Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Surgie du chaos
la source dégringole
les marches du temps
◊ Dans la vallée du Fango … Voir la Carte de Corse …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Surgie du chaos
la source dégringole
les marches du temps
◊ Dans la vallée du Fango … Voir la Carte de Corse …
…………………………………
dans le creusement
des gris bleutés de la pierre
course vive de l’eau
comme née de la chair rosée
reflets le temps d’un passage
………………………………….
andrée wizem
Suspendues….aériennes…objet de passage ….en creux ….arrondies…brisées….interminables …trop vite avalées…dangereuses…mystérieuses…C’est une suite de couleurs…d’ombres et de lumières…de soleils attendus…de douceurs désirés…C’est une suite d’espaces…entre les jours et les nuits…les semaines et le jour….les pages d’un agenda…la douleur et l’amour…..un enfant qui s’en va….des vacances sous la pluie…des sourires qu’on enlace…Etroites…instables…charmeuses…étranges…attirantes…inaccessibles…fatiguantes…Pour atteindre une maison…entrer dans un coeur…saisir un arc en ciel…voler un baiser…descendre dans une poche…perdre l’équilibre…connaître le vertige…
Les marches du temps…celui qui s’envole..qui glisse de visage en visage…griffe la paume de nos mains…fait disparaître le soleil..entretient nos souvenirs…pense nous faire vieillir…nous chuchote des « à demain »…et fait battre nos réveils……
Il est l’heure…je ne sais pas de quoi…je ne sais pas pourquoi..mais il est l’heure de monter un peu plus haut..de bouger…d’avancer…On nous dit que de la haut la vue est belle…le panorama magnifique…qu’on voit bien la Tour Eiffel…que c’est magique…Alors…pourquoi ne pas les croire…
Aux origines
l’eau comme un souvenir
surgit de l’ombre
De la grotte harmonieuse
jaillie à la lumière
une musique se fait jour
serpente et se glisse
insaisissable et douce.
Magnifique image du fleuve, l’effet au centre flou donne un rendu à l’image magique. Et on peut dire que le temps est le plus grand défaut du monde actuel.
Je reprends ton joli haiku Ossiane, et de lui je démarre.
« La source dégringole les marches du temps »
Mais quand le vent se lève il remonte vers la source
Et remonte le temps jusqu’au coeur palpitant
Pour ainsi retrouver du poète la Grande Ourse
Dans l’extrème solitude cheminant dans l’eau claire
Empruntant du poisson des rivières le chemin
Il marchait en guettant le papillon stellaire
Et recomposait ainsi l’itinéraire humain
Dans l’éphémère dans l’eau dans ce doux univers
Il retenait le temps que la source dégringole
Il retenait le temps de ses mains téméraires
Et le temps s’arrêta envahissant son corps
Que la vie cailloutait d’une douceur infinie
Il rencontra la mort délicieuse harmonie
Bonjour Ossiane et tous ici,
Je voulais écrire sur « Bain », je n’ai pas eu le temps… Pourtant une fois de plus, je trouvais ta photo superbe ! c’est toi dans l’eau ?
Je m’enfouis dans cette
Grande ouverture,
Regard émerveillé,
Ombre et lumière mélangées,
Tranquillité, fraîcheur, aventure,
Touché par ce lieu presque divin,
En position zazen, je médite sur mon destin.
Je vous souhaite un excellent week-end et bisous !
Je t’embrasse Ossiane ainsi que Neyde, Annick, AMichel, et tous ceux qui me connaissent,
OLIVIER
Comme c’est joli et délicat, Ossiane, j’aime beaucoup la magie de la photo et tes mots si précieux doux.
Elle est très très savoureuse cette photo à regarder. Merci.
J’apprécie la douceur et la fraicheur, en beautés d’un tel lieu qui me ressource.
Bonjour Ossiane, vos photos sont magnifiques !
~
Aller jusqu’au soleil par l’échelle lumineuse d’un rayon.
Rubén Dario
~
Bonjour
C’est beau Ossiane, mais n’oublies pas de l’intégrer dans la catégorie ‘LE TEMPS’.
Et si vous avez envie de vous mettre les pieds dans l’eau …je vous renvoie à un poème dans une note ancienne (du Mardi 06 février 2007 à 20h41) au lien
https://blog.ossiane.photo/2005/08/09/2005_08_mineral/
Bonne journée
bises
L’eau elle surgit de
Quelquepart
Pour aller vers ce
Quelquepart
Qu’elle ne connait pas
En corps
Et les galets jouent ses
Encore
Coucou, Ossiane
Tes photos et ton haîku calligramme sont très belles
Au bord de l’eau
S’asseoir tous deux au bord d’un flot qui passe,
Le voir passer ;
Tous deux, s’il glisse un nuage en l’espace,
Le voir glisser ;
A l’horizon, s’il fume un toit de chaume,
Le voir fumer ;
Aux alentours, si quelque fleur embaume,
S’en embaumer ;
Si quelque fruit, où les abeilles goûtent,
Tente, y goûter ;
Si quelque oiseau, dans les bois qui l’écoutent,
Chante, écouter…
Entendre au pied du saule où l’eau murmure
L’eau murmurer ;
Ne pas sentir, tant que ce rêve dure,
Le temps durer ;
Mais n’apportant de passion profonde
Qu’à s’adorer ;
Sans nul souci des querelles du monde,
Les ignorer ;
Et seuls, heureux devant tout ce qui lasse,
Sans se lasser,
Sentir l’amour, devant tout ce qui passe,
Ne point passer !
