Energie

Voyage Multicolore, Fils de Météores, Echeveaux de Lumière des Etoiles de Mer, Echos d'Infini, Rubans de la Vie.

Voyage Multicolore, Fils de Météores, Echeveaux de Lumière des Etoiles de Mer, Echos d'Infini, Rubans de la Vie.

* Lecture du Calligramme: de gauche à droite.

Voyage Multicolore,
Fils de Météores,
Echeveaux de Lumière
Des Etoiles de Mer,
Echos d’Infini,
Rubans de la Vie.

41 réflexions sur « Energie »

  1. Pêcheurs d’hommes
    ————————
    Pêcheur prends garde à tes filets

    Ce ne sont traînes de comètes
    Ni écheveau des implacables Parques
    Pensées échevelées axones de poète
    Nœuds gordiens ou étrangleuses marques

    Pêcheur prends garde à tes filets

    Vidés de leur pêche sur le pont emmêlés
    Ils te livreront encore les pénibles histoires
    Des gens de mer et des condamnés oubliés
    Si tristes que c’est à ne pas croire

    Pêcheur prends garde à tes filets

    La mer est pas qu’un vivier de poissons
    Si elle a tant le goût des larmes
    C’est que sa houle roule une noire moisson
    D’horreurs de cruautés de cris d’alarmes

    Pêcheur prends garde à tes filets

    Dans ses mailles serrées ne se peut ramener
    La douleur des esclaves dans les cales jetés
    Enchaînés fers aux pieds affamés épuisés
    Pour dans les plantations mourir à travailler

    Pêcheur prends garde à tes filets

    Partis de Bordeaux ou de Saint-Malo
    Craignant la fatigue et la vague mortelle
    Combien de matelots ont péri dans les flots
    Naufragés perdus des tempêtes cruelles

    Pêcheur prends garde à tes filets

    Traces n’y trouvera de la vie , des drames
    Des galériens du roi ou forçats de Cayenne
    Embarqués de force et rivés à leurs rames
    La chiourme ajoutant ses supplices à leurs peines

    Pêcheur prends garde à tes filets

    Egarés sur les océans inconnus
    Mourrant de faim de soif de scorbut
    Tant de navigateurs ne sont pas revenus
    Désespérés de ne jamais toucher au but

    Pêcheur prends garde à tes filets

    D’Armada en Trafalgar que de marins tués
    De navires coulés dans les guerres navales
    Dans les abordages sanglants et sans quartiers
    De Pirates corsaires de galions en frégates royales

    Pêcheur prends garde à tes filets
    La mer est un océan de larmes salées

  2. Que j’aime ces éclats de couleur Ossiane, pour ma tentative de poésie, je retiens énergie et rubans… Que je dédie à l’amitié
    ———————
    Rubans d’énergie,

    Tous ces rubans tressés comme autant d’énergie,
    Ces couleurs que nous avons composées ensemble,
    Ces liens en matière de coeur qui nous rassemblent
    De nos larmes et de nos rires enrichis.
    Nous les avons tissés dès le premier sourire,
    Aux couleurs nouvelles de nos premiers regards,
    Aux points du grand abécédaire de l’espoir,
    Comme un cadeau de naissance pour l’avenir.
    Chaque ruban transmet l’énergie d’un ami,
    Chaque point est un souvenir indispensable
    Qui ravive et qui comprend même l’ineffable.
    L’amitié se tisse avec un fil infini…

    Dont la broderie inscrit le mot liberté,
    Parce qu’il rime avec le mot sincérité…

    Catherine

  3. A force de méditation son corps a abandonné là
    le peu de biens qu’il possédait, jusqu’à sa barbe.

    Ce sâdhu a-t-il réalisé la Moksha ?

    Energie spirituelle…

  4. Encore une fois, le changement d’échelle (discours du géographe), la distance focale (discours du photographe) ou la prise de recul (discours du journaliste…) nous a éclairé.
    Belle leçon de sagesse, prenons du recul sur les évenements, les lieux ou les hommes.
    Non ce n’était pas le Père Noël, ni un vénérable aïeul mais un simple tas posé là…

  5. Michel, quel dur poème, quelle érudition, quelle beauté !!
    Ah !! Catherine, je vous adore !! tissons nos liens d’amitié avec le plus grand bonheur !!
    Chère Ossiane, quel est donc ton secret ? j’aurai aimé me promener avec toi hier… J’ai manqué le rendez-vous par manque d’imagination.

