Revenir

Revenir

j’ai ouvert les yeux
dans l’allée des pas perdus
le temps retrouvé

… sur la rive du lac de Côme … dans les jardins de la villa Melzi …

54 réflexions sur « Revenir »

  1. Marcel Proust s’est surtout montré sensible au rapport privilégié de l’art et du temps .

  2. Je suis le même chemin, aujourd’hui bordé de fleurs, lumineux, sous le soleil généreux du printemps, hier encore boueux, triste et froid dans la brume de l’hiver, je l’aime pourtant dans ses différences et chaque jour j’y reviens avec toujours le même plaisir.
    ___

    On revient toujours
    Sur le chemin aimé
    Il n’est jamais semblable
    Bien que toujours le même
    Il varie selon les saisons
    Aux lueurs du jour
    Au soleil couchant
    A la saison des amours
    A la tristesse des jours
    Chaque heure, chaque minute
    Lui redonne une lumière, une beauté
    Et le promeneur le sait bien
    Qui cherche sur ses traces
    Un parfum de fleurs
    L’ombre d’un arbre
    Ces petites différences
    Ces petits instants
    Qui font de ce chemin
    Un parcours familier
    Tout en même temps
    Une éternelle découverte
    Dans le souvenir retrouvé
    Où se fixent nos repères
    Et nos envies d’y revenir
    On revient toujours
    Sur les traces du passé.
    _____

    Loin de ma terre natale, qu’il est doux d’y revenir, d’y retrouver des sensations d’hier,
    tout ce qu’on n’ oublie jamais et que le temps ne saurait effacer.

  3. Hugues Aufrey – Dès que le printemps revient.

    1 – Les filles sont jolies
    Dès que le printemps est là
    Mais les serments s’oublient
    Dès que le printemps s’en va
    Là-bas dans la prairie
    J’attends toujours, mais en vain
    Une fille en organdi
    Dès que le printemps revient.

    (Refrain)
    Non, le temps n’y fait rien
    Oh non, le temps n’y peut rien

    2 – Je repense à ses yeux
    Dès que le printemps est là
    Je revois nos adieux
    Dès que le printemps s’en va
    Mais son image rôde
    Au détour de mon chemin
    Quand les soirées se font chaudes
    Dès que le printemps revient.

    3 – Je crois la retrouver
    Dès que le printemps est là
    Je cesse d’y rêver
    Dès que le printemps s’en va
    Après bien des hivers
    Pourtant mon coeur se souvient
    Comme si c’était hier
    Dès que le printemps revient.

    4 – Parfois je veux mourir
    Dès que le printemps est là
    Je crois toujours guérir
    Dès que le printemps s’en va
    Mais je sens la brûlure
    D’une douleur qui m’étreint
    Comme une ancienne blessure
    Dès que le printemps revient .

  4. Comme bac

    Je la revois encore quand elle a eu son bac
    Pour ne pas le rater elle n’avait pris qu’un sac
    Elle a fermé les yeux et dit adieu au lac
    Qui des deux le premier a perdu le contact

    Cette scène sur la rive je l’ai gardée intacte
    Longtemps elle s’est usée d’être jouée en play-back
    C’est fini à présent l’amour j’en ai ma claque
    Pourtant si elle m’écrit je lui dirais come-back

    Alain

  5. Je reviens -;) sur l’écrit de 15h23 pour terminer ainsi
    (…)
    Et nos envie de revenir
    Sur les traces du passé.

  6. Merci pour tes partages, Monique,
    et puis cette chanson de H.Aufrey, si émouvante,

    (…)
    Et nos envies de revenir
    Sur les traces du passé

    je t’embrasse, Monique,
    j’aime beaucoup te lire.

    Ossiane, je vois que tu as la place que tu mérites, dans les blogs du Monde, sélectionnés,
    la tite matelote, sa baisse, son chapeau bas, admirative.

