N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir la baie dans son ensemble.
* Lecture du Calligramme: de bas en haut.
Marcher sur l’Estran,
Dans le Vent Enivrant,
Attendre l’Infidèle,
Regarder dans le Ciel,
Rêver de Sable Blanc,
Sur l’Ile de L’Océan.
* Photo de l’île de Tatihou qui se trouve en face de Saint-Vaast-La-Hougue (Cotentin).
Très belle photo 😉
En route pour de doux rêves…
Je suis les conseils de Fred ce soir… Je pars dans de doux rêves…
Je prends un sot et je pars à la pêche à la palourde.
Ensuite fête bretonne ! Même si ta photo montre le cotentin.
même si je vois cet oiseau entre le phare et l’île qui m’inspire…
Pas de poème cette nuit… même si la photo est belle, même si ton poème calligramme me parle…
Juste un rêve !
Bonne nuit
Catherine
oups ossiane, tu peux corriger stp
je voulais dire je prends un seau !!!
merci
vraiment besoin de dormir;-))
Catherine
Beau panoramique, où on retrouve les petits bateaux. C’est toujours aussi calme, et cela fait du bien.
Bon week-end à toi.
-La mer me l’a pris
-la mer m’a pris
——————–
ELLE
Je pleure mon beau matelot
Parti pour des courses lointaines
Mon amour est jaloux des flots
De ma rivale la mer incertaine
LUI
Pour naviguer j’ai quitté ma promise
A terre j’ai laissé ma vie mon cœur
Pour l’aventure ma passion insoumise
A son appel j’ai joué mon bonheur
ELLE
Il m’a serré dans ses bras vigoureux
Pour tout adieu et gage de retour
Depuis j’attends ce jour heureux
Mais rien ne vois venir alentour
LUI
Les parfums des îles ne m’ont pas consolé
Et Tahiti pour moi ne vaut pas Tatihou
Nulles grâces n’apaisent mon âme désolée
Les doux yeux de ma mie sont partout
ELLE
Marchant dans le mitan du littoral
Entre la basse et haute mer
Le vent ravive mon moral
Et mon chagrin est moins amer
LUI
J’implore les grands oiseaux blancs
De lui porter à tire d’aile mes pensées
Eux qui traversent libres l’océan
Je les prie d’être mes messagers
ELLE
Je voudrais que les goélands qui passent
Et suivent les bateaux de leurs vols indolents
Soient pour moi des anges de l’espace
Porteurs des lettres que j’attends
LUI
Je la vois sur l’Estran scruter l’horizon
A la proue du navire j’en fais autant
Peut être nos regards sont-ils à l’unisson
Quand monte en moi un désir ardent
ELLE
Un chapelet dont les grains sont les jours
Est l’Espoir qui roule dans mes mains
Prière du bon secours rosaire d’amour
Vœux pour que son retour soit demain
>> à corriger :
« j’en fait = j’en fais » autant »
» ardant=ardent
finalement j’ai attrapé le mal de mer :>))
Merci de ta visite matinale et de la note déposée…
Chaque jour tu élargis notre champ. Aujourd’hui, petite et large lucarne sur la baie. Douce boue à nos pieds et cette île si loin de son passé, si proche (un hâvre de paix?) au nom si exotique (d’où vient-il?). Harmonie des couleurs. Je respire soudain un air frais et vivifiant.
Bien amicalement. Pierre
Ce n’est pas de la boue, c’est plein de trésors, de petits crabes qui partent drôlement, de crevettes qui filent, de petits poissons qui s’enfouissent, d’hippocampe égaré, d’algues de toutes sortes de toutes couleurs.
Venez ramasser la ponte de seiche abandonnée par le flot, allez au pied d’un grand piquet où reste une flaque, doucement ouvrez un des oeufs, une minuscule seiche incolore sort et de suite nage. En une fraction de seconde elle prend la teinte du sable et si doucement vous approchez un doigt elle recule vivement en crachant un nuage d’encre noire dont vous vous demandez d’où il vient ayant vu sortir de l’oeuf un animal sans couleur!
Une île….
HERMAPHRODISME
Chaque être est-il une île ?
Sable blond, sable noir
Galet
Cap gris nez cap blanc nez
Falaise
Chaque être est-il une île ?
Chaque être est-il un port ?
Abri unique, abris multiples
Accès facile
Anse douce
Écueils redoutables
Passe dangereuse
Chaque être est-il un port ?
Chaque être est-il bateau ?
Capitaine et matelot
Capitaine et bateau
Marées , rochers et vents
Beau temps tempêtes et vagues
Se noyer , naviguer
Sombrer ou relâcher
Se servir des marées,
Utiliser les vents
Chaque être est-il bateau ?