    E.lle coule dans mes veines,
    N.égatine, jamais !! sereine,
    E.lle est source de vie,
    R.egarde en avant, s’enrichit,
    G.râce au KI, j’ai appris,
    I.l faut savoir aimer,
    Elle m’a été, par mon maître, donnée.

    Ossiane, je t’embrasse doucement,
    Beau week-end,
    OLIVIER

  6. de fils en filins
    il y a du fil à retordre
    ……………………
    Chevelure de Bérénice
    ……………………
    Sauvage sauvageonne
    Prends garde au filet
    Qui t’attrapera.

  7. poèmes de pêcheur

    couleurs de corails
    couleurs nacrées
    couleurs opales
    au fond de l’eau émerveillés
    les poissons attirés
    auront bien du mal dans les filets à se libérer

    les plus petits à travers passeront
    les plus gros en forçant se libéreront
    les plus méfiants ne s’approcheront
    et les rêveurs ne le verront

    le pêcheur a la nuit venue
    dans son bateau sur le courant connu
    retirera ses filets recousu
    et sera fort surpris de n’y trouver que quelques écailles perdues

    alors en ammarrant sa barque à bon port
    rangea ses filets multicolors
    afin qu’ils séchent au soleil dans le port
    et affamé, s’arrêta sous un grand pin
    pour dîné d’un pain bien doré

    je crois qu’au retour dans mon logis
    pensa le pêcheur en retrouvant son énergie
    j’écrirai des poèmes bien mis
    et les poissons tout ouïe ainsi ébahis
    s’offriront a moi tout sourire et sans cris !

  8. Amichel et Catherine sont survoltes… Tres beaux poemes… Une fois, je m’interrogeais avant de transformer et de le dedier mon blog a la photo: La poesie est-elle « utile »? Reponse… Ici meme dans ton blog!
    Et merci beaucoup de ton message d’appaisement et de solidarite hier Ossiane! Je vous le dis, mesdames et messieurs, meme si vous le savez deja: Ossiane est un ange!

  9. >Michel: Très belle et émouvante façon de transformer ces filets en livre d’histoire et d’histoires. Océan de larmes. Sur la crête des vagues, on peut y lire la souffrance dûe aux maladies, à la faim et à la guerre. Que de morts pour rien! Merci beaucoup Michel pour tes mots sensibles. Bises sans filet.

    >Catherine, tu passes à un à un tout autre registre et tu as choisi de mettre an avant ces liens de couleurs qui tissent des relations d’amitié entre les hommes. Ton abécédaire de l’espoir est fédérateur et transmet l’énergie. Cette belle broderie est à ton image. Bonne journée. Je t’embrasse amicalement.

    >Fred: C’est bien trouvé de comparer ce filet à ce vieil homme qui aurait abandonné tous ses effets y compris une partie de lui-même pour atteindre cet état de grâce. Belle énergie d’une autre nature. Merci à toi. Belle journée en liberté.

    « sâdhu » est un ascète hindou qui a renoncé à tout bien matériel, erre et vit de mendicité.
    « Moksha » est un mot sanscrit signifiant libération.

    >François (1): Ce sont des filets déposés sur un quai et que des pêcheurs commençaient à réparer. L’effet de loupe fait marcher l’imaginaire pas toujours à bon escient quand on pense à certains évènements et la prise de distance resitue les choses à leur place. Merci Grand Sage Yoda, que le Père Noël soit avec toi 😉

    >Eric: En effet, c’est un thème qui se prête à de multiples déclinaisons. Tu n’as pas encore osé lancer l’hameçon? ;-))Bonne journée et merci.

    >Olivier: Tu n’es pas obligé d’écrire quelque chose à chaque fois. Prends aussi le temps de regarder tranquillement. Ce n’est pas si facile de faire un poème chaque jour. Et je vois qu’aujourd’hui, tu te lances avec talent dans des subtilités poétiques de plus en plus audacieuses;-) Garde cette énergie positive qui coule en toi. Merci beaucoup. Bises pleines de vie.

    >Pierre (2): Superbe aussi cette chevelure de Bérénice qui donne du fil à retordre;-) Merci pour tes commentaires toujours très justes. Bien amicalement.

    >Oléod: Il me semble que cet haïku provient de ce livre « Haïku du bord de mer » Il ne faut pas oublier de le signaler. Bien à toi.

    >Jane: Merci pour cette belle histoire de pêche avortée. Si tous ces beaux poissons pouvaient échapper à leur funeste sort. Que le plaisir d’écouter de la belle poésie ouvre les coeurs. Pêche miraculeuse de mots dits. Bonne fin d’après-midi. Je t’embrasse amicalement.

