Réflections

Réflections

le temps de se perdre
le temps de se retrouver
le temps suspendu

… dans le jardin japonais de la villa Melzi … sur les bords du lac de Côme … Chick Corea – Thursday Afternoon … Ecoutez…

38 réflexions sur « Réflections »

  1. Les photos, images et textes ne sont pas libres de droit et ne peuvent pas être diffusés. >> Voir ma note sur les copyrights…

    Quelle prétention !

  2. Réflexion

    Les arbres parasols dans les cieux sont ouverts
    Des arbres de toutes sortes aux feuillages divers
    Déclinent vers le sol leur nuance de vert
    le vert des fines herbes qui forment le gazon

    le beau vert émeraude des graciles fougères
    s’unit au vert des feuilles qui forment le couvert
    L’eau dans cet univers semble dans une prison
    Enfoncées dans la vase où grouillent les vers

    Les plantes aquatiques aux feuilles triangulaires
    Dressent leurs lourdes têtes sur leurs corps de serpents
    Le petit pont de pierre au parapet de fer

    Forgé qui relie les deux rives en suspens
    sur l’eau devenue verte se dessine à l’envers
    et à la réflexion fait voir un œil ouvert

    Alain

  3. Temps multiple et sous multiple
    images multipliées mais pas pliées (pas d’origami dans l’air)
    surface lisse et miroitante que tente la réflection

    pas de réflexivité ni de réflexe
    juste une interaction à une interface
    pas d’absorption ou de transmission
    ou si peu

    @ vincent la moindre des choses pour utiliser des textes c’est d’en demander l’autorisation aux auteurs ( le droit d’auteur est protégé par la loi , il est même fort ancien) et surtout de ne pas oublier de les citer, il y a tant d’emprunts maladroits ou malveillants, d’accapareurs d’idées et c’est en partie contre eux que l’abbé dinouart écrivit « l’art de se taire » en 1771 que je recommande à tout les bavards impénitents et à ceux qui ne peuvent s’empêcher d’exprimer une indignation pas toujours justifiée.

  4. Faire coller image et réalité demandera toujours une transformation
    une rotation de 180°plus que sur soi même et les impressions qu’on en a
    on ne montre pas le même visage à soi et aux autres
    pas symétrique il y a des différences substancielles
    que seules la photo montre de cette différence permanente
    de cet écart nait plus qu’une relativité des choses
    inverser le négatif pour observer le positif
    découvrir de nouveaux aspects

  5. Quand l’eau sublime la ville

    L’homme croit que l’infini se trouve sur les cimes
    Mais c’est dans le dialogue avec son être intime
    Qu’il sent au fond de lui cette douleur infime
    Qui donne à son regard le sens du sublime

    Ce dialogue permanent de l’homme avec son âme
    C’est celui qu’entretient l’eau avec la cité
    Générant des réseaux circulant tel une femme
    L’eau calme l’instinct sauvage, tue l’agressivité

    Elle transforme l’être vil en un être grégaire
    Lui apprend à bâtir à ériger des ponts
    à creuser des canaux pour irriguer la terre

    A cette eau salutaire la ville donne des répons
    Des fontaines des bassins des vasques ornent les places
    Où elle tombe et s’élève et se plie avec grâce

    Alain

  6. Le petit pont
    Quitte balustrades
    Et laisse place
    Pour s’étendre
    S’asseoir son temps
    Prendre une main
    Le doux baiser
    Tendrement serré
    Un banc son pont
    Pour bel s’aimer

  7. Bien dit et d’accord Thierry et bonjour à tous sur cette note réflection qui conduit à « x »réflexions !
    ___

    La subtilité
    Lorsqu’elle offre sa moitié
    La lettre coquine
    ____

    Trop facile le rébus empruntant la forme du haiku, mais à la réflexion tellement tentant-;) merci Ossiane pour ce petit clin d’Oeil

  8. Entre araucarias et fougéres mon coeur balance
    l’ornement des ferronneries nous pique t il
    c’est le tube de l’été

  9. Spectateur

    Depuis le pont, j’ai aperçu une ombre.
    L’ombre grandissait, démesurée, au fur et à mesure
    Qu’avançait les ténèbres.
    D’où venait-elle ?
    Je l’ai longtemps observée
    Et au petit matin, il ne restait plus qu’un point
    Qui s’illuminait tant
    Qu’il devenait un astre aussi brillant
    Que toi.