Etres aux multiples faces
Etres aux multiples ports
Je suis île,
Je suis port
Et mon bateau voyage
Vers de multiples êtres
12 03 2004
Marée basse…
Regard vers l’horizon
mouettes à l’unisson.
La mer s’est retirée,
au loin s’en est allée.
Comme figée par le temps,
la baie s’éveille pour un moment.
Coques, praires, palourdes et bigorneaux,
clams, moules, crevettes et longs couteaux.
Gris, bleu, noir, orange,
les couleurs font la fête,
jaune, violet, vert, rouge,
les algues montrent leur tête.
Dos courbé, bottes aux pieds
crabes, berniques, étrilles et tourteaux.
Pêche à pieds, coeur iodé
bouquets, homard, araignée et ormeaux.
Le vent dans les narines,
l’âme toujours marine…
pour les férus de musique maritime TATIHOU organise vers la mi-août « les concerts du large ». On travere le gué entre l’ile et le continent au retrait de la marée et on revient avant le retour de la mer. J’y ai découvert des groupes et musiques splendides.
votre site est très agréable avec tout ces poèmes. Bravo à tous qui avez bien du talent, j’y reviendrai. a+
En voyant ca, je voudrais être un oiseau..
Fred: As-tu réalisé que tu étais le premier cette nuit? J’espère qu’elle a été bonne;-) Et voilà que tu reviens cet après-midi frais et dispos pour écrire ce joli poème marin tout en sensations. On s’y croirait. Tu as sans doute eu des expériences de pêche à pied. Il me semble que c’est ton premier poème aussi long, non?. Bravo à toi. Bises marines.
>Catherine: Semaine exténuante et doux rêves de Bretagne à la clé pour passer une bonne nuit. J’espère que tu t’es bien reposée. Je t’embrasse.
>Annie-Claude: Toujours parmi les premières 😉 Tu as raison, on est bien loin de l’agitaion urbaine. Silence marin. Bonne nuit à l’heure où je te réponds. Bises.
>Michel: Cette séparation entre les deux amants est bien déchirante. C’est le lot des gens de la mer qui partent pendant des mois sans remettre pied à terre. C’est une belle idée d’avoir mis les goélands comme trait d’union entre les deux tourtereaux que ce soit en pensées ou en porteur de missives. Je ne pense pas que tu aies pris en compte le mot « Infidèle » mais pour moi, c’était la mer qui est infidèle à la terre lorsqu’elle accomplit ses marées. Merci Michel pour ces jolis vers sensibles. Bises du littoral.
Mitan = milieu, centre.
>Pierre (2): Je suis un oiseau du très petit matin;-) J’aurais aimé pouvoir mettre ce panoramique en plus grand pour voir les détails mais il aurait dépassé la taille de votre écran. Notamment, du côté du phare, il y avait toute une bande de gooélands qui s’en donnaient à coeur joie dans cette vase riche en nourriture. J’ai beaucoup aimé ce moment que j’ai passé là juste à contempler et à respirer.
Voici ce que j’ai trouvé pour l’origine du mot « Tatihou » sur le lien que je vous ai donné dans la note.
« Tatihou appartient à la catégorie des toponymes qui reposent sur l’ancien scandinave holm ‘île‘, devenu en position finale -hou. Cette terminaison évoque soit une véritable île, ou plus exactement un îlot, soit un site entouré en partie par de l’eau. »
Belle journée, Pierre.
>Candide: Comme je te l’ai déjà dit, tu parles très très bien de cette richesse marine. Tu as dû vivre au bord de la mer. Je n’ai jamais essayé de faire ce que tu dis pour la seiche. C’est amusant.
Et en prime, tu nous offres ce magnifique poème qui relève les multiples facettes de notre être. Quelles agréables sensations de se sentir tout cela à la fois et quelle richesse intérieure! Félicitaions! Bises vers ton île.
>Lili (2): Bonjour. Sois la bienvenue parmi nous. Sans doute habites-tu cette région. J’ai effectivement entendu parler de cette initaitive originale. Je laisse ce lien pour en apprendre plus. http://www.ouest-france.fr/Dossiers/ete04_detail50.asp?IdArt=160131&IdThe=&IdCla=5451&NomCla=Manche&PageCour=1&PageTot=1
Je t’invite à revenir quand tu veux pour partager nos émotions. Merci pour ton gentil commentaire. Bien amicalement.
>Bonjour Guillaume. C’est vrai qu’en assistant à un tel spectacle, on ressent une grande sensation de liberté. Cette île est également une belle réserve ornithologique. Bon week-end.
