Lecture du Haïku Calligramme: cercle, verticale
Cercle d’eau douce
dans le creux de la paume
soif de tendresse
◊ Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: cercle, verticale
Cercle d’eau douce
dans le creux de la paume
soif de tendresse
◊ Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse …
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Un peu de patience, laissez-moi le temps de poser mes bagages…
J’arrrrrrrrrrrrrrriiiiiiiiiiiiiiiiiivvvvvvveeeeeeeeeeeeeeeeee !
Un petit coucou de retour à vous tous accompagné d’une grande bouffée bleue iodée ;-))
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Je reviens de Belle Ile et du golfe du Morbihan avec une malle pleine de trésors.
Grand beau temps toute la semaine et peu de monde à cette saison.
Conditions idéales pour bien se balader et prendre des photos en toute tranquilité.
Cerveau reposé et ressourcé, forme optimale, température 37°.
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Revue d’inspection générale… c’est PARFAIT !
Le navire est en bon état et le pont est tout propre !
Les matelots se sont fait beaux et bien sages !
Cohésion et équilibre maintenus grâce à l’écoute et au dialogue constructif de chacun. OUF !
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300 ! Que de commentaires ! Vous n’avez pas chômé pendant mon absence !!!
J’ai bien sûr lu avec attention chacun d’entre vous et je vous dis un grand BRAVO et un grand MERCI !
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Une semaine complète à voir la vie en ROSE !
Il va falloir vous décerner une médaille de longévité poétique !
Chaque jour, de nouvelles choses à dire et à écrire autour du ROSE … je crois que vous avez fait le tour du sujet en long , en large, en profondeur et bien sûr en beauté !
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Christine a bien résumé la semaine avec son dernier poème, c’est tout à fait cela !
Si ce rocher savait tout ce que vous avez dit sur lui, il passerait du rose tendre au rouge plaisir ou au rouge timide.
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Un grand merci à vous tous pour votre générosité et inspiration sans limite.
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Un petit mot de bienvenue à tous les petits nouveaux (Merciel, Alain Hannecart) et un grand sourire aux revenants (Damien, Jean-Louis, Angèle, Eric, Fanou) qui ont déposé leurs mots sans que je puisse bien les accueillir.
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Je n’ai hélas pas pu me connecter facilement pour pouvoir vous envoyer un petit signe. Grosses galères de bas débit et de WIFI, énervement garanti si j’avais insisté plus longtemps. J’ai préféré abandonner.
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Un bon et long voyage à Annemarie et un sourire amical à la fidèle Monique qui est revenue en pleine forme bien avant moi.
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Dans l’ordre de réception des commentaires, j’envoie des bises chaleureuses à tous les habitués de ce lieu : brigetoun, Maria, christineeeeee, lou, annick, arlettart, pierre, marc, bourrache, andrée, johal, pascal, thierry, neyde, rachel, bruno, sylvie, aspe, annemarie, regard, salade, sabine, véronique, phil alba, perline, candide, anne, salomé, Evelynej, Gwen, Olivier poète, j’espère que je n’ai oublié personne…
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En avant toute pour de nouvelles aventures ! Largons les amarres !
A vos imaginaires et à vos plumes, mesdames et messieurs les poètes !
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Ossiane
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Cœur rose et si pur
Surgit, se pose et fleurit
Bouton de nervure
Cœur rose fleuri
Saura soigner l’écorchure
Du rocher flétri
Ossiane, nous nous croisons, tu reviens de Belle Ile, je pars à Quiberon…
Bon retour et bel été.
Bonjour ossiane, bienvenue dans ton grand navire, revue d’effectif, d’effets et de tifs, le livre de bord déborde mais ne démate pas, l’enrôlement continue, l’enjolement aussi et l’enjolivement avec, ça fait si plaisir d’avoir de tes nouvelles ;)))
Calice au pays des merveilles qui ne livre qu’à mots couverts ses secrets et ses surprises; dans une semaine je vous laisserai aussi pour l’île de Ré mais peut être que la fêe Oh débit ne provoquera pas mon dépit !
BIENVENUE chez vous Ossiane dame Océane
Vos images reviennent comme un théatre de possibilités ……….
Mais, ilya encore des escales pour l’un ou l’autre, encore qq jours et la campagne ou rien ne passe !!!!m’absorbera
Ce calice de délice au coeur de la pierre laisse présager de grandes pensées à bientôt ou à vite si un éclair jaillit avant
Mille bonheurs de votre retour AA
Dans le creux de ta main
je viendrais boire
tes larmes
de bonheur.
Welcome home Ossiane. On est heureux de te retrouver
Bon voyage à ceux qui partent.
Je m’en vais aussi à Vancouver et Victoria pour une dizaine mais reste avec vous en principe si le débit n’est pas trop traître 😉
Ossiane, ton Haiku m’a touché aux larmes…
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Elle s’était invitée dans la paume de l’été
Une larme de nuage par le ciel enfantée
Dormait-elle calme et douce dans l’éclat du matin
Chantait-elle l’air du temps que la pierre écoutait
Elle ressemblait à l’eau que l’oeil triste enfantin
Répandait de son coeur en murmures argentins
Elle n’était plus que goutte goutte perdue presque à sec
En s’éloignant du ciel son milieu intrinsèque
Ne devait-elle vivre sous ce soleil ardent
Que pour brûler sa vie aux rayons abondants
Qu’était-il arrivé aux flots doux l’emportant
Le torrent s’éloignait de la perlette bleutée
Elle le voyait passer en nappe de tendreté
Mourra-t-elle assoiffée à même le travertin
Et bien sûr ton haiku, nous emmène vers la Tendresse de Brel , ce si joli texte …
Pour un peu de tendresse
Je donn’rais les diamants
Que le diable caresse
Dans mes coffres d’argent
Pourquoi crois-tu, la belle
Que les marins au port
Vident leurs escarcelles
Pour offrir des trésors
A de fausses princesses
Pour un peu de tendresse ?
Pour un peu de tendresse
Je chang’rais de visage
Je changerais d’ivresse
Je chang’rais de langage
Pourquoi crois-tu, la belle
Qu’au sommet de leurs chants
Emp’reurs et ménestrels
Abandonnent souvent
Puissances et richesses
Pour un peu de tendresse ?
