Couchant

Battement de Cils, le Soleil Passe sa Main dans tes Cheveux Blonds.

Battement de Cils, le Soleil Passe sa Main dans tes Cheveux Blonds.

Battement de Cils, le Soleil Passe sa Main dans tes Cheveux Blonds.

Battement de Cils, le Soleil Passe sa Main dans tes Cheveux Blonds.

Battement de Cils, le Soleil Passe sa Main dans tes Cheveux Blonds.

* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

Battement de Cils,
Le Soleil Passe sa Main
Dans tes Cheveux Blonds.

* Troncs de platane au bord du Canal du Midi.

* Un petit clin d’oeil amical à Vi qui rentre de vacances
et à sa douce poésie qu’elle décline sur son blog Virevolte.

52 réflexions sur « Couchant »

  1. ***********
    Soleil vert galant
    Qui trousse l’herbe des champs
    Caresses dorées
    ***********

  2. Mâche cette herbe folle

    folle herbe verte des ruminants

    Avant que l’autan

    ne la plisse

    Avant que la faux du dernier soleil

    ne la couche

    sur le chaume de ta vie

  3. aurore

    j’ai marché trés longtemps à l’ombre
    avant de remarquer sous mes pas
    les raies de lumière comme des balises
    cette ardeur têtue de violette sauvage
    cette résistance farouche aux vents
    cette élégance unique et subtile
    ce signe d’énergie planté dans l’univers
    qui depuis fait battre mon coeur
    je ne quitte pas des yeux le tressage
    qui fait de toi un brin de paille

  4. que de caresses ce matin , envie de s’y perdre en gardant toujours l’oeil ouvert! Aain.,

  5. Bonjour Ossiane,
    je n’ai pas de haiku à offrir, ce qui me met un peu mal à l’aise car je vois que tous les gens qui participent à ce blog sont des poètes dans l’âme, mais je tenais absolument à t’écrire un petit mot parce que cette série de photos, particulièrement les première et quatrième, m’a touchée. Je les trouve magnifiques! Merci de partager ta vision du monde….
    Marie-Pierre

  6. >amichel:
    Soleil coquin… Superbe ton haïku, Michel. Je t’embrasse.

    >Jdd:
    Bonjour jjd et merci pour ce très beau poème parsemé d’images fortes comme la faux, le chaume. Les herbes frissonnent sous tes mots. Bien à toi.

    >boudegom:
    On peut suivre ta promenade le long des quatre photos. Cette énergie qui se dégage sous tes pas donne envie de te suivre. Tes mots sont élégamment tressés. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >alain de la communauté:
    Tu as donc pris ton petit bain de douceur pour la journée;-) Merci pour le plaisir que tu prends à te promener ici. Je t’embrasse.

    >Pierre (2):
    Merci Pierre pour ces deux jolis haïkus traversés par un brin de folie. J’ai une petite préférence pour le premier. Belle journée auprès de tes arbres que je ne manquerai pas d’aller visiter. Je t’embrasse.

    >Marie-Pierre:
    Bonjour Marie-Pierre, sois la bienvenue ici depuis le Canada;-) Tu n’as pas à te sentir mal à l’aise si tu n’écris pas de poème. Tous les formes de commentaires sont les bienvenues et sont lues avec plaisir. Rassure-toi, je ne cherche pas à faire un blog élitiste. J’espère que je t’ai mis un peu plus à l’aise;-) Merci d’avoir pris le temps d’écrire ce petit mot qui me touche et reviens quand tu le sentiras. Mon amitié de France.

  7. Bonjour Ossiane ,
    Je trouve que cette série est particulièrement réussie où l’ombre et la lumière jouent à cache-cache.Ton oeil ouvert est sensible au contraste , il est toujours à l’affût des moindres variations de lumière.
    très beau
    Eric

  8. >Sophie:
    Merci pour tes impressions, Sophie. Une petite brise légère juste comme on l’aime, soufflait à ce moment-là;-) Belle après-midi.

    >Eric:
    Bonjour Eric, j’espère que tu as passé de bonnes vacances;-) Oui, en cette fin d’après-midi, il y avait une bonne lumière avec ce jeu de cache-cache entre les feuilles comme tu le dis si bien. Une lumière changeante comme on aimearit en capturer plus souvent. Des hasards de promenade. Bonne après-midi pour cette reprise.

