Lecture du Haïku Calligramme: haut, gauche, droite, centre
Soirée d’automne
promeneurs sur les pavés
une rive à aimer
◊ Les quais d’Orléans…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: haut, gauche, droite, centre
Soirée d’automne
promeneurs sur les pavés
une rive à aimer
◊ Les quais d’Orléans…
J’aime les quais… ton calligramme un beau tableau romantique
***
Lignes de fuite
En sonate d’automne
Poème d’un jour
***
Belle et douce nuit
Accoster, se poser
Longue fut la route vers vous
Respirer l’amour.
Bises reposées, à quai.
Les Quais
Des histoires ,des romances,
Une vie.
Une escale des poétes ,
Un pont entre les continents.
La vie .
Les départs les amours ,
Les toujours
Les retours
Ma vie
Noisette.
Longer sans longe cette avenue d’eau
allonger le pas sans se coucher
humer le fleuve et exhumer les souvenirs
« …une rive à aimer… »
quais oubliés
la froide libellule
sur la fontaine
est une femme
cheveux d’or
et or même
la lune est un éclat de silence
le citron vert une couleur
les chats – des chats marrons et des pommes de pins – dans les nuages
la femme est belle
comme l’eau sur ta main
ne fais pas attention
si par hasard les passants t’interpellent
et te disent vulgairement « hep machin vient par ici »
sur les quais
à LORIENT,
hiver 1981 – 1982
chez BRETON nous avons la côte
tu parles bien
c’est de l’anglais
ça fait chic
sommes nous amis?
vadrouille
sur les quais
jusqu’à SAINT-NAZAIRE
et la Loire
est devenue
Océane
ma libellule
ma belle iguane
sur les quais
c’est hiver
odeur de saumure
rancœur brumes
au bord de la fontaine
dans les paroles du vent , il y a souvent des éclairs…
« …Les quais d’Orléans… »
l’étoile du mal est un coup de vent
décolleté d’air frais
et verres d’eau
l’amour plonge
biseauté d’aurore
tes yeux ont la couleurs de la perfection
totems
devant la langue du cyclope
tes mains
tes seins
sur les quais
en attentes
pour un voyage
de cuivre
NERUDA NERUDA NERUDA
« nous n’accepterons pas les insultes étrangères pour récupérer les mines de cuivres »
Unité populaire
tes mains
sur les quais
tes reins
ton dos
pliés
déchargent
des cargaisons jaunes d’or
souffre
de l’amour
Il fallait bien du courage
pour battre les pavés.
Il y a bien longtemps
qu’on n’y voit ni barriques ni bois
encore moins du charbon.
Les voyageurs pour Nantes ont pris le train;
Seules les voitures y parquaient.
Mais les platanes sont toujours là
et superbes et sains
Les quais à grands frais
Aujourd’hui
En beauté sont parés
Pour les Fêtes de la Loire.
Le quai enfin revit
et la Loire s’y glisse
langoureuse et belle.
OSSIANE
pour en rire dans la lueur des tes sublimes photos
et leurs suites « SURREALISTE » … :
…constellations du corail
le clavier a fait un grand écart
fier de sa virgule
« …Les quais d’Orléans… »
il est JAZZ
tu es montée sur le pont extérieur
notation musicale
aiguillonnée
dogmatique exigence humaine
comme une peine proportionnelle
du VIRGINIA-ROYAL
enseigneras-tu des promesses
de celles qui rongent les silences
dans le sens vertigineux des sens
… prêtez-vous aux jeux
la voix chorégraphique
de l’Azur
JAZZ :
« …Les quais d’Orléans… »
…« « L’étreinte poétique comme l’étreinte de chair
tant qu’elle dure
défend toute échappée sur la misère du monde » » « ANDRE BRETON »
http://www.ossiane.net/mel/aspe
Chère Ossiane,
J’adore ta 2ème photo ! Quel talent !
A Orléans sur les
Quiétude, silence de l’eau,
Un pas après l’autre, rêve tout haut,
Accoster une inconnue juste pour un sourire,
Impétueux homme aimant séduire,
Son visage a illuminé ma nuit, presque ivre.
Bon week-end à tous !
De tendres bisous à Neyde et bien d’autres que je n’oublie pas !
Je t’embrasse chère Ossiane,
OLIVIER
D’un bord ou de l’autre
En avant en arrière
Allant droit allant vers
Un pont entre deux
Un avant un après
Un point central
Une ligne directrice
Suivez le guide
Faire un pas
L’ici est là
Bien présent
Toujours là
Au fil de soi
Au fil de l’eau
Au fil des saisons
Au fil de la vie
Petit à petit
Pas à pas
Marche tranquille
Arbre respire
Sur le banc des amants
Prendre le temps
Un temps
S’asseoir et contempler
Prendre le temps
Le temps d’un printemps
Et savourer sur le quai
Art de vivre
Promenade au grand air
Sous le soleil débonnaire.
Les passereaux claironnent
En ce début d’automne.
Sur les platanes centenaires
Les frêles feuilles s’accrochent
Pour ne pas tomber à terre
Car l’hiver au loin approche.
La ville vit au rythme lent
De la Loire et son courant.
Nous devisons des vacances
Du temps et de l’existence.
Profitant sur les quais ambres,
de quelques heures indolentes,
Avant les morsures violentes
Du vent glacial de novembre.
Bientôt semblable au loir
nous hibernerons jusqu’au soir
et resterons assis devant l’âtre
Regardant le ciel albâtre.
_
Où vont-ils ?
Où résonnent-ils
Tes pas somnambules
Tes pas ?
Contre quelles dalles
En quel dédale ?
NInscrit, tu le sais
Moins sur la pierre ou l’eau
Qu’en une étrange lueur
Celle d’un rêve éveillé du temps.
Mais le temps
La ville ensorcelant
Délire ensorcelé elle l’a
Depuis si longtemps piègé le temps.
Ainsi triomphante émerveillée et vaine.
En silence, à la dérobée, les pieds nus,
Ici de nouveau vient s’en va la vie.
Elle avance ou s’efface et retourne
Et senfuit triomphale et vaine merveille
Offrant ce sourire- oh! que nul n’avoue-
Ce signe d’enfance en secret blessée.
_
Georges-Emmanuel CLANCIER. ( Ici de nouveau )
_
A chaque fois le charme opère! Merci pour ce cadeau des yeux (photos et textes ) C’ est très agréable!
tout doux,
au rythme des arbres,
épaules juste un peu serrées,
cheminer dans une fraicheur tendre,
s’enfoncer dans la rousseur pâle,
qui nous embrasse.
Les jambes tirées vers l’horizon,
en compagnie de la lente coulée
du fleuve qui chantonne en s’enfonçant,
tout doux, tout doux,
dans la nuit montante.
Et s’effacer peu à peu
du sépia à l’invisible.
