sa peau avec laquelle je fais un petit tas sur la marche, et délicatement, un quartier, je le savoure si tendre, le croque, le bulle pulpe, la déguste en silence, la force de cette clémentine, sa profondeur si grande, m’emmène tout là bas et puis cette coquine elle sent si bon la vie sensible et j’apprécie en infini, et, je ferme les yeux, l instant est délicieux, puis je ramasse le petit tas d’écorce couleur madarine, reprend mon chemin, mon palais éclairé par ses odeurs si bonnes, et j’attends le moment pour jeter le reste, le reste visible de ma mandarine si savoureuse mangée qui dégouline encore ses bulles d’odeurs dedans ma bouche fraichement arrosée de ce breuvage sucré en doux quartiers de vie.
Orange, coeur offert
En beaux quartiers de givre
Heure de l’apéro !
___
(heu … pour ceux qui ont oublié de changer l’heure … pour les autres : bon expresso).
Merci Bourrache;-) je fais partie des premiers, heureusement que tu es là, …et je vais bientôt faire partie des deuxièmes 😉
Quelle que soit l’heure,( il fait partie de ces heureux qui déambulent sans montre.). bisou sur la truffe à Cortex ( s’il est d’accord)..
CéliaK :
C’est fait ! (en vrai de vrai) (c’est la première fois que je fais ça sur 10 ans … p’têt pour une question d’hygiène …) Il a juste levé une paupière interrogative …
l’idée
de son sourcil
sobrement
relevé
devant
un tel évènement
me fais
pouffer
( je n’ai pas la sagesse de Cortex).
à surveiller
aujourd’hui
des fois
que sa truffe
devienne
rouge
comme
une orange…
( ..ouf…je suis revenue dans le sujet Ossiane;-))
rêveur
Du fond de l’univers
Dans le noir stellaire
Seul sans trêve
Je songe et je rêve
Je rêve d’une planète
Ou l’eau jaillirait de terre
Et s’écoulerait en chantant
Au milieu des rives claires
Inondée par une douce lumière
Je rêve d’une nature généreuse
Ou les Hommes pourraient se sustenter
Des fruits, et de cette beauté
Inoubliable et savoureuse
Je rêve de manteau neigeux
Ou le temps semble figé
Dans un silence immaculé
Entouré d’un manteau nuageux.
Je rêve d’un miroir infini
Ou un astre lumineux
Iriserait de ses mille feux
Notre regard éboulis
Mais seul dans ma tanière
Du fond de l’univers
Ce monde de lumière
Ne peux être qu’un rêve
Moi je ne rêve plus
Enfin, un tout p’tit peu.
Je ne veux pas vous déranger
Pour dire vrai, ça fait longtemps
Que je ne vous dérange plus.
Je rêve de cités fantastiques
D’éblouissants soleils
Sous les dômes d’azur
De femmes éthérées dont l’ombre s’est perdue
Sur les pavés d’orient
Et de lits somptueux aux cieux impénétrables.
Ouais, je rêve de tout ça.
Sur ma bouche d’égout
Qui sent les entrailles des villes
Là où vous ne me voyez plus
Là où j’existe à peine
Là où je ne rêve plus
Enfin, un tout p’tit peu
Par à-coups
Par bribes
Comme un voleur de vie
– Faut pas vous déranger –
la vie m’offre
bien plus
qu’aucun
de mes rêves
ne peut
imaginer
lumières
suspendues
couleurs
tendres
petit
matin
feuille
qui tombe
sur mon
coeur
étonné
brins
d’herbes
folles
qui me
chatouillent
l’oeil
cet instant
où je vis
jamais
apprivoisé
tant et tant
de soleils
soleil
au dehors
au dedans
Elle m’offre..
