Perspective

Perspective

le temps de rêver
à l’ombre des platanes
l’heure de partir

… sur la rive du lac de Côme … dans les jardins de la villa Melzi …

45 réflexions sur « Perspective »

  1. c’est joli, les larmes du phoenix.

    C’est joli
    Son tout voit tout là bas
    Et son tout voit tout près
    L’allée se fait sa douce
    Sous les feuilles leurs ombres
    Un petit port visible
    Attend jolie croisière
    Le temps ballade son jour
    Tanquillement son doux
    Et l’air du temps magique
    Donne son souffle bon
    Sous l’oeil des rocs leurs durs
    Tout au loin en complices
    C’est joli

  2. L’allée est tendre
    Les arbres veillent
    Ombrelles de feuilles
    Le pas s’avance
    Son nez renifle
    C’est si bel temps
    Quel doux moment
    De sa partance

  3. Le feuillage dessine
    un tapis noir dechiré
    sur le sol
    pendant que le bateau
    dessine sur l’eau
    l’heure de partir

  4. Le bac

    La rive engazonnée figure un reposoir
    La brise berce les ombres de l’allée de platanes
    La lumière du soleil transperce le feuillage
    La musique tombe du ciel comme l’eau d’un arrosoir
    Cessons là de rêver le bac est sur le lac
    Il est temps de partir et de dire au revoir

    Alain

  5. Sans être cavalière
    il y a des horizons
    qui font piaffer
    pas d’embarquement
    pour Ancône
    dans les Marches
    on fait des petits pas

  6. J’aime assez « de mots qui bourgeonnent sur les lèvres des amants » écrit par Les larmes du Phoenix, c’est délicat et printanier comme une fleur à cueillir au coeur de son haïku

  7. les yeux sous les charmes
    arbres d’ailleurs
    le lac dans la demi-ombre
    dessine le navire qui s’évade dans les lointains des sommets

  8. j’aime aussi les mots de Les larmes de Phoenix,
    c’est bon que tu l’écrives, Monique,
    alors je l’écris aussi, *comme c’est beau de troublant, d’ondes douces belles

  9. Te souviens tu
    Notre voyage
    Mes lèvres sur tes lèvres
    Posées
    Ton baiser dans la nuque
    Me mordillait l’oreille
    Là et pourtant tant Là
    Et puis l’intime se donne
    Son âme
    Là en tout Là de Là
    Sur ce sentier romantique
    D’une belle évasion
    Sur notre île à nous deux
    Au pays de nos chairs

  10. Bonsoir tous les amis de l’oeil ouvert, heureuse de partager virtuellement avec vous ce petit voyage au bord du lac de Côme avant peut-être d’y faire escale.
    _____

    J’aimerais laisser mes rêves
    Glisser sur les eaux du lac,
    Contempler dans la brume
    Ce semblant de paradis
    Bercée sur les eaux
    Par un doux tangage,
    Sentir monter en moi
    Le calme et la sérénité,
    Entrevoir de nouvelles perspectives,
    Dans le silence et la beauté
    Installer mon âme dans la paix et dans la joie,
    Croire en des lendemains pleins de promesses.
    ____

    C’était mon petit violon du soir avant de vous dire à tous bonne nuit.

  11. Le passage du bac

    Le poète interprète une musique intime
    les images et les sons s’y mêlent étroitement
    L’âme en tire les leçons que lui souffle la rime
    Que la musique des mots lui verse adroitement

    Le petit rapporteur des choses de ce monde
    Observe que tout sur terre est une mesure d’angle
    Les petites différences sont montées en épingle
    Et l’inégalité amène les maux immondes

    Le philosophe heureux qui ne sourit qu’au anges
    Qui pour traduire l’amour écrit the sun is back
    Qui aime la vie sur terre et les révolutions

    Tête la voie lactée et dîne d’une orange
    Préfère aux commentaires les sujets d’inventions
    Et plus qu’aux livres d’écoles être au passage du bac

    Alain

  12. je me réjouis de vos beaux écrits, ce matin,

    Tout contre soi serré
    Le bel paisible se vit
    Intense son délicat
    Ce doux petit chemin
    Respire des perles d’amour
    Et comme c’est bon aimer
    Sa goutte sa tendre vie
    En amour son sentier
    Sous les feuilles complices
    Se promener amoureux
    De la vie son grand simple
    Dans son état de s’être
    De se respirer souffler
    S’entendre palpiter
    Doucement tendrement
    Et quand le coeur s’emballe
    En voyage d’amour
    Bien belle échappée libre
    Qui apporte de la vie

