flottent les nuages
destination inconnue
voyage intérieur
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clouds floating
unknown destination
inner journey
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
flottent les nuages
destination inconnue
voyage intérieur
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Très belle image!
Au Coeur du Vide
Plus d’Hier, Plus de Demain
Juste le Voyage !
c’est joli, Hazlo…
et si j’ose me permettre…
Juste le voyage ( de Hazlo )
Et c’est Tellement son bel
De vie sa parfume à goûter
Les jolis à serrer contre son coeur
Et quand des tornades
Des raz de marées la tempête
Le mât se tient plus fermement
Des amis serrent les paumes
Alors cela va
Ô oui que cela va
Le sens de la vie
C’est peut être que cela
Oser son délicieux voyage
A fleur de peau pleine de son âme
Son corps porté son envolé
Les pieds meurtris
Mais le sac à dos rempli de beautés
Le sens de la vie
C’est son chemin
Dans ses mains douces
Le coeur battant
Les ailes duveteuses
Pour rêver fort
Outrage et quel blasphème, la mère abandonnée
Aux espoirs arrêtés par le destin en marche
Elle meure épouvantée par ceux qui étaient nés
D’une rêverie froissée, balayée, condamnée.
Ô temps qui ne se fige, adulé et maudit
La nuit accueille le jour,attendu, empressé,
De poursuivre son discours, Mère, Mère qu’on offensait,
Sur les traces dans le sable, dans les empreintes des vies
Et les chemins tracés, s’il fallait t’embrasser, puisque je ne le fais
Ô Mère loin de ma bouche, toi, douce mère caressée
J’aurais dit aux rivières des méandres de nos chaînes
Les silences des pensées,les chagrins qui nous mènent
J’aurais dit le poème de l’amour et du sang
Là, là au fond du cœur, mon intériorité
Moi le poète absent, moi l’enfant du silence
Cette image esquissée
Tous ceux parmi la lande d’un univers sans nom
Qui courent ou se ménagent, avec tranquillité
Tous ceux qui s’arcqueboutent pour mieux contrer le vent
Qui ne crient ni ne doutent, qui ont en fait l’essai
De la route de l’an soi, du chemin de l’ère Mère
Ce pays de détours, les ongles y crissent le verre
Pour que le grand théâtre, ne perde ses acteurs
Pour que peuplent les maisons, les ors et les chimères
Ici et maintenant, je paresse enivré
Dans la baie de mes lunes et les cieux de mes raies
Car je hais ces visages enlaidis par l’ivraie
Consommée à outrance à noircir les livrées
Serfs des mondes qui s’enlaidissent
Sans pouvoir s’arrêter…
Hommage à mes Amours, sous le marbre alités
Hommage, aux Père et Mère, dont je suis le discours
De ce qui n’a jailli, des antres du mystère
Avalé, dévalé des versants de la tour
Si je pouvais choisir, le vent de mes nuages
Peut être deviendrais-je sage, et peut être moins blessé
J’ai la couronne des rois de mes Abyssinies
Ciselée de mes pierres, une à une rapportées
Une à une transportées dans l’essor de mes vers
En chacune l’âme confuse du passant emporté
En chacune un écho des vagues et vierges émois
En chacune la morsure et le chancre des voies
Je voudrais tant courir longtemps vers l’horizon
Et pouvoir refleurir ces jardins de piété
Ceux là m^me qui m’offraient, les arômes et la liesse
Ne plus te voir mourir Ô Reine qui m’enfantait.
Mélancolique murmure de mes amours légers
Mêlés à mes fissures, Seigneur des labyrinthes
Le cœur est en sanglots lorsque soudain sourd la plainte
Ce chagrin répété, dès que se meure l’étreinte
Amour, amour, amour, mon intériorité
Est un radeau de plaintes et un chant de gaieté
Je suis l’éternité, je suis le paysage
Le masque du géant et l’enfant abrité
Mère que sont devenues les rives de la santé
Les saules y pleurent l’hiver et se lamentent l’été
Ô mère,je ne pourrais jamais te raconter…
L’espace de mes semailles, fruits de mes vérités
Je suis le vague tombeau d’où sortent des misères
Et le chant des poèmes un ensoleillement
Mon cœur est un réduit où pendent des diadèmes
C’est aussi le palais de mes enchantements
Je suis mon ennemi et l’intime solitude
Qui sème et se déclare de feu et d’accalmie
Cependant face à ton sourire de Mère aimante
Je tairais mon récit, effaçant mes sillages
Ô Mère des solitudes et des ivresses passées
Vas-tu fêter le deuil avant qu’il ne soit né?
