Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas.
Stries de la mémoire
origine du monde
un arbre de vie
◊ Photos prises au Cap Corse.
◊ Le choix fut très difficile face à cette profusion de beaux écrits. Je vous propose les trois poèmes de Pierre b, Candide et Sarah à qui je souhaite la bienvenue parmi nous. Ces évocations sont liées à l’océan par la couleur turquoise, la mémoire et le silence.
Turquoise…tes cernes dans le creux de la mer..
Légère..cette ombre qui trouble l’atmosphère..
Etrange..ce bouquet au feuillage par le vent et le soleil..emporté..
Légère..ta robe par le désir..oubliée..
Turquoise..les reflets de tes yeux sur les vagues florifères..
Etrange..ce souvenir dans les eaux par nos larmes..noyé..
Etrange..notre rocher et ses formes..par le temps et le vent érodé..
Légère…la brise qui nous tient enlaçés…
Turquoise..sur ta main..et l’anneau..la pierre qui s’est invitée..
Abrupt
chemin difficile et rude
cette peine qui plombe.
Dans l’océan de la mémoire,
gouffres,
passent comme un lent et lourd troupeau d’éléphants.
Le vent et les vagues rident la surface,
Le buisson de verdure frémit sous la caresse.
La vie dans le souffle,
la vie dans la vague,
la vie dans ce qui pousse,
la vie aussi dans le bon du passé et dans la douleur de l’absence.
La vie, cet instant entre hier et demain.
L’arbre de vie refleurira-t-il?
Citadelle du silence
Sans fossé ni pont levis
La mer rampe sur les galets
Déluge d’éclats de volupté
D’une houle acérée comme celui de l’écho
Forteresse inébranlable
Sous des brouillards perdus
Elle balance les amarres sur le calme du port
De sa corde à secrets
Elle couvre la cicatrice
Du désir qui se perd
D’une ligne en équilibre
Adossée au rocher
D’un étrange matin blanc
Entre vagues et rivage
L’indicible souffle d’un vent d’été
A pas comptés si léger
Virevolte sur les voiliers
Comme cette promesse d’îles
Et ses fleurs de frangipaniers
S’accordent au langage de lumière
On habite dans l’immense couleur
Dans ce bleu sans tâche
Douce lueur titubante de fatigue
De ces vagues qui se perdent
Sans lasser l’horizon
Comme la goutte du matin
S’égare sur le brin de la feuille
Sur une ligne d’élégance
D’un oiseau de passage.
Entre les matins crémeux
Et les soirs émouvants
L’océan se découd au rythme des reflets
Une migration si lente
Qu’il arrive parfois
Tout au bout du chenal
Que l’on entende alors
Les marins égarés sur le puzzle du temps
« Nous sommes des vagues.
Nous sommes des vagues qui surgissent de l’immense océan, parfois il y en a de plus hautes que les autres, elles se soulèvent dans son mouvement mais chacune d’elles est amenée à réintégrer la masse liquide…
Elles semblent avoir une limite dans l’espace et le temps, bien distinctes de l’océan mais elles ne sont pas autres que l’océan lui-même, éternelles et infinies, en parfaite identité avec l’océan. »
Les Versants du Silence, P.Ravignant-
……………………………
feuilletage d’empreintes
un papier métallisé
la mer en cadeau
……………………………
andrée
La mer au fond de nous
se fraye un chemin
s’aliène et se renie
glisse sur l’écaille des jours
Errance sans retour
mouvance de l’être
laminaire écorchée
l’âme captive bat de l’aile
Dilatation du temps
brisant le corail
poissons saphir
s’engouffrant dans la faille.
océan,
je pose mon regard
je dépose les armes
ma poitrine se libère
plénitude de l’âme
au-delà des larmes…
Abrupt
chemin difficile et rude
cette peine qui plombe.
Dans l’océan de la mémoire,
gouffres,
passent comme un lent et lourd troupeau d’éléphants.
Le vent et les vagues rident la surface,
Le buisson de verdure frémit sous la caresse.
La vie dans le souffle,
la vie dans la vague,
la vie dans ce qui pousse,
la vie aussi dans le bon du passé et dans la douleur de l’absence.
La vie, cet instant entre hier et demain.
L’arbre de vie refleurira-t-il?
Citadelle du silence
Sans fossé ni pont le vis
La mer rampe sur les galets
Déluge d’éclats de volupté
D’une houle acérée comme celui de l’écho
Forteresse inébranlable
Sous des brouillards perdus
Elle balance les amarres sur le calme du port
De sa corde à secrets
Elle couvre la cicatrice
Du désir qui se perd
D’une ligne en équilibre
Adossée au rocher
D’un étrange matin blanc
Entre vagues et rivage
L’indicible souffle d’un vent d’été
A pas comptés si léger
Virevolte sur les voiliers
Comme cette promesse d’îles
Et ses fleurs de frangipaniers
S’accordent au langage de lumière
On habite dans l’immense couleur
Dans ce bleu sans tâche
Douce lueur titubante de fatigue
De ces vagues qui se perdent
Sans lasser l’horizon
Comme la goutte du matin
S’égare sur le brin de la feuille
Sur une ligne d’élégance
D’un oiseau de passage.
Entre les matins crèmeux
Et les soirs émouvants
L’océan se découd au rythme des reflets
Une migration si lente
Qu’il arrive parfois
Tout au bout du chenal
Que l’on entende alors
Les marins égarés sur le puzzle du temps
Océan beauté dangeureuse,
Admiration, peur,
Courants contraires,
Eaux différentes couleurs,
Un ensemble presque harmonieux,
Cachant des trésors,
Comme des trous sans fond,
Des vagues douces,
Puis une marée à la vitesse d’un cheval au galop,
Pourtant ta séduction est sans faille,
Un jour, je viendrais à ta découverte.
