Après la Pluie

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama.
Mouillée de Soleil, Elle Égoutte le Parfum de ses Cheveux.

Mouillée de Soleil, Elle Égoutte le Parfum de ses Cheveux.

Mouillée de Soleil, Elle Égoutte le Parfum de ses Cheveux.

* Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Mouillée de Soleil
Elle Égoutte le Parfum
De ses Cheveux.

* Photo de glycine dans les jardins aquatiques de la bambouseraie d’Anduze.
Pour en savoir plus sur cette plante grimpante

36 réflexions sur « Après la Pluie »

  1. Promenade sous les glycines
    ———————————

    Le peigne du soleil
    Caresse les glycines
    Ces longs cheveux de Mélusine
    Qui frémissent au vent
    Sous la tonnelle enchanteresse
    Je me promène étourdi
    Par leurs parfums
    Qui dans l’air naissent
    On se croirait en paradis
    Sur la promenade des anges
    Du ciel tombe
    En flocons de fleurs
    Une neige violette
    Qui embaume le coeur
    Tout est grâce et douceur
    Dans cette averse
    De couleurs
    Dans ces mille colliers
    Aux perles végétales
    Qui s’offrent au regard
    Du promeneur charmé
    La tête levée
    Vers ces palais de fées
    Aux enceintes flottantes
    Où leur bon plaisir
    Nous retient prisonnier

  2. où as tu trouvé cette délicieuse glycine ?
    ps la résolution de l’image est un peu basse, ça « pixelise » un peu dommage mais est-ce un effet artistique voulu ?
    SG

  3. Sortie du temps, Marie Madeleine répand sur nos têtes étourdies un baume de souvenance…
    Elle se remémore « Noli me Tangere » et garde respectueuse les pieds au ciel, acrobate céleste, elle se penche et nous offre un nectar bariolé…Avec humour et douceur…

  4. Bonjour ,
    Effectivement ces grappes de fleurs tombantes rapellent l’effet d’une chevelure et leur couleur violine aux permanentes de nos grand-mères.
    bonne journée
    Eric

  5. >Michel (3) :
    Je m’y sens pas mal du tout et y passerai bien le restant de mes jours 😉 Merci !

    >amichel :
    Merci pour cette belle promenade planante sous la glycine. Tout n’est que caresse et suavité. On se laisse emporter; difficile de résister à cette neige floconneuse au milieu des nuages du paradis. Serais-tu le petit ange malicieux que je vois perché tout au fond à gauche ? Merci pour ta belle plume, Michel ; je t’embrasse.

    >François :
    La question que j’attendais mais pas de toi 😉
    Sur ma photo originale, j’ai cette multitude de perles. Impossible d’y couper. Cependant, ce genre d’image est très gourmand en taille. Comme je ne mets pas de photo de plus de 50k, j’ai été obligée de les compresser sévèrement pour ne pas nuire à la bonne fonctionnalité du blog. Bien à toi.

    >Kaïkan :
    « Noli me Tangere » qui signifie « Ne me touche pas » (parole de Jésus)
    Marie-Madeleine fait parler beaucoup d’elle en ce moment 😉 Je suppose que tu fais allusion à cette peinture italienne. Comme pour amichel, ces photos t’inspirent des visions célestes 😉 Merci Kaîkan. Bonne journée dans les nuages. Voici un lien à propos de cette peinture :
    http://www.insecula.com/oeuvre/O0017073.html

    >Eric :
    Je n’avais pas pensé à ces teintures 😉 Pourquoi pas ? Belle journée les pieds sur terre.

    >eureka :
    C’est mieux ainsi, merci d’avoir accédé à ma demande. Une petite question qui j’espère ne te dérangera pas. Es-tu homme ou femme 😉 Pardonne-moi mais ça me fait une drôle d’impression de ne pas savoir à qui je m’adresse quand je fais les commentaires. Merci d’être passé(e) 😉

    >Annick :
    Une idée originale de se concentrer sur un seul pétale face à cette multitude. L’offrande n’en est que plus précieuse. Merci d’être venue.

  6. ruisselle la vie
    caresse
    dans la pluie qui coule le long de la fleur
    dans le vent qui caresse la fleur de coquelicot qui dépasse du champ de blé aux tiges rigides
    dans la main sur mes cheveux
    dans le mouvement des mèches blondes
    ruisselle la vie

    dans le contact

  7. noli me tangere c’est aussi le nom d’une impatience ou balsamine.
    Les enfants adorent en trouver au moment des graines car la cosse explose littéralement au contact et les petites graines s’en vont partout!

    bioeco.free.fr/photos/source/impatie2.htm

  8. C’est bien cela, Candide et Ossiane, nous avions abordé cette similitude sur « http://amiraute.dyndns.org/spi/index.php?Iconesexigence-et-humilite » et commentaires…
    Bonne journée à tous et toutes 😉

  9. >Candide:
    Tu fais comme moi Candide, tu fais des séries poétiques:-) Le flux de la note précédente se retrouve dans ce poème sous forme de mouvement de la pluie, du vent, de la main qui lisse les cheveux. C’est le mouvement de la vie et tu l’as bien saisi et compris. Ce contact charnel ou végétal est d’une certaine manière le prolongement de soi. Merci pour tes mots sensibles.

