Lecture du Haïku Calligramme: Centre, haut, bas
Triangles rectangles
leçon de géométrie
tableau d’écritures
◊ La suite du damier en Terres de Champagne
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: Centre, haut, bas
Triangles rectangles
leçon de géométrie
tableau d’écritures
◊ La suite du damier en Terres de Champagne
OH !!! Quelle invitation!, mes doigts caressent les pastels sur ma table de travail
___
Des draperies
Quelques épingles
Une robe nature
Je danse
___
Pour Monique:
Papier à grain
Moyen ou fin,
Quelques aplats,
Lignes de soie.
Verts, ocres et bruns,
Passer la main
Sur le papier
Sans le froisser…
Changer de feuille,
En un clin d’oeil,
Métamorphose,
La main transpose,
Et des couleurs
Venues d’ailleurs,
Roses et violets,
Viennent chanter…
Ombre et lumière,
Foncé ou clair,
Le noir et blanc
Prend tout son temps
Pour révéler
Beauté cachée,
Et du silence
La quintessence…
Pour Bourrache:
La terre et coquette, sa garde robe est bien fournie.
D’étoles et de foulards elle aime se parer.
Elle joue des couleurs et des drapés devant le miroir de nos yeux.
La terre « est » coquette
Pardon!
Et l’homme écrivit
En pleins et en déliés
L’histoire de la vie
Amusant, vos belles photos m’ont fait penser à celle-ci qui fera plutôt sourire:
http://www.gerard-bertrand.net/IMAGES_boudin.html
Qu’en pensez-vous ?
en marge du monde
à l’angle du domino
la terre annotée
La nuit vous inspire et ce matin je tombe des nues pour lire ce que je pensais !!!! les pastels de Monique et d’Anne-Marie
les robes de Bourrache
Sommes en osmose c’est sûr
Tracer la ligne bleue
Celle qui envie les cieux
Le soleil rose orangé
S’endormira aux prés
De nos crayons verts
Je recherche le contour
De tes mains d’artiste
Ton bras rencontré
Découvre l’amour
Le bleu au rouge se mêle
Pour compléter la parure de cette belle GE
Longue chevelure en vagues étranges
Piquée d’un arbre -bijou
Ou d’une épingle d’argent
le jour se lève et le pastel s’efface peu à peu
et tout s’embrouille en broussaille
Broussaille de craie et d’écriture
Le rêve s’achève géométriquement
« C’est beau ! Sa craie nom d’une pipe ! » s’exclama la fée Lation…
Tendres triangles
Par géométrie du coeur
Regard ébloui
l’espace domino
par des images de la vie
dessine des lignes scripts
les mots soulignés
germe intime du domino
volupté secrète
Motifs d’un jour
Strophes sans aplats
Champ poèmes
…
poils striés peignés
blanchis à la craie du temps
fente du domino
en cette terre gourmande
le domino à la langue
triangle sa semence
Mademoiselle
traçant l’hypothénuse
d’une main sûre
Au tableau rêvante
d’un arpenteur du ciel.
Ossiane, la première image montre une belle maîtrise des lignes: tu as le compas dans l’Oeil!
Quand on met la craie on
ce n’est pas de la rayonne
mais ça nous redresse un homme
pour l’home sweet home
sacré tableau ombré
rempli de pleins et de déliés
Pardon annemarie
je n’ai pas cherché à te plagier
je n’avais pas lu les commentaires
Sécantes, séchantes, fuyantes
chevrons nez bien froncés
guipures retournées
géométrie affirmée
je l’ai surement deja mis mais c’est toujours un plaisir
Le cancre
Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le cœur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec des craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.
Jacques Prévert (1900-1977)
(Paroles)
somptueuses et calmes,
en larges ondulations,
plages de couleurs,
ouvertes et sublimes,
entre le désir
d’y tracer un poème
comme en un hommage,
et l’impossibilité
pour moi de me résoudre
à risquer, oser
violer, marquer leur beauté
dans le rectangle
l’horizon
pareil au coups de craie sur le tableau noir des écoles buissonnières
printemps légers
vent clair
fenêtres ouvertes
chemises blanches
j’entrevois tes seins
sous l’ombre de demain
ondulantes verdures
des allées fraîches
dans le rectangle de papier
les paysages
de ta beauté
enchantée par les chemins détournés…
aujourd’hui et c’est toujours…
MARC, j’étais en train de chercher le pOèeme de PREVERT quand j’ai découvert que tu l’avais ajouté…
Et je lis je le titre, et regarde les images, et le haiku, et déboule….