Beau week-end à vous tous !
Ossiane, tes photos sublimes ! je t’embrasse,
OLIVIER
La terre se met à nu
En long, au large, chante son histoire…
Eternelle ?
Bonjour, Ossiane
Toujours des photos qui invitent au voyage
Ecorces du temps
Revivifiées à la source
Sâcre du grand bleu
Bises bleutées
Mémoire en fragments
Reconstitution du temps
Infini du bleu
Océan
Où conduis-tu mon coeur, lové dans tes vagues?
Calme, fougueux, tu es, serti de vert, couleur d’algues
Erode ma mémoire, tant d’effrois du passé, la hantent
A ta proue, je me sens si fragile et femme
N’oublie pas d’écumer les bleus de mon âme!
Ossiane
A la dernière ligne, il faut lire « les bleus » et non « le bleu » de mon âme
Merci de bien vouloir corriger
Bises
Les plissements du rocher
pachiderme indolent
les ramifications de la vie
sous l’écorce du temps
les pliures de l’image froissée
sur le bleu de l’azur infini…
Mes mains de terre ont travaillé le ciel et l’océan ;
leur peau s’est écaillée en rompant les étoiles
comme les pains, multipliées
Et j’ai saigné en lissant ces horizons marins,
tellement improbables.
Mes mains de terre ont les rides
des travailleurs,
de ceux qui savent la sueur des jours
et le pain de l’effort.
Mais, aujourd’hui,
mes mains de terres pleurent :
les Machines ont concassé les troncs de rocs ;
les Têtes ont tué au nom de l’or de mon ventre
et des bois torturés s’envolant au gré des premiers vents.
Mes mains de terre pleurent sur toutes les victimes
déchirées sur vos dos.
Mes mains de terre pleurent
et se plissent
et se courbent
comme les vieilles femmes
qui s’étriquent jusqu’à disparaître.
Si elles se fondent dans vos yeux
que restera-t-il de nos larmes ?
Des éclats sombres perdus dans l’univers.
L’océan érode ses sédiments sur le chevalet de mes rêves, où les arcs-en ciels de bleu miroitent dans tes yeux, bleus de prusse, bleu océan, bleu-gris et ma mémoire grave dans le sablier du temps les essences verdoyantes de tes algues qui s’enchevêtrent, cheveux froissés dans le vent, ondes frappées par les rochers et, ainsi, par delà les marais, la vie renaît, les fragments de ma mémoire froissée par le passé, à jamais recomposés, se solidifieront pour l’éternité
regard de papillotte
avec un peu d’imagination
les éléphants seront roses
l’océan deviendra pourpre
les herbes comme du corail
et mon cadeau sera un rubis
Océan, je t’embrasse,
Tu brasses mes idées
Entre les rochers
Et j’amarre ma pensée
Aux filets de la marée
Océan, je t’enlace
Johal travailleuse
de la mer laisse un limon
dur digne d’Hugo
bravo
J’invite le soleil
A installer
Son âme lumineuse
Sur une vague de chaleur
L’étoffe bleue se plie
Sous les délices des rocs
Comme un miroir
Tranquille
Et se laisse bercer
Sur le bord de la grève
Yves,
Gravé sur le sable
par le soc de l’émotion
juste un mot : merci
.
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C’est l’heure du déjeuner, hein, Fred !
_______________
Tranches de vie
Fromage de brebis
Peins : tas d’eau
_______________
Trakassez pas : circulez, y’a rien à voir…
Un vague dessin…
Pour moi ce ne fut pas
un repas pris à la hâte,
une carafe d’eau plate,
mais un Gaillac si fuité
et si légèrement acidulé…
après pour faire le dessin
de l’océan en face de moi
je ne fus plus sûr de rien …
à Bourrache
le vent m’a détaillé
et, de mes débris, créé
le doux vert dans l’eau.
la lumière y plonge,
pour exalter la fraicheur
un poisson en papillotte…
Je crois qu’il y avait du poisson
cuit dans un papier d’aluminium
avec un peu d’imagination aussi
des carottes en branches corail
mais pour le cadeau je fus surpris
par ces beaux yeux vitreux de rubis…
pour Andrée Wizem
A Sven
Un vague dessin
Qui prend forme
Se profile à la croisée de nos chemins
Un tracé vers l’océan lointain
Aux courbes enlevées, si assurées
Où les galets sont des repères
Pour franchir les frontières
Et voler vers la terre nourricière
Qui efface les souvenirs amers
La mer toujours recommencée
Qui ensemence les plaies
Et les recouvre à jamais
De sa parure bleutée
A Sven, à vous :
______________
Faut que j’vous avoue
J’ai jamais mis les pieds
Sur votre île de Beauté
De votre France
N’en connais que quelques coins
De Bourgogne, de Bretagne
Mais y’a si longtemps…
J’vis dans un trou
Au Nord de chez vous
Dans un pays petit
Où y’a pas de montagnes
Un plat pays
Que j’aime … qui est le mien
Mais j’prendrais volontiers
Un p’tit coup de Gaillac
Si … f(r)ruité
Face à un océan
Que j’vois pas bien souvent…
(Sven, avec le sourire, hein !)
Sven, c’est pas juste … t’as fait corriger ton texte …
Donc, le mien : au fond de l’océan …
(sourire)
yaouh yaouh yaouh!
Un petit coucou amusé en passant… ;-)) C’est corrigé, Bourrache ! Non mais;-)
Ces pierres seront-elles
de l’origine du monde?
La doute nous inonde.
Les pages se sont fossiliseés
l’histoire écrite est effacé
par le temps.