très simplement
et en silence
à chaque
instant
un monde
incroyablement
neuf
Ah dans ma bouche, avec mon café, je ferai bien fondre,
un morceau de nougat blanc, avec des pistaches,
un calisson d’Aix façonné en losange, de pâte d’amandes douces, aux écorce d’orange,
de la réglisse, en rouleau, en cachou,
des violettes de Toulouse cristallisées,
un marron glacé d’Ardèche,
un simple grain d’anis confit de Flavigny,
un berlingot avec ou sans rayures,
la bergamote petite et acidulée,
une praline de Montargis,
des niniches aux 10 parfums,
et puis encore,
un loukoum aux amandes sucré glacé,
un caramel au beurre salé,
un nounours, une bouteille de cola, une fraise tagada,
bon, j’ai pas encore fini,
une pastille Vichy,
un zan enroulé avec une boule dedans,
une dragée rose qui craque sous la dent,
une pâte de fruits,
et le plus surprenant un carambar, avec sa devinette,
une bêtise de cambrai, parfumée à la menthe, rayée de sucre caramélisé,
et pour finir, un bâton de sucre d’orge,
une sucette chupa choups ou quelque chose comme ça,
et puis pour finir, en remontant plus loin dans le souvenir,
un roudoudou rouge grenadine, dans un coquillage, mais ça se fait plus rare…
bon, c’est dimanche et j’ai envie de voir, rien que le temps d’un instant la vie en rose… bonbon !
quand on a une irrésistible envie de douceur… de sucré…
ça veut dire quoi, au juste ?
>Bourrache :
Clicn d’œil vers toi. Merci pour cette belle porte imaginaire et tes quartiers d’orange givrée!
>Maria-D :
Bises vers toi Maria 😉 Ca parle beaucoup de sucre ; ça sent l’hiver et le froid 😉
>Sven :
Bon dimanche au voyageur du temps jamais las de marcher 😉 Amitié en retour.
>Annick :
Merci pour tes jolis déroulés de mots en saveurs tendres et sucrées. Je suis contente que la clémentine vous inspire ces poèmes rêveurs. Bises.
>marc :
Bonjour Marc, merci d’avoir pris ta belle plume de poète pour faire honneur au rêve, au rêveur et aux sensations qui rendent rêveur. Belle chute dans ton poème. La bise.
>Jo :
Superbe ! Voilà une façon bien originale de parler du rêve et de la solitude dans les villes. Merci pour ta belle plume. Bon dimanche !
>CéliaK :
Merci pour ta délicatesse ; tranquilise-toi, je ne vais pas te gronder 😉 Beau poème tout en verticalité sur les petits bonheurs qui sont à portée de main. C’est joliment exprimé. Bises à toi.
>Sven :
Tu vas faire craquer même les moins gourmands avec cette énonciation alléchante et nostalgique de bonbons au sucre 😉 Bravo, c’est vraiment bien fait ! Rose tagada vers toi.
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Nouveaux Commentaires de Nath et Thierry sur:
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>Sven:
Ca veut dire qu’on a froid et qu’il fait froid, non;-)
Merci Ossiane,
tes mots me font chaud au coeur…
mmmmhhh, tout est bon..sven. Merci!
Et peut-être aussi que les mots ont leur saveur, Ossiane,
Annick, Jo dans la « bouche des goûts » (clin d’oeil)…
des mots doux et sucrés, des mots salés,
gluants, visqueux, rapeux, adipeux, sablés, fondants, craquants,
veloutés, croustillants, brûlants, glacés, épicés,
des saveurs d’ici et d’ailleurs, amers ou acides, caramélisés, aigre-doux, safranés,
crémeux, aqueux, indigestes ou fluides…
qu’on aime machouiller, sucer, croquer, faire fondre, casser, mâcher, dissoudre ou ruminer dans son for intérieur.
bon appétit à tous.
merci a toi Ossiane pour tes gentils mots toujours renouvelés
et pour cet espace
merci a tous pour votre inspiration
pour vos différence guidés par un fil invisible
cela change vraiment mon quotidien
sincèrement
bonne soirée
mmmmhhhh mmmhhh, tout est bon, sven,
j ai un faible pour le grain d’anis, et,
des mots doux sucrés, brûlants, et…
en vérité je les aimes tous, mmmmmmmmmhhhhh, chacun offre son plaisir de friandise en bouche faite pour déguster,
et la vie à croquer comme un délice, une gâterie, un doux mmmhhh, moi j’adoooore, c’est mon plus bel pêché!
