Au bout de soi / The end of oneself

Au Bout de Soi

flottent les nuages

destination inconnue

voyage intérieur

 

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clouds floating

unknown destination

inner journey

25 réflexions sur « Au bout de soi / The end of oneself »

  1. c’est joli, Hazlo…
    et si j’ose me permettre…

    Juste le voyage ( de Hazlo )
    Et c’est Tellement son bel
    De vie sa parfume à goûter
    Les jolis à serrer contre son coeur
    Et quand des tornades
    Des raz de marées la tempête
    Le mât se tient plus fermement
    Des amis serrent les paumes
    Alors cela va
    Ô oui que cela va
    Le sens de la vie
    C’est peut être que cela
    Oser son délicieux voyage
    A fleur de peau pleine de son âme
    Son corps porté son envolé
    Les pieds meurtris
    Mais le sac à dos rempli de beautés

    Le sens de la vie
    C’est son chemin
    Dans ses mains douces
    Le coeur battant
    Les ailes duveteuses
    Pour rêver fort

  2. Outrage et quel blasphème, la mère abandonnée
    Aux espoirs arrêtés par le destin en marche
    Elle meure épouvantée par ceux qui étaient nés
    D’une rêverie froissée, balayée, condamnée.

    Ô temps qui ne se fige, adulé et maudit
    La nuit accueille le jour,attendu, empressé,
    De poursuivre son discours, Mère, Mère qu’on offensait,

    Sur les traces dans le sable, dans les empreintes des vies
    Et les chemins tracés, s’il fallait t’embrasser, puisque je ne le fais
    Ô Mère loin de ma bouche, toi, douce mère caressée
    J’aurais dit aux rivières des méandres de nos chaînes
    Les silences des pensées,les chagrins qui nous mènent

    J’aurais dit le poème de l’amour et du sang
    Là, là au fond du cœur, mon intériorité
    Moi le poète absent, moi l’enfant du silence
    Cette image esquissée

    Tous ceux parmi la lande d’un univers sans nom
    Qui courent ou se ménagent, avec tranquillité
    Tous ceux qui s’arcqueboutent pour mieux contrer le vent
    Qui ne crient ni ne doutent, qui ont en fait l’essai
    De la route de l’an soi, du chemin de l’ère Mère
    Ce pays de détours, les ongles y crissent le verre
    Pour que le grand théâtre, ne perde ses acteurs
    Pour que peuplent les maisons, les ors et les chimères

    Ici et maintenant, je paresse enivré
    Dans la baie de mes lunes et les cieux de mes raies
    Car je hais ces visages enlaidis par l’ivraie
    Consommée à outrance à noircir les livrées
    Serfs des mondes qui s’enlaidissent
    Sans pouvoir s’arrêter…

    Hommage à mes Amours, sous le marbre alités
    Hommage, aux Père et Mère, dont je suis le discours
    De ce qui n’a jailli, des antres du mystère
    Avalé, dévalé des versants de la tour
    Si je pouvais choisir, le vent de mes nuages
    Peut être deviendrais-je sage, et peut être moins blessé

    J’ai la couronne des rois de mes Abyssinies
    Ciselée de mes pierres, une à une rapportées
    Une à une transportées dans l’essor de mes vers
    En chacune l’âme confuse du passant emporté
    En chacune un écho des vagues et vierges émois
    En chacune la morsure et le chancre des voies

    Je voudrais tant courir longtemps vers l’horizon
    Et pouvoir refleurir ces jardins de piété
    Ceux là m^me qui m’offraient, les arômes et la liesse
    Ne plus te voir mourir Ô Reine qui m’enfantait.