Pour un peu de tendresse
Je t’offrirais le temps
Qu’il reste de jeunesse
A l’été finissant
Pourquoi crois-tu, la belle
Que monte ma chanson
Vers la claire dentelle
Qui danse sur ton front
Penché vers ma détresse
Pour un peu de tendresse ?
Sur papier de soie
La trace de l’humide
Signe de la vie
***
Beau très beau… beau retour… bisous
Ces creux formés par l’érosion sont appelés marmites de géant, c’est ce qui fait la beauté des torrents corses avec leurs rochers polis par le courant et les sables ou galets.
___
Coquille ou pierre
Qui cherche peut espérer
L’infime perle
_
Très, très heureuse de te retrouver, Ossiane.
De sous ma pluie, sans parapluie, je souhaite une belle journée à tous.
___
Ossiane il me semble que tu étais attendue
ça fait plaisir de te lire à nouveau
et de te savoir reposée
pour rebondir sur la tendresse
je te couvrirais de roses baisers
pour te protéger de la chaleur de l’été.
Et cette robe brodée de tendresse
sera comme kyrielle d’exquises caresses
aussi douce que le frôlement d’une plume
aussi lumineuse qu’une perle de lune
Et quand grésil d’automne reviendra
au loin le vent cruel l’emportera.
Alors je te couvrirais de ma chaleur
et t’offrirais un manteau de bonheur!
lire « perle de lune » au lieu « de pleine lune »
bonne journée à tous
Tiens
Prends mes mains
Vois une belle goutte
Que jai cueillie dedans
Par la pluie d’un bel ciel
Je te l’offre
Cette perle de vie
Car je t’aime
bonjour Ossiane, ces photos et ton haiku, pour moi, représentent bien au delà, du mystique, du recueillement, beaucoup d’amour et de tendresses, je suis contente que tes vacances maritimes superbes.
Sur le plat des rochers
Un visage gobe la vie
L’oeil ouvert en partages
Au bord du calice
Au coeur de l’été
Chaleurs et délices
Ma mie J’ai posé
Sur ta douce pelisse
Un tendre baisé
Une douce esquisse
Rares les perles dans les marmites.
Qu’est-ce qu’une marmite sans perle? Le diable (ou le géant) n’a plus rien à remuer et ne reste que la vasque!
Bien sûr l’on dira que c’est pour elle.
Lisse,
la roche est douce car elle est usée.
Âme claire,
veinée, rouillée…
Epouse des fonds d’ombre et de paix.
Ses lèvres d’encre noire.
Ses dessous de lumière.
Et puis
caresses d’ondes sont furtives pensées:
mémoire pétrifiée,
asséchée.
Autant boire la pluie; larmes chaudes, évanouies.
Et ce rêve de voir!
Peut-être de toucher?
Il n’y a d’Être pur que volutes impies,
corps à corps qui dissout,
embellit.
Boire, jusqu’à la lie.
Se repose mon coeur
au coeur de tes mains
Se respire ma peau …
au souffle de tes caresses
Bonjour Ossiane … merci de tout mon coeur pour m’accueillir chez vous … j’aime tant les dons que vous partagez … y se plonger en écoute … tout au coeur de la vie, de son battement plus intime auquel elle se respire ,,, si belle et fremissante … C’est la belle histoire d’un doux apprentissage
2… doux apprentissage … 7 …
un trou, un tendre creux,
au coeur de la pierre qui se fait tendre,
en fermes ondulations douces pour l’accueillir,
un creux pour l’eau pure du ciel,
et le lent assaut,
par assauts alanguis,
insensibles et invincibles,
de l’eau salée,
acre comme les larmes
Bonjour, Bernard. Retour en force et beauté(s) !
Très bôôô aussi, vos mots à tous.
La revoili !
La revoilà !
Bienvenue sur ton blog !
ça fait si plaisir !
Qui disait que les bébés
naissaient dans des roses (ou des choux) ? :
******************
Baignant dans le liquide
Amniotique
Une graine
D’enfant naissant
Se berce doucement,
Bien au chaud,
Et son œil tout rond
Nous regarde :
Il semble très heureux
Il flotte
Tranquille,
Boit à la source liquide
Et attend
Au sein de sa maman,
L’instant magique
Où enfin,
Il découvrira
Le vaste monde …
******************
Grosseeeeeees biseeeeeeees à toi Ossianeeeeeee
(A partager avec les autres aussi)
Un petit creux
Un souffle
De la roche tendre
Evaporée
Et cette tendresse
En rocs de terre
Calice délicieux
Pour recevoir
L’eau du ciel
Nostalgique le doigt du ciel
Se penche
Et caresse le poudrier du temps
Qui s’est vidé doucement
Il a tant maquillé alentour
De doux gazon de faune riche
Reste la sécheresse le roc le vide
Et le ciel étourdi se rappelle
De ce temps d’abondance
Du doux baiser du ciel
Sur le sol de la terre
Quand elle tournait plus rond
Belle-île
rose est le calice
quel délice
complice
Fangu oublié
en Bretagne
mon âme
se donne
aux dames…
rose est le calice
come back
Calice en bénitier
La larme du soleil
Qui se pleut
Goutte à goutte
Quand il a un peu froid
Naufrage de douceur
sur les flots du tout aigu et acéré.
Aux temps désespérés
la source consolante
file le cap des lèvres inassouvies,
refuge du limpide
et des cœurs assoiffées
de clair monde.
Bienheureuse de ton retour Ossiane,
belle soirée à tous
Hic !
assoiffés…
😉
Depuis ce matin cette phrase me trotte ds la tête
SOS les Muses d’où vient -elle?
« Et dans ce calice où j’ai bu la lie
Il restait une goutte de miel »
C’est curieux on ne se souvient avec obsession que d’une bribe de poème
Merci aux cerveaux éclairés AA
…
juste un petit point
là au milieu de mon ventre
nos relie pour toujours
…
… pardon ! nous relie
et
j’en profite pour te faire un gros bisou Ossiane !
…
La lune mêle nos ombres
aux ombres des branches
d’amandiers
Une brise mêle nos voix
aux cris intermittents
des grillons
Seuls nos pas résonnent
à la source cachée
qui chantant
Tait le secret de cette nuit du monde
Arletteart Serait-ce L’automne de Lamartine que tu cherches
« Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel!
