Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut
femme à la fenêtre
dans la poussière de sable
un mirage
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut
femme à la fenêtre
dans la poussière de sable
un mirage
Nous revenons ici dans l’intemporel, mirage, rêverie, l’esprit parfois s’égare….
« L’infini n’est autre
Que le va et vient
Entre ce qui s’offre
Et ce qui se cherche.
Va-et-vient sans fin
Entre arbre et oiseau
Entre source et nuage » François Cheng
Pour moi, qui ne suis que regard, de quel côté de l’image suis-je ? Je ne sais pas, mais il me semble sentir l’eau de la mer, la chaleur du sable, la fraîcheur de l’air dans cet espace qui pourait bien être en plusieurs dimensions.
sable ou vagues
aurore ou crépuscule
trace du rêve
Je quitte un instant mes rêves, pour retrouver ici encore le monde de l’imaginaire, un prolongement finalement de la note précédente, puisqu’il s’agit encore là d’une ouverture, ce n’est plus la naissance du jour, mais le regard par la fenêtre. C’est l’imaginaire d’Anne Herbert et la poétique de Bachelard. Les images se superposent, celles de la lumière et celles de l’ombre. La femme à la fenêtre a le regard vers la lumière avec des images réelles et vivantes, le ciel, les arbres, mais….ce n’est qu’un reflet, un peu flou ; restent en teintes pâles le sable et l’eau et un simulacre d’un campement dans le désert.
Où se trouve en fait l’illusion, si ce n’est dans le regard que l’on porte sur l’image ?
C’est la symbolique du regard, de la fenêtre, et du miroir par extension, même miroir que l’on retrouvait déjà dans la note vert. Ossiane nous introduit dans la poétique de l’eau et des rêves de Bachelard imperceptiblement mais consciemment sans doute.
« Il s’agit de passer phénoménologiquement à des images invécues, à des images que la vie ne prépare pas et que le poète crée. Il s’agit de vivre l’invécu et de s’ouvrir à une ouverture de langage » Bachelard
« Ma belle rêverie
Et celle du jour
Se frôlent
Sans jamais se rejoindre
L’une est au soleil
L’autre à l’ombre
Et toutes les deux
Fuient comme une onde
Entre les doigts » Anne Herbert
Vraiment le monde de l’imaginaire est insaisissable, j’ai eu envie d’écrire sans effet de style vue l’heure, les idées qui me sont venues et qui m’empêchaient de dormir, je les dépose ici, j’aurai ainsi l’esprit plus léger pour m’endormir. A demain.
reflétée
flottant très légèrement
un peu au dessus
mais surtout
leur tournant le dos
dédaigneusement
et si charmante
Mirage
F igurez vous un champs de blés blonds et dorés
L a chaleur par dessus comme un voile déchiré
O ffrant la vue d’une île au travers de la brume
R emplie d’oiseaux jaseurs et de fleurs parfumées
E t d’arbres toujours vert où prospèrent les agrumes
N iché dans les nuages et survolant la mer
C achant quelque arc en ciel prêt à mettre le feu
E clatant de soleil un insolant ciel bleu
ALain
Parèdre d’écriture
Un regard au Puy d’Amour
Reflet de mes maux
Reflet de mon corps
Silhouette à la fenêtre
De l’enchantement
Le sable en musique
Lorsque s’ouvre le désert
Sur le rêve infini
Impossible frissonnement
De vos yeux dans les miens
Après la déchirure, la rêverie…à deux.
et pour suivre Monique avec François Cheng inépuisable!!!
« Pourpre d’un regard
improbable aurore
Insolente splendeur au creux de mon balcon
Tu illumines mon coeur »
A l’orient de tout
Ecrire dans un demi-sommeil afin que les mots ne disparaissent , dans la mesure du possible cela m’arrive souvent ….
car les idées sont comme les mirages ou un reflet d’une autre mémoire
Où la photo a été prise?
Le reflet
l’homme est un spectateur dans le train de la vie
Pour découvrir le monde il se penche aux fenêtres
Il ne voit pas la mort qui le suit comme une ombre
Il est heureux et le temps fuit à toute vitesse
au cours des entretiens qu’il a avec son cœur
sa voix intérieure lui découvre son malheur
il est seul sans appui face au monde extérieur
Avec sa voix pour guide il va chercher l’âme sœur
Il scrute l’horizon au travers de la vitre
D’abord il ne voit rien et puis dans un reflet
il découvre face à lui un visage qui sourit
Qui lui fait de l’effet il en tombe amoureux
Quand il se penche vers lui afin de l’embrasser
le souffle de la vie emporte ce mirage
Alain
Superbe blog, superbe série et superbe Haïku… Cela fait toujours du bien de croiser la poésie au matin. Continuez, votre travail est super!