Le coeur serré
Marcher
Pas se retourner
Avancer
Quitter le passé
Frissonner
Je découvre votre blog et j’aime la poésie qui se dégage de vos photos. Quais me plaît particulièrement. JE reviendrais.A+
S’asseoir tous deux au bord du flot qui passe,
Le voir passer,
Tous deux s’il glisse un nuage en l’espace,
Le voir glisser,
À l’horizon s’il fume un toit de chaume
Le voir fumer,
Aux alentours si quelque fleur embaume
S’en embaumer,
Entendre au pied du saule où l’eau murmure
L’eau murmurer,
Ne pas sentir tant que ce rêve dure
Le temps durer.
Mais n’apportant de passion profonde
Qu’à s’adorer,
Sans nul souci des querelles du monde
Les ignorer;
Et seuls tous deux devant tout ce qui lasse
Sans se lasser,
Sentir l’amour devant tout ce qui passe
Ne point passer!
René-François Sully-Prudhomme (1839-1907)
Ce poème a été mis en musique par Fauré
MAGNIFIQUE, Candide, merci pour ce partage…qu’est ceque c’est beau!
bel après midi à chacun…
Un petit tas de mots déposés sur les quais
Au pied d’un platane où je reviendrai m’asseoir
Il y a en vrac, promenade, fraicheur, ambiance
Langueur, soleil couchant, lumière, couleurs,
Bateau, péniche, départ, le pont, les pavés,
Les platanes l’ombre, le ciel clément, le rêve,
L’eau, la brume, la fuite, les souvenirs, la solitude
Les allées, le mail, la famille, la nostalgie
Watteau, Renoir, Walser, Rousseau, Lamartine, Musset
Je m’arrête, les autres je les emporte avec moi
Ceux-là, je les laisse au pied d’un arbre
Et les offre aux promeneurs en balade
En attendant mon retour
Le Rhône est jaloux et m’attend sur ses rives.
Bonjour à toutes et tous !
Le long des quais
Pas de bateau en partance
Flâner sur les pavés
L’esprit en errance
En attente du soir, regarder
L’eau couler
Et rester là
Sur la rive du fleuve
Jusqu’à la nuit tombée
En voyage intérieur,
Seul(e)
Et l’eau coule
Toujours
Comme au premier jour
Le long des quais,
Quais de Loire
Ou
Quais de Seine
Peu importe le quai
Pourvu qu’on ait
Le fleuve…
Un demi siècle déjà…
C’était à Sartrouville,
Il me souvient des promenades en famille, le dimanche, le long de la Seine, dans ma tendre jeunesse, j’étais fascinée par les vagues sur la berge que créait le passage des péniches, et il me reste le souvenir de l’odeur de l’eau du fleuve et du vol des mouettes… A cette époque, je n’avais encore jamais vu la mer …
Biseeeeees nostalgiqueeeeeees
Et Thierry qui ne croyait pas si bien dire :
« humer le fleuve et exhumer les souvenirs »
C’est exactement ça !
Sur les bords de la Loire
On raconte une histoire
Transcription de mémoire
Et difficile à croire
Un jour on pu y voir
Un corps qui vint s’échoir
Transpercé d’un hachoir
Et portant un peignoir
De cette histoire si noire
On peut sans doute y voir
Une femme au désespoir
Et qui broyait du noir
Les commères de la Loire
Qui n’étaient pas des poires
Se dirent « y’a plus d’espoir »
Et sortir les mouchoirs
Pas d’interrogatoire
On aime pas les rasoirs
Y’a qu’une échappatoire
Changer la trajectoire
Il se mit à pleuvoir
Et le corps en peignoir
Repris son cours du soir
Vers d’ autre territoire
Le fin mot de l’histoire
C’est qu’il est illusoire
De perdre un hachoir
Ça cause bien des déboires
Mieux vaut rentrer le soir
Et dormir comme un loir
Car le bord de la Loire
N’est pas un dépottoir
un parfum d’été qui s’évapore.
au loin Saint-Nazaire et son port
avec ses paquebots de croisières
échappée belle vers la haute mer.
quelques mouettes volent au vent
et lancent leurs cris dans le ciel blafard,
et sur l’eau tanguent les canards
au gré des remous des chalands d’antan.
Partir à l’aventure, tout quitter
Monter à l’abordage du monde.
L’esprit libre le cœur égayé.
Sans attache ; guidé par l’onde
Des vagues océanes et du temps.
Faire face aux forces de la nature.
Debout, déployant les voilures
Offert au soleil et aux vents.
jettant l’encre au gré des escales.
Mais ce n’est qu’une fuite, une cavale
Il manquera toujours des repères.
Nos racines ne s’arriment pas en mer.
Le petit pavé martèle
L’humeur du temps
L’eau clapote la berge
Qui la papote tendre
Le soleil cligne de l’oeil
Et avance l’escalier en rayon
Le banc engage au repos
Et le regard se perd beau
J’ai le cœur si fragile
Tout en papier mâché
Fait de sable et d’argile
De rêves abandonnés
Je suis comme cette feuille
Par un matin d’automne
Qui subit les écueils
Du temps et qui frissonne
J’ai le cœur si fragile
Et tout raccommodé
Brodé par quelques fils
Emberlificotés
Je suis comme cette feuille
Dont la sève s’est tarit
Pas Madame de Berteuil
J’y ai laissé ma vie
J’ai le cœur si fragile
Tout en papier mâché
Fait de sable et d’argile
Déjà décomposés
Si je t’écris ce soir
Ce n’est plus par hasard
Mine de papier mâché
Et encre trop mouillée
Par mes larmes, bouleversé,
Font des taches sur la feuille
Ce n’est pas que je veuilles
Te déranger beaucoup
Mais ça m’ennuie surtout
De te savoir pas bien
Que suis-je si tu craques
Si tu es toute patraque
Dans ces temps indociles
De l’automne arrivé
Je te proposerais,
Te sachant si fragile
Une chaude cheminée
Un gros chat ronronnant
et un café fumant
Bien sûr, si c’est ton choix
Ce n’est pas pour longtemps
Temps pour te requinqer
Come on dit par chez moi
Chez moi où, par instant,
Passe une tendre fée
Qui jette alentours
De la poudre d’amour
Ce n’est pas difficile
On le remarque toujours
A peine est-elle passée
Que tout devient doré
Le soleil, c’est déjà fait,
Les rues, les quais, les arbres
Le fleuve, aussi le marbre
Des bâtiments publics…
L’automne est transformé !
Tu viens ? Ce serait chic
en réponse à phil alba
si tu me tiens la main
je suivrai ton chemin
même s’il est cabossé
on devrait y’arriver
si un petit cailloux
venait à me gêner
je lui dirai « des clous »
le laisserai tomber
si la route est retors
et un peu cabossé
à deux on est plus fort
et on peut tout braver
C’est tendre de se serrer rachel et phil alba, quand un être souhaite être serré,
sont émouvants, vos mots…
Le soir
tu amarrais tes rêves
au bord du ciel
qui coulait lentement
vers le lointain des mers
Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une Orange?