Mais,
la beauté inspire,
transpire,
de ces pierres
que bordent la mer
verte et bleue à ce moment.
La memoire vient
comme une onde
que découle de l’océan
et tout d’un coup
libere
le bleu pétrole
qui dormait
dessous la mer
Bleu argent,
Océan violent
Bleu ciel
Océan de miel
Bleu gris
Océan contrit
Bleu d’acier
Océan déployé
Bleu d’outremer
Océan glaciaire
Océan bleu et blanc
Océan frémissant
Kyrielle de bleus
Océan somptueux
yaouh yaouh yaouh!
heu? vous me coupez tous le sifflet doux, vos mots si profonds de beaux!
bon je me sers de ma cervelle réelle de ce matin,
Assise devant l’océan,
Sur un rocher,
Son visage se laisse emporter,
Par la cabane suspendue du pêcheur,
Une vaguelette car la mer monte
Et les cris des mouettes
Douce sérénité
Elle savoure son jour
Le pelle, l’enfourne dans sa mémoire
Assise devant l’océan
Je et vous tous à la regarder se danser
Un bâteau arriver
Des enfants en château de sable
Et leur magasins de coques, coquillages
Mmmmmhhh ces deux cent dix minutes raptées
Déversées ici sur ce bord de corse
Car de corse à la presqu’île de retz
Juste quelques coups de rames du poète
c’est beau claudie!
Coucou, Annick
Je te rejoins à la nage!!!
Un autre SOS
– – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
l’histoire écrite s’est effacée
– – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
Merci
Repère…
Les sols rouges de la terre
les cieux bleus qui espèrent
les barques échouées
les villages blancs isolés
formes épurées où les hommes sont rares…
rayon réfléchi de la lumière
sur la rotondité de la terre
rebondissement infini
sur l’océan grand ouvert
repère au coeur de l’homme comme un phare…
à Claudie
Claudie,
J’viens aussi.
Mais j’prends ma bouée.
______________________
Neyde,
Si tu veux la partager…
Juste pour garder la tête
Hors de l’eau…
______________________
… euc, moi je jette la bouteille à la mer !!!
T’as écrit quoi sur le message ???
A Sven
Ton texte est magnifique et bouleversant. Merci
A Bourrache, à Neyde
Je suis partante. Plus on est de fous, plus on rit.
C’est la chaîne de l’amitié, de la poésie partagée.Embarquons sur cet océan de solidarité……………..l’écume de ce jour est vraiment parfumée!
Bises à tous ceux qui veulent partager notre sympathique escapade sur l’océan ( et sans bouée! ) et en compagnie d’Ossiane, notre hôtesse, instigatrice de ces voyages d’agrément
Claudie :
Cela fait au moins trois heures que ma vaisselle m’attend.
Sans bouée, tu veux bien partager ses bulles ???
Allez, j’me taille.
Question rendement.
Bonne fin d’après-midi
Et à +
Turquoise…tes cernes dans le creux de la mer..
Légère..cette ombre qui trouble l’atmosphère..
Etrange..ce bouquet au feuillage par le vent et le soleil..emporté..
Légère..ta robe par le désir..oubliée..
Turquoise..les reflets de tes yeux sur les vagues florifères..
Etrange..ce souvenir dans les eaux par nos larmes..noyé..
Etrange..notre rocher et ses formes..par le temps et le vent érodé..
Légère…la brise qui nous tient enlaçés…
Turquoise..sur ta main..et l’anneau..la pierre qui s’est invitée..
qu’est ce qu’ils sont beaux vos mots déposés, pierreb, candide, sarah,
oui il refleurira l arbre de vie sur sa rive retrouvée, qui s’est perdue juste par des mauvaises vues, sans jamais que son âme ne le perde cet arbre de vie, c’est si précieux et rare, la vie rencontrée dans son essence….
l absence d un vivant ne peut durer éternellement, car serrer de vrai le vivant est tant l’arbre de vie, l absence d un vivant séparé par la vie est peut être ce qu il est de plus douloureux à connaître de son vivant…
je prends le temps de vous relire calmement;
claudie, je vous ai manqué de peu, engagée par des courses, puis une grande chevauchée en vélo tout terrain autour du lac , niché, et le chemin pour revenir tt terrain, est splendide en site conservé vivant!
je vous lis!
et je redis que je suis éblouie par vos trois poèmes si intenses de force de vie telle, je vous embrasse, fort émue!
je suis éblouie et vous bois de lectures!
Océan
Mon amour
Tu inondes mes yeux
Chaque jour
De son bleu
Et je te serre fort
Toi mon sublime aimé
Dans ta grâce infinie
Je t’aime volupté
Laissons le monde idiot
Hypocrite et méchant
Et volons notre bulle
Notre bulle d’océan
Mon gros rocher
Tu es mon dos
Mon dorémifasol
Tu buvardes ton ombre
Dans le fond de nos larmes
Et je me plonge en toi
En te serrant si fort
On se love en amour
Dans notre coffre secret
Largué par notre amour
Au fond de l’océan
Et bellement repêché
Par nos Êtres vivants
Et ne pas oublier le lien :
https://blog.ossiane.photo/2006/04/12/2006_04_paroles/
Bises
Bon week-end
Ps : pas d’inspiration …………………………………………………….
Bonsoir à tous !
Difficile à rattraper mon retard à vous répondre ; fin de semaine un peu agitée. Je vais faire mon possible tout de même 😉 Merci pour votre créativité inassouvie !
>Annick :
Sifflet coupé, regard ébloui, sérénité dans tes poèmes océaniques, Annick ! Je te remercie de venir buvarder si intensément dans mon jardin de mots 😉 La bise.
