écrin

Ecrin

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Sous les saules, au fil de l'émeraude, un prélude

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

Sous les saules
au fil de l’émeraude
un prélude

Je ramasse les derniers Coups de Coeur Photo et Calligramme de l’année 2008,  dimanche 21 décembre au matin. (référez-vous à la note “Coups de Coeur” pour avoir les modalités pour participer). 

Quand vous choisissez votre CALLIGRAMME PRÉFÉRÉ, il faut tenir compte non seulement du HAïKU mais aussi de l’IMAGE sur laquelle les mots sont intégrés. Pour moi, le calligramme est un tout. Si certains d’entre vous l’ont choisi en ne faisant attention qu’au texte et qu’ils veuelent changer leur choix, il est possible de me proposer autre chose jusqu’au 21 décembre au matin.

Aidez-vous de L’Album pour vous plonger dans les images à partir de la note Caravane de l’an 03. Tout le monde est invité à participer, qu’on soit poète ou simple passant, visiteur volubile ou silencieux  …

échOs

Echos

Echos

Echos

La graine échouée, dans le chaos du monde, son chant résonne

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

La graine échouée
dans le chaos du monde
son chant résonne

“Le Jardin Echo”, Angleterre, France, Suède.
une création de William RAE-SMITH, Gaspard LAUTREY,
Jean-Claude GOURVENNEC, Will MENTER et John TIZZARD.
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

Nomade

Le Vent des Sables, Derrière le Batik, J\'écoute le Chant du Désert.

Le Vent des Sables, Derrière le Batik, J\'écoute le Chant du Désert.

Le Vent des Sables, Derrière le Batik, J\'écoute le Chant du Désert.

Le Vent des Sables, Derrière le batik, j\'écoute le Chant du Désert.

Le Vent des Sables, Derrière le Batik, J\'écoute le Chant du Désert.

* Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Le Vent des Sables,
Derrière le batik, j’écoute
Le Chant du Désert.

* Guillaume Charleux qui a rejoint L’Oeil Ouvert il y a déjà quelque temps, s’est porté volontaire pour ce duo poétique de A vos Plumes. Très enthousiaste et talentueux, Guillaume vient de retrouver sur ce blog la passion de l’écriture qui l’avait un peu abandonné ces derniers temps. Merci à toi, Guillaume.

« A la vue de tes photos, je n’ai pu réprimer une pensée pour ce cher Mallarmé que j’affectionne particulièrement bien qu’il soit peu compris. Je ne pouvais pas oublier ce vers tonitruant d’allitérations et d’assonances qu’est « Basse de basaltes et de laves », qui est si je me souviens bien, le second vers de A la nue accablante tu. Chef d’orchestre inégalé lorsqu’il s’agit de mettre en scène les sonorités (« Aboli bibelot d’inanité sonore »), Mallarmé s’imposait ici par l’image que m’inspirait ce vers. Et pourquoi ne pas mêler théâtre et poésie ? « 

« Basse de basaltes et de laves »

1 –
Incipit

La scène dissimulée de velours festonné
Se dénude aux trois coups de marteau
Une raie de lumière et quelques mots étouffés
Au son du lever de rideau.

2-
L’évasion

Les draps noués et jetés par les fenêtres augmentées
Sont notre chemin vers le bagne ou la liberté
Du haut de la forteresse, les voiles lâchées
Sèment notre joie de leurs dégradés orangés.

3-
Premier voyage : Lascaux

Au solstice, pénétrées dans leur plus sombre intimité,
Mes parois que protégeaient quelques bisons esquissés
Se dévoilent aux regards et intentions de l’homme vicié :
Quel argent va-t-il donc tirer de ma peau tatouée ?

4-
Second voyage : La route de la soie

Des pattes filent puis des mains tissent
Attentionnées, les yeux se plissent
Sur un sari pour quelques roupies
Justes bonnes à réparer le métier, toute leur vie.

Guillaume

* Prochaine publication demain soir mercredi.

Une pensée affectueuse à UU, Douce Marie
et à leur petite fille qui est née le 1er juillet.

Ballon

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama.
Les ballons d'Alsace

Le Chant des Cimes, le Soleil Fait ses Gammes dans la Vallée.

* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

Le Chant des Cimes
Le Soleil Fait ses Gammes
Dans la Vallée.

amichel m’a accompagné pour cette note. Merci à lui.