René François Sully Prudhomme
Dans un rire éclatant et tonitruant
Jailli des profondeurs souterraines de la terre
La source dégringole sa pente, haletante
Enivrée par le tumulte de ses eaux, singulière
Effleurant la mousse verte pétillante de lumière
C’est une douce résonance, un magnifique écho
Comme un élan vital, un souffle de saxo
Qui se répand, vrombissant, dans la vallée du Fango
Sur un tapis de feuilles entrelacées, elle roucoule de sérénité
Palpitante, frémissante, rassérenée de ses émois
Le glou-glou des eaux vives ravive ses racines
Du tréfonds de ses entrailles, elle sait qu’elle survivra
L’eau coule dans ses veines, chaque jour suffit sa peine
Les marches du temps se descendent impétueusement
La source de vie ruisselle à l’infini comme un torrent
Ses bruissements frissons ressemblent à des baisers d’amant
Magnifique note très riche en symbole
***
Souvenirs enfouis
Un ventre plein et fécond
Un sein créateur
Ossiane
Tu pourrais corriger FANDANGO EN FANGO, s’il te plaît…je ne connais pas la Corse tout entière….Merci
Coucou à MARIA D
« Que résonnent les océans
Que les fleuves grondent de joie
Que les montagnes chantent devant tant de merveilles » ( ps 97)
Cela pourrait être aussi les gorges du verdon AA
Un jour
J’ai connu
La Paix
Là
Les trois enfants
De ci delà
Posée sur un rocher
Les pieds dans l’eau
La tête apaisée
Dans cette cascade
Du Tarn
La fraicheur, le bonheur
Et puis l’amour
ils sont jolis, ces vers partagés, Claudie, merci, si tendres, l’amour il accueille en recueil la moinde des choses.
Apocalypse
Tout à commencé un matin de printemps.
Nous avions prévu de descendre le Fango en Canyonisme
Nous sommes partis à l’heure ou le soleil N’a pas encore quitté son pyjama chamarré.
Des gouttelettes de rosée glissaient le long des griffes de sorcière Et un parfum d’aventure emplissait l’air. Nous avions préparé le nécessaire pour la journée
Et nos amis devaient nous récupérer le soir près de Galéria.
Après une heure de marche nous sous sommes arrêtés à l’ombre d’un rocher car Le ciel avait revêtis sa cape myosotis et la chaleur couvrait nos épaules de son manteau de fourrure.
Après un petit encas nous reprîmes le chemin. Les roches aux reflets porphyres étaient enchevêtrer les une aux autres ;Donnant au paysage un sentiment de chaos des premiers jours.
Nous marchions, sautions, enjambions tous ces rocs. Par endroit, le torrent ralentissait sa course et nous pouvions nous reposer et nous y baigner. Vers midi nous trouvâmes un havre douceur et d’harmonie perdue au milieu de ce désordre rocailleux. Le soleil était voilé maintenant par un drap de nuages gris. La chaleur devenait étouffante. Sûr du temps qu’il allait faire nous n’avions pas consulté la météo le matin du départ.
Les nuages qui s’épaississaient se déposaient sur le ciel comme un pelage gris foncé.
Au lointain rugissait un orage Soudain, des éclairs balayèrent le ciel de leurs arcs
d’argent. Une pluie fine, chaude et clairsemée commençais à nous effleurer.
On entendit une déflagration que les montagnes se renvoyaient en échos qui s’amplifiaient !
La pluie devint cinglante, le ciel semblait pris de convulsion. Il bombardait
La terre de projectiles de plus en plus gros comme si elle avait été un ennemi ancestral.
Par miracle nous trouvâmes une grotte assez élevée. Nous y grimpâmes avec difficulté car les rochers devenaient aussi glissant qu’un lac gelé ; malgré les aspérités. La nuit semblait avoir vaincu et s’installait sur ce territoire en chef conquérant. Elle fêtait sa victoire en arrosant de plus belle encore sa victoire.
Le torrent si calme, était animé d’une animosité. Prit d’une soif inextinguible , il buvait et gonflait à vu d’œil. Lui, si alangui quelques minutes plus tôt dans son lit se mit à sortir et à galoper comme troupeau de pur-sang mené par des horde de mongol emportant dans leurs effrénés une multitude de pierres, de branches et d’arbrisseaux comme autant de trophées.
Nous restâmes plus d’une heure dans cette cavité comme des êtres préhistoriques, livré
Corps et âmes aux dieux du ciel, muet devant ce vacarme guerrier.
Nous profitâmes de l’endormissement des soldats célestes pour sortir de notre tanière.
Ce n’est que trois heures plus tard que nous arrivâmes au lieu du rendez vous . Exténués mais saint et sauf au soulagement de nos amis.
Mais Ils m’arrivent encore aujourd’hui de me réveiller en sueur en repensant à ces images d’apocalypses …
Elle s’asseoit sa longue jupe
Se laisse aller son front offert
Laisse sa main flâner la goutte
Et déjà sa veine frémit
L’onde la parcourt
En goutte à goutte
Douce cristalline son âme vole
Elle se couche bien tout au bord
Sa main sa ballade dedans l’eau fraiche
Et le coulis de vie l’inonde toute belle
Le rayon de soleil incline son rayon
Et son sourire de grâce la sursaute
Elle s’alla baigner toute nue
Et les feuilles si délicates
Se donnèrent la nervure
En paravent si verdoyant
Elle se nagea dans l’eau nue
Et les gouttes si joyeuses
S’embrassèrent la chûte
En cascade si ondoyante
Bonjour !
