Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, bas
Lumières de vitrail
mosaïque de miroirs
transparences
◊ Lumières dans le château d’Azay-le-Rideau
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, bas
Lumières de vitrail
mosaïque de miroirs
transparences
◊ Lumières dans le château d’Azay-le-Rideau
Magnifique … j’aime beaucoup en particulier la toute dernière image… merci
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En verre soufflé
La lumière céleste
Se brise d’ambre
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Belle et douce nuit
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Nouveaux commentaires de Camille, Neyde et Aspe sur:
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Camille est revenue vous remercier de votre soutien sur:
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https://blog.ossiane.photo/2005/09/09/2005_09_precipice/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/01/30/melodie-2/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/02/01/haiku-photo-janvier-2008/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/11/12/2005_11_energie/#comments
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que l’avance du jour
glisse
sur la clarté
derrière sa fenêtre
l’ombre pénètre
et doucement
caresse
la transparence
de ses reflets
je trouve tes photos fantastiques, et elles inspirent…
Même si tes images sont trés diffèrentes, Ossiane ;
… Je ne peux m’empêcher de penser à ses femmes prisonnières dans des harems, et qui ne voyaient que les jardins, cachées derrières leur fenêtres…
par volets,
par résille de plomb,
le monde voisin et extérieur
a été mis en morceau –
tentative pour l’organiser,
en changer le dessin,
qui le rend plus présent –
et le jardin glisse son unité
sous la géométrie appliquée,
recentré pourtant, par elle,
sur des détails qui en sont glorifiés
Comment ça un supplément pour nettoyer les carreaux !!
aucun regard sur l’intérieur
aucun miroir;
je me suis mis en retrait de la vie
prostré derrière le silence.
la lumière comme seule lien sur l’extérieur.
elle révèle les couleurs du jardin intemporel.
seules, les saisons modifient ce paysage
et laissent présager du temps qui passe…
Cour sans fond silencieuse
Kiosque étroit inoccupé
Intermittents bruits de battoirs sur les linges
Intermittents coups de vent
Interminable nuit :
l’homme en éveil
Contrepoints de bruits terrestres et de rayons lunaires
sur l’ombre des croisées
trois regards plus un
le premier regard
le regard vers le haut
évalue le tamis
qui nous sépare du ciel
par lequel les poussières d’astres
offre la lumière sans fard
lumière qui dans sa chute
géométrise notre tentative
à saisir l’immensité
avec nos grilles de lecture en losanges
avec le langage des anges
le deuxième regard
le regard vers le bas
se plonge dans les douves
emplies d’eau calme
où creuser
par delà la trappe de l’inconscient
le fond de notre être
et laisser émerger
les diverticules
de nos errances reptiliennes
captées alors
par les réticules amoindries
du viseur de notre raison
le troisième regard
la voie du milieu
vise les constructions humaines
ces châteaux de sable
élevés par la petite fille au seau vert
que l’on risque d’apercevoir
par la fenêtre
focalisée
puis de la voir courir
dans les jardins à la française
un double cerceau
au bout de sa baguette de fée
le regard « plus un »
incandescent en ses ardeurs
signe
de sa pâmoison moirée
la danse des flammèches
toute pleine
des animalcules
qu’on appelle des lettres
mouches endimanchées
qui de leurs chiures délicates
postulent à la reconnaissance
du clan de l’oeil ouvert
du phoénix de ces lieus
Ouvrir
Son petit volet
En soi de bel
Et regarder
La vie qui s’offre
Dans la mosaïque
Du temps qui passe
Et donne ses petits moments
Intensemment
D’amour dedans
Merveilleux ces petits volets de bois , paupières de la fenêtre et ces entrelacs de plomb qui reconstruisent une monde imaginaire.
Pour tout dire ….. j’ai une vrai passion pour les fenêtres et collectionne des aquarelles…. de fenêtres !
Que l’ on pense aux femmes des haremms ,mais elles profitaient un MAX des jardins.Ne pas tjs croire ce que l’ on voit et ce que l’ on entend.L’ esclavage et souvent ailleurs .Ne jamais se fier aux apparences.Je sais au XXie il n’ ya que cela et la TV.IL fait beau et je suis de bonne humeurBonne journée aOssiane ,Maria,Annick,Thierry et les autres .Noisette.
Ossiane
Aujourd’hui, « regarder » est un enchantement!
Vitraux étoilés
Filtre le soleil divin
En éclats moirés
Belle journée…de pluie, ici, dans le midi
Bonjour Ossiane (et coucou Claudie, chez moi soleil et fraîcheur ) Où est passée notre métérologue patentée, nommément Christine..
–
A l’abri des regards
le monde est au repos
Inacessible peut-être
–
Un lien..de toute beauté:
http://www.ateliers-duchemin.com/index.htm
> Coucou, Alix
J’ai des difficultés à venir te retrouver sur ton blog…as-tu reçu mon com? Si non, pourrais-tu m’indiquer la procédure? Car je me suis noyée…..dans les « identifiants ».