  10. Mister Temps

    Ecoute le souffle
    De mes mots

    Tu es puissant
    Tu es implacable
    Tu es Roi

    Je te respecte

    Mister Temps

    Arrête-toi
    Juste un Instant

    Laisse-moi maitriser
    Laisse-moi déguster
    Laisse-moi gérer

    Le souffle de mes sens

    Mister Temps

    Accorde-moi
    Un soupçon de ta puissance

    Je te livrerai mon âme
    Je te vendrai mon cœur
    Je te braderai mon corps

    Après seulement

    Mister Temps

    Parfois je te vénère
    Parfois je te hais
    Qui es tu vraiment ?

    Serais tu dictateur ?
    Serais tu sauveur ?
    Ton silence est il signe d’indifférence ?

    Que m’importe
    Après tout

    Jeunes et Beaux
    Ou Vieux et Moches

    Ne t’en déplaise
    Nous pouvons nous aimer
    Malgré ta course folle

    Contre ça tu ne peux rien.

    Mister Temps

    Je ne me soumet pas encore
    C’est mon choix

  11. « Le temps n’a qu’une réalité, celle de l’instant. Autrement dit, le temps est une réalité resserrée sur l’instant et suspendue entre deux néants » Gaston Bachelard (dans Bachelard ou le nouvel idéalisme épistémologique de Michel VADEE – Une métaphysique du temps)

    La vie tout simplement entre l’avant de la naissance et l’après de la mort.
    ____

    Il est passé trop vite
    Et je n’ai su le retenir*
    Un miroir en mon cœur
    Reste le réflecteur
    D’une flamme qui se consume
    Une lueur toujours ardente
    Qui éclaire ma route
    Vacillante au vent qui passe
    Mais qui ne saurait s’éteindre
    Plus vive à chaque aurore
    Comme intemporelle
    Passe le temps d’avant
    L’amour résiste
    *hésitation après réflexion entre : je n’ai « su »le retenir ou je n’ai « pu » le retenir
    ____
    « Le temps est comparable à l’essence : invisible comme elle, comme elle transparent ; il adopte parfois le langage de la musique, du roman ou de la poésie » Vladimir Jankélévitch
    « Le temps suspend au-dessus du paysage de la conscience une sorte de brume qui noie les contours des choses et qui est le véritable climat de l’âme » Vladimir Jankélévitch
    (Volume II – Le Je -ne-sais-quoi et le Presque-rien – La temporalité)

  12. Le temps retrouvé

    Le temps passé à contempler l’onde si lasse
    Est perdu à jamais mort sans laisser de trace
    car le temps fuit hélas il n’est jamais de glace
    Quand même rien ne se passe tout a changé de place

    Inutile de croire d’avoir longtemps rêver
    Celui qu’on a perdu est mort et disparu
    Il n’y a pas d’espoir d’un jour le retrouver
    tel un ouvrage d’art qui serait suspendu

    Aucun signe de lui ne revient de l’espace
    Force nous est de vieillir et de laisser la place
    Il faut apprendre à vivre à voir la vie en face
    Et le chagrin s’efface avec le temps qui passe

    Alain

  13. Le temps dans ses états
    Pour être auprès de son âme
    Demande des réflections
    Laisser aller aussi
    Le cours cet imprévu
    Qui révèle les ombres
    Ou agonise la lumière
    Exister dans sa vie
    C’est tout un Art de vivre

  14. Une vie suffit à peine à faire le tour de soi
    et c’est le plus grand des voyages qui soit
    mais les rives de la vie sont bordées de tant d’effluves