***********************************
Hiver… Pluies torrentielles
Printemps… Fonte des neiges
Eté… Grains clairsemés
Automne… Brumes et brouillards
Gouttes des quatre saisons
Voyageuses au long cours
Epongées par la terre
Elles quittent la lumière
Voyage Centre Terre…
Rivières souterraines,
Palais des Mille cascades…
Dans le noir des failles
Elles s’insinuent entre les murailles,
Longent les méandres sans fin,
De ressaut,
En ressaut,
S’engouffrent
Dans le gouffre
Au bout du tunnel :
Résurgence….
Retour à la lumière,
En millier de cascadelles
Rebondissent joyeusement
Jusqu’à la mer !
********************
Souvenirs de résurgences…
et biseeeeeees éblouieeeeeeeees
Comme un souffle de vie
Sur une planète exsangue
Petite orange bleue qu’on voudrait protéger de la bêtise humaine.
Ossiane bravo pour la superbe photo et le tableau recomposé, bravo à tous pour ces écrits.
Nature magique
Quand de tes pierres colorées
Tu nous éblouis
Tes mystères s’habillent d’espoir
L’amour retrouve la source
Où il pourra boire.
Le gouffre
Pascal avait son gouffre, avec lui se mouvant.
– Hélas ! tout est abîme, – action, désir, rêve,
Parole ! et sur mon poil qui tout droit se relève
Maintes fois de la Peur je sens passer le vent.
En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève,
Le silence, l’espace affreux et captivant…
Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant
Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve.
J’ai peur du sommeil comme on a peur d’un grand trou,
Tout plein de vague horreur, menant on ne sait où ;
Je ne vois qu’infini par toutes les fenêtres,
Et mon esprit, toujours du vertige hanté,
Jalouse du néant l’insensibilité.
Ah ! ne jamais sortir des Nombres et des Etres !
Ch Baudelaire / Les fleurs du mal
Hello Claudie…
Bonsoir Ossiane
***
Intime enclos
Vocables serpentines
Rient, chantent, dansent
Aux confins du réel, là ou la terre rejoint le ciel, il existe une terre sauvage où la vie se déploie bien à l’abri. C’est un espace protégé où viennent se réfugier les espèces menacés. Peu arrivent au bout du périple car tel est le prix à payer. Certains y perdent leur vie, d’autres leur âme. Une minorité découvre le chemin. La nuit, une lumière bleutée, leur dévoile la route à suivre. Alors, hypnotisés ils continuent leur périple.
La traversée entre le terre et le ciel est le dernier passage délicat. Certains, touchant au but, perdent toute notion de prudence. Leurs cris résonneront encore longtemps dans la mémoire des survivants. Puis le passage s’ouvre. La lumière s’éclaircit…Ils sont arrivés. Personne n’est jamais revenu de ce lieu.
Alors la légende a commencé….
Cette photo me fait penser au poème de Rimbaud
C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, lèvre bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud
J’ai longtemps habité sous de vasques portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.
Les houles en roulant les images des cieux,
Mêlaient d’une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.
C’est là que j’ai vécu dans les voluptés calmes
Au mileu de l’azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d’odeurs
Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes
Et dont l’unique soin était d’approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.
~Charles Baudelaire/ La vie antérieure ~
la belle dame a revétu sa robe de printemps
Et se déplace dans l’échancrure de la montagne!
dans un chaos merveilleux , Empressé ou nonchalante, elle s’approche .
Elle sait qu’au bout du chemin elle retrouvera son soupirant!
émerveillé il l’a prendra dans ses bras infinis
frissonnante, elle quittera sa traine diapprée;
Cela aussi est une Merveille …relire Baudelaire Rimbaud se bercer avec les mots qui s’enchaînent si facilement être alors en pays retrouvé , enchanté.
Merci Marie D Rachel Je sais ne plus être seule a évoquer ces poètes souvent à la vue d’un paysage ou d’une émotion AA
J’ai oublié Salomé merci aussi pour les poètes AA
MERCI pour les poètes cités avec saveur…
« Le soleil se levait à peine quand Hermès sortit du ventre de sa mère. Il s’étira, bâilla et sauta aussitôt sur ses pieds. Puis il courut à l’entrée de la grotte où il venait de naître, pour admirer le monde. « Comme c’est beau ! », murmura-t-il. C’était une bien étrange naissance. Avait-on jamais vu un enfant qui, aussitôt né, se mette à marcher et à parler ? Mais cet enfant-là vivait au pays des dieux. Cet enfant-là vivait au commencement du monde. En des temps mystérieux, où tout était possible. Ce qu’Hermès découvrait ce premier matin de sa naissance était un paysage d’une rare beauté. La grotte où il venait de voir le jour était creusée en haut d’une très haute montagne. À ses pieds s’étendaient de belles collines herbeuses. On était le quatrième jour du mois de mai, et le printemps éclatait. L’enfant mit la main devant ses yeux, pour se protéger du soleil qui montait. Il regarda longuement les petites taches blanches sur l’herbe verte : c’étaient des troupeaux de moutons. Il regarda longuement les petites taches mauves sur l’herbe verte : c’étaient des arbres en fleurs. Un oiseau passa dans le ciel en traçant de grands cercles. »
Le feuilleton d’Hermès / Murielle Szac / Juan – Manuel Duvivie / Poésie jeunesse
Clin d’oeil à pierre-b
Alors, porquoi ne pas les croire si nous avons besoin de rêves,
si nous avons le droit aux rêves.
Est l’heure de monter chaque jour un peu plus haut,
D’avancer vers l’infini.
C’est magique vivre, bouger, connaître le vertige du temps,
les marches du temps ont glissé sur mon visage,
on ridé ma peau, mais elles n’ont pu rider mon coeur, mon âme
Répose-toi chère Ossiane
Nous allons grimper ces parois, ces rochers
Christineeeeeee va nous conduire là haut
Chercher les rêves annoncés par Pierre-b
C’est dans cette grotte
Qu’il fabriquent les galets
Pour les semer dans toutes
Les rivières du monde?
C’est dans cette grotte
Que se forme l’eau
Pour arroser la nature
Pour faire pleine la mer?
C’est dans cette grotte
Qu’il nâit le mysthère
De la peur inconnue
Que sombre notre coeur>
C’est dans cette grotte
Que le vent sibilant
Trace La course
De son promenade?
C’est dans cette grotte
Que la vie organise le chaos
Et dessine les marches du temps
Que nous devons parcourir?
C’est dans cette grotte
que les poètes vont chercher
Les Muses, les mots, le vers,
pour décrire les rêves?
Il faut monter les marches du chemin des Fortunes
Monter les marches bleues pour embrasser la lune
Monter les marches en pierres de ces mots colorés
Monter les marches qui coulent dans la fraîche eau moirée
Et enfin parvenir au suprème équilibre
Tracer dans cet élan l’intraduisible fibre
Où les mots et les actes et les gens sont tous libresD’explorer la lumière pour laquelle leurs coeurs vibrent.
Neyde, j’aime beaucoup ce que tu viens d’écrire. C’est très beau!
fil de l’eau
fil de l’air
le fil du temps qui courre
assise sur la pierre
écoute du chant
le chant de la perle
chant de la sirène
chant ruisselant
chant du silence
source coule de source
source des mots doux
source du bonjour
source du toujours
un trait d’union
des mots
des mots transparents
des mots délavés
des mots détachés de toutes couleurs
des mots vrais
des mots du cœur
des mots respirés
des mots sans faille
des mots qui se défont
des mots qui se fondent
dans la transparence
des mots tissent sur toile de fonds
des mots défilent
délivrés de toutes empreintes
et se détachent de toute main mise de l’émotion
des mots glissent
délivrance
délivrés du sel des larmes
les cristaux tombent
tel des coquilles de mots vides
des mots doux s’échappent
et s’évaporent
dans la douce chaleur
dans la transparence
du ciel bleu azur
enchanté le ruisseau coule de sa source
sa sève d’une beauté transparente
souffle a l’oreille de l’ancêtre
sa joie
chuchotement des mots doux
s’échappent dans la bise
au passage
présence câline du félin malin
a pas de velours
s’approche et respire
le chuchotement des mots doux
et dans une danse qui l’inspire
file son chemin
beauté magique
d’une élégance
un paysage s’anime
force tranquille
du mouvement de vie
un trait d’union qui me relie
a ces mots doux qui m’inspirent
minérale embase
les rognons de la montagne
sont caressés par l’eau vive
séchappent les sons de l’eau
étrange vocabulaire
de la trémis aboutie
s’engendrent
les émotions, les pulsions et les rêves
par delà la vérité de ces lieux
tout ça pour le plaisir du ciseleur
qui mot à mot
convoque « ce qui est ».
Vallée du Fango
Petite mare sous ton édredon
Les abeilles se souviendront…
Pénéloop
Depuis toujours les gris
Était gris.
Tous les gris
Étaient gris.
Un peintre est venu,
S’est ému,
A attendu,
Et a vu
De l’ardoise,
De l’étain ;
De la perle,
De l’anthracite,
Du fer,
De l’argent,
De la fumée.
Le peintre alors les a rêvés,
Et sous ses yeux émerveillés
Les gris se sont diaprés.
Ils ont attrapé
L’azur du ciel,
Le carné de la terre,
Le jade des arbres,
Le parme des rochers,
L’argent de la lune
Et l’or du soleil.
Le peintre alors les a nommés.
Gris de lin,
Gris de maure,
Gris de payne,
Gris pers,
Gris tourterelle,
Gorge de pigeon…
Alors les gris
Se sont mis à chanter.
.
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Petit coucou de nuit à vous tous, fidèles amis matelots et nouveaux petits mousses 😉
Un grand bravo et merci à Pierre b qui dévale la pente à toute allure ;-), Pierre qui songe en beauté, Phil qui crapahute, Sylvie qui plonge dans les archives, Chrisine qui se jette à l’eau et grimpe à 3000 (oh my god !), Olivier Poète qui aime prendre son temps, Lou qui remonte le temps, arletteart qui rêve de Verdon (bon retour sur le blog !), andrée qui passe en flèche, @nn@ qui se souvient en beauté de Groix, Olivier qui médite en zen fraîcheur (non ce n’est pas moi puisque c’est moi qui prenais la photo ;-), Annick qui est a beaucoup d’amour à donner, Salomé qui grimpe à l’échelle du soleil, Nath qui veille au grain des catégories (ça y est j’ai corrigé ;-), Claudie qui chante la nature et la vie frémissante, Maria qui plonge et se souvient, Marc qui revit l’apocalypse, Rachel qui part en aventure, Neyde qui veut grimper tout là-haut et méditer dans la grotte (réserve-moi une place tout en haut de l’aiguille), Véronique qui fait couler ses mots comme la source (c’est très beau), Regard qui cisèle ses mots et émotions au fil de l’eau, Pénélope qui a beaucoup d’imagination 😉 (bienvenue à toi ;-), Annemarie qui voit la vie en multitude de gris (j’aime aussi le gris car il fait bien ressortir les autres couleurs)… je crois n’avoir oublié personne pour cette petite revue d’équipage 😉 Tout le monde a été très sage, gentil et créatif 😉 20 sur 20 à chacun !