La Loire à Orléans.
Elle y prend ses quartiers d’automne. Ici, elle se la coule douce! En oublie les pépins.
Fini les romans fleuves et les soirées en ville. Elle ne se presse pas, quémande la lumière. Celle qui sur sa peau enflamme les regards. Elle détache la pulpe des rêveries suaves…
Tantôt elle est assise, à droite sur les marches, où frissonnent les arbres. Tantôt au fil de l’eau, promène ses pensées, comme un train de péniches. Et part à la dérive, ou se fait accoster. Le prend-elle de haut? Non, elle est très adroite; se fait offrir un jus au bar de la marine, celui des bateliers.
Elle prend dans ses filets des pêcheurs de passage, leur ouvre ses écluses et oublie d’encaisser. Pas de lien permanent, rarement amarrée. Elle à le coeur à gauche, sa couleur préférée. Et se défait du centre, mais c’est sans gravité.
A force d’arpenter, à battre le pavé et l’hiver et l’été, elle se dit que quérir l’essence de l’amour, c’est un rude métier!
Alors faites un zeste, offrez lui un bouquet…
Eh ! madame, madame, qui écrit des mots tendres
Tu le sais toi aussi, bien des coeurs sont à prendre
Tant ils ont grand besoin de donner tout autant
Alors je vais te dire quelque chose d’étonnant :
Dans des lignes de fuite j’ai trouvé de l’amour !
Te rends-tu compte : dans la fuite… l’amour !
C’était, je m’en souviens, sur les quais d’Orléans
Je pense que la fée nous joue des sacrés tours.
Personne en a voulu de mes mots
Alors je les reprends,
Je les range à côté des autres.
Ils ont besoin ce soir
De tant de réconfort
De tant de silence aussi,
Car près d’eux
Sont venus se joindre
Des mots durs à entendre
Ils sont arrivés sans crier gare
Je ne peux rien faire
Il me faudra du temps
Beaucoup de temps sans doute
Pour les apprivoiser.
Donne moi la main
Sur ce quai tendre
Elle n’a d’yeux que
Pour toi ma main
Qui se fait tendre
>Maria :
Joli haïku , Maria ! Très belle lumière ce jour-là !
>Annie-Claude :
La longue ligne de fuite t’a inspiré de douces pensées. Merci pour tes mots.
>Noisette :
Touchée de recevoir ton joli poème, Noisette 😉 Les quais t’inspirent de beaux souvenirs. Un grand merci et la bise du soir !
>Thierry :
Joli poème bien senti ! Merci.
>aspe :
Brillants poèmes surréalistes, écriture automatique, chapeau pour toute cette inventivité poétique ! Bises.
>Olivier :
Bonjour Olivier, merci pour ton enthousiasme et ton beau poème d’amour;-) Bises du week-end.
>véronique :
Chapeau Véronique pour ta belle inspiration et imagination sur les effets de distance et le sens de la vie ! Belle plume !
>marc :
Superbe balade d’automne et envol vers le grand large, on croirait que tu étais là-bas ! Bravo à toi !
>Mathilde :
Ton bel enthousiasme me touche beaucoup. Superbe découverte que le poème que tu as choisi ! Merci beaucoup !
>brigetoun :
Tout doux , tout doux, merci pour le rythme coulant de tes mots. Tu nous offres une splendide balade. Bises.
>Annick :
De poème en poème, tes mots se font de plus en pleus tendres et de moins en moins hésitants. Bises vers ta Loire !
>Zina :
Bonsoir et bienvenue Zina 😉 Touchée par tes mots ; au plaisir de te revoir sur mon blog 😉 Bon week-end !
>Candide :
Découverte aussi pour moi ce poème plein de sérénité 🙂 Un beau regard sur le vie y transparait. Merci beaucoup.
>Monique :
Mais si Monique, j’ai bien reçu tes mots déposés sur ces quais qui suscitent tant de choses à penser et rêver. Ces deux poèmes sont fort émouvants. Je t’embrasse.
>Christineeeee :
Un poème affectif un peu nostalgique qui indique que tu as passé du temps sur les berges de ce fleuve. Merci, je t’embrasse.
>rachel :
Quelle histoire et invention bourrées d’humour noir !! Malheureusement, ce genre d’histoire existe. Pas toujours rose la vie des quais. Bravo pour le deuxième poème, tu m’impressionnes vraiment 😉 Merci pour ta belle écriture sensible et imagée.
>Pïerre :
Comme tu connais bien cet endroit 😉 Je me doutais que tu aurais de belles choses à évoquer 😉 Merci beaucoup.
>Phil :
Bravo pour cette belle rêverie dorée pleine de sensibilité!
Jeu de mots amusants dans ton deuxième poème et bien sûr beaucoup d’émotion. Un grand merci à toi, Phil.
>Tay :
Tes poèmes sont concis car tu sais trouver les mots et l’idée pour aller à l’essentiel. Merci beaucoup.
>Bernard :
Jeux de mots toujours bien trouvé, zeste d’humour, originalité et beaucoup de tendresse aussi 😉 Ta Loire est superbe 😉 Bises.
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le voile de miel
l’ascension des signaux
la vitesse des rails
-quais-
le Mexique qui embaume le matin des cigales
rien, rien
si ce n’est ce parfum sans fin
successions de couleurs
quand le jour se déroule
soie incomparable des sphères musicales
je fouille l’entracte
cascades des esprits
…tes baisers égarés sont des tourbillons
illusions
de l’enfance
sur les quais
la main
dans la main,
chavire dans la voie toute tracée
balisée de plaisirs sans fin
sans trêves
opales et turquoises
fleurs des poudres d’étoiles
sur les quais
en bord de Loire
à Orléans
France
Loiret
Jeanne
pucelle
involontaire
cathédrale
voix
des armes…
le quai aquiesce mais ce n’est pas l’heure de la sieste
le quai chorale mais il n’est pas temps de chanter
le quai des brunes mais je ne veux pas en fûmer une
Sur les quais ce n’est pas Kazan mais Brando en Tarzan
le beau mâle torsu qui exalte la virilité entre cuir…et chaines
entre gradins et pavés dans les través il y a une place
pour la rencontre qui ouvre ses bras
pour l’aventure qui tend les siens
il ne fait pas un temps de chien
dois-je vous l’avouer,…, j’y vais, c’était terrible, …,
j’en garde de « drôles » de souvenirs,…, après la fac et d’autres études à Paris,…,
j’ai débuté ma vie professionnelle par un « stage-formation » de deux mois l’hiver 1983, janvier et février, aux AUBRAIS-ORLEANS,
…(heureusement les samedis, dimanches, je repartais entre DORDOGNE et LOT, jouer au rugby )…
c’était triste à mourir, même les rares sorties à ORLEANS, mais nous n’avions que très peu de temps libre, heureusement nous étions une dizaine de copains,…,
avions-nous seulement fait une promenade sur les quais en bord de LOIRE…,
( c’est bien plus tard que j’ai pris le temps de flâner dans cette ville)…
pour oublier cet « environnement nous « buchions » comme des « dingues »…
Et ensuite nous sommes très vite revenus dans la capitale, pour passer à des choses plus « sérieuses »…
bonjour
Quand la lumière
Habille aujourd’hui avec
Les couleurs d’hier
Bonjour les OOO !