  9. L’herbe folle
    —————

    A travers les prés
    A travers les haies
    Il court il court
    Au rendez vous secret
    Son amant de lumière
    Dans le sous-bois
    Où tremblante en émoi
    L’herbe folle
    D’amour
    Se dénude et se couche
    Quand il la touche
    De ses doigts d’or
    Et tendre la caresse

    A travers les prés
    A travers les haies
    Il court il court
    Le vent jaloux
    Pour arracher
    A la chaleur des bras
    De son amant de lumière
    L’herbe folle
    Qui gémit
    Fauchée par l’orage
    D’un amoureux en rage

    A travers les prés
    A travers les haies
    Il court il court
    Après l’averse
    Son amant de lumière
    Pour sécher
    De ses baisers
    L’herbe folle
    Mouillée
    Qui s’abandonne
    Calmée soyeuse
    Au soleil d’ambre
    Du couchant

  10. >amichel:
    Waouh! Ton petit haïku de cette nuit était donc une entrée en matière à ce beau poème d’amour comme tu sais si bien les écrire;-) Un superbe duo d’amants jaloux entre le soleil et le vent face à l’herbe en émoi qui s’abandonne à la chaleur du couchant. Merci beaucoup pour cette poésie pleine de sensualité, Michel. Je t’embrasse.

  11. Toi aussi tu es tombée sous le charme du poème de Michel, grand poète de l’amour;-)

    Haïku tout simple et combien épuré. Tu as bien retenu l’essentiel, Bén. Petite fleur mauve redresse la tête. Bonne soirée. J’espère que ta reprise se fait tout douce.

  12. oserai-je dire que je suis tombée sous le charme du poète ?!!
    ça reste entre nous, hein ?!!… ;-))

  13. >L’oeil vagabond:
    Chris, tu as des rêves prémonitoires;-) Je vais bientôt filer… Merci à toi.

    Pourquoi me parles-tu de mission accomplie?

  14. La lumiére qui passe
    Entre ces arbres
    Est bien douce
    Tant de verts
    Tant d’ombres
    Oú je viens me rafraîchir
    Sentir l’odeur
    Du parfun du blé
    Me perdre
    Au milieu
    De ces plantes
    Et m’endormir
    Pour être réveillée
    Par un lutin de la forêt,
    Tel est mon rêve d’aujourd’hui!

  15. histoire d’une plume
    histoire d’un épi léger
    tous les deux s’envolent

    ……………………….
    c’est mieux pour un haïku?
    😉

  16. Je suis également sous le charme, et des photos et du poème d’ amichel…
    Alors je me couche dans ce lit défait, les sens en éveil et je rêve un instant d’être cette herbe folle ( ne le dis pas, c’ est un secret….)

  17. Un haïku pour chacune des photos…

    Jalousies tirées
    Sur le coussin de velours
    Sieste coquine

    Un rai de soleil
    Accompagne mes caresses
    Tes yeux brilleront

    Et sur le velours
    Broderie de fleur têtue
    Cadeau d’orfèvre

    Tout échevelé
    Émergeant de la sieste
    Petit grain sucré

  18. pensées multiples

    j’ai oublié de te dire…
    en haussant l’enjambée
    pour franchir les obstacles
    j’ai bien imaginé
    l’espace et le temps
    pour encore se croiser

    j’ai oublié de te dire…
    à chaque nouveau pas
    j’ai veillé à ne pas abîmer
    les trésors du chemin
    et je les ai cachés
    pour ne rien effacer

    j’ai oublié de te dire…
    la clé est toujours déposée
    sous le pot d’une fleur
    la seule qu’il me reste
    ce n’est pas une rose
    c’est herbe de réséda

    j’ai oublié de te dire…
    je sais les gestes simples
    pour moudre le bon grain
    faire du pain nouveau
    mon plaisir est de partager
    sur un banc de fortune

    j’ai oublié de te dire…
    le rideau de la chambre
    laisse toujours filtrer
    les rayons de nature
    les lueurs de la lune
    et les rumeurs d’étoiles

  19. Elle a lu le poème de Bouldegon et a décidé de faire la promenade .
    Elle a lu les poèmes du Blog, tant de romantisme!
    Elle est tombée sous le charme des poètes du Blog et Elle est devenue une romantique aussi.

