les ondoyantes
vaporeuses et légères
limpide
◊ … Beth Gibbons – Show … Ecoutez…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
les ondoyantes
vaporeuses et légères
limpide
◊ … Beth Gibbons – Show … Ecoutez…
Les éclatantes
tutoyant le printemps
au galop
Ciel d’émeraude
exaltation verdoyante
les corps en transe
Une danse onirique
pour un sacre profane
extatique
Crinières au vent
Mêlant leurs chevelures
Les belles savourent
La venue du printemps
De leurs branches tortueuses
Elles jouent dans le soleil
Se trémoussent et dansent
Ornent le ciel de leurs atours
C’est beau
L’amour
Deux vies
Doux frissotis
Leurs âmes
Branches
Leurs mélangées
D’un bel entendement
Comme c’est bon
Belles aises
D’un bonheur
Dans son Là
Qui vibre belle vie
Etmouvante… tellement… cette belle image… elle donne un tournis délicieux..qui syncope ses yeux…tendresses tendres coulis…le petit coeur palpite…de vie de belle envie…goût des saveurs ondes bonnes..l’amour si bel vertige..qui donne ô temps de vie….
DOUCE APRES MIDI, pour chacun!
Leurs baisers de leurs feuilles
Belles offrandes de vie
Fot belle intimité
Toute nue toute vraie
De bels frissons jolis
Qui se vivent pleines ondes
Le souffle coupé
Par toute cette beauté
Offrande versée
Au jour , à la lumière
Au printemps éblouissant
De mille manières, par mille chemins
Les ombres en leurs clartés s’unissent
pour un été
Je ne t’oublierai pas
Au coeur je garderai
la vision merveilleuse
De l’arbre fabuleux
Qui berça notre histoire
Ses branches tourmentées
Ses feuillages dansants
Son murmure en le vent
Il était notre ami,il était notre frère
Et nous, main dans la main
Ensemble nous passions
Sous son ombre propice
Aux rêves évanescents
Ainsi s’en va le temps
Ainsi passe la vie
Dans l’ombre de cet arbre
Toujours je garderai
Le souvenir de toi
Doigts noueux
Tressent et tissent
Feuille après feuille
Le printemps
soudés
la voie
du ciel
Lourdes, lourdes sont les senteurs qui envahissent l’air
dans ce jardin où même les oiseaux multicolores
semblent accablés et las.
Des parfums s’évadent des fleurs immobiles et étranges.
Des mots chuchotés et à peine audibles me parviennent
comme à travers un silence ouaté.
Les arbres tout gonflés de chaleur, ploient,
dans un alanguissement épuisé et presque indécent.
Le soleil n’est pas vraiment là, pourtant
la moiteur se fait plus pesante.
Pas le moindre souffle d’air
ne vient troubler ce recueillement païen.
Je respire avec peine et quelques nuages s’esquivent.
Des couleurs cuivrées tachent le paysage oublié.
La nature tout entière est conviée à cette sieste estivale
et elle s’offre au soleil avec complaisance.
J’étouffe. Tout s’obscurcit.
Et soudain, l’orage éclate
et c’est la délivrance.
Peau d’âme
Ô Rey d’âne que je suis
C’est le printemps qui rend léger
As-tu retrouvé ta couronne
De lierre en vers dans mes poèmes?
Peau d’âme
A fleur de peau dans mes pensées
A fleur de sel affleure l’été
Printemps de jade
Caresse j’étais.
éclatantes, l’éclat tente, au prime temps te vois je ainsi
et de cette longue attente j’ai conçu fort dépit
clarté confondante et saturation totale de l’espace
tes bras dansent comme des serpents qui passent
je ne peux davantage écarter tes charmes ennivrants
tu me donnes le tournis dans ta folie tourmenteuse
tandis que descend sur moi le coeur de cette liseuse
oh joie balbutiante tu ne vas entraver la montée de sève
mais je ne serai pas cet amoureux transi sur la grève
j’ai beau écarquiller tout grand mes yeux surpris
assurément ton charme évanescent n’a pas de prix
Très picturale cette cette photo, elle a la beauté d’un lavis monochrome
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Estampe gravée
Dans les méandres de l’âme
Le lavis d’argent
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Douce et belle nuit à tous
Secrets échangés
De la Terre, et de son Ciel
Partage d’Amour
Les poètes s’en vont
l’un après l’autre jusqu’à l’extrémité de la branche
Ah ! pourquoi me quittez-vous ?
Réunis autour de la table
nous disions : le frémissement de l’eau est notre bien
nous disions : toute nervure nous appartient, nous possédons
l’automne et l’or
nous disions : nôtre est le commencement de la branche
mais vous partez…..
Bénis, sois-tu, arbre, toi que fleurissent les plumes du paon et l’aigrette de la huppe. Bénies soient tes racines où pondent les fourmis. En compagnie de l’étoile le porc-épic s’est promené autour de toi. Les sauterelles se serrent sur tes branches. Ainsi dans les nuits de soufre prends-tu goût au paradis. Dans le jour doré tu distilles l’argent. Tu es mon arbre premier, ma hutte, mon cercueil et la couronne qui ceint ma tête
Bonjour à toi, poème !
Saadi Youssef .
http://poezibao.typepad.com/
Prime avérée à la primavera
Nous deux
Dans un ballet
En écrin
Sa coquille
Notre intime
Nôtre
Sillons incertains
Redessiner la carte
De ton coeur
§§§§§§
Evanescence
La douceur angélique
D’une promesse.
