50 réflexions sur « Confidence »

  1. il ouvre sa bouche
    dans le creux de son coeur
    j’écoute sa voix

    ……………………..

    😉

  2. secrets échanges

    sous les lourdes pattes
    la mémoire d’éléphant
    prend patiemment racines
    entre les larges pattes
    la mémoire d’éléphant
    se nourrit d’herbe tendre

  3. **********
    La bouche d’ombre
    Garde les secrets silences
    Musiques de vent
    ***********

  4. Ta voix dévoile
    Ton coeur, ton âme, ton être
    Mieux que ta bouche.

    XY= sexe mâle, Ossiane!

  5. à ras des pâquerettes

    cet ongulé géant
    venu brouter ma prairie
    a sûrement la tête
    auréolée d’étoiles
    sera-til chatouillé
    par mon brin d’herbe folle

  6. >bouldegom :
    Je suppose que c’est la première photo qui t’a inspiré ces deux poèmes autour de l’éléphant. C’est vraiment bien vu avec la petite pointe d’humour pour le deuxième. Comme brigetoun, j’ai une petite préférence pour le premier qui exprime bien de quoi se nourrit la mémoire. Merci boudegom. Bises éléphantesques 😉

    >amichel :
    Tu es tapi à l’ombre de l’arbre Michel ; tout petit tu te fais mais je ne t’oublie pas;-) Merci pour la musique de tes mots. Bises de la lumière.

    >jolicoeur :
    Mais oui, bien sûr 😉 Merci pour ce joli haïku. plein de vérité. Musique du vent pour amichel, musique des mots pour toi. Bien à toi.

    >brigetoun :
    C’est amusant comme tu perçois ces creux de façon différente. La rondeur du tronc et cette touffe de feuilles suffisent à changer ton regard.
    Tu peux intervenir autant que tu veux et commenter qui tu veux sur le blog. Au contraire, j’aimerais qu’il y ait davantage d’échanges entre vous en direct. Merci à toi.

    >Pierre (2) :
    Merci Pierre, c’est bien dit. On peut évidemment voir les choses dans ce sens 😉 De l’arbre confident, on passe à l’arbre récepteur de secrets. Sans doute y a-t-il un peu des deux lorsqu’on s’assoit sous un arbre. Je t’embrasse.

    >vi :
    Confidence pour confidence, Chère Vi, je t’attendais aussi 😉 Je t’expliquerai pourquoi un peu plus tard 😉 J’espère que ces vacances dans le sud ont été profitables.

    >Raphaëlle :
    Quel œil Raphaëlle ! C’est tout bien vu, ce sont effectivement des vignes un peu surexposées face à l’ombre fraîche du platane.

  7. Ouverture

    l’arbre creux s’ouvre
    vide mais pourtant pas livide
    là entre la vie

    dans le coeur meurtri
    souvenirs décomposés
    propices au renouveau

    chais pas si ça se fait de finir en 7 7 mais bon c’est plus dynamique…

  8. M’allonger dans les herbes,
    et venir me nicher
    bien aux creux de ses jambes
    et vous écouter.

  9. >Sophie :
    Merci d’être revenue sur le blog avec ce joli haïku en pulsations, Sophie 😉 Belle après-midi.

    >Fred :
    Merci aussi revenu d’être après tes nombreux ballons d’essai du week-end. Je ne suis pas experte en haïku mais je crois savoir la règle des 5/7/5 n’est pas toujours respectée. Beaucoup de plus liberté poétique est tolérée mais il est vrai que lorsque je ne respecte pas cette règle, on me le fait remarquer. L’essentiel n’est-il pas dans le contenu plus que dans la forme ? Si le sujet t’intéresse, il existe de nombreux sites sur les haïkus où tu pourrais trouver des infos. En tout cas merci beaucoup pour ces deux poèmes qui montrent deux facettes de la vie bien différentes.

    >Corbel :
    Tu as bien fait de remonter à la surface jusqu’à cette dernière note 😉 Je t’en prie, installe-toi confortablement et écoute toutes ces voix venues d’ici et d’ailleurs. Merci pour ton poème.

  10. Coup de coeur pour la première photo et ce végétal tendre qui tend l’ oreille jusqu’ au plus profond de l’ intimité et de la sagesse de l’ aïeul…
    Qui sait quel souvenirs de galopins ils échangent?