.
Une douce nuit à vous accompagnée des rêves limpides du Fango. A demain !
.
Ossiane
.
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.
Bonjour à tout le monde !
Et au réveil ressurgissent
Encore des souvenirs…
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Cette eau si limpide, si claire
Qui jaillit à la lumière
Nous la guettons,
Au sortir de la résurgence,
Elle nous captive,
Et nous l’aimons…
Attente…
Les heures s’égrènent lentement,
Coule la source,
Transparence éternelle…
Attente…
Le temps s’écoule…
Coule la source…
Attente…
Le temps s’étire…
L’eau ruisselle …
Attente…
La cascade chante…
Imperturbablement….
Mais quand va-t-elle donc ressortir,
Cette satanée fluo ???
Ecole de patience…
Rien pour aujourd’hui,
Retour au camp !
**************************************
… et oui,
c’est du « vécu »,
Pur jus !
Biseeeeeeees de la guetteuseeeeeeeee
Ils sont jolis vos mots, ils cascadent si bels, les jolies gouttes d’eau cristallines et si fraiches pleines de bulles d’oOOOooOOoOO, belle journée à chacun.
Et la goutte
Xylophone
Tendresse
Ou plus en force
Sur ce clavier de vie
Qui s’ouvre
En plein ciel
Epoumonne
Ses cordes vocales
De galets et de pierres
Sans extinction de voie
Jamais
Les gouttes se déversent
Joyeuses inlassables
Pleines d’énergie de vie
Annick, tu éclabousses jusqu’à chez moi !
‘ »’ » ‘ ‘ » » ‘ » » » »’ »’ ‘ ‘ ‘ »’ »’ » »’ ‘ » » » » » ‘ ‘ ‘ »’ ‘ » »
EAU de Vieeeeeee ‘ »’ » ‘ ‘ » » ‘ » » » »’ »’ ‘ ‘ ‘ »’ »’ » »’ ‘ » » » » » ‘ ‘ ‘ »’ ‘ » »
e d’énergieeeeeee ‘ »’ » ‘ ‘ » » ‘ » » » »’ »’ ‘ ‘ ‘ »’ »’ » »’ ‘ » » » » » ‘ ‘ ‘ »’ ‘ » » ‘ ‘ »’ »
Energieeeeeeeeee ‘ »’ » ‘ ‘ » » ‘ » » » »’ »’ ‘ ‘ ‘ »’ »’ » »’ ‘ » » » » » ‘ ‘ ‘ »’ ‘ » »’ »’ » ‘ ‘ » » ‘ » » » »’ »’ ‘ ‘ ‘ »’ »’ » »’ ‘
Deeeeeeeeeeeeee ‘ »’ » ‘ ‘ » » ‘ » » » »’ »’ ‘ ‘ ‘ »’ »’ » »’ ‘ » » » » » ‘ ‘ ‘ »’ ‘ » » »’ »’ ‘
Vieeeeeeeeeeeee ‘ »’ » ‘ ‘ » » ‘ » » » »’ »’ ‘ ‘ ‘ »’ »’ » »’ ‘ » » » » » ‘ ‘ ‘ »’ ‘ » »
‘ »’ » ‘ ‘ » » ‘ » » » »’ »’ ‘ ‘ ‘ »’ »’ » »’ ‘ » » » » » ‘ ‘ ‘ »’ ‘ » »
Dans ce fantasmagorique palais à ciel ouvert
ou la nature compose un air de flute enchanté
mon coeur se langui de ne pas être près de toi;
j’aime bien ton texte annick
bonjour vers christine
et à tous les passagers
…
du gouffre surgissent les souvenirs
de ma mémoire j’ai longtemps effacé le passé
avec le temps les failles ont laissé le soleil me pénétrer
et la joie m’envahir du doux souvenir des jours heureux
…
14 h 50…
Toujours rien !
mes souvenirs sont enterrrés;
enfermés dans une crypte inaccessible
pour y acceder il faut passer
par des chemins anciens et secrets!
pourtant, sur ces fondations invisibles
les jours présents s’enchevêtrent
pour former le temple de l’espérance;
un jour peut je découvrirais cette cavité
et le trésor des jours anciens ;
Faudra t’il en passer par le chaos!!!
toujours rien
http://cic-la-ferte-bernard.ia72.ac-nantes.fr/IMG/pdf/rien.pdf
17 h 22
Pas de coloration en vue…
J’attends toujours…
c’est en cascade que les mots, chaque jour, dégringolent sur le blog…
bon week-end à vous tous…
Elles sourdent de notre terre
Elle courent en sources claires
Cascadent en rochers, riantes,
Fraîcheur aux visages, caressantes
Vouloir remonter le temps
Alors affronter le courant
Retourner à la source mère
Trouver la vérité première
Peut-être toucher à l’ultime
Se disperser dans le sublime
Redenir grain de matière
Qui contiendrait tout l’univers
Petit et grand, le tout mêlé
Connaître enfin la vérité
Hier et demain se confondent
Début et fin de notre monde
Dans son milieu, notre éphémère
Nos vies au bord des sources claires
La décision, quel chemin prendre ?
