Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
épis de miel
dans la blondeur d’un matin
épiderme
◊ Sur la rive de l’étang de Vaccarès…
◊ Partage … la belle voix de Nath dans son poème « Mets-tissages » qu’elle avait écrit pour la note Métissages. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.
serrés pour une houle
de douceur,
la terre fait le dos rond
et s’hérisse de blondeur
prête à s’épanouir avec le jour
Que fais tu, es tu tétue, tous ces épis barbus
et cet or blond qui courre et qui coule dans sa vertu
une surface autant foisonnante que frissonnante
pas une fin en soi mais un champ continu
pas un catalogue qui défile
pas besoin de ranimer la graminée
pas besoin de s’habiller pour qui vétiver
pas besoin de rentrer (foin de tout cela) pour qui sorgho
et ce vent léger « qui séche les pleurs des moindre graminées »
(emprunt à Rostand)
battu, rebattu sans même un fléau
épicarpe qui donne dans le ressaut
épigones qui fauchent et qui remplacent
et cette couronne d’arbre
belle journée ou sans épier le moindre de nos gestes
arrive des vacances les promesses de repos agreste
il est fort joli, le haïku.
La main caresse tendre
Ses doux frissons de miel
Elle se frisonne d’ondes
Le galopin en oeil
Se cache dans le foin
Il écarte des épis
Et admire l’horizon
L’été offre son miel
La chaleur du soleil
Qui enfante le ventre
De la terre de sol
Une peau dorée
Dans la blondeur des rives
Douces graminées
Plumes de caresses
D’or et de lumière
Espoirs malgré tout
Coucou, Ossiane
Bel épilogue..tout en douceur et tendresse! Bises ensoleillées de ma Provence!
Brassée de caresses
Comme une onde de frissons
Eveil d’épis soleil
Belle journée à tous
Ossiane , merci pour votre commentaire : j’aime (lorsque c’est possible ) ajouter un lien au texte ou notations choisis , d’abord par simple idée de partage- ce qui me semble la moindre des choses -, mais aussi par souci de respect pour le poète ou l’artiste à qui j’emprunte les mots ; je pense que vous serez d’accord sur ce point avec moi.
Bon week end à tous
Et pour Thierry , un clin d’oeil particulier pour » le pétiole de rose de Java » ( sourire )
mais lisse ne peut être l’épis
pas par mauvais esprit
quand la graine germe
l’épis donne sa dîme
pas d’épis sûr
qui ne relie
pour les pistoles
il faut récolter
et recoller
mathilde: après la rose pourpre du Caire,
faut il donc danser une javanaise 😉
Et pis c’est comme ça…parce que ça ne peut pas être autrement
Epis c’est pas proprement …parce qu’à s’y rouler on va devoir se secouer
ces graminées sont envahissantes…mais quel soyeux
Miss l’amirale
Le mistral ami
Naît au col blanc en léger souffle
Glisse en frissons sur les vallons
Une douce brise vers le bassin
Comme un démon sur le Midi
Forte caresse sur le marais
Ondoie l’onde ploie le roseau
De grands frissons
sur le pourtour méditérranéen
Là ça se corse
C’est le grand large
Risées mouillées d’écumes
Sale la Corse
Vieux fou de Fujin*
Laisse donc courir le vent
Dans les blés brulants
* dieu du vent japonais
Epilogue
Mon épilogue
Tu seras à mon dernier jours
En attendant vis moi Amour
sorry, trop tard pour rattraper mon s, merci de l enlever…pour se vivre le français…
Têtes penchées
un frisson dans les herbes
têtes pensives
Des gerbes de lumière
caressent le matin
éventails de blancheur
ou nuage palpitant
de mille plumes magiques
un champ danse en silence
et inscrit dans le vent
le souffle de l’été
Superbes photo Captain, et bravo l’équipage 😉
Love
Annick, je rattrape ton s au vol pour mon « photoS » handicapé
Merci et bisou à tous
un dôme de soie
épicentre de douceur
dans un souffle d’or
sourire, Lou, I am happy que my S rattrapé par tes photos, BELLE NUIT.