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel? »
Ecoute du violon la mélopée divive
Il est loin le calice la douceur angevine
Quand la goutte s’abandonne au temps avide d’eau
La pierre autant frissonne
Elle a froid dans le dos
Car le désert la guette
Qui donc recueillera la larme de la terre
Son impuissant regard la banquise qui se perd
Qui donc en ce bas monde
Arrêtera vraiment cette lie à la ronde
Sommes nous des êtres immondes
Egoistes et vivants
Quand d’autres crient devant
Nos yeux amers et lâches
Les flots crient sans relâche
Ecoutons les enfin
..
La matière
la matière des sons
leur texture m’est offerte
m’est ouverte
leur texture jusqu’à la torture
étrangement manipulés
m’éprouvant,
les sons innombrables qui me disjoignent
autrement me joignent,
m’unifient, s’unifient
Enveloppements ! Envahissement
Soie dans les fibrillations
Henri Michaux/ Face à ce qui se dérobe,( Gallimard 1975)
..
Bienvenue chez vous Ossiane et bonsoir à chacun
c’est en fantôme que je vole sur la vie
Emettant par moment quelques bruits
Qui n’impressionnent que mon ombre;
parfois je hante mes rêves sombres!
je vois toutes les beautés du monde
Elles me traversent, en invisibles ondes
j’entend le gai rossignol des chants
il m’arrive aux oreilles bruyamment
j’attend le jour ou je serais humain
pour me repaitre de la vie et ses festins
j’attend le jour ou je caresserais l’espoir
de me voir sans avoir peur du miroir
désolé un peu triste
Mais oui Lou !quel galimatias mon souvenir est aller inventer ! voilà le calice d’Ossiane mal mené pardon
C’est si beau quand c’est juste Merci mille fois je vais pouvoir dormir avec « une goutte de miel » Amitiés AA
Quelque chose de pachydermique, toujours aussi doux et beau.
Qu’Alice en secret
malice et regrets
laisse en lice
prières versets
Ceci est ton corps
Ceci est ton sang
Qu’Alice en secret
en laisse à regret
Il est né
le divin caprice
calice d’Alice
laisse en lice
malice et regrets
aux secrets
Calice gorgé de sève
Entre le sec et l’humide
La soif s’étanchera
Si délicieux recueil
Dans le chemin du temps
Qui se donne en recueille
Se vit précieux présent
Le visage
au menton
crochu
De la terre
en son ciel
Regarde
tendrement
la beauté
Ce petit creux
si tendre
Tout doux niché
le cratère
d’une perle
De larme
du ciel
de terre
Le ciel se plonge dans le calice sur terre, les mains se joignent et se regardent, le ciel si bel plongé de tant, en infini du temps qui aime tellement, se souffle de soupirs d’aises d’un tel cas lisse du temps.
et la coupe et pleine…
pleine de :
bonheur, de tendresse, de caresse, de passion, d’amour…
Chère Ossiane
Quel plasisir de retrouver.
Je pars de tes mots
pour arriver à Teresa
—
Quel rêve dessines-tu dans le creux de ta paume ?
Quelle est ta soif, dis-moi, un monde à découvrir ?
Un monde du dedans aussi près de l’atome ?
Un monde du dehors plus loin que l’univers ?
Je ne sais ni les lignes, ni les astres, ni les cartes
Je connais juste un peu les chemins de ton coeur
Ces chemins que tu ouvres à ceux que d’autres écartent
Les laissant aborder aux rives de ta douceur
Dans tes paumes en creux et tournées vers le ciel
Viennent étancher leur soif les âmes en détresse
Sans prononcer un mot, tu leur dis l’essentiel
Alors, eux te disent « mère », il trouvent ta tendresse
L’occasion m’est donnée, ce soir je me libère
Je m’assois et me laisse lentement envahir
Par ton sens de la vie et ton curieux sourire
Comme des milliers d’autres je t’appellerai « mère »
Et bonheur, tendresse, caresse, passion, amour se font de bels câlins dans le calice du temps, qui se laisse poser et encore reposer, pour se donner à boire, si pur, si grand, que le temps en tombe à la renverse sans averses, c’est si goûteux cette belle saveur de perles fines, d’émeraudes ciselées, de rubis taillés, de saphirs naturels, de diamants bruts jolis, juste dans ses petites bulles de oOooOo au calice éternel que les deux mains fort tendues élèvent vers le ciel.
Quel plaisir de te retrouver Ossiane, revenue de Belle Île ,ce petit paradis qui a gardé encore par endroit cet aspect sauvage propice à l’inspiration et à l’émerveillement, nos chemins se sont succédés puisque je me suis arrêtée à Quiberon la semaine dernière, là où se rend Annemarie en vacances .
Tardivement, je viens me ressourcer au torrent du Fango et boire à la coupelle les délices de la roche , j’y trouve une saveur de tendresse ….
Je vous propose tout simplement ce texte que j’aime bien
__
Bourvil
LA TENDRESSE
1963
On peut vivre sans richesse,
Presque sans le sou.
Des seigneurs et des princesses,
Y-en-a plus beaucoup.
Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas.
Non, non, non, non: on ne le pourrait pas.
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien.
Être inconnu dans l’histoire
Et s’en trouver bien.
Mais vivre sans tendresse, il n’en est pas question.
Non, non, non, non: il n’en est pas question.
Quelle douce faiblesse,
Quel joli sentiment,
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant.
Vraiment, vraiment, vraiment.
Le travail est nécessaire,
Mais s’il faut rester
Des semaines sans rien faire,
Eh bien… on s’y fait.
Mais vivre sans tendresse, le temps vous paraît long,
Long, long, long, long: le temps vous parait long.
Dans le feu de la jeunesse,
Naissent les plaisirs,
Et l’amour fait des prouesses
Pour nous éblouir.
Oui mais sans la tendresse, l’amour ne serait rien.
Non, non, non, non: l’amour ne serait rien.
Quand la vie impitoyable,
Vous tombe dessus.
On est plus qu’un pauvre diable,
Broyé et déçu.
Alors sans la tendresse, d’un coeur qui nous soutient,
Non, non, non, non: on n’irait pas plus loin.
Un enfant vous embrasse,
Parce qu’on le rend heureux.