  11. L’oratoire des prés
    ———————–

    Quand la lune tire ses rideaux
    De nuages
    Et que la nuit allume les lumières
    Des mondes
    L’araignée d’espoir
    Fait sa prière aux étoiles
    Dans l’oratoire des prés
    Le cœur ouvert
    D’un vieil arbre tranquille

    Un hibou taciturne
    Se plaint en ululant
    Que les chauves souris
    Font trop de bruit
    Avec leurs voiles noires
    Ça fait peur aux souris !
    « hou ! hou ! »

    Quand l’aube claque ses volets
    Dans un ciel de grands vents
    L’araignée chagrin
    Au matin
    Cache son angoisse velue
    Dans l’abri moisi
    Du ventre ouvert
    D’un vieil arbre inquiet

    Un lièvre en courant
    Dans l’herbe haute
    Et les orties
    Alerte les oiseaux de passage
    Et les mulots surpris
    « Gare à l’orage ! »

  12. tout à fait d’accord pour la forme ossiane, je ne suis pas particulièrement fan du haïku mais je trouve que le rythme 5 7 5 sonne bien et aussi le 5 7 7 :p

  13. Ce que dit l’arbre.

    Rongé de l’intérieur
    Par quelque feu secret
    L’Arbre se cambre
    S’épaissit et se drape
    Pudique
    Sa plaie cachant
    D’un bourrelet l’enrobant
    L’étouffant en son sein
    Dérobant son mal à nos yeux.

  14. >Kaïkan:
    Moi aussi, je crois que c’est ma photo préférée à cause de la rondeur et la douceur de ses formes. Belle idée d’opposer la jeunesse de ces feuilles à l’âge de cet aïeul. Merci beaucoup.

    >amichel:
    Tu sors de ta cachette;-)
    Merci beaucoup pour cette promenade nocturne au pied du vieil arbre. J’aime bien ton évocation de la lune qui tire les rideaux, de l’aubre qui claque les volets, de l’araignée, de l’arbre. En général, quand tu décris la vie animale au coeur de la campagne, c’est toujours très imagé et sensible. On croirait entendre toutes ces petites bêtes gratter à la porte du blog;-) Hou ! hou! Bises de la chouette.

    >Fred:
    Nous sommes donc sur la même longueur d’ondes;-) La musique des mots est importante.

    >De passage:
    Bonsoir et bienvenue sur le blog;-) Je suppose que tu veux parler d’accident sur la route… Au plaisir de te lire à nouveau; j’espère que tu n’es pas que de passage;-)

    >Pierre (2):
    D’après ce que tu écris, tu veux dire que ce trou béant n’est pas un bon signe de santé dans la réalité? C’est un arbre blessé qui un peu à la manière des hommes cherche à se protéger du regard des autres. Merci pour ce beau poème meurtri, Pierre. Je t’embrasse et te souhaite une bonne soirée au pied d’un arbre peut-être.

  15. Malheureusement, oui. L’arbre est devenu creux et il lutte comme il peut en cicatrisant sur les bords. Vois les bourrelets de l’écorce qui expriment la réaction, la lutte, contre les parties atteintes et mortes. Les platanes comme les ormes souffrent surtout dans les pays méditerranéens.
    Que cela ne trouble pas ton sommeil: je te souhaite une bonne nuit.

  16. paradoxalement les arbres sont tous morts au coeur, la vie ne circule que sous leur écorce avant l’aubier, ce sont de magnifiques exemples de combativité pour survivre, le creux inquiète seulement les promeneurs… 🙂 même à terre il lui faudra peut être plusieurs de nos vies pour s’éteindre définitivement

  17. >Pierre (2):
    Ca m’intéresse bigrement ce que tu m’expliques. Je vais regarder ces trous d’un autre oeil maintenant. Connait-on exactement leur origine? Le manque d’eau, la sécheresse ou la maladie? Ca ne va pas m’empêcher de dormir mais ça me rend toute triste de savoir que leur tronc est devenu creux. Ils doivent avoir du mal à se nourrir. Tu imagines si ça nous arrivait… Quant à la voix que j’évoquais, j’imaginais qu’elle me racontait l’histoire de cet arbre mais pas forcément ses souffrances. Bonne nuit.