>Sven :
Que de beauté et de profondeur émouvante toujours dans tes textes et poèmes. Tu as fait partie de mes hésitations. Entre poisson en papillottes et Gaillac acidulé, jolies attentions de ta part aux dames de ce blog 😉
>Andrée :
Merci pour tes poèmes qui sortent toujours de l’ordinaire 😉 J’aurais pu peindre ce tableau en rouge. Tu es sûr que tu n’as pas abusé du Gaillac 😉 (à prendre avec le sourire bien sûr 😉 Merci à toi.
>Pierre b, Candide et Sarah :
Bravo à vous trois et merci pour ces belles évasions poétiques qui nous font voyager et rêver surtout quand on ne bouge pas de son port d’attache 😉 Je vous embrasse. Tu fais partie de la tribu, Sarah.
>Olivier :
Entre douceur et violence, le regard admiratif et craintif que tu portes sur cette immensité chatoyante est beau. Difficile de s’extraire de cette contemplation tant la mer nous envoûte. Merci Olivier, bon week-end à toi, je t’embrasse !
>Bourrache :
Tu es la bienvenue parmi nous depuis ton plat pays, chère Bourrache 😉 Sven a intérêt à bien se tenir depuis son sud 😉 Quoiqu’avec un petit verre de Gaillac… Au fait, je n’ai pas de bouée 😉 Bises.
>Claudie :
Merveilleux poèmes que tu as écrit avec toute la fougue qui te caractérise et qui m’ont fait hésiter également. Quelle large palette de thèmes tu as abordés dans cette note ! Je suis éblouie de lire tant de belles choses de votre part à tous. Un grand merci, je t’embrasse.
>Johal :
Je suppose que tu as écrit ce poème à partir de mon calligramme qui n’était pas très facile à aborder. Audacieux de ta part de t’aventurer sur ces mains de terre mais très réussi. Ces mains ont vécu et souffert. Beaucoup d’émotion dans tes mots. Bravo Johal !
>Yves :
Je suis d’accord avec toi Yves. Bonne fin de soirée.
>Marline :
Ton poème sent bon les vacances, le ciel bleu et le sable chaud 😉 Il donne envie de paresser au soleil qui nous y invite. Merci Marline, je t’embrasse.
>brigetoun :
Du chaos, nait l’harmonie, non ? Merci pour ces mots lumineux. Bonne nuit, brigitte !
>Neyde :
Bonjour ma petite hirondelle toute ravigotée;-) Superbe d’évoquer ainsi l’origine de ce bleu pétrole ! Tu as beaucoup d’imagination, Neyde. Bises vers Sao Paulo !
>Nath :
C’est gentil de ta part de remettre en lumière d’anciennes notes 😉 Pars t’aérer l’esprit ce week-end avec du vrai oxygène 😉 Cette inspiration reviendra sans crier gare. Je te conseille un petit verre de Gaillac;-)Je t’embrasse.
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Nouveau commentaire sur:
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Bourrache,
Moi, je pensais que
seulement la mienne restait à mon attente!
Bourrache,
Claudie
Oui, oui, nous allons partager et
nous deviendrons tous riches …
riches d’amour, d’amitié, de rires,
de la bonne folie.
Nous avons un océan de poèsie
C’est bon partager, nos émotions.
Bises maritimes du Brésil.
L’arbre de la vie
Il est sec
Il est mort
C’est
comme mon âme
Sans l’amour
Viens,
Je te dis
Viens
avec le vent
ou
sur une vague
Viens
à la voix carressante
Murmurer à mes oreilles
Des mots d’amour
Mon âme certes
revivra
Et l’arbre de la vie
En mille fleurs
Poussera
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Nouveau commentaire sur l’explications du fonctionnement des étentes à linge par Bourrache;-)
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Claudie,
Je vais accepter ton invitation.
Je vais embarquer avec toi.
C’est l’escapade sur l’océan,
J’ai déjà de l’expérience …
Un jour, il y a neuf années, moi et ma famille,
nous sommes allés au Nord-Est du Brésil, en vacances.
La mer là-bàs est belle et attirante!
Et je suis allée faire un petit voyage dans une “jangada” (radeau).
Les autres de ma famille ont eu peur et sont restés à la plage.
La “jangada” entrait dans la mer 1 kilomètre , puis elle s’arrêtait et les voyageurs plongeaient dans la mer.
Moi aussi j’ai plongé dans l’eau, bien à l’aise, avec de la bouée, bien sûr, la mer est profonde!
C’est une belle sensation, de liberté, de l’infini, un peu de folie.
Le difficile c’est de retourner à la “jangada”, j’ai ris aux éclats, plus je riait, plus difficile était de monter.
Un jeune homme m’a aidé à monter et nous rions ensemble.
Nous nous avons beaucoup amusé.
Il a éte une belle aventure.
Aujourd’hui avec ces histories de requins et plus mon âge, je ne vais pas répéter l’aventure!
Claudie,
Tu es la capitaine, tu vas accepter cette folle passagère?
Bises
HOU, HOU!!
L’embarcation est-elle prête? Je suis mâtinale.Ici, dans le Midi, les vents se sont calmés mais la mer doit encore être agitée. Alors, nous nous tiendrons serrées sur le radeau, NEYDE, et je veux bien prendre le risque de prendre la mer avec toi, qui est si expérimentée!
Si, d’aventure, le radeau chavirait, peut-être de beaux pirates viendraient à notre secours et nous couvriraient de bijoux………et de tendres baisers. c’est beau, le rêve!
Neyde, nous devrions nous faire accompagner par tous ces chevaliers servants du blog…………je ne les nommerai pas, j’ai peur d’en oublier;
La bouée de sauvetage, c’est la poésie, ce sont ces liens qui se forment sur ce blog et qui nous inondent de bonheur.