Bonne soirée, Marc
et je m avance sur le fil, et mon ombrelle, elle tremble, et j ‘avance un mot doux, et , mais qu’est ce que tu fais Marc, fallait juste faire un pas, me voici chûter libre et envoler dans le ciel tout de bel, mon ombrelle en deux ailes qui posent au dessus de ma tête..mais mon ombrese a son pif en radar qui connait le chemin du doux fil des échanges si riches bels et beaux que le petite coeur palpite… bonne soirée Marc.
>Sven:
Super! Quel beau florilège de mots gourmands! Je ne vois pas quoi rajouter. Si tiens, succulent, savoureux, goûtu, exquis, délicieux, suave, velouté, caressant, voluptueux…. bon j’arrête là;-) Pas besoin de dîner ce soir;-) J’ai comme dans l’idée que tu es plutôt gastronome;-)
>Marc:
Mes mots sont sincères, Marc, tu exploses en mots et sensations sur cet espace.Je ne vais pas te donner de conseil en poésie, je dis simplement ce que je ressens. Une petite question à ne répondre que si tu le souhaites. Pourquoi n’arrivais-tu pas à écrire tous ces poèmes avant? Un manque de regard et de lecture extérieurs ou autre chose?
A Nath :
Beau textes Nath,..
Mais, ( confidence)
Tu es belle,
Alors,
Peut-être que les choses vont de soi…
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Pure morning…
Merci.
Je pense que nous sommes,
dans le domaine du rêve.
Mais, merci pour cela.
>Nigra:
Pardonne-moi, ton commentaire m’avait échappé.
Ton poème est juste et plein de bon sens. Un poème concis qui va à l’essentiel. Merci d’être là, bonne soirée.
Ossiane, tu évoques l’avant dernier cliché et la foule immense qui se masse sur la terrasse de la maison en bas à gauche ?
As tu demandé les droits d’édition à ces deux mamies (à moins que ce ne soit un papi et une mamie !-)))
>François:
Enfin, tu as pris tes jumelles! Oui, grosse foule sur l’avant dernière image, c’est bien ça;-) Je ne voulais pas être taxée de mauvaise volonté. Désolée, c’est tout ce que j’ai trouvé comme êtres vivants;-) Je n’ai rien demandé du tout aux deux papis; ils sont de dos et donc méconnaissables;-) Bonne soirée!
Sven, puisque nous sommes dans les becs sucrés, je me permets de t’envoyer un musu ou mouchou (qui est à la fois une délicieuse friandise et un petit bisou de chez moi)
Bonne soirée 😉
http://delicesdetresses.blogspot.com/2007/03/du-touron-aux-macarons-maison-paris-et.html
rêveur douceur
rêveur fraîcheur
rêveur langueur
rêveur éveillé
rêveur oreiller
rêveur habillé
rêveur senteur
rêveur couleur
rêveur acteur
rêveur horaire
rêveur horreur
rêveur haut rieur
rêveur parfait
rêveur complet
rêveur discret
rêveur distrait
rêveur abstrait
rêveur masqué
dans ces rythmes circadiens
il ne rejoint pas les acadiens
et si jamais ça le démange
ce sont sûrement les acariens.
jamais on ne le dérange
car il doit rester dans le cadre
ne pas risquer les affres
d’un brutal rêveil
rêveur du val,
pas promeneur
il n’est de ses idées
là le meneur
elles lui sautent
à la rétine
il s’en nourrit
comme à la tétine
elles impriment
souvenirs
et imagent le sens
pour questionner.