Sur son trépied de vie
Un tableau à deux faces
Une quadrillée
Et l’autre toute nue
Dans la réglette de bois
Une boîte de craies blanches
Et cette autre de couleurs
Sans oublier le chiffon
Pour gommer le trop plein
Ou les erreurs toutes bêtes
La vie c’est se la vivre
Pour la savoir un peu
Elle regarde ses mains
Pleines de poussières de craie
Dans cette vie si pleine
Qui a vécu tant vu
De toutes les couleurs
Et aussi celle des lys
Son regard est ému
Devant le croquis de sa vie
puis, je lis chacun, et je dis merci. Bel après midi.
caresses griffues
lampées à la commissure
des lèvres peintes
montre moi tes muscles
en la frisure d’une caresse
de couleurs, auscultés
soigne l’entrelacs
et me perd en conjectures
de tes doigts agiles
Bonjour à tout le monde !
*******************************
Les triangles pointus
Se jouent avec astuce
Des rectangles obtus
Et sur le sol juxtaposés
Dessinent à main levée
Une géométrie élaborée
Toute en couleur !
Pas besoin de tableau noir
Pas besoin de craie de couleur
Quand la nature nous offre
Sa page d’écriture…
Grandeur Nature
Biseeeeeeeeeeees natureeeeeeeeee
cré vingt dieux gais lurons!
prépuce tulle
car à bosses
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Nouveaux commentaires sur:
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.
J.S. Bach et la Fée du logis
Sauts de puces dans le pré
L’histoire … sans fin
_
Comptine
Jeanneton prend sa faucille
Larirette larirette
Jeannetonprend sa faucille
Pour aller couper du jonc
En chemin elle rencontre
Larirette larirette
En chemin elle rencontre
Quatre jeunes et beaux garçons
Le premier un peu timide
Larirette larirette
Le premier un peu timide
La traite de laideron
Le deuxième pas très sage
Larirette, larirette
Le deuxième pas très sage
Lui caressa le menton
Le troisième encore moins sage
Larirette larirette
Le troisième encore moins sage
La poussa sur le gazon
Ce que fit le quatrième
Larirette larirette
Ce que fit le quatrième
N’est pas dit dans ma chanson
Si vous voulez le savoir
Larirette larirette
Si vous voulez le savoir
Faut aller couper du jonc
__
heu… larirette, lariretteeeee
zébra 3
Qui es-tu
Craie blanche sur mon tableau noir
Petite voix au bord de mes sourires?
triangle réceptacle
sommet précaire au tableau
craie pour dominos
petit bout de craie
tendre contre un triangle aimé
table aux dominos
Le métier à récolter
La vie
Tisse de jolies teintes
Et l’oeil avide boit
Bien avant de manger
Ses parts si bonnes
De belle chair
Pour se garder vivant
au domino noir
petite voix blanche grince un peu
craie sur ton tableau
Les tableaux de Champagne pétillent autant que son breuvage. La géométrie rurale se laisse merveilleusement crayonner. C’est beau, tout simplement.
rouleaux de printemps
embrun d’ombre et de lumière
le vent m’emporte
N’allons pas par quatre chemins
Chacun retrouvera le sien
Il faut bien savoir d’où l’on vient
Pour nous permettre d’aller plus loin
Un triangle rectangle
Au carré : trois, quatre et cinq
Trouvons nos racines
Ainsi rechercher l’azimut
Pour quelque jour toucher au but
Que fera-t-on, hypothénuse,
Si le voyage se fait sans muse ?
Un triangle rectangle
Au carré : trois, quatre et cinq
Trouvons nos racines
Pythagore, la géométrie
Et Tagore pour la poésie
Avec tout ça, partir en mer
Se repérer sur les amers
Un triangle rectangle
Au carré : trois, quatre et cinq
Trouvons nos racines
Plus simplement rester à terre
Voyager entre ciel et pierre
Contempler l’infinie beauté
Du monde qui ouvre ses secrets
Un triangle rectangle
Au carré : trois, quatre et cinq
Trouvons nos racines
Compagnon, au bout du voyage
Quand tu auras tout bien compris
Corde, compas, tu seras sage,
Ton grand oeuvre n’aura pas de prix
Un triangle rectangle
Au carré : trois, quatre et cinq
Trouvons nos racines
Dans les lignes tracées dehors
Recalculer le nombre d’Or
Ainsi se forger l’équilibre
Qui de l’intérieur nous fait libre
Un triangle rectangle
Au carré : trois, quatre et cinq
Trouvons nos racines
Voici nos chemins qui convergent
De nos déserts jusqu’à vos berges
On y cueille des fruits, créations,
Qui peut résoudre cette équation ?
