le temps de rêver
à l’ombre des platanes
l’heure de partir
◊ … sur la rive du lac de Côme … dans les jardins de la villa Melzi …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
le temps de rêver
à l’ombre des platanes
l’heure de partir
◊ … sur la rive du lac de Côme … dans les jardins de la villa Melzi …
Un voyage de plus
La palette s’enrichit
De nouvelles couleurs!
J’aime cette symétrie qui n’en est en fait pas une. Très beau.
La perspective fait penser au tableau de G.Seurat « l’île de la gnande Jatte »
Alain
Les cailloux profitent
D’un brin de soleil
Pour rêver de ricochet.
c’est joli, les larmes du phoenix.
C’est joli
Son tout voit tout là bas
Et son tout voit tout près
L’allée se fait sa douce
Sous les feuilles leurs ombres
Un petit port visible
Attend jolie croisière
Le temps ballade son jour
Tanquillement son doux
Et l’air du temps magique
Donne son souffle bon
Sous l’oeil des rocs leurs durs
Tout au loin en complices
C’est joli
L’allée est tendre
Les arbres veillent
Ombrelles de feuilles
Le pas s’avance
Son nez renifle
C’est si bel temps
Quel doux moment
De sa partance
La feuille s’aventure
Au vertige amoureux.
Papillons du départ.
Qui à fleur de peau
Prend la bouche pour oreille ?!
Un baiser d’abeille.
Je voudrais rester
La tête sur cette rive
Où vit ton parfum.
Les arbres recèlent
De mots qui bourgeonnent
Sur les lèvres des amants.
À l’ombre de platanes
Les reveurs voyagent
au monde iréel
de ses pensées
Le feuillage dessine
un tapis noir dechiré
sur le sol
pendant que le bateau
dessine sur l’eau
l’heure de partir
Du sombre présent
Cherchons au loin la lumière
Perspectives floues
Le bac
La rive engazonnée figure un reposoir
La brise berce les ombres de l’allée de platanes
La lumière du soleil transperce le feuillage
La musique tombe du ciel comme l’eau d’un arrosoir
Cessons là de rêver le bac est sur le lac
Il est temps de partir et de dire au revoir
Alain
Sans être cavalière
il y a des horizons
qui font piaffer
pas d’embarquement
pour Ancône
dans les Marches
on fait des petits pas
Ballade douce tendre
Si belle invitation
Le coeur s’y laisse prendre
J’aime assez « de mots qui bourgeonnent sur les lèvres des amants » écrit par Les larmes du Phoenix, c’est délicat et printanier comme une fleur à cueillir au coeur de son haïku
les yeux sous les charmes
arbres d’ailleurs
le lac dans la demi-ombre
dessine le navire qui s’évade dans les lointains des sommets
j’aime aussi les mots de Les larmes de Phoenix,
c’est bon que tu l’écrives, Monique,
alors je l’écris aussi, *comme c’est beau de troublant, d’ondes douces belles
Te souviens tu
Notre voyage
Mes lèvres sur tes lèvres
Posées
Ton baiser dans la nuque
Me mordillait l’oreille
Là et pourtant tant Là
Et puis l’intime se donne
Son âme
Là en tout Là de Là
Sur ce sentier romantique
D’une belle évasion
Sur notre île à nous deux
Au pays de nos chairs
–
prête à m’engloutir
mâchoire béante incisive
… j’me fais la malle
–
Bonsoir tous les amis de l’oeil ouvert, heureuse de partager virtuellement avec vous ce petit voyage au bord du lac de Côme avant peut-être d’y faire escale.
_____
J’aimerais laisser mes rêves
Glisser sur les eaux du lac,
Contempler dans la brume
Ce semblant de paradis
Bercée sur les eaux
Par un doux tangage,
Sentir monter en moi
Le calme et la sérénité,
Entrevoir de nouvelles perspectives,
Dans le silence et la beauté
Installer mon âme dans la paix et dans la joie,
Croire en des lendemains pleins de promesses.
____
C’était mon petit violon du soir avant de vous dire à tous bonne nuit.