Bises à toi et à tous ceux qui viendront dans notre sillage…pour notre escapade sur l’océan.
Et bravo au trio gagnant, Pierre b, Candide et Sarah pour leurs poèmes talentueux
Bon week-end!………….et hissons la voile de la poésie!
Alors on embarque ?
sur le radeau de la vie?
et on va aller accrocher plein de rubans de toutes les couleurs à l’arbre d’Ossiane. Ce sera un arbre arc-en-ciel et flotteront les couleurs de la vie, de nos vies!
merci Ossiane d’avoir choisi ces lignes.
Je me suis laissée porter par tes photos, calligramme et haïku et ça a coulé!
Faut dire que tu facilites l’expression avec tant de beauté et selon les jours chacun peut y trouver quelque vibration.
bonne journée à toutes et tous
je monte sur votre radeau, tranquillement, avec mon vélo, on sait jamais, et j’y mets des ailes à mon vélo, et j’emmène un petit coffre minuscule que je glisse dans ma poche aux trésors, c’est un coffre de si beaux souvenirs qui me donne des ailes..
BISES à chacun, je serai plus présente ce soir, la journée me hisse toute voile dehors, en marché d un petit bourg, en côté sauvage à vélo cet aprem…ici, je vis mon quartier de respire ouvert au maximum, mes filets d’air parfois si faibles ces dernières années, que je respire à pleins poumons cet air pur et si beau qui me happe tout de vrai et sur ton bel radeau, Ossiane, ton album à ciel ouvert, un radeau de pages délicates posées à m’aime les flots, et il vole et il nage, et il aime la vie, et il aime, et il vit et se vit. Bises.
Quand le fléau oscille , de la balance
comment pourraient-ils , ces bras qui tremblotent , s’illimiter
sous l’afflux inaugural de la plénitude
si le démiurge qui a tramé ce monde et s’y plaît
prévaut sur le supprême assoupi-
ou sur notre effort…
Si le soleil s’alarme, n’aie pas peur toi..
Je m’acharne à parler au monde qui se renverse…
je passe et je repasse, assurant ma faction.
Je balbutie -poète.
André Frenaud.
Ravie d’intégrer cette tribu de poètes où les mots se la coulent douce!
Je t’embrasse Ossiane!
A très bientôt
Trop de bleu et trop d’ eau ,il fait soleilje ne résiste pas .Mes quelques chiffons qui me servent de vétements bien poser dans l’ herbeje ne peut resister plus longtemps ,un pas ,deux pas ,elle est bonne et me voila a l’ eau et pourun bon moment.Ouf que cela est bon ,se laisser bercer pas les vagues ,faire la planche et laisser pour un moment ce quotidien ,lourd et pesant.Le plaisir d’ être soi et si bien se sentir Profiter de l’ instant et le prolonger.
La mer quel plaisir !Des bises pour ceux qui me connaisse.Noisette.
Comme je ne suis pas douée pour écrire les choses que je resssnt ou qui me touche,je profite de cet espace pour dire a Brigetoun ,que je comprens ses coleres ,mais moi cela ressamble plus a de la rage.Alors je modére.Nous sommes un terreau de resistance ???Noisette
Coucou Ossiane …… enfin les photos de ton escapade en Corse !
>Neyde :
Magnifique poème Neyde qui te ressemble ! Une belle façon d’exploiter cet arbuste tout sec. Merci à toi, je t’embrasse.
>Claudie :
Bon week-end, Claudie !
>Candide:
Merci à ton bel arbre vivant arc-en-ciel. Bises.
>Annick :
Belle balade Annick !
>Sarah :
Merci de nous faire découvrir ce beau poète, Sarah. Je t’embrasse également.
>Noisette :
La vie coule toute douce sur le grand bleu. Vous avez bien raison d’en profiter et d’oser nous le dire 😉 Il n’y a pas de mal à se faire du bien 😉 Belle journée, bise marine.
>Guess Who :
Hello Tiago, you are back ! J’espère que tes vacances lointaines ont rempli leurs promesses. Tu dois avoir beaucoup de choses à nous raconter sur ton voyage au Pérou;-) Pas de danger que je rate ça 😉 Bises de l’ouest.
Rocher
Doux mon rocher
Tu barbottes les vagues
Les pieds et les poissons
Ta tête toute sèche
Qui murmure les herbes
Confie de bels secrets
En eaux limpides et bonnes
Il était une fois
la mer,ses rivages
imperturbablement
l’espoir,les naufrages
et le vent de l’amour
qui luit,or et drapeau
du haut mât d’un phare
Pourquoi vouloir déguiser l’oreille dis moi
A la manière si semblable au meurtre sur les mots
La terre aujourd’hui est habitée de larmes elle crie
Terres et mers sûrement de nous s’entachent d’ombres
Son langage comme coincé en gorge qu’on bâillonne
De nos misérables haillons de gloire perdus dans l’espace
Oui une citadelle de silence qui rampe à tes pieds
Implorant grâce avant le jusant qui la rendra lointaine
Faudrait il qu’elle se fâche ; elle qui t’a choisi pour trouver ses mots
…ou bien qu’elle meurt emportant avec elle l’espoir du vivant ?
d’une nappe bleue
elle étale la pluie
de long en large sur le quai
Allez je me lance!
Oh mer, vaste étendue d’eau
a te voir, j’y ferais du pédalo….
euh…
@+
j’erre dans l’océan tragique
les bruits imperceptibles
les couleurs indécises
dans le vent qui souffle
je suis le rocher amarré à la houle
de son reflet en verre pilé
j’en fais un miroir
abattons les murailles éblouissantes
les vagues furibondes
l’écume hasardeuse
et partons à l’assaut des falaises
des récifs oisifs
des écueils si seuls
qu’ils inventent des atolls
des caps qui tombe à pic
et restons seuls sur l’île
couleur marine
à refaire nos châteaux de sable.