Ô Mère des habitudes, des douleurs égrenées
Des plaintes assaisonnées d’arthrose et de chimères
Serais-je un jour l’aîné qui pleure ses litanies
La jeunesse en partance vers ses appartements
Comment un tel oiseau, saurait-il reposer
La vieillesse un mouroir pour nos hivers sonnants
Je ne pourrais donc l’être, ô mère l’enfant rêvé
Et préférerais mettre mes rêves à mon chevet
Morale des litanies l’enfant prodigue banni
L’enfant réel honni, dans l’Amour élevé
Accepte ce grand voyage au seuil de l’inconnu
De chaque enfantement, et de chaque devenir
Car si de nos nuages pleurent nos ambiguïtés
Tu reste un GRAND SOLEIL, à l’horizon bleuté
Mère me comprendrais-tu, toi qui souhaiterais
Que je sois comme un sein qui jadis me portait
En ai-je la pureté de porter l’idéal
Qui couronne le pays de ta force…ta beauté
Ô Mère…
J’ai écrit ce poème, ce jour…il me remplit d’émotions, il décrit la mère, les mères, une mère, des mères.Il écrit ce que je ne lui dirais jamais.Voyage intérieur.
Je t’ai lue, Leila,
j’ai laissé tes mots me parcourir,
leurs vies,
puis j’ai laissé encore du temps,
je t’ai relu…
et j’ai laissé du temps encore,
pour que les mots et mes ondes de moi,
s’entendent, tentent de voir,
ils sont beaux tes mots, Leila.
Une mère sa Toto
La mène où va sa vie
Elle n’en revient pas d’elle
D’être sur ce chemin
Un juste petit bout
Lui aurait fait tant de peurs
Mais quand un destin s’ouvre
On ne peut faire marche arrière
La vie dans son sacrée
Mérite ses mille courages
Dans son sens d’exister
En beautés c’est guère simple
Cela vaut le coup de le tenter
Ce voyage au cours compté
Chaque jour s’offre son tel
L’accueillir donne des ailes
QUI OSE ?
Le voyage est risqué
QUI OSE ?
Il faut payer
QUI OSE ?
Le prix
QUI OSE ?
Hors PROSE ?
Aller jusqu’à ses bouts
Connaître les épuisements
Quand il n’y a pas d’autres choix
Il faut l’oser aussi
Parfois le cours reprend
Son apaisement bien plus
Faire confiance au temps
Sauve de lassitude inutile
Quel chemin parcouru
A voir dans le rétro
Devant son flou se donne
Et pour le cueillir au mieux
Le présent se travaille
A compter ses efforts
Sans les additionner
Cela peut trop effrayer
« Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même » Confucius
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Un rêve de champ de coquelicots et de fleurs de colza restent un rêve : un rêve en rouge et or, mais rêver de voyage qui puise ses images au coeur même de son âme devient en soi un voyage.
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Beau et bon voyage à tous
Ossiane…
Belle photo « non’stop » !
(prise en voiture, sans s’arrêter : c’est une pratique que j’aime particulièrement)
Banc de choux fleurs
Quand les nuages deviennent…
Les légumes du ciel !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
Starter enclenché
la route des nuages
l’ ouest droit devant
Avec cette photo
mon rêve de Californie
il redémarre
Peupliers et bouleaux laissent échapper leurs boules de coton et leurs châtons de duvet, le vent les pousse comme des nuages dans le ciel et l’on pourrait croire qu’il neige en ce début d’avril à voir le sol se recouvrir d’un tapis blanc.
