Piano Bar

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Autour d'un verre, au comptoir des Voyageurs, nuages du swing

Lecture du Haïku Calligramme: haut, centre

Autour d’un verre
au comptoir des Voyageurs
nuages du swing

Un bar d’Orléans …

89 réflexions sur « Piano Bar »

  1. Tant de couleurs
    Qu’attirent le regard
    au fond du piano-bar
    En ivresse d’amour
    Les amoureux
    ne voient rien
    Rouge et noir toujours

  2. Je sors de mon bain c’est mercredi
    je pense à toi et à l’histoire que lui a raconté le disciple de Chen
    au comptoir d’un bar dans le quartier de la liberté
    à Sao Paulo un oiseau et des hommes
    et qui voulaient savoir l’oiseau où le ranger
    sur quel tabouret quand ils ne voulaient pas le transpercer
    c’était avant que les oiseaux trouvent un chemin pour devenir des hommes

    c’est sans importance mais c’est comme ça qu’il avait commencé
    en lui commandant un verre
    puis un autre
    pour lui
    sans vouloir savoir en précision ce que Clémentine voulait
    pourquoi elle s’était posée là où elle allait dans quel but
    et les hommes avaient même comparé les plumes de l’oiseau à de la volaille et choisi certaines d’entre elles pour se distinguer les uns les autres

    tu es Ossiane
    tu es Dilgo
    je suis Pierre
    tu es Neyde
    et ainsi jusqu’au bout on ne sait pas mais Chen avait dit que le premier oiseau était un poème et il était tombé de l’arbre comme une pierre

  3. ___

    Clavier sang, touches noires
    Ecrivent la passagère histoire
    D’aventures imaginaires.

    Dans un décor psychédélique,
    Il n’y a âme qui vive.

    Elles errent sur les quais
    Au bord de leur vague.
    ___

  4. Trop tôt ou trop tard
    Rouge artifice de vie
    Solitude au bar.

    Belles couleurs dans ce bar !
    Je ne peux venir que rarement en ce moment. Grand bonjour à Neyde.
    Amitiés à tous.

  5. Un vieux piano bastringue, triste et oublié dans un grenier,
    Se rappelait le temps où ses notes faisaient swinguer,
    Les jambes des jeunes gens et trembler le cul des filles,
    Ses notes chaudement enlacées, roulaient comme des billes.

    « Le coffre du piano, était noir comme les dièses,
    Les bémols étaient, eux-mêmes, taillés dans l’ébène,
    Les blanches ressemblaient à un franc sourire à grandes dents,
    La gamme et ses octaves venaient tout droit d’un éléphant.

    Fa, fa, si, la, sol, quand vous tourniez demoiselles,
    Vos robent volaient et découvraient vos dentelles,
    Les gars endimanchés n’en croyaient pas leurs yeux,
    En regardant à la dérobée, il approchaient des cieux. (…) »

    l’auteur, euh.. j’ai oublié!

  6. Dans les sombre caves de saint germain
    On y danse Jusqu’au petit matin
    Au son des saxophones et trompettes
    Paris libéré, en liesse fait la fête

    J’entends encore ces orchestres
    Lionel Hampton, Sidney Bechet
    dans cette cave, sous ces voûtes
    On enterrait nos peurs et nos doutes.

    Sur des airs outre-atlantique
    De ces Jazz-man fantastiques
    C’est au caveau de la Huchette
    Que j’ai rencontré Louisette

    Elle était belle cette midinette
    Dans sa robe rouge, ses bas noirs
    C’était le temps fou de l’ espoir
    Le temps ou l’on comptait fleurette

    Une nuit à saint Germain des prés
    Sous la lune éclairant notre dame
    Je lui ai déclaré ma flamme
    tendrement nous nous sommes embrassée

    Ensemble nous avons dansé
    Sur des airs de swing endiablés
    Jusqu’au petit matin épuisés
    Mais les yeux brillants, ivres de gaîté

    Quand je reviens le cœur solitaire
    L’œil triste l’humeur atrabilaire
    Je revoie nostalgique Louisette
    Mon fantôme du caveau d’ la Huchette

    Et je danse toute la nuit avec elle
    Le cœur transporté après guerre
    Et comme antan sous les voûtes
    Sa robe ses bas noirs, m’envoûtent.

  7. au comptoir des voyageurs, par hasard, nous nous sommes retrouvés, et le temps d’une soirée, autour d’un verre, tes paroles j’ai bu…….

  8. Merci pour le partage, Mathilde,
    quelle présence, quelle mélodie, quel message…EN FORCE DE VIE!

    Le souffle du vent
    Pianote les chaises
    De sa présence
    Et les cymbales
    Posées au plafond
    Donnent le tempo
    En tendre mélodie
    De bel amour vivant

  9. Un verre posé
    Un regard se noie
    Puis le tabouret d’à côté
    Se laisse séduire
    Le regard se tourne
    Le moment se vit
    Puis le regard de deux
    Se laisse ennivrer

  10. Rien qu’une note de la musique
    De toi
    Tendres mots dessus la portée
    Sur moi
    De tes souffles et déjà l’envol
    Vers toi
    Et si bel si haut si profond
    En moi
    Dans ce piano bar de nos coeurs
    De nous
    Qui se rapprochent pour s’aimer