Merci.
Une éclairicie cet après-midi..le soleil est revenu!
Bises à tous
Ossiane
Tes fenêtres m’ont remis ce film en mémoire… laisse passer la pub, les secondes qui suivent sont superbes
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18360563&cfilm=45323.html
Bisous
Première fenêtre –
Le soleil pénétre dans la Maison
Et nous séduit:
Viens que c’est bon!
*****************************
Deuxième fenêtre –
Nous écoutons son appel
Et nous allons
Regarder l e ciel
Troisième fenêtre –
Le puzzle est déjà monté
Et se devoile
A nos yeux enchantés
Quatrième fenêtre –
Pourquoi la peur,
Pourquoi la tristesse
Si la vie nous caresse?
Choisissez une boîte,
Que vous trouverez jolie,
Assez longue
Et plutôt ronde….
Attrapez, si vous le pouvez,
Quelques rayons de soleil.
Sans les laisser s’échapper,
Placez-les dans la boîte.
Ajoutez ensuite
Une poignée de morceaux
De verre
Bien découpés :
Les choisir très colorés,
Secret d’une recette réussie.
Bien mélanger.
Tournez et retournez,
Un soupçon de hasard,
Et trois brins de magie…
Laisser reposer
Quelques instants
Le mélange doit apprendre
A cohabiter sereinement.
Placez vous devant une claire fenêtre
Par beau temps, de préférence
Pour un bon résultat,
Comme le dit la recette.
Saisissez l’objet
Avec mille précautions
Délicatement
Œil droit ou Œil gauche
Indifféremment,
Admirez le résultat
De votre préparation….
Tourne,
Tourne,
Tourne,
Le Kaléidoscope
Comme tourne la vie
En Cinémascope
Petits bouts de verre
Qui s’entrechoquent
Transforment à chaque instant
L’image du présent.
Et l’œil collé à la lorgnette
Vous verrez défiler
Tous les reflets,
Morceaux de soleil,
Morceaux de vie
Multipliés à l’infini !
Biseeeees coloréeeeeeees
je suis éblouie par vos écrits,
si belle la vidéo, Maria.
merci à chacun d’être lui ou elle, j’apprécie!
Pour Alix :
Spécialement pour toi,
Voici la météo du jour !
3 noeuds de vent d’ouest
10°C
68 % d’humidité
1017 hPa
Tendance à la hausse….
Mais….
Mais de gros nuages courent dans le ciel
Se délestent quelquefois
et les gouttes emportées
par le vent d’ouest
vont continuer à inonder
notre pauvre carrière !
Chevaux, ce ne sont plus
des fers qu’il vous faut,
mais des palmes !
Sur ces bonnes paroles
m’en vais patauger
encore une fois,
mais les bains de boue
c’est bon pour la santé !
biseeeeeees cavalièreeeeeees
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee
la vie est un vitrail
par lequel on entrevoit
une infime partie de la vérité.
la plus grande part est voilée par les volets de notre inconscence
et le voilage de notre conscience
les couleurs, les sons, les odeurs,
tout nos sens sont filtrés par un verre invisible
qui transforment notre perception.
Et le cadre de notre éducation rend opaque certains
pans de cette vérité….
merci a Ossiane pour ces merveilleuses images
Windows 1500
REGARDER VOIR
Regarder n’est pas voir
Tout comme voir n’a rien à voir
Avec un regard
Quoi que si
Quand même
Voir consiste d’abord
A reconnaître la cécité
Pour laisser transparaître
L’invisible pellicule
Du regard
http://fr.youtube.com/watch?v=zwYOGAGz0_I
Penser que le verre poli perce du monde
quelques secrets ourdis dans une encoignure
Parcourir du regard les contours des fermetures
morceler sa vision, penser en queue d’aronde
suivre les courbes languides d’un paysage éclaté
retrouver par une savante construction à volonté
les morceaux épars et du puzzle reconstituer
l’aspect natif par delà le verre fléché pas ébréché
structurer les arcanes de la pensée en mille lieux
sans souiller le panorama, ébaubi et sourcilleux
lever le regard au loin dans la clarté diaphane
là où on voudrait qu’il se damne pour une diane
Je la regarde, je l’observe à la dérobée.
Mais je ne vois que ce qu’elle veut me montrer.
Pourtant je vois des choses qu’elle veut cacher.
J’apprends à la connaître quand elle parle trop
Où quand elle se cache derrière des mots
Je la regarde et je l’observe
La connaîtrais je un jour vraiment ?
Sans doute jamais complètement
C’est mieux ainsi.
Mais nous connaissons- nous déjà nous même ?