>> copiage qui est HOMMAGE à CANDIDE
à FRED(Toulouse)
pour leurs textes si évocateurs enchanteurs
Grandes vacances
——————–
Pieds nus sur l’estran
Panier en bandoulière
Saoulés par le vent
Nous fouillons la vasière
« Coques, praires, palourdes et bigorneaux,
clams, moules, crevettes et longs couteaux. »
Ces trésors nous enchantent
Nous nous en régalons
Avant que la marée montante
Nous chasse à reculons
« Crabes, berniques, étrilles et tourteaux.
bouquets, homard, araignée et ormeaux. »
« Ce n’est pas de la boue »
« Petits crabes crevettes »
On en trouve partout
C’est un buffet de fête
« Coques, praires, palourdes et bigorneaux,
clams, moules, crevettes et longs couteaux. »
« Hippocampe égaré »
« Poissons qui s’enfouissent »
Le regard s’étonne émerveillé
Tous nos sens en frémissent
« Crabes, berniques, étrilles et tourteaux.
bouquets, homard, araignée et ormeaux. »
Des algues colorées bougent
On dirait un ballet étrange
« Jaune violet vert rouge »
« Gris bleu noir orange »
« Coques, praires, palourdes et bigorneaux,
clams, moules, crevettes et longs couteaux. »
L’air marin vivifie nos poumons
Et nous seront halés et forts
Quand les vacances finiront
Pour nous ramener au port
« Crabes, berniques, étrilles et tourteaux.
bouquets, homard, araignée et ormeaux. »
merci encore à CANDIDE
FRED(Toulouse) pour leurs évocations marines !
Quand se retire l’océan,
D’une gracieuse révérence
Où les vagues chantent et dansent,
C’est qu’il se veut toujours séant.
C’est comme si, dame nature
Soulevait les dentelles blanches
De sa robe bleue des substances,
Sous le voile d’un ciel azur.
Et le mouvement ondoyant
Est une douce invitation
Aux pas, vers la contemplation,
Vers la vie du sable grouillant.
Catherine
in memoriam des enfants du centre de redressement de Tatihou,de 1948 à 1984…
1926
Les colonies.
Les enfants sont les nouveaux occupants de l’île avec l’aérium et les colonies de vacances. Cette « École de plein air » de « l’Hygiène par l’exemple » est remplacée en 1948 par un Centre de rééducation. Celui-ci accueille des enfants placés par la DDASS ou par les tribunaux jusqu’à sa fermeture en 1984.
Octobre 1989
L’État signe une convention d’affectation de l’île au Conservatoire du Littoral. Celle-ci sera suivie d’une convention de gestion passée entre le Conseil Général de la Manche et le Conservatoire.
5 juin 1992
Le Musée Maritime de l’île Tatihou ouvre ses portes à l’occasion du tricentenaire de la Bataille de la Hougue.
Que les touristes sachent que l’ile enchanteresse « accueillit »
il y a quelques années un centre de redressement pour jeunes ados…
Ossiane, vue plus large où l’on retrouve farniente ?
J’ai cru reconnaître les bateaux…
Le lieu à travers ton objectif et ton regard paraît est magnifique !Bravo pour ton poème. Il m’évoque bien des sensations…
Quand j’habitais près de la mer, c’est la nuit que j’aimais aller contempler la marée montante. Seule dans une crique, dans le murmure de l’océan. Bonheur !!
Catherine
O C E A N
caprice de l’océan
gourmandise pour les grands
jeux pour les enfants
ma petite histoire tibétaine est arrivée dernière… hier
j’ai donc lu trés tard tous les commentaires tous plus bô les uns que les autres!!!
cette chevelure m’évoquait une peau de chèvre a poils trés longs
comme celle des chèvres des montagnes
bises Ossiane
tu as vu juste
j’habite au-dessus de la baie d’Ajaccio
et aujourd’hui c’est à la montagne que je suis allée
faire provision de chataignes en vue d’une douce confiture!
j’ai aussi ceuilli du houx pour confectionner la couronne de l’avent
a demain
Merci AMICHEL, c’est très beau 😉
Par hasard cette nuit j’étais parmi les premiers
à pouvoir admirer ce superbe panoramique,
et effectivement Ossiane, ta photo a
fait ressurgir du fin fond de ma mémoire
des souvenirs tous plus beaux les uns
que les autres, tous chargés d’émotion.
J’en rêve encore…
Père Trébeurden – plage de Tresmeur – pointe de Bihit
Trégastel – grève rose – l’île de seigle – l’île aux lapins
…la côte de granit rose
A jamais ancrés en moi
A mon enfance, à mon père
A ma mère trop tôt disparue…
>Michel, c’est vraiment sympa à toi de rendre ce bel bommage à Fred et Candide qui ont mis beaucoup d’eux-même dans leurs poèmes en ravivant des souvenirs d’enfance. Je t’embrasse.
