Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Loggia
colonnes enlacées golfes de diane et de vénus merveilleux
31 réflexions sur « Loggia »
Aux premières loges
Vue splendide sur la baie
Décor de théâtre
Quand les lianes sont tenues ce n’est pas une folie
mais les dianes et les vénus aiment aussi les ancolies
pour les allers et venues il y a de la mélancolie
ce ne sont pas simplement des colonnes marbrées
mais quand le minéral se mêle au végétal la maison est arborée
et puis alors les arcs en triomphe sont dentelés
tandis que s’enroulent sur les rochers
les voiles des nuages perlés
Comme il est doux d’écouter
Un air de la flute enchantée
Sous la loggia un soir d’été
Cette photographie est merveilleusement belle ,merci Ossiane.
Loge princière
les colonnes enlacées
le rideau se lève
Comme c’est joli de doux son tendre.
Il y avait des couronnes de laurier pour des tribuns adulés
et l’enlacement des futs par des guirlandes spiralées
qui montaient en douceur et instillaient leur verdeur
Irrésistiblement, cette photo appelle le rêve … Il n’y a qu’à se laisser porter … Merci !
Piliers emprisonnés
Poids du passé
Secrets bien gardés
Regard vers la liberté
Décor planté sur l’infini
Grandiose
Les spectateurs s’impatientent
Chut !
La diva n’est pas loin…
loin des fers l’albâtre
elle porte un bas résille
son souffle m’épuise
Grimpante et pimpante,
proliférante et odorante
ce n’est pas le détroit d’Otrante
pourtant pour l’hôte c’est une rente
qui n’ôte aucun charme
et qui ne laisse pas de marbre
habillage somptueux
ramage variqueux
on ne sait qui tient qui
à l’éloge y a déjà pensé
puisqu’il n’est plus temps de poncer
la pierre panse ses plaies
ni bosse, ni griffure
il n’y a que la morsure du temps
le tampon qui soigne
et ces accroches à poigne
montez chandelles virevoltantes
soudez aux montant de la rampes
et éclairez le coeur de pierre
en ossature fidèle
Un dress code
qui faisait appuyer
sur le moindre bouton de rose
un charme enjolivé
une nature pas bafouée
les piliers arborés
mais pas marmoréens
qui murmuraient
oh délice sans entrave
quand me fends tu de ton étrave
je ne serais pas épave
et l’isthme qui relie
jamais ne faiblit
Il faut bien des fils invisibles
ou des pédoncules crocheteurs
pour ouvrir l’âme et le coeur
il faut la joie qui monte
tout près d’une rotonde
pour s’enrouler ainsi
il faut du caractère
pour laisser le vase cratère
et y préférer la volute
il faut choisir l’hélicité
comme preuve de félicité
avant d’entamer le ruban
c’est dans le mouvement ascendant
qui cherche la lumière
qu’on choisira les descendants
comme il simple de paraître vêtu
alors que les fils ne trament pas de vertu
mais pour autant jamais le vert ne tue
roides et froids ils étaient à l’étroit
ils ont pris du volume et dansent la gigue
cette vitalité soudaine les porte au pinacle
que c’est réconfortant tous ces soutiens
qui loin de vous museler
vous confortent dans une direction
Ce n’est plus une mantille volage
qui attire de nuit les insectes
ce n’est plus un filet qui tenu soulage
ce n’est pas encore un déguisement vénéte
qu’on vénère et paie avec ses dettes
c’est une cape tendue qui donne le cap
mais qui fait perdre la tête
puisque le pied enfoui
on ne distingue les racines
on se pince les narines
mais qui nous ratiocine
sans arceaux
Ce n’est pas un piège à condottiere
qui vous coince entre proue et poupe
et vous l’envie du goût de l’étoupe
ce n’est pas une étourderie
qui rend sensible à la flatterie
cela ne se coupe ni en demi ni en tiers
il faut la garder tout entière
pour dégager la vue en même temps que l’étreinte
qui masque du marbre le veinage et la teinte
c’est une délicatesse propre à charmer les comtesses
mais pas enclines encore à aller à confesse