Tous nos chagrins s’effacent,
On a les larmes aux yeux.
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu…
Dans votre immense sagesse,
Immense ferveur,
Faites donc pleuvoir sans cesse,
Au fond de nos coeurs,
Des torrents de tendresse pour que règne l’amour…
Règne l’amour… jusqu’à la fin des jours.
Texte repris en partie par Marie Laforêt
Bon week-end à tous
En écho avec l’ami
Je chante la roche lisse
à la peau de parchemin
Surface soyeuse
polie par les années
Chair poreuse recevant
sédiments … secrets et sentiments
semences à fructifier
dans le cœur de l’humide
la mousse… l’écume…
le pur… et les larmes de pluie
Surgit l’oiseau de feu
qui grossit en mon œil
Bientôt tout se diluera
se liquéfiera
nectar de l’essentiel
dans le calice tombera
Alors… l’ami boira…
boira jusqu’à la lie
le dernier mot suave
de ma chanson fragile
Conque pas quelconque
vasque sans bourrasque
calice au fond lisse
les veinules te ceinturent
et des taches de peinture
en auréole se déploient
oasis marbré et vertébré
cupule minuscule et cendrée
à peine grisée par l’eau aziz
celle qui donne vitalité et force
sans pour autant peler l’écorce.
cuvette, entablement, coupelle
jamais remplie à la sauvette
toujours prête à regarder le firmament
indéniablement tu attires plus que les sauterelles
Calice
Ma fleur de lys
De mes yeux les iris
Je te donne
mes poumons
et mes bronches et ma vie
et je respire pour toi
alors please revis
Quand on a à marre quel réconfort que de pouvoir sans amarre
venir faire relache au bord d’une mare qui sans être la notre
est en partage presque en héritage et qui receuille les larmes
du ciel comme un dépositoir jamais comme un dépotoir.
Alors qu’elle soit marmite ou baignoire qu’importe, puisqu’elle
recéle tant d’espoir et que sans zéle et sans histoire on s’approche
d’elle humant les senteurs et regardant la lumière réfléchie.
Pas cratère et pourtant évasée, pas délétére et pourtant lessivée
pas brèche d’impact mais juste assez érodée, taraudée par les ans
cédant pied à pied à la force des océans compassés tu livres peu à peu
dans tes mailles le récit des temps passés et à suivre ces lignes de vie
qui jamais ne relient autrement qu’à la nostalgie on ne te glorifiera pas
d’une quelconque épitaphe pour toi ci git ce mont.
Quand sinuent doucement les lignes efflorescentes d’une démarcation
pas faite pour les embarcations, quand remontent du tréfond ces minéraux
chromophores qui comme autant de sémaphores jouent des contrastes et des tons pour annoncer l’aterrage, qui sans amer, qui sans amour peut jamais un jour
regagner la sécurité du rivage, l’hospitalité d’une terre accueillante mais sauvage.
Et que ces lignes blancheatres savament orientées comme autant de traits
ne nous soient point otées pour soigner notre chemin, marquer la voix comme autant de signes du destin.
Parcourir cette contrée n’est pas une sinécure mais sans se signer dans une eau consacrée on peut en aborder sereinement l’exploration sans chercher d’explications à toutes choses puisque c’est du chemin que nous tirons notre force, notre espoir.
Bonjour !
Ciel bleu !
Soleil !
soyons heureux !
********************************
Une toute petite flaque
Dans le creux de la roche
Souvenir de la dernière pluie
Abreuvoir aux insectes
Qui se délectent,
Baignoire à oiseaux
Dans le liquide limpide
Y tremper doucement nos lèvres
A plat ventre sur la grève
Aspirer l’eau
Tiédie au soleil
Jusqu’à la dernière goutte,
Lécher le fond du calice
Embrasser le rocher
Et se fondre
En communion totale
Avec la nature minérale
********************************
Biseeeeeeees matinaleeeeeees
Bonjour tout le monde
___
J’ai trempé ma plume
Au calice du torrent
Pour écrire un mot
Afin d’épancher ta soif
Une gorgée de tendresse
___
un retour à la source,
un retour à la pierre,
un retour à la terre.
Goutte d’amour sur la pierre
Ma petite maman fragile et fière
Quand l’eau s’effacera
Ta marque sur mon coeur restera
Biseeeeeeeeeeee voyageuse à tous
De la Galice à la Silésie
Ton calice à le goût de l’Abyssinie
Reine de Saba enchâssée dans le lit…
Du Fango fleuve, rêve d’embouchure méditerranée…
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Bonjour tout le monde !
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Merci pour votre accueil si chaleureux 😉 Ca fait plaisir de se savoir tant attendue 😉
Pas mal de choses à remettre en ordre et en route de mon côté et bien sûr toutes mes photos à trier…
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Bon week-end avec du soleil si possible !
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Ossiane.
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>Annemarie :
Amusante coincidence pour cette destination 😉 Bonnes vacances et merci pour ton beau poème.
>thierry :
Merci pour ton gentil accueil et tes poèmes très caliciens 😉 Tu n’as pas perdu la main 😉
>arletteart :
Décidément, tout le monde va partir 😉 Merci pour tes pensées chaleureuses et ta belle implication dans le blog.
>pierre :
Bonjour pierre, un bien joli poème tu as écrit. J’espère que tu vas bien. Bises.
>lou :
Bonjour lou, un nouveau départ là aussi 😉 Bonnes vacances alors ; ce doit être très beau là-bas. Touchée par ce que tu as ressenti. Beaucoup de douceur et d’émotion dans tout ce que tu nous donnes à lire ! Merci, c’est très beau.
>maria :
Coucou, voilà des haïkus très zen et picturaux qui te ressemblent ! Ton troisième poème est sublime; tu fais un beau corps à corps avec la roche. Quel talent ! Merci Maria, je t’embrasse.
>françois :
Merci pour cette info qui m’intéresse bigrement. Ces manteaux de pierre polie m’ont beaucoup interpellée visuellement pendant ce voyage. Bises à toi SG.
>Bourrache :
Heureuse aussi de te lire, fidèle bourrache 😉 Merci pour ton bel haïku ciselé. Bises en soleil.
>marc :
Bonjour marc, toujours aussi inspiré, attentionné et prolifique 😉 Que de belle tendresse jaillit de tes écrits ! Tu n’as pas perdu la main non plus 😉 Je t’embrasse.