    >Guillaume: Merci pour tes jolis mots de couleur. C’est en effet ces oranges, blancs et verts qui m’ont attirée dans cette photo.

    >Alain du Mexique: C’était tout naturel que je m’inquiète de ton moral;-) La poésie est loin d’être absente de ton blog; je dirais même qu’elle le structure. J’aime beaucoup les citations pleines de vérité que tu choisis. Quel beau statut tu m’attribues mais il faudrait me donner des ailes;-) Allez Alain, garde la forme et n’hésite pas à nous demander un éclairage sur ce qui se passe en France. Bon week dans ton désert de Sonora. Je t’embrasse angéliquement.

  10. Bravo Océane,pour ta grande connaissance des Haikus. Tu as bien trouvé l’auteur. Et celui là, de qui est-ce?? 🙂
    A gagner:un recueil de poèmes de cet auteur,dédicacé par moi-meme (ah zut,démasqué )

    Ma vie de terre battue
    Un esclave de mes sens
    Ô Saint-Paul, canonise moi !

    Des feuilles entremélées
    Bruissants sous le vent
    Ô Saint-Paul, je suis à genoux !

    Un espiègle nénuphar
    Prenant l’eau, me déracine
    Ô Colin, réconforte moi !

    Des regrets, que des regrets
    Tambourinants dans mon cou
    Ô Colin, offre moi des fleurs !

  11. Filets nourriciers,pêche millénaire,source de vie..de tant de peuples au dessous du seuil de la pauvreté,mais pêcheurs de génie.

  12. Quels sont ces scalps
    D’argile et de mangue
    Exposés au soleil ?
    philippe

    Les amarres larguées
    de nos deux coeurs enchainés
    florence

  13. >Oléod: Je ne sais pas répondre pour ce nouveau poème. J’espère que tu vas m’éclairer;-) Et si tu te jetais à l’eau en poésie?
    Bonne nuit.

    MTO: Tu as raison de souligner l’importance de la pêche dans les civilisations et dans les pays pauvres. Ce fut et c’est toujours une importante source de nourriture quand on ne peut pas cultiver ou faire d’élevage. Bon dimanche.

    >Jean: Les couleurs appellent les odeurs et les sons. Ton grand voyage a commencé. Des deux côtés, ce n’est pas une situation enviable. Merci d’être passé. Amicalement.

    >Florence et Philippe: Je suis émue car c’est la première fois que j’écris les deux noms en même temps. C’est gentil à vous d’avoir pris le temps de nous faire un petit coucou commun avec deux commentaires différents;-) Tu penses sans doute aux coiffures des indiens, Philippe. Pourquoi pas. Ils doivent sentir bons;-) Quant à toi Florence, je te sens très heureuse ce soir. Les chaînes du bonheur. Bon week-end à tous les deux.

  14. J’aime les détails donc j’aime toute cette dernière série sur les fils, leur couleur, leur ovale et leur rendu. C’est toujours la même constatation : dès qu’on change le niveau de perception, l’objet est autre.
    Amitiés

  15. >>ole ole ..od :>))
    pourquoi se cacher ?nenuphar.. colin
    en vrai Boris paul Vian
    et « l’écume des jours »
    pauvre chloé !
    suis les conseils d’ossiane
    visiteur masqué

  16. >Merci Bernard pour le regard que tu portes sur cette série. Amicalement.

    >Bonjour Bastian et bienvenue à toi. Belle occupation pour un jour de pluie. Au plaisir de te lire à nouveau.

    >Bonjour Mario et bienvenue également. Merci d’avoir laissé ce gentil commentaire en français. N’hésite pas à te manifester.Bien amicalement.

  17. bon mwa je ss pas très douée pour écrire des poèmes, donc je vais m’abstenir…
    j’adore les poèmes que t’as écris, ils sont tous de toi? Si oui bravo!!
    bzoux

  18. Bonjour Anna, je te remercie beaucoup pour ce compliment qui me fait plaisir. C’est en effet moi qui crée tout sur le blog. Je t’invite à venir partager nos discussions quand le coeur t’en dira. Bisous également. A bientôt, peut-être.