Si vous souhaitez jeter un oeil à mon blog…
http://klik.blog.lemonde.fr/
Bonne journée
La Klik
Je ne suis rien qu’un regard, un soupir, un reflet,
Je vois ce qui passe, et qu’emporte un vent froid.
Reste un seul souvenir, effacé de nuages et de houle,
Le temps n’a pas pitié, mais je souris aux petites ruines intimes.
bonjour ALAIN
comme vu ton reflet
Sur les planches bord de mer
Du cinéma plein air
Le projecteur visionne
Son doux ronron fredonne
Bel instant à saisir
Se vivre son plaisir
Une femme sur l’écran
Vibre son palpitant
Le désert alentour
Pas un seul grain d’amour
Cet infini bien trop
Décevant sans du chaud
L’oeil ouvert échappé
Dans les beautés cachées
S’émotionne flageole
Si délicieux atoll
Une fort belle mélodie, en image haiku, Ossiane, Bravo! belle journée!
Dans le désert
Ses brumes
Magique apparition
Une forte image.
Histoire de l’éphémère où la lumière est ombre
Et l’ombre reflet de l’Homme en cette immensité
Pays d’alexandrins, vers de l’eau qui murmure
La poésie du plan duquel l’humain surgit
Avec les pieds sur terre et le cœur à l’envers.
Histoire du grand désert où mon cœur en retraite
Dessus ses voiles de rêve et ses prières muettes
Vous voit en doux mirage, regard prédestiné.
Il me plaît à penser que le reflet des vers
Au fond de votre regard restera écriture
De mon cœur pour vos yeux
Ma plume une piqûre et parfois un duvet.
Rêve, rêve,
Toi ma réalité aux lignes imprécises
Pourquoi faut-il que meure les palais en nos cieux
Et les vers mus en prose des heures du quotidien?
Le sable reflète le vent qui passe comme une caresse
Et l’eau ce maintenant si intime qui oppresse
Avant de relâcher la pression de l’ étau
Et je vois son regard dans le ciel se mirer
C’est mon rêve, ma tendresse que j’ai glissé dans un …coffret.
Fort touchant, Leila, comme ton texte fort beau de ce matin, merci et belle journée.
Silence, on tourne
Sur le paravent du temps
Le trouble d’une vie
Sahara
mer du Nord
un vaisseau fantôme
perdue dans ses pensées
seule avec son ombre
elle solliloque avec le passé
magnifique Ossiane
« les idées sont comme les mirages ou un reflet d’une autre mémoire »
j’aime beaucoup arletteart
.
Il pleut encore de belles choses sur cette note, merci à vous!
Il s’agit d’une photo que j’ai prise l’ors d’une expo photo des Rencontres d’Arles qui avait lieu dans une abbaye et juste en face, il y avait un cloître avec cette femme assise en contemplation qui se projette sur la photo.
>Plaisir de te voir revenue, Alix;-)
>Bourrache, quand on aime, on ne compte pas;-)
>BIenvenue à Klik, Bapinthesky, sympatique !
>Je signale qu’Alain a enfourché son vélo ce matin pour explorer les caves du blog; il a mangé du mars !
https://blog.ossiane.photo/2005/07/11/2005_07_clematite/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/06/27/2005_06_anemone/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/07/15/2005_07_emoi/#comments
Bel après-midi !
.
Elle attend
Parfois un reflet n’est qu’un aspect trompeur
D’un rêve caressé
Alors ce que l’on désire se transforme
En reflet -mirage
L’espace d’un instant…
Hé oui Ossiane juste l’espace d’un instant , qui s’ajuste autrement
Bravo pour « L’oeil »en éveil
Merci Marc
Il m’avait bien semblé voir des colonnes dans les reflets de la vître, je suppose que Ossiane tu es allée faire un petit tour dans cette jolie petite abbaye de Montmajour, il s’y tient régulièrement de belles expositions et se trouve vraiment très près d’Arles.
___
Image qui passe
Une rencontre éphémère
Un simple regard
___
A mieux y regarder….
___
Colonnes vivantes
Dans un temple de verdure
Juste en un reflet
___
« »À propos d’Ossiane
hommage à la dame aux images « »
« »Reflet » »
moi je n’ai rien vu
toi tu as le déclic
tu passes
poses ton appareil
sur le sol
« »dans la poussière de sable » »
et tu ouvres une porte pour avoir le reflet dans l’image
c’est comme ça
ne pas bouger
simplement
« »un mirage » »
la lumière en bandoulière
des effets de soleil
des effets de reflets
« »femme à la fenêtre » »
Bonjour la Compagnie
Aspe : ta « lumière en bandoulière »…. est extra !
et voici ma modeste contribution…
Un mirage ou non ?
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
(Si vous voyez 2 lignes de eeeeeee : pas de problème : c’est un mirage !)
____________________
Entre deux dunes,
Trois grains de sable,
Et un vent du sud
Desséchant tout sur son passage,
Une image est apparue
Furtivement,
Ondoyante dans l’éther
Silhouette fragile
Existe-t-elle vraiment
Est-ce un rêve,
Ou une réalité ?
Le mirage est passé
La femme n’est plus là.
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Et pour tout savoir sur les mirages…
(non, pas les avions !!!!)
http://pagesperso-orange.fr/philippe.boeuf/robert/physique/mirage.htm
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
PS/ J’aime bien les mirageeeeees !
Comme un réflexe et surtout comme une réflexion
donner de la réactivité et aussi de la profondeur
focaliser des rencontres improbables
favoriser des coïncidences
l’écho ainsi danse
« dans tout ce qui reflétait le vrai et le beau, des parcelles du temps s’échappaient »
saisir sur le vif
d’un pas qu’au temple hâtif
à l’autel des occasions
atténué ou exténué, mais ardent
changeant et dérangeant
renvoyant de la source des contours incertains
assemblant sans pareil
sur le plan
ils composent des mondes juxtaposés
leur seule gloire est d’oser
mais c’est dans le dosage
qu’on voit le dos sage
bien prédisposés
pas un camée
une surimposition…aujourd’hui ou demain
un pâle écho du temps
Tournée vers la fenêtre
en un si pâle exil
bien loin du fournil
j’explore tout mon être
Sur des rivages incertains
qui livrent ma conscience
à une douce réminiscence
J’oublie jusqu’à demain
amarrée par la seule pensée
j’ai jeté ma gourme
comme on enfourne
et me suis dirigée vers la jetée
Synchronisation subtile
dans ce va et vient
fait de petits riens
souvenir indélébile
le dictionnaire est le désert
les mots des grains de sable
les phrases des dunes qui se métamorphosent
les oasis ponctuent ce paysage;
mais que sont les écrivains?
ils sont pareil au vent;
au vent qui se saisit
d’une poignée de mots
et les emportent sur des terres vierges;
mais à peine à t’il le temps de s’en saisir
que déjà ils s’envolent libres;
étrangers;
et pourtant;
il recommence;
lent ou fougueux,
silencieux ou vindicatif,
dans l’ombre ou la lumière,
à la lueur des étoiles,
ou parfois dans la nuit noir,
on l’entend rire ou pleurer;
gémir;
vain est le vent,
mais sans vent ,
plus rien ne bouge
plus rien ne se transmet
un monde figé;
qui se meurt sans s’en apercevoir;
écrire est un geste vain
un geste de fou;
son livre est une camisole;
et moi je suis cette silhouette
qui dans l’ombre se nourri du reflet de cette folie;
je voudrais dire merci à tous ces fous!
Oui, merci à vous tous
Merci Marc
Marc sais tu que le génie et la folie sont très proches l’un de l’autre, alors soyons fous et disons oui merci à tous ces fous 😉
« Les génies et les fous nagent dans le même océan.
Alors que les fous se noient, les génies savent nager. » Stanislas Groft
En ce qui me concerne pour plus de prudence je prendrais une bouée!
Aux poètes -écrivains…. selon Victor Hugo dans les « voix » (extraits)
« As-tu vu les penseurs s’en aller dans les cieux ?………..
……Et qu’ont-ils rapporté, ces oiseleurs d’étoiles?
