Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Mont Fuji ou Canada
clémentine ou mélinda
my pink lady
◊ Dans le village de Gordes.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Mont Fuji ou Canada
clémentine ou mélinda
my pink lady
◊ Dans le village de Gordes.
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Coup de brosse
long comme un jour sans pain
du balai !
◊ Dans les ruelles de Gordes en Provence…
Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers l’intérieur
L’année du boeuf
le boucher taille une bavette
place de la Poste
◊ Dans le village de Roussillon en Provence.
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Enfants du paradis
c’est tellement simple l’amour
sa voix résonne
◊ Dans le village de Rousssillon…
Pour en voir plus sur Garance dans Les Enfants du Paradis de Marcel Carné et Jacques Prévert…
Lecture du Haïku Calligramme: De haut en bas
La malle aux trésors
les ocres du monde entier
l’art de la matière
◊ Le Conservatoire des ocres et pigments appliqués de Rousssilon dans le Lubéron.
» Cette ancienne usine d’ocre a pour objet de développer un pôle culturel sur le thème de l’ocre, des pigments, des techniques de production et d’utilisation des colorants ainsi que toutes formes d’expression relatives au langage des couleurs » Pour en savoir plus sur le Conservatoire, ses nombreuses activités et son accueil chaleureux…
Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers l’intérieur
Jardin amarante
des tubes de peinture
expression libre
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, droite.
De sa part d’ombre
une femme lumière
de chair et de sang
◊ Une petite pause de quelques jours pour L’Oeil Ouvert à partir de jeudi. Les passagers du navire peuvvent continuer à commenter, échanger et m’envoyer leurs messages. Prochaine publication probablement mardi prochain.
◊ Les poèmes de Bruno, Annick et Johal m’ont touchée pour leurs superbes images émouvantes et le contenu fort qui les sous-tend.
Dans l’obscure énigme de mon inconscient, surgit la beauté de ton souvenir sorti de ma folie psyché. Ton regard en encre chinoise déchire mon amour en parfums de roses rouges, dont la senteur me rappelle ta peau en eau douce sur fond de flocons de neige. Mon délire psychotique en explosion d’arc ciel, dessine des nuages ou les gouttes de pluie en bruine de sang se transforment en perles de je t’aime.
Vérité
On te tient quand on est petit
On pense saisir le monde
Dans le creux de ses mains
Et puis
Vérité grandit
On la regarde différemment
On s’interroge sur ses facettes
Dans les replis de sa vie
Et puis
Vérité meurt
On la regarde fort étonné
On la perd pour la gagner
Dans chaque jour qui passe
Vérité nait
Je n’ai pas compris pourquoi
la vie m’a sculpté un regard de marbre;
Pourquoi les flots de mon cœur
jamais
ne se déverseront sur quelque amour de chair.
Dans ma tête immobile
j’aurais voulu pourtant un printemps éternel
et des rires de ruisseaux sur les galets complices;
Hélas.
La route fut pavée de questions sans réponse,
de souffrances d’humains,
inhumaines.
Derrière la beauté de mes traits
se terre un palais en ruine.
Regardez le vide de mon âme,
Ne voyez que cela !
Je ne me donnerai plus
à la laideur des temps.
Je garderai l’impassible
fixité des pupilles
sur le désir des mondes.
Aimez-moi !
Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut, gauche.
Le temps détaché
perdu dans son image
l’homme immobile
◊ Qui sommes-nous? Cette question existentielle n’a pas échappé aux regards de Daniel, Neyde, Bernard et Sven.
Identité en code barre
Taille XX…
Sans ailes.
Le temps immobile
L’homme perdu
Son image détachée
L’homme détaché
Son image immobile
Le temps perdu
Dites nous bonjour!
Ne vous suis-je donc pas inconnu…
« Le pays d’où je viens n’est fait que de silence »
De Léda de Zeus et de Tyndare
Nous sommes les Dioscures.
Nés jumeaux de deux pères
Nous sommes attachés,
αβ
Alpha blond Beta brun
Toison d’or,
Col ouvert
Né doublement sous X
Je m’éloigne de moi
Je perds ton inconscience
C’est illusion d’optique
Un rêve orthogonal
De froides irradiances
La racine du mâle
2X = Une
En réalité,
Je suis femme
Chromosomiquement
L’Equation
Résolutivement
La solitude du mannequin
Je glisse sur mon piédestal immobile
la solitude me cloue et m’aimante
l’énigme du temps m’intrigue sans cesse…
Un chant lancinant au fond de moi
vibre désespéremment
je ne sais comment
voyager intensément
au rythme des battements
du coeur, des sentiments ?
Autour de moi,
je perçois des lueurs, des frôlements,
derrière des vitrines, des passants,
posent leurs regards furtifs,
insistants, envieusement,
je ne suis qu’un ornement.
Au détour d’un regard
au détour d’un chemin
je cherche encore
un faiseur de songes,
un savant, un magicien,
qui me donnera soudain
une émotion, un chagrin,
et la magie d’une présence…
et d’une amie…