  7. Ta vie est en désordre
    Mon nid reconstruit
    Je ne t’ai oublié
    Ta place dans mon nid

    Dame de cœur
    Comment faire
    Revenir jusqu’à vous
    Par le chemin austère
    Par les sentiers perdus
    Le mot inattendu?

    Bercé par vos douceurs
    Je m’en reviens à vous
    Je m’en remets à vous
    Colombe, ma tourterelle
    Sacrifiée au malheur

    Le rameau d’olivier
    Se porte sur vos ailes
    Votre Amour sur mon nom
    A essaimé en fleurs

    Amour mélancolie
    Quel chant l’eau a écrit
    Dans le lit de la peine?

    Souffle, souffle matelot
    Tes anneaux nicotine
    Leur blancheur assassine
    Notre amour au couteau
    De ma plume.

    Où me menait la peur?
    Où m’amène la raison?
    Dame de cœur ma colombe
    Mon port vos métaphores
    Où s’extasie le vent.

  8. C’est gentil Annick et c’est pour moi réciproque. Je t’embrasse
    Bonne fin de soirée à tous après cette belle journée dans la chaleur du soleil.
    ___

    Savourer l’instant
    Quand le passé vous revient
    Le cœur s’accélère
    ___

    C’est toute l’oeuvre poétique de Marcel Proust cité en début de cette page par Marline qui ressurgit dans cette réflexion sur le temps, la mémoire la vie avec ses aller et retour entre le passé et le présent entre le temps perdu et le temps retrouvé et cette
    image Ossiane avec ces deux embarcations juxtaposées sont pour moi symboliques comme l’est ce vers qui termine si joliment ton haïku.

  9. Bonjour la compagnie…
    Qui a un peu… « maigrie » !

    Aller, quelques eee pour vous !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Profonde perspective
    Entre ombre et lumière
    Black and White super !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Je REVIENS
    Doucement
    Sans faire de bruit
    A petits pas feutrés
    Sous l’ombre des platanes
    Par un petit matin calme

    Personne à l’horizon…
    Juste un murmure
    Des feuilles sous les ramures
    Quel calme, dans ce jardin !

    La gondole délaissée,
    Sans doute en train de sécher,
    Attend sa mise à l’eau
    Pour aller balader
    Les amoureux transis…
    Des jardins de la villa Melzi

    Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

  10. Le bon temps

    Tout le temps de la valse
    Tant que tournent les robes
    Il arrive comme on danse
    Que le temps se dérobe

    On fait le tour du globe
    En prenant du bon temps
    Un pas sur chaque temps
    Comme tournent les robes

    En tournant un deux trois
    Le tic tac de l’horloge
    Le temps de l’univers

    Tour à tour se détraque
    Comme on tourne à l’endroit
    Comme on tourne à l’envers

    Alain

  11. Ah!! mon ami Proust !!!jamais dépassé!…..en réponse à nos mélancolies en écho
    « Combien de fois des amis m’ont vu , au cours d’une promenade m’arrêtant souvent devant une allée qui s’ouvrait devant nous , devant un groupe d’arbres….
    tâcher de revoir ces arbre comme la première fois  »
    (Marcel Proust contre Ste Beuve)
    Et ce paysage choisi ici par Ossiane est pour mon souvenir …les bords du lac d’Enghien
    en un autre temps passé mais jamais retrouvé

  12. Le temps retrouvé

    Le soleil est un astre et la terre tourne autour
    La lune éclaire nos nuits le soleil nos jours
    Au milieu des désastres l’homme agit par amour
    Et toujours le temps passe sans jamais de retour

    La jeunesse monte au ciel comme un nuage blanc
    Et toujours vole au vent ainsi qu’un cerf-volant
    Le poids des souvenirs alourdit nos élans
    Et le passage des ans fatigue nos cerveaux lents

    Les écrivains espèrent et dans les mots s’enivrent
    Qu’un écho du passé se propage dans les livres
    Puisque l’esprit libère et du temps nous délivre

    Ils trouvent de belles images au fond de leur mémoire
    Dans les ordinateurs ou dans de vieux grimoires
    Pour reproduire le temps comme dans un miroir

    Alain

  13. C’est une page délicatesse,
    le petit coeur ému,
    l’être cherche son équilibre,
    dans ses remous ses ondes,
    l’amour c’est quelquechose,
    d’inaudible pas écrit,
    cela se vit tout Là,
    et cela frémit sa peau,
    à faire sourire ses yeux,
    l’amour cela rend tout chose,
    dans des mille ses sens.