Main de chair tendue cette étoile verte et bleue
Où sommeille le dire de l’échange si vaste
C’est grand le verbe, égal à un monde aux yeux ébahis
Un jour,
J’ai décidé
De prendre place sur mon tapis volant
De m’envoler,
D’aller le chercher
même si il est réticent
De la prendre par la main doucement
même si c’est interdit
De l’emmener faire un tour
même si c’est inutile
De lui faire voir toutes les voies
même si elles sont obscures
De lui montrer tous les chemins
même si ils sont tortueux
De faire un grand plongeon-piqué
pour lui arracher un rire
Et puis une grande flèche
verticale vers les étoiles
pour lui donner l’énergie
Avant de le redéposer
Dans son monde à lui
Et de m’éclipser
Juste un songe,
Le tapis est dit-on
trop vieux et démodé…
Il ne vole plus….
Juste bon pour les contes de gosses
Paraît il….
Depuis,
Je reste là
A écouter le vent…
Sur le rocher,
face à l’eau.
Regarder
Juste regarder
l’eau qui vient et va
Accrochant la lumière
Qui scintille du mouvement
donné par le vent doux mêlé au léger courant.
Observer la transparence
Dans le reflet du ciel bleu.
Voir ces couleurs autres
des algues ou des pierres immergées
jouant aux ombres.
Puis juste à côté de soi,
voir l’arbrisseau,
de ses brindilles blanches,
faire trembler la lumière
sur la verdure qui borde l’eau.
Sur le rocher
face à l’eau,
regarder,
juste regarder
la pensée fermée
et les sens ouverts.
La mémoire ne gravera rien de verbal
mais gardera le visuel, le bruit, l’odeur et la sensation sur la peau.
Ce n’est ni joie, ni tristesse
juste un moment qui pourrait ressembler au mot « beau »
mais ressembler seulement
car aucun mot ne peut résumer à lui seul
tous les détails qu’il lui faudrait suggérer
pour retrouver ce moment là,
où on a regardé, les sens ouverts et sans penser !
Catherine
Les océans aux poings fermés brûlent leurs derniers encensoirs ;
La vie rampe sous le paravent des années
Rampe, se relève, s’enracine…
Plus de dieux, place aux hommes, à leur lumière de chair et de sang.
Les brisants du futur naufragent les vieilles sentinelles
Car le vent murmure :
« Il n’y a plus que cela,
Espérer et boire au cristal des nuages
En laissant vos doigts frêles rompre les rocs
Pour cueillir l’ombre des étoiles. »
Oups Ossiane, me suis embrouilé les extrêmités… si tu peux corriger « En laissant VOS doigts frêles… » Merci (sinon tant pis 😉
Douce nuit à tous et bon voyage dans le jardin des rêves 🙂
L’oeil pile sec
Se stoppe
Saute de son orbite
Plonge le vert
De feuille en feuille
Plane l’arbre
Roule pierre douce
S’asseoit
Et contemple
Transpire
Et plonge
Dans les turquoises
Il nage
Fait la planche
Se laisse sécher
Sur le roc
Et se remet
En orbite
Tout de bleu
L’océan offre son ancrier tout bleu
La plume s’y trempe se secoue
Et puis écrit sur la roche dure
Laisse de belles empreintes
Qui traversent le temps
Des petites ailes de bleu
Sur les roches fort dures
C’est juste la signature du doigt
De la mer qui se plonge et se baigne
Dans cette immensité qu’est la vie
De chaque être baignant sa goutte d’eau
Dans l’océan du globe
LA NUIT DES ETOILES
Voie lactée… nuit laiteuse
voile lactique…mer songeuse…
regard grand ouvert
yeux cerclés de mer
dans l’encre de la voûte
une multitude d’étoiles
telles des bougies flottent
dans une coupole de verre
la houle se soulève,
la pensée s’agite,
le regard dérive,
le destin s’écrase,
sur la pierre d’algues enduites…
inhospitalier est le gîte…
L’orage dans la coupe de verre
en milliers de bulles dispersées
perle d’étoiles
dans l’huître enfermée…
nuit frêle au coeur de la flamme
souffle l’oubli sur la nuit océane…
Comprendre et entendre
la houle insensée
vagues à la dérive.
Quel beau texte Sven… j’envie l’onctuosité de votre écriture poétique!
Sven, Nigra, Catherine, merci pour vos beaux textes.
la mer rouge est bleue
écorchure rivage
la marée rouge
la mer blanche est bleue
putréfaction écumage
la marée verte
la mer noire est bleue
dégazage sauvage
la marée noire
aux reflets du ciel
empreintes indélébiles
marées humaines
des rives vagues
entendre sans comprendre
la foule insensée
Le crocodile de pierre
Surveille l’océan lumineux
Ahh cette lumière de mer
Tente l’oeil protecteur et curieux
Yo-cox
Par un chemin
Si déjà emprunté le longs des rochers blancs
Qu’ailleurs nous nous perdons dans la nuance sculptée
D’une cloche de cristal
Je dépose les fils
D’un fanal engourdi
Sur la pulsation lente
D’un océan à fleur d’écume
Ses rubans découpés sur le linceul du vent
La turbulence soyeuse d’une venelle de silence
La tension lumineuse d’un abîme du langage…
Une étoile d’agate s’est détachée du ciel
D’une touche radieuse
A déposé sa craie sur la margelle de l’aube
D’une pluie d’escapade
Le vertige glacé des rayons de lumière
Ultime tourbillon lent
Dans le creux de percale d’un horizon de lave
Je délivre l’infini des couleurs
Suspendues à la source des racines de l’air
C’est la courbe du ciel qui s’enfièvre en vain
Sur le flanc des nuages
Du long soupir d’attente d’une baie évanouie .