    Je suis allée voir la balsamine sur le lien que tu as indiqué. Son apparence fait penser au coeur d’une orchidée. Voici un autre lien qui tente de montrer l’explosion de ces graines quand on la touche.
    http://images.google.com/imgres?imgurl=http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/mouvements/img-photo/balsa-fleur2.jpg&imgrefurl=http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/mouvements/balsamine.htm&h=240&w=320&sz=3&tbnid=CeZZUz-mBGRodM:&tbnh=84&tbnw=113&hl=fr&start=3&prev=/images%3Fq%3Dbalsamine%2Bfleur%26svnum%3D10%26hl%3Dfr%26lr%3D%26c2coff%3D1%26sa%3DN

    >Kaïkan:
    Amusant ces coïncidences inter blogs avec Frédéric;-) Tu as fait un joli travail graphique autour de cette fleur. J’aime beaucoup cette sombre palette parcheminée sur laquelle s’essaiment ces graines. On a l’impression d’entrer dans un autre monde. Comment réalises-tu tes dessins-peintures? Sur papier ou ordinateur?

  10. En général, ce que je poste passe d’abord par le dessin…
    Dans le cas présent, il s’agit d’une empreinte de fougère sur papier chinois, d’un dessin au crayon et du texte calligraphié à la plume…
    Les contours sont à l’acrylique…
    Le format de 1m05 sur 47 cm
    J’aime expérimenter rencontres de matières de traverses, triturer et esayer encore et encore…
    L’aléatoire est souvent généreux, il suffit alors d’approfondir les découvertes…
    😉 à toi Ossiane

  11. >Kaïkan:
    Ca se sent que ce n’est pas numérique. Ce mélange de plusieurs techniques est très réussi. Je ne pensais pas à un format si grand. Je t’imagine dans la pénombre pour travailler;-) Utlises-tu ces techniques en autodidacte ou cela fait-il partie de ta formation professionnelle? Si ma question t’embarrasse, ne réponds pas.

  12. passe le train
    en saccades brèves
    hors le doigt qui se lève.

    rencontre avec le doigt de l’autre
    qu’oingt d’une dentelure pigmentée mauve
    le chercheur qui n’ose pas.

    des tubulures fraîches,
    organiser la retombée des grappes
    sur le versoir du cimeterre
    salvateur en ses renaissances promises.

    trancher en déraison,
    lors d’un « ne me touche pas »,
    l’inouï de la rencontre,
    l’inoppiné de ces liasses apocryphes enfin déliées,
    toutes imprégnées
    de l’odeur de l’ange déchu.

    et tombent
    les écailles de la vouivre
    en cascades muettes
    sous les coups du tambourinaire.

    et gisent,
    fragiles et collées,
    sur le sol mouillé,
    n’attendant que le talon placide de quelques candides passants,
    pour disparaître
    en la transsubstantiation.

    et toujours,
    là,
    l’inénarable chien jaune
    du « qu’en dira-t-on »,
    museau des muses
    pointé vers le possible orgasme stellaire
    en quête d’une résistance coriace
    au « ce qui est simplement là ».

  13. Ma formation de base est « Tapisserie- tissage » mais déjà à l’époque, j’avais plutôt opté pour des « environnements » tissus plâtre…
    Mon parcours est ensuite autodidacte, trop sauvage sans doute pour m’inscrire dans une  » ligne » si ce n’est la découverte de la calligraphie dans le contexte d’un atelier( mais là aussi j’ai fait éclater les frontières de  » l’enseignement » et surtout chercheuse et aventurière dans les chemins d’exploration…
    Je ne travaille pas toujours dans la pénombre mais il est vrai que j’adore travailler la nuit quand tout le monde dort à la maison;);)
    C’est cette passion créatrice que j’espère faire partager par l’intermédiaire du blog…
    clin d’oeil complice à toi Ossiane….