Si quelqu’un m’attend
Au milieu de nulle part
Partir à l’instant
Un baiser volé
Des promesses échangées
Ombre complice
Le passage du bac
Le poète interprète une musique intime
les images et les sons s’y mêlent étroitement
L’âme en tire les leçons que lui souffle la rime
Que la musique des mots lui verse adroitement
Le petit rapporteur des choses de ce monde
Observe que tout sur terre est une mesure d’angle
Les petites différences sont montées en épingle
Et l’inégalité amène les maux immondes
Le philosophe heureux qui ne sourit qu’au anges
Qui pour traduire l’amour écrit the sun is back
Qui aime la vie sur terre et les révolutions
Tête la voie lactée et dîne d’une orange
Préfère aux commentaires les sujets d’inventions
Et plus qu’aux livres d’écoles être au passage du bac
Alain
je me réjouis de vos beaux écrits, ce matin,
Tout contre soi serré
Le bel paisible se vit
Intense son délicat
Ce doux petit chemin
Respire des perles d’amour
Et comme c’est bon aimer
Sa goutte sa tendre vie
En amour son sentier
Sous les feuilles complices
Se promener amoureux
De la vie son grand simple
Dans son état de s’être
De se respirer souffler
S’entendre palpiter
Doucement tendrement
Et quand le coeur s’emballe
En voyage d’amour
Bien belle échappée libre
Qui apporte de la vie
De la vie
De la vie
De la vie
Le temps de rêver..ou le temps d’un baiser.. dans un ciel qui s’échappe..sur des lèvres de soie..sous les jupes grises..d’une soirée sous les toits..Le temps et le rêve..que l’on serre contre soi..on dessine des lettres..des prénoms ..des émois..A l’instant je pense..je voyage sans billets..sans passeport de soie..juste les pas et les mots d’autrefois..Je glisse sur la glace..et je laisse mes lèvres..murmurer les secrets..que l’on trouve sous les pierres et le temps de rêver..
Une pensée a Alix..Bourrache..Johal..Ossiane..et les ailes ..et le sel..qui s’emmêlent..et s’envolent.. et le cœur qui chavire..et la vie que l’on offre..entre Paris et Guerande..
La tristesse du départ
Promet la caresse
De nos retrouvailles.
Merci beaucoup Monique et Annick pour vos mots ! Le partage en ces lieux est toujours très agréable. ^^
La musique de tes yeux
Se joue sur ma peau
Comme un coup de foudre.
Je vous embrasse Pierre.B et Les larmes du phoenix,
car vos mots…mmmmhhhh…des lys de bels de vrais!
j ai passé un grand moment d’heures sur la côte sauvage à regarder les crabes, avec mon fisl autiste, et quel bel voyage paisible, elle est si belle cette Nature qui me sauve tellement…JE VOUS EMBRASSE les poètes que j aime, car avant tout, des êtres sensibles et de chairs…BISES;
Flâner, regarder, rêver, oui Annick a raison cette nature nous « sauve ». En elle nous trouvons la force nécessaire, la beauté surtout, dans cette contemplation, les mots jaillissent pour mettre corps à nos pensées, fixer nos idées poétiquement ou non qu’importe.
Ce pourrait être le long de cette berge tout en regardant ce lac et ce paysage, trouver là une douceur propice permettant une perspective possible jusqu’alors irréalisable, un point de fuite qui ne soit pas au sens du terme géométrique mais une évasion spirituelle.
Beau dimanche à tous.
Après le bac
Quelles perspectives après le bac
Seul sur la terre et sans boussole
Dès que le pied retrouve le sol
Les pas nous mènent vers la fac
Quelque soit la ligne de fuite
Pour éviter la case prison
Il faut se faire une raison
Et adopter une bonne conduite
Pour entrer dans la vie active
Avec de bonnes perspectives
Celles qui vous ouvrent l’horizon
C’est d’étudier bien vos leçons
Bien réfléchir avant l’action
C’est la meilleur orientation
Alain
ö QUE OUI, Monique.
Viens donne moi la main
Et marchons le chemin
Notre bel doux ensemble
Coeur contre coeur
Au plus près de nous deux
Sous les feuilles complices
Dans la tendresse des jours
Amoureux de la vie
En bien être belles aises
Nous deux
entre pouce et index
de la main droite
retour en arrière
de droite à gauche
réticulation de l’ouverture
de plus en plus fine
du passé
montent montagnes et bateau
Noé
après le déluge
le clapotis de l’eau
quelques feuilles tombées
jonchent
ce chemin ombré
calme
paix
ordonnancement majeur
peut-être un appel
–
Pour Annick, viens donne-moi la main (une nouvelle version…) :
http://www.youtube.com/watch?v=UfKK2_Ll9Pk
pour aller où ? … J’en sais rien.
Pensées à Monique, Thierry, Pierre. b … et à tou(te)s les ancien(ne)s qui, de leurs mots, firent « blinquer » (si, si … ça existe … on appelle ça un belgicisme …) de la cale aux mâts en passant par le pont, un bateau au merveilleux voyage.