  11. C’est dans un piano bar
    Que je t’ai rencontré
    Et j’ai piqué un fard
    Quand tu m’as demandé

    Si tu pouvais t’asseoir
    A la place d’à côté
    Dans ma tour d’ivoire
    J’étais intimidé

    Esquissant un sourire
    Tu me soufflas « bonsoir »
    Je m’attendais à pire
    Car je broyais du noir

    Te rendis ton salut
    Les joues bien rougissantes
    Tu parus bien ému
    Par ma voix tremblotante

    Puis le piano a joué
    D’un rythme si endiablé
    Que tu m’as entraîné
    Dans un vrai déhanché

    Quand ça s’est terminé
    Le corps si essoufflé
    On a recommencé
    Dans un rock déchaîné

    Nous ne manquions d’allure
    Et dans nos élancés
    Nous cassions la figure
    Mais le cœur si enjoué

    Quand au petit matin
    Le piano s’arrêta
    Toi tu gardas ma main
    D’un air un peu bêta

    Tu m’entraînas dehors
    Danser sur les pavés
    Nos mains se tenaient forts
    quand tu m’as embrassé

    et yé yé yé

  12. Y’a pas foule
    Aujourd’hui
    Au bar
    De l’œil Ouvert !
    Où sont les voyageurs ?
    Pas encore arrivés…
    Ou déjà repartis ?
    Alors asseyons nous
    Confortablement,
    Le choix du siège
    N’étant pas un problème,
    Je m’installerai donc
    Sur celui du milieu…

    Un à un, ils vont tous arriver
    Nous allons faire connaissance,
    Tiens, c’est toi Bourrache !
    Mais voilà Annick, qui montre
    Le bout de son nez !
    On va installer Pierre au piano
    Marc, tu pourras nous faire danser
    Rachel, Sabine, ,
    Neyde, Mathilde…
    Elles n’attendent que ça !
    Oh là Tavernière Ossiane,
    Sert nous donc
    La boisson que tu préfères !
    Et au son des glaçons
    Swingant au fond du verre
    Nous trinquerons ensemble
    A la santé
    De l’œil Ouvert !

    Pour moi,
    Ce sera sans alcool,
    C’est moi qui vous reconduirai
    En bonne Chef de soirée !

    Tchnin tchnin !

  13. A la descente de la Caravelle nous nous sommes sourit
    Depuis si longtemps pas un hmme pas une femme
    Puis sommes partis dans les rues des faubourgs
    Tous deux étions de ces quartiers ou grouille la misere et la vie
    Les odeurs qui nous manquaient a l’ un comme a l’ autre.
    Pour prendre un verre un petit bar comme je les aimés
    D’ un commun accord nous sommes entrés quel plaisir il faisait bon il faissait frais
    Une musique de ces années si lointaines nous étions ravis émerveillés
    En sirotant notre bibine il me parla de sa femme et de son fils enfin il allait vivre
    On s’ intalla dans de confortables faureuils et nous nous sommes endormis
    Une musique plus forte un vacarme il fait nuit
    Il regarde sa montre ,moi mon horaire .C’ est moi qui t’ accopagne a st Chrarles
    Moi je n’ ai qu’ un train pour Belfort et on prend un verre avant ?
    Le train m’ emmene dans la nuit je pense a notre rencontre ,a lui
    Mais au fait qui « tait t il et comment il s’ appelait ?
    Je souris ce matin je vais enfin prendre une douche ce plaisir depuis si longtemps
    oublié
    De la musique plein la tête un furieuse envie de danser
    Sortant du metro Palais -Royal je grimpe les étages quelle chance

    J’ entre une voix oubliée de femme = c’ est déja toi ? Tu part quand ?
    Pas un mot je prend la douche et je pense a ce garçon qui rentrais chez lui et je fredonne cette romance du piano-bar.Noisette.

  14. Christineeeeeee
    si tu vas nous conduire je reste tranquille.
    Je vais danser et boire un petit peu dans ce piano bar.
    C’est la folie au Blog.

  15. J’arrive intimidée
    Un peu juste avant l’heure
    Que j’ai tourné
    Des ans
    En silence
    Mon temps
    Et déjà tu m’accueilles
    Dans ce Piano Bar
    Nos regards se revoient
    Jamais quittés
    Juste en chemins parallèles
    Dans leurs vies
    Vers leurs si belles destinées
    Aimer la vie
    Et ne jamais cesser d’aimer
    C’est le plus précieux d’une vie

    Christineeee, je quitte un peu mon tabouret, laisse mon petit sac à dos, posés sur le comptoir, je sors un peu, et reviendrai,
    c’est Notre Histoire Le Piano Bar
    Bel après midi à chacun’e’.

  16. Docteur je viens consulter
    Car je suis bien ennuyé
    Quand j’entends de la musique
    J’ai le corps tout frénétique

    J’ai mes deux pieds qui gigotent
    Vite donnez moi l’antidote
    Ou sortez votre stéthoscope
    Sinon je tombe en syncope

    Ne mettez pas la musique
    Cela deviendrait critique
    Au secours j’entends un slow
    Attention ça va être chaud !