Le velours de l’azur
Achève sa romance
En s’offrant aux avances
D’un Horizon flambant.
Le ciel se met à bas
Se saborde
S’expanse
A l’orée de buissons,
Refuge des ondins.
Mon Amour,
Suivons-le,
Abîmons-nous de flots
Nos cellules en coupe,
Au cœur du liquide élément.
Les vents de laminaires,
L’aube des perles sombres,
Feront pour nos ébats
Le plus doux des couchants.
(Coucou Alix, et tous !, belle journée :))
Le plus doux des couchants
Sur l’horizon expire
d’un long mouvement de cils
l’océan se déchire..
Hello Johal :>)..et bonjour à tous
Alix & Johal
éclairent océan horizon
rimes Carnaval
L’océan se déchire
Et offre son miel bleu
Où les grands amoureux
Ont l’oeil qui se transpire
merci johal, alix, fred’toulouse’.
Je pars quelques jours,
Je vais loin de vous m’éloigner
dans la bouteille à la mer jetée
je vous laissé comme message
la trace d’un baiser sur un nuage…
>Annick :
Merci Annick pour tous ces poèmes; j’aime beaucoup le deuxième. Ca barbote fort de ton côté 😉
>Feu roméo :
Beau poème, roméo, merci !
>schawn :
Bonjour, bienvenue sur le blog. Merci pour ces beaux morceaux d’écriture pour tes premiers pas sur le blog. Je t’invite à te joindre à nous quand tu le sentiras. Bon dimanche.
>marline :
La plume se libère de plus en plus Marline, toi qui disais que tu ne pouvais pas faire de poésie 😉 Continue sur ta lancée. Bises.
>shyboy :
Bonjour 😉 Pas de problème, il faut bien commencer un jour 😉 Attention, il n’y a pas de bouée de sauvetage 😉
>Sarah :
Voilà un poème plein d’élan à l’assaut du rivage ! Belle image ces châteaux de sable à refaire. Bises.
>Nigra :
Quelle belle rêverie t’ont évoqué ces photos. Je me demande comment tu fais pour t’envoler si fort. Sans doute le tapis magique 😉 Merci beaucoup, c’est beau.
>Catherine :
Merci pour ce beau poème en senstaions. Ta plume redevenue alerte nous transporte dans une rêverie pleine de délicatesse où les sens sont en éveil. Moment unique à saisir sur l’intant. Je t’embrasse et te remercie, Catherine.
>johal :
Tes poèmes sur la mer sont très humains. Sur cette note, tu évoques beaucoup les mains. J’aime, merci !
>sven :
Magnifique poème, Sven ! Tu nous emportes bien dans la nuit des étoiles. Tes mots sont simples et très imagés. Beaucoup de sensibilité dans ton évocation.
Dois-je comprendre que tu pars de nouveau en vacances avec ce dernier poème?
>Fred :
Tu es très inspiré aujourd’hui, Fred 😉 Quelle belle réflexion colorée sur les marées ! C’est très réussi. Bon dimanche !
>yo-cox :
Hello Yo-cox ! Bien vu ce crocodile ! Merci pour ce joli retour en poésie. Je t’embrasse.
>alix :
Et voici un autre retour ! Bonjour Alix, contente de te retrouver en beauté avec ce poème très éthéré;-) Tu as une grande faculté pour t’immerger complètement dans cet univers. Bises du dimanche.
>Johal :
Magnifique aussi ton dernier poème. Ces retrouvailles avec Alix te font changer de registre 😉 Grande douceur dans tes mots. Merci à toi !
Merci pour tes mots attentionnés Ossiane, je ne pars pas en vacances, ce serait plutôt le contraire… je vais délaisser la poésie pour quelques jours, secrêtement, les mots continueront leur chemin…
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>Sven:
Je te souhaite une bonne petite fugue en la majeur; n’oublie surtout pas de revenir déposer ces cheminements secrets;-)
BOUTeille à la mer
Bouée-message
Boomerang, l’océan me la rend
Boucan
Boulimie
Bouffe, boustifaille
Boudin, bouchée
Bouchon, bourgogne
(Gaillac ?)
Bourlingueur
Boulevard, bousculade
Bougre, bougeotte
Bouquin
Bourreau
Bourrasque, boursouflure
Boue, bouleversé
Boum, bouh
Bouture
Bourgeon, bouleau
Bouillon-blanc, boule-de-neige
Bouton d’or
Bourdon
Bouvreuil, bouquetin
Bouclier, bougeoir.
Bout de pain
Bout de la nuit
Bout du voyage
Enfin, debout.
Bourrache
Ωκεανός
Serait-ce une boutade, Bernard ?
Brise- lame ou brise -glace ?
Açayana
Tu te nommes.
Tu m’entoures
Tu es rivière,
Tu me berces
Tu es la mer.
Nage légère,
Eaux du nuage
Tes bras m’enserrent.
Rêves comètes,
Dans ton écharpe
De pluie d’étoiles,
Mon beau refuge,
Mon sanctuaire!
Rédigé par: Bernard | le Dimanche 01 avril 2007 à 10h41
>Bernard :
Quel beau nom pour désigner l’Océan en sanscrit ! (c’est ce que j’ai trouvé dans mes recherches). Ca fait vraiment rêver. Sur le coup, j’ai cru que c’était le nom d’une île sur laquelle on pouvait trouver refuge. Ton poème est simple et très beau. Merci beaucoup.
…..