dans ces recoins divins
ou l’amour et les caresses
peuvent venir à point
Elle vient…
Sombre,désespérée
Posant sur les colonnes glacées
L’ombre de ses doigts bleutés
La reine de nuit
A qui fut ravie
Le seul amour de sa vie
Il y a de la majesté dans cette geste ailée qui prolonge sur la jetée
il y a du luxe aussi dans ces hautes voutes qui cachent des soutes
que dire de ces balustres où tant d’illustres ont du se pencher
et puis le décorum, le faste et le lustre du lieu sont incomparables
c’est une entrée de lumière sans concession pour inonder
les yeux cillant et presque écartelés entre les belles potiches
pas de quoi simplement murmurer de douces acrostiches
enserrées, empesées mais pas amidonnées
on aurait à toute force bien haut claironné
puisque d’ici retentissent pour la renommée
des trompettes qui que ne font pas trempette
même si les hommes n’y sont pas mal embouchés
il y avait du serveur immaculé fraîchement embauché
du cocktail dinatoire au bruisse ment des robes de soirée
pour recueillir l’écho des conversations dans cet écrin nacré
tout partait du bon pied et d’un bon sentiment
il n’y était pas question d’affrontements
de minauderies peut être mais pas effrontément
c’est tout le charme du lieu ouvert mais fermé
accès limité mais sans excès
et pas de tour de vice
même dans colonnades plus lisses
Un tableau émouvant
Que celui de l’amour
Si bel son délicat
Dans ses ondes jolies
Un écrin son intime
A ciel ouvert son fil
Emouvants aussi tes mots Annick
____
Rien n’est trop beau qui peut embellir la pensée ;
La nature est experte en ce domaine
Usant de fleurs, d’odeurs et de couleurs,
De sculptures arborescentes
Elle enlace les colonnes,
Du piédestal à l’astragale coule la sève.
La loge habillée de fête, semble faire de ce lieu
Un palais somptueux de déesses et de dieux.
Là bas au bord du lac, l’eau, la terre, le ciel,
La lumière, le silence, le décor,
Tout est beauté, tout est splendeur !
J’ai pris les mots pour qu’ils m’emmènent
Vers ce quelque part où il fait bon rêver,
Assise un instant aux côtés des nymphes
Dans l’odeur du chèvrefeuille et du jasmin.
Ce soir, pour mieux savourer cet instant
Je resterai blottie, là, sous la tonnelle
Lisant, rêvant, faisant de chaque mot
Un allié complice d’un semblant de bonheur.
___
Bonsoir et bonne nuit à vous tous qui passez par là.
Un instant comme ça merveilleux
Et je te dis oui
Et je te dis viens
Et je te retiens
Un instant comme ça délicieux
Si en ces lieux de beauté
Tous les enfants accédaient
Comme il serait merveilleux
Le monde de demain…
Dire secrètement
Le parfum si léger du vent
Un blog magnifique, la magie du noir et blanc… J’adore les photos, la lumière, la magie ! C’est superbe 🙂 Merci !
Te dire comme j’aimerai
Toi et moi en cette loge
Rêver et contempler
Dans un même souffle
La beauté de ces lieux
Te dire comme j’aimerai
Bousculer les distances
Nous retrouver enlacés
Sous la tonnelle verdoyante
Ta main serrant la mienne
Te dire comme j’aimerai
T’emmener au bord du lac
Jusqu’à l’ivresse de l’émotion
Faire abstraction du présent
Voler à la vie une miette de bonheur
Te dire comme j’aimerai…
Mais je sais mes rêves insensés
Te dire comme j’aimerai…
Mais tout cela n’est qu’un songe
Te dire comme j’aimerais …
Mais…………………………………….
Futur et conditionnel se superposent les désirs et les projets , le réel et l’irréel, le rêve et l’espoir, futur ou conditionnel comment devant toutes ces images et ces mots qui suggèrent ne pas se sentir immergé d’une folle envie d’aller se glisser le long de ces berges pour satisfaire jusqu’à l’extrême cette soif de beauté qui porte l’âme dans ses retranchements les plus forts.
Magnifiques écrits, Monique,
je t’embrasse et te souhaite une belle soirée.