    Je suis pris de convulsions
    Attention votre compte est bon
    Il ne faut pas vous sauver
    Car je vais vous rattraper

    Docteur pas la camisole
    Car ma femme deviendrait folle
    Elle est toute émerveillée
    Depuis que je sais swinguer

    Lalalalala
    Lalalalala
    lalalalala

    c’est plus gai qu’hier non lalalalala……………………………

  17. Blues :
    ——–

    Au Snakes bar
    le serveur s’appelle
    Méphisto
    ses cocktails
    ont de rouges couleurs
    qui flambent
    de désir
    dans la nuit
    du remords
    où je bois
    jusqu’à l’ivresse
    les alcools de l’oubli

    ô ma rose d’alabama
    mon coeur est parti avec toi

    tout le sel
    de tes larmes
    a rendu
    ma vie
    bien amère
    alors je noie
    ma peine
    au fond des verres
    que je bois
    mais la mer
    ne se vide pas
    verres à verres

    ô ma rose d’alabama
    mon coeur est parti avec toi

    un solo
    de trompette
    aigu s’élève
    son poignard
    déchire mon âme
    et je saigne
    et je bois
    verse verse
    Méphisto
    tes serpents
    dansent dans ma tête
    et m’etouffent
    que brûle
    ton maudit bar !

    ô ma rose d’alabama
    mon coeur est parti avec toi

  18. Au Piano Bar les corps s’avancent, touches bleues touches blues,
    Pas d’époque le Rouge et le Noir mais une note bleue puis les corps reculent
    Au Piano Bar

  19. Autour de minuit
    pas de vautours
    pour mes nuits
    un bloody mary
    et ça me suffit

    du côté du blue’s note
    on voie quelques notes
    qui s’envolent au comptoir

    qui a dit que mes nuits
    étaient plus belles
    que vos jours

    qui a vu mon regard
    perdu dans un verre
    la sueur sur mon front
    le vide dans mes yeux

  20. En général et je ne t’ apprendrais rien dans ces endroits
    On est fatigués un peu mal quelques part on se dit ,on ne dit rien
    Et dans quand on sort on est seule
    Tu n’ es pas bien gai Thierry abientot Amitiée de Noisette

  21. Lumières
    en trompe l’oeil,
    Tabourets
    Bien en ligne,
    fin prêts
    pour la nouvelle revue
    Du Crazy Horse !

  22. nos blogueurs masculins ont le blues. Vite Christineeeeee envoie des eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee. en omelette, à la coque, sur le plat, dur, ou en chocolat comme tu veux mais fais vite. Ils vont nous transmettre leur cafard à nous les filles si gaies aujourd’hui.

  23. Une cargaison de eeeeeeeeeee en commande !
    C’est noté !

    Alors, les mecs,
    ça swingggggggg ?

  24. merci Christineeeeeee. Venez les filles on va danser ! Ils finiront bien par nous rejoindre sur la piste. On est déchainéeeeeeeeeee

  25. bon j’arrive………….
    mince je m’suis pris dans l’ourlet d’mon pantalon
    heu les filles siouplait
    regardez ailleurs j’suis en calcon j’ai déchiré mon pantalon…

  26. Mais non je vous assure, je vous rassure
    je n’ai pas le vin triste, pas plus que le ti punch
    le rouge écarlate m’éclate et quand il récite
    ses variations lascives il m’agite les incisives

    Le rouge est brûlant de fiévre, samedi soir ou pas
    comme l’acier en fusion il active nos pulsions
    il est dense et nous conduit en cadence
    échauffement du swing
    ou vitesse du boogie-woogie
    be bop ou six temps
    tout celà est bien excitant

    seul le rythme endiablé
    peut nous entraîner
    en dehors de nos idées noires

  27. >>>>>>>>>>Bonsoir à tous,
    Puisque la musique est au cœur de vos poèmes déposés, du vrai swing avec un petit hommage à un grand pianiste et saxophoniste que j’aime beaucoup : Oscar Peterson qui vient de nous quitter et Ben Webster
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/oscar%2Bpeterson/video/x2cs3l_oscar-peterson-ben-webster-nilshenn_music

    >Neyde :
    Oui rouge er noir toujours, les couleurs de la nuit. Merci pour ton beau poème, Neyde 😉 Une rose rouge pour toi 😉

    >Dilgo :
    Et tu continues tes évocations sans te lasser 😉

    >Bourrache :
    Un clavier… très rouge, très noir, superbe beau poème Bourrache avec tes mots souvent au bord d’un précipice. Ca me fait penser aux ambiances des tableaux de Hopper. Je t’embrasse.
    http://www.artknowledgenews.com/files2007/EdwardHopperNighthawks.jpg

    >Annie-Claude :
    Endroit un peu désolé en fin de journée, c’est vrai. Merci pour ton beau ressenti. Bises rouges vers ton bleu outremer.

    >Pierre :
    Oui le piano, musique de jazz que j’aime ; tu dois connaître cet endroit ; il se trouve juste au-dessus des quais sur la petite place.
    Merci pour tes beaux poèmes musicaux qui animent cette solitude. Bises du soir.

    >l’œil vagabond :
    Promenade sur les quais très proches, merci pour ton bel haïku chaloupé 😉 Bises à toi et merci.

    >Mathilde :
    Grande première Mathilde, ça marche !

    >Marc :
    La grande époque du jazz à Paris avec tous ces grand musiciens! Superbe poème encore une fois ; tu te projettes à fond dans ces scènes 😉 Tu es très demandé ;-))

    >sabine :
    Bien ces paroles bues, c’est bien vu 😉

    >Annick :
    Belle ambiance intimiste dans tes poèmes et bien sûr beaucoup d’amour comme tu sais en donner 😉 Bises club.