La vie décide
Pour certains
Des jours
Et des nuits
Délices sucrés
Pour d’autres
Des jours
Et des nuits
De solitude
La vie décide
L’injustice de la vie, c’est de naître là ou là, et ensuite de se vivre, bien avant d’enfin vivre!
quels mots posés encore sur cette page,
je suis toute flagada, il y tant, tant tant et tant de vie dedans…
Et puis un jour
On quitte son île
On ne mange plus
Ou beaucoup trop
La vie trop rude
Alors on quitte
Ses tas de trop
La douleur vive
Un jour vraiment
Tout est trop fort
Le manque si grand
Même sur cette île
En mère, je suis très douloureuse de voir le sort de ces cent enfants qui pleurent qui sont trahis par la vie, mais mince la vie, mais que fais tu la vie, la vie c’est pour vivre,
si je pouvais, mais je ne peux pas, je ne peux changer le monde,
mais qu est ce qu il fait le monde,
excusez moi ce soir, je souhaite tant une île de beauté pour chaque enfant du monde….
Le chant d’un enfant
Dans cette ruelle
Ou le ballon de celui là
Qui frappe la terrasse
La vie d’un enfant de chair
Sur une île si belle
La Beauté c’est d’abord
Pour chaque enfant
Du monde offerte
Dans le creux de ses mains
Pour que son regard se vive
Eh Franck !
Merci pour le compliment ? Au fait c’est quoi la beauté ?
Et puis de quel texte parles-tu ?
Bises à tous
je t’apprivoise d’un effleurement de main,
du bout de mon coeur,
mes yeux te caressent d’amour,
mes doigts te parlent de moi.
bonsoir au salon…
entre deux voyages je vous fais un petit coucou avant de repartir sur Paris demain. je ne vous oublie pas!
je me suis posée la même question, nath….
je viens de relire avec émotion les quatre plumes dessous les photos..
j’adore tes mots, fanou, si doux, si sensuels…
Na
merci Annick, tous vos mots me manquent lorsque je ne suis pas à la maison!
Nath ,
Problèmes d’ordi ce soir,…
J’ai aimé tout ce que tu a écrit hier, mais surtout : » et ternes ailes ».
La beauté, c’est intérieur.
Mais pas que.
Tu es une jolie dame.
Pour de vrai.
C’est tout.
Et c’est tout bête.
Il y a celles qu’on imagine,
et celle qu’on connait.
Bonsoir à tout le monde.
Je découvre tard tous ces partages de mots et tant de convivialité.
___
Tant de jolis mots
De parfums et de senteurs
Me laissent rêveuse
___
Je voudrais rêver d’un paradis
où tout le monde s’aimerait
où la poésie habiterait tous les coeurs
où tous les enfants auraient droit au respect, à l’amour , au bonheur
où tout le monde pourrait manger à sa faim
où personne ne connaitrait l’humiliation, la vengeance, la haine
Un monde où les mots souffrance, mensonge, profits, domination n’existeraient pas………………………………………………….
La réalité nous remet vite les pieds sur terre, Oui la vie décide : d’être né là plutôt qu’ailleurs, d’être ou de ne pas être, d’avoir ou de ne pas avoir……
Mais voilà, trop souvent le malheur n’est pas un hasard mais l’oeuvre de l’homme.
Alors rêvons , c’est fort agréable mais il y a peut-être mieux à faire
mais que cela ne nous empêche pas de manger des calissons, des berlingots, des pralines et d’admirer ce qui est donné à tous, la beauté des fleurs, les couchers de soleil, la mer, la montagne, les couleurs automnales et de sourire le plus possible.
Bonsoir à tout le monde et faites de beaux rêves.!!!!!
>JO :
Miam, ça semble très bon ; je ne connaissais pas 😉 Tu vis au pays basque, Jo ?
>Thierry :
Merci pour ce rêveur rêvé rêveur. Beaucoup de jeux de mots, de glissements de sonorités, d’humour dans ta belle évocation. Merci beaucoup et bonne nuit.
>Annick :
Oui Annick, bien triste histoire que ces enfants du Tchad ballotés de tous côtés. Il y a beaucoup d’injustices à la naissance sur cette terre. Merci pour tes mots sensibles.