>annick :
Coucou annick 😉 Ce calice d’eau pure est un petit cadeau pour toi ; je trouve qu’il te ressemble et tes poèmes pleins d’amour et de douceur en témoignent.
>pascal :
Bonjour pascal 😉 Merci pour ce superbe poème chargé de douce sensualité. Merci pour ta belle plume !
>bernard :
Bonjour bernard, grand plaisir à te retrouver à nouveau sur ces pages 😉 Curieusement, je pressentais ta venue pour cette note très minérale 😉 Ton poème est tout en subtiles sensations exprimées au plus près des détails de ces photos. Un grand merci à toi !
>merciel :
Bonjour merciel, enfin je peux vous parler de vive voix 😉 Vous êtes la bienvenue 😉 A la lecture de vos ressentis sensibles, je pense que vous allez vous plaire avec nous 😉 Merci pour toute cette belle douceur poétique. Bon week-end !
>brigetoun :
Bonjour brigitte, on dirait que tu rampes sur le sol tant tes mots vont au plus près de la matière 😉 Merci beaucoup, je t’embrasse.
>christineeeee :
Hello Dame Christine avec tous ses « e » 😉 Belle inspiration pour cette évocation de la gestation, de la naissance ! Joli petit poème également sur ce petit bassin. C’est très bien senti. Bel après-midi à toi.
>aspe :
Bonjour aspe, come back réussi 😉 Vraiment sympa et plein d’humour ton poème 😉 Curieusement, je trouve de fortes similitudes géographiques et culturelles entre la Corse et la Bretagne 😉 Bonne fin d’après-midi.
>johal :
Coucou Johal, tu as bien perçu ce contraste entre entre le lisse et l’acéré. Toujours autant de beauté dans tes mots et tes ressentis. Merci, la bise.
>sylvie :
Bonjour sylvie, adorable correspondance avec le nombril 😉 Merci pour ton évocation sensible. Bises du samedi.
>MioModus :
Coucou MioModus ; j’espère que tu vas bien 😉 Après le nombril, la lune et tes beaux voyages poétiques qui nous emmènent toujours si loin de la réalité. Tu n’as pas perdu la main non plus 😉 Bises.
>perline :
Bonjour perline, toujours fidèle au poste, je t’en remercie malgré mon absence;-) Quelle belle idée d’avoir choisi ce poème très sensoriel de Michaux ! J’aime cette approche sensible de la matière. Bel après-midi !
>Anne :
Bonjour Anne, j’espère que tu vas bien 😉 Bien vu et bien senti cette approche animale ! Parfois, ces tissus de roches me font penser à des dos de mammifères mais ce genre de sensation n’est pas toujours facile à rendre en photo. Je t’embrasse.
>feu roméo :
Bonjour roméo 😉 Beaucoup de revenants en ce moment 😉 Tu n’as pas perdu la main non plus pour les jeux de mots et de sonorités que tu affectionnes 😉 Merci beaucoup !
>sabine :
Bonjour sabine 😉 C’est vrai que la coupe est pleine mais que de bonnes choses cette fois 😉 Bien à toi !
>phil :
Hello phil, moi de même 😉 Magnifique poème sensible et généreux que tu nous offres là ! Ta plume est toujours aussi alerte ! Merci, bonne fin d’après-midi !
>monique :
Bonjour monique 😉 Du sud vers l’ouest… nouvelle coincidence amusante 😉 Je n’ai fait que passer à Quiberon pour prendre le bateau 😉 Au retour, je suis allée dans la belle ria d’Etel, tu la connais sans doute et dans le golfe bien sûr. Merci pour ta tendre contribution, je t’embrasse.
>Jean-Yves :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Superbe ressenti que ces trois retours ! C’est aussi comme cela que je le ressens 😉 Merci beaucoup. Au plaisir de te revoir ici
>Gokuyoko :
Bojour Gokuyoko, j’espère que tu vas bien 😉 Merci pour ce très beau poème qui fait voyager et rêver. Le Fango prend vie et âme sous tes mots. Bien à toi.
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Il m’a « donné le LA »….Je n’avais besoin de cet accord pour venir…mais de le lire cela m’a donné envie de dire…de me poser sur « ses lèvres d’encre noire » et d’écrire..Juste un la… pour ici poser ma joue contre la roche chaude…pour glisser ma main dans l’eau claire…pour effleurer mes rêves que ma folie échafaude…pour me perdre dans « ses dessous de lumière »….Une lettre pour un sein…une voyelle sur une île….un accent dans ses veines…Doucement je dérive dans le creux de sa main….soif de tendresse…désir de mystère…dessiner à l’encre noire et au fusain…un parcours éphémère…une ligne pour demain…un horizon sans frontière….Perdre l’équilibre…les courbes d’une hanche…un baiser sur une figure libre….soleil et teint hâlé abandonnés pour un bouquet de pervenches…
Elle l’avait découverte par hasard. Un jour, en prenant sa douche. Elle n’y avait pas prêté attention au tout début. Les jours passant, elle avait vérifié que cela ne s’agrandissait pas.
Et puis, inquiète, elle avait été consulté. La dermatologue lui avait affirmé que cette petite tâche était bénigne.
Elle fut rassurée les premiers temps.
Puis ses angoisses la reprirent. A partir de ce moment elle ne mit plus de manches courtes. A ses amis qui lui demandait pourquoi elle ne découvrait pas elle répondait qu’elle avait toujours un peu froid ou qu’elle faisait une allergie au soleil. Bientôt ses sorties se raréfièrent. Elle ne donnait plus de nouvelles aux uns et aux autres.
Puis, un jour, elle se cloîtra. Elle tira les rideaux, ne répondit plus au téléphone. Elle enleva tous les miroirs de son appartement, ne s’habillait plus.
Alors on l’oublia……..
Reflux d’humanité découvre un monde de brutes.
Persistent quelques gouttes par-ci par-là.
Buvons encore ce soir au calice d’Ossiane !
Ami amie
bois donc ton verre
et surtout ne le renverse pas!!!!!!!!!!!
