Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, bas.
Place assise
conversation dans l’ombre
cornet de glace
Les mots chuchotent
Dans les bras du platane
Au coeur de l’ombre
Maria-D
Chuchotons dans l’ombre
Je m’invite à votre table
Douce compagnie
Dans la chaleur accablante
A l’ombre des platanes
Nostalgie de l’été
Monique
Elle On se donne rendez vous ou…?
Lui Place Paoli si tu veux
Elle Oui mais..plus précisément..
Lui Je ne sais pas..Sur le banc…tu sais celui qui est près du cornet de glace..
Elle Oui..je vois ..mais lequel ?
Lui Quoi ..lequel..
Elle Quel cornet de glace..quel parfum..?
Lui Celui qui converse dans l’ombre…pour ne pas trop fondre..il a pourtant la saveur du soleil…la douceur de tes lèvres..tu te rappelles ?
Elle Oui…je me souviens..on était tous les deux sous un platane..C’était un soir d’orage…Tout frissonnait…moi..les feuilles..le temps…tes mains..
Lui Sourire..larmes et perles de pluie..nos mots emmêlés..ton regard noyé..j’étais maladroit…sous le charme..
Elle Vraiment..? sourire…sous le charme ..?
Lui Oui …Sous le charme et sous un platane…
Elle Tu te rappelles ?
Lui Quoi ?
Elle Ce que tu avais glissé au creux de l’oreille du platane…euh..du charme..
Lui Oui…je me souviens…des mots simples…vrais…Que je t’aimais..
Elle Oui ..mais encore…
Lui Je ne peux pas..pas ici…on n’est pas seul.. tout à l’heure…
Pierre b
Place Paoli, chaude journée,
Les jupes s’envolaient,
Aux hommes les torses bombés,
Tous la peau satinée,
Alléchant ces jeunes femmes presque dénudées,
Non, je l’ai pas rêvé,
Et elles sont passées, mon émoi bouleversé…
Olivier (son blog)
Attablé seul à la terrasse d’un café
De la place Paoli, la place du marché
Je souriais béat, l’œil brillant de lueur
L’ombre du platane, m’apportait la fraîcheur
Mon cœur haletant, soulevait ma poitrine
Le souffle chaud du vent, me caressait le cou
Je t’attendais là, toi ma douce Sandrine
Impatient, souriant à ce rêve doux.
Je t’aperçus au loin, dans ta robe légère
La peau brunie par le soleil, rayonnante
Les mains moites, le cœur à l’envers
Mes mains se joignirent aux tiennes
Emerveillé, sous le charme de tes atours
le monde autour, disparu instantanément
Les bruits se transformèrent en instruments
Jouant, harmonieusement , notre tendre amour
Marc
la place en silence
le ciel livre un blues pastel
j’ai les pieds glacés
Yves (son blog)