Monter, descendre,
Début ou fin, juste pour comprendre
Ses éclats
En pépites
Se dégoulinent
De vie
Sur sa peau
Toute de miel
Au bel goût
De baiser
Qui se cascade pure
c’est beau phil alba, marc, sylvie, christineeeeee…
Elle regarde l’image
Et voilà qu’elle se vit
Elle entend les chahuts
Et voit six gouttes galets
Elle mastique le bruit
Et voit là qu’elle chante
Elle se sent dans l’image
Et voici chûte qui monte
Elle touche le bel
Et de voilà voici
Elle se garde vivante
Bonjour Annick, Christineeeeeeeeee, Sylvie, Phil et l’équipage dans son entier.
Joliment dit Phil « hier et demain se confondent »
Début ou fin, tout ne fait qu’un …
Je continue sur ta lancée
Quand on prend le chemin tout juste par instinct
Sans regarder la route sans regarder plus loin
Souvent dans la déroute le coeur perd ses repères
Traversant des passages pas sages du tout il erre
Il nous faudra alors arrêter le moment
Ecouter de la vie de ses ailes le battement
Se laisser couler las dans l’eau claire de la source
Dans le rire se nourrir pour reprendre la course
Puis remonter le temps de la fibre essentielle
Bien qu’à contre courant de ces gemmes arc-en-ciel
Pour y soigner l’oiseau qu’on a abandonné
Quand de ses propres ailes on le verra voler
On pourra apaisé poursuivre sa propre route
Qu’on aura retrouvé doucement goutte à goutte
Début ou fin tout ne fait qu’un
C’est de soit que l’on part, c’est à soit qu’on revient
http://www.gouffre-de-padirac.com/…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouffre_de_la_Pierre-Saint-Martin…
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l’eau au fond de la nuit glisse dans le temps échappé des glaises de pierres….
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les deux grottes qui se font échos dans ma courte vie…
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http://www.pyrenees-passion.info/henry_russell.php
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celles que l’on creuse pour vivre sa passion
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Impressionnantes Aspe ces grottes : le Gouffre Saint Martin, celles de Henry Russel avec sa belle histoire derrière. Elles donnent envie d’être explorées.
Bon week end à tous
Oh Sorry Aspe, tu es tombé dans la boite à Spam et tu n’es pas repêchable! )) Il faut disposer tes liens différemment un par commentaire. Tu avais oublié?!
Somptueux
les grottes nous grattent la glotte
mais comme dirai jean clottes
l’art pariétal est divers mais toujours surprenant
les pictogrammes appellent les symboles
les pigments déposés sollicitent l’imagination
et soignent aussi la pagination
et la caverne de résonner
et nous de raisonner
tandis que dans l’involution
on scrute la moindre évolution
descendre au creux de la terre
une épreuve, une ascése
l’eau des nuits au fond du gouffre…
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Petit coucou de minuit avec ce petit partage musical avec quelqu’un que j’aime beaucoup, Cat Power
http://www.youtube.com/watch?v=MJfQXS1hKDo&feature=related
De la grotte et des profondeurs de la terre, ont jailli de belles envolées poétiques pures, limpides, remplies d’éclaboussures joyeuses et mystérieuses.
Merci à Christineeee pour ce temps qui s’étire, à Annick pour ses gouttelettes de mots, à Marc pour ses secrets enfouis, à Sylvie pour ses réminiscences ensoleillées, à Phil Aspe pour ses mots en cascade et ses sources claires, Lou pour sa quête d’identité à l’écoute du monde, à ASpe pour ses gouffres saisissants et envoûtants, à Thierry pour ses peintures pariétales.
Enfin bienvenue à un nouveau Bernard que je remercie pour sa visite.
Bises à vous tous et bonne nuit dans la grotte autour du feu.
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Ossiane
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Source, étage, gravité, flux, sauts, rapides, barrages, étiage, mares, siphons
marionnettes (!) filtres, philtres (!) baignoires, courant, énergie potentielle,
déluge, descente, soupente,
entre résurgence et réminiscence, entre jouvence et sénescence, la quintessence, l’efflorescence, Queneau ne dirait pas que d’eau mais quel
défilé, quelle enfilade, quelle estrapade,quelle désescalade
entre enclave et conclave, entre concave et convexe, il y a des gens qu’on vexe
quand on use de grost mots pour parler de gros cailloux, entre enclume et marteau il faut briser les chaînes et libérer le flot, faciliter la circulation
sans empêcher les libations, et sentir la fraîcheur monter
entre deux eaux, la trop haute qui dévale et détruit, qui masque et racle
qui déplace et dépasse et la trop basse qui met à nu, qui dévoile, qui ne protége plus, qui en filet montre ses mailles bien laches, il faut trouver un juste milieu car dans les instants suspendus, au gré du clepsydre le temps nous échappe,
Cette rivière me ramène à la vie de l’homme sur terre. Le cours d’eau est infime au début puis il se renforce grâce aux divers affluents qui le rendent plus puissant. Il devient ainsi plus fort chaque jour.
L’homme est ainsi fait.
Il est souvent peu sûr de lui lorsqu’il débute. La peur des autres, le manque de confiance lui font souvent perdre tout ou partie de ses moyens. Le chemin est parfois très long avant que l’assurance ne parvienne à prendre le dessus. Que vont penser les autres ? et s’ils ne m’aimaient pas ?
Et puis l’expérience, engrangée au fil des années, s’impose lentement mais sûrement. On ose. Qu’importe si ce que l’on dit n’est pas apprécié par tout le monde. On est soi et on l’assume. On se fiche de savoir si certains ne nous aiment pas car on ne peut être aimé par tout le monde. Et on ose affirmer que l’on ne supporte pas l’inacceptable : l’intolérance, le non respect…
On se sent mieux. Oh bien sûr tout n’est pas toujours parfait et les doutes assaillent encore souvent heureusement. Mais on avance encore et encore.