Je la regarde,
elle pose sa tête sur mon épaule
Et mes lèvres doucement la frôle
croisillons, cabochons, brimborions
parures géométriques
gemmes faméliques
petits bouts de rien
la vie est faite ainsi
>Maria :
Merci pour ton haîku transparent et fragile ainsi que pour les belles vidéos. J’ai préféré le livre mais le film comporte de très beaux élairages et de véritables compositions de tableaux. Bises vers toi.
>aspe :
Que ta plume est fluide et coulante dans ce poème, comme la lumière qui se faufile…
Tu as le droit de tout imaginer à partir des photos bien sûr 😉 Toutes ces lignes peuvent bien sûr évoquer cet emprisonnement. Je suis ravie qu’elles vous inspirent autant. Bien à toi.
>brigetoun :
Grande richesse de ta vision au travers de cette fenêtre découpée en morceaux. Tu as des talents d’architecte 😉 Merci beaucoup !
>bonbonze :
Chiche, je t’engage pour les nettoyer; c’est bien payé 😉
>marc :
Belle idée Marc d’évoquer ce retrait du monde et ce fil de lumière !
Quant à ton beau vitrail, il invite à découvrir et voir de plus près cette invisible vérité qui fait le sel de la vie. Merci pour ta belle plume. Bonne soirée !
>MioModus :
Tu as sans doute écrit ce poème étrange et mystérieux à partir du calligramme 😉 Ambiance inquiétante de nuit avec ces sons et ces rayons de lune. Originalité de ton côté une fois de plus 😉 Merci, bonne soirée.
>Regard :
Impressionnants tous ces regards 😉 Tu en sais quelque chose 😉 Belle écriture tout au long de la psychanalyse de ces fenêtres 🙂 Tu as osé transformer la réalité de ces objets pour en faire autre chose, une lecture intime de l’inconscient. Le petit seau vert a marqué les esprits 😉 Merci beaucoup, je te souhiate une bonne soirée !
>Annick :
L’ouverture des volets a également changé pour toi depuis peu 😉 Merci pour ton beau poème rempli d’amour. Bises à la liguérienne 😉
>MTO :
Pas possible, une collectionneuse d’aquarelles de fenêtres !!! En tout cas, tu en parles merveilleusement bien 😉 Merci, je t’embrasse par ma fenêtre 😉
>Noisette :
Je t’écoute avec attention Noisette 😉 Tu sembles bien connaître ces endroits-là 😉 Bises à toi de bonne humeur aussi pour moi 😉 Bonne soirée sans TV 😉
>Claudie ;
Coucou Claudie, j’espère que cette note t’inspirera davantage, poétesse de la lumière 😉 Ton bel haïku en témoigne 😉 Bises du soir, espoir.
>Alix :
Bonjour Alix, quel beau site, quels grands artistes et quels beaux vitraux contemporains !!! J’ai vu des choses un peu similaires dans la petite église d’Agde qui est nimbée d’une superbe lumière colorée. Merci pour ton beau poème qui interpelle. Je t’embrasse.
>Neyde :
Coucou Neyde, te voilà revenue en beauté 😉 Comme regard, tu multiplies tes regards en quatre temps avec au bout le puzzle de la vie qui s’offre à nous sauf dans la dernière photo que tu perçois moins sereine;-) J’ai voulu aller en deça de la réalité sans pour autant vous attrister. Il faut ouvrir la fenêtre et regarder jusqu’à plus soif 😉 Bises chaleureuses sur un air de samba vers ton Sao Paulo coloré.
>Christine :
C’est fou on te t’arrête plus ;-)) Tu es une sacrée marchande de rayons de soleil et de lune qui nous donne le moral 😉 Merci pour ton poème survitaminé plein de pétulance ! Bises aux deux cavalièreeeees qui se sont retrouvées 😉
>Salade :
Bien vu ;-))
>gmc :
Et oui, on peut en effet se poser la question entre Voir et regarder. Voir, c’est percevoir des images par les yeux. Regarder suppose une attention plus soutenue, une observation, un décodage du sens perçu. Merci pour ta réflexion qui interpelle. Bonne soirée.
>Thierry :
Effectivement, vision, déconstruction, reconstruction d’un puzzle à s’approprier. Merci pour tes deux poèmes morcelés 😉
>rachel :
Une évocation douce et très personnelle sur le regard qu’on pose sur l’autre, sur ce qu’on peut en discerner et deviner. Voilà une intéressante approche ; j’aime beaucoup tes trois derniers vers qui indiquent qu’il faut se contenter de ce qu’on a cru puisqu’on aime. Merci pour ta belle plume, bonne soirée à toi.
Regard de douceur
le monde se reflète
« les yeux du soleil »
Puzzle de lumière
en prisme décomposée
chaleur matinale
merci pour les talents d’architecte – je l’ai cru il y a forces années jusqu’à ce que je sois obligée d’arrêter mes études. Me suis vengée en m’occupant des concierges et des vide-ordures, entre autres..
