Evanescence

Evanescence

fugace

mélodie vaporeuse

éphémère

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fleeting

vaporous melody

ephemeral

23 réflexions sur « Evanescence »

  1. ce ciel semble opaque
    aux yeux de beaucoup
    et pourtant tout est clair
    le ciel appelle
    il était temps
    pour s’évader et se vivre vivant
    plus encore
    quand on souhaite quitter la survie
    pour vivre en lumières
    quand alentour qui fut proche
    éteint écrase dissolue rend mort vivant
    la vie est courte et belle
    un enfant à sauver
    mais sa vie à soi est aussi à sauver
    pour le sauver l’enfant

  2. Pleine d’être
    Tout le contraire de l’évanescence
    Juste empêchée enfermée laminée
    Là voilà se renaître
    Il était son plus que temps
    ELLE remercie les clés
    Pour ouvrir ses cadenas

  3. J’entends sous les nuées au centre des nuages,
    A l’aube, à la cassure du ciel et de la terre,
    Dans les marches nocturnes
    Chevauchantes , entre la ville et le soleil,
    Entre l’écho et le gémissement

    J’entends la nostalgie
    Comme le pouls de la tendresse dans une pierre
    Comme un jaillissement de sources et de paroles (…)

    Adonis , Le livre de la migration , p 73 .

  4. Sur cette note évanescence, faite de brumes, de voile, d’horizon, c’est un excellent rapprochement Mathilde avec Adonis, un très beau choix de texte un étonnant personnage aussi.

  5. sans laisser voir vraiment,
    le ciel laisse deviner,
    des jolis des tendresses,
    nostalgies belles et bonnes,
    la courbe d’un cil se danse,
    l’oeil coquin arabesque,
    un iris ses éclats,
    voilà que l’âme se vit,
    et comme c’est beau à voir…

  6. Scruter le flou de horizon
    Vouloir retenir l’insaisissable
    de l’impalpable qui s’enfuit
    Écouter le son des dernières notes
    d’une mélodie qui sombre dans le silence
    aux dernières évanescences du soir
    Mais ne pouvoir détacher son regard
    sur ce temps qui nous échappe.

  7. Ce temps qui nous échappe
    Peut nous faire prisonnier
    De celui qui nous reste
    Un jour son jour pendant
    En beautés en bontés
    Dans la force de l’âge
    Son lâcher prise possible
    Mais comme la défusion
    Elle fait bien bon du bel
    C’est qu’il en faut du temps
    Pour voir juste un peu plus
    Et entendre plus juste

  8. Regarder au loin cet invisible au-delà
    Les yeux fixes dans le vague obscur de l’horizon
    Temps mort de l’esprit pour un repos de l’âme
    Bain de vapeurs en apesanteur au-dessus des eaux
    Refuser de tisser le voile des illusions et des rêves trompeurs
    S’octroyer un instant de pause nécessaire et salutaire
    Dans la brume bleutée écumante des nuages.
    ____

    « (…)
    l’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
    il coule et nous passons (…) » dans le lac de Lamartine

  9. Merci Annick tu es généreuse, j’avance doucement, je fais de longues pauses, j’ai des moments de faiblesse mais ne désespère pas. François Cheng dans son dernier livre (De l’Âme) rapporte ces paroles d’un médecin :
    « ce qui sépare la vie et la non-vie est aussi mince que du papier à cigarette. Mais la séparation existe ; vous êtes de ce côté de la vie… »
    Effectivement !…alors oui je me dois de vivre de mon mieux cela en vaut la peine et ce, en rassemblant toutes mes forces, tu ferais comme moi, j’en suis sûre…

  10. je suis touchée, Monique, je t’embrasse fort,
    je t ai lu des dix fois avant de poser mes mots,
    de quel côté je suis ce soir?
    J’entends une musique et je vibre,
    alors je vis…faut croire.
    excuse mes absences dans ces moments de vie…
    comment arrives tu à trouver force,
    ta fille, s vie était difficile?! douloureuse?!
    excuse moi c’est ma façon de t’entendre…
    et me reviennent les mots de C. Bobin avec la plus que vive.

  11. Au-delà des brumes de cet automne
    qui masquent notre horizon,
    sur vos visages de petits garçons
    laissez renaître votre sourire.
    Que les cris de votre enfance
    résonnent dans SA maison
    jusque dans nos cœurs.
    Ne permettez pas à la vie
    de toucher à votre innocence
    elle qui déjà vous a meurtris
    sans droit et sans raison.
    Que ces pleurs qu’elle vous a arrachées
    se transforment en force et courage.
    On ne touche pas à l’amour
    D’un enfant pour sa mère.
    On ne blesse pas un enfant
    Avec un destin si injuste, si inacceptable !
    J’en veux à la vie pour ce qu’elle vous a fait
    A vous, mes chers petits en qui je mets
    Toute ma confiance et mon amour
    A vous tous, enfants de la terre
    Dont on a souille la beauté de l’enfance.

  12. Personne n a le droit
    De toucher à l innocence d un enfant
    Attentes à sa vie
    Est un crime fort grave
    Impossible d oublier
    Même le ciel n’a pas le droit
    Il doit sauver la vie
    Personne ne choisit de naître souffrances

    Je t embrasse Monique

  13. Personne n a le droit
    De toucher à l innocence d un enfant
    Attenter à sa vie
    Est un crime fort grave
    Impossible d’oublier
    Même le ciel n’a pas le droit
    Il doit sauver la vie
    Personne ne choisit de naître souffrances

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