>Catherine: Que c’est beau de comparer la mer à une robe de dentelles qui découvre un sable vivant.
Sinon, ce sont bien les mêmes bateaux. La vue est nettement plus dégagée 😉 Ca a du charme les marées basses. Déjà la nuit à cette époque;-) Les sensations sont décuplées car le son doit prendre plus d’importance.
Beaucoup de belles choses aujourd’hui sur cette photo. Merci.
>Oléod: Tu as bien fait de parler de ce centre et qui faisait beaucoup parler à une époque car c’était une sorte de prison pour les adolescents. Personne n’est fier de cela et le centre a fermé. Merci pour tes précisions.
>Jane: Les deux côtés du miroir. Attrait et danger.
J’ai bien aimé ton histoire de chèvre. Tu dois d’ailleurs en voir sur tes collines de Corse, non? La vue doit être magnifique si tu surplombes la baie. Quel privilège! Tu bénéficies à la fois de la mer et de la montagne. Tu me fais saliver dans tous les sens du terme. Bonne soirée et merci.
>Fred: Je vois que tu es touché par l’attention de Michel. Finalement, peu importe que ces moments se soient passés en Bretagne. De beaux moments que tu n’oublieras pas malgré la perte d’êtres chers. Ce sont des empreintes indélébiles qui aident aussi à se construire. Je connais bien Trébeurden et la Pointe du Bihit. Merci pour ton témoignage émouvant Je t’embrasse.
pour completer le rappel douloureux d’oleod ..mais indispensable en 1934 eut lieu aussi à belle ile en mer une revolte des enfants du bagne le reportage de cet evenement inspira un poeme à jacques prevert avec ces vers:
« bandit!voyou!voleur!chenapan!
« c’est la meute des honnêtes gens
« qui fait la chasse à l’enfant »
(y a comme un echo aujourd’hui,non?)
un vieux refrain de la commune me poursuit :
« c’est la canaille et bien j’en suis »
Une île, promesse d’évasion,rêve d’llusion,voyage suspendu..entre regrets et espoirs….
je n’imaginais pas que le prolongement de la digue du port débouchait (visuellement) sur cette île. Bonne initiative que d’élargir notre champ de vision.
Eh bien je ne pensais pas inspirer AMichel!
Merci de ce poème, de toute cette richesse.
La photo d’Ossiane remue bien des souvenirs chez pas mal d’entre nous…
Bon moment! Merci Ossiane
Candide
>Michel: Je ne connaissais pas l’épisode dont tu parles à Belle Ile. C’est terrible de mettre en prison des enfants. Cela témoigne de l’échec des adultes. Il y avait certainement d’autres façons de procéder avant d’en arriver là. Tu penses à ce qui se passe dans les banlieues?
>MTO: Idéalise-t-on une île? Illusion ou désillusion. Tout le monde a besoin de s’évader dans l’imaginaire. Bises d’espoir.
>François (1): J’ai réussi à te surprendre ;-)) L’autre photo était cadrée très serrée et là, c’est l’espace qui prévaut.
>Candide: En effet, je m’attendais pas à cela. C’est le vécu qui parle. Bises, poétesse.
De superbes photos, un bon moment de sérénité
Très beau panoramique dans une région que je connais bien et qui me rappelle ma jeunesse!
>Bestiolle: Bonjour et merci pour ton gentil commentaire. Des photos qui sont assez proches de ton univers marin. Reviens quand tu veux, tu es le bienvenu. Bien amicalement.
>Jean-Louis: Ah oui, tu es originaire de la Manche?
Mainenant je veux promenade a cette plage! Le poem reflete bien l’image – c’est calm, intime, mais aussi infini, universel. je l’aime!
Promenade anniversaire
11 novembre, le vent m’enivre.
Puis-je me souvenir?
Dans le regard du ciel,
Oserai-je le dire,
je rêve d’ Infidèle
(Quand la mer se retire…).
En attente d’ Une Île,
je chuchote ces mots,
Sable Blanc, Océan.
Soif de Vivre!
>Bernard:
Désolée de ne répondre que le 12… Un poème plein de souffle dédié au souvenir, à une espérance si je crois bien te comprendre. Un superbe parallèle entre la mer qui s’en va et l’attente d’une île où se poser et aimer. J’espère ne pas avoir déformé tes pensées. En tout cas , bravo pour la qualité et la force de ton écriture. Bien à toi, amitiés.