  14. La chaloupe a trouvé terre
    Ils sont assis le banc
    Dans un bel doux partage
    Silence beauté douceur
    La vie n’a pas de prise
    Tout flotte d’odeurs d’inaudibles
    Cela sent bon les retrouvailles
    C’est émouvant le coeur palpite
    La tension veine de bel vertige
    La vie sa douce sa mystérieuse
    A pris place la sur le chemin

    Dessous les feuilles
    Roucoulent les airs

    L’amour poumonne ses éclats vifs
    Dans la quiétude de cet espace
    Son bout de ciel sur un chemin

  15. Ossiane,

    Je ne viens pas assez souvent chez vous (et ne commente jamais) mais je voulais vous dire que vos dernières photos sont absolument magnifiques. J’étais, pendant quelques instants, ailleurs, dans un ailleurs intemporel, appaisant. Et pour cela, merci.

  16. Bonsoir à tous!

    L’été avant l’heure, le monde à l’envers … je vous souhaite de bien en profiter malgré tout et espère que vous allez bien;)

    Je voudrais vous remercier pour vos généreux et touchants messages déposés ici et sur les notes précédentes. Je ne vous oublie pas et lis toujors vos commentaires avaec attention et émotion.

    Cette note intitulée Revenir amorce le retour de certains passagers disparus en route que je suis heureuse de retrouver; certains se reconnaîtront et l’arrivée de nouveaux venus que je voudrais accueillir chaleureusement et remercier pour leur intérêt pour montravail.

    Contente que ces dernières séries vous plaisent, j’y travaille beaucoup et essaie d’y faire passer de l’harmonie, de la beauté, de la poésie, des émotions davantage à fleur d’âme. Un autre chemin d’aventure passionnant et dans lequel je me sens bien pour le moment. Comme vous avez pu le noter, j’essaie de publier plus souvent, l’inspiration et l’envie reviennent peu à peu…

    En toute amitié, je vous souhaite une bonne soirée:)

    Ossiane

  17. On se sent ici comme chez nous… c’est te dire, Ossiane, à quel point il est chaleureux d’y venir quelques instants ou plusieurs fois par jour pour y respirer le poids des mots.

    Alors merci tout simplement pour cela et aussi pour l’émotion qui se transmet à travers tes photos et tes commentaires.

    Excellente soirée à vous tou(te)s ! ^^

  18. Le Haïku qui accompagne l’image est tellement bien tourné qu’il engendre des tas d’autres images. Pas envie cette fois de m’y essayer à mon tour. Mais c’est l’occasion aussi pour vous remercier pour cet espace de convivialité, et pour vous féliciter pour la qualité de vos photos, de vos textes, et pour toute la poésie qui fleurit ici.
    Amicalement.

  19. Une lettre sur un mur…une feuille et une fêlure..et tes mots que l’on murmure..volent nos rêves sous la ramure..une lettre sur une feuille et ce mot qu’on enlève..une fêlure sur un mur et murmurent les rêves..simples mots à l’envers et ce cœur qu’on renverse sur les lèvres nacrées..tendres les lettres que l’on serre pour un temps retrouvées..et les ombres que l’on perd sur les rives d’un soir..les pensées enlacées..Une lettre sur une feuille et les mots qui s’envolent..sur la paume de ta main .. un secret deposé…une larme irisée..