    Mélancolique murmure de mes amours légers
    Mêlés à mes fissures, Seigneur des labyrinthes
    Le cœur est en sanglots lorsque soudain sourd la plainte
    Ce chagrin répété, dès que se meure l’étreinte

    Amour, amour, amour, mon intériorité
    Est un radeau de plaintes et un chant de gaieté
    Je suis l’éternité, je suis le paysage
    Le masque du géant et l’enfant abrité

    Mère que sont devenues les rives de la santé
    Les saules y pleurent l’hiver et se lamentent l’été
    Ô mère,je ne pourrais jamais te raconter…
    L’espace de mes semailles, fruits de mes vérités

    Je suis le vague tombeau d’où sortent des misères
    Et le chant des poèmes un ensoleillement
    Mon cœur est un réduit où pendent des diadèmes
    C’est aussi le palais de mes enchantements

    Je suis mon ennemi et l’intime solitude
    Qui sème et se déclare de feu et d’accalmie
    Cependant face à ton sourire de Mère aimante
    Je tairais mon récit, effaçant mes sillages

    Ô Mère des solitudes et des ivresses passées
    Vas-tu fêter le deuil avant qu’il ne soit né?
    Ô Mère des habitudes, des douleurs égrenées
    Des plaintes assaisonnées d’arthrose et de chimères

    Serais-je un jour l’aîné qui pleure ses litanies
    La jeunesse en partance vers ses appartements
    Comment un tel oiseau, saurait-il reposer
    La vieillesse un mouroir pour nos hivers sonnants

    Je ne pourrais donc l’être, ô mère l’enfant rêvé
    Et préférerais mettre mes rêves à mon chevet
    Morale des litanies l’enfant prodigue banni
    L’enfant réel honni, dans l’Amour élevé

    Accepte ce grand voyage au seuil de l’inconnu
    De chaque enfantement, et de chaque devenir
    Car si de nos nuages pleurent nos ambiguïtés
    Tu reste un GRAND SOLEIL, à l’horizon bleuté

    Mère me comprendrais-tu, toi qui souhaiterais
    Que je sois comme un sein qui jadis me portait
    En ai-je la pureté de porter l’idéal
    Qui couronne le pays de ta force…ta beauté
    Ô Mère…

    J’ai écrit ce poème, ce jour…il me remplit d’émotions, il décrit la mère, les mères, une mère, des mères.Il écrit ce que je ne lui dirais jamais.Voyage intérieur.

  3. Je t’ai lue, Leila,
    j’ai laissé tes mots me parcourir,
    leurs vies,
    puis j’ai laissé encore du temps,
    je t’ai relu…
    et j’ai laissé du temps encore,
    pour que les mots et mes ondes de moi,
    s’entendent, tentent de voir,

    ils sont beaux tes mots, Leila.

  4. Une mère sa Toto
    La mène où va sa vie
    Elle n’en revient pas d’elle
    D’être sur ce chemin
    Un juste petit bout
    Lui aurait fait tant de peurs
    Mais quand un destin s’ouvre
    On ne peut faire marche arrière
    La vie dans son sacrée
    Mérite ses mille courages
    Dans son sens d’exister
    En beautés c’est guère simple
    Cela vaut le coup de le tenter
    Ce voyage au cours compté
    Chaque jour s’offre son tel
    L’accueillir donne des ailes

  5. Aller jusqu’à ses bouts
    Connaître les épuisements
    Quand il n’y a pas d’autres choix
    Il faut l’oser aussi
    Parfois le cours reprend
    Son apaisement bien plus
    Faire confiance au temps
    Sauve de lassitude inutile
    Quel chemin parcouru
    A voir dans le rétro
    Devant son flou se donne
    Et pour le cueillir au mieux
    Le présent se travaille
    A compter ses efforts
    Sans les additionner
    Cela peut trop effrayer

  6. « Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même » Confucius
    _______

    Un rêve de champ de coquelicots et de fleurs de colza restent un rêve : un rêve en rouge et or, mais rêver de voyage qui puise ses images au coeur même de son âme devient en soi un voyage.
    ______

    Beau et bon voyage à tous

  7. Ossiane…
    Belle photo « non’stop » !
    (prise en voiture, sans s’arrêter : c’est une pratique que j’aime particulièrement)

    Banc de choux fleurs
    Quand les nuages deviennent…
    Les légumes du ciel !

    Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee

  8. Peupliers et bouleaux laissent échapper leurs boules de coton et leurs châtons de duvet, le vent les pousse comme des nuages dans le ciel et l’on pourrait croire qu’il neige en ce début d’avril à voir le sol se recouvrir d’un tapis blanc.
    _____

    Neige du printemps
    Les nuages tombent du ciel
    Tapis de pollen
    ______

    Un voyage dans le désert, le regard tourné vers le ciel, piste d’envol vers le rêve.