    L’HISTOIRE D’ELLE
    Elle vient souriante
    Et souriante Elle voit,
    Les arbres qui gardent
    La couche charmante.
    Elle, charmante, s‘étend
    Sur l’herbe fleurie;
    Fleurie, Elle s’endort.
    Et s’endort, en rêvant
    La douceur d’un amour

    Les arbres la maternent
    Ourdissant un tapis,
    Dentelle lumineuse
    de sombre et soleil.

    Pendant son sommeil,
    Un sommeil d’été,
    Les épis se modelent
    Et rapides grandissent.

    Elle se réveille
    Se réveille et frissonne
    En cueillant un épi,
    Un gros épi doré,
    Espoir de belle chance.
    Elle marche en soupirs,
    En soupirs Elle s’en va.
    S’en va, épi à la main
    Chercher son amour.

  20. Impressions

    Calme plutôt plat sur le blog hier et déferlement de poésie aujourd’hui 😉 Je me demande ce qui a retenu les visteurs tous en même temps et pourquoi tout se débloque tout d’un coup. Allez comprendre….. Si vous avez une explication…

    Ossiane

    >jolicoeur :
    Merci pour ton émotion. Photos et poésie font bon ménage pour nous toucher.

    >brigetoun :
    Tout y est avec la fleur au centre! J’aime.

    >bouldegom :
    Deux versions de haïku, une est plus générique que l’autre mais l’envol est commun. C’est l’essentiel, non ?

    Un grand plaisir à lire ces pensées multiples à tiroirs. A chaque pas franchi, on avance dans l’intimité d’une vie (le chemin, le pot de fleur , le pain, la chambre). C’est magnifique !

    De quelle couleur est le réséda ? Jaune non ? Ce n’est donc pas la petite fleur violette.

    >Cristina M :
    Ravie de te revoir 😉 J’espère que tes vacances t’ont comblée.

    Cette spirale peut être en effet ce chemin d’amitié qui se tisse entre tous les blogueurs de la planète. Sur cette page, il y a toi qui vis en Australie et Neyde qui vit au Brésil. Tous ces écrits sont déposés ici avec le cœur; ils peuvent changer notre perception de la vie. Ouverture vers les autres, richesse des regards. En tous cas, un vrai plaisir de lecture à savourer sans se presser.

    Merci beaucoup pour le doux rêve végétal que tu nous proposes. Il est encore temps d’en profiter en France; tu es peut-être déjà en plein hiver austral. Je t’embrasse.

    >Kaïkan :
    Et de trois ! Tu es bien coquine ce matin 😉 Promis, je ne dirai rien à Michel qui nous écoute en secret, tapi silencieusement dans ces herbes couchées. Merci, grande poétesse de l’ombre.

    >Bén :
    Quels cadeaux, Bén ! Quatre d’un coup ! Et tous aussi beaux et sensuels les uns que les autres. Quelle libération ! Sympa le troisième. Merci beaucoup.

    >Pierre (2) :
    Un doux vent haïkuesque souffle sur le blog 😉 J’aime bien ta pointe d’humour dans le dernier vers. Merci beaucoup Pierre de Savoie 😉

    >Neyde :
    Tu sais, Neyde, ELLE a bien fait de tomber sous le charme de tous ses poètes car on t’aime beaucoup et on prend bien du plaisir à te voir écrire aussi brillamment de la poésie en français. Attention toutefois à ne pas oublier le portuguais 😉 Je crois que cette fois, tu es montée d’un cran. Non seulement, il n’y a aucune faute de français (mais oui, c’est vrai 😉 mais cette histoire d’Elle est rayonnante, sereine. Les images que tu utilises sont simples et lumineuses de vie. Les mots s’enchaînent les uns aux autres dans cette quête d’amour, le sourire aux lèvres. Merci beaucoup pour toute cette énergie poétique que tu nous communiques de si loin. Je t’embrasse bien fort.

  21. Mission accomplie, les comments sur mon blog que tu m’as demandé d’enlever, tu peux en faire autant pour celui-ci ! La bise. Moi aussi je vais bientôt filer en Hispanie !

