Printemps

Printemps

les ondoyantes
vaporeuses et légères
limpide

… Beth Gibbons – Show … Ecoutez…

37 réflexions sur « Printemps »

  1. Crinières au vent
    Mêlant leurs chevelures
    Les belles savourent
    La venue du printemps
    De leurs branches tortueuses
    Elles jouent dans le soleil
    Se trémoussent et dansent
    Ornent le ciel de leurs atours

  2. C’est beau
    L’amour
    Deux vies
    Doux frissotis
    Leurs âmes
    Branches
    Leurs mélangées
    D’un bel entendement
    Comme c’est bon
    Belles aises
    D’un bonheur
    Dans son Là
    Qui vibre belle vie

  3. Etmouvante… tellement… cette belle image… elle donne un tournis délicieux..qui syncope ses yeux…tendresses tendres coulis…le petit coeur palpite…de vie de belle envie…goût des saveurs ondes bonnes..l’amour si bel vertige..qui donne ô temps de vie….

    DOUCE APRES MIDI, pour chacun!

  4. Leurs baisers de leurs feuilles
    Belles offrandes de vie
    Fot belle intimité
    Toute nue toute vraie
    De bels frissons jolis
    Qui se vivent pleines ondes

  5. Le souffle coupé
    Par toute cette beauté
    Offrande versée
    Au jour , à la lumière
    Au printemps éblouissant
    De mille manières, par mille chemins
    Les ombres en leurs clartés s’unissent
    pour un été

  6. Je ne t’oublierai pas
    Au coeur je garderai
    la vision merveilleuse
    De l’arbre fabuleux
    Qui berça notre histoire
    Ses branches tourmentées
    Ses feuillages dansants
    Son murmure en le vent
    Il était notre ami,il était notre frère
    Et nous, main dans la main
    Ensemble nous passions
    Sous son ombre propice
    Aux rêves évanescents
    Ainsi s’en va le temps
    Ainsi passe la vie
    Dans l’ombre de cet arbre
    Toujours je garderai
    Le souvenir de toi

  7. Lourdes, lourdes sont les senteurs qui envahissent l’air

    dans ce jardin où même les oiseaux multicolores

    semblent accablés et las.

    Des parfums s’évadent des fleurs immobiles et étranges.
    Des mots chuchotés et à peine audibles me parviennent

    comme à travers un silence ouaté.

    Les arbres tout gonflés de chaleur, ploient,

    dans un alanguissement épuisé et presque indécent.

    Le soleil n’est pas vraiment là, pourtant

    la moiteur se fait plus pesante.

    Pas le moindre souffle d’air

    ne vient troubler ce recueillement païen.

    Je respire avec peine et quelques nuages s’esquivent.

    Des couleurs cuivrées tachent le paysage oublié.

    La nature tout entière est conviée à cette sieste estivale

    et elle s’offre au soleil avec complaisance.

    J’étouffe. Tout s’obscurcit.

    Et soudain, l’orage éclate

    et c’est la délivrance.

  8. Peau d’âme
    Ô Rey d’âne que je suis
    C’est le printemps qui rend léger
    As-tu retrouvé ta couronne
    De lierre en vers dans mes poèmes?

    Peau d’âme
    A fleur de peau dans mes pensées
    A fleur de sel affleure l’été
    Printemps de jade
    Caresse j’étais.

  9. éclatantes, l’éclat tente, au prime temps te vois je ainsi
    et de cette longue attente j’ai conçu fort dépit
    clarté confondante et saturation totale de l’espace
    tes bras dansent comme des serpents qui passent
    je ne peux davantage écarter tes charmes ennivrants
    tu me donnes le tournis dans ta folie tourmenteuse
    tandis que descend sur moi le coeur de cette liseuse
    oh joie balbutiante tu ne vas entraver la montée de sève
    mais je ne serai pas cet amoureux transi sur la grève
    j’ai beau écarquiller tout grand mes yeux surpris
    assurément ton charme évanescent n’a pas de prix

  10. Très picturale cette cette photo, elle a la beauté d’un lavis monochrome
    ____

    Estampe gravée
    Dans les méandres de l’âme
    Le lavis d’argent
    ____

    Douce et belle nuit à tous

  11. Les poètes s’en vont
    l’un après l’autre jusqu’à l’extrémité de la branche
    Ah ! pourquoi me quittez-vous ?
    Réunis autour de la table
    nous disions : le frémissement de l’eau est notre bien
    nous disions : toute nervure nous appartient, nous possédons
    l’automne et l’or
    nous disions : nôtre est le commencement de la branche
    mais vous partez…..

    Bénis, sois-tu, arbre, toi que fleurissent les plumes du paon et l’aigrette de la huppe. Bénies soient tes racines où pondent les fourmis. En compagnie de l’étoile le porc-épic s’est promené autour de toi. Les sauterelles se serrent sur tes branches. Ainsi dans les nuits de soufre prends-tu goût au paradis. Dans le jour doré tu distilles l’argent. Tu es mon arbre premier, ma hutte, mon cercueil et la couronne qui ceint ma tête
    Bonjour à toi, poème !

    Saadi Youssef .

    http://poezibao.typepad.com/

  12. Sillons incertains
    Redessiner la carte
    De ton coeur

    §§§§§§

    Evanescence
    La douceur angélique
    D’une promesse.