Aujourd’hui,
C’est samedi !
N’aurai pas le temps
de poster demain dimanche,
Alors, avec un jour d’avance,
Ces paroles et ce refrain
Chantées par Jean Gabin
« Quand on s’prrrrrrrromène au borrrrrrrd de l’eau…..
Du lundi jusqu’au sam’di,
Pour gagner des radis,
Quand on a fait sans entrain
Son p’tit truc quotidien,
Subi le propriétaire,
L’percepteur, la boulangère,
Et trimballé sa vie d’chien,
Le dimanch’ viv’ment
On file à Nogent,
Alors brusquement
Tout paraît charmant ! …
{Refrain:}
Quand on s’promène au bord de l’eau,
Comm’ tout est beau…
Quel renouveau …
Paris au loin nous semble une prison,
On a le cœur plein de chansons.
L’odeur des fleurs
Nous met tout à l’envers
Et le bonheur
Nous saoule pour pas cher.
Chagrins et peines
De la semaine,
Tout est noyé dans le bleu, dans le vert …
Un seul dimanche au bord de l’eau,
Aux trémolos
Des p’tits oiseaux,
Suffit pour que tous les jours semblent beaux
Quand on s’promène au bord de l’eau.
J’connais des gens cafardeux
Qui tout l’temps s’font des ch’veux
Et rêv’nt de filer ailleurs
Dans un monde meilleur.
Ils dépens’nt des tas d’oseille
Pour découvrir des merveilles.
Ben moi, ça m’fait mal au cœur …
Car y a pas besoin
Pour trouver un coin
Où l’on se trouv’ bien,
De chercher si loin…
{Refrain}
Biseeeeees en balladeeeeeeeeee
Christineeeeeeeeeeeee
Et pour ceux qui aurait oublié la musique :
_______
http://video.google.fr/videoplay?docid=-4499547557860227523&q=quai+des+brumes&total=99&start=10&num=10&so=0&type=search&plindex=4
_______
Silence d’or
Silence dors
Photophore
Si l’anse dort
Cil en s’endort
Sémaphore
Si lent se dore
Six lances d’or
Doryphore ?
Et zutttttt,
j’avais envoyé un lien sur la chanson,
c’est raté
Case prison…
Y’avait longtemps !
Bourrache, tu fais l’essai pour voir ?
phil…
Silence, on dort !
… que d’un Oeil !
Christineeeeeee
Chut, je sais ! Mais si y a des indiens –
– non des apaches ?
Tu sais, ceux qui avaient le surin facile, tout comme l’eustache !
(Tiens, ça rime avec Bourrache
y’a pas de lien !!!)
Mais il est vrai, il y a longtemps en quais de Seine, aussi de Marne
Depuis ils se sont esbignés.
Encore pas sûr, faut se méfier
Y’en a peut-être encore qui marnent
Eh ! Christineeeeeee, avec tout ça, ne dormons que d’un eeeeeeeeeeeeoeil !
Des lignes s’étirent
à l’infini
à tire d’aile
au fil de l’eau
en equilibre
sur le fil du temps
des funambules
se profilent
lignes de vie sur l’horizon
des lignes se dessinent
s’unissent
et se retirent
à l’horizon.
Petite erreur sans importance sur la fin pour éviter la répétition j’avais écrit:
Des lignes s’étirent
à l’infini
à tire d’aile
au fil de l’eau
en equilibre
sur le fil du temps
des funambules
se profilent
lignes de vie sur l’horizon
des lignes se dessinent
s’unissent
et se retirent
au point du jour.
Les rives des fleuves me font chavirer
quand j’entame une virée
mémorable ou pas
descendant au plus près du clapot
je referme le capot des jours ordinaires
pour ouvrir la fenêtre sur le lit du fleuve
j’entame la dérive des sentiments
au fil de l’au sans faire passer par le chas
de ma conscience mes ressentis
pourtant mes narines dilatées palpent
le fumet et les effluves de liberté
dans le scintillement matutinal
se reflêtent les couleurs automnales
je m’absorbe dans cette contemplation
le courant dévire en tout sens
le flux délivre de la fixité des images
la puissance du fleuve m’imprègne
lentement entre les berges
et ces barges amarrées
qui tirent sur leurs aussiéres
qui exaucera hier comme demain
leur souhait d’un bout de chemin
je voudrai tant me laisser filer
dévider la bobine du temps
et dans le cours moyen
sans redoubler d’attention
me souvenir de l’aîné des Aymon
qui à Cologne sur le Rhin
finit sa carrière de compagnon
Un héron cendré
dans la lumière du soir
le temps effleuré
Pincemi et Pincemoi sont sur un bateau
Pincemi tombe à l’eau
qui reste?
Sont doués ceux qui parlent si bien des fleuves ,des quais
Pres des fleuves grouille la vie
Des errances de tous ceux qui se retrouvent quand il fait froid au coeur
Ou quand tous les espoirs en partance
Quais de ma plus tendre jeunesse de mes amours si doux
Au doux pays de mes réves embellis
O tous ces bons souvenirs qui me fond marcher de biais
Comme on tangue loin du tango
Dame heureuse des plaisirs partagés jamais regretté
En souvenir bise a tous .Noisette.
ques aquo, quai aqueux
perspective filante
en plan large
descendre quatre marche
et fouler la grisante
allée dallée
pas de frontière
pas de glissière
pas de visière
que du bonheur
dans ce fleuve receleur
de poésie humide
FeuFeu !
Pincemi et Pincemoi
Se sont trompés de bateau !
Dans TANGAGE,
S’eût été plus à propos
Mais leur bateau étant à QUAI
L’histoire est de savoir
De QUEL côté
Pincemi est tombé ?
Dans l’eau
Ou sur les pavés ?
Et pour celui qui est resté,
Vous avez sans doute
Deviné !
Hi Hi Hi
En tout cas,
c’est pas moi !
__
Au fond du Sud
les palmiers devant l’Atlantique
l’énorme cathédrale
blanche, adossée à la mer
Cadix où tout tout est blanc
même au musée, la robe
des moines de Zurbaran
et les bâteaux qui passent au large du môle
vers Gibraltar, dans la gaze azurée.