VOIR EN SPIRALE
Voir n’est pas percevoir
La vision est toujours double
Elle est même double au carré
Voir c’est poétiser
Tout en ne faisant rien
Sourire à la mer
Qui déroule ses charmes
Dans un effeuillage sans fin
Et dans une panoplie de robes
Toujours plus voluptueuses
J’aime beaucoup la lumière de ta deuxième photo, si douce. Jolie 🙂
Tu m as serré la main
Et je t’ai vu la mienne
Regarder
Sans un mot
En un murmure
Par le carreau
Comment aurais-je pu
Ne pas voir
Les mots dans le jardin
Tissant un poème
De lumière et silence
Un frémissement dans les branches
Et les feuilles
Se nouant les unes aux autres
Dans l’intime
De la phrase
Et le secret
Des mots
Là …
Derrière
Le carreau
Regarder
Dans le silence
Des mots
Bonsoir,
Nous restons dans le domaine du rêve dans ce superbe château d’Azay le Rideau, duquel, par ces splendides ouvertures joliement restaurées, nous pouvons voir et admirer, le parc et les reflets dans les eaux tranquilles de l’Indre.
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Ombres et lumières
Joyau de la Renaissance
Caprice des rois
Au travers des vitraux
Sur le grand navire du temps
Ma douce campagne
Regard nostalgique
Doux pays de mon enfance
Belle au bois Dormant
__
Balzac disait du château d’Azay le Rideau :
« Diamant serti par l’Indre »
Il nous faut regarder / J. Brel (1955)
Derrière la saleté.
S’étalant devant nous
Derrière les yeux plissés
Et les visages mous
Au-delà de ces mains
Ouvertes ou fermées
Qui se tendent en vain
Ou qui sont poings levés
Plus loin que les frontières
Qui sont de barbelés
Plus loin que la misère
Il nous faut regarder
Il nous faut regarder
Ce qu’il y a de beau
Le ciel gris ou bleuté
Les filles au bord de l’eau
L’ami qu’on sait fidèle
Le soleil de demain
Le vol d’une hirondelle
Le bateau qui revient
L’ami qu’on sait fidèle
Le soleil de demain
Le vol d’une hirondelle
Le bateau qui revient
Par-delà le concert
Des sanglots et des pleurs
Et des cris de colère
Des hommes qui ont peur
Par-delà le vacarme
Des rues et des chantiers
Des sirènes d’alarme
Des jurons de charretier
Plus fort que les enfants
Qui racontent les guerres
Et plus fort que les grands
Qui nous les ont fait faire
Il nous faut écouter
L’oiseau au fond des bois
Le murmure de l’été
Le sang qui monte en soi
Les berceuses des mères
Les prières des enfants
Et le bruit de la terre
Qui s’endort doucement.
Les berceuses des mères
Les prières des enfants
Et le bruit de la terre
Qui s’endort doucement.
Magnifique texte de J. Brel, merci de le citer, Maria..
comme notre naissance nous offre la vie, il nous faut regarder le beau, l amour, la sensualité pour se garder en vie…sa petite vie.
Doucement
Mon regard
Approche
La paroi
Et te serre
Ton regard
Et on s’emporte
En nous
Sur le chemin
De notre amour
Je l’aime mon regard
Qui t’aime toi au regard
De notre rencontre
et derrière mes fenêtres
grillagées sur le vent
j’attends depuis bien longtemps
le temps
de l’autre côté de sa vitre
vitrail vitrine
grillagées
son âme
prise dans les croisillons
luciole
des attentes
s’impatiente
Noisette, merci pour ton commentaire,
de par mes voyages dans deux pays d’Afrique du nord, je sais, j’ai vu sur place et j’ai découvert que l’esclavage et souvent ailleurs…
« Que l’on pense aux femmes des harems, mais elles profitaient un MAX des jardins. Ne pas tjs croire ce que l’on voit et ce que l’on entend. L’esclavage et souvent ailleurs .Ne jamais se fier aux apparences. Je sais au XXie il n’ y a que cela et la TV.IL fait beau et je suis de bonne humeur. Bonne journée à Ossiane, Maria , Annick,Thierry et les autres . Noisette. »
« Mais… Je ne peux m’empêcher de penser à ses femmes prisonnières dans des harems (حريم [ḥarīm]), et qui ne voyaient que les jardins, cachées derrières leur fenêtres… »
aspe…
…
plutôt briser glaces et vitraux
que de se tenir à carreaux
….
regarder d’en haut le temps qui passe
dans des jardins de fleurs vivaces
… va plutôt où le vent t’enlace
regarder le coeur aux volets
les oiseaux au loin s’envoler
…va plutôt vif et feu follet
regarder sans jamais partir
rêver son bonheur ses désirs
…va plutôt vers ton avenir
regarder amer aux fenêtres
se tenir à l’écart des êtres
…va plutôt au soleil paraître
regarder dans un miroir
la vie sans la voir
…va plutôt en quête d’espoir
…
plutôt briser glaces et vitraux
que de se tenir à carreaux
….