Les mots … les sons
coulent dans les veines de la roche
… les palpitations de son cœur
et le frémissement de sa peau de nacre
Les mots… la voix…
ont la nostalgie de ce corps de pierre
Les mots… les sons… la voix de l’eau
se fait poète et se pose
au creux de la main ouverte
piécette d’argent
breuvage divin
le viatique… la larme d’un ange
une goutte du ciel
venue des abysses de la terre
et recueillie dans cette coupelle minérale
Calice de la Terre
Verre d’eau du voyageur
à la margelle de ses lèvres
tel le Saint Graal
Nier le mot qui sauve?
L’Echo est un ami
à la face joyeuse
percevant/ chère gueuse
à l’humeur intrépide/
l’approche des délices
chemin d’enchantement
folie enrubannée
Voici la joie des yeux
fruit des sens
juste force des feuilles
liniments… essences et henné
Augure… Lune rousse
La brume…
Les armes de la nuit
plus noire qu’hallali
De l’or, habit de moire
ganse d’art et de miel
Tel mec plus ultra
l’échanson est agile
L’ombre glisse et le bas…
(Le futur s’en ira)
Et puis la tentation est trop grande… alors je pose ceci :
Entre les lignes : Une goutte de plus
« Je ne suis qu’une goutte dans l’océan, une goutte de plus parmi vous
Une goutte de pluie ou une larme de plus sur les joues
De notre planète Terre, Mère pardonne nous
L’Homme a créé ce tourbillon, qui nous a tous rendu fous
Folie générale, même les climats ne tiennent plus le coup
Nos vie ternissent par notre faute, on en a même perdu le goût
J’ai peur du coup, pourtant j’ai bien vu la Lueur du gouffre
Du moins je l’ai aperçue, en éclairant un peu mon coeur du fouilli
Que le Soleil, la Lune, les Arbres, les Mers nous pardonnent
Toutes les espèces vivantes que la mienne a exterminées…
J’demande pardon, parce que tout le mal qu’on a créé
Faudra de la force pour le réparer et j’ai du mal a voir que ce monde est prêt
L’immonde est près de nous mais j ‘ai peut-être une goutte qui dérange…
Une goutte noyée, dans un océan qui se déchaîne
Et tente de nous broyer, voyez, on a pourtant pas de haine dans les gênes
Tant pis, on part de là, mais on peut aller loin
L’enfant en chacun le sait même si on fait comme si tout allait bien
Que la rage demeure, fait naître tant de violence dans nos coeurs
Trop de conflits en pagaille, aux ondes qui s’installent dans nos peurs
Venez pas, faire un tour dans nos esprits en bordel!
Mélancolie, une goutte de plus et le poison devient mortel
Simple reflet d’un monde particulièrement en bordel
Juste une goutte de plus pour que déborde le vase ou l’cocktail
Car il suffit d’une goutte de plus parfois pour que tout change
Rééquilibrer, faire basculer, pas besoin de beaucoup de chance
Juste du goutte à goutte, avant que le sablier ne se vide
Limpidement le temps s’écoule, et la raison ordonne de fuir vite…
Le coeur dit de se battre et même si c’est trop tard
Dignement allons-y pour le geste, et pour que nos idéaux partent
Rejoindre le Ciel, qu’on en reçoive les pluies
Juste une goutte pour chacun, une goutte qui suffirait à remplir chaque coeur
Même si le temps est gris tristesse,
On aperçoit la Lumière au loin, libératrice, mélangeant calme et ivresse
Qui goutte à goutte nourrit lorsqu’on s’en approche
Loin de cette maudite flaque, reflet d’une époque atroce
Une Lumière qui semble être la source
Qui se déverse dans les coeurs pleins d’espoire et qui fait fondre la frousse
Que la Vie nous donne le courage
de ne plus se voiler la face, une goutte de plus, de compassion,
Juste une goutte qui soulage…
J’ne suis qu’une goutte de plus noyée dans l’océan qui sait
Qu’à nous tous, on pourrait faire plein de vagues et tout éclabousser
Poussée par un Vent de Sagesse, émanant du Ciel
Un peu plus de Foi, la mienne, elle m’a rendu sienne
Que chaque maillon se ressoude et reconstitue la chaîne
Et si ce monde veut notre peau, gardons l’Esprit et la Chair
On y arrivera, même si ici le Mal est bien portant
Parce qu’on est tous une goutte de plus
Et que chaque goutte est importante…. »
Keny Arkana
http://www.youtube.com/watch?v=dvOx4qu8hIs
http://fr.youtube.com/watch?v=V1NWedEhGaU
et pourquoi pas un petit week-end tendresse….
Mon oeil en calice
Te cueille ta goutte
Et un bel baiser doux
Tendrement te caresse
Du bout des lèvres
D’un bel de pur de goutte
….la tendresse c’est :
Lorsqu’un enfant,
Assis près de vous,
Balançant ses pieds dans le ruisseau,
Vous dit :
« Tu m’as manqué, tu sais, je t’aime »
___
Bonsoir et douce nuit
Du calice, la corolle s’envole
Doux émois en prémices
la source n’est pas tarie
chaque jour renouvelée.
Bon dimanche, Ossiane.
Bon dimanche tout baigné de soleil
____
Là sur la pierre humide de tes larmes
Sorti des rêves de la nuit sans lune
Un personnage à la peau froissée, momifiée,
Laisse l’emprunte de sa silhouette étrange.
Ni femme, ni homme, ni enfant
Ni dieu, ni ange, ni diable,
Fantôme sorti des entrailles de la nuit
pour disparaître dans la lumière du jour,
Blotti et caché sous les rochers du torrent.
___
Bonne journée à tous
Ah calice qui accueille et reçoit, concentre et retient…toute notre attention
et bien plus encore !
Ah coupe parfois d’éternité et trop souvent d’amertume
Ah comme il est bon d’espérer comme gauvain et lancelot
comme la quête d’un tel objet mythique nous entraîne
dans la confusion entre contenant et contenu.
Qui sacralise la dimension du Graal à l’aune d’une mesure certes pas terrestre ?
Dans la communion qui ceinture et réunit,
dans l’appréhension du monde via la préhension
mais sans scansion
la recension donne quelques clés
et de liquides il nous faut nous abreuver
car rien n’est plus vital et pourtant volatil.
Comme toutes ces idées ,tous ses mots sont émouvants et instictivement de nouvelles images ,de nouvelles esquisses se présentent à moi
et rebondissent afin de retraduire tout ce que vous Poètes voulaient exprimer .Aussi pendant ces semaines d’été où tout est différent!! vous avez nourri mon imagination ,que vous en soyez vivement remerciés
Grâce à notre MUSE en amitiés et en grand talent: Ossiane ( mes blogs en témoigneront je l’espère ) AA
la tendresse
c’est le doux regard que l’on porte à l’autre
c’est le mélange des mots, des silences
et des gestes qu’on lui adresse
la tendresse
c’est le coeur qui dégouline
comme une source claire
la tendresse
au goutte à goutte
tout devient doute,
la tendresse
quand elle s’assèche
la vie devient rèche.
test technique
Avec la chaleur de l’été
Le Soleil assoiffé,
du bout de ses rayons
aspire à la coupe
si tentante…
EVAPORATION…
Plus une goutte
à se mettre sous la langue !
Tournée générale
Après
A la prochaine pluie !
Biseeeeees évaporéeeeeeees
Les mains offertes
Ce calice vivant
Une perle de vie
Dans leur creux
La goutte se palpite
Elle est vivante
La tendresse c’est…
Donner un peu de son temps
Aux dépourvus de douceurs
Faire quelques pas à leurs côtés
Dans leur rythme, à leur écoute
Ôser une caresse, un geste
Aux pauvres du bonheur
Faire naître dans leurs yeux
L’éclat d’un sourire évanoui
Et se souvenir qu’un au « revoir »
N’est pas un » adieu ».
Partager avec eux
Un peu de nos passions
Partager les leurs.
Ils sont nombreux ceux qui attendent
De mettre leurs lèvres
Au calice d’une tendresse.
___
Pour PierreB., Bourrache, Maria-D, Ossiane et tou(te)s les ami(e)s des images et des mots, Voyants du Coeur ouvert…
Die blaue Blume!
« Ce qui l’attira d’un charme irrésistible, c’était, au bord même de la source, une Fleur svelte, d’un bleu éthéré, qui le frôlait de ses larges pétales éclatants. Tout autour d’elle, d’innombrables fleurs de toutes nuances, emplissaient l’air de leurs senteurs les plus suaves. Lui, cependant, ne voyait que la Fleur bleue, et il la contempla longuement avec une indicible tendresse. Il allait enfin s’en approcher quand elle se mit soudain à tressaillir et à changer d’aspect ; les feuilles devinrent plus brillantes et se serrèrent contre la tige qui s’allongeait ; la fleur s’inclina vers lui et les pétales formèrent en s’écartant une collerette bleue où flottait un visage délicat. »
_________________________________________________________NOVALIS >>>>
» La poésie est représentation de l’âme, représentation du monde intérieur dans sa totalité. Le sens poétique a bien des points communs avec le sens mystique.
C’est le sens de tout ce qui est particulier, personnel, inconnu, mystérieux, de ce qui doit être révélé, de ce qui est à la fois nécessité et hasard.
Le poète est littéralement insensé, en échange, tout se passe en lui. Il est sujet et objet à la fois, âme et univers.
D’où le caractère infini, éternel, d’un bon poème. La poésie est le réel absolu. Plus une chose est poétique, plus elle est vraie « .
http://agora.qc.ca/mot.nsf/2e730dc630aec62a852568720068fc07/85256b2b000375cc85256ed9006cadd5/Image/0.7C?OpenElement&FieldElemFormat=jpg
_
Clin d’oeil à Bernard :
http://museeagricole.botans.free.fr/jardin/bourrache.jpg
et biz et sourire.
A tous.
_
la véronique ne peut lutter contre Bourrache…. qui allie fleur bleue et poète!!!!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Veronica_chamaedrys
…. J’écrivais à 11:30 heures ce matin … dans notre bois enchanté … en cherchant de traduire en mots ce que je ressentais … dans ce doux écho qui nous emporte … tout près … tellement …
« L’oeil ouvert … au coeur de la paume …
Caresse de ton sourire … dans mon coeur … »
C’est tellement doux … se nicher dans ton coeur … et se laisser bercer par cette douceur enchantée … c’est un autre regard … ton regard dans mes yeux … souffle d’infinie tendresse …. ma vie au coeur de tes mains … une vie de caresses ….
Merci
_
Clin d’oeil à Candide :
http://amyphar.free.fr/LierreTerrestre.JPG
(j’en ai tout plein chez moi ! … et c’est joli !)
Bon, j’arrête.
Tout de suite.
Sinon, j’vous dis pas les notes de mon bulletin, fin de semaine …
(hé, pssttttt, sur ce … j’ai jardiné tout le W.E. dans mes friches … keske j’ai ressenti du bonheur ! … du bonheur bleu, z’imaginez ?…)
_
Boire
dans la paume des jours
L’eau que les pluies
laissent
au creux de la roche
pour
la soif des oiseaux
les désirs que les amours
laissent
dans le creux des mains
pour
les coeurs épris de tendresse
les souvenirs que le temps
laissent
au creux de la mémoire
pour
combattre l’oubli
Boire
au calice de la vie
Entre celui qui donne et celui qui reçoit
entre celui qui parle et celui qui écoute,
il y a une éternité inconsolable.
le poète le sait.
..
R. Juarez
_
Bonsoir, amichel. Retour en force et en beauté(s).
(… y’a comme un écho, là …)
P’têt l’immense bonheur … bleu … de te relire … ainsi que Bernard … et … … …
_
… vous tous.
_
Il y a « comme un écho…là »….Bernard…amichel…Maria-D..Bourrache…J’aime…Pensées…Ossiane…
La tendresse coule en beauté dans vos poèmes du jour. Un grand plaisir de vous lire. Bravo à vous !
>pierre b :
Coucou Pierre, bienvenue à bord 😉 Texte éblouissant de beauté et de douce sensualité ! Il fait partie de mes préférés 😉 Tu dessines avec les mots et te plonge au plus fort de la matière minérale. Merci pour ce beau bouquet de pervenches tout en finesse. Bonne soirée !
>rachel :
Hello rachel, on entend beaucoup parler de ces choses ces temps-ci. Il faut en effet bien se protéger. Merci pour ton témoignage émouvant. Bises.