…Tous ont dans le regard comme un songe qui fuit
…Heureux qui se limite et sage qui s’enferme »
En réponse à ces « fous » écrivains que le vent emporte ( de Marc)
Douce soirée dans le vent et la bourrasque
Je ne sais plus ou est le vrai
Je ne sais plus où est le faux
Je vis dans l’incertitude
Ma vie ressemble à un désert
Je cherche en vain les mots
Qui parlent de tendresse
Qui chantent le bonheur
La caravane qui m’a conduite jusqu’à toi
A fait naufrage dans l’océan de sable
Derrière les dunes, j’ai cru voir la lumière
J’ai marché vers elle sous le soleil
L’oasis semblait si beau, si près
Les arbres filtraient les rayons trop chauds
J’ai baissé les yeux, j’ai vu mes pieds
Posés sur la pierre froide de l’existence
Et chaque jour, un pied devant l’autre
J’avance dans ce qui pourrait bien être
En réalité, un immense trompe l’œil
Ou simplement le reflet d’un rêve, un mirage.
Je vous lis, éblouie,
c’est une belle folie que la folei de vie, à se vivre ses doigts qui palpitent le coeur, la tête étant sous terre, et les jambes en ailes,
peut importe la forme c’est être qui est quelquechose….
Et je te lis, Monique, et mon bout de nez me pique…..
Une place dans cette note pour ce grand poète Joë Bousquet
Reflet (Dans connaissance du soir)
« Une mer bouge autour du monde
L’arbre et son ombre en sont venus
Ravir à des doigts inconnus
La faux qui luit dans l’eau profonde »
Peu de temps pour vous lire …mais je passe à tatons .
Et bien ALAIN, belle facilité à écrire …impressionnant !
J’ai un peu laissé l’écriture ces temps ci. Nouvelle activité professionnelle très prenante …mais j’ai hâte de reprendre aussi mes activité de loisirs …
Bon week-end à tous et bravo encore Ossiane, !
(au fait, la note peut être publiée dans ‘les gens’)
Ton reflet
Est joli
Mon amour
C’est toi
En bel de jour
Comme il est bon d’entendre ton souffle marc
et de toucher le grain de tes écrits
comme le reflet de ton esprit
bonne nuit à l’équipage
je ne suis pas marchand de sable
ni diseur de bonne aventure
tout juste un nounours
amoureux des mots
Bravo à Ossiane qui sait si bien impulser
de nouveaux mouvements concertés
Après la forête vierge
Vois là que le désert
Le tiens de tout son sable
Mais ne pas s’enliser
Marcher tout bel devant
Ne pas regarder derrière
Serrer son Aujourd’hui
Doux chuchotis son grain
La vie c’est des passages, et une fois passé, le passage, on reste là, désert, la paix de temps, elle saoûle un peu, après le tant de temps d’avant, il faut du temps pour s’adapter à cette plateforme vivante où tout se vivre est ciel de vie, deux pieds sur terre, amour tout plein, belle amoureuse.
Souffle mon doux murmure
Envole les grains bien trop
Libère son sol en verts
Laisse libre ses yeux
Désable les leurs bels de bleus
Envole la belle princesse
une lueur nomade
un air de flamenco
gitane à sa fenêtre
…
Beau très beau … j’aime
Belle nuit et beau jour Ossiane
j’aime bien les couleurs 🙂
http://www.photonautes.com/
Je cherche une lueur dans les yeux d’un mirage
Le vent a des roulis de paquebot bruyant
Et ma tête mer de rêve et de mélancolie.
Il a aligné des mots.
Pour idéaliser l’amour, pour lui dire combien elle l’inspirait, combien il rêvait d’elle et la désirait.
Pour cela il a tout oublié. L’autre à ses côtés est devenue transparente. Il l’a blessé par des mots, si déçu qu’elle ne soit qu’elle.
Il a écrit des vers magnifiques, lyriques. Et tans pis pour la souffrance, pour ce qu’il allait anéantir.
Il est passé artisan des mots, artisan des sons, artisan du mensonge. Il s’est dédoublé pour pouvoir vivre en paix.
Il a été reconnu par ses pairs, congratulé, salué, remercié.
Il a connu la gloire. Il s’en est enivré.
Et puis un jour, il a vu le reflet de son âme. Sa main s’est mise à trembler. Ecrire lui est devenu difficile presque impossible. La passion l’avait quitté depuis longtemps. Celle qui était restée à ses côtés lui tenait la main les yeux emplis de tendresse.
Il a été ce grand poète et puis un homme, juste un homme.
Pas de trêve, sans coulis de sable
pas de torticoli , pour passer à table
festin des images, ne pas couper le cable
affreux plagiaires plutôt que plagiste
où sont les choux palmistes
Leïla une vraie source d’inspiration
Pourquoi attendre? l’instant est déjà moment
Où le cœur à ses vacillements cherche le souffle de vie.