Un triangle rectangle
Au carré : trois, quatre et cinq
Trouvons nos racines
(A suivre)
Qui es-tu inconnu
Force tranquille dans la carrière,
Tout blanc de craie
Sur mon ardoise feuilletée?
Les cendres au vent le temps venu
L’enfant court dans le pré
Il joue à la marelle
Trace à la craie
D’une crèche sans ombre.
Qui es-tu petite voix dans le silence
De l’atelier aux écritures?
Craie su l’ardoise d’un tableau aimanté?
Un regard muet?
Une voie sans issue?
Une craie mouillée?
Des mots pleurent écrasés, la craie humide, mots translucides.
Bon !!! Lire : hypoténuse – aïe ! aïe ! aïe !
Merci
Phil
Placage de pièces en terre,
Couleurs et formes diverses
formant des dessins variés
Des champs en marqueterie
Le beau travail des artisans
Marqueteurs du labourage
Qui passent par monts
et repassent par vaux
Avant de lancer la semence
Avant de renouveller la vie
Les tableaux, à l’époque, étaient noirs, tout noir
et la craie blanche, toute blanche
en bâton découpée,
de craie venue de Champagne,
crissait en écrivant: tout un art que d’écrire sans fausses notes!
Nos pauvres oreilles, d’alors
et que dire de nos dents!
Mauve, vert, bleu,ocre, gris,
pour certains c’est du bariolis
moi j’aime cette coqueterie
et mes yeux en sont éblouis
Annemarie c’est très beau ce que tu as écrit ce matin à mon intention, un rayon de soleil dans la grisaille du jour.
J’aime tout particulièrement l’originalité du poème (à suivre) de phil alba et l’école buissonnière de Jean ou comment résister à tant de beauté offerte!
___
Belle est la nature
Lignes parfaites et franches
Comme l’âme d’un enfant
__
« En tout cas, je continue à regarder le monde avec des yeux d’enfant. C’est le plus beau regard qu’un peintre puisse avoir »
ainsi parlait Balthus dans ses méditations d’un promeneur solitaire de la peinture
Son coeur écrit à la craie
L’indélébile le bel aimer
Ses petits mots intimes
Qui se chuchotent
Si doucement
Et font palpiter
De tellement
Energie phénoménale de traits, de couleurs, de lumières…
ça me fait penser à…..Zorro…. quand il signe sur le ventre du sergent!!!!
Un cavalier, qui surgit hors de la nuit
Court vers l’aventure au galop
Son nom, il le signe à la pointe de l’épée
D’un Z qui veut dire Zorro
On est loin de la poésie habituelle du blog!!!!
Rayons craie, crayons raie
qui a dit que les labours de la culture
ne s’accompagnaient pas de sillons d’écriture
et dans ces jeux de couleurs cendrés
il ne faut pas croire que le tableau n’est pas poudré
car tout élégant qu’il soit
il lui faut quelques cosmétiques
car si on tire trop sur l’élastique
il va se rider là où l’on voulait le dérider
ces raies n’ont rien de cosmique
et pourtant vers le ciel nous tournons
voudrions nous chanter à plein poumons
pour ensenser des rectangles bien serrés
mais il n’est pas temps de refermer
une vision qui nous remplit d’angles
sans jamais serre de sangles
aérienne elle donne des perspectives saississantes
sans jamais nous paraître trop angoissante
Quand la craie crisse ça hérisse et ça crie
et cependant c’est rythmé et serré
les figures s’enchevétrent …et les démons s’empêtrent
Une ombre passe qui s’étend
le faisceau des parallèles divergent
vogue de couleurs un océan
Secteur par secteur nous balayons l’horizon
pas de phare juste une parure sautillante
c’est bellement granuleux… mais pas du gazon
A l’obtus des lisières
Aigus les chemins.
Creuset avec une flaque au fond
Comme un oeil bleu avec des ronds
Anneaux d’iris, rétine d’eau
Un puits au milieu d’une clairière
Image insolite, mes fissures.