>candide :
Bonjour Candide, beaucoup de dureté et d’injustice dans ce monde, c’est vrai. On se sent si petit pour changer le monde dans son coin alors je partage l’eau de ce calice avec toi. Bises.
>maria :
Ta poésie est merveilleuse en ce moment, maria ! Au plus près de ton âme et de tes sens ; je te sens toute ressourcée. Un grand merci pour ton cadeau de motsplus le superbe poème de ce poète que je ne connaissais pas, je t’embrasse.
>bernard :
Superbes contributions Bernard 😉 Ta plume court plus vite que tes mots. La matière minérale habite ton âme 😉 J’aime beaucoup les citations de Novalis et les pervenches aussi 😉 Son approche de la poésie pour atteindre la vérité essentielle d’une chose est belle et vibrante. Je t’embrasse.
>sabine :
Merci tendre sabine 😉 je t’embrasse.
>annick :
Plus les heures passent, plus la tendresse coule à flot 😉 Merci douce annick !
>monique :
Tendresse toujours avec ses diverses facettes ; celles-ci n’avaient pas été évoquées. Toujours beaucoup de délicatesse et d’émotion dans tes mots. Merci pour ta plume senisble, douce monique 😉
>pierre :
Un beau poème en envol de sensations inassouvies. C’est beau ! Bonne fin de dimanche, Pierre avec ou sans calice;-)
>thierry :
Bonsoir Thierry, tu as vraiment un style d’écriture bien à toi et une grande richesse de vocabulaire et d’images 😉 Comment fais-tu pour faire tous ces échos de sonorités;-) Merci pour ta belle plume.
>arletteart :
Hé oui, les mots engendrent des images dans l’esprit et vice versa. Ce sont de beaux vases communiquants qui rendent riche et sensible. Faut-il s’attendre à de nouvelles créations de ta part sur tes blogs dont je n’ai plus les adresses? Celle que tu as rentrée ici n’est pas bonne. Meric de ton passage.
>marc :
Un thème qui t’est cher, je suppose, puisque tes poèmes sont souvent à fleur de peau. Merci pour ton beau poème plein de douceur. Bises.
>christine :
Par pitié Christine, pas de sombres pressentiments sinon on court à la catastrophe;-)
>bourrache :
Du bleu, du beau bleu qui fait rêver… C’est aussi très joli la bourrache et très efficace pour garder la peau douce 😉 Vrai de vrai 😉
J’aime aussi la véronique en forme de flammes 😉 Tu la connais ?
>Merciel :
Bonsoir merciel, merci pour ces belles pensées et sensations 100 % tendresse ! J’aime quand le corps participe au visuel pour exprimer ce qu’on ressent spontanément. Une belle sensibilité vous avez 😉 Bonne soirée !
>amichel :
Coucou Michel, contente de te retrouver 😉 Douceur assurée dans tes mots, tes pensées et dans ta paume. Ton poème est si beau avec ses douces sonorités, ses répétitions, ses retraits, ses images pleines de générosité. Je vais suivre ton bon conseil, grand poète du jour 😉 Je t’embrasse bien fort et te remercie
>perline :
Bonsoir perline, tu déposes toujours de jolis extraits choisis avec beaucoup de justesse ; ils embellissent cette page et parlent sans doute beaucoup aux poètes de ce blog. Merci beaucoup et bonne soirée.
Au fond du fond
Calice d’or
Tendresse bénie
alors, je suis éblouie, je vous lis et yaouh, comme c’est joli et vos photos et vos mots…ma tite plume se replonge dans son encre avec son bonnet de nuit de rêves…ou alors, juste…
Un jour le ciel
A donné rendez vous
A sa belle
Et pour montrer l’endroit
Pour le garder vivant
Eternellement
Doucement il a posé son doigt
Sur la roche
Et son doigts si tendre chaud
A fait fondre le roc
Et le coeur de la belle
Qui depuis ce jour là
A rendez vous avec le ciel
Là, vous voyez Là
A cet endroit
Que nul ne voit
Et puis aussi de tout vrai
là
Pour se serrer vivants
De bien bel chaud présent
Le ciel et la belle s’aiment
et son doigt….sans s..
Allez,
Reste encore un peu d’eau
Au creux du rocher
J’y plonge mon index
Puis d’un mouvement souple
Du poignet,
Effleurant
La surface lisse
J’écris
« Bonne nuit »
Sur le rocher sec…
Et la trace des lettres
Va se fondre dans la nuit…
Biseeeeees du soir
Et avec la minuscule goutte
Dans la goutte
J’écris
Je vous aime
Belle nuit
Et doucement
Mon souffle doux
Sèche les lettres
Qui se sèchent
Paillettes
Incommensurables
Annickeeeeeee, clin d oeil Christineeeeeeeeeee…
Annick, à la lueur des étoiles,merci pour ces mots tracés d’un petit filet d’eau sur les rochers et bonne nuit à tous
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Ce n’est pas une marmite de géant*
Creusée dans la roche du torrent
Mais un tout petit calice
Dans le froid du granit
Quelques larmes accumulées
Tout au long des jours
Où se love discrète
L’absence cruelle de la tendresse
Cavité offerte aux graines du vent
Pour y fleurir ce trou béant,
Combler ce manque en apparence.
__
*les marmites de géants sont , des cavités creusées dans la pierre et que l’on peut voir dans une superbe petit village du Gard La Roque sur Cèze le long de la Cèze, rivière cévenole.
ChristineeeeeeE, merci pour ces mots tracés dont tu es l’auteur et belle nuit à toi
Merci à l’ami Bernard
… et à Ossiane aussi
Bises et bonne nuit
« Plus une chose est poétique,
plus elle est vraie “.
Je m’en vais dormir
avec cette vérité là
De son culot sombre le fond de la marmite
porte comme une ombre le souvenir de son contenu
et si en auréoles concentriques s’étirent les ondes
évanescentes des reliquats d’évaporats
c’est pour mieux marquer le temps de choses
enfin si bien maillée par ce réseau dense
de fissures qui courent en tous sens
que parfois entaillés de pictogrammes abscons
on voudrait révèler plus que révérer
ce qui dans la réverbération d’une mare
tient du fond ou de la surface.
Et où sont donc nos marmitons
qui font revenir ton sur ton
le boeuf mironton
avec des airs gloutons