  22. Il est bien tard, mais je tenais vraiment à te dire que je trouve ton blog d’une élégance remarquable. Je reviendrai demain…
    Bonne soirée.

  23. Je suppose que ces herbes douces au toucher sont de l’orge queue-de-rat ou orge aux rats …

    Les enfants s’amusent à couper un épi et à le mettre à l’envers dans une manche au niveau du poignet et cet épi monte doucement le long du bras à chaque mouvement. Il ne peut pas descendre mais uniquement monter.

    Mais attention, si cet épi est mis dans la bouche il peut rentrer doucement … dans la gorge !!!!! Il vaut mieux le savoir.

    Ceci dit la première photo est particulièrement belle avec ses ombres et ses lumières aussi bien dans les herbes que dans les arbres. La lumière est particulière et les verts-jaunes aussi.

  24. >l’oeil vagabond:
    Bien sûr, je me souviens maintenant. Je n’efface pas le commentaire ne serait-ce que pour te souhaiter de très bonnes vacances. La bise également.

    >mememad:
    Bonsoir et bienvenue sur le blog;-) Ta remarque me fait plaisir. A bientôt.

    >Michel (2):
    Ce que tu me dis au sujet de ces herbes m’intéresse mais le nom n’incite pas vraiment à rêver;-))
    Je ne connaissais pas le petit jeu que tu décris. Je suppose que ça doit chatouiller;-)
    J’ai eu de la chance pour cette lumière ainsi que pour la petite brise qui soufflait. Il faut être là au bon moment et parfois, c’est du hasard. Bien à toi Michel, je t’embrasse.

  25. Oh, si touchée, Chère Ossiane, par ce joli clin aussi doux qu’un vent doré sur ma joue….tendre coincidence, je vis au milieu des blés, viens d’acheter un arbre qui doit être un platane et ai dans mes archives doux papillon amateur de lavande…vous embrasse tendrement..Merci.

  26. >vi:
    Ravie de t’avoir fait plaisir. CoIncidence troublante, vi des prés à faire décrypter par Kaïkan 😉 Bises affectueuses.

    >Raphaëlle :
    Merci Raphaëlle. Je comprends bien ton choix.

  27. j aime cette sensation de froissement
    dans la troisieme photo
    la number two est un peu timide…
    la pauvre petite fleur est recuperee par le spot light
    la number one essentiellement graphique
    et la four reste un peu figee

    vraiment la trois est top
    il y a toute la violence des elans passionnes
    ce vent si fort qui ne vient pas dechirer ces minces petales
    cette lumiere hasardeuse
    plutot que selective

    le choix de ton image se rapproche plus
    de la douceur de ton poeme
    le clin d oeil au cil tombe juste

    neanmoins
    je trouve la confusion
    du soleil et du vent tres seduisante

    soleil de l amour
    ou vent du hasard
    thats the question sur
    la nature de nos sentiments
    lorsque les deux elements
    ne font plus qu un
    alors la source n a plus qu une nature
    la nature

  28. arbres élancés
    protègent habilement
    l’échamp surpeuplé

    éclairant juste
    la douce fée ensoleillée
    de la tribu des épis

  29. Fred et Cokuhn, vous rattrapez tous les deux en même temps votre retard;-) Vous vous êtes donnés le mot;-) Merci.

    >Cockun:
    Comme je te le dis dans la note suivante, tu as une façon bien particulière de te poser en poésie. Tu es à mi-chemin entre l’analyse graphique qui m’intéresse beaucoup et la réflexion poétique. C’est original.
    Ton sentiment sur les photos est bien argumenté. Toutefois, je précise que la lumière est naturelle. Un coup de chance que cette fleur se soit trouvée illuminée par le soleil. Le battement de cils correspond en effet à cette image qui imprime un mouvement. J’ai bien aimé cette fusion entre soleil et vent. Je trouve que c’était l’occasion ou jamais de la mettre ici en avant. Merci pour toutes ces impressions constructives qui me touchent. A bientôt.

    >fred07:
    Tu as un style bien à toi aussi, fred avec ce double haïku. C’est très bien vu cette interaction entre les arbres, la fleur et les épis. De belles images également. Merci beaucoup pour tes mots. Amitiés.