    >Rachel :
    Même chose, rachel, tu t’es projetée complètement dans ce piano bar avec amour et humour;-) Quel talent et quelle ambiance déchaînéeeeeeeeeeee ! On bat la mesure 😉

    >brigetoun :
    Belle projection musicale avec ces trois tabourets de bar ! Me fait sourire cette passion civilisée, c’est tout toi 😉 Bises du soir !

    >Noisette :
    C’est bien Noisette de laisser battre ton cœur pour que les mots et sensations s’échappent naturellement de toi. Tu vois, c’est tout simple la poésie 😉 Ton cœur bat vraiment la chamade depuis quelque temps 😉 Bravo à toi !

    >Christineeeee :
    C’est vrai, il y a moins de monde aujourd’hui mais la nuit ne fait que commencer 😉 Euh Crazy Horse 😉 C’est toi qui le dis ;-)) Tu seras la meneuse de revue 😉 Champagne pour tout le monde !

    >Thierry :
    Quel déchaînement et déhanchement poétique 😉 J’ai une préférence pour ton dernier poème. Bises.

    >Fugitive :
    Bien vu Fugitive, je n’y avais pas pensé 😉

    >amichel :
    Quel beau blues dans ce bar ! Emouvante projection plus douloureuse Michel ! Evocation dont on voit les images défiler comme dans les films. Merci, je t’embrasse !

    >Jean-Pierre :
    Bonjour, Une jolie façon de jongler avec les notes du clavier et les couleurs de la photo. Ca swingue fort ! Merci à toi.

    >Kirikino :
    Aie aie aie 😉 De plus en plus audacieux ! Merci Kirikino 😉

  28. Oui, je sais, c’est facile, mais je n’arrive pas à résister. Tant pis j’assume. Mais s’il vous plait, ma faute est bien légère… Ne m’interdisez pas d’antenne.

    Bon, c’est parti !

    Bar à bâbord, moussaillon
    Celui où on n’boit que du bon
    Quand on en sort c’est certain,
    Mieux vaut avoir le pied marin

    Refrain :
    Faut quitter les filles
    Les bas à résilles
    Le noir et le rouge
    Voila l’aube qui bouge

    Bar à tribord triple buse
    Vas-tu sortir de ta cambuse
    Dans ce chenal, mets cap au nord
    Par là tu rejoindras le bord

    Refrain : Faut quitter les filles…

    Tonnerre de Brest, timonier,
    Tu ne sens pas le vent tourner
    La Marie-Jeanne a déhalé
    Il va falloir la rattraper

    Refrain : Faut quitter les filles…

    Encore un lieu à oublier
    Encore une femme à quitter
    On a beau jeu de dire qu’aux ports
    On fait feu de tous nos sabords

    Refrain : Faut quitter les filles…

    Quand vient le temps d’être sur la mer
    Pas de regret, pas de remord
    On dit qu’un marin adultère
    Aime deux femmes dans chaque port

    Refrain : Faut quitter les filles…

    A vous revoir la compagnie
    Je m’en vas labourer les mers
    C’est pas que j’me déplaise ici
    Mais vraiment il me faut de l’air

    Refrain : Faut quitter les filles…

    A propos de mers labourées
    Il parait qu’on va m’décorer
    J’vous l’donne en mille, vous savez quoué ?
    Du mérite agricole, ma foué !

    Refrain : Faut quitter les filles…

    Je vous l’avais dit plus haut ! C’est facile… Ossiane, coupe si tu veux !

  29. Le piano chantonne
    Dans mon cœur résonne
    Notre mélodie

    Do ré mi fa sol
    Ça y’est je décolle
    Vers le paradis

    Le chat qui ronronne
    Mon corps qui frissonne
    Et toi qui souris

    Le chat qui ronronne
    Et mon cœur te donne
    A toi pour la vie

  30. Au rythme du jazz
    Le coeur en incandescence
    Etrange atmosphère

    Souvenirs troublants
    Mélodies ensorcelantes
    Le plaisir extrême

    Musique, blues et Jazz
    Quand vole au secours de l’âme
    La magie des notes.

  31. La douleur houle l’âme
    Et fuit ce piano bar
    Car tant de nostalgie
    Et se marche sa trame
    En le créant son art
    Qui la panse sa vie

  32. Ce matin rien de particulier
    Personne n’ est arriver mais nous sommes le 20 mars et le printemps est là
    La grande malade est morte hier soir je me réjouie pour elle
    Elle ne souffre plus pourrons nous revoir cette loi scélérate au XXI e siécle évoluer
    Quand nous comporterons nous comme des humains
    La Paques étant symbole de la P A I X sera t elle un jour enfin

    Bonjour a tous Noisette

  33. Bonjour Noisette et à chacun,
    je me réjouis avec toi, Noisette, quand la souffrance quitte l’être, et si le seul moyen est la mort, alors qu’on l’offre avec bonté, humanité…ON EST RESTéS des barbares, faut croire…
    Et puis, si on a parlé de sa souffrance physique, je n’ai pas entendu qu’on évoquait sa souffrance morale, mentale, psychique, dans un tel drame de vie…LE MONDE EST PITOYABLE…
    allez, c’est bon de se retrouver, mais j’avoue, pas trop l’envie de danser swinguer, bien plus de me mettre dans un fauteuil doullet, fermer les yeux, écouter vos beaux textes, et ressentir vos présences…

  34. A tous, une journée aussi PAIX-sible qu’il est possible et … quelques bougies.

    Une pensée pour celle qui, enfin, a terminé son voyage de souffrances sur notre drôle de planète. Demain, peut-être, la verrons-nous sourire là-haut une étoile au coin des yeux.