Et la main qui se meut en ses tracés de cris, crie, écris à autrui, à quelqu’un, pour nulle part.Maux, que de maux à écrire! et le mot se fait bruit, ça claque, ça se noie, ça se détruit, ça aime, ça fait du bruit et ça crie AU SECOURS.
Voilà, ils sont là, couchés au champ d’honneur des poètes et des vers sans mesure, démesure de l’émotion profonde, et ils martèlent leurs strophes, et ils s’alignent en prose. Ils attendent griffonnés, le papier chiffonné dans un sac, sur le siège d’une voiture, le bord d’une vieille commode.
Mais il faut les coucher tous ces papiers de Soi
Dans un sillon de terre, d’où fleurira la vie.Certains se sont échappés, pourtant ils étaient là, oui, là, récités en l’esprit comme coulure de sable entre les doigts du matin puis voilà qu’assoupie, ils s’esquivent de mon être, quelques bribes ici ou là, retrouvées dans l’effort mais plus rien ne s’aligne, plus rien n’est sable lisse, les mots s’en sont allés.
Puis ils affleurent de nouveau et je creuse à peine pour que jaillisse la source.Et me voilà dans les airs sans m^me y penser, ça vient tout seul,le mot s’amuse,le mot gémit, le mot bouscule, le mot frémit, il nous accule et nous révèle, traverse les contrées de Soi pour heurter les frontières, expulser le silence qui dit, contredit, interdit.
C’est le signe…j’écris et ça court dans tous les sens et je m’amuse à croquer l’Amour en ses mots délicieux, provoquer, disséquer le Monde d’un regard, invoquer de prières mystiques un Dieu, un saint, un apôtre.Ô toi ma pensée, fichée en l’esprit, qui me presse, qui m’oppresse, qui me chante des mots doux.Suspendus, attendus, clairs et parfois ambiguës, miel ou ciguë, conçus dans la douleur plus que dans la joie, épandus sur la toile des cœurs.Les mots dits entre la vie et la mort.Mais…écriture, je m’égare et soliloque dans le désert,mon cœur de femme sur le sable chaud de ton amour…toi mon mirage.
Le voilà, seul en plein désert
Cases rudimentaires
Isolement
Seul entouré de dunes
Noyé entre le ciel et le sable
Immensité
Frolements,chuchotements
Silence ponctué de chants lancinants
Vent de sable
Il pense à Elle
Il revoit son sourire:
mirage du désert
mirage de l’amour!
J’aime dans le calme du matin, la fenêtre grande ouverte, m’appuyer sur le rebord, regarder au loin la vie du dehors, toute simple faite du mouvement des feuilles, des bruits lointains de la ville, des nuages errants, ne penser à rien, humer l’air, promener mon regard, savourer les premières heures du jour dans le silence. C’est assister à la lecture d’un poème sans mots, mirage d’un poème, le plus beau sans doute, que personne ne pourrait écrire, il ne serait que le reflet d’une réalité indescriptible.
___
Comme un graffiti
Sur le sable du désert
Hallucination
———————
Des mots ordinaires
Dans les reflets du lagon
Comme une prière
———————
Le ciel s’est ouvert
Silhouette à la fenêtre
Douce solitude
———————
Un regard au loin
Dans les confins du silence
La paix intérieure
____
Pour Leïla
« Bien que le flots des mots nous submerge sans relâche, les profondeurs de notre être demeurent éternellement silencieuses. » Khalil Gibran
–
« Nous sommes tous des voleurs.
Nous volons tous des vies ou des morceaux de vie
pour en nourrir la nôtre ».
Georges Simenon –
« L’homme au petit chien »
–
Mais qu’est-ce que ça fait mal quand on se sent volé…
–
Biz, Rachel.
Et à tous.
–
–
Je m’a posée quelques questions Kant (sans aucune philosophie, notez !) à mon orthograf.
Je rectifie donc :
… quand on se sent volé(e)(s)…
–
Clin d’oeil et sourire.
Je retourne à la tonte de ma pelouse… (j’faisais une pause…).
–
Juste en passant :
http://www.maisondelapoesieparis.com/spip.php
En écho à Bourrache,
Chaque fois que les gens découvrent son mensonge,
Le châtiment lui vient, par la colère accru.
» Je suis cuit, je suis cuit! » gémit-il comme en songe.
Le menteur n’est jamais cru.
Alphonse allais (1854 – 1905) « Le châtiment de la cuisson appliqué aux imposteurs »
lune en reflets
dans la glace le femme qui passe et s’en pose se repose se dépose
éclat vague
sur le temps
des sables
mouvance
attente
inspiration
arbitrage des courbes et des formes fuyantes
la glace
est une impression
dans l’ocre
qui se passe de mémoires
elle s’efface
discrète
et laisse
à l’image
une marque fluide
qui s’étire dans les courants du temps…
Je voudrais une fenêtre sans vitres…sans reflets..sans poignée..une ouverture a emporter..a poser sur le sable..dans le ciel..contre un coeur..une brèche dans les certitudes..un éclat de soleil..un regard sur les toits..sur les autres..sur une île..Une fenêtre sans glace..avec des perles de pluie..et des feuilles qui voyagent..de l’encre violette..et de la brume a gommer..
Monde pluriel
L’invitation au voyage
Regard onirique.
Et ce cliché me rappelle un album de Santana, il me semblait que le titre était Caravansérail , mais je ne le retrouve pas !
J’ai trouvé ceci , à la place
http://www.deezer.com/listen-247692
–
http://www.deezer.com/listen-2296902
–
Narcisse
Narcisse s’est vu dans l’eau en se penchant pour boire
il est tombé captif de ce regard troublant
En contemplant l’image que lui tend son miroir
L’homme est souvent sujet à des jeux innocents
Alain
Tant de fois le même rêve, passer de l’autre côté du miroir
La vitre brisée redevenue sable, alors traverser le désert
Après revenir neuf et sage, rire aux éclats, aimer la vie
Je souhaite à chacun, une nuit belle douce, dans le reflet tendresse.
A travers la fenêtre
quand tout n’est que silence
j’entends crier mon âme
qui tour à tour se noie
dans les sables mouvants
ou dans la mer profonde
je ne distingue alors
que des bribes quelques mots
Au secours est l’un d’eux
je ne veux pas l’entendre
je ne peux pas l’aider
je ne sais pas nager
le sable est un trou noir
et elle va m’emporter
si je la laisse faire
j’entends comme un écho
C’est dans les reflets de ses cheveux que l’on devinait
le jaunissement des images tout au long du rivage
reflet-reflux et tout ce sanq qui afflue
la moindre parcelle d’espoir
le plus petit orage
tout était bon à prendre
rêvasseries dans le monde des souvenirs
–
Camée mystérieux
Sur la poitrine – Instant
Coeur pulse la vie
–
Bon dimanche ensoleillé à tous.
–
Bon dimanche à toi aussi Bourrache.
Ici, pas de soleil, et atmosphère humide…
*************************
Mirage d’un été
Fines couleurs de camée
Une odeur d’automne
*************************
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
nomade land
le silence en filigrane
la terre promise
belle journée
Mire âge et contemple du temps les ravages
admet les rides au panthéon sans être otage
que ce qui marque s’inscrive pleinement
pas seulement au bas de la page
que ce qui reste tresse des couronnes
et que tout ceci sans que cela détonne
au fond ne cesse que je m’en étonne
car pour qui entonne
et psalmodie ce chant du coeur
laisse ouvert au fond des yeux
des visions jamais assez citées
et qui ne sauraient s’imposer durablement
évanescence qui se dissipe
mais procède du même principe
I miss you sweet brother
« Lost highway, carry on
All the souls that I’ ve known
I see flowers everywhere
But it’s only cryings that come up in the air
So many lives around I guess that it was just your time
For every rose, one big stone
One phone call, my world alone
I miss you, sweet mother
I’ll see you some other time,
Some other grounds
Lost highway way too fast
Headlights burnin all my laughs
Where was I when you screamed
Where was I when you lost all your dreams
People think,that it’s allright
When your face got so much lights
Did your blue eyes peacefully
Finally dived into the sea
I miss you sweet brother
I’ll see you some other time,
Some other grounds
Nothing could tell the power of your smell
How many hands on my head
You took the train with heavy tickets
It’s not your fault
You couldn’t make it
I know that the sun shines better
Now that you’ll stay by his side
For ever
I miss you sweet sister
I’ll see you some other time,
Some other grounds »
Lost highway
Aaron
http://www.youtube.com/watch?v=xjXPmImltA4
Dans le chant des dunes, il me semble entendre les battements de beaucoup de coeurs, le crissement des plumes sur le papier, les chants profonds venus de l’intérieur des âmes.