  13. Ce sont de belles plantes
    Elles ont la grâce des filles
    Elles savent partir en vrille
    Lianes liantes amantes

    Comme un homme bonsaï
    La blanche droite m’assaille
    Comme un guerrier Masaï
    La courbe noire m’accroche

    Viendras-tu dans mes branches ?
    Ce jour il fera beau
    Dans le chant des oiseaux

    J’abriterais dans mes ailes
    L’éclat de tes prunelles
    Tes gestes d’hirondelles
    Tes arabesques frêles

  14. c’est joli, Jo.S, jean de lune,
    où où Ossiane,
    o% oM chaque matelot, bourrache rachel pierre B jenadler chritineeee marc catherine où êtes vous de libres de vous?!

  15. Et parce que Jean de la lune dans un très beau poème laisse entendre au loin le chant des oiseaux
    ____

    Entrons dans la danse
    Volent les robes au vent
    La valse du printemps
    ____

    Des sourires sur les lèvres, des mots qui chantent la beauté, tout cela fait du bien, merci à tous.

  16. les grosses veines
    au fond du fond
    tenticules offertes
    et prenantes
    de l’ordre des choses
    adaptation fuligineuse
    d’un printemps
    accrobranche
    apparu et captif
    que j’en ferais bien
    le papier peint de ma chambre
    toile de Jouy
    où te caresser
    de nuit
    de jour
    jusqu’à plus se voir
    quand feuilles grandies
    l’alcôve de quelques jours
    bâtie
    sans l’ombre d’un doute
    enveloppement
    prénuptial
    d’un tendre développement
    à poursuivre
    vaisseaux sanguins
    de notre tendresse
    aux anges
    d’un plaisir inouï

  17. Bonjour,

    Je découvre ton blog via celui de Tatieva.. Quel ravissement. J’aime ton univers! Tu as beaucoup de talent.
    .
    Printemps filigrane-
    Le parme s’unit à l’amande
    Plumes végétales
    .
    En te souhaitant une très bonne journée
    Bien amicalement
    Martine

  18. On ne sait comment l’émotion arrive , se déverse dans la beauté de l’éphémère . Merci Ossiane

  19. L’empreinte du temps n’est pas voyante
    valeureuse et circonvolutive
    l’emprunt des habits de plein temps
    donne un vêture aux tons surs
    rien ne vient troubler la légèreté de l’instant
    les contrastes sont certes un peu durs
    mais accusés sans être acculés
    ceci n’est pas au pied levé
    encore convient il de la lever
    la tête
    pour détailler cette houppe qui monte
    on enchaîne les rotations
    et rien ne se dérobe à la vue

  20. Un au revoir à Jorge Semprun
    ____

    Un adieu à toi
    qui nous laisse tant de mots
    De cris et d’amour

    Trouve ce repos spirituel
    Tes écrits portent ta voix
    ____

    Je pense sincèrement qu’on peut être profondément ému de le voir partir ; tout ce que cet homme représente est inoubliable et exemplaire.

  21. Merci Monique de cette évocation
    j’écoutais ce matin sur France culture
    la re transmission d’une de ses dernières interviews
    il était digne et combatif
    il était aussi très touchant dans ses évocations
    il était d’une sincérité confondante
    l’engagement avait trouvé un grand témoin
    au carrefour et aux confins de plusieurs cultures
    polyglotte et naturel
    sa manière d’expliquer pourquoi il vivait à Paris plutôt qu’à Madrid
    était exquise et singulière
    trouble profond pour un des derniers de sa génération
    qui avait porté si haut la voix des camps
    et fait entendre sa différence loin de l’indifférence
    une haute figure mais pas que de style
    une image de lutteur acharné
    Semprun …Jorge
    une petite boule dans la gorge

  22. Le matin lorsque le soleil laisse passer ses rayons dans un ciel propre lavé de nuit, la nature sortant de son profond sommeil , repousse le voile de brume pour en faire un tulle de rosée sur l’herbe tendre des prairies, les couleurs sont franches et les feuilles se dessinent nettes sur le ciel avant que celui-ci ne vienne se ternir de la pollution du jour.
    ____

    Au ciel du printemps
    Se frottent les jeunes feuilles
    Plein de nids d’oiseaux
    _____

    Les arbres peu à peu se décoiffent dans le vent, et sur le ciel bleu sans nuages, avec leurs branches dessinent des arabesques, poèmes qui se devinent à travers les rayons du soleil et dans le chant des oiseaux .

  23. BIP BIP BIP

    Allo Annick,
    Je suis là,
    Te reçois 5/5 !

    Me voici de retour, après une petite escapade très instructive en matière de photographies avec un stage sur la lumière en studio avec le célèbre « ex-photographe » des studios HARCOURT, Pierre Anthony Allard : du vrai bonheur ! (bientôt sur l’Ardoise, le compte rendu !)

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Entre terre et ciel, subtilement,
    Les branches se devinent,
    Se tordent, se vrillent,
    S’estompent en s’entremêlant
    A la manière d’une estampe japonaise
    Comme une aquarelle en noir et blanc
    Bon sang de bon sang,
    Que c’est beau !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  24. Les contrastes entre vos noirs et vos blancs sont magnifiques, quelle densité ! quelle finesse en effet ! un aller-retour entre musiques délicates et photos est aussi possible sur mon modeste blog à fouiller.
    Merci de votre future visite…
    cequenoussommes.over-blog.fr

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