  14. Après le thé, nous marchions souvent dans son jardin japonais aux mille recoins. Près d’un bassin, un maître tentait un ikébana avec quelques fleurs aquatiques tandis que non loin de lui un jardinier taillait avec soin un bosquet. La plupart du temps, il pleuvait averse dans la matinée à cause de la châleur.
    L’après-midi, les feuilles de cogniacier saignaient encore le trop plein d’eau. Les allées gravillonnées semblaient mouvantes par endroit. Nous avions pris l’habitude de nous réfugier sous un kiosque au milieu duquel était planté un autel. Là, nous nous recueillions porté par le benjoin et l’encens. Lorsqu’il faisait trop frais, nous rentrions. Sinon, nous y passions des heures à manier le langage des yeux et des sens à fondre notre regard dans l’autre. Nous étions paisibles. Pour rejoindre le kiosque, il nous fallait passer sous une alcôve de teck et de glycine. Le vent faisait perler des larmes de pluies aux pétales rabougris. Il y en avait toujours une pour nous glisser dans le cou ou sur le front. Elle était alors accueilli par un petit cri immédiatement suivi d’un rire épanoui. Marcher sur le teck mouillé faisait trembler les enchevêtrements de glycine qui livraient à la brise les confettis mauves et jaunes. Là je me sentais un peu arlequin mais tout était beau car l’amour le sublimait.

  15. pavage oblique du ciel
    assaut d’écume blanche
    irruptions vigoureuses
    rouleaux d’algues vertes
    longues digue et jetée
    violet des profondeurs
    oasis des légers papyrus
    en deçà des tumultes

  16. Elle avait apporté un vase de parfum. Se plaçant alors derrière lui, tout en pleurs, à ses pieds, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes ; puis elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers, les oignait d’un parfum très précieux et très pur … D’avance elle a parfumé son corps pour son ensevelissement
    (Matthieu 26:7 et 26:12 ; Marc 14:3 ; Luc 7:37 -7:38 et 7:46 ; Jean 12:3 et 12:7)

  17. >Regard:
    Pas facile de commenter ton étonnant poème qui me laisse sans voix. Tu perçois tellement de choses à partir des trois photos que je crains de déformer ta pensée sur cette rencontre inouie;-) Je préfère que les lecteurs s’en emparent à leur façon. Je n’imaginais pas qu’une simple glycine puisse faire germer tant de choses. Merci beaucoup pour ta belle plume.

    >Kaïkan:
    Merci Kaïkan de répondre à ma question. Sympa la calligraphie! Tu as une formation de base liée à diverses matières. Bien qu’autodidacte, tu as trouvé une façon de les utiliser à ta manière en faisant des mélanges de techniques différentes. On a au moins deux points communs: l’envie de créer et le plaisir de travailler la nuit lorsque tout est calme;-) Je te renvoie ce clin d’oeil complice 😉

    >Goumy:
    Que de belles choses ce soir! Tu as carrément écrit une petite nouvelle pour cette histoire d’amour naissante. Cette scène très zen est un vrai régal à lire. Tu as planté un beau décor avec des personnages, des odeurs, des sons, des émotions. On en ressort tout étourdi;-) La glycine a pris vie sous les pas de ta plume. Merci beaucoup.

    >brigetoun:
    Tu peux remarquer que je t’ai redonné ton nom d’origine grâce à UU;-)
    J’aime bien cette mousse en suspens comme des bulles de savon.
    Voilà la question que j’attendais;-) Il s’agit des jardins aquatiques de la bambouseraie d’Anduze qui se trouve dans les Cévennes. Bonne nuit et merci.

    >bouldegom:
    Superbe! Tu nous emmènes à la fois à la mer et dans le désert;-) Une belle idée cette digue avec les algues et l’écume blanche.
    Cette allée de bois me fait penser à un bateau ou à un radeau. D’autres comme regard pensent à un train. J’ai bien fait de mettre le panorama. Merci bouldegom. Dors bien dans le violet des profondeurs.

    >EnnA:
    Merci à toi. Marie-Madeleine refait à nouveau surface pour cette note;-) J’ai ajouté ce nouveau lien sur cette « pêcheresse ».
    http://regis.burnet.free.fr/Pecheresse.htm

    >yo-cox:
    Tu nous offres un joli poème plein de tendresse. Bonne idée de finir sur l’idée d’un jardin secret comme un petit coin de paradis perdu. Bises amicales également et bon grand week-end si tu fais le pont.

    >MTO:
    Tu es couche-tard Marie-Thérèse 😉 Tiens voilà le radeau dont je parlais plus haut. Mais ta façon d’en parler fait rêver davantage. Nos esprits se sont rencontrés ce soir:-)
    Bon week-end dans ta Bretagne sans doute.