  30. Très impressionné par les première et la dernière photos… On dit que la photo, c’est la « sculpture de la lumière », non? Bon maintenant je sais pourquoi en venant ici.
    Merci par ailleurs de tes passages récents chez nous… C’est toujours comme un rayon lumineux qui filtre nos pensées encore endolories par la nuit des songes.
    Excellent dimanche à toi et aux poètes du monde qui se perdent si régulièrement chez toi:)
    Bises très matinales.

  31. J’aime bien aussi la première photo qui suggère davantage qu’elle ne fait voir. Je suis d’accord avec toi pour dire que la lumière joue un grand rôle dans la réussite d’une photo. Mais ce n’est pas toujours facile à saisir.

    Tu es gentil Alain de penser cela. C’est un plaisir de passer chez toi même si c’est avec du retard; j’y apprends plein de choses et cet article de Bruno Chalifour est des plus intéressants Heureusement que vous êtes là pour rétablir la vérité sinon n’ayant pas les éléments pour argumenter, cet article du Monde serait resté au fond des mémoires tel quel. Merci à vous et passe un bon dimanche avec Nora.

  32. Dans la première, j’aime beaucoup l’extravagante place que prend l' »herbe » sur l’arbre, ce qui met en avant le foisonnement, l’exubérance du champ. Cette composition, avec la disparition du ciel, ferait un très beau tableau.

  33. Merci pour cet avis, Emma. Le ciel est devenu quasiment inexistant au profit de ce champ. Sans doute un beau tableau entre ombre et lumière que tu serais sans doute capable de réaliser.

  34. Ton haiku si velouté..de la grandeur des photos dans lesquelles je suis si tentée d’entrer..

    L’oeil longe sa vue
    Sur la route bordée d’arbres
    Ces sentinelles de leurs ombres portées
    Préservent le doux secret

    L’oeil du vent curieux
    Ouvre le rideau des arbres
    Et découvre la Beauté
    Couchée dans ce bout de pré

    Les épis d’orge caressent
    La petite plante mauve
    Avec telle douceur
    Le grain de peau est tendre

    Le mauve reste mauve
    Car tel est son destin
    Mais sa sève rougit
    Devant le brin si délicat

    La plante elle se redresse
    Encore toute étourdie
    Et l’épi lui s’étend
    Se recoiffe d’un geste élégant

  35. Osianne, tout est tellement beau chez vous, de la glycine au paon, du paon aux champs de blé, du buccolique à la symbolique… Votre regard extraordinaire nous emmène dans des lieux fabuleux où vous captez ce sens de la magie: le sens de la vie.
    Peu de mots pour vous dire tant d’émotions.
    Sourire émerveillé

  36. Connais-tu ce jeu de grand-père (mère) et d’enfant?
    Tout au long de son bras, au moindre mouvement,
    « l’épi » remonte, s’enfonce sous sa manche!
    Un sourire s’affiche,
    instant complice.

    Compagnon des chemins et des champs,
    Des campagnes d’été,
    Il est tressé de soies
    Et de fluorescences.
    Il s’effile, dactyle,
    Et de sa mèche blonde
    Attire l’Hespérie

    Herbe verte pectine,
    Comment es-tu Cybele?
    Tu gardes tes mystères,
    Et défends les Idées.
    A toi Déesse Mère
    Terre des premiers arts
    La poésie te doi(g)t des caresses subtiles

    Vois ses barbes dressées que le vent fait ployer
    La lumière aujourd’hui les attise d’or pur.

    Pour ton « petit soulier »
    Trouvé à Notre-Dame
    je t’offre de Victor, ces pensées de grand-père:
    « La vie humaine pour les grands comme pour nous est mêlée de bien et de mal. La douleur est toujours à côté de la joie, le spondée auprès du dactyle. »

  37. >Bernard, tu vas finir par être celui qui connait le mieux mon blog;-)
    J’ai entendu parler de ce jeu sur le blog, je crois. Merci pour cette belle évocation qui joue aves les mots, les sens et les double sens;-) Ta poésie est toujours aussi lumineuse un peu comme ce rayon de soleil qui baigne ces épis. Merci également pour la pensée universelle de VH. Bises.

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