Oui, il me semble qu’ici, dans ce désert peuplé où nul ne se voit, j’entends tout cela. Parviennent même le bruissement de sources jusqu’ici à peine cachées mais encore souterraines.
A chaque pas, quelque chose m’appelle ou peut être quelqu’un. Chaque jour le chemin se crée. Marcher encore, marcher longtemps. Passer cette dune et puis encore une autre, les écoutant chanter.
Dis-moi, quand te rencontrerai-je ?
Souviens-toi mon ami
Du marché de Tahoua
Et de cette bergère peul
Quand nous nous sommes assis
Dans le fechfech du Sahara
Le temps s’est fait seul
Pour la regarder
Sa grâce et sa beauté
Dans les odeurs d’épices
Ou de sauterelles grillées
Aux pays des Toucouleurs
il faut parfois en choisir une seule
celle qui parle le plus et illustre sans lustre
la plus belle inclinaison des bustes
qui change de sens au cours du temps
et qui comme synopsis donne du sinôpis
et passe du rouge au vert
Vos mots fort délicats se lisent du bout des doigts et s’apprécient leurs ondes.
Belle journée pour chacun.
Soul sister , …
I am on my way ,
You are on your way ,
But you always walking
by myside.
Just like a sweet omber.
Just like a » tendre reflet » ,
For ever.
©œur de l’Homme
Reflets de lumière
En sa mélancolie
Cœur à nu
Les branches s’éparpillent
En bras de soupirs
Le lac endormi
En son duvet de miel
http://www.youtube.com/watch?v=ei3zSSXKigc
Son désert grandiose
Murmure des mots d’amour
Elle se penche sa fenêtre
Sourit et se belle d’aises
Et elle lui dis viens
En chuchotis belle grâce
Oui viens que je te dise
Le langage des nuages
Ceux qui dérivent secrets
Les dorés, les pas sages
Et nous sous la pluie battante
Riant comme deux enfants
Heureux de leurs bêtises
Avec pour seul reflet
L’un dans le regard de l’autre
Salut d’après-midi Annick)
je reprends en français..sourire..
Son désert grandiose
Murmure des mots d’amour
Elle se penche sa fenêtre
Sourit et se belle d’aises
Et elle lui dit viens
En chuchotis belle grâce
Clin d’oeil et sourire, Bourrache.
Et comme je prends connaissance de ton texte, Leila,
je souris, et je me pouffe,
je saute mes deux pieds en flaque, m’éclate vers le soleil,
me ballerine belle douce;
tendresse Leila.
Pssss….et je relis tes mots, et je suis chair de poule, ils sont fort beaux. Bises.
En voici en voilà, des mots, des vers à boire…viens
Oui viens que je te dise
Le langage des nuages
Ceux qui dérivent secrets
Les dorés, les pas sages
Et nous sous la pluie battante
Riant comme deux enfants
Heureux de leurs bêtises
Avec pour seul reflet
L’un dans le regard de l’autre
Viens la ville a ses mystères
La pierre nous voit des ombres
Qui caressent ses désirs
Nos baisers chanson
L’air des leçons de choses
Nous concocte des frissons
A vivre, à habiter
A la faveur des nuits
Viens les fleurs seront écloses
A l’instant où envolées
Les tourterelles des songes bleus
Iront se poser sur le fil
De l’aube à tisser de vie
Viens j’ai trouvé un chemin tranquille
Qui serpente entre nos passés
Il y a le ruban vert prairie qui trace l’espoir de l’avenir
Nos pas dessus et le plaisir comme une surprise inattendue
Viens le temps a voulu s’approcher de nos agonies
Qui livides faisait de nous des apatrides
Mais viens ô toi terre de l’Amour
Je suis un cœur inhabité
Ta robe de princesse est froissée
Mais je ne vois que ton sourire
Et l’argile de tes yeux dorées
Cernés par un crayon rimmel
Viens j’ai oublié quelques heures
Où ma souffrance contenue
Je me faisais grave et secret
Viens j’entends en ta voix qui rit
Le voyage que je n’ai pas fait
Je prends l’étoile des nuits d’Amour
Pour l’accrocher dans ma chaumière
Viens je suis ce cœur anonyme
Viens j’ai laissé mes souvenirs
Se disperser dans un ruisseau
Je n’entends plus le bruit de l’eau
C’est ta voix qui chante par-à-coup
Espiègle, moi qui me croyait mort
Aux gestes d’un pantin vivant.