Cette petite église qu’on aurait dite échappée d’une toile de jeunesse de Maurice Utrillo, Dieu sait pourquoi ce souvenir lui revenait en mémoire tandis qu’elle avait cessé de parlé, blottie au fond de la petite école volante. Je ne connais pas cette église, j’en connais très peu, celle d’Azay-le-Ferron par exemple, comment savoir. Et elle aussi comment pourrait-elle savoir la vie de château, même pas Versailles. Tout simplement impossible. C’est cette petite église du Second Empire qui lui revenait en mémoire tandis qu’elle avait cessé de raconter des histoires et c’est Jack qui avait commencé à lui parler, de Sophie. Comme s’ils s’étaient lancés tous deux dans un concours effréné, tranquille, de transparence. La petite école, autour de l’église, le fossé creusé dans le caillou et dans le château voisin la seule ouverture dont il se souvenait, les autres l’ayant laissé indifférent, sans fenêtre pour arrêter le froid, seulement une barre de métal, la geôle.
Heureusement que l’ on ne peut empécher personne de penser.La libertée de penser cela existe Aspe.Mais tu ne dois pas oublier qu’ il y a des moyens pour empecher de penser .Tu dois être d’ accord sur ce point.Je m’ en vais dormir.Noisette
Regard en coin
regard au loin
soutenu par la perspective
au centre des fenestrons
il y a des disques
qui centrent le regard
sans retard
ça m’a inspiré ça :
http://bonbonze.net/_image/fenster.jpg
(Bon c’est baclé, mais j’avais pas le temps… :-))
Le regard s’écarquille
Au souffle prismatique
D’un miroir transparent
Suffit-il de regarder?
Il faut voir.
Regarder pour voir
Et voir pour regarder
Et puis saisir
Sans prendre
Coucou Ossiane,
J’adore tes photos 1 et 3, félicitations !
Je regarde,
Je ne la vois pas,
Malgré ce soleil,
Ce jardin aux douces couleurs,
Derrière la fenêtre de ce chateau,
Je cherche au loin, au près,
Personne dans ces longues allées,
Je sens un souffle sur ma nuque,
Elle est juste derrière moi,
Pourtant je ne la vois toujours pas.
Mes amitiés à toutes et à tous,
Bisous chère Ossiane,
OLIVIER
Résille du temps
Eclats d’ombre
en dentelle de lumière.
La lumière, à genoux ;
Les vitraux sont des prières…
Sublime ou vérité ?
Je choisis l’offrande des hommes.
Rétrospective pour ma fille Justine
Qui a près de onze ans
Je te regarde si intensément
Je t’attends si impatiemment
Je t’imagine derrière ce voile rose
Recroquevillé tanière close
…
Je sais que tu entends ma voix
Je sens au touché ton petit bras
Toi mon petit enfant en devenir
Tu va t’ immiscer vers l’avenir…
….
La douleur se fait plus vive
La frontière avec la vie est ténue
Le sang accompagne ta venue
Le bonheur me rend ivre
…
quelques instants à attendre encore
dans ce magma visqueux et rouge
tu sorts enfin et doucement, tu bouge
allongé sur la chaleur de ce corps
…
le bonheur coule silencieusement.
de mon âme; pudiquement .
Je suis captivé, émerveillé
De pouvoir enfin te regarder
…
rien n’est plus beau que la vie
qu’un jour à ton tours tu prolongera
et naturellement tu continueras
cet hymne universel et infini,
…
CANICULE
Château aux mille carreaux
Lumières tamisées
Fraîcheur intérieure
D’un torride été
Château aux mille fenêtres
Lumières diffusées
Tiédeur apaisante
Moiteur de l’été
Château aux mille vitrages
Lumières voilées
Chaleur extérieure
Brûlure de l’été
Château aux mille vitraux
Lumières enluminées
Atmosphère feutrée
Ardeur d’un été
Et lorsque tombe la nuit,
De l’intérieur,
Volets de bois
Se ferment
Sur nos coeurs
Biseeeees chaleureuseeeeeeees
.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/12/10/mouvement-anti-pub/#comments
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>jeandler :
Jolies images ce prisme et ces yeux du soleil. Elles sont pleines d’espoir et de joie.
Voir n’est-il pas le premier survol à la surface des choses pour ensuite observer avec plus d’attention et de profondeur….
>brigetoun :
Je ne suis pas si mal tombée que cela alors 😉 Tu me fais rire avec ta vengeance ;-)) Je me demande vraiment ce que tu faisais…
>gmc :
Merci pour cette autre approche plus spontanée du Voir.
>Anne-V :
Belle lumière d’automne et de jour finissant à ce moment-là 😉 Bises.
>Annick :
L’amour, l’amour toujours Annick 😉
>Maria-D :
Comme cette note te va bien puisqu’elle fait référence au silence que tu aimes tant ! Silence dans lequel s’entremêlent en douceur le Voir et le Regarder. Merci pour ton délicat tissage de mots ainsi que pour le beau texte de Brel.