Dans une vie d’impossibles
Rêver froufroutte l’âme
Pour se vivre au plus près
Du bel vrai verbe aimer
Viens alors prends ma main
Je me niche ta nuque
On marche nos quelques pas
Et l’instant nous saisit
Dans un élan immense
Qui n’appartient qu’à nous
De belle vérité dans notre pur aimer
Et qu’importe les autres
Qui jugent tellement
Notre écrin nous vit nous
En possibles sentiments
Qui libres donnent la paix
Aimer libère tellement
D’un élan au goût de vie
Dans la loggia du tant
Mon bel amour de vie
Dans les années cinquante dans les appartements de la reconstruction post WW2
les loggias étaient des espaces ouverts où l’on pouvaient mettre le linge à sécher sur des étendoirs
mais qui n’étaient pas de vrais balcons, c’était le temps où l’espace était rare et les logements petits et rares et on étaient bien contents de disposer de ces pièces d’appoint qui servaient aussi de rangement et si le décor était des plus sommaires et la vision moins idyllique ils n’en avaient pas moins leurs fonctions utilitaires appréciées et bienvenues.
Merci Annick dont les mots sont toujours empreints d’amour Belle Journée.
Sur les mots des poètes nos rêves s’accrochent, le temps de se sentir tout autre, transportés vers des paysages conformes à notre imaginaire, comme par exemple se trouver au bord de ce lac, dans cette loggia où Ossiane nous convie, nid ouvert sur le monde où nos esprits ont tout loisir de se bâtir un univers enchanteur, une intimité nécessaire à notre douce évasion …
Être parfois comme un enfant accablé de toute part et vouloir se blottir en un coin tranquille pour prendre le temps de rêver et fuir pour un instant ce monde hostile….
« Mon cœur est en repos, mon âme est en silence ;
Le bruit lointain du monde expire en arrivant
Comme un son éloigné qu’affaiblit la distance,
A l’oreille incertaine, apporté par le vent.
D’ici je vois la vie, à travers un nuage,
S’évanouir pour moi à l’ombre du passé ;
L’amour seul est resté, comme une grande image
Survit seule au réveil dans un songe effacé. » Lamartine dans Méditations poétiques
Et vous ne m’en voudrez pas si j’en me reporte encore aux œuvres de Bachelard pour dire comme il est important de découvrir de tels lieux où pouvoir se reposer et rêver, il m’est doux de relire quelques passages de « la poétique de l’espace » où la place faite à l’imaginaire est immense et semble parfois vitale.
Escarpolette lancée
Sur l’eau se balançait
Deux angelots embrassés
Sur sa frêle silhouette veillaient
Fillette qui voltige
Entre ciel et terre
Donne nous ton secret
Aux premières loges
Vue splendide sur la baie
Décor de théâtre
Quand les lianes sont tenues ce n’est pas une folie
mais les dianes et les vénus aiment aussi les ancolies
pour les allers et venues il y a de la mélancolie
ce ne sont pas simplement des colonnes marbrées
mais quand le minéral se mêle au végétal la maison est arborée
et puis alors les arcs en triomphe sont dentelés
tandis que s’enroulent sur les rochers
les voiles des nuages perlés
Comme il est doux d’écouter
Un air de la flute enchantée
Sous la loggia un soir d’été
Cette photographie est merveilleusement belle ,merci Ossiane.
Loge princière
les colonnes enlacées
le rideau se lève
Comme c’est joli de doux son tendre.
Il y avait des couronnes de laurier pour des tribuns adulés
et l’enlacement des futs par des guirlandes spiralées
qui montaient en douceur et instillaient leur verdeur
Irrésistiblement, cette photo appelle le rêve … Il n’y a qu’à se laisser porter … Merci !
Piliers emprisonnés
Poids du passé
Secrets bien gardés
Regard vers la liberté
Décor planté sur l’infini
Grandiose
Les spectateurs s’impatientent
Chut !