L’un dans le regard de l’autre…je te cite Leila
Et le temps suspendu
L’instant dedans les mains
Qui se tracent en beautés
Des cartes douceurs de miel
Sur nos corps enlacés
quelle envolée de mots, Leila, je suis émerveillée, encore…douceurs..
Tu m’inspires Annick, l’idée vient de toi ❀❁❀
Heu?! de me petits doigts tous émus,
c’est fort joli Leila, je suis charmée, vraiment. Merci.
Ombrage
La feuille a cessé d’écrire
Les poèmes du vent
L’abeille s’est laissé surprendre par la brume
Respire il se peut que le souffle soit dû
A la brève déchirure sous le reflet de l’oeil…ouvert
Le corps est tendu
Vers ces gens qui balancent
Entre Amour et beauté
Le rêve enchanté
Les oiseaux de pluie
En chevaux coursent l’éther
Et le pays s’endort
Les arbres des campagnes
Les montagnes voilées
Les forêts qui s’éloignent
En collines ajourées
Les jardins sur la mer
Penchent leur feuillage bleu
Et le soir vient dormir
Entre les bras de vigne
Entre mes bras ouverts
Ici où tout s’aligne, ici c’est sur le banc
Sur la berge du canal
Que je vois le reflet des toitures de ta ville
Les murs du voisinage, la place et la fontaine
Tout n’est qu’image de toi, le canal est tranquille
Reflet de soi.
Bonne soirée à tous et bonne semaine, j’étais de garde au jardin de l’Oeil Ouvert ))
phil alba…
A l’écoute du chant des dunes,
Monte la raisonnance
des milliers de grains
qui roulent avec entrain :
Si chaque grain est un coeur,
La dune géante et ses milliers de coeurs
A elle seule chante sa mélopée
Dans le silence du désert…
Et c’est très impressionnant !
Petite vidéo trouvée ce soir…
Qui explique très bien
Comment peuvent chanter ces milliers de grains !
A écouter évidemment avec le son,
Et un peu de patience, le temps qu’elle charge !
http://www.youtube.com/watch?v=t6Zt4XCHj3U
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeee
Merci Christineeeeeeee
Pour le chant des duneeeeeeees
Et cette démonstration intéressanteeeeeee
Belle soiréeeeeeeee !
Dans son désert de sable
Un coeur se bat son doux
Il anime les grains
Qui lui chuchotent la vie
Le désert un ami
Quand les ondes un appel
La dame est à sa fenêtre
Dans ce sous bois précieux
Et les milliards de grains
Se font doux se font tendres
Sourire dans ses songes
Elle regarde son ciel
Le voyage du temps
N’en finit pas pour elle
La femme à son silence
Se donne son bel grain de sable
Qui lui murmure l’oreille
Si tendrement caresse
Christineeeeeeee,
j ai emprunté l’ordi de mon fils, avec son,
yaouhhhhhhhhhhhhh, incroyable…
cela doit être terrible, une tempête.
Bonsoir à tous, la tête cogne très fort, les mots un instants se sont tus, les yeux refusant la lumière,….
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Voir une lueur
Là bas de l’autre côté
Se prendre à rêver
marcher sur le sable chaud
Immergée dans le silence
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Je lis tous les mots du jour, ils coulent entre mes doigts comme des grains de sable dont la douceur calme toutes les angoisses. Le chant du sable s’il ne parvient à mes oreilles, se laisse imaginer comme une mélodie à peine audible mais si douce qu’il me semble l’entendre.
Bonjour Ossiane
Si tu as du temps,tu peux classer cette note dans les ‘fenêtres’ ..
Bises et bonne journée.
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Entre deux mirages et nuages…. me voilà…
Tu as bien deviné Monique pour l’abbaye, j’ai fait la totale pour en prendre plein les yeux;-) Quant au carré Van Gogh, et-ce là où il y avait la belle exposition Robert Delpire ?
Hommage bien reçu aspe, merci c’est beau;-)
La lumière suffit pour tout changer François; il peut y voir de la beauté dans la laideur;-)
Bravo pour cette nouvelle activité, nath ! Conseil entendu;-)
Merci à tous d’avoir honoré cette note de si belle façon !
Ossiane
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Ossiane, bonjour, En Arles, Robert Delpire était à deux endroits, à l’espace Van gogh( là où se trouve le beau jardin avec la fontaine et la faculté) et à la Chapelle des Trinitaires(dans la Grand’rue pietonne)
Quant à l’Abaye de Montmajour, je suis bien contente que tu y sois allée, l’endroit est superbe.