Ton tout dernier poème sur le Voir et le Regarder m’interpelle. Je ne sais plus quoi penser par rapport à ton premier vers. Je t’approuve sur les deux derniers 😉
>aspe :
Comme c’est bien senti et touchant ce sentiment d’une âme grillagée en attente d’évasion improbable. Merci pour ton écriture sensible.
>amichel :
Tu aimes les jeux de mots, je ne me tiens plus à carreaux 😉 Une belle leçon de vie pour franchir les barrières, les doutes et les hésitations et enfin se réaliser. Regarder et réfléchir ne sont pas suffisants, il faut également agir pour s’accomplir. La bise au poète noctambule.
>Thierry :
Et oui, Thierry, toujours le rond qui ressurgit de temps à autre 😉
>Bonbonze :
Elle est très belle cette photo 😉
>L’œil vagabond :
Un poème très aérien dû à la concision de ta pensée. J’aime bien ce regard écarquillé qui exprime la curiosité. Bises vers toi.
>Olivier :
Coucou Olivier, 1 et 3 😉 Il y en a pour tout le monde 😉 J’ai voulu décomposer le mouvement d’approche vers une fenêtre pour s’approprier un paysage visuellement.
Ton poème est doux et émouvant. C’est une belle idée d’avoir évoqué cette présence invisible. Bises chaleureuses vers toi.
>Monique :
Je ne vais pas vous faire une visite guidée et ne vous montrerai que des atmosphères ou des lumières de ce château 😉 En tout cas Azay te fait rêver en beauté et en nostalgie avec ces trois beaux haîkus. Quand la lumière est là, ces lieux sont magiques. Bonne fin de journée.
>Corinne :
J’aime cette idée de résille et de dentelle créée par l’ombre et la lumière. Merci pour la légèreté de ton poème.
>Johal :
Beaucoup de questionnements dans ton poème baigné de lumière. Un grand merci d’être là.
>marc :
Le poème que tu as écrit pour ta fille est superbe. Douceur, amour, envie de transmettre un regard confiant sur la vie. J’espère que tu vas le lui lire ; elle devrait être touchée. Bises d’après-midi.
>Christineeeee :
C’est beau Christine ! Tu as réussi à faire passer tout un tas de sensations diffuses autour de cette atmosphère d’été. C’est feutré et rassurant surtout avec le beau passage que tu as écrit sur les volets. Merci grande poétesse 😉
Ossiane, de belles photos qui aspirent au mystère caché derrière:
___
Quelques branches aux larges feuilles lisses s’agitent encore, remuent la cendre qui tombe et se fait charbonneuse. Lentement au fond du jardin s’ouvre l’espace secret d’une ronde, boules de cire tantôt froides tantôt brûlantes dans le plaqueminier; calmes lampions au batelier baissant une à une ses flammes jusqu’à s’allier la nuit.
___
Nicolas Cendo / Perdue aux lèvres
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Bonne semaine
En regard se miroite l’intérieur de nos émotions.
J’aime bcp la première
L’explosion des corps
à l’encre de la vie,
en partage des sens
sur l’irrésolue
poussière de mon infini.
Sonore, en vol de nuit
l’irrationnel ascensionnel,
étrange étrangeté
d’un soi éclaté
en une rime exhalée.
La porte des anges
en fêlure du temps,
un vers au vent
sur l’inconnu,
épris en lettres nues.
(emprunté à un poète que vous connaissez bien ici :
MioModus)
essai
merci Haddon, c’est tellement joli les mots de Mio Modus, et les tiens, je savoure délicieuse gourmande….BISES!
Cage transparence de la conscience!
Une évidence!
des barreaux qu’on se fabrique
en acier inaltérable de l’éducation
des peurs d’enfances
des règles qu’on fait appliquer
Comme son propre gardien.
pour ne pas se confronter à l’existence
on enferme les maux qui font mals
Au fond de ces cellules.
alors elles dérivent peu à peu vers l’inconscient
et le silence s’installe…
pourtant nous trouvons parfois les mots
Pour apaiser ces souffrances..
mais encore faut il oser les écrire
pour enfin se séparer des chaînes
qui nous lient comme un esclave au passé…
malgré tout il restera toujours
des secrets inconscients
perdu dans les oubliettes de l’esprit…
un jour tout disparaîtra…il ne restera que des ruines…
un jour tout disparaitra…il ne restera que des ruines….
Cela est souvent vrai ,mais je suis d’ un pays ou on ne baisse pas les bras ,un pays de « batisseurs » et nous pensons constament Restauration Nous n’ avons que rarement l’ argent de nos R E V E S alors on s’ y met tous on fait chacun selon ses forces et ses moyens .Marc avec ces « riens » on restaure.
On restaure des batiments et on redonne vie a des humaisn .Bien a toi Marc.