    Biz à tous.

  35. Oui , il en a enfin terminé avec ses souffrances!
    ___
    Ecoute eau limpide
    dans le creux de ma main
    le reflet de mon âme
    Ecoute le frisson de la mer
    le regret de la terre
    Ecoute le satin des étoiles
    Et viens me raconter
    ____
    A bientôt

  36. Hier au soir….

    __
    Le piano s’est tu
    Sur la place noire de la ville
    Froide était la nuit
    ___

    Ce matin….

    __
    Le printemps absent
    Pour un rendez-vous manqué
    Hiver en sursis
    ___

    Fraicheur matinale
    Joies effacées de l’instant
    Espérances décues
    ___

  37. Chère Ossiane , chers toutes et tous,

    A peine entré dans ce rouge piano bar,
    Que le pianiste jouait « Georgia on my mind »,
    Cette chanson de Monsieur Ray Charles me met des frissons,
    Tout en m’accoudant au comptoir, je chantais,
    « Garçon, s’il vous plaît, un malibu-ananas !, merci ! »,
    Mes yeux se promènent dans la salle,
    Un lieu très classe, très intime,
    Une main caresse mon cou,
    Je ferme les yeux, son parfum m’envahit,
    Elle m’embrasse délicatement, ses lèvres douceur,
    Ma Belle porte une robe des plus sexys,
    Décolleté vertigineux, échancrée,
    Mon Amour est resplendissante,
    Je l’entraîne au milieu de la piste de danse,
    Le piano ronronne « when a man loves a woman » ,
    Notre slow se transforme en subtiles caresses,
    La soirée ne fait que commencer…

    Bisous à Neyde, Annick, Christee, Bourrache, Monique, ec, qui veut danser avec moi ?
    Je t’embrasse ma chère Ossiane,
    OLIVIER
    Ray à écouter ici :
    http://www.dailymotion.com/video/x65y5_ray-charles-georgia_music
    Percy Sledge et Mickael Bolton :
    http://www.dailymotion.com/video/x2a6x6_michael-bolton-when-a-men-loves-a-w_music

  38. Dans mon fauteuil douillet, je te lis Bourrache,
    bises de PAIX-sibles pour chacun’e’…au plus du possible…

    Monique, je suis passée et repassée, hiser soir, au piano bar, et Le Monde ne permettait pas l’acès dans les blogs du Monde…tristesse hier soir car j avais envie d’écrire, mais joies ce matin de revoir les blogs ouverts…

    Vive le printemps
    Qu’il vive bel
    Au plus léger
    Plein de belle vie
    De vie au plus près
    En vrai de vie
    Vive le printemps

    évidemment, ton bel texte me plait, mon cher Olivier, et bien plus ta tendresse et ton Humanité, alors je viens danser doucement délicate…bises…
    comme quoi, il me suffit d un rien d’une telle douceur si belle, pour me changer d’avis…sourire…bises.

  39. _

    Rien qu’Olivier et moi …

    « Viens découvrons toi et moi les plaisirs démodés
    Ton cœur contre mon cœur malgré les rythmes fous
    Je veux sentir mon corps par ton corps épousé
    Dansons joue contre joue
    Dansons joue contre joue… »

    http://fr.youtube.com/watch?v=Pg8hMPtKQ2I
    _

    Na !
    _

  40. c’est le printemps, c’est le printemps, c’est le printemps…..
    pour les gourmands, pour les gourmandes,
    rendez vous au comptoir des voyageurs,
    pour partager une glaçe, ou un sorbet……

  41. Quand je t’ai vu cette après midi
    Tu m’avais dis tout est fini,
    Mais je ne t’avais pas entendu
    Et toute la soirée je t’ai attendu
    Tout est bien fini à présent
    Je le comprends maintenant
    Et j’abandonne tout espoir
    Je ne pourrais jamais plus te voir ;
    Assis esseulé dans ce piano bar
    Mes pensées deviennent noires
    Les lumières me semblent ternes
    l’impression d’ être dans une caverne
    La musique me semble lancinante
    Tu étais pour moi si importante
    L’ivresse ressemble à une prison
    et je déguste l’alcool ce doux poison
    pour oublier cette vile faiblesse
    de t’avoir trahi pour une maîtresse.
    pour un plaisir oh combien volatile,
    quelques instants légers et bien futile,
    j’ai désormais l’éternité pour espérer
    ton pardon inespéré, ma bien aimée.