    >Fred:
    Tu sembles également bien connaître les arbres. Je veux bien croire ce que tu me dis mais il vaut quand mieux avoir un tronc plein que creux, non? L’arbre est plus solide et a moins de mal à s’alimenter. Merci d’amender la conversation. Bonne nuit à toi aussi.

  18. C’est toujours très beau, très original. Quel regard ! Voir la beauté où tous les autres regards glissent sans s’arrêter. Du grand art.
    Rene

  19. Voyage
    ****************************************

    En écartant tes voiles
    Tu offres entres tes jambes
    Le creux de ton intimité

    Irais-je dans ton sein
    Me fondre dans la jouissance
    Ou ensevelir mon dernier soupir

  20. Tout à fait d’accord avec les précisions de Fred. La partie vivante d’un arbre (l’aubier) se réduit à quelques centimètres sous l’écorce. Mais tous les arbres ne sont pas creux: leur coeur , tant que l’arbres est en bonne santé, reste plein. Ce coeur de bois est dur (et dur à cuire, comme le dit Fred!). S’il se creuse, c’est que l’arbre est atteint par des champignons lignivores qui le digèrent de l’intérieur et le réduisent en sciure. Dans les villes, les arbres d’alignement sont testés régulièrement afin de déterminer leur bonne santé; sinon, ils risquent de s’écrouler « spontanément » sur les passants…

  21. >René:
    Bonjour René, je te souhaite la bienvenue:-) Merci beaucoup pour ces compliments. Ton regard sait s’arrêter lui aussi sur de minuscules bêtes qu’on voit à peine. Au plaisir de te revoir.

    >Patricio:
    Contente de te revoir après ta pause estivale;-) Un voyage qui me rappelle celui que tu avais écrit dans les gorges du Tarn;-) C’est très bien vu et exprimé. La première photo t’a sans doute incité à aller en ce sens. Merci beaucoup.

    >Pierre (2):
    Merci Pierre pour toutes ces précisions que je ne connaissais pas. Sur le lien que j’indique, on perçoit très bien l’épaisseur de l’aubier. Ce coeur de bois si dur est donc vulnérable. Je suppose qu’il existe des espèces plus résistantes que d’autres à planter dans les villes.
    http://www.bois-construction.org/infotheque/anatomie/aubier.php

    >michel à franquevaux:
    Bonjour et bienvenue, Michel. Pourquoi le cantionnier a-t-il brûlé des feuilles au pied de l’arbre? A bientôt; bien amicalement.

    >L’oeil vagabond:
    Merci pour ce joli poème d’amour, Chris. Aujourd’hui, vos poèmes sont plus charnels. Bises.

    >Bén:
    Après Patricio, tu es la deuxième revenante estivale de la journée;-) Bien contente de te retrouver aussi malgré la reprise du bouleau. J’espère que ces vacances ont rempli leurs promesses et merci pour ce beau haîku peuplé de créatures fantastiques. Imagination revenue au beau fixe. Je t’embrasse.

  22. Le berceau des fées est posé sur le monde
    Il protège leurs précieuses existences, l’intimité féconde

    L’entrée plus petite ouvre le territoire des nains,
    Ils sortent ainsi joyeux, les pieds dans l’herbe, p’tits malins

    Le troisième passage dissimule l’abri estival
    Des elfes, heureux de vivre dans des sous bois de lumière végétale

  23. ce que j’entends

    une confidence reçue
    ferait naître l’espérance
    d’une autre confidence

    un espoir vivant
    ferait naître le rêve
    d’un nouvel espoir

    un rêve assouvi
    ferait naître le désir
    d’un prochain rêve

  24. >yo-cox:
    Yo-cox, tu crées tout un monde imaginaire plutôt heureux autour de ces trois entrées;-) Fées, lutins, elfes. Manquent plus que les sorcières et les géants 😉 Merci beaucoup d’avoir donné vie à ce tronc. Je t’embrasse.