La rivière a engrangé de la force maintenant.
Elle aimerait faire partager son vécu aux générations suivantes mais certaines expériences doivent être acquises par chacun. D’autres peuvent être partagés et permettent d’avancer plus vite..
ATTENTE (suite)
10 h 32
J’ouvre un œil
Ma cascadelle et son clin d’œil
Est toujours là,
Claire,
Limpide,
Transparente,
Bondissante,
Et moi,
Assise sur mon caillou
Je guette
Depuis hier,
Le Vert…
(à suivre…)
C’est beau Rachel….
L’Humain
Cette goutte
Dans l’univers
Qui sort du ventre
D’une mère
Puis cascadent
Ses cris de vies
Puis ses joies
Et ses pleurs
Larmes d’oOOoo
Gouttes d’eaux
Se tombent
Sur la nappe dépliée
Qui sandwiche la vie
A la croquer se vivre
A se mourir d’en vivre
La vie
Cette goutte
Là
Dans le creux d’une main
Offerte par la naissance
Eh Christineeeeeeeeeeee
Tu vas bien prendre racineeeeeeeeee
La fluorescéineeeeeeee
Me semble bien mutineeeeeeee !
Cela m’ennuie de te savoir
Dans l’attente, même avec l’espoir,
C’est vrai, le vert en est la couleur
Cela explique-t-il ton ardeur ?
Dans les méandres de la terre
Elle finira par circuler
Et si elle vient jusqu’à tes pieds
On refera l’itinéraire
Veux-tu bien que l’on t’accompagne ?
Je ne suis pas seul, je te préviens,
Nous sommes une bande de gamins
Qui voulons battre la campagne
(les grottes et aussi les montagnes)
C’est que tu nous fais bien envie
Avec tes carnets de voyage
Comment peut-on rester assis
A la lecture de tes pages
Patience, patience
Elle finira par ressortir
Et si c’est comme les idées
A tout instant, elle peut jaillir
Eh Christineeeeeeeeeeee
Tu vas bien prendre racineeeeeeeeee
La fluorescéineeeeeeee
Me semble bien mutineeeeeeee !
A moins que ce ne soit la terre
Qui nous la joue, façon coquine…
Tiens, il me revient un mot de baden Powell, (tout se bouscule dans ma tête)
Il y a des enseignements dans les pierres,
des livres dans les ruisseaux rapides,
et du bien partout.
Coucou Christineeee, je pense à toi pour l envoi de la photo de mon clocher de Savenay, mais une semaine chargée de tant, et pas pris le temps de chercher à savoir pourquoi mes photos n entrent plus dans la boîte à photos de mon ordi..
Bonjour à chacun,
comme il est joli ce calligramme si tendre..
Dans la crypte il faut décrypter, sur la pierre déjà polie saisir le sens du courant
le flux des idées, l’avancement du temps.
Oui rachel la vie de l’homme coule, d’abord comme ce sable du fond entrainé car les poussières …d’étoile ou pas, sont les premières entre turbidité et fluidité, remous et turbulences à se mettre en mouvement.
L’homme n’est pas d’un bloc et les blocs selon leur taille s’ordonnent plus qu’ils ne se coordonnent parfois
Pourtant l’involution peut revenir et la résurgence aussi, il est parfois souhaitable de retourner au fond de soi dans cette caverne où on cherche à battre le briquet pour éclairer les parois, trouver le chemin, remonter à la surface après s’être plongé dans une introspection nécessaire et bienfaisante
qui a nom ressourcement ou encore nouveau départ.
En ligne brisée, pas forcément continue, car rien n’est d’une tranquilité absolue
les chutes et les cascades, les voiles de mariée et les masques d’entrée (comme dans tintin et le soleil d’or) peuvent nous révêler dans le changement de rythme
dans le bruit fortifiant, dans l’énergie bouillonnante, toute la ressource et les acquis.
Au fait christine ta fluorescéine maline, matine, mutine n’ a t elle rien à voir avec la maladeta ? ;)))
Ce n’est pas encore ce jour que se tariront les sources de l’émoi, devant la surprise de la beauté, et c’est tant mieux !
un salut plein de bonheur vers ossiane
..
C’est une escale
entre pierre et lumière
une cascade en somme
inépuisable.
..
ATTENTE (suite 2)
Aie, Aie, Aie !!!
Le caillou est pointu
Je commence à avoir mal au c…
Mais tiens, voilà Phil qui débarque
Tout plein de bouffe dans son sac,
Ça tombe vraiment bien
Je commençais à avoir faim !
Sa bande n’est pas trop loin
On va l’envoyer surveiller
L’autre résurgence,
Deux heures de marche au moins…
De toutes ces équipes en montagne dispatchées,
Laquelle aura enfin, et ce n’est pas vain mot
La joie et le bonheur infini d’assister
A l’arrivée magique de la jolie fluo
En attendant,
Tomates au gruyère
Rondelles de saucisson
Du pain qui ne date pas d’hier,
Et l’eau en cascade, fraîche boisson
Bon appétit !