Ce bord à peine crénelé
entre Europe et Afrique
te retient de céder
à l’appel des sirènes qui s’évanouissent
dans l’écume fraîche:
si tu embarquais
tu ne verrais plus la grande coquille
au milieu des tours de la cathédrale
comme une main aux cinq doigts joints
ou comme une oreille
qui ne recueille pas les bruits de la mer
mais la brise venue
de la terre brûlée.
__
Marin à terre/ Jean- Pierre Lemaire
–
Bon week end à tous (et au risque de me répéter merci Ossiane pour cet espace lumineux où il est si agréable d’y déposer des mots)
Bonjour Dame Ossiane, bonjour noble assemblée de poètes ^^ quel beau collier d’écrits vous avez déposé là…
Les photos et le haiku… respirent l’amour et l’espoir, mais je n’y vois que la mélancolie… je suis désolée si c’est un peu désespéré, les états d’âme transparaissent forcément dans ce qu’on écrit…
***
Sur le quai des larmes
Le long du pavé de blues
Une femme fantôme
Sans nom et sans histoire
Seule sous la pluie
Et plane dans le noir
Fredonne.. les chants du départ
Embrasse les traces humides
d’un temps aux instants morts
Et les gouttes d’espoir
qui s’évaporent..
qui s’évaporent.
***
Belle journée à tous =)
J’étais fleuve marchand
Transportant le sel
Mais les habitants
Me savaient rebelle
Et sur les gabarres
On criait victoire
Quand le niveau d’eau
Etait assez haut
Je suis fleuve royal
Indomptable et fier
Pouvant mettre à mal
Humains et tanières
Et quand mon voyage
mène à Saint-Nazaire
Fini les sillages
Je rejoins la mer
Belle journée à Kamiya
Allez voir un peu dans ces contrées qui ne semblent pas être connues de vous ,vous devez n’ avoir aucune idée de cette femme fantôme .
Elle sait ce dont elle parle elle n’a aucune tristesse en elle
Essayer de voir plus loin que l’ apparance
Elle vit un vie qu’ elle n’ échangerait contre aucune autre
Elle ne s’ évapore ni se désseche elle aime la vie je vous l’ ai déja dit
Entourée de gens aussi vivants qu’ elle elle lutte pour des idées qu’ elle a chevillée
Au coeur ses amis les poetes ,enfin ceux qui ont une certaine idée de ce que peut etre une vieAu fait si vous n’ étes pas convaicue passer la voir plis tard Elle dort Noisette
Je n’ai plus d’attaches au bord de la Loire
Mon enfance est morte par un matin noir
Dans mon corps d’enfant à jamais blessé
Je maudis l’adulte qui s’y est glissé
Je n’ai plus d’attaches au bord de la Loire
Mon enfance est morte par un matin noir
Dans mon corps d’adulte à jamais meurtri
Je maudis cet homme, ce briseur de vie
……………………………
une enluminure
sous la couleur argentée
la nature s’éteint
……………………………
andrée wizem
Les mots essaient de s’évader, le mal les retient, même la mélancolie n’y trouve sa place….
Extérioriser
En jonglant avec les mots
Sans fausse pudeur
Tous les semblants de
Ne pourront avoir raison
Le coeur ne joue pas
Poser le crayon
Tenir les mots en respect
La circonspection
Juste une petite explication pour mon dernier texte. Cette histoire n’est pas autobiographique mais elle me touche puisqu’elle est arrivée à une personne proche de moi. J’avais besoin d’exprimer cette souffrance qui n’est pas la mienne mais que je vois.
sur ces mots douce soirée à tous
Des mots mélancoliques
romantiques
ont éte déposés
souvenirs, tendresse
douces pensées
penser, rêver.
Je vais les suivre …
Clin d’oeil à Jeandler
LE PASSÈ
À cet heure
Je vois mon père,
Bien à l’aise,
Et sa petite amie française
Se promenant,
Main dans la main.
Sur le Quais d’Orléans
Une rive à laisser …
==================
LE FUTUR
Pensait-il
Que son destin
Était loin
Au Brésil
Pays à aimer?
Elle a marché la berge
Puis s’est assise sur un banc
Et a attendu le temps
Tout le temps nécessaire
Pour qu’il passe le tant
De bel émoi vivant
D’un amour qui le défie
Le temps
Tant
Il est tant
Dedans
Las quais
Aux je nous
Abîmés
Devant
Une dame
Si belle
Relève toi
Envole toi
Prends lui
La main
Longe le cours
Dessous les ponts
Cède ta vie
Dans le partage
Traverse le temps
Défie ton âge
Aide le monde
A y voir clair
L’amour
L’amour
Ô bel laquais
Fais qu’il
Ne te quitte
Jamais
Bonsoir Neyde, très contente de te lire ce soir, et par la pensée, faire un bout de chemin avec toi au bord de la Loire sur les pas de ton père. C’est une promenade romantique en cette fin d’automne où nous transporte Ossiane. J’ai connu des quais de Loire, ailleurs qu’à Orléans, et sous les platanes nous longions les quais sur le mail. Le lever du soleil y était superbe et le soir, sur l’autre rive, le coucher de soleil se faisait attendre pour se laisser sublimer.
C’est vrai, je comprends Aspe qui a connu comme moi la grisaille du val de Loire, où j’ai fait aussi une partie de mes études, c’est une région où ce qui est beau se fait attendre, se mérite en quelque sorte. Les couleurs lorsque nous avons la chance de les saisir forment une palette de teintes incroyablement douces et belles, lorsqu’elles osent sortir des brumes matinales ou des journées sans couleurs où le gris et le blanc dominent tristement.
Mais que de splendeurs dans cette région que j’aime.
Les écrits du jour sont quelque peu mélancoliques comme le dit Kamiya et en ce qui me concerne c’est bien au delà . Je ne pensais pas pouvoir écrire ce soir, c’est grâce à toi Neyde, où malgré ce petit retour nostalgique, je trouve la force de le faire tellement je suis heureuse de t’y retrouver, toi notre poète brésilienne que j’embrasse en te renouvelant mes souhaits de bonne convalescence.
__
Dans l’ombre des quais
Douce est la mélancolie
Face à l’anxiété
Les mots prisonniers
Dans la nasse de la peur
Se noient et se meurent
Dans cette pénombre
Sur le sombre des pavés
Grande est la détresse.