    De la vie
    De la vie
    De la vie

  13. Le temps de rêver..ou le temps d’un baiser.. dans un ciel qui s’échappe..sur des lèvres de soie..sous les jupes grises..d’une soirée sous les toits..Le temps et le rêve..que l’on serre contre soi..on dessine des lettres..des prénoms ..des émois..A l’instant je pense..je voyage sans billets..sans passeport de soie..juste les pas et les mots d’autrefois..Je glisse sur la glace..et je laisse mes lèvres..murmurer les secrets..que l’on trouve sous les pierres et le temps de rêver..
    Une pensée a Alix..Bourrache..Johal..Ossiane..et les ailes ..et le sel..qui s’emmêlent..et s’envolent.. et le cœur qui chavire..et la vie que l’on offre..entre Paris et Guerande..

  14. La tristesse du départ
    Promet la caresse
    De nos retrouvailles.

    Merci beaucoup Monique et Annick pour vos mots ! Le partage en ces lieux est toujours très agréable. ^^

  15. Je vous embrasse Pierre.B et Les larmes du phoenix,
    car vos mots…mmmmhhhh…des lys de bels de vrais!

    j ai passé un grand moment d’heures sur la côte sauvage à regarder les crabes, avec mon fisl autiste, et quel bel voyage paisible, elle est si belle cette Nature qui me sauve tellement…JE VOUS EMBRASSE les poètes que j aime, car avant tout, des êtres sensibles et de chairs…BISES;

  16. Flâner, regarder, rêver, oui Annick a raison cette nature nous « sauve ». En elle nous trouvons la force nécessaire, la beauté surtout, dans cette contemplation, les mots jaillissent pour mettre corps à nos pensées, fixer nos idées poétiquement ou non qu’importe.
    Ce pourrait être le long de cette berge tout en regardant ce lac et ce paysage, trouver là une douceur propice permettant une perspective possible jusqu’alors irréalisable, un point de fuite qui ne soit pas au sens du terme géométrique mais une évasion spirituelle.
    Beau dimanche à tous.

  17. Après le bac

    Quelles perspectives après le bac
    Seul sur la terre et sans boussole
    Dès que le pied retrouve le sol
    Les pas nous mènent vers la fac

    Quelque soit la ligne de fuite
    Pour éviter la case prison
    Il faut se faire une raison
    Et adopter une bonne conduite

    Pour entrer dans la vie active
    Avec de bonnes perspectives
    Celles qui vous ouvrent l’horizon

    C’est d’étudier bien vos leçons
    Bien réfléchir avant l’action
    C’est la meilleur orientation

    Alain

  18. ö QUE OUI, Monique.

    Viens donne moi la main
    Et marchons le chemin
    Notre bel doux ensemble
    Coeur contre coeur
    Au plus près de nous deux
    Sous les feuilles complices
    Dans la tendresse des jours
    Amoureux de la vie
    En bien être belles aises
    Nous deux

  19. entre pouce et index
    de la main droite
    retour en arrière
    de droite à gauche
    réticulation de l’ouverture
    de plus en plus fine

    du passé
    montent montagnes et bateau
    Noé
    après le déluge

    le clapotis de l’eau
    quelques feuilles tombées
    jonchent
    ce chemin ombré

    calme
    paix
    ordonnancement majeur

    peut-être un appel


  20. Pour Annick, viens donne-moi la main (une nouvelle version…) :

    http://www.youtube.com/watch?v=UfKK2_Ll9Pk

    pour aller où ? … J’en sais rien.

    Pensées à Monique, Thierry, Pierre. b … et à tou(te)s les ancien(ne)s qui, de leurs mots, firent « blinquer » (si, si … ça existe … on appelle ça un belgicisme …) de la cale aux mâts en passant par le pont, un bateau au merveilleux voyage.

    Et encore une fois, chapeau bas et merci à son Capitaine.