Le foin tout doux
Il gratouille le nez
Qui curieux se penche
Quand la paille jaunit
que l’or murit
tout vous sourit
pas un abri
mais un matelas
où laisser des traces
quand on s’embrasse
à fleur de peau
piquent les tiges
que rien ne fige
on fait des piges
tout une histoire
en blanc et noir
même l’âge
n’efface rien
de ces étreintes
en nos âmes peintes
les odeurs
comme des pleurs
qui énivrent
joie de vivre
de ces senteurs
exquise douceur
et bras en croix
félicité à bout de doigts
et du parterre foulé
ce message martelé
près de la terre
git le bonheur
il faut savoir
le relever
comme un gant
de preux chevalier
c’est une lutte
on est en butte
aux tracas
horizon voilé
ciel plus étoilé
quels repères
je m’exaspère
Ma main sur ta peau
Ma paume s’emplit de son grain
Récolte si belle
trois numéros épuisés
le jour tire ma ligne de conduite
une pluie fine
le frison trouble de la rentrée
et Saint Germain des près dans nos pensées
l’ouvreuse entre-ouvre l’écran
et déjà le vent sur les marais
l’arbre mort au coin du boulevard
un principe que nous croyons tous avoir oublié
est-ce ainsi que ce fait l’acrobatie du verbe
une image de Provence
sur la peau dorée des roseaux
dans l’air qui s’agite
les yeux vibrants
ouverts
comme un soleil
sur le désert d’un été de grande soif
ma nuit dans tes désirs
perdue comme un coquelicot de miel
dans l’océan des champs de blé
poussière lente
glissante
naissance
tu n’es pas silence
l’espace liquide
limpide
par le cri des mouettes
folles
sur les arbres
escarpés
et la dernière minute en pointillés
qui musique de Christophe COIN
dans les embruns se confond
au vent ensoleillé
orée du bois, auréolée, lancéolée
quand la campagne blanchit
et que l’or martelé
descend dans les branchies
et que chrysocale donne le change
le temps change
et le matin bondit
« Les roseaux secs comme paille »
qui sous le vent s’entrechoquent
et chantent et dansent
et le vent à son tour s’y perd
s’égaye et s’endort prisonnier
entre les épis blonds
Ah! si j’étais le Mistral
Je voulait bien
danser
avec les arbres
écouter
son chant
de joie ou de peur
valser
avec les épis dorés
et regarder
les ondes d’or
un mer de blondeur
Les deux bâtons posés
Ils ont perdu leurs feuilles
Dans un bel livre de vie
Ils se reposent tendres
Les foins doux se balancent
Cheveux de miel doré
Sous le vent chaud d’été
épi…zooties, épis rôtis, épis frottés, épis frottis, et puis tutti
l’épis ôté reste la tige
assez réel est le tableau
ah céréales qui n’en pouvez
fini les téguments
c’est l’été du froment
du galet à la galette
du minéral au végétal
rien ne végéte
et tout rejette
coucou, juste pour aider ton français, en français, on écrit » je voulaiS avec un S »,
mais tu as le mérite, toi, d’apprendre notre langage,
moi, en tite française, je fais tant de vraies fautes….SOURIRE…n’hésite pas de me reprendre, je suis toute oreille pour me corriger mes mots.
Le corps s’allonge tendre
Ouvre le rideau doré
Souple douce merveille
Et la vue tout devant
Comme elle se laisse manger
Sa bonne part de mer
Toute bleue ondes calmes
il est beau le calligramme,
Des petites flammes blanches
Se sortent de leurs tiges
Et se bougent dans l’air
A l’abri des regards
Pour le plaisir de la mer
Ah..si j’etais le mistral…j’inviterais Neyde a danser..j’inventerais une valse et des mots de couleur..je tresserais un diademe avec des epis de soleil..on glisserait contre le vent..on ferait s’envoler les notes et les eclats de lumiere..Ah si j’etais le mistral..je traverserais les mers et les terres..pour rejoindre le Bresil..sur un reve… une pensee..
Ma chère prof Annick
Erreur, il me faut faire attention,
parce que Bescherelle est mon ami.
Merci ma chérie.
Je vaiS rester au coin?
Pierre-b
Je suis restée au coin, agenouillée sur le maïs,
à cause d´écrire un T ou lieu d’un S.
Ma prof est sévère!
mais je vais m’enfuir …
je vaiS accepter ton invitation… On va danser… on va glisser … contre le vent
et … je vaiS porter le diademe … d’épis de soleil.
Et nous danserons… sur les mers et les terres…
tu me fais sourire, par ton humour, Neyde, car déjà tu as bien compris que loin de moi l’idée de me voir en prof, je me suis juste rappelée un temps où tu demandais de l’aide à Ossiane, pour le français, mais je n’ai rien à t’apprendre, ton français est superbe!
Le regard posé là
Devant ces herbes dorées
On aimerait donner la main
A ses amis précieux
Et se marcher son chemin
Ensemble réchauffés
Compagnie de l’œil Ouvert
Bonjour !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Et le chêne de s’écrier :
Que de roseaux
A plier ici le dos
Sous le mistral
Qui souffle,
Sans trêve ni repos,
Ce n’est pas un pays
Pour les chênes
Tels que moi,
Ici, les graminées sont reines
Et les roseaux sont rois
Le chêne épiloguait encore
Lorsque le Mistral
Redoublant de puissance
Lui cloua le bec…
Encore une fois !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
En prime, le texte de La Fontaine
Et les belles illustrations s’y rapportant !
http://www.lafontaine.net/lesFables/afficheFable.php?id=22&ill=quellier
Plus haut et encore mieux
Qui se pique à l’épi
Comme qui se pique au jeu
Resterais-je taiseux
Ou faut-il à tout prix
Que je pousse ma rime
Vieux crin-crin d’une lime
Deux lames de roseaux
Placées entre les dents
Empêchent de parler haut
Souffler n’est pas rimer
Mais par le truchement
Du modeste instrument…
Ma rime… formerait-elle un lai ?