___
…………………………………..
poussin peint des arbres
décor de laque et d’étain
sépia dans la brume
…………………………………..
andrée wizem
> Neyde, bonsoir chère Neyde. Merci de ton clin d’oeil. Je pensais à toi par le biais de ton père (je l’ai évoqué il y a quelque temps) sur ces bords de Loire. J’espère que tu te rétablis en toute quiétude. Je t’embrasse ainsi que notre hotesse venue sur ces quais aux pavés mal joints (dataient-ils de Jeanne ?) bien qu’aujourd’hui, ils ne soient plus…
> Aspe, comme je te comprends: Orléans étaient toute un province, ancrée en son fleuve , restée au quai du XIXème siècle. A 19 heures, lumières éteintes, rideaux tirés, plus un chat dans les rues… Et depuis deux ans, la ville découvre les rues piétonnes, elle découvre sous les crépis viellots ses belles façades, ses maisons à colombages (que l’on disait détruites lors de la dernière guerre), on restaure; les touristes s’arrêtent: la ville soudain revit, s’anime; les étudiants, désertant la Source, viennent arpenter la Rép et rajeunir la ville… Elle en avait plus que le besoin. Certes, il y a encore beaucoup à faire, mais elle vit!…
Un quai…oui…mais pour quel passager…pour quelle rive à aimer…pour quelle valise oubliée…pour quels baisers dérobés…? Pour un quai de gare ou une berge en eau noire…des pas pressés ou des rêves égarés…des pêcheurs solitaires ou des voyageurs aux allures sévères..?
Parcours sans escale…sur une rivière aux eaux pâles…Pas de quai…pas de billet…pas d’arrêt….Pas de brume sur la vitre…pas de fil qui tangue…pas de poteau en mouvement…Pas de frise sur le miroir…pas d’embrun sur son visage…pas de vague…
Un quai…oui…mais juste pour.. déposer quelques souvenirs…quelques larmes…un carré de soie….juste pour entendre son coeur ralentir…ralentir…et de nouveau…battre le temps….en douceur…délicatement…
vas
et respire pleinement ton imprudente
douce rêveuse diurne
harmonie des franges de la nuit
quais déserts
humides
et glacés
vivement
l’ombre douce
le jour féminin où une femme caresse tes rires
mains tendues dans tes baisers éparpillés
ondes de ta joie
j’ai vue la gabare
apprêtée pour le départ
voile neuve
rêves oubliés
durs à la manœuvre
stocks vidés
mains tendues au creux de ton coeur
tu pars
étais – tu sur les quais peu après minuit…
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merci, pour vos commentaires, aprés mon évocation d’Orléans tel que je l’avais découverte, il y a déjà 25 ans maintenant,…
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Un quai dans la lumière du soir sur les bords de Loire
Un quai pour celui qui reste ou un quai, promesse de départ
Un quai ici qui me renvoie à un autre quai mentionné dans un texte rédigé pour un ami qui avait alors quitté pour la 1ère sa famille pour cause d’études et vivait tout cela très mal
Partir
Une mouette passe, sur fond d’acier et de béton.
Derrière la baie vitrée, tu la suis du regard.
Tu crois entendre la sirène d’un navire en partance.
Le vent qui se lève t’apporte comme une odeur de goémon.
Certains jours résonne dans ta tête comme un appel. Tu y cèdes.
Les yeux fermés surgit un aéroport,
La jetée d’un port,
Ou le quai d’une gare.
Plus tard,
Obéissant à un appel,
Une langue de toi seul connue,
Tu hisses la voile.
Tu pars seul,
Sans bagage,
A travers les nuages, d’autres pays.
Un bateau, papillon au ras des flots.
La mélodie sans fin des rails.
Peu importe comment, tu t’évades de la pire prison,
Cette forteresse de la réalité.
Hors la loi le temps d’un oubli,
Celui où tu fais route vers
Des terres inconnues
Une vie nouvelle
Espoir fou
Ailleurs!
Avril 1981
Le saviez-vous,
la LOIRE a plus d’un TOURS dans son lit…
Grains de bancs de sables,
galets blancs-gris qui rient…
Courants mouvants remouds
doux roseaux d’or,
…laids, ans…
Passe-passe des eaux…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loire_(fleuve)
Douce Loire
Tu promènes ton pas mouillé
En corps ce soir
Au goutte à goutte
Mes lèvres se rapprochent
Te déposent un baiser
Et mes lèvres mouillées
Se délectent
Si douce sensation
Que ton baiser mouillé
Ma dame Loire
Coule, coule pendant mon sommeil
Et veille sur moi
Toute paisible
Malgré l’extinction des feux, le temps jamais ne s’épuise. Il ouvre plus loin l’espace solitaire, dépeuplé, ouvre nos rêves…
de Charles Péguy, le poète né à Orléans
« et ce fleuve de sable et ce fleuve de gloire »
disant la Loire à son plus haut, en bordure de Beauce.
« »Fugitive
Malgré l’extinction des feux, le temps jamais ne s’épuise. Il ouvre plus loin l’espace solitaire, dépeuplé, ouvre nos rêves…
Fugitive « »
l’inverse de l’absolu
se répand dans la certitude
temps silencieux
ferme les yeux
et regarde au fond de toi (de nous) battre ton coeur
de cet espace à ciel ouvert
dans ce domaine ouvert à tous
fleurissent peu à peu les vers
les mots grandissent, les écrits poussent
de nos maisons si différentes
de nos régions si éloignées
nous convergeons vers la tangente
chercher les mots et les poser
de nos métiers si éclectiques
de nos parcours si méconnus
reliés par un fil électrique
nos cœurs parfois sont mis à nus
Nos prénoms deviennent familiers
Et les mots peuvent être reconnus
Ce soir j’aim’rai que vous sachiez
Je suis contente d’être venue
Merci à toi Ossiane
Un bâton d’encens de ce dimanche
Un rayon rare de soleil en chaleur
Un bout de Loire partagé sur la berge
Un morceau de ciel enveloppé de soie
Un souffle de juste moi en parfum
Un soupçon de trace par ses mots
___
Au bord de mon eau,
Point de quai.
Enfant-ru,
Sur ma colline, pas si haut
Elle naît.
Mon eau jamais ne se tait
Ni ne se repose.
Elle chante ses mots et s’enroule
Autour des pierres qu’elle tourne
Et tourneboule en creusant sa vallée.
De lacets en entrelacs,
Elle coule, rigole, batifole,
Suit son cours
Sans devoir ni leçon
Au gré des saisons.
Au bord de mon eau,
Pas d’escarpins, de robe de satin
Ni de main dans la main.
A sa suite, ses amoureux
S’en vont bottés et sac à dos.
Les jours de pluie,
Quand le ciel déverse
Des trombes de gris,
Elle s’invite à la nage et s’en va lécher
Et boire le bord des prairies.
Par temps de grand froid,
De givre, de glace,
De vent,
Elle cisèle des diamants de dentelles,
Des napperons chantants.
Sur mon eau, point de voilures,
Juste quelques voiles de brume,
L’arc-en-ciel d’un martin-pêcheur,
Des fourrés, des tiges de jonc
Et dans un pli, du cresson.
Il faut une oreille attentive
Pour entendre sa plainte,
Ecouter son chagrin
Quand elle se languit
De ses écrevisses d’antan et de ses poissons.
Aux bords de ma Lienne,
Il y a mon amour, ma vie
Qui me lient
A son eau,
A son lit.
___
Oui, Jeandler
j’ai vu que tu as évoqué mon père l’autre jour.
Merci de ton attention.
Bises
Chère Monique
nous avons fait un bout de chemin au bord de la Loire.
C’est un promenade nostalgique, un voyage par la pensée,
sur les pas de mon père.
Bises
c’est beau Bourrache
Hé, dites donc, z’avez besoin d’un bouée ?
Où êtes-vous donc tous passés ?
Merci Rachel, coucou Neyde.
UnE bouée, c’est plus efficace…
_
http://fr.youtube.com/watch?v=zIvm56G-FBk&feature=related
_
Bourrache,
mais j ‘étais passée à Bouée…SOURIRE QUE VRAI…je m’éclate de rires…
d ailleurs je viens de partager des photos de Bouée au
http://www.20six.fr/lejustesimplevivre17
Jean Sébastien se couche, je viens vous lire ensuite. Bises.
C’est ce qui s’appelle le hasard…
(j’entends comme un écho à Marc des jours passés… aurais-je donc des dons ?)
Sourire et bougie, Annick.
Il est beau ton écrit, Bourrache. Sourire tendre et bougie douce.
bourrache il est beau ton écrit
et l’ecrit de rachel pour Ossiane et nous tous
coucou annick et neyde
bonne soirée à tous
sur le bord de la rive, je me suis assise, besoin de réfléchir, un temps, car tout s’embrouille, tout se bouscule en moi, que faire… par cette douce soirée d’automne, je ne sais plus…. d’un côté du quai il y a toi, et moi, et notre vie bien tranquille, bien construite, et de l’autre côté du quai, il y a lui, qui je le sais m’attend.. alors quel quai choisir ? je ne sais…
plus un bruit, écouter, écouter le bruit des feuilles, qui par cette soirée d’automne, tombent et résonnent sur les pavés……
De-ci de-là
plus haut
parmi tous les messages des amis,
je lis qu’Orléans était une belle endormie,
avant…
J’ai habité Orléans au début des années 80.
Orléans pour moi a été la ville de tous les miracles !
Rencontres éblouissantes :
à la librairie des Temps Modernes
Catherine, incomparable Catherine,
fille de l’immense Jean Zay,
merci Catherine pour tout ce que tu m’as offert,
coeur immense Catherine,
et ces Temps Modernes, ta librairie,
mon Dieu quelle librairie !
Et puis, derrière la cathédrale
il y avait la bibliothèque ;
un soir, en traversant le parc
j’ai vu une petite lumière allumée
sur une pièce du rez-de-chaussée,
une femme était assise derrière son bureau,
je me suis approché
et j’ai osé « toquer » à la porte
Hélène Cadou m’a ouvert.
Rencontre.
Merveilleuse et précieuse Hélène,
poète, comme l’était René…
Il faut oser « toquer » à une porte
car les coeurs sont les coeurs
et ils se reconnaissent.
Relisez René Guy Cadou amis du blog, relisez-le :
» Celui qui entre par hasard dans la demeure d’un poète
Ne sait pas que les meubles ont pouvoir sur lui
Que chaque noeud du bois renferme davantage
De cris d’oiseaux que tout le coeur de la forêt… »
Hélène était bibliothécaire à l’époque…
Et puis les cinémas, une incroyable BDthèque dont je ne souviens plus du nom et d’où je repartais les bras chargés de Corto Maltese, de Tardi, de Blueberry, et puis les rues, les pavés luisants, les bistros sympas, le Martroi…
Non, Orléans n’était pas une belle endormie,
c’est nous qui le sommes, trop souvent.
Et il faudra alors qu’une princesse, qu’un prince,
vienne un jour, poser un baiser sur nous lèvres pour nous réveiller…
Et nous verrons, enfin, les yeux ouverts,
la beauté, la vie, l’amour, la joie,
la poésie qui est la toute simple résultante
de la toute petite multiplication
de tous ces mots…
Pour terminer ce soir les amis,
à propos de « yeux ouverts »,
les mots ultimes d’Aragon :
« Et je ferais la mort, comme j’ai fait l’amour : les yeux ouverts »
Moi, je ne sais pas écrire de poèmes… mais j’ai vu la lumière de Turner dans ces superbes photos.
au soirée d’automne, qui annonce l’hiver,
l ‘envie d’hiberner, m’envahie….
au soirée de printemps qui annonce l’été,
l’envie de m’envoler, m’envahie….
et bientôt le printemps …… J-5….
>aspe :
Grande richesse de ton écriture et inspiration ! Amour, émotion, souvenirs du passé…tes poèmes sont splendides tant sur la forme, la description de l’environnement et sur ce qui s’y passe.
Emue de lire tes souvenirs entre LOIRE et DORDOGNE 😉
Merci aussi pour le poème d’Apollinaire. Bravo à toi !
>Thierry :
Merci pour ces différentes évocations des quais, un endroit très inspirant aussi pour le cinéma. Bonne journée !
>Martine :
Bonjour, j’espère que tu vas bien 😉 Jolie réflexion pétique, merci à toi.
>Christineeeeeeeee :
Bonjour les eeeeeeeeeeeeeee ! Ta publication sur le blog est très programmée ;-)) Merci pour la chanson de Gabin. Bises.
>Phil Alba :
Super Phil tout ce travail sur le silence ;-)) Merci beaucoup.
>corinne :
Belle image ces funambules des quais tout comme ces lignes de fuite que tu as utilisé très poétiquement! Merci pour ta belle plume.
>Pierre :
Pas eu l’occasion de voir de héron mais j’imagine le spectacle 😉 Je suppose que tu as beaucoup arpenté ces quais 😉 Merci à toi.
>feu roméo :
😉 Il reste « toi », non 😉
>Noisette :
Bravo Noisette pour tes dernières contributions poétiques et émouvantes. Tes mots coulent, tu as ouvert la porte de ton cœur pour laisser filer des souvenirs heureux. Merci à toi !
>Mathilde :
Je suis contente que tu te plaises là pour déposer tes mots en liberté et sérénité. Encore une belle découverte poétique pour moi avec ces quais du grand sud ! Merci beaucoup.
>rachel :
Bien rachel ce beau poème sur la Loire rebelle ! Ce fleuve est en effet très différent des autres… rebelle et indomptable… un fleuve qui a du tempérament.
Douloureuse et émouvante évocation de ton ami(e).
Merci rachel de t’investir comme le fais avec tous ces poèmes sensibles! J’aime ton jardin de mots bien cultivé et amendé 😉 Contentet aussi que tu sois venue 😉
>andrée :
Rencontre avec la lumière, c’est vrai, c’est ce que je cherche. Merci pour ces beaux haïkus.
>Monique :
Bonjour Monique, je te sens un peu mélancolique ces derniers jours comme si cette Loire réveillait des souvenirs difficiles. Je ne voudrais pas que mes photos te causent tant de chagrin. Si cela te fait du bien d’évacuer des choses sur le blog, tu peux continuer. Je t’embrasse avec affection.
>Neyde :
Bonjour Neyde, c’est sans doute très émouvant pour toi d’imaginer ton poète arpenter ces quais de France. J’espère que ta convalescence se déroule dans de bonnes conditions. Bises vers toi.
>Annick :
Un endroit propice à l’attente, à la contemplation, à la rêverie, à la réflexion comme tu le fais bien sentir dans tes beaux poèmes. Bonne journée !
>pierre b :
Très belle rêverie en trois temps ! Emotion, tendresse, délicatesse, questionnements embaument ta dérive poétique ! Ton dernier paragraphe est très beau ! Un grand merci, je t’embrasse.
>Fugitive :
Tes mots ouvrent le champ de l’espace poétique avec justesse et grande beauté. Je t’embrasse.
>Bourrache :
Bravo Bourrache, tu as une sacrée plume 😉 Belle écriture sincère, émouvante et imagée ! Tu as fusionné avec ta Lienne ! Bises vers ton nord.
> @nn@ :
Le quai des départs comme dans une gare… Un superbe poème teinté d’espoir, d’aventure et de liberté. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>sabine :
Ne pas se tromper de quai ou de rive… Merci pour ces douces réflexions d’automne et de vie. Bises. J-4
>max :
Que de souvenirs communs autour d’Orléans sur le blog ! J’aime beaucoup lire vos souvenirs… belles rencontres littéraires dans cette ville … une ville discrète à déshabiller par petites touches au passé comme au présent. J’aime la phrase d’Aragon, j’essaierai de m’en souvenir le moment venu 😉 Merci pour ce beau partage, je t’embrasse.
>cantabile :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Ta remarque me fait vraiment plaisir car j’adOOOre Turner 😉 Ses matières, ses lumières, ses thèmes, ses compositions à la limite de l’abstraction. Au plaisir de te revoir ici.
Les voilà donc tes quais d’Orléans que j’attendais avec impatience. Magnifiques lumières. Je ne les connais que sous la pluie. Une sorte de malédiction qui plâne chaque fois que je vais là-bas. C’est superbe en tous cas.
Ossiane
Tu as bien ressenti , l’état d’esprit dans lequel je suis actuellement, mes écrits laissent transparaître plus qu’un chagrin, une douleur, bien sûr cela a voir avec cette région, tu l’avais compris et quand bien même je voudrais taire, il y a des mots qui naturellement font surface malgré le ton réservé que je tiens à garder, merci pour cet accueil que tu as su leur donner.
« La Poésie est quelque chose qui doit être entièrement vécu. Qui s’entrelace aux lianes de la vie ; qui vit à son pouls. Qui sait intégrer la plus grande souffrance comme la plus grand joie. Qui se noue et s’encastre dans le temps, avec ses évènements et ses absences d’évènements, ses feux d’artifice et ses engloutissements » Vincent La Soudière
En rêve des quais j’arpente mes souvenirs.
Bises Ossiane
>Anne:
J’ai eu un peu de chance et ai pu profiter de quelques rares éclaircies;-) Pas de chance non plus pour moi à chaque fois que je vais en Loire. C’est beau aussi sous la pluie;-)
>Bruno:
Comme c’est bien dit ! Les quais communiquent toujours beaucoup de nostalgie et encore plus lorsqu’ils sont pavés;-) Je t’embrasse chaleureusement.
A M***, dame du Bord du Rhône
Ce matin tôt, tout près du Rhône
J’ai trouvé quelques notes sur un banc
Heureusement, sauvées d’un vent
Qui s’essayait à être cyclone.
Ma curiosité sitôt alertée
Me poussa vite vers les papiers
Il y avait là des mots épars
Attirants à bien des égards.
Un peu de pluie était passée,
Que de la pluie, j’ose le penser,
Certains mots étaient effacés
Pas assez pour vous retrouver
Il était question de bateau
De pont, de départ, de pavés
Promenade, ambiance, de la fraîcheur
Soleil couchant, aussi couleurs
Un inventaire à la Prévert
Tinté d’une ombre de nostalgie
C’est ce qui m’a donné l’envie
De vous les rendre par quelques vers.
J’ai bien compris en vous lisant
Que ces mots n’étaient plus à leur place
Qui les a posés sur ce banc ?
Peut-être simplement la grâce
Savez vous que j’aime Lamartine
Un de mes poètes préférés
Musset me fait plus mauvaise mine
Mais cependant, je l’aime assez
Adonc, tout cela pour vous dire
Que les mots par vos soins semés
N’ont point été perdus en Epyre
Ou alors on les as recopiés
Il est dommage qu’un long silence
Soit lors venu s’insinuer
Laissant penser à l’ignorance
Ce qui ne saurait perdurer
Sachez que j’ai eu grand plaisir
Comme beaucoup, à pouvoir vous lire
Il est donc bien de vous l’écrire
Et je signe avec un sourire
Vous le savez, au bord du Rhône
Sur ses galets ou sur ses sables
Se font des rencontres improbables
Tout comme Loire, Lienne ou Garonne
Je pourrais allonger cette liste
De noms de lieux et de rivières
Il s’agit juste de quelques pistes
Sauf à citer la terre entière
Et foin de la géographie !
Le mieux pour nous rencontrer
A l’œil ouvert, je vous en prie,
Dame du Rhône, souvent passez.
>Phil:
Poème époustouflant! Belle richesse de ton inspiration et de tes mots au fil de l’eau. Un grand merci, Phil!
M***,dame du bord du Rhône où le coeur est en errance sur les bords de la Loire
___
Ils ont trouvé refuge
Les mots que je croyais perdus
Abandonnés au vent
Egarés dans la douleur
Au-dessus des monts d’Epire
Au bord du fleuve des enfers.
Ils me reviennent
Lavés de leur chagrin
Allégés de leur peine
Dans un écrin de poésie.
De vers en vers
Où l’émotion me gagne
En ces temps où la vie
A choisi de m’atteindre,
Où les mots qui me restent
Sont parfois si tristes
Qu’en mon coeur
Je les garde cachés
Ils créent ce silence
Qui ne saurait durer
Le vent sèche les larmes
Chasse les nuages.
Vous qui prenez plaisir
A glaner mes quelques mots
Et qui savez si bien
Me consoler
Je sais où vous trouver
Vous rencontrer
Je passerai, vous le promets.
c’est fort émouvant et beau Monique.