  21. Et encore une fois, chapeau bas et merci à son capitaine,
    qui permet ce merveilleux voyage au plus près de la vie…

    dixit le perroquettÔ Annick, avant de rejoindre les crabes de la presqu’île,
    c’est plus qu’une chance, c’est de la vie pure, car une crise d’autisme de quarante minutes à éponger, à l instant, c’est pas rien,
    le gouvernail se reprend, cap devant, à l ouverture,
    c’est qu il faut Tenir bon le gaillard pour lui donner sa chance de Grandir…

    JE VOUS EMBRASSE bel et doux équipage! dans son ciel en sillage de ce bel bateau!

    cin d oeil et tite bougie, Bourrache, je t envoie le soleil et le fort vent d’Ouest, ce jour!

  22. Le bac

    Dans l’angle ouvert entre les branches de l’éventail
    Que forment la rive engazonnée et les platanes
    il est le centre du tableau il en est l’âme
    tel la blanche colombe au milieu d’un vitrail

    Il vole comme une flèche vers sa cible le bac
    c’est la blonde vénus qui sort de sa coquille
    Tel le point lumineux qui éclaire la pupille
    sur la nacre de l’eau c’est la perle du lac

    Alain

  23. Pas de ligne fuyante
    mais juste de flottaison
    c’est de saison et de raison
    et cette myriade d’étoiles
    qui flamboient sur la berge
    comme un mouvant voile
    au gré du balancement
    des ramures chargées
    pas de quoi battre des verges
    ni même entendre
    roulement de tambour

  24. Le bac en poche

    Dans l’angle ouvert entre les branches de l’éventail
    Que forment la rive engazonnée et les platanes
    il est le centre du tableau il en est l’âme
    tel la blanche colombe au milieu d’un vitrail

    Il vole comme une flèche vers sa cible le bac
    c’est la blonde vénus qui sort de sa coquille
    Tel le point lumineux qui éclaire la pupille
    sur la nacre de l’eau c’est la perle du lac

    Alain

  25. T’en souviens -tu? sur ce banc un soir d’été?
    Les promesses au coeur, les yeux en espérance
    Paisibles nous parlions aux étoiles
    l’instant éphémère dure encore…..

    Bonjour Amis retrouvés fidèlement derrière son capitaine La Belle Ossiane qui nous offre toujours de si fortes images AA

  26. La suite de bac

    C’est une suite moderne faites de bouts rimés
    Ecrite non en vers libres mais en alexandrins
    Des vers que l’on compare aux instruments anciens
    Elle comporte des notes et des mots imprimés

    Composée sur le bac qui traverse le lac
    On y entend le vent avec des cris d’oiseaux
    Le ronron du diesel qui fait trois cent chevaux
    Les hi les ha les ho qu’on entend dans les parcs

    Jouée au fil de l’eau elle défile comme un film
    Elle ondule et ondoie comme un bateau sur l’eau
    En laissant derrière elle des notes qui parfument

    Elle est faite pour orchestre ou instrument solo
    Et elle peut se trouver comme une suite de Bach
    Arrangée pour piano en cherchant dans les bacs

    Alain

  27. coucou, Arletteart,
    c’est joli, vous de mots, j’aime!

    bien le bon jour, *Amis ( et je te cite Arletteart! tu m en veux pas , hein?! ) retrouvés derrière son capitaine la Belle Ossiane….

    doux jour pour chacun!

  28. Bonsoir à tous!

    L’été avant l’heure, le monde à l’envers … je vous souhaite de bien en profiter malgré tout et espère que vous allez bien;)

    Je voudrais vous remercier pour vos généreux et touchants messages déposés ici et sur les notes précédentes. Je ne vous oublie pas et lis toujors vos commentaires avaec attention et émotion.

    Cette note intitulée Revenir amorce le retour de certains passagers disparus en route que je suis heureuse de retrouver; certains se reconnaîtront et l’arrivée de nouveaux venus que je voudrais accueillir chaleureusement et remercier pour leur intérêt pour montravail.

    Contente que ces dernières séries vous plaisent, j’y travaille beaucoup et essaie d’y faire passer de l’harmonie, de la beauté, de la poésie, des émotions davantage à fleur d’âme. Un autre chemin d’aventure passionnant et dans lequel je me sens bien pour le moment. Comme vous avez pu le noter, j’essaie de publier plus souvent, l’inspiration et l’envie reviennent peu à peu…

    En toute amitié, je vous souhaite une bonne soirée:)

    Ossiane

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