Ce sont de belles plantes
Elles ont la grâce des filles
Elles savent partir en vrille
Lianes liantes amantes
Comme un homme bonsaï
La blanche droite m’assaille
Comme un guerrier Masaï
La courbe noire m’accroche
Viendras-tu dans mes branches ?
Ce jour il fera beau
Dans le chant des oiseaux
J’abriterais dans mes ailes
L’éclat de tes prunelles
Tes gestes d’hirondelles
Tes arabesques frêles
c’est joli, Jo.S, jean de lune,
où où Ossiane,
o% oM chaque matelot, bourrache rachel pierre B jenadler chritineeee marc catherine où êtes vous de libres de vous?!
Et parce que Jean de la lune dans un très beau poème laisse entendre au loin le chant des oiseaux
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Entrons dans la danse
Volent les robes au vent
La valse du printemps
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Des sourires sur les lèvres, des mots qui chantent la beauté, tout cela fait du bien, merci à tous.
les grosses veines
au fond du fond
tenticules offertes
et prenantes
de l’ordre des choses
adaptation fuligineuse
d’un printemps
accrobranche
apparu et captif
que j’en ferais bien
le papier peint de ma chambre
toile de Jouy
où te caresser
de nuit
de jour
jusqu’à plus se voir
quand feuilles grandies
l’alcôve de quelques jours
bâtie
sans l’ombre d’un doute
enveloppement
prénuptial
d’un tendre développement
à poursuivre
vaisseaux sanguins
de notre tendresse
aux anges
d’un plaisir inouï
Bonjour,
Je découvre ton blog via celui de Tatieva.. Quel ravissement. J’aime ton univers! Tu as beaucoup de talent.
.
Printemps filigrane-
Le parme s’unit à l’amande
Plumes végétales
.
En te souhaitant une très bonne journée
Bien amicalement
Martine
Entrelacés à vie
Ils chantent d’un ciel profond
On ne sait comment l’émotion arrive , se déverse dans la beauté de l’éphémère . Merci Ossiane
L’empreinte du temps n’est pas voyante
valeureuse et circonvolutive
l’emprunt des habits de plein temps
donne un vêture aux tons surs
rien ne vient troubler la légèreté de l’instant
les contrastes sont certes un peu durs
mais accusés sans être acculés
ceci n’est pas au pied levé
encore convient il de la lever
la tête
pour détailler cette houppe qui monte
on enchaîne les rotations
et rien ne se dérobe à la vue
Un au revoir à Jorge Semprun
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Un adieu à toi
qui nous laisse tant de mots
De cris et d’amour
Trouve ce repos spirituel
Tes écrits portent ta voix
____
Je pense sincèrement qu’on peut être profondément ému de le voir partir ; tout ce que cet homme représente est inoubliable et exemplaire.
Merci Monique de cette évocation
j’écoutais ce matin sur France culture
la re transmission d’une de ses dernières interviews
il était digne et combatif
il était aussi très touchant dans ses évocations
il était d’une sincérité confondante
l’engagement avait trouvé un grand témoin
au carrefour et aux confins de plusieurs cultures
polyglotte et naturel
sa manière d’expliquer pourquoi il vivait à Paris plutôt qu’à Madrid
était exquise et singulière
trouble profond pour un des derniers de sa génération
qui avait porté si haut la voix des camps
et fait entendre sa différence loin de l’indifférence
une haute figure mais pas que de style
une image de lutteur acharné
Semprun …Jorge
une petite boule dans la gorge
Le matin lorsque le soleil laisse passer ses rayons dans un ciel propre lavé de nuit, la nature sortant de son profond sommeil , repousse le voile de brume pour en faire un tulle de rosée sur l’herbe tendre des prairies, les couleurs sont franches et les feuilles se dessinent nettes sur le ciel avant que celui-ci ne vienne se ternir de la pollution du jour.
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Au ciel du printemps
Se frottent les jeunes feuilles
Plein de nids d’oiseaux
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Les arbres peu à peu se décoiffent dans le vent, et sur le ciel bleu sans nuages, avec leurs branches dessinent des arabesques, poèmes qui se devinent à travers les rayons du soleil et dans le chant des oiseaux .
BIP BIP BIP
Allo Annick,
Je suis là,
Te reçois 5/5 !
Me voici de retour, après une petite escapade très instructive en matière de photographies avec un stage sur la lumière en studio avec le célèbre « ex-photographe » des studios HARCOURT, Pierre Anthony Allard : du vrai bonheur ! (bientôt sur l’Ardoise, le compte rendu !)
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Entre terre et ciel, subtilement,
Les branches se devinent,
Se tordent, se vrillent,
S’estompent en s’entremêlant
A la manière d’une estampe japonaise
Comme une aquarelle en noir et blanc
Bon sang de bon sang,
Que c’est beau !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Magnifique Ossiane, quelle finesse ! Et puis Beth Gibbons, j’adore.
Les contrastes entre vos noirs et vos blancs sont magnifiques, quelle densité ! quelle finesse en effet ! un aller-retour entre musiques délicates et photos est aussi possible sur mon modeste blog à fouiller.
Merci de votre future visite…
cequenoussommes.over-blog.fr
J’adore cette vision japonaise.. Avec Beth Gibbons, c’est juste parfait..
Merci et bienvenue, Charles!
Merci à vous Ce que nous sommes, bienvenue!