  20. courir vite
    tout au bout
    tout au bout

    revenir vers l’avant plan
    mettre la barque à l’eau
    la proue
    la poupe
    qu’importe !

    donnez-moi des rames !
    que je m’éloigne de la rive
    pour
    de loin
    au large
    en clignant des yeux
    voir
    assise sur le banc de pierre
    amour mélancolie
    dans le lit de sa peine

  21. La barque solaire

    Ici le temps s’est arrêté
    Atoum Rê le disque solaire
    créateur du ciel et de la terre
    A déserté les bords du Nil
    Pour habité cette oasis
    N’est ce pas sa barque en bois de cèdre
    Que l’on découvre sur la rive

    Alain

  22. Chère Ossiane, cette série est en effet une merveille de poésie, et ton talent s’y pose avec une grâce particulière.
    Un monde ancien et fragile de derrière le miroir, accessible avec les yeux intérieurs… Un monde de rêve et de nostalgie dont le temps enfui est la trame.
    Cette dernière image est pour moi subtile tristesse, mais on y dépose forcément toujours ce qui nous poigne…
    Bises amicales

  23. Les aiguilles

    Tandis que le temps file
    tel une barque sur le Nil
    Au cadran de l’horloge
    Comme parlent les filles
    Tricotent les aiguilles

    – Hier dieu lui pardonne
    Un petit écureuil
    Courant parmi les feuilles
    A mis le feu à la forêt »
    – C’est peut être l’automne ?

    – Je le sens qui s’approche
    mes oreilles bourdonnent
    on dirait une ruche
    mes forces m’abandonnent
    et je passe pour une cruche

    – C’est l’orage qui s’approche
    J’ai vu passé l’éclair
    – La pauvre est amoureuse
    Elle croît au un coup de foudre
    – C’est une fille du tonnerre !

    – Qui ne sait que l’amour
    Est cousu de fil blanc
    Que c’est du fil de soie
    Que l’on pousse du doigt
    Orné d’un dé à coudre

    – c’est mieux qu’un fil qu’on tisse
    C’est un feu d’artifice
    qui utilise la poudre
    – pour fait surgir des fleurs
    – pour fait couler des pleurs

    Alain

  24. Tout au bout
    Tout au bout
    J’ai pris le temps par le passé
    Mais il semble que le tant pressé
    Ne nous ait fait qu’un clin de vent

    Tout au bout
    Tout au bout
    J’ai pris le temps par l’avenir
    Bien mal m’a pris de revenir
    Sur ce qui fut nous

    Tout au bout, tout au bout
    J’ai fait l’enfant tant attendu
    Et de la femme je n’ai perdu
    Ce que jamais n’aie eu de vous

    Tout au bout, tout au bout
    La poésie se fait ici
    Conversation du maintenant
    Dans les jardins de nos messages
    La barque en bois de vers

    Tout au bout tout au bout
    J’ai mis la barque sur le rivage
    Et comme un enfant sans orage
    Me suis assis sur la berge…ensoleillée
    Je regarde vaguement… l’horizon briller.

  25. comme c’est joli, les larmes de phoenix, pierre.b,
    j aime vos jolis mis dans des mots…

    La barque silence
    Toute amarrée
    Si elle pouvait
    Elle leur dirait
    Le sens du vent
    Un fil de vie
    Du merveilleux
    Son bel voyage
    Tout en amour
    De tous ses sens

    belle après midi de soleil et de calme, en tendresses, pour chacun,

    coucou, leila, alain, sophie, jeandler, hazlo, dominique, so,

    je t’embrasse, Ossiane, et je m’éclipse sur la pointe des pieds, je me sens un peu trop chez moi, chez toi, toutes mes excusy d’abusationnes…BISES!
    les larmes de phoenix, a bient dit, en précisant toute cette émotion, ici, chez Toi!