Passer alors de six à huit
Pincer les lèvres en modulant
Aux pieds des lettres chantonnant
Les vers viendront-ils assez vite ?
Ce n’est pas seulement qu’ils viennent
Encore faut-il qu’ils conviennent
Comme au roseau pareillement
La caresse que délivre le vent
Qu’elle est la douce et revigorante la caresse portée par le vent du Brésil !
Merci Neyde
épilogue automatique
se laisser guider
une tige aux lévre
et des mots comme séve
le vent s’éléve
les pensées en sourdine
l’oeil bleu marine
Petites touffes
De cheveux bel doré
La main résiste pas
A vous frissonner tendre
Epilogue,
pirogue aux tons de balsa
ajoncs et faisceaux de roseaux
trame de bambous tressés
bois flotté
paysage semi aquatique
eglogue virgilienne
j’ai du trouver que le bambou dénudé ça le faisait sans x !
erreur fatidique
Miel doré tendres épaules
Sa nuque se laisse dériver
Sur ce coulis bel ondulant
Et la douceur la gagne
Réconforté tendresses
Le matin
Les épis allongés
La nuit elle s’est couchée
Tendresse
Alors au petit matin
Il se redressent
Pour l’accueillir
Le jour
Il n’y a pas d’épilogue.
Je ne conçois d’épilogues que la mort.
La , ou tout s’achève
Ou nulle action possible
Ne se reve.
Entre les séparations ,
Et la fin des fins,
Il reste la pensée.
Elle ne connait pas d’épilogues.
La pensée se moque ,
des mots d’adieux , qu’on devine ,qu’on entend,
Ou qu’on prononce.
La pensé est libre ,
Elle n’obéit à aucune loi ,
Meme ,
A aucune volonté.
Elle peut sans complexe ,
prendre la main de ceux , celles qui nous laisse,
ou qu’on laisse , et serrer cette main très fort ,
pour l’emmener promener dans les collines , écouter le mistral, écouter la tempete de bretagne , écouter meme le chant urbain des villes.
La pensée échappe , également , au corps , à l’ame à laquelle elle est ratachée.
Elle ne s’accorde qu’aux souvenirs , aux reves produits par cette ame.
Elle danse avec .
Elle prend sous son aile , les etres aimés , vivants ou disparus , elle les cajole,
elle les emplit , de tendresse , avouable ou inavouable , elle les abrite du mauvais temps , elle leur ceuille des fruits frais et délicieux , elle les couche dans des duvets soyeux , elle pourrait presque leur faire l’amour meme , mais elle connait ses limites , et sa force aussi.
Elle connait des livres , des livres d’images surtout.
Des souvenirs , elle réhausse les couleurs , elle en fait jaillir les traits les plus vrais , ceux qui sont marqués à l’encre indélibile , ceux qui ne seront jamais ,recouverts par aucun mots d’adieu.
La pensée , bien sur , a son dictionnaire de rime.
Elle s’en sert pour nous éveiller le matin et nous souffler des bribes de poèmes dont on se demande d’ou ils peuvent bien venir.
Mais , dans son dictionnaire de rime , bizarrement , il n’y a pas le mot épilogue.
Elle sait que ce mot , ne rime à rien.
Elle est cependant indulgente , compréhensive.
Elle comprend bien , que le monde des propriétaires des ames qu’elle habite est compliqué, parfois.
Elle les laisse tenter d’appliquer le terme épilogue.
Elle rie sous cape , quand certains , certaines , ont conjugué ce mot plus de vingt ans , pour au final , à leur grande surprise , le soustraire de leur palettes de mots usités.
Elle rie sous cape aussi , quand deux anges , se gonflent le poitrail en se disant que c’est le moment de l’épilogue de leur histoire.
Elle connait disai-je sa force.
Elle ne sépare pas.
Elle rassemble , ceux qui s’aime , d’amour , d’amitié , d’affection.
Insidieusement , elle les mènes , en son territoire , ou , la , jamais ils ne se perdront.
Il n y a pas d’épilogue…
Jamais.
Tant que le souffle de vie demeure.
Car,
La pensée veille.
….
Magique, Fauki, un grand texte.
.
Bonjour à tous!
Longue absence, j’ai profité de ce long week-end pour faire la pause et le vide. J’espère que vous avez pssé un bon week-end. Merci à vous tous d’être venus écrire en beauté ou en originatlité.
Claudie, contente que ces images du sud te plaisent;-)
Mathilde, j’aime votre façon d erespecteur les auteurs, merci:-)
Hi lou, jean, pasca, phil, aspe, neyde 😉
https://blog.ossiane.photo/2009/06/30/calligramme-juin-2009/#comments
Bonjour fauki, quel beau texte mais je sens un peu de tristesse en toi…
Je grimpe d’un étage et je vous rejoins sur flamingo;-)
Ossiane
.
femmes d’esprit
femmes que j’envie
femme qui rit dans le lit
femmes que je prie
femmes de bonté
qui dispense la charité
femme recherchée
qui que vous soyez
vous ètes pour moi des femmes aimées
test
cet homme joue avec le feu, mon frere n’ aurait fait mieux