  15. bonjour Thierry,

    Une vie c’est fort court
    Mais c’est déjà cela
    Pour exister au plus
    Au plus près de son vrai
    S’atteindre c’est se vivre
    Dans son âme dans son coeur
    Avec son corps de chair
    Qui transpire ses pas
    C’est pas simple de vivre
    Mais comme le goût de la vie
    A cette inimitable
    Qui s’appelle

    La vie

    Dans son destin pour s’être
    Seul ou ensemble aussi
    Les faces du dé de la vie
    Dans ses milliards de points

  16. Miroir

    Miroir du temps qui passe témoin silencieux
    Miroir bel eau qui dort où l’on plonge les yeux
    miroir comme une fenêtre que l’on ouvre sur les cieux
    Tu ne trompes personne pas même les envieux

    Les années passent sur toi comme l’eau sur une roche
    La femme dont la hantise est d’apparaitre moche
    Qui pour se rassurer te serre dedans sa poche
    Si elle se trouve une ride t’en fera le reproche

    Miroir du temps qui passe témoin silencieux
    Miroir bel eau qui dort où l’on plonge les yeux
    miroir comme une fenêtre que l’on ouvre sur les cieux
    Tu ne trompes personne pas même les envieux

    Alain

  17. Le miroir ne cherche pas que les beaux minois
    et les yeux sont ils toujours le miroir de l’âme
    là où il y a des regards inexpressifs et vides
    parfois c’est la lame de fond qui déteint
    et celui qui s’accroche ou s’approche qui détient
    sans le savoir des éléments de réflexion
    interphase interloquée pas de quoi se renfermer

  18. Je vais à l’autre rive
    Tu viens de l’autre rive
    Au milieu du pont
    Nos coeurs s’entrelacent

    Un jour
    au futur
    au milieu du pont
    On dira Adieu

  19. Oui Neyde, un jour….le tic tac de l’horloge s’arrêtera pour nous, les secondes, les minutes et les heures continueront leur « danse-;) » sans nous, par chance nous ne savons à quelle heure précise cet instant viendra, nous avons le temps…
    ____

    La méditation se fait dans le silence
    Et le silence appelle l’immobilisme
    Autour de ce petit pont de fer
    Le temps semble s’être arrêté
    Les feuilles retiennent leur sève
    Le vent refrène son souffle
    Seule la lumière se promène
    Discrète, monte et descend
    Avec tant de lenteur
    Qu’elle ne laisse aucune trace
    D’un quelconque mouvement
    Le rêve s’inscrit dans ce temps suspendu
    Le regard se noie dans les reflets
    A peine perceptibles à la surface de l’eau
    Tout est calme et romantique
    La beauté s’insère paisiblement
    Chaque feuille aux contours précis
    Se mire et se fond dans les eaux tranquilles

    ___

    De tels lieux soit : font oublier le temps, tant le rêve occupe l’espace, soit font maudire ce temps qui sans cesse nargue et ne laisse le loisir de savourer sans se soucier de lui.

  20. Oui, Monique,
    Tu as bien compris
    La douleur ne s’efface pas
    Mais le pont continue là
    et le temps continue son tic-tac

  21. « Les vrais paradis sont les paradis perdus.

    Par rapport au temps retrouvé, il ne s’agit peut être pas de retrouver le paradis mais précisément ce lieu qu’on appelle le réel où tant de déceptions finissent par paradoxalement conduire à une véritable joie…

    Les vrais paradis sont les paradis perdus, mais à la fin c’est le temps retrouvé ».

    in memory. Immemory.

  22. A petits pas

    Un petit pont de pierre enjambe le bassin
    Parfois ce sont des pierres qui relient les deux rives
    Elles sont le trait d’union qui traduit l’harmonie
    Entre l’eau calme qui réfléchit et fait silence
    Et le ciel insondable où passent les nuages
    Entre la terre végétale et le ciel minéral

    Alain
    http://www.mespoemes.net/recreation

  23. Zen

    Ce doit être l’été à cause de la lumière
    A l’heure de la prière ou bien à l’heure du thé
    un écrin de verdure entoure le bassin
    on dirait que le vent a mis des mocassins

    Alain

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