Rédigé par: Ossiane | le Dimanche 01 avril 2007 à 16h06
Voler
Le feu à Roméo
Et vers ce lieu amène
Se noyer dans le bleu
Poisson ou bien Tortue
Qu’importe
Si je suis
Vos voix silencieuses
Tant d’amours effleurées
Que vous déposez là
Caresses d’une brise qui n’en finit jamais
C’est dans ce mouvement que je vous regardais
http://www.linternaute.com/nature-animaux/animaux/diaporama/festival/image-sous-marine/images/5.jpg
> Claudie…
http://natura2000.environnement.gouv.fr/especes/1224.html
La Tortue Caouanne, Caretta caretta, était considérée comme ayant vraisemblablement pondu en Corse (des indications sont connues pour les années 1923, 1928 et 1930).
Fin novembre 2002, la découverte des restes d’un nid près de Porto-Vecchio (Corse du Sud) en a fourni la confirmation.
Observation en mer: Tortues caouannes Caretta caretta 4 en tout, dans la première partie de l’été (1/05. 22/06. 30/06. 1/07), toutes juvéniles.
Merci de verser les 50 euros à l’Association « Baleines et Dauphins Sans Frontières ».
>Bourrache :
Boute-en-train Bourrache ;-))
>Bernard :
Tu as l’art de nous interpeller avec ton premier message ;-)) Heureusement que tu nous donnes la suite de l’explication 😉
Quel superbe nom pour désigner l’océan que Açayana ! Merci pour ce beau poème enveloppant. http://www.dicocitations.com/definition_littre/22765/Oceanien_ienne.php
Pourquoi cinq petits points ? La tortue refait son apparition ; tu as repris ton identité de la semaine 😉 Belle photo ! Je t’embrasse et te remercie.
> j’avais oublié de rendre à Ossiane ce qui est à Ossiane!
Doucement tendrement
La vague emmène mon oeil
Et le berce et le flux et reflux
Puis le barbote dans une coquille
Il s’écarquille se laisse faire
La mer si belle amoureuse
Un petit caillou
Tout fou
Dévale court s’essoufle
Puis plonge
Et s’enfonce
Il terminera
Sa douce vie
Au fond de l’océan
Bernard
Merci pour toutes ces précisions sur la localisation géographique des tortues en Corse.
Tu es bien documenté.Comment sais-tu tout cela?
> Claudie,
ça a été une part de mon métier, d’étudier ces grandes voyageuses…
>Bernard:
Es-tu océanographe?
c’est si vrai que les tortues de mer ont ce quelquechose de tellement incroyable,
merci, bernard, de me faire profiter d’explications.
> Ossiane,
oui, en partie!
La ponte des tortues dans un petit coin de corse, et déjà je rêve, comme c’est beau de vie.
> Ossiane, océanographe, c’est bien celui qui écrit à sa mère?
>Bernard:
Superbe! Mais encore… 😉 Il faut t’arracher les mots de la bouche;-)
>Bernard:
Que veux-tu dire par « c’est bien celui qui écrit à sa mère? »
>Bernard:
Annule ma question, je viens de comprendre;-))
> Ossiane, c’est déjà fait; c’est vrai que j’ai un peu la grosse tête. Qu’en pensera Annick?
http://www.terra-anatolia.com/images/lycian_way/lycian_way_32.jpg
>Bernard:
Dans quels océans as-tu étudié ces tortues?
> Ossiane,
il n’y a qu’un Océan, celui de nos errances, et celui de nos rêves: il délivre des îles, et des jardins d’Eden.
>Bernard:
Un océanographe est forcément un poète. Je te suis dans ta vision des choses.
moi j en pense
aussi que
moi y en à penser que
sans penser que je pense
à quoi penser
quand rien je pense
>Bernard:
Je t’imagine également chercheur et biologiste, non?
> Ossiane,
en matière de vision, j’ai choisi le troisième oeil. C’est Annick qui m’y a fait penser. Et donc j’ai un penchant certain pour les tortues océanindiennes…
>Bernard:
Qu’est-ce que ces tortues océanindiennes ont de si particulier ?
> Ossiane,
elles ont une « tika » sur le front.
>Bernard:
Un peu comme le cercle du Saint-Pierre?
> Ossiane,
je connais bien le poisson mais ne l’avais pas vu en cercle (?)
>Bernard:
Ah bon tu es océanographe et tu ne connais pas les espèces de poisson;-)
Va sur ce lien, tu comprendras
http://www.gastromer.ch/fr/produits/utiles/stpierre.jpg
> Ossiane,
certes…Toutefois, puis-je préciser que le front du poisson ce n’est pas du flanc? Et que le « tika » est le plus souvent rouge: énergie et amour!
>Bernard:
;-)) Je parlais seulement de la forme de ce signe; ce n’est pas du flan!
> Ossiane,
en quelque sorte, tu es spécialiste du flan subtil.
Mais sais-t que Kurma, la tortue, au milieu de l’Océan, a soulevé le mont Mandara avec sa carapace! Es-tu assise dessus, avec les divinités, pour récupérer ainsi le nectar de l’immortalité?
>Bernard:
Tu as vu Bernard, c’est absolument incroyable cette histoire de flan;-) Du pur hasard! Tu viens de m’apprendre ce qu’a fait Kurma; je me vois bien assise desus;-) Qu’est-ce qui te fascine tant chez les tortues ?
http://www.actu-environnement.com/ae/news/cistude_nature_programme_tortue_cistude_europe_aquitaine_3102.php4
quel dommage ces cadres noirs qui prennent toute la belle lumière que tu as essayé de capter !
Balançoire
Assise sur une corne de lune
Tenue par les cordes du vent
Sans qu’on sache comment
Elle a pris son élan
montant et descendant
et quelques fois grinçant
La balançoire de l’océan
Dans un long va et vient
Poursuit son mouvement
Alain