Et encore une fois, chapeau bas et merci à son Capitaine.
–
Et encore une fois, chapeau bas et merci à son capitaine,
qui permet ce merveilleux voyage au plus près de la vie…
dixit le perroquettÔ Annick, avant de rejoindre les crabes de la presqu’île,
c’est plus qu’une chance, c’est de la vie pure, car une crise d’autisme de quarante minutes à éponger, à l instant, c’est pas rien,
le gouvernail se reprend, cap devant, à l ouverture,
c’est qu il faut Tenir bon le gaillard pour lui donner sa chance de Grandir…
JE VOUS EMBRASSE bel et doux équipage! dans son ciel en sillage de ce bel bateau!
cin d oeil et tite bougie, Bourrache, je t envoie le soleil et le fort vent d’Ouest, ce jour!
Le bac
Dans l’angle ouvert entre les branches de l’éventail
Que forment la rive engazonnée et les platanes
il est le centre du tableau il en est l’âme
tel la blanche colombe au milieu d’un vitrail
Il vole comme une flèche vers sa cible le bac
c’est la blonde vénus qui sort de sa coquille
Tel le point lumineux qui éclaire la pupille
sur la nacre de l’eau c’est la perle du lac
Alain
Pas de ligne fuyante
mais juste de flottaison
c’est de saison et de raison
et cette myriade d’étoiles
qui flamboient sur la berge
comme un mouvant voile
au gré du balancement
des ramures chargées
pas de quoi battre des verges
ni même entendre
roulement de tambour
Le bac en poche
Dans l’angle ouvert entre les branches de l’éventail
Que forment la rive engazonnée et les platanes
il est le centre du tableau il en est l’âme
tel la blanche colombe au milieu d’un vitrail
Il vole comme une flèche vers sa cible le bac
c’est la blonde vénus qui sort de sa coquille
Tel le point lumineux qui éclaire la pupille
sur la nacre de l’eau c’est la perle du lac
Alain
T’en souviens -tu? sur ce banc un soir d’été?
Les promesses au coeur, les yeux en espérance
Paisibles nous parlions aux étoiles
l’instant éphémère dure encore…..
Bonjour Amis retrouvés fidèlement derrière son capitaine La Belle Ossiane qui nous offre toujours de si fortes images AA
La suite de bac
C’est une suite moderne faites de bouts rimés
Ecrite non en vers libres mais en alexandrins
Des vers que l’on compare aux instruments anciens
Elle comporte des notes et des mots imprimés
Composée sur le bac qui traverse le lac
On y entend le vent avec des cris d’oiseaux
Le ronron du diesel qui fait trois cent chevaux
Les hi les ha les ho qu’on entend dans les parcs
Jouée au fil de l’eau elle défile comme un film
Elle ondule et ondoie comme un bateau sur l’eau
En laissant derrière elle des notes qui parfument
Elle est faite pour orchestre ou instrument solo
Et elle peut se trouver comme une suite de Bach
Arrangée pour piano en cherchant dans les bacs
Alain
coucou, Arletteart,
c’est joli, vous de mots, j’aime!
bien le bon jour, *Amis ( et je te cite Arletteart! tu m en veux pas , hein?! ) retrouvés derrière son capitaine la Belle Ossiane….
doux jour pour chacun!
Adorable Annick Toujours attentive aux autres
Merci Arlette
Bonsoir à tous!
L’été avant l’heure, le monde à l’envers … je vous souhaite de bien en profiter malgré tout et espère que vous allez bien;)
Je voudrais vous remercier pour vos généreux et touchants messages déposés ici et sur les notes précédentes. Je ne vous oublie pas et lis toujors vos commentaires avaec attention et émotion.
Cette note intitulée Revenir amorce le retour de certains passagers disparus en route que je suis heureuse de retrouver; certains se reconnaîtront et l’arrivée de nouveaux venus que je voudrais accueillir chaleureusement et remercier pour leur intérêt pour montravail.
Contente que ces dernières séries vous plaisent, j’y travaille beaucoup et essaie d’y faire passer de l’harmonie, de la beauté, de la poésie, des émotions davantage à fleur d’âme. Un autre chemin d’aventure passionnant et dans lequel je me sens bien pour le moment. Comme vous avez pu le noter, j’essaie de publier plus souvent, l’inspiration et l’envie reviennent peu à peu…
En toute amitié, je vous souhaite une bonne soirée:)
Ossiane