    Et quand je déboule mes bigoudis,
    ma tite plume d’encre en plein coeur,
    cela transpire mon âme de moi,
    chez toi,
    et je t’en remercie,
    *d’accueillir,
    moi,
    tout simplement,
    belle amitié,
    complicité,
    qui dure de temps,
    car elle contient
    des sens intimes,
    émotion pure,
    l’essence de vie.

    coucou à tous les matelots, je suis à fond de cale, il fait si chaud sur le pontde bateau! sourire!

  26. Une promenade ombragée
    en compagnie d’une embarcation agée
    ça a un goût de reviens y
    nous irons encore sur les rives du lac
    et pas besoin de chercher à prendre le bac
    redécouvrir et magnifier
    ce qui a tout du thym et du laurier
    qui embaume de senteurs
    avec ce soupçon de fraîcheur
    et ces brumes matinales
    qui se dissipent comme les malentendus
    un écrin dont les flots fendus
    offrent une vision idyllique
    la croyance myrifique
    à des absolus

  27. J’aime revenir, encore une fois
    découvrir vos vers, plonger dans le temps suspendu
    de cette délicieuse photo.

  28. moi aussi, je me plonge, dans cette douceur,
    Aujourd’hui, mercredi, le gaillard, assez ( beaucoup diront d’autres, speed de lui! )

    Marcher cette belle allée des lys
    S’asseoir un temps sur un vieux banc
    Regarder s’ennivrer de belles images
    Et tout de soir s’aimer au fond de la barque

    Apaisés

  29. « La nature est un temple où de vivants piliers
    Laissent parfois sortir de confuses paroles
    L’homme y passe à travers des forêts de symboles » Baudelaire
    _____

    Je reprends mon souffle
    Mis ma barque en cale sèche
    L’odeur du silence
    _____

    Les images ont ce pouvoir parfois de faire naître des souvenirs, des émotions ou tout simplement provoquer la douce sensation de s’imprégner de leur beauté et de s’en abreuver sans avoir recours aux mots.
    Et si les mots éclosent
    Comme un parfum de rose,
    C’est que l’âme était dispose
    Merci à tous pour ce plaisir pris à vous lire et parfois même à y revenir.

  30. Voyage au bout de la nuit

    Perdu dans l’univers au milieu des étoiles
    Notre système solaire se noie dans l’infini
    la nuit revêt d’un voile notre monde fini
    Et le temps linéaire s’évanouit dans l’espace

    Mais le temps n’est pas mort la nuit il se relaxe
    Quelque part sur la terre qui tourne sur son axe
    Dès qu’un rai de lumière sous une porte s’allonge
    Le temps réapparait comme on sort d’un songe

    Alain

  31. Le temps disparu

    un système d’engrenage formé de roues dentées
    fait tourner les aiguilles avec précision
    Une clef remontoir ou un bouton poussoir
    Active le mécanisme de cette horlogerie

    c’est le temps mécanique qui donne l’heure exacte
    Qui toutes les secondes répète son tic-tac
    C’est le temps qui s’égrène chérit des romantiques
    Qu’ils cherchent à retenir à chacun sa tactique

    Mais le temps véritable c’est le temps musical
    où l’on oublie les heures où l’on vit à son rythme
    C’est la plage de silence où l’on écoute son cœur
    C’est l’été les vacances c’est le temps des cigales

    Alain

  32. Partir, revenir
    sans se départir
    de ce qui peut advenir
    l’effet de rappel
    comme un appel divin
    on ne lit pas ces berges
    comme un triste devin
    on revit à travers ce qui ravit

  33. Rive d’un beau lac
    A savourer l’émotion
    Vision idyllique

    Silence noyé
    Comme un écrin hors de l’eau
    Monde de rêves

  34. Il ne reviendra plus
    Son adresse est un vers
    Sa place un cimetière
    Oh rives inconnues
    Me rendrez-vous mon frère
    Le silence me répond
    Dans les yeux lac sans fond
    La barque vide passe

  35. Revenir c’est ne pas mourir
    C’est poser sur l’éternité
    Une trace, une aspérité
    Fouler les empreintes effacées
    Rebroder la voile déchirée
    Et naviguer…

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