  42. Trois notes blanches
    Trois notes noires
    Un rhythm and blues
    Au piano bar
    Plante l’arme blanche
    Trois larmes noires
    Pleure le pianiste
    En rouge et noir

  43. Facile ? phil alba , peut être !mais ça me plait beaucoup ,bravo!
    « hardi les gars vire au guindeau.. »

  44. Rien que Bourrache et moi

    « Nous ne nous parlerons pas
    Nous oublierons nos voix
    Nous nous dirons en silence
    L’essentiel et l’importance
    Utilisons nos regards
    Pour comprendre et savoir
    Et le goût de notre peaux
    Plus loquace que des mots
    Nos bras ne tricheront pas
    Nos mains ne mentiront pas
    Mais surtout, ne parlons pas »

    Hum…

  45. Olivier
    Je suis venue du parc où je vais marcher et je trouve ton invitation.
    Jamais je dis non à mon Prince.
    Allons, dansons doucement au son de cette belle musique.
    La douleur, la tristesse s’effacent rapidement et la douceur s’installe.
    Bises

  46. Blues

    Quelques notes musicales
    quelques Larmes instrumentales
    cette complainte
    Loin d’être une plainte.
    Fait vibrer la conscience
    Fait Jaillir l’inconscience
    Des sanglots Venus d’ailleurs
    Le tumulte de l’intérieur
    Ces pleurs
    Ces douleurs
    noirs ou blanc
    on la même couleur
    celle de la détresse
    celle de la tristesse
    Plus que les mots
    A fleur de peau
    L’âme Se dévoile
    Sans aucun voile
    Sans ramdam
    Chant déchirant
    Dans les champs
    Sur le macadam
    Loin d’être vérité
    N’exprime que la sincérité
    La quête de la liberté

  47. Au comptoir des voyageurs
    Je n’vois pas passer les heures
    Je vais m’installer au bar
    Et je m’appuie au comptoir

    Les volutes de cigarette
    Et toutes les vapeurs d’alcool
    Vont s’immiscer dans ma tête
    Qui peu à peu devient folle

    Et je chante le blues
    Suis une vraie ventouse
    Scotché au comptoir
    Crie mon désespoir

    Au comptoir des voyageurs
    Je vois des visages heureux
    Ils me sortent de la torpeur
    Qui m’envahit peu à peu

    Je voudrais rire avec eux
    Ou bien simplement trinquer
    Leur faire un signe des yeux
    Mais ils se mettent à couler

    Et Je chante le blues
    On me donne du flouse
    Accroché au comptoir
    Je n’ai pas fini de boire

    Ouiiiiiiii je chante le blues
    On me donne du flouse
    Scotché au comptoir
    Pleure sur mon histoire


  48. Au piano bar
    Fréquenté par des habitués
    Quelque part à l’écart
    A deux pas des Champs Elysée
    Dans le huitième.
    De minuit à cinq heures
    On reçoit en plein coeur
    Irwing Berlin et Cole Porter
    Tout ce qu’on aime
    Et qu’un pianiste noir
    Calmement joue au piano bar.

    Au piano bar
    Où mon coeur me traîne parfois
    Pour noyer mon cafard
    Dans un fond de whisky soda
    Et de musique.
    Je m’installe en retrait
    Là où elle m’aimait
    Et tendrement me fredonnait
    D’outre Atlantique
    Les merveilleux standards
    Accompagnés au piano bar.

    Au cinéma
    Elle aimait à
    Voir en V.O.
    Les musicaux
    Des années trente et quarante.
    Puis dans ce bar
    On venait tard
    Pour qu’ « in the mood »
    Tout hollywood
    Et nos amours en nos coeurs chantent.

    Au piano bar
    Accroché à mes souvenirs
    Blessé de part en part
    Je retourne pour m’étourdir
    Par habitude
    Et rêver qu’une nuit
    Je la retrouve assise
    A la place où depuis je vis
    Ma solitude
    Et recouvrer l’espoir
    Entre ses bras au piano bar.

    Au piano bar
    Témoins de mes amours enfuies
    Bourreau de ma mémoire
    Agrippé à des mélodies
    Dévastatrices
    Qui font chanter les heures
    Allumant en mon coeur
    Des furieuses envies de bonheur
    Qui me meurtrissent
    Jusqu’à l’aube où je pars
    Désenchanté du piano bar.

    Où ce vieux complice
    De pianiste inspiré
    A la voix embrumée
    Par l’alcool et par la fumée
    Fait que surgissent
    Ces précieux moments rares
    A jamais liés au piano bar
    Précieux moments rares
    Liés au piano bar.

    Charles Aznavour /1997

    Bonne soirée à tous

  49. Comment ais je pu oublier notre claude, cher claude

    « quand le jazz est là, la java s’en va ! »

    c’est vrai que depuis la javanaise on a du mal
    à danser sur des rythmes indonésiens.

    Eh puis il y a du mystére du côté de mister swing
    son jab est incroyable, son abattage délirant
    jamais dans les cordes, il nous les fait vibrer.

    au comptoir on regarde le compteur égrener les heures
    on boit jusqu’à plus soif des coktails survoltés
    on mange du regard les belles inconnues qui dansent
    et dans un sourire enjoleur sur la piste on s’élance

    les stridences de la anche, nous aménent à jouer des hanches
    les trompettes éclatent en une vocalise éblouissante
    le son clair nous traverse, nous fige et érige
    l’espace d’un instant le lieu en mausolée
    salut charlie je te connais… par coeur

  50. Dans not’ piano’bar
    Mon a’mour si grand
    Tu me cherches m’a main
    Et mon nez vers t’a nuque
    Me niche en t’on silence
    Et regarde t’out’émue
    Les n’ot’de’ton doux coeur
    Se poser t’outes nues
    Si b’elles veloutées
    Sur not’page’rien qu’à nous

