fugace
mélodie vaporeuse
éphémère
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fleeting
vaporous melody
ephemeral
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
fugace
mélodie vaporeuse
éphémère
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vaporous melody
ephemeral
Éphémère
musique des sphères
atmosphère
Welcome back sur la ronde des blogs, Pierre, merci pour ton bel haïku 🙂
L’insondable
Dans l’opacité des brumes
Le chant du silence
chimérique
dans un frisson bleuté
le temps s’efface
Rêve d’enfance
Conte bleuté
Le chant des sirènes
ce ciel semble opaque
aux yeux de beaucoup
et pourtant tout est clair
le ciel appelle
il était temps
pour s’évader et se vivre vivant
plus encore
quand on souhaite quitter la survie
pour vivre en lumières
quand alentour qui fut proche
éteint écrase dissolue rend mort vivant
la vie est courte et belle
un enfant à sauver
mais sa vie à soi est aussi à sauver
pour le sauver l’enfant
Pleine d’être
Tout le contraire de l’évanescence
Juste empêchée enfermée laminée
Là voilà se renaître
Il était son plus que temps
ELLE remercie les clés
Pour ouvrir ses cadenas
Un voile d’ombre
Aux confins de l’horizon
Un matin d’automne
J’entends sous les nuées au centre des nuages,
A l’aube, à la cassure du ciel et de la terre,
Dans les marches nocturnes
Chevauchantes , entre la ville et le soleil,
Entre l’écho et le gémissement
J’entends la nostalgie
Comme le pouls de la tendresse dans une pierre
Comme un jaillissement de sources et de paroles (…)
–
Adonis , Le livre de la migration , p 73 .
Ô combien merci Mathilde pour ce merveilleux cadeau des mots…
Sur cette note évanescence, faite de brumes, de voile, d’horizon, c’est un excellent rapprochement Mathilde avec Adonis, un très beau choix de texte un étonnant personnage aussi.
Merci à vous deux , Monique et Jacline .. Belle journée à vous , je le souhaite ..
sans laisser voir vraiment,
le ciel laisse deviner,
des jolis des tendresses,
nostalgies belles et bonnes,
la courbe d’un cil se danse,
l’oeil coquin arabesque,
un iris ses éclats,
voilà que l’âme se vit,
et comme c’est beau à voir…
Scruter le flou de horizon
Vouloir retenir l’insaisissable
de l’impalpable qui s’enfuit
Écouter le son des dernières notes
d’une mélodie qui sombre dans le silence
aux dernières évanescences du soir
Mais ne pouvoir détacher son regard
sur ce temps qui nous échappe.
Ce temps qui nous échappe
Peut nous faire prisonnier
De celui qui nous reste
Un jour son jour pendant
En beautés en bontés
Dans la force de l’âge
Son lâcher prise possible
Mais comme la défusion
Elle fait bien bon du bel
C’est qu’il en faut du temps
Pour voir juste un peu plus
Et entendre plus juste
Regarder au loin cet invisible au-delà
Les yeux fixes dans le vague obscur de l’horizon
Temps mort de l’esprit pour un repos de l’âme
Bain de vapeurs en apesanteur au-dessus des eaux
Refuser de tisser le voile des illusions et des rêves trompeurs
S’octroyer un instant de pause nécessaire et salutaire
Dans la brume bleutée écumante des nuages.
____
« (…)
l’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
il coule et nous passons (…) » dans le lac de Lamartine
c’est fort ce que tu offres, Monique, je t’embrasse,
je pense à toi bien fort.
Merci Annick tu es généreuse, j’avance doucement, je fais de longues pauses, j’ai des moments de faiblesse mais ne désespère pas. François Cheng dans son dernier livre (De l’Âme) rapporte ces paroles d’un médecin :
« ce qui sépare la vie et la non-vie est aussi mince que du papier à cigarette. Mais la séparation existe ; vous êtes de ce côté de la vie… »
Effectivement !…alors oui je me dois de vivre de mon mieux cela en vaut la peine et ce, en rassemblant toutes mes forces, tu ferais comme moi, j’en suis sûre…
je suis touchée, Monique, je t’embrasse fort,
je t ai lu des dix fois avant de poser mes mots,
de quel côté je suis ce soir?
J’entends une musique et je vibre,
alors je vis…faut croire.
excuse mes absences dans ces moments de vie…
comment arrives tu à trouver force,
ta fille, s vie était difficile?! douloureuse?!
excuse moi c’est ma façon de t’entendre…
et me reviennent les mots de C. Bobin avec la plus que vive.
Au-delà des brumes de cet automne
qui masquent notre horizon,
sur vos visages de petits garçons
laissez renaître votre sourire.
Que les cris de votre enfance
résonnent dans SA maison
jusque dans nos cœurs.
Ne permettez pas à la vie
de toucher à votre innocence
elle qui déjà vous a meurtris
sans droit et sans raison.
Que ces pleurs qu’elle vous a arrachées
se transforment en force et courage.
On ne touche pas à l’amour
D’un enfant pour sa mère.
On ne blesse pas un enfant
Avec un destin si injuste, si inacceptable !
J’en veux à la vie pour ce qu’elle vous a fait
A vous, mes chers petits en qui je mets
Toute ma confiance et mon amour
A vous tous, enfants de la terre
Dont on a souille la beauté de l’enfance.
Personne n a le droit
De toucher à l innocence d un enfant
Attentes à sa vie
Est un crime fort grave
Impossible d oublier
Même le ciel n’a pas le droit
Il doit sauver la vie
Personne ne choisit de naître souffrances
Je t embrasse Monique
Personne n a le droit
De toucher à l innocence d un enfant
Attenter à sa vie
Est un crime fort grave
Impossible d’oublier
Même le ciel n’a pas le droit
Il doit sauver la vie
Personne ne choisit de naître souffrances
ton doux sourire
dans les brumes matinales
flotte et s’arrime
—