    >bouldegom:
    Désir d’en savoir davantage, soif d’aller toujours plus loin, ces confidences ouvrent les portes de l’imaginaire. Merci de nous avoir livré ces confidences; on attend la suite… 😉

  25. Je n’ai réussi pas à voir l’haiku de Ben « peuplé de créatures fantastiques ».
    Óu est-il ?
    Il n’est pas venu au Brésil?
    Je n’ai vu les photos qu’aujourd’hui.
    Mais, comme yo-vox je sens les creux des arbres habités pour des fantaisies.

  26. Imagination au bouleau (!)

    Pelages ocellés
    d’animaux chimériques
    Grande famille

    [trop bien de vous retrouver ! pas eu le temps de tout lire ! à bientôt…]

  27. >Neyde:
    Neyde, tu as vraiment l’oeil! Le commentaire de Bén avait bel et bien disparu;-) Je viens de le remonter à la surface pour satisfaire ta curiosité naturelle:-) Bonne journée!

  28. Superbes ces photos !

    Confidence m’évoque à la seconde :

    « CONFIDENCES POUR CONFIDENCES » Jean SCHULTHEIS

    « Je me fous, fous de vous
    Vous m’aimez, mais pas moi
    Moi, je vous… vous l’aimez
    Confidences pour confidences
    C’est moi que j’aime à travers vous
    Si vous voulez les caresses
    Restez pas, pas chez moi
    Moi j’aime sans sentiment
    Confidences pour confidences
    C’est moi que j’aime à travers vous

    Mais aimez-moi à genoux
    J’en suis fou
    Mais de vous à moi je vous avoue
    Que je peux vivre sans vous
    Aimez-moi à genoux
    J’en suis fou
    Et si ça vous fait peur
    Dites-vous que sans moi
    Vous n’êtes rien du tout
    Tout pour rien, rien pour vous
    Vous m’aimez, mais je joue
    J’oublie tout
    Confidences pour confidences
    C’est toujours moi
    Que j’aime à travers vous

    Vous pleurez, révoltée, taisez-vous
    Vous m’aimez, mais pas moi
    Moi je vous veux pour moi
    Et pas pour vous
    Vous je m’en fous, tant pis pour vous
    Aimez-moi à genoux,
    J’en suis fou
    Et n’oubliez jamais que je joue
    Contre vous, vous pour moi
    Sans vous, vous l’avez voulu
    Tant pis pour vous
    Aimez-moi
    Mais confidence pour confidence
    C’est moi que j’aime à travers vous

    Je me fous, fous de vous
    Vous m’aimez, mais pas moi
    Moi, je vous… vous l’aimez
    Confidences pour confidences
    C’est moi que j’aime à travers vous
    Si vous voulez les caresses
    Restez pas, pas chez moi
    Moi j’aime sans sentiment
    Confidences pour confidences,
    C’est moi que j’aime à travers vous »

    Affectueusement chère Ossiane,
    OLIVIER

  29. >Tu me gâtes Olivier avec cet autre commentaire. Un peu égoistes les paroles, non? Cet homme veut être aîmé mais ne veut rien donner sauf à retrouver son image à travers elle. Comme c’est étrange 😉 Merci à toi!

  30. Sa caverne sombre
    Est une douce invitation
    Un partage sublime
    La lumière de la lune
    Chuttttttt
    La parole reste à l’extérieur
    Demeure inutile
    L’essentiel se murmure en silence
    Le silence est si juste
    Chutttttttt
    Juste les ondes parlent
    C’est déjà suffisant
    L’intimité d’un tronc
    Juste approchée du bout de soi
    Chuttttttttt
    Cet arbre est magnifique
    Mystérieux et secret
    L’entendez vous parler
    Ce qu’il dit est magique
    Chuttttttttt

  31. >Annick:
    Je vois que tu fais le voyage à l’envers avec ce retour en arrière;-) Une douce déclinaison poétique toute en confidences. Merci Annick pour ta plume sensible. Chuttttt, je me tais maintenant.

  32. oui, Ossiane, tes photos sont très jolies, et amènent ma plume à parler toute seule…l envie forte de lâcher prise et me laisser mener par elle, elle n en fait qu’à sa tête, la plume de moi..
    et déjà, ces épis de blé couchés devant les arbres, ces petites fleurs tapies qui montrent le bout du nez, je sens que ma plume se retient pour ne pas envahir, elle laissera une petite trace parfois pour croquer la photo dans toute son odeur..

    celle d’aujourd’hui à l ouverture a dégagé une athmosphère si forte.. je suis admirative que tu puisses faire dégager autant avec une simple photo, le plein de la photo, son croquant, ses mots, sa douce couverture…je ressors de ton album le nez tout plein, la larme à l oeil parfois ou le sourire, j’aime VIVRE la photo que tu proposes. Merci.