  51. Entamant la chanson
    Le piano au bar s’accoude
    et emplit de ses émois la salle rougissante.
    Lou

  52. fort peu de monde….l’espace pour nous…juste quelques notes…d’un beau silence…notre île à nous…du monde rentre….alors on sort…on se cocktaille…main dans la main….le filet d’eau…la lune est belle…besoin de rien…juste on est bien….ma hanche ta main….et nos regards….qui sans se voir…ils se dévorent..mon amour doux….de tout de vrai…à côté de moi..pure vérité…la Loire glougloutte le coeur se danse…et voilà que mes pieds ils ne résistent pas…ils s’arrêtent pour t’embrasser…la lune sourit…la Loire se cligne…je ferme les yeux…quel bel silence…si plein de nous deux…

  53. dans un shaker vous mettez :

    1/5 d’Andy Warhol
    1/5 de « A Clockwork Orange »
    1/5 de Niki de Saint Phalle
    1/5 de « 2001 A Space Odyssey »
    1/5 de César (le sculpteur, pas l’épileptique assassiné)

    secouez bien,
    versez,
    lentement, lentement,
    servez ce cocktail « on the rock »
    dans un verre glacé,
    à Monsieur Gainsbarre,
    seul client de ce piano-bar,
    3h du mat dans les étoiles,
    3h du mat d’éternité…

  54. Pour mieux entendre la musique prendre un pisco sour
    à ne pas confondre avec les bourbons type sour mash
    comme le jack daniel’s

    recette: prendre une mesure de pisco (marc de raisin péruvien)
    y ajouter du jus de citron vert, du sucre et des blancs battus en neige
    mettre au freezer et servir frappé, ça se descend comme rien
    mais la remontée est rude!

    Recette d’un vieil ami quechua de Cusco
    essayée il y a bien longtemps et…ça marche, enfin ça trébuche à la fin.

    Celà étend (;)) je préfère un jus de maracuja agrémenté d’épices et de coeur
    de chauffe…ça distille vite

    on m’a dit qu’il faudrait y aller piano sur les coquetelles, on ne fait pas dans la dentelle, encore des touches à tout !

  55. Orphelin

    J’accroche mon blues au pater
    Noster, prière de Noctambule,
    Et je me paie un vers
    de poète en goguette
    Au bar de la marine,
    Où j’ai le mal de mère.

    Les miroirs en conciliabule
    Me disent ma mauvaise mine
    Me disent qu’il est bien temps,
    Une fois passé vingt ans
    De ne plus faire l’enfant.

    J’accroche mon blues et sans mesure
    Je fais des croches sur mon clavier
    Je joue des mots comme des notes
    C’est comme ça que je me rassure
    Sans être certain de bien jouer
    Je lance mon spleen à tous mes potes

    J’accroche mon blues au pater
    Noster prière de noctambule
    Mal de père et mal de mère
    Me font une vie de funambule

    Si tu savais, Ossiane, combien j’aime ton site et tous ceux que je croise sur son fil !

  56. >Phil :
    Pas de souci, c’est rare que j’interdise d’antenne 😉 Facile… pas si facile que ça d’écrire une chanson de marin ;-)) On dirait que tu as fait ce métier toute ta vie 😉 Bonne soirée et merci.

    >rachel :
    Toujours autant de douceur dans tes poèmes qui swinguent. Merci, c’est beau !

    >Monique :
    Evocations émouvantes en deux temps, le temps du plaisir puis de la déillusion. Musique envoûtante que tes mots évoquent en beauté. Bises du soir.

    >Noisette :
    Bonne soirée avec la paix retrouvée, Noisette 😉

    >Mathilde :
    Tu sais bien écrire en sensibilité aussi, Mathilde 😉 Merci beaucoup.

    >olivier :
    Bonsoir Olivier, Bravo, beaucoup d’amour et de sensualité dans tes mots. Le swing est en toi 😉 Ce piano bar devient très chaud tout d’un coup 😉 Je le taisse avec Bourrache 😉 Bises vers ton sud !

    >Annick :
    C’est vrai je l’avais oublié le printemps 😉 Explosion d’amour dans tes mots 😉 Il va devenir célèbre ce bar 😉 Je t’embrasse.

    >Salade :
    Joli jeu de mots qui arrache le sourire 😉 Merci à toi !

    >Bourrache :
    Je vois que tu es bien occupée 😉

    >Sabine :
    Printemps un peu frais tout de même 😉 Bises fleuries.

    >Marc :
    Beau poème d’amour émouvant comme toujours tout comme ce blues lancinant à fleur de peau! Bravo à toi !

    >Maria :
    Beau Maria ce triolet de notes comparées à des larmes. Merci pour la sensibilité de tes mots. Bises du soir.

    >Tietie007 :
    Bonsoir et bievenue sur le blog 😉 Merci pour ta visite et ton enthousiasme. Bonne soirée !

    >Alix :
    Merci pour la chanson, ton choix est judicieux. Bises vers toi.

    >Thierry :
    Pas mal le Charlie par cœur 😉 Tu sembles avoir une grande habitudes des coktails ; pas facile à trouver tes ingrédients 😉 Bonne soirée et merci.

    >Lou :
    Bonsoir et bienvenue Lou 😉 Jolie rêverie poétique imagée. Au plaisir de te revoir ici, merci !

    >max :
    Il me plait ton cocktail artistique 😉 Merci, ton shaker poétique est très bien troussé. Bises vers toi.