>Fanou :
Coucou fanou, autre grande voyageuse qui passe en coup de vent 😉 C’est gentil de venir faire un petit signe 😉 J’espère que tu vas bien. Merci pour ton joli poème sur le toucher. Je t’embrasse.
>Monique :
Petite promenade nocturne pour faire le bilan de la journée 😉 Ton commentaire de fin de soirée est toujours très agréable. Il fait la synthèse de ce qui s’est dit, écrit, évoqué durant la journée. Puisse ta généreuse vision de paradis se réaliser en partie. Tu as raison, l’individualisme à tout crin, l’appât du gain, la guerre, la domination sont malheureusement trop souvent les armes d’aujourd’hui. L’homme creuse sa propre tombe. Voilà pourquoi il faut garder cette capacité à rêver pour appréhender le monde avec amour et beauté. Bonne nuit, Monique et merci.
…
les fils bien tendus à travers le ciel
les oranges posées au creux des feuilles
les petites terrasses nichées au coeur du village
les petites maisons bordées de bouquets de nature
et les ruelles en pentes escarpées dévalant en zig zag
tout est propice au rêve et à la douce flânerie
on aimerait y vivre …
merci Ossiane
bien bells images sur lesquelles il est si bon de flâner encore…mmmmhhh… douceurs de vie…
Nous aimons les photos beaucoup.
Les couleurs sont supers!
Nous voulons visiter ce lieu parce que c’est très beau.
Vos photos sont originales.
Rosée de l’Amour
Mes strophes en jardin secret
Aux vers clémentine.
Frou frou du feuillage
Un cœur mandarine
Goûte la joie en fleur
La sève d’espérance
Arpente les cœur naufragés
Le sourire éclot.
La ruelle somnole
L’ocre des murets réfléchit
Les baisers de l’ombre
La treille indolente
Accueille deux cœurs étourdis
Sous ses grappes chlorophylle
Les mains impatientes
Se cherchent caressant les paumes
Pour renouveler
L’éphémère instant
Que le temps va déposer
Dans son escarcelle.
La mandarine
l’air est bleu cristallin comme une aigue-marine
le temps à la ballade nous invite à valser
Ces vers bordés de rimes nous feront avancer
Au rythme cadencé des trompettes marine
Des mots touchant Des mots chantant Des mots dansant
Des mots qui vous bouleversent Des mots qui vous transpercent
Des mots qui se murmurent comme le vent dans les palmes
Les plaisants mots d’amour les mots couleur de femme
Tous ces mots qui s’envolent à la récréation
Qui font écho aux notes sur une partition
Ces mots qui vous apaisent comme une huile essentielle
Qui vont de-ci delà et vous emmènent au ciel
Qui s’adressent à l’esprit et caressent les sens
De lettres parfumées d’un zeste de mandarine
Alain
Il y a des mots que l’on pose sur les toits de la ville…sur les murs d’un ordi…sur les lèvres des filles..dans le creux de la nuit…Il y a ceux qu’on réserve…pour un trait de folie..une feuille d’ennui..et qui souvent nous desservent…Il y a des mots…que l’on dit de papier..que l’on froisse de colère..qui ressemblent à des sphères..Et cette encre..que l’on croit de chine..qui coule sur les joues des filles..juste rimmel à bille fine..Il y a les mots de minuit..qu’on écrit sans bien voir..sur les ombres flottantes..les traits de lumière..et les bouts de miroirs..Et ces mots..qui murmurent dans le lit des rivière..qui enlacent nos rêves.. »la promesse des pierres »..
Je viens rêver encore
Sur un petit nuage
Là en tout là de là
Cette île belle douce
Où je serre de tout coeur
Le vrai parfois si glauque
C’est bon de s’évader
Partir loin de sa vie
Pour rejoindre son autre
Jacques Bertin : le rêveur http://velen.chez-alice.fr/bertin/reveur.htm
merci nath pour le rêveur de Jacques Bertin sur cette note en particulier , ce n’est pas un hasard, j’aime vraiment.