Noisette.
Son petit coeur tout rouge
Il pousse se volets
Pour regarder amour
La plus belle vue de la vie
Celle qui donne bonheur
Chagrin aussi
Mais donne vie
Car en aimant son petit jour
On s’aime fort
On se fait du bien
On se vit de vie
Tout simplement
Et son petit coeur content
Bat sereinement
Tout tranquillement
Car c’est si bon d’aimer
Au plus profond d’aimer
De pure vérité
Et puis parfois
L’horloge s’arrête
Ou elle s’emballe
Un tour d’amour
Cela redémarre
Un coeur aimant
Se vit d’amour
Tout simplement
Avant d’aller dormir…
___
Du matin au soir
Effets d’ombres et de lumières
L’histoire du temps
Rayons indiscrets
A travers les vîtres teintées
Secret des alcoves
Au fil des saisons
Soleil visiteur des lieux
Les couleurs changeantes
___
Aux côtés de ces fenêtres somptueuses il y a d’autres ouvertures sur le monde
Des fenêtres ouvertes sur la misère
Un soleil noir qui traverse les vitres brisées
Le jour qui filtre à peine
L’atmosphère épaisse de la pauvreté
Et de la déchéance.
Ce n’est pas un violon désaccordé
C’est un autre regard
Sur un autre monde
Et ce que l’on y voit
N’est pas beau.
___
« Il nous faut regarder ce qu’il y a de beau….. »
Il nous faut aussi voir ce que l’on ne voudrait pas voir . Transparence .
J’aime beaucoup tes mots Monique, j’écrivais ceux ci auj, dans Pensées en images…car si j aime la beauté, à aucun moment de mon jour, je ne peux oublier la misère humaine, dont la vie m’a épargnée, mais je suis impuissante, mais ne peux oublier qu’elle existe, et cela empêche de se faire mal, de perdre sa seconde, c’est une chance de vie, un berceau de naissance qui offre un toit, de la nourriture et une sécurité pour se construire.
Chaque jour nait son jour
Sans cesser de découvrir
Encore et en corps
La beauté est partout
Pour qui veut la saisir
Sans fermer les paupières
Devant la misère de vie
Mais en tentant chaque jour
De happer le bel, le beau
Le précieux, le vivant moment
Plein de boOooOooOoOOo
Ce soir je pense « aux mangeurs de pomme de terre » de Van Gogh ils ne savaient pas qu’ ils étaient misereux pas plus que bourgeoise je le sais c’ est en me frottant aux autres que je l’ apprends .Les parents ne disent que rarement ce qu’ils sont mais l’ enfant a cet instinct il est vrai .Ces choses ne genent pas les enfantsJe précise ces choses a cause de mon age .Bonne nuit aux amis et habitués.Noisette.
>Mathilde :
Bonsoir Mathilde, au-delà du vitrail… l’extrait que tu as choisi est magnifique. Je ne connaissais pas cet auteur. Et je t’en remercie. Bonne fin de soirée à toi.
>Bruno :
Miroitement, intérieur, vibrations de l’âme, comme ça te va bien Bruno 😉 Je t’embrasse.
>Haddon :
Un superbe poème qui nous emporte au paradis ! Quel brillant poète ce MioModus ! Merci pour ce partage. Il risque d’être étonné de se retrouver sur cette page, non 😉 Bises à toi.
>Manon/Véronique :
C’est tout bon, ton essai a marché !!! Tu devrais réessayer de poster un commentaire cette fois 😉
>marc :
Je te retrouve tout entier dans ce poème puisque tu vas au bout de toi-même depuis le début. Bravo pour ton audace, ta grande sincérité et sensibilité. Toi qui craignais de ne pas savoir écrire au début, tu as franchi bien des obstacles depuis Bises du soir.
>Annick :
Ton petit cœur tout rouge bat fort en ce moment important de ta vie. Il part, s’arrête et redémarre un peu comme ta toto adorée 😉 Merci pour ces mots d’amour.
>Monique :
Derrière le mystère radieux de ces vitraux somptueux, il existe un autre monde tout aussi rempli de beauté humaine mais dans la noirceur. Un monde simple, sensible qui souffre et subit. La beauté n’est pas heureusement pas l’apanage des nantis. Quand je parlais du vitrail, je pensais à des éclats de vie, propriétaires de personne et que chacun peut éprouver qu’on soit fortuné ou pas, éduqué ou pas. Tu as raison, il ne faut pas oublier ce qu’il y a derrière le miroir. Merci pour tes beaux écrits profonds. Bises vers toi.
>Noisette
Age ou pas, Noisette, tu as l’esprit vif 😉 Tu as raison, ce tableau reflète toute la misère du monde qui tombe dessus et à laquelle on ne peut échapper. Les enfants sont sensibles à ces choses si on leur explique. Bonne nuit à toi, je t’embrasse.
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Nouveaux commentaires sur:
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dans l’attente
qu’une fenêtre
s’entrouvre
je guète
les rayons
du soleil
pour glisser
ma main
sous ton désir
d’eau
et de jardins
J emmène tes jolis mots avec moi, aspe, pour me dormir.
>aspe:
Une nouvelle fenêtre va bientôt s’ouvrir, aspe;-) Tu es certainement l’un des derniers à clore en poésie cette page. Merci pour la beauté de tes mots qui coulent. Bises à toi.
Dans un interstice
de silence
je me glisse
à pas de nuit
pour guetter
derrière
ce verre soufflé
l’arrivée de la lumière
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Bonne nuit Belle… j’ai répondu à ta question dans « mémoire du silence »
Bise de nuit
Au château
– Regarder…
« Lumières de vitrail
mosaïque de miroirs
transparences » Ossiane
L’attente
A travers les croisillons de la verrière, la saison était de printemps. Les volets de dedans négligemment repliés, la main les a oubliés, à l’instant où le regard s’est laissé porté par la lumière : le temps du vert.
C’est aussi l’instant où le poumon se gonfle, de vert et de vie. Les massives frondaisons résonnent dans la verrière.
C’est leur sève maintenant qui coule dans mes veines ! J’en suis enivrée ! J’en vacille ! Je voudrais… je voudrais être prise au coeur de la vitalité de l’arbre; que les racines, de mes pieds, s’élancent et se fondent dans la clarté du ciel; que ma tête soit l’opéra verdoyant des nuages. Je voudrais glisser sur le ciel émeraude comme sur une barque au fil d’une rivière, fraîche et poissonneuse.
J’entends le rossignol. M’annonce-t-il un message ?
Tout est trop calme. Le garde-chasse est parti tôt ce matin arpenter les bois et dénicher les pièges glacés des braconniers. J’en frissonne. La rosée du matin a séché depuis longtemps déjà. La petite maison du garde-chasse tremble dans le silence. Je la vois à travers la verrière qui estompe ses traits.
Tout est trop calme. J’entends les instruments d’un orchestre qui virevolte. Je valse un instant aussi, je saisis le volet, je le déploie dans les rayons du couchant. Je m’illumine de son éclat brun chatoyant.
J’entends le rossignol dans l’orchestre. Il chante pour moi, oh! Messager! Les lettres éparses de ton trille tournoient ! Sois l’Alchimiste de mes tourments ! Le Géomètre de la légèreté ! Je danse ! Dans la fauve transparence de mes pensées !
Les derniers rayons ploient.
Le soir est d’automne.
J’ai presque oublié la couleur verte. Une pupille en luit encore dans la verrière, comme un mensonge de l’ocre sombre. Toute la nuit noire encore pour la quadrature du cercle.
[ à suivre… Au château
– Incognito…
« Rideaux de velours
inconnue de passage
l’ombre d’un regard » Ossiane
…
>Maria:
Tes mots se faufilent en douceur dans la beauté de ce verre soufflé. Bises à toi.
>Idelette:
Bravo pour ce magnifique morceau de prose immergé dans le vert du jardin! Tu as su traverser la paroi de verre pour explorer cet autre univers avec ivresse et sensibilité. Ton écriture est riche et imagée. Un grand merci pour ce beau partage. Bonne fin de journée.
Splendide cheminement du regard dans la lumière, ses reflets, ses illusions, ses ombres, ses couleurs.
Merci pour toute cette beauté.
>Merci Annemarie, je suis revie que tu aimes ces jeux d’ombre et de lummière que j’affectionne de plus en plus.
C’est un pur régal de passer chez toi
j’entends chaque fois le chant des sirènes,
tu sais,
le coquillage qu’on met contre l’oreille !
>tubermamie:
Bonjour et bienvenue sur L’Oeil Ouvert! Merci pour ton enthousiasme qui me touche;-) Encore beaucoup de choses à découvrir dans les profondeurs du blog, bonne visite et à bientôt.
Ton regard parle
Tu me dis que tu as aimé
Ecrire et regarder.
Tu me dis que dans le regard,
Tu vois de la douceur et de la gravité.
Tu me dis tes inquiétudes,
Tu me dis une tristesse,
Mais tu me dis que
Tu es vivante.
Tu me dis que tu cherches,
Mais qu’il faut aussi te chercher.
Ton sourire me dit aussi ton envie de vivre.
Tu me dis aussi une douceur que tu cherches à cacher.
Par ton souffle, tes étirements, Tu me dis que ta nuit a été courte.
Tu me dis que dans une grande détermination, tu caches parfois des blessures.
Ton souffle me dit ton inquiétude sur ce que j’écris.
Parfois, tes yeux me renvoient à une tristesse que tu caches.
Parfois, plutôt que t’en débarrasser, tu cherches à l’apprivoiser, juste t’en approcher, pour mieux la regarder, te l’approprier pour mieux la comprendre et la transformer.
Novembre 2007