Ballon… aux pieds

« Dans la forêt lointaine on entend le coucou »
Chanson du souvenir des montagnes d’Alsace
Dont mon cœur attendri garde l’écho vivace
De la gentiane amère dans le cri du hibou,

Et des myrtilles bleues je retrouve le goût
Ma mémoire s’enivre de cimes et d’espaces
Dans le saut d’un chamois le vol lourd d’un rapace.
Le nard et les fétuques rouges sont partout.

Les rivières d’aval ont des sources enjôleuses
Aux longs courts sinueux Doller ou Savoureuse
Que le regard charmé embrasse des hauteurs.

Les hêtres les sapins et les grands sycomores
Ajoutent à la beauté d’une éclatante flore.
Dans ces monts ces vallons j’ai caché mon bonheur.

amichel

* Photo du Marckstein prise sur la route des crêtes
dans les environs du Grand Ballon d’Alsace.

Eau

Blanches et Noires S'écoulent en Rivière dans l'Onde des Mots.

Blanches et Noires S'écoulent en Rivière dans l'Onde des Mots.

* Lecture du Haïku Calligramme: centre, verticale gauche, verticale droite.

Blanches et Noires
S’écoulent en Rivière
Dans l’Onde des Mots.

* Il y a quelques jours, une belle voix accompagnée de notes cristallines au piano s’est glissée dans ma boîte à messages. Il s’agit de la voix de Pierre-Alain Gogniat qui à la suite un long voyage dans les méandres de L’Oeil Ouvert a eu envie d’écrire, de mettre en musique et d’interpréter une chanson sur le thème de l’eau et de la voix/voie. Elle s’intitule « A la Source ». Je vous invite à l’écouter ci-dessous. Merci Pierre-Alain pour ce cadeau qui m’a beaucoup touchée. D’autres partages de sons, d’images et de mots se profilent à l’horizon.

A la Source

Paroles et musiques : Pierre-Alain Gogniat

L’eau coule de source, ta voix aussi
Limpide et douce, pleine de vie
Sans qu’on m’y pousse, moi je la suis
Elle suit son cours, je cours aussi

Fidèle à son lit, malgré tous ses méandres
Ta belle voix se lit, comme les mots les plus tendres
Et quand elle sourit, je ne peux que m’éprendre
Tant ce qu’elle me dit, c’est ce que j’aime entendre

Comme l’eau qui traverse, et nourrit la campagne
Ta voix me caresse, me ravit et me gagne
Ton onde ma déesse, me fout l’âme en pagaille
Et je cède à l’ivresse, de ton meilleur champagne

Parfaite est ta cambrure , quand sur moi tu te penches
Que ruisselle ta voix pure, en gouttes que je mange
La saveur d’un fruit mûr, au goût subtil, étrange
Ce parfum, je le jure, est bien celui d’un ange

De toutes les parures, la rivière de diamants
Est la seule assez pure, pour toi voix que j’entends
Me dire dans un murmure, quand revient le printemps
Faisons que l’Amour dure, entre nous tout le temps

Oui coule encore, pour que jamais ne passe
Cette envie qu’a mon corps, d’être pris dans ta nasse
Vocales sont les cordes, des filets qui m’enlacent
En notes qui s’accordent, et qui jamais ne me lassent

Cette eau-là quand elle manque, c’est un lac qui se vide
Une telle voix absente, laisse mes terres arides
Comme l’herbe jaunissante, sous la chaleur torride
Je supplie, je demande, qu’il en pleuve au plus vite

Et l’eau tombe du ciel, en quête d’océan
Moi je monte au ciel, à chacun de tes accents
Je savoure ce miel, qui me chauffe en dedans
Tous ces éclats de rire, je les mords à pleine dents

L’eau coule de source, ta voix aussi
Limpide et douce, pleine de vie
Et sans qu’on m’y pousse, moi je la suis
Elle suit son cours… je cours aussi…

Pierre-Alain Gogniat

Harmoniques

Sans Fausses Notes, l'Orchestre de Solistes Jouait de Concert.

Sans Fausses Notes, l'Orchestre de Solistes Jouait de Concert.

* Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre.

Sans Fausses Notes,
L’Orchestre de Solistes
Jouait de Concert.

* Un petit clin d’oeil amical à Véronique Bizard et à son beau blog photographique VoirOuRegarder. Véronique aime partager sa passion. Elle fait des photos pleines de tendresse et d’émotions. Si vous voulez en savoir plus sur elle, allez lire son portrait en trois notes sur Profil.