(à suivre…)
MmmmhhChristineee, délices de vie…
Elle ouvre un oeil
Un peu aveuglé
Tant de noir
Au plus profond
Alors elle se secoue
Ses poussières de cendres
Et écarquille un oeil
Mmmmmhhh et elle s’ose
Se lancer se jeter les cailloux
Elle se frissonne d’aises
Rit comme une petite folle
Elle est tellement vivante
Bien plus encore tellement
Après ce temps passé
A hiberner dedans la grotte
Et elle se danse scintille
En chantant et riant
Et les galets tressautent
Roulottent boulottent
Le passage du temps
Mmmmhhh son oeil est bel vivant
Et son corps goutte à goutte
Se lâche prise et vit se vit
En vie
La cascade joyeuse
Paille ses gargouillis au ventre
Puis elle bulle ses perles
Qui grâcieuses se dégoulinent
Dans la pudeur du temps
Sous un bel voile de brume
Que le soleil écarte
Et chauffe ses rayons
La vie c’est intense
A se vivre d’aimer
D’aimer du plus profond
De belles cavités serties
De pierres précieuses
Qui chantent les oOOooO
Si bels que l’air du temps
Se chante et se danse léger
je préfère…
La vie c’est cet intense
désolée de la rapidité de la chûte en cascade des mots…
sur mon âme bosselée
tes rires spontanés
descendent en cascade
jusqu’a mon coeur
formant un lac de bonheur
et en cascade les bisous dégringolent, bonne fêtes à tous les papas…
Oui Sabine,
Bel jour… né pour les papas comme dirait notre Annick 😉
A vous ! Flots de plaisirs, flots de rires, et flots de joies !
Bises
ATTENTE (suite et fin)
18 h 20 !
! BINGO !
! Voilà la fluo !
Attente bien récompensée….
Vous voulez plus de détails ?
J’ai fabriqué un petit blog spécial « photos souvenir » :
Placez la corde sur votre descendeur,
Pieds bien à plat
Laissez vous glisser
Jusqu’au nouveau « chez moi » !
____
http://christineeeee-photosenvrac.blogspot.com/
___
Biseeeeeeees à tous les PAPAAAAAA
18 h 27
ATTENTE (suite et fin)
» BINGO »
Voilà la Fluo !
Pour en savoir un peu plus,
je viens de vous fabriquer un nouvel espace réservé aux photos souvenirs, etc…
Alors, prenez votre corde
Enroulez la sur votre descendeur
Et descendez jusqu’au nouveau « Chez moi »
En cliquant sur le Christineeeee souligné,
Vous y arriverez, directement propulsés !
Biseeeeeees à tous les PAPAAAAA !
variante à mon texte plus haut
Etonnante naÏade
Tes rires spontanés
Sur mon âme bosselée,
Descendent en cascade.
Ils inondent mon cœur
De beaucoup de fraîcheur!
source d’éternelle jouvence
Ou je me baigne. Sans peur
jamais de m’y noyer
car ils sont accompagnés
de tendre baisers salés
et porte mon corps léger
Merci à sabine , Lou, christine pour tous les papa
Chaos
Gouffres
« golfes d’ombre »
abîmes
abysses
tréfonds
profondeurs
inconscient
d’où la vie coule
de source
creusant le lit du temps
les étoiles
sont fleurs du néant
dans la nuit
dort la lumière
et l’Atlantide
sous la mer
spéléologues
scaphandriers
mystiques
là tout en bas
de la terre
de l’eau
et de soi
cherchent
l’or
de la connaissance
Merci pour les papas dont je fais partie
bonne soirée à toutes et tous
La source fut tarit
Par le pauvre Ugolin
Le papet fut ravi
De ses conseils malins
Si Jean s’était réjouit
Du domaine acheté
Bientôt son corps faiblit
Des seaux toujours portés
Ugolin racheta
Les champs si desséchés
Et la source retrouva
Par lui si bien caché
Manon se vengera
En dévoilant l’histoire
Ugolin se pendra
En perdant tout espoir
Quand le papet apprit
Que Jean était de lui
Mit son plus bel habit
Et la mort attendit
Manon reçut la lettre
Testament du papet
Et elle comprit peut être
Qu’on peut mourir d’aimer
Bon d’accord c’est brièvement résumé mais cette source m’a bien évidemment fait penser à « Jean de Florette » et « Manon des Sources » de Marcel Pagnol. Les films de Claude Berri sont très fidèles aux livres voire presque mieux (mais ça c’est très personnel et cela n’engage que moi). Je m’associe également à toutes celles qui ont souhaité une bonne fête aux papas. Oui les hommes, vous êtes tous merveilleuuuuuuuuuuuuuux ! (enfin beaucoup d’entre vous).
Je suis contente que Christine ait trouvé ce qu’elle cherchait. Elle a du avoir froid cette nuit dehors vu les températures automnales.
Enfin je veux juste faire un petit hors sujet pour vous faire partager un moment que je viens de vivre. Je suis allée visiter l’exposition de Marie-Antoinette au Grand Palais à Paris et je suis revenue enthousiasmée. C’était magnifique et si vous vous intéressez à l’histoire penchez vous sur la vie de cette femme broyée par la révolution.
Bonne soirée à chacun et chacune
Merci pour les papas. C’est très gentil.
Magnifique travail, je me répète à chaque visite mais vraiment superbe travail que le votre ! tout est réuni pour éveillé le sens artistique, la phto, la création, le texte…Bravo sincèrement
La grotte jamais ne garotte mais souvent dégotte et parois nourris gargotte
dans son espace parfois réduit elle sert de hotte mais pour y aller il faut plutôt des bottes et encore une cotte mais un petit tour en son sein ça ravigotte
ça remue la glotte, bien sur l’eau y bloblotte et pour ceux qui s’impressionnent ça file la tremblote. Pourtant je voudrais souvent en être l’hôte afin de puiser aux sources telluriques la force et chasser les souvenirs de celui qui sanglotte.