La diva n’est pas loin…
loin des fers l’albâtre
elle porte un bas résille
son souffle m’épuise
Grimpante et pimpante,
proliférante et odorante
ce n’est pas le détroit d’Otrante
pourtant pour l’hôte c’est une rente
qui n’ôte aucun charme
et qui ne laisse pas de marbre
habillage somptueux
ramage variqueux
on ne sait qui tient qui
à l’éloge y a déjà pensé
puisqu’il n’est plus temps de poncer
la pierre panse ses plaies
ni bosse, ni griffure
il n’y a que la morsure du temps
le tampon qui soigne
et ces accroches à poigne
montez chandelles virevoltantes
soudez aux montant de la rampes
et éclairez le coeur de pierre
en ossature fidèle
Un dress code
qui faisait appuyer
sur le moindre bouton de rose
un charme enjolivé
une nature pas bafouée
les piliers arborés
mais pas marmoréens
qui murmuraient
oh délice sans entrave
quand me fends tu de ton étrave
je ne serais pas épave
et l’isthme qui relie
jamais ne faiblit
Il faut bien des fils invisibles
ou des pédoncules crocheteurs
pour ouvrir l’âme et le coeur
il faut la joie qui monte
tout près d’une rotonde
pour s’enrouler ainsi
il faut du caractère
pour laisser le vase cratère
et y préférer la volute
il faut choisir l’hélicité
comme preuve de félicité
avant d’entamer le ruban
c’est dans le mouvement ascendant
qui cherche la lumière
qu’on choisira les descendants
comme il simple de paraître vêtu
alors que les fils ne trament pas de vertu
mais pour autant jamais le vert ne tue
roides et froids ils étaient à l’étroit
ils ont pris du volume et dansent la gigue
cette vitalité soudaine les porte au pinacle
que c’est réconfortant tous ces soutiens
qui loin de vous museler
vous confortent dans une direction
Ce n’est plus une mantille volage
qui attire de nuit les insectes
ce n’est plus un filet qui tenu soulage
ce n’est pas encore un déguisement vénéte
qu’on vénère et paie avec ses dettes
c’est une cape tendue qui donne le cap
mais qui fait perdre la tête
puisque le pied enfoui
on ne distingue les racines
on se pince les narines
mais qui nous ratiocine
sans arceaux
Ce n’est pas un piège à condottiere
qui vous coince entre proue et poupe
et vous l’envie du goût de l’étoupe
ce n’est pas une étourderie
qui rend sensible à la flatterie
cela ne se coupe ni en demi ni en tiers
il faut la garder tout entière
pour dégager la vue en même temps que l’étreinte
qui masque du marbre le veinage et la teinte
c’est une délicatesse propre à charmer les comtesses
mais pas enclines encore à aller à confesse
dans ces recoins divins
ou l’amour et les caresses
peuvent venir à point
Elle vient…
Sombre,désespérée
Posant sur les colonnes glacées
L’ombre de ses doigts bleutés
La reine de nuit
A qui fut ravie
Le seul amour de sa vie
Il y a de la majesté dans cette geste ailée qui prolonge sur la jetée
il y a du luxe aussi dans ces hautes voutes qui cachent des soutes
que dire de ces balustres où tant d’illustres ont du se pencher
et puis le décorum, le faste et le lustre du lieu sont incomparables
c’est une entrée de lumière sans concession pour inonder
les yeux cillant et presque écartelés entre les belles potiches
pas de quoi simplement murmurer de douces acrostiches
enserrées, empesées mais pas amidonnées
on aurait à toute force bien haut claironné
puisque d’ici retentissent pour la renommée
des trompettes qui que ne font pas trempette
même si les hommes n’y sont pas mal embouchés
il y avait du serveur immaculé fraîchement embauché
du cocktail dinatoire au bruisse ment des robes de soirée
pour recueillir l’écho des conversations dans cet écrin nacré
tout partait du bon pied et d’un bon sentiment
il n’y était pas question d’affrontements
de minauderies peut être mais pas effrontément
c’est tout le charme du lieu ouvert mais fermé
accès limité mais sans excès
et pas de tour de vice
même dans colonnades plus lisses
Colonnes embrassées
Pièce montée meringuée
Charme désuet.
Un tableau émouvant
Que celui de l’amour
Si bel son délicat
Dans ses ondes jolies
Un écrin son intime
A ciel ouvert son fil
Emouvants aussi tes mots Annick
____
Rien n’est trop beau qui peut embellir la pensée ;
La nature est experte en ce domaine
Usant de fleurs, d’odeurs et de couleurs,
De sculptures arborescentes
Elle enlace les colonnes,
Du piédestal à l’astragale coule la sève.
La loge habillée de fête, semble faire de ce lieu
Un palais somptueux de déesses et de dieux.
Là bas au bord du lac, l’eau, la terre, le ciel,
La lumière, le silence, le décor,
Tout est beauté, tout est splendeur !
J’ai pris les mots pour qu’ils m’emmènent
Vers ce quelque part où il fait bon rêver,
Assise un instant aux côtés des nymphes
Dans l’odeur du chèvrefeuille et du jasmin.
Ce soir, pour mieux savourer cet instant
Je resterai blottie, là, sous la tonnelle
Lisant, rêvant, faisant de chaque mot
Un allié complice d’un semblant de bonheur.
___
Bonsoir et bonne nuit à vous tous qui passez par là.
Un instant comme ça merveilleux
Et je te dis oui
Et je te dis viens
Et je te retiens
Un instant comme ça délicieux
Si en ces lieux de beauté
Tous les enfants accédaient
Comme il serait merveilleux
Le monde de demain…
Dire secrètement
Le parfum si léger du vent
Un blog magnifique, la magie du noir et blanc… J’adore les photos, la lumière, la magie ! C’est superbe 🙂 Merci !
Te dire comme j’aimerai
Toi et moi en cette loge
Rêver et contempler
Dans un même souffle
La beauté de ces lieux
Te dire comme j’aimerai
Bousculer les distances
Nous retrouver enlacés
Sous la tonnelle verdoyante
Ta main serrant la mienne
Te dire comme j’aimerai
T’emmener au bord du lac
Jusqu’à l’ivresse de l’émotion
Faire abstraction du présent
Voler à la vie une miette de bonheur
Te dire comme j’aimerai…
Mais je sais mes rêves insensés
Te dire comme j’aimerai…
Mais tout cela n’est qu’un songe
Te dire comme j’aimerais …
Mais…………………………………….
Futur et conditionnel se superposent les désirs et les projets , le réel et l’irréel, le rêve et l’espoir, futur ou conditionnel comment devant toutes ces images et ces mots qui suggèrent ne pas se sentir immergé d’une folle envie d’aller se glisser le long de ces berges pour satisfaire jusqu’à l’extrême cette soif de beauté qui porte l’âme dans ses retranchements les plus forts.
Magnifiques écrits, Monique,
je t’embrasse et te souhaite une belle soirée.
Dans une vie d’impossibles
Rêver froufroutte l’âme
Pour se vivre au plus près
Du bel vrai verbe aimer
Viens alors prends ma main
Je me niche ta nuque
On marche nos quelques pas
Et l’instant nous saisit
Dans un élan immense
Qui n’appartient qu’à nous
De belle vérité dans notre pur aimer
Et qu’importe les autres
Qui jugent tellement
Notre écrin nous vit nous
En possibles sentiments
Qui libres donnent la paix
Aimer libère tellement
D’un élan au goût de vie
Dans la loggia du tant
Mon bel amour de vie
Dans les années cinquante dans les appartements de la reconstruction post WW2
les loggias étaient des espaces ouverts où l’on pouvaient mettre le linge à sécher sur des étendoirs
mais qui n’étaient pas de vrais balcons, c’était le temps où l’espace était rare et les logements petits et rares et on étaient bien contents de disposer de ces pièces d’appoint qui servaient aussi de rangement et si le décor était des plus sommaires et la vision moins idyllique ils n’en avaient pas moins leurs fonctions utilitaires appréciées et bienvenues.
Merci Annick dont les mots sont toujours empreints d’amour Belle Journée.
Sur les mots des poètes nos rêves s’accrochent, le temps de se sentir tout autre, transportés vers des paysages conformes à notre imaginaire, comme par exemple se trouver au bord de ce lac, dans cette loggia où Ossiane nous convie, nid ouvert sur le monde où nos esprits ont tout loisir de se bâtir un univers enchanteur, une intimité nécessaire à notre douce évasion …
Être parfois comme un enfant accablé de toute part et vouloir se blottir en un coin tranquille pour prendre le temps de rêver et fuir pour un instant ce monde hostile….
« Mon cœur est en repos, mon âme est en silence ;
Le bruit lointain du monde expire en arrivant
Comme un son éloigné qu’affaiblit la distance,
A l’oreille incertaine, apporté par le vent.
D’ici je vois la vie, à travers un nuage,
S’évanouir pour moi à l’ombre du passé ;
L’amour seul est resté, comme une grande image
Survit seule au réveil dans un songe effacé. » Lamartine dans Méditations poétiques
Et vous ne m’en voudrez pas si j’en me reporte encore aux œuvres de Bachelard pour dire comme il est important de découvrir de tels lieux où pouvoir se reposer et rêver, il m’est doux de relire quelques passages de « la poétique de l’espace » où la place faite à l’imaginaire est immense et semble parfois vitale.
Escarpolette lancée
Sur l’eau se balançait
Deux angelots embrassés
Sur sa frêle silhouette veillaient
Fillette qui voltige
Entre ciel et terre
Donne nous ton secret