Colmatées de craie, voix mystère
Avec mes murmures en écho
Douceurs d’enfants, chants en chorale
Avec là, face à mon regard
La beauté et l’enchantement
Des rires d’enfants, la terre féconde
Et l’eau de la source, dans le puits
Mon eau plus une pincée de sel
Jetée du haut de la margelle
Que le puits devienne mer gitane
Que la mer habillée de fougue
Libère, sur le rivage
Mon conte de fées.
Entre nous ça ne veut strictement rien dire mais au temps des écritures, les mots arrivent et s’imposent dans cet ordre et je les laisse arriver et s’installer tels quels.
Je lis peu de poésies pour ne pas dire jamais.Mais je n’écris qu’en vers en général, j’ai du subir un traumatisme)).
Bonjour leila
L’écriture mêe automatique a toujours un sens
celui de l’émotion du moment où surgissent ces mots là
et même après
l’écriture en vers (et pas contre tous) est loin d’être infamante
elle est charmante
bonne journée
Récré…quand on pose la craie
l’action est pour tout de suite
suivez en juste le cours en cour
A la craie croquis
le tableau est trop noir
A la craie croquis
Un cri de désespoir
A la craie croquis
Pour casser l’amertume
A la craie croquis
Pour un rêve qui s’allume
A la craie croquis
Il crisse et c’est parti
A la craie croquis
Où l’enfant se blottit
Fort joli lou
bonne journée … dans quelques heures
Coucou rapide !
Voici de quoi occuper votre journée artistique :
A défaut de vraie peinture pour vos prochains tableaux,
Prenez de la craie ! (de toutes les couleurs, c’est encore mieux)
Et suivez le guide !
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http://www.wat.tv/video/experience-avec-craie-kfdq_h5me_.html
____
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees crayocoloreeeeeeeeeeees
Sur les champs
Palpitants de couleurs
Les nuages passent
Et déposent leurs ombres
Qui les suivent
Dans le périple
Du cours du temps
Nuit sans sommeil,
lune éclatante,
est-ce un appel
au loin ?
Au ciel vide
je réponds
« Viens ! »
RE-HELLO !
Une toute petite !
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Et quand la CRAIE
Crissssssssseeeeeee
J’ai les oreilles qui font :
Crrrrrrr AÏE !!!!!
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Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeees à la CRAIeeeeeeeeeeeeeeee
en batonnets d’obélisque
mais pas couronnés d’un pyramidion
ou en en troncs de cone mais pas glaçant
à la pointe sommitale écrasé
ainsi se présentaient il ya peu
nos outils d’écritoire
en morceaux ils devenaient projectiles
et pas seulement pour les années bissextiles
car sans donner dans le domaine érectile
ce qu’il y avait de sacré dans ce matériaux
c’etait sa manière des créer du lien
blanchissant aussi bien les mains que les cheveux
les pantalons que les chandails
de cette poudre à ne pas respirer
sous peine d’éternuer
Le professeur n’était pas le dernier
à viser une cible qu’il avait distingué
Tableau abstrait aux lignes géométriques
Leçon d’harmonie que la nature
Offre à l’oeil observateur
Ne cherche rien que ce bonheur
Je suis fascinée par cette élégante pureté des lignes de ces images
On comprend que Pythagore se soit penché très sérieusement sur cette harmonie des nombres.
J’ai retrouvé cette citation d’Arthur Koestler intéressante quant à l’espoir qu’il jette sur cette étude mathématique en ce qui concerne l’univers.
« Il n’existe à vue d’oeil, aucune relation particulière entre la longueur des côtés d’un triangle rectangle ; mais si l’on construit sur chaque côté un carré, l’aire des deux plus petits carrés correspond exactement à celle du plus grand. Puisqu’il était possible en se plongeant dans la théorie des nombres, de découvrir des lois à la structure parfaite, jusqu’alors inaccessibles au regard humain, n’était-il pas légitime d’espérer pouvoir percer de la même manière – c’est-à-dire à l’aide des nombres – tous les mystères de l’univers ? »
C’est bien ce qu’essaie de faire Osssiane à travers son objectif ?