  9. au pont goudron
    de barrières cadré
    la fuite d’une boite métallique
    les nuages floconnent
    la mer se fait discrète
    point d’anges à l’horizon
    juste la place
    pour tracer une marelle
    petite fille
    des espaces sans herbe

  10. Voyage introspectif
    En dehors des saisons,
    Propulsé vers l’ailleurs
    Une avancée aveugle
    Dans un décor désert
    A l’assaut des nuages
    Une évasion temporaire
    Propulsion vers le lointain
    Un visage qui se dessine
    Un paysage qui se vide
    Un but inaccessible
    Si près, si loin, presque atteint
    Une course folle
    Un point qui disparaît au loin
    Un espoir qui prend forme
    Et puis plus rien, le vide
    Retour à ma solitude

  11. Elle son milieu
    Ni trop à gauche
    Ni trop à droite
    En plein dans le mille
    La vie devant

    EST

    Sois à ton volant
    Ton capitaine
    Dès que c’est possible
    Pour te faire du bien
    La vie si courte
    La vie en vie
    Elle fait du bien

    je vous souhaite un tendre jour, ici, le serein encore ce matin,
    cela se prend, cela dégage Tellement de vie, qu’un destin son plus léger!

    BISES Ossiane.

  12. Aube où de soi ,
    promontoire suspendu
    remontoir arrêté
    au bout se dessine une perspective
    bien loin des invectives
    pas ce genre de balustrade
    qui donne envie de monter sur une estrade
    non un promenoir de soi
    qui dévisse la connaissance
    pour remonter l’essence même
    humer en volutes les pare faim
    et se nourrir encore et toujours
    sans savoir pour combien de temps encore
    admirer le décor
    sans planter plus de banderilles

  13. Sans retour, sans détour, plus d’options
    ce n’est pas encore la rédemption
    on a laissé passer des tas d’occasions
    toucher au plus près de soi , au but, au bout
    un bout en train après un délice de voyage
    pourtant quand sans recul et sans possibilité
    on est allé si loin, au plus loin, plus besoin de se retourner
    il n’y a plus que l’infini, sans obstacles
    personne d’autre pour assurer le spectacle

  14. Frontière, bordure et Finistère,
    là où s’achève et se rencontre le ciel et la terre
    je m’écris vain et je souffle en poupe
    mais pas de pont coupé ou de joie ôtée
    le tiers état qui va me mouiller

  15. A pic pas happy qui nous conduit au bout
    personnalités border line qui défient l’équilibre
    un pont plus loin, un coin envahi, un soin bien pris
    qu’ais je donc encore à découvrir si je n’ai pas fait le tour de la question
    pas seulement prise de tête pour convenables dimensions
    on ne peut ceinturer le tout sans étreindre le vide
    on ne peut s’éprendre de soi sous prétexte de devoir rendre les armes
    on n’embrasse pas la carrière des âmes sans creuser

  16. Les années défilent comme les rambardes
    pas d’embardée sur une ligne si pure
    tant que la conduite durement achetée
    ne conduit pas dans le décor il y a ration d’espoir
    vais je continuer tout droit encore longtemps
    qu’est ce qui m’attend la queue de poisson
    il faut pourtant se faire une raison au bout
    il y aura l’oraison
    mais la floraison
    est là qui ranime
    ah jeunesse envolée que ne t’ai je plus donné
    mais si le pont n’est pas tremplin il propulse
    vers des ailleurs où tous ne sont pas bailleurs
    le demi tour est interdit, la ligne fuit qui conduit
    et ce n’est pas un semblant d’étuis
    je me pousse et m’avance, parfois avec constance
    pourtant la vision de côté réserve des surprises
    qui fait tourner la tête, on n’est pas tous les jours à la fête
    animé des meilleures intentions aura t on donner à l’essentiel
    assez d’attention dans notre parcours
    va, vis et deviens
    la vie se visse, pas de bouchon
    le liège n’est pas un piège
    nous sommes tous embarqués
    vers la même destination
    opiniâtreté quand tu nous tiens

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