  33. >Annick:
    Je suis heureuse que mes photos te procurent tant d’émotions si différentes. Je ne m’attendais à ça quand j’ai commencé mon blog, tu sais. Merci pour ton attachement à L’Oeil Ouvert. Bonne nuit.

  34. Hommage.

    Hommage à toi , Ossiane.
    Je croyai avoir tout vu de ton site…

    Et je découvre cette brèche dans le tronc d’un arbre..
    Je suis, en train de travailler sur des souches, écorces, mortes.
    Le sont elles vraiment ?

    Cette photographie me renvoie à moi-même.
    Parfois l’impression d’avoir tout dit , tout fait..
    Parfois l’impression du contraire…
    Qu’il existe des portes, voies, en moi, en nous même , toujours à explorer.

    C’est ce qui me porte encore, ça n’est pas triste, c’est , au contraire, un sentiment heureux, indéflectible de ma propre personnalité, malgré tout les éceuils qui ont parsemés ma vie…

    J’apprend beaucoup encore, sur moi, par la lecture, relecture de ton site…
    Je ne comprend pas tout, ni du site, ni de moi , ni des autres…

    J’ai , ce soir, une grande admiration , encore pour toi, pour ta capacité à absorber tous ces mots, des autres, de moi , sans qu’ils ne te débordent.

    Pardonne moi de ne pas poétiser, et de ne savoir être autrement  » qu’impromptu « .

    Il es de douces douleurs, de doux manques, de doux silences.

    Chapeau,
    Belle dame.

  35. >Franck:
    Bonsoir Franck, à nouveau tes grandes plongées dans les profondeurs du blog;-) J’ai en effet commencé à traiter des écorces. C’est un beau sujet vivant et presque de la sculpture. Je compte poursuivre aussi.

    Je pense qu’on ne fera jamais le tour de l’être humain. C’est une machine complexe que la nature a forgé et qui n’est jamais satisfaite. Toujours la curiosité qui mène l’Homme par le bout du nez pour aller plus loin et découvrir de nouveaux univers. Cette curiosité insatiable est selon moi le sel de la vie. Une porte s’ouvre et nous entraîne vers une autre, un peu comme si on défrichait un tas de brousailles pour y voir plus clair. Si tu éprouves ce sentiment, c’est que la vie est palpitante et qu’elle est un cadeau.

    Je suis touchée que tu explores à ce point le blog et que tu y trouves de quoi nourrir tes interrogations. Je reçois tous ces mots en toute sérénité car ils m’apportent beaucoup aussi. C’est un perpétuel échange à double sens, un vrai dialogue. Ne te sens pas obligé de poétiser pour t’exprimer.
    J’espère que tu as mis certaines de tes dernières toiles en ligne pour que je me fasse une idée de ce que tu fais. J’irai voir. Bonne nuit, je t’embrasse.

    PS: pas grave pour les fôtes, tout le monde en fait;-)

  36. La mandarine

    A chaque apparition beaucoup la presse de s’exprimer
    C’est à ses vitamines qu’elle doit cette célébrité
    Maquillée à l’excès obligée d’être belle
    A ses fans elle confie ses arômes naturels

    Alain

  37. Masque

    Les masques primitifs sont taillés dans l’écorce
    L’arbre pour plaire aux dieux murmure des prières
    en élevant ses branches il implore le soleil
    Dans le monde des morts il vient puiser sa force

    Tel un temple orgueilleux couronné de verdure
    son tronc solide et rude se dresse vers le ciel
    Debout comme une colonne portant un chapiteau
    Dans son arche il abrite toutes sortes d’animaux

    Celui qui porte un masque acquiert tous les pouvoirs
    Le pouvoir de guérir de prédire l’avenir
    La force du guerrier la magie du sorcier

    pour protéger son clan de tous les maléfices
    Il doit changer de peau en faire le sacrifice
    Et devenir un arbre en être le complice

    Alain

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