  18. Bonjour Ossiane,
    Voilà un lieu magnifique où j’aimerai être à une table sous un doux soleil, en charmante compagnie, ou avec un beau livre, avec un bon café ou un agua lemon,…
    Un bol d’air sous ces belles glycines !!
    merci.
    Belle journée,
    Je t’embraasse,
    OLIVIER

  19. Ce jardin est magnifique ! Où as-tu pris cette photo ? J’y cours tout de suite.
    Tu as peut-être déjà donné ces informations. Je ne suis pas venue visiter ton blog depuis quelques jours ( débordée comme jamais !) et je vois que j’ai manqué plein de belles choses. Donc je ne m’absenterai plus.
    Grosses bises à toi de Reims où il pleut bien.
    Judith

  20. La pluie avait réveillé les parfums. Nous marchions dans les vapeurs de la terre mouillée où s’éclataient, en lumière odorante, les perles d’eau tombées des cascades fleuries : les glycines violettes et blanches suspendues en tonnelle aérée de ciel bleu. Nous marchions dans ces rivières de senteurs où nos rêves enfouis remontaient en vagues de pétales. Nos sens alors se confondaient et célébraient ce silence qui n’était que l’ineffable où nos yeux s’embrassaient à mêler leurs larmes ; nos larmes comme des perles d’âme où nos émotions se révélaient tandis que nos doigts troublés se cherchaient dans l’effleurement de la douceur.

    Catherine

  21. >Bonjour Olivier, j’espère que tu vas bien et que ton travail avance dans le bon sens. C’est un endroit assez magique à découvrir lorsqu’il y a peu de monde ce qui fut mon cas;-) Si tu savais comme j’aimerais que ce soleil montre enfin le bout de son nez;-) Il est peut-être parti chez toi. Bon week-end. Je t’embrasse chaleureusement.

    >Judith:
    Hello! Une revenante que j’ai plaisir à retrouver;-) Lève un peu le pied, Judith et laisse-toi pénétrer par cette ambiance très zen. Rien de tel contre un abus de stress! Pour toi, je redonne les infos: ce sont les jardins aquatiques de la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes. Bon grand week-end au coin du feu. Bises de l’ouest où il pleut bien aussi:-((

    >Catherine:
    Cette tonnelle de glycines se prête décidément bien à des rêveries amoureuses pleines de sensualité et d’effleurements;-) Entre les senteurs suaves, les perles d’eau et de fleur, ce couple d’amants se laisse emporter par cette énivrante vague violette. Merci beaucoup Catherine pour cette petite scène pleine de charme et d’émotion. Bises fleuries.

    >Gral:
    Bonsoir, je te souhaite la bienvenue. Merci pour ta gentille remarque. Cette chanson a laissé des traces semble-t-il;-) Au plaisir de te revoir.

  22. Au fait, il y a un doute sur l’identité de cette femme qui accomplit ce geste magnifique, geste prophétique au Christ Roi qui va mourir ; S’agit-il de Marie-Madeleine (Marie de Magdala) ? S’agit-il de Marie (de Béthanie) la sœur de Lazare et de Marthe ? Ou d’une autre femme encore qu’on appelle « la pécheresse » ?
    Voir ce lien http://plestang.free.fr/maries.htm

  23. J’ai visité la Bambouseraie en été et regrettais alors de ne pouvoir bénéficier du spectacle de cette magnifique glycine en fleurs. Grâce à vous, je suis comblée …
    Les lotus, les carpes et les bonzaïs se portaient-ils bien?

  24. sans vouloir chinoiser, avec un S comme le dragon à la place du T de tonnelle
    au bout de mes regrets du précédent message,
    ce serait moins exotique! Désolée, il m’a filé entre les doigts comme une carpe!

  25. >Camille:
    Bonjour Camille, je vous souhaite la bienvenue;-) J’ai visité la bambouseraie fin avril au bon moment pour la glycine. Les carpes étaient toujours là et les bonzais aussi;-) Je vous en ferai profiter un peu plus tard. En revanche, c’était un peu tôt pour voir les lotus en fleurs.
    Quelle jolie façon de me signaler votre erreur;-) C’est corrigé!
    Il me semble vous avoir rencontré chez Frédéric Clément. Au plaisir de vous lire à nouveau. Votre blog est très agréable à parcourir.

  26. C’est en effet chez lui que j’ai vu votre nom qui a piqué ma curiosité et fait cliquer!
    J’ai trouvé des merveilles…. et je suis loin d’avoir fini la promenade… aussi me ferai-je un plaisir de la rendre quotidienne!
    à bientôt…

  27. Elaura et moi sommes passées admirer votre blog aux photos magnifiques. Nous sommes très émues de ces paysages, ces jardins, dont vous avez su capturer l’essence.

    Merci Ossiane

    Claude et Elaura

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