    >Bruno :
    Tchin tchin , Bruno 😉

    >Christineeeee :
    Ce sera la note la plus musicale du blog 😉

    >Phil :
    Super si tu te plais ici et contente que mes photos provoquent l’inspiration;-) Ca se sent dans ce que tu écris ; toi qui disais que tu étais très débutant, ce n’est pas tout à fait vrai 😉 Quant aux amis du blog, ils sont très chaleureux 😉 Tu aimes les jeux de mots 😉 Merci pour ce beau blues orphelin, je t’embrasse.

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    Nouveau Commentaire sur:

    Bernard a fait de la plongée poétique en apnée 😉

    https://blog.ossiane.photo/2008/01/30/melodie-2/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2008/01/16/marcheur/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2007/08/08/buvard/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2005/08/01/2005_08_aspiration/#comments

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    Nouveau Commentaire sur:

    Bernard toujours en plongée;-)

    https://blog.ossiane.photo/2005/09/06/2005_09_souffle/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2005/10/26/2005_10_contemplation/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2005/10/07/2005_10_rouge/#comments

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    Rédigé par: Ossiane | le Jeudi 20 mars 2008 à 20h28| Alerter

  59. perdu
    dans la nuit
    peau-rouge
    des cocktails assassins
    Nougaro swing
    ta bouche
    ta bouche
    mélodie
    oubliée des cris translucides
    vapeurs GIN’S
    vapeurs PIM’S
    Al Di Meola
    et magique nuit
    tragique
    des bars tangibles
    quand danse
    ta peau
    rouge gorge de mon coeur
    pris dans les paresseuses vapeurs
    incertaines
    de nos corps à corps
    ùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùù
    http://video.google.fr/videoplay?docid=7090390871482877555&q=aldi+meola&total=716&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=1

  60. ta main
    sur mon piano
    glisse
    tes bas
    suaves
    résonances
    dans nos dos
    glaces curaçao
    nuages
    tequila
    jambes
    frontières
    des swings
    à la lisière
    des lumières
    MIRO
    peint du jazz
    et dans ta nuit
    les désirs fauves
    poursuivent
    une éponge endormie coquelicot de diamant épanouie dans le frisson de la vie

  61. >aspe:
    Ca t’étonne tant que cela qu’il y ait des bars à Orléans;-)
    Quel superbe poème entre sensualité, peinture musique. Tes tous derniers vers sont magnifiques. Merci beaucoup.

  62. ~
    Une ombre a effleuré
    Le temps qui lasse
    En miettes détachées
    Des violons pour creuser
    Les impasses
    Le joug d’une mélodie
    Graphique
    Combustion réthorique
    Un piano accostant
    Léger l’horizon grave
    La main glissant
    Sur les cordes d’une nuit
    En imitant les ironies
    Comme un cauchemar
    Les trappes chaotiques
    Une allégorie en retard
    Qui ne soit tintamarre
    Sans gage un aveu
    Si noire est la nuit bleue
    De cuir et d’acajou
    Les tambours sauvages
    En succulence les lattes
    D’une morsure
    Trempée de soie légendaire
    Vélin pourpre
    Ourlant de griffes onctueuses
    Ton front de symboles
    L’humus d’un bouclier
    A présent dépouillé
    En courbe glacier
    L’ombre est passée
    Une seule fois
    En douleur brutale
    Est l’obscurité
    ~

  63. >Salomé:
    Bonjour Salomé, je reste médusée par la beauté de ton évocation et la richesse de ton écriture. Chapeau bas! Merci beaucoup.

  64. Salomé
    Ton poème ne peut laisser indifférent, je suis subjuguée par la beauté et l’atmosphère qui se dégagent de ce poème ci-dessus, Bravo.

  65. Avec beaucoup de retard, un petit mix poème et musiques dans l’ensemble jazzy

    Au bar des illusions perdues
    Claude N. nous avait réunis autour de sa version du « blue rondo à la turk » de Dave B.
    http://www.dailymotion.com/video/x4r5xe_nougaro-blue-rondo-a-la-turque_music

    Moi qui savais à peine que derrière le thème au piano de « Misty » il y avait Erroll Garner
    Toi dont le solo préféré du trompettiste Miles D. était « kind of blue »
    …ma couleur préférée

    Les années ont passé, bercées au son de tes standards de jazz

    Et c’est pourtant un jour d’été,
    Loin, si loin de « summer time »
    Que je t’ai annoncé que je te quittais

    Puis vint le temps de « autumn leaves »

    J’ai recommencé à explorer mes anciens paysages sonores
    En ai connu d’autres
    Mais sans toi
    Seule comme le chat de Kipling
    Seule?
    Non
    Il y a toujours eu cette présence lointaine et silencieuse
    Celle de celui pour qui
    Moi la sédentaire
    J’irais volontiers explorer le monde
    En murmurant à ses côtés les paroles de Nick C.
    « To be by your side »

    Et de ses longues années auprès de toi
    Toi que j’ai tant aimé
    Il ne te reste que l’ombre de mon sourire que tu aimais tant
    http://video.google.fr/videoplay?docid=8649064485449565262&q=the+shadow+of+your+smile+sinatra&total=7&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=0

  66. >@nn@ :
    Jamais trop tard, Anna;-) J e viens seulement de te libérer de ma cage à spams, désolée. Merci pour cette jolie rêverie musicale sensible en forme de promenade au pays des souvenirs. La musique jalonne souvent de façon marquante nos parcours de vie. Bien à toi.

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