Autre facette de Arthur Koestler, « tous les mystères ! » c’était peut-être un peu prétentieux mais la nature vient souvent corroborer cette théorie dont la démonstration me dépasse je l’avoue mais qui me laisse toujours admirative (beauté des fractales dans la nature par exemple)
Plus relaxe en géométrie avec Eugène Guillevic
« Isocèle
J’ai réussi à mettre
Un peu d’ordre en moi-même
Equilatéral
J’ai tendance à me plaindre.
Je suis allé trop loin
Avec mon souci d’ordre
Rien ne peut plus venir.
Rectangle
J’ai fermé l’angle droit
Qui souffrait d’être ouvert
En grand sur l’aventure.
Je suis une demeure
Où rêver est de droit. »
Géométrie des champs
que le laboureur trace
sillons après sillons
page d’écriture
dont les lignes dessinent
sur le tableau noir
de l’école de plein vent
avec les craies de couleur
de parcelles multiples
aux cultures diverses
une mosaïque
aux carréaux bariolés
manteau d’arlequin
de dame nature
offert à nos regards
par le dur travail
du paysan
paysagiste inspiré
L’enfant des cités
n’a eu de campagne
Que les terrains vagues;
Pas de courbes,
pas de couleurs;
Des barres et des droites ;
Comme seul poésie !
pas de fruit,
quelques fleurs,
la grisaille et l’ennui,
comme seul compagnie,
pas de chants d’oiseaux,
juste des condors
et des sirènes stridentes
pas de champs, pas de culture
la rue est son école,
les terrains vagues, sa cours
—
dans ces divers, dans ces divers cités ( clin d’œil à nath)
Les enfants en voient de toutes les couleurs ,
Mais comme tous les enfants il voit parfois la vie en rose
—
entre ces monstre gris
quelques arbres, pas de forêt
les autres on voulu mettre de l’art
Elle était en conserve,
Périmée, Fait béton et d’acier
Les rêves au loin s’en sont allés !
La pureté et la neige,
certain l’on vu,
mais en guise flocon, il avait de la poudre,
pour faire des lignes droites
et partir en circonvolution
etvoir la vie aux couleurs de l’arc-en-ciel,
—
dans ces divers, dans ces divers cités ( clin d’œil à nath)
Les enfants en voient de toutes les couleurs ,
Mais comme tous les enfants il voit parfois la vie en rose
—
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.
Bonjour l’équipage !
Sa craie nom d’une pipe ( (@ bonbonze) ! Juste un petit coucou… comme bernard qui est resté coincé dans le cube magique, je me suis fait à nouveau aspirée par la spirale du temps. Impossible de commenter beaucoup et de rattraper mon retard. Juste eu le temps de lire vos belles étoffes de mots ciselés, vos pastels colorés, vos champs poèmes ou en marqueterie, vos Z tracés, avant de passer vous voir. Vous faites de la haute couture et même avec les poteaux télégraphiques 😉
Je compte sur vous pour continuer le livre d’écritures avec les morceaux de craie restants. Osez ensemble ! Hommage aux paysagistes poètes, aux géomètres et aux mathématiciens inspirés du blog ! Super les triangles de Guillevic !
>Merci à gbertrand de sa gentille visite. Sourire à Boudin que j’aime bien 😉 Vos montages numériques sont insolites et intéressants Au plaisir de vous revoir ici 😉
>il était une fois, et salade, merci de revenir 😉 J’espère que je ne vous ai pas effrayés…
>phil, contente de ton beau retour 😉
>Bonjour MioModus, oui c’est un appel à te revoir ici 😉
Allez, je retourne travailler, j’ai plein de choses à rendre à temps 😉
Courage à vous aussi !
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P ar monts et par vaux
A vec boeufs ou chevaux
Y sera fait force labours
S i bien que l’on verra au jour
A rt d’aquarelles naturelles
G éométrie de formes si belles
E n longs rubans de couleurs
… PAYSAGE né du labeur
>Michel, ce n’est pas souvent que tu fais des acrostiches 😉 C’est vrai ce que tu dis à propos du paysage modelé par le labeur des hommes. Je me demande toujours s’ils se rendent compte de la beauté visuelle de leur ouvrage… Bises à toi
Je dirai même plus, » ça crée, nom d’une pipe » 😉 jolies les productions.
Bisou Thierry.
MioModus, Christineeee, Thierry, Arletteart, Monique, Amichel, Marc, Ossiane, Lou, je vous lis avec plaisir,
et je suis heureuse de vous trouver retrouver sur cette page…
Jour après jour
L’Homme tisse
Sa laine de vie
Et son manteau
En fin de vie
L’habille de lui
Comme fut sa vie
merci à yearblues pour les spirales, sur la note tourbillon, c’est une belle démonstration du nombre d’or dans la nature voir de la spirale d’or et qui rejoint mon commentaire sur l’harmonie des nombres.
Et je ne te dis pas Annick, habillée comme fut ma vie, ça risque d’être un peu décousu parfois, eh bonjour la dégaine!! mais c’est bien connu, l’habit ne fait pas le moine et il paraît qu’en fin de vie on accepte tout le monde alors pas de soucis à se faire!
tu me pouffes de rires, Monique,
et si je te dessine mon habit, tu seras pas déçue…
il ne m’en restera pas en fin de vie, ou un habit invisible, toute nue, des lambeaux d’étoffes laissés sur le chemin si rugueux, et je me ris de mes bêtises!
Dans chaque main
Une craie
Dans l’une une toute usée
Et dans l’autre une neuve
Le petit morceau qui a tant écrit
Il peut se reposer
Tandis que la grande est précieuse
Faut pas la faire tomber
Ni la casser de trop serrer
C’est précieux sa craie de vie
Tournée vers l’avenir
Pour penser choisir sa destinée
Chaux les marrons, il faut que ça teigne plus pour renforcer le teint crayeux
et quand la craie est tassée je jurassique ou plutôt je jure assis sur un banc
où j’écréme le temps en contemplant le fond des âges.
Mais cette craie parfois si douce et tendre à souhait on ne peut que l’égrener
et c’est ce que l’on fait sur les tissus ,pas assis en tailleur cette fois, avant que de couper les patrons à grand coup de ciseaux.
Ou encore sur les terrains de sport pour en marquer les limites avec ces drôles d’engin qui dispersent lentement à chaque tour de roue une couche épaisse sur la pelouse.
Que ces calcaire coquillers nous en ont fait écarquiller de grands yeux
dans ce relief de cuesta qui relève fièrement sur ces bords de belles falaises
si bien remplies d’animalcules et de foramimifères, à nous les nummulites et les ostrea mais si rien ne se crée hatif c’est qu’il en a fallu du temps et des temps géoloqiques pour accumuler toutes ces belles strates.
___
Tableau noir
Craie qui crisse
Eponge efface
Laisse traces
Eaux saumâtres
___
une craie
comme un grand trait blanc dans les courbes vertes
passagère des lumières rousses
passagère
distante
aux infatigables courses
sur les coteaux parfumés de terre lourde
fugues
rêvées d’ombres
comme un trait blanc dans les courbes vertes
les jours
l’aube
la glace
superbes soleils
lunes discrètes
les jours ne se comptent pas
existe-t-il le premier jour
du monde
du temps…
dans la terre épaisse
En qui peut on se décalcifier si maître carbonate sous le ruissellement se hâte
de s’étendre et puis de s’éteindre comme une bonne pâte
il a tout loisir de le dire quand dissous il nourrit le lait de chaux
et pour éteindre la chaux il faut en jeter de l’eau !
___
L’est
Une aube
Un ciel
Un soleil
Un sommeil
Pour donner sa couleur
A la craie
___
Elle trace des traits
Sur le trottoir
Où se marche la vie
Et elle sort
Son petit carré de bois
Pour la jouer sa vie
A la marelle
Le petit bourdon
Tout élégant
En tenue de soirée
Survole cette aquarelle
Sur terre en graines
Et le petit bourdon
Il plane de temps
Et patient attend
Pour se poser
Sa felur qu’il aime
Comme c’est bien dit Annick
« Et son manteau en fin de vie
S’habille de lui
Comme fut sa vie »
Avec le plaisir de le reécrire
Eh madame ? On peut le redessiner son manteau avec la craie magique d’Ossiane
En rose et bleu pastel des ciels heureux
EH! madame ? dit Madame ? on peut ?
Finies les vendanges, les moissons, les fenaisons,
En reconnaissance, les maîtres d’œuvre
Ont recouvert de craie le ventre de la terre,
Les nuages venant estomper les nuances.
Parée de bleu, de vert, d’or et de brun
Elle revêt sa tenue d’apparat avant le grand sommeil.
Le ciel aujourd’hui chargé de poudre blanche,
Viendra jeter sur elle un immense drap blanc
La terre s’endormira pour une pause salutaire
Le temps d’une saison et d’une gestation.
Fini la page d’écriture,
Fini les leçons de géométrie
Les coloriages sur tableau noir
L’odeur de la craie et de l’encre
On range les cahiers
Et vive les vacances.
Et je viens de vous lire, Annick quelle jolie idée la marelle, on en a usé des craies sur le macadam ! Dans mon village, il y a deux rues où régulièrement des enfants tracent des dessins parterre à la craie de couleur, c’est un vrai régal, et chaque fois je fais une pause pour admirer ces petites oeuvres d’Art éphémère qui disparaissent à la première pluie.
Bonne soirée et bonne nuit à tous.
tu me fais sourire, arletteart, tu peux, ouioui, tu peux…c’est bel un habit de pastels des jours heureux…
bonne soirée et bonne nuit à vous aussi, Monique, et à tous.
___
Rebondit la pierre
Lancée sur la marelle
S’efface la grammaire
Affichée au tableau
Toi, moi
Un petit saut
Un seau
De mots
Demain
L’autre histoire
L’éponge
S’en souviendra
Je crois
___
La craie paie la note et l’ardoise avec
mais sans créer de prise de bec
après le stylet sur la tablette d’argile
on se découvre un poignet agile
cette poussière en trop des mots
contraste avec le noir insondable
mais chiffonnette ou bien feutrine
rien ne s’efface de la mémoire
avec ou sans lignes horizontales
ces signes ont eu une portée originale
des apprentissages premiers
aux notions plus évoluées
c’est toujours à la craie
qu’on nous a évalué
valeur sûre
ou dévaluée
ces morceaux de vie
ces morceaux de craie
sont une part de moi même
et me rappellent plus que des problémes
combien il est difficile de plancher devant les autres
la peur de se tromper et d’être mal jugé
quand juché sur l’estrade on séche en rade
mais la craie magique que j’agite
viens à mon secours
par amour
décidément la craie me poursuit et m’obséde
c’est un pan entier de mémoire
un souvenir pulvérulent
que rien ne peut pulvériser
car à y bien aviser
il n’est toujours pas dissipé
La craie face à l’acide… se révulse et convulse
mais dans la dureté des temps… elle craint l’indent
faiblement agrégée… elle laisse partir en lambeaux
des petits moments d’éternité… pour peu qu’elle trouve
une surface appropriée… pour amoureusement s’y étaler
on n’a cure de la gratter… mais elle confectionne… un masque amidonné
la crémone ne s’entrouvre…du côté de Lacédémone
à la poursuite…de Desdémone
l’oracle a parlé…Iago s’est fait prier
mais pour ôter l’eau…il faut la faire sécher
ne pas attendre…qu’elle se délite
quand bien même….dans la carriére on la débite
allo … Thierry ? …
j’ai pas tout compris …
__
Biz et bonne nuit …
… à tous.
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Moi non plus !!!!????pas tout capté
Et de bon matin………. !en plus!!!!
Avec Thierry c’est fatal !!!!
Il est très …tortueux
« Bel » journée AA
Mea culpa
ai confondu vitesse et précipitation
sur la fin du moins
mais ça c’est transformé en précipice
trop occupé pour être bien connecté
il va falloir que ça change
allez on passe l’éponge ;)))
une belle journée mais c’est pas gagné
Dans la campagne rousse
La Champagne reverdit
Le bleu, le brun se coursent
En ombres, rêves ici.
Sur la terre, ses lumières
Ses couleurs vues d’ici,
Ailleurs, du haut des tours
D’un château dans l’oubli
Inconnu, au dessus des craies
En strates.
Le maître a lancé son bâton
Fiché dans mon coeur
Au gré du vent,
Comme une lance
A arracher.
Encore une vague de mots écrits our le théâtre …
Avec la craie, Je trace, j’écris des cris et des silences.
Avec la trait, je trace, je crie des cris et des silences.
Avec le trait, je trace, je trie des cris et des silences.
Avec le trait, je crasse, je crisse des cris, des si et des lances;
Je crasse, je crisse des si -scies et des lances.
Avec le trait je raye la souffrance, je crie, je créé.
Sois sage, ne crie pas, ne crée pas.
Avec le trait je raye la souffrance, je crie, je créé, je dessine des secrets et l’errance
Avec l’attrait, je dessine l’errance, je multiplie la danse.