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Neige du printemps
Les nuages tombent du ciel
Tapis de pollen
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Un voyage dans le désert, le regard tourné vers le ciel, piste d’envol vers le rêve.
au pont goudron
de barrières cadré
la fuite d’une boite métallique
les nuages floconnent
la mer se fait discrète
point d’anges à l’horizon
juste la place
pour tracer une marelle
petite fille
des espaces sans herbe
Voyage introspectif
En dehors des saisons,
Propulsé vers l’ailleurs
Une avancée aveugle
Dans un décor désert
A l’assaut des nuages
Une évasion temporaire
Propulsion vers le lointain
Un visage qui se dessine
Un paysage qui se vide
Un but inaccessible
Si près, si loin, presque atteint
Une course folle
Un point qui disparaît au loin
Un espoir qui prend forme
Et puis plus rien, le vide
Retour à ma solitude
route à l’infini
dans les nuées de l’âme
l’être en chemin
Elle son milieu
Ni trop à gauche
Ni trop à droite
En plein dans le mille
La vie devant
EST
Sois à ton volant
Ton capitaine
Dès que c’est possible
Pour te faire du bien
La vie si courte
La vie en vie
Elle fait du bien
je vous souhaite un tendre jour, ici, le serein encore ce matin,
cela se prend, cela dégage Tellement de vie, qu’un destin son plus léger!
BISES Ossiane.
Au bout de soi
C’est Tellement douloureux
Mais aussi
Son Intense
De VIE
Cette photo, le poème de Leïla, la réponse d’Annick, m’ont remis en mémoire Lulu…
http://www.emmacollages.com/article-pour-lulu-54097440.html
eMmA
Aube où de soi ,
promontoire suspendu
remontoir arrêté
au bout se dessine une perspective
bien loin des invectives
pas ce genre de balustrade
qui donne envie de monter sur une estrade
non un promenoir de soi
qui dévisse la connaissance
pour remonter l’essence même
humer en volutes les pare faim
et se nourrir encore et toujours
sans savoir pour combien de temps encore
admirer le décor
sans planter plus de banderilles
Sans retour, sans détour, plus d’options
ce n’est pas encore la rédemption
on a laissé passer des tas d’occasions
toucher au plus près de soi , au but, au bout
un bout en train après un délice de voyage
pourtant quand sans recul et sans possibilité
on est allé si loin, au plus loin, plus besoin de se retourner
il n’y a plus que l’infini, sans obstacles
personne d’autre pour assurer le spectacle
Frontière, bordure et Finistère,
là où s’achève et se rencontre le ciel et la terre
je m’écris vain et je souffle en poupe
mais pas de pont coupé ou de joie ôtée
le tiers état qui va me mouiller
A pic pas happy qui nous conduit au bout
personnalités border line qui défient l’équilibre
un pont plus loin, un coin envahi, un soin bien pris
qu’ais je donc encore à découvrir si je n’ai pas fait le tour de la question
pas seulement prise de tête pour convenables dimensions
on ne peut ceinturer le tout sans étreindre le vide
on ne peut s’éprendre de soi sous prétexte de devoir rendre les armes
on n’embrasse pas la carrière des âmes sans creuser
Les années défilent comme les rambardes
pas d’embardée sur une ligne si pure
tant que la conduite durement achetée
ne conduit pas dans le décor il y a ration d’espoir
vais je continuer tout droit encore longtemps
qu’est ce qui m’attend la queue de poisson
il faut pourtant se faire une raison au bout
il y aura l’oraison
mais la floraison
est là qui ranime
ah jeunesse envolée que ne t’ai je plus donné
mais si le pont n’est pas tremplin il propulse
vers des ailleurs où tous ne sont pas bailleurs
le demi tour est interdit, la ligne fuit qui conduit
et ce n’est pas un semblant d’étuis
je me pousse et m’avance, parfois avec constance
pourtant la vision de côté réserve des surprises
qui fait tourner la tête, on n’est pas tous les jours à la fête
animé des meilleures intentions aura t on donner à l’essentiel
assez d’attention dans notre parcours
va, vis et deviens
la vie se visse, pas de bouchon
le liège n’est pas un piège
nous sommes tous embarqués
vers la même destination
opiniâtreté quand tu nous tiens
belle image.
j’aime beaucoup.
bravo