  19. la plage bruisse de vie
    au petit matin
    les hommes tirent leur filets
    longs et fragiles
    sur le sable
    grouille
    de minuscules tâches d’argent
    petits poissons
    pris au piège
    en rythme les chants lancinants
    résonnent dans leur corps
    air du large
    aux efforts récompensés
    la nuit viendra dans les vagues
    poser
    ses filets blancs
    d’or bleu et orangé

  20. La mandarine

    Je l’ai tirée de son filet
    Avec des gestes empruntés
    Sans trop la bousculer
    Je l’ai choisi sans tâche

    Les hommes pressés sont souvent lâches
    Et trop souvent leurs nerfs lâchent
    L’ayant tâtée un peu du pouce
    Je l’ai trouvée aimable et douce
    Ayant mûri sans se hâter

    moi que la vie a assagi
    sa vue me donne de l’énergie
    bien qu’elle soit nonchalante
    Sa présence m’enchante

    Elle rayonne en douceur
    comme le poêle en hiver
    ainsi qu’un gros chat roux
    ronronne dans son panier

    Alain

  21. L’atome

    La musique des mots s’adresse à tous les hommes
    Elle franchit les montagnes s’affranchit des frontières
    Quand elle parle au cœur elle libère des atomes
    Qui irradient les êtres et leur donnent la lumière

    Moins épais qu’un cheveu plus léger qu’une plume
    Cette présence infime qui donne de l’énergie
    Qui voyage dans les airs et fait croire aux génies
    Ce petit rien qui pèse autant c’est un poème

    Alain

  22. Ils y a ces liens si forts
    Qui remuent d’invisibles
    Et donne force de vie
    Cela s’appelle l’amour
    Son bel désir d’aimer
    A se donner le meilleur
    Voir gai de bel vivant
    Et se ressentir en vie
    De s’être donné d’aimer

  23. Le gaz

    Quel gaz inconnu contient la poésie
    qui dans ses vers fragiles fait pétiller la vie
    Par quel magie des mots, inodores, incolores
    Arrivent à fabriquer une nouvelle aurore

    Une petite voix s’élève invisible au dehors
    Qui transforme les mots en des images fortes
    Des parfums délétères montent des feuilles mortes
    Et l’encre d’imprimerie change les mots en or

    ALain

  24. Merci Annick

    L’or noir

    Un vers mal dégrossi est noir comme le pétrole
    qui jaillit vertical du ventre la terre
    Afin qu’il vous entraîne pour rejoindre l’éther
    il faut le raffiner en usant de paroles

    Pour ne pas ressembler à l’animal en rut
    Qui se limite au coït puis tire sa révérence
    Pour que parlent les sens il faut faire connaissance
    Parler de sentiments pas un langage de brut

    Aussi ce noir désir qui pollue la nature
    Ce virulent poison qui met le monde en transe
    Et met en mouvement les belles mécaniques

    Epuré par les mots comme par un alambique
    Distille savamment une belle écriture
    Des vers évaporés qui sentent bon l’essence

    Alain

  25. Merci encore Annick

    Le charbon

    Pour extraire le charbon des galeries du cœur
    il attache à son front sa lampe de mineur
    il respire la poussière il tousse et il s’échine
    Depuis qu’il sait écrire il descend à la mine

    c’est un profond filon aussi noir que les nuits
    où des étoiles sans nombre brillent à l’infini
    Chaque poème qui en sort a l’éclat du minerai
    et donne de l’énergie à celui qui l’extrait

    Alain

  26. Annick a raison ce n’est plus une mine de charbon Alain, mais une mine d’or d’où les mots sont extraits à la pointe du graphite ou pointe d’argent d’où naissent vos poèmes ce qui suppose en effet une incroyable énergie.

  27. Quand le filet du vent
    Enserre les cheveux d’ange
    Ils chuchotent le ciel
    De doux mots invisibles

    Et le nuage sourit
    Complice des émois
    De beauté simple et tendre

  28. L’électricité

    Comme des électrons les feuilles soudain s’affolent
    Un courant d’air malin les fait changer de pôle
    Elles qui printemps été, épaule contre épaule,
    Chantonnaient nuit et jour descendent sur le sol
    S’égaient en farandoles tournent en rondes folles
    Ainsi que des enfants à qui tout semble drôle
    Débordent d’énergie quand ils vont à l’école

    Alain

  29. Courant

    Très vite, la vague se change en fleur, et la fleur
    Devient une aile, et libre l’aile court se livrer
    Au vent, elle frotte le fleuve, qui rit ! écarte
    Les herbes, un vol se perd dans la paix des eaux

    Alain

  30. L’énergie

    La lyre d’Apollon réveille la nature
    Les abeilles quittent la ruche et partent à l’aventure
    Insouciantes elles butinent les fleurs par millions
    Des pétales s’envolent comme des papillons

    L’amour qui unit tout fait que les voix s’accordent
    Toujours ce bel émoi à fait chanter les cordes
    Que bien des toi et moi chantent avec nostalgie
    Et les tartines de miel donnent de l’énergie

    Alain

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *