Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, centre
Petite fille de l’air
elle file comme une flèche
les ailes du désir
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, centre
Petite fille de l’air
elle file comme une flèche
les ailes du désir
« petite fille »
entre cette audace
d’être à la proue du navire
et le détournement des rires
pour fuir l’enfance
passe une crainte
…volupté de se sentir partir
de se sentir grandir
et de se vouloir être
dans le devenir…
« petite fille »
à la proue du navire
les yeux dans la mer immense,
le corps épousant son mouvement
qui résonne en moi souplement par le bateau,
délicieusement perdue
je m’avance avec elle et en elle,
appuyée sur la présence de Papa dans mon dos
A un Grossissement de 10.000 fois, on distingue parfaitement, au microscope électronique, le microbe qui se crampone au bout de la seringue.
Elle s’envolera dans la vie comme l’eau , l’a
Mince , mon message est parti tout seul ;-)) Il y a des ondes ? :-)) je disais donc : euh , je ne sais plus …. l’air et les songes …
Bises Ossiane
___
Monde à conquérir
Enfant-proue aux yeux rivés
Espoir en demain
_
Je n’en crois pas mes yeux. Ici, dans mon ciel, il y a une boule jaune. En grattant dans mes souvenirs, je crois qu’on appelle ça le soleil…
Sourire, biz et bonne journée à tous.
___
Chééériiie
Prends une capote … on annonce des vagues…
Et ici, le soleil est présent aussi, bourrache. Bises.
Tendre confiance
Vers devant
Qui creuse
Son microsillon
Sur le disque
De sa vie
avec une beauté naturelle
le monde l’ enveloppe
de sa liberté
annick j’aime bien tes mots
belle journée
___
En mer de France
Jonque fendant la vague
Enfant sans nattes
_
Annick : soleil, café, bougie, biz et courage pour le grand chambardement.
___
merci Marc, tu es rayon de soleil, j’ai bien fait de repasser avant d’en finir avec des paperasses, et puis la poste et le reste..
ils sont beaux aussi tes mots, si délicats, et tendres, ils sont beaux.
et je souris avec les mots de feuroméo que je découvre..
cette photo est apaisante, un peu de trucmuche dans la petite poitrine ce matin, c’est pas un rien de tout, fait de tout et de rien, un changement de région, un peu de gigotailles au réveil, surtout car l’envie d’arriver à port, et de se poser enfin, le voyage fut si long….
File la flèche
sur les ailes du désir
mon rêve au loin
http://www.dailymotion.com/related/492510/video/xziua_celine-diontitanic-my-heart-will-go_music
Figure de proue étonnante
jambes ballantes
regard fixé
mais aspe a dit l’essentiel
>ossiane: très belle photo que voilà pour prolonger d’un trait les précédentes
car l’enfant est la fléche. Belles membrures et ces grands arceaux pas comme cerceaux qui arrondissent la vue là où la pointe effilée tranche la mer.
Objets épars sur notre table,
Livres serrés sur l’étagère,
Immobiles et constants supports
D’une pensée inquiète, incertaine.
Nos mots n’ont point de mélodie.
Nos gestes manquent, eux, de grâce.
Vaine question aux oiseaux dehors :
Pourquoi voler à tire-d’aile ?
Seulement lorsque le corps sommeille,
La paix nocturne éveille les rimes :
De l’air léger qui muse en lui,
Du sel marin que chante le sang.
Le rêve enfin nous ouvre-t-il
A l’appel du ciel et de la mer ?
Rivée à la proue
De l’esquif qui s’esquive
Petite fille libre
Jolis textes, Aspe et Annick
la proue
debout ou assise
l’ivresse de fendre l’onde
sans laisser de traces
mais avec des mots
ça me met en joie
Samothrace
Tête de proue
Contre vents et marrées
Toujours bien ancrée
Nous faisions tout à l’heure clairement référence, sans nous en apercevoir, à l’idée de nous trouver l’un comme l’autre nus, dans tous les sens du terme. Mais malgré tout ça devait continuer, elle devait continuer d’être Clémentine et moi Dilgo, président. Toutes sortes de fantasmagories nouvelles me venaient, j’imaginais d’abord qu’elle songeait à une issue de secours, car la destination semblait s’éloigner, dans cette espèce de container fermé, étouffé par les fumées des cigares de Jack, qui n’en pouvait plus. Et puis – et tout ça c’est à cause de Clémentine, hein, j’en suis sûr, je le veux, il fallait autre choses dans les ailes du rouge, pas du jaune, le jeu possible du vert, savoir compter algébriquement et boire de la chanvrette – j’ai eu l’idée de ce troisième passager, justement, un passionné de langues anciennes faisant fréquemment référence à Tombouctou.
Comme c’est beau ! Désolée d’être banale, hein, mais je ne trouve rien.
les bruits du passé
les rêves brisés
et l’infini sans cesse renouvelé
cherchant le sens
gouttant l’essence
Ecoutant précieusement nos sens
nous voguons sur l’océan
comparable au vent
esclaves du temps
ne restons pas sourds
au monde qui nous entoure
Et respirons l’odeur des jours.
La mort ! Simple dérision !
La vie ! une grande illusion
Explorons l’ivresse des sensations.
livré en partie au destin
des pouvoir incertains et lointains.
nous ne sommes que des pauvres magiciens
seul Une force nous guide vers l’avenir
nue, arborant son sourire
l’amour irrésistible nous attire,
Qu’inexorable on transmet
Comme une source de liberté !
Dans l’alcôve des secrets.
j’ai mis deux bouées
en guise de boucles d’oreilles
et puis deux anses
pour me tenir bien droite
et vogue la galère
la petite fille
en moi
en proue
et la grande bleue
comme immensité
où inscrire
mon météorite
ce que je mérite
ce que j’ai été
ce que j’y mets
ce que j’ose
en observance
de mes qualités à venir
en intention
de mon désir d’unité
Instants de vie
Balancier du temps
Suspends ton cours !
Abandonnées les pelles
Délaissés les seaux,
Retrouvons notre Belle
Evadée du château…
Elle survole la mer
Les pieds au ras de l’eau
Le nez au vent du large
Figure de proue à l’abordage
Larguées les amarres,
Elle prend le large
Chevauchant, cheveux au vent,
Son espadon géant !
****
La ressemblance est vraiment frappante !
http://www.troisiemevoie.com/troisiemevoie/Espadon.jpg
***
Belle,
Ne te pique pas le doigt
Mais regarde bien en face
La cible du destin !
***
Bises marineeeeees
Au bout
De son tunnel
En bâteau
Elle se repose
oui, les mots de Aspe sont fort beaux, claudie, merci à toi…
Glisse
Mon petit bâteau
Tout doucement
Mon coeur
En amour
C’est décidé, aujourd’hui, je prends le large…. j’ai hissé les voiles pour un long voyage…. l’écume scintille à fleur des vagues et fouette mon visage…. à perte de vue, la mer, pour seul paysage… un petit pincement au coeur, et si l’embarcation faisait naufrage!… mine de rien, je n’en mêne pas large… la mer me pousse irrésistiblement vers d’autres rivages…. je pense à ma mère et j’entrevois des cordages…. je respire à fond, la liberté m’exalte…. alors, plus d’hésitation, je suis moussaillon et à l’horizon, pas de pirates…. la mer me berce en de douces turbulences…. je tourne résolument le dos à l’enfance… me voilà capitaine à bord sur mon bateau…. petit bateau va sur l’eau….et je m’encanaille avec les flots.
Y’a des couleurs qu’on n’oublie pas
Le coeur, quelle drôle de caméra
Y’a des souvenirs qui nous tiennent chaud, là…
Y’a des détails qu’on n’oublie pas
Dans la tête quel drôle de cinéma
Y’a des petites phrases qui nous tiennent chaud, là…
Comme, comme, bébé comme la vie
Passe vite avec ses amis
C’est l’heure de dire bonjour
Comment ça va
Et c’est fini déjà
Comme, comme, bébé comme la vie
Passe vite avant qu’on ait compris
C’est l’heure de dire où suis-je
Quel est ce monde là
Et adieu déjà, adieu déjà
Calme calme calme toi
toi tu as plus de temps que moi
C’est beau la neige tu verras
Et comme c’est beau le Sahara
Mais qui a inventé tout ça ?
Y’a des moment où l’on s’abime
où le hasard nous assassine
Y’a des moments où ça fait mal, là…
Et toi qui es un peu de moi
Mon histoire, tu la continueras
Ce s’a plus facile de tout laisser, là…
Comme, comme bébé comme la vie
Michel BERGER
>aspe :
Prem’s ! Très belle évocation entre présent, futur et passé à venir ! Ton poème à la forme d’un bateau avec ces deux « petite fille » accorchées à chaque extrémité. Audace et ivresse sont bien les sensations incarnées par cet enfant. Merci pour ton beau ressenti, je t’embrasse.
>Brigetoun :
Quel flair ! Tu es devin pour le papa qu’on ne voit pas 😉 En te lisant , je me dis que tu te projettes complètement dans cette petite fille. Tes mots sont superbes !
>bonbonze :
Microbe … adorable microbe, non 😉 Tu es dur, Bonbonze ;-)) Bises du week-end.
>Bruno :
Voilà ce qui arrive aux trop pressés 😉 J’ai réuni le tout et je n’ai pas compris mais j’imagine 😉 Je t’embrasse.
>Bourrache :
Le soleil est de retour et ta poésie s’envole 😉 J’aime bien ton enfant-proue ! Merci à toi.
>feu roméo :
Tu m’amuses et me désarçonnes souvent, Roméo 😉 Bises vers toi.
>Annick :
Beau poème, Annick ! Je crois comprendre que tu déménages ce week-end ? C’est un mauvais moment à passer mais de nouvelles pages vont s’ouvrir à toi, tu verras. Courage !
>marc :
Oui c’est cela Marc, le mot liberté me plait.
Superbe poème sur le sens qu’on donne à la vie ! Merci pour ta elle plume pleine de délicatesse et de sensibilité. Je t’embrasse.
>Pierre :
C’est tout à fait ça, Pierre ! Une quête personnelle à mener. Bon week-end !
>Thierry :
Oui Thierry, c’est un petit bateau avec arceaux qu’on voit beaucoup sur le lac de Côme. Il m’a inspiré, la fluidité, la vitesse, l’air, la vie qui file et qu’on veut saisir. Merci à toi.
>MioModus :
Tu m’impressionnes avec tes rêveries si voyageuses qui font appel à l’écriture, aux sensations visuelles et sonores. Tu nous emmènes vraiment dans une autre dimension. Bravo à toi !
>Claudie :
Belles sonorités de fuite et de rapidité dans ton haîku ! Ca file !
Petit clin d’œil sans doute à pierre b tous ces petits points 😉 Adorable petit bateau et moussaillon qui s’encanaille ! Un beau voyage de liberté tu nous offres ! J’aime tout particulièrement ta dernière partie avec ce désir de tourner dos à l’enfance. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>r : (vu mais je ne sais pas si j’ai le droit de le dire 😉 dis-moi…
Un beau petit poème le premier qui joue avec la vitesse, le sens et les sons !
Je n’avais pas pensé aux boucles d’oreille, je l’avoue 😉 Petite fille incarnée dans l’esquif qui file, c’est beau, c’est pur … comme une page d’écriture. Merci pour ta plume imagée, bon week-end !
>Maria-D :
Elle est forte et solide cette petite fille là ! Elle sait ce qu’elle veut. Merci pour ton bel haîku ! La bise du vendredi.
>Dilgo :
Tu es en train de nous écrire un vrai roman, non 😉
>lil :
Pas de souci, Lil, c’est gentil de te manifester de façon spontanée. Je te souhaite la bienvenue et te remercie 😉 Amitiés.
>rachel :
Le sort en est jeté ; puisse le ciel t’entendre si tu en as envie;-) Il est vrai que ça file vite. Savourer ces instants de vie quand ils se préentent, voilà ma devise 😉 Merci pour ces belles paroles de chanson. Bon week-end !
>Christineeeeee :
Un bel espadon et beaucoup de vent dans tes voiles virtuelles 😉 Très juste, elle s’est évadée les cheveux au vent vers un autre ailleurs 😉 Merci pour ta poésie pleine d’énergieeeeeeeeeee et de beeeeeeeeeauté! Bises.
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Nouveaux Commentaires sur:
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Quelques bribes d’une très jolie histoire:
–
Il savait qu’il allait mourir. Et il se sentait prêt. Il n’avait pas envie d’injurier la lune ou la mer, le soleil ou le vent. Sa petite fée était là, à ses côtés, saine et sauve, merveilleusement vivante. Vieux Thomas était content.
A la tombée du jour, il se leva péniblement et marcha lentement vers la mer. C’est là qu’il souhaitait disparaître, parmi les poissons aux écailles lumineuses et les coquillages enfouis.
Un haute vague l’emporta bientôt. Au même moment, des centaines d’oiseaux de mer, goélands, mouettes, pluviers et cormorans, poussèrent un cri déchirant.
La mer se retira peu à peu, oubliant sur la berge des cailloux multicolores, des rubans d’algues et des pépites nacrées.
Sinon,la plage était déserte. La petite fille avait disparu.
–
« Vieux Thomas et la petite fée/ Dominique Demers
–
On peut en lire plus..ici :
http://felix.cyberscol.qc.ca/LQ/auteurD/demers_d/oeuv_dd.html
–
On la refait…
http://felix.cyberscol.qc.ca/LQ/auteurD/demers_d/oeuv_dd.html
Petite sirène
Le temps de la traversée
Figure de proue
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
libre, et insouciante, sur les flots, tu te laisse voguer…..
C’aurait pu être un homme
Peut être bien une femme
Tu aurais près de quarante ans
Et tu me manque en vieillissant
La vie ne t’a pas été donnée
Il faut accepter cette fatalité
Seul j’ai grandi avec mes parents
Et je n’ai pas eu de sœur ni de frère
Dont j’aurais pu être fier
Arrimé à un sombre et triste navire
Sur un océan au milieu du néant
Avec ses quais désertés par la vie
mon cœur solitaire qui chavirait,
Sans jamais quitter le port de l’ennui.
j’ai grandi au milieu du silence de la tété
d’été en hiver, d’hiver en été
et par la fenêtre tous les jours je regardais
Comme on regarde du haut d’un mat
Pour voir s’il existe au bout de l’horizon
un morceau de terre, Une once d’existence,
Aujourd’hui je ne suis plus seul
Pourtant tu me manque
Toi qui n’ai jamais venu
Toi que je n’ai pas connu
>Alix:
Merci pour cette nouvelle découverte qui est finalement arrivée à bon port, je t’embrasse.
>kirino:
Belle image la sirène ! Merci pour ton beau haïku voyageur!
>sabine:
Ah comme c’est bon de se laisser flotter… cette petite fille aime la vie. Bonne fin de soirée!
>Marc:
Beaux , sensibles, émouvants ces souvenirs d’enfance liés à l’ennui et à la solitude et qui restent gravés pour toujours. Ils sont peut-être un tremplin vers autre chose pour plus tard… capacité à imaginer, lire, penser et à s’ouvrir aux autres. Merci pour tes poèmes pleins de profondeur. Bises.
Juste avant d’aller dormir avec cette si douce image. Bonne nuit.
___
Petite sirène
A la proue de ses rêves
portée par la mer.
___
Petite fille
Inlassablement
Il avance
Le bâteau de ta vie
Belle journée à chacun.
Et on se souhaite des petits rayons de soleil sur la laine de nos bonnets.
Que dire de plus… cette photo comme tant d’autres est magnifique. Les mots lui vont si bien et les commentaires que tu reçoit reflètent la beauté de ton site…
Sur les mers
et les océans
Je partirai
Sur les écumes
du vent
et le souffle
des vagues
Je partirai
Sur les fils
d’argent
et les mailles
du temps
Je partirai
—
Belle journée à toi belle Océane et à vous tous
Voeu jeté au vent
Une bouteille à la mer
Flotte mon rêve
fleche vivante
lancée dans la vie
avec la force de l’amour
l’archer sourit
Coucou Ossiane et tous mes Amis,
J’aime ta série !
Je fais le
Voir un sourire sur chaque enfant,
Ouvrir nos coeurs encore plus grands,
Espérer une plus belle Humanité,
Un jour, nous serons unifiés.
Je vous embrasse surtout Ossiane,
Que votre week-end soit beau !
OLIVIER
Je vois… tu te plais à nous faire rêver aux temps chauds!
« Maman les p’tis bateaux
Qui vont sur l’eau ont-il des jambes ? »
Fine barque au nez pointu
Deux petites pattes sont apparues
« C’est pour mieux voguer
Au fil de l’eau,
C’est pour mieux filer
Au gré des flots »
Fine barque au nez effilé
Deux petites jambes ont poussé
« C’est pour mieux courir
Le vaste monde,
C’est pour mieux découvrir
Que la terre est si ronde »
Fine barque au nez allongé
Deux petits pieds se sont développés
« C’est pour mieux naviguer
A contre courants,
C’est pour mieux diriger
Contre vents et portants »
Fine barque au nez acéré
Deux gambettes ont germé
« C’est pour mieux courser
Les poissons volants,
C’est pour mieux sauter
Sur les vagues de l’océan »
Deux pattes au nez !
Me direz vous !
S’ils en avaient mille ?
« … Mais oui mon gros bêta
S’ils n’en avaient pas,
Ils ne marcheraient pas !… »
Drôle de barquette,
Juste deux poils
En guise de barbe !
Et pour couronner le tout
J’ose vous proposer
Dessins, paroles et musique
Que j’ai trouvé dans la boutique !
http://video.google.fr/videoplay?docid=-274347063896337253&q=maman+les+petits+bateaux&total=21&start=10&num=10&so=0&type=search&plindex=4
Bon week-end à chacun !
Christineeeeeeeeeeeeeeee
Etrave qui fend l’eau
et ouvre du futur
le péricarpe
pour faire germer
des bonnes idées
la graine
Auspices plus qu’hospice
qui annoncent
d’où vient le vent
qui poussera
la vie
minces filets blancs
qui filent le long
coque sombre
affutée
qui reçoit les suppliques
et toujours
ce regard
dans le lointain
Une enfant guide le bateau
A ses pieds
L’étrave qui fend l’eau
Frimousse gaie et rose aux joues
Sirène mutine
Sœur des vagues marines
Avec l’océan elle joue
Elle s’amuse du ciel bleu
Et les dauphins la suivent heureux
Elle est la princesse des mers
Fragile et blonde
Qui en se gardant des amers
Mène ses rêves
Au bout du monde
plonger dans l’entre de la vie
comme dans le ventre de la mer(e)
et se laisser guider par les courants
bercé par les bruits diffus
presques iréels
remonter profond
au plus profond de notre l’histoire
vers les temps de origine
la lumière s’éloigne
pour ne plus être qu’un voile de clarté
que l’ombre recouvre du temps
mais d’ou vient ce monde
plongeons de l’impossible
je remonte
la lumière m’ébouit
les bruit prennent de la consistance
je respire
je souffre
je vis
quel est cette sensation?
pourquoi?
c’est décidé
je plonge dans l’avenir
et me laisse porter par le vent présent
vers l’inconnu
sans peur
sans haine
libre
libre,
libre comme l ‘air,
la petite fille,
s’envole,
s’envole à la découverte du désir, du plaisir……
Clapotis, vaguelettes
et cet appel du large
celui de tous nos voeux
All the wishes you expect
but you’l never connect
if you don’t open your mind
and will remain forever blind
entre deux eaux,
flotter, naviguer,
vers les ailes du désir…..
Mais attention, danger,
petite fille,
tu risque de t’échouer…..
Elle, gamine
Rêveuse sur une mer d’huile
Lui, strong
Combattant en pleine tempête
Elle attend un signe
Du ciel
Avis de fin de tempête
Il n’attend rien
Du monde
Soif de liberté
Un jour peut être
Un petit quelque chose
De rien du tout
Les apaisera…
bateau, pedalo, planche a voile,
peu importe,
il me faut juste filer,
filer comme l ‘air,
filer comme une fléche,
filer tout simplement vers toi,
liberté…..
>Monique :
Jolie sirène Monique ! Bonne soirée !
>Annick :
Fait pas chaud mais quel grand beau temps !! Bises.
>Seb :
Bonsoir Seb, bienvenue sur le blog 😉 Oui tu as raison, je suis bien consciente que j’ai de la chance d’avoir tous ces visiteurs poètes à mes côtés. Merci pour ton enthousiasme qui me touche. Reviens quand tu veux. Bonne soirée à toi.
>Maria :
Grande légèreté de ton poème et belles images ces écumes et ces mailles ! Merci à toi, poétesse magicienne.
>Pierre :
C’est bien, Pierre, tu t’es emparé du vœu 😉 C’est cela que je voulais dire. Merci pour ton bel haïku ! Bises.
>Marc :
Bien l’idée de la flèche et de l’amour !
Super approche dans ton dernier poème avec cette comparaison avec le ventre de la mère ! Retour en arrière vers les toutes premières sensations de vie. C’est émouvant ! Ta plume se libère vers la beauté de la vie. Bonne soirée, je t’embrasse.
>Olivier :
Coucou Olivier, je confirme très beau week-end dont j’ai un peu profité aujourd’hui avec la brise du large 😉 Que tes voeux généreux soient entendus par delà les frontières, je l’espère de tout cœur. Merci de ton passage, je t’embrasse bien fort.
>Christine :
Bonsoir Christine, j’espère que tu vas bien 😉 Et oui, ça me plait d’évoquer les ambiances d’été. Je suis en manque de soleil en cette fin d’hiver 😉 Bises vers toi.
>Thierry :
J’aime ton idée d’étrave qui ouvre le futur accompagné de ce regard perdu au loin et ces vœux qu’on jette devant soi. Ta poésie se fait plus simple et légère même en anglais 😉 Merci à toi, bonne soirée !
>amichel :
Ta petite sirène est adorable et ton poème captiverait également les enfants. Superbe évocation pleine d’élan et de joie de vivre ! Au bout du monde on la suit ! Merci Michel, je t’embrasse.
>sabine :
Liberté, s’envoler à toute vitesse à ses riques et périls, c’est vrai mais la vie serait si triste si on savait à l’avance ce qui va se passer. Inconnu, aventure, inattendu, curiosité, ça marche aussi 😉 Bien à toi, bonne soirée !
>Nigra :
Un duo aux antipodes et qui va bien finir par se compléter par un tout petit rien inattendu.
J’aime la façon simple et synthétique dont tu évoques ce face à face. Deux strophes pour chacun ; ça fonctionne…les mêmes verbes, les mêmes tournures, des contrastes et une dernière strophe qui laisse entrevoir un petit espoir. Merci pour la force de ton écriture.
Et la petite fille
Qui a mis le mot
Amour
Dans le moteur
D’son bâteau
Et son regard
Qui se laisse aller
Amour
Dans les embruns
D’sa vie
Et la petite fille
Qui vise son fidèle
Amour
Dans les douceurs
D’son présent
hé la petite fille
Qui est fatiguée
Amour
Dans les bras
D’son temps
S’envoler
Prendre le large.
Accomplir ses rêves les plus fous.
Partir
Sans se retourner
Sur l’ aile d’un goéland,
Sur le pont d’un navire.
Glisser sur l’océan
Dans la solitude des mers.
Lever l’ancre,
Larguer les amarres,
Jeter ses maux à la mer,
Jeter ses mots aux vents
Pour que la mer les engloutisse,
Que le vent les emporte.
Ses longs cheveux ne flottent pas au vent
pourtant là où elle est elle va de l’avant
Pas besoin d’un quelconque paravavent
pour anticiper les caprices du temps
et fixer dans les arceaux de la mémoire
comme au fond d’un vieux grimoire
le début d’une déjà si belle histoire
qui emprunterai à la force du destin
certains de ses plus secrets desseins
qu’on les lui souhaite ou qu’elle les formule
manifestement jamais elle ne recule
dans cette voie qu’elle s’est choisie
il n’y a de la place que pour les envies
Même dans le brouillard les voeux peuvent
avoir ce pouvoir de dissiper des illusions
de forger les plus solides convictions
parce que (et j’emprunte volontairement
cette phrase à un ex président)
« là où il y a une volonté, il y a un chemin »
Bonne journée à tous et si dans notre midi toulousain
le brouillard reste dans dans les côteaux on
va se souhaiter un après midi dégagé
Hello Thierry :
Un Bonjour
Au voisin
Toulousain !
Bravo pour tes écrits
C’est vrai qu’il fait super beau aujourd’hui !
Fin de la page météo !
Ben, non !
suite …
au nord du nord de votre pays,
soleil tout jaune, tout rond, quelques volûtes nuageux, vent qui soulève le tapis des feuilles d’automne que je n’ai pas ramassées, 6,8°, 70 % d’humidité.
Chutes de neige prévues pour jeudi qu’ils ont dit ce matin dans le poste de radio.
Intéressant tout ça, n’est-il pas ?
Clin d’oeil et sourire.
Allez, biz et superbe dimanche à tous.
… et fin ?
De goutte… d’ eau jour d’ hui
En goutte… d’ eau jour d’ hui
Elle vit ze… l’ eau jour d’ hui
Je vous souhaite bel soleil comme ici. Bel dimanche.
A’ l’ l’ eau, Annick …
… si tu continues, il va finir par pleuvoir ‘jourd’hui !
Clin d’oeil.
Prochain bulletin à
20 h !
Doux
Glisse
Le bâteau
En tendre
Vers devant
Et clapote
Les gouttes
D’oOoOoo
Il fait soleil et il fait bOOOOoo, il ne pleut pas Bourrache, sourire,
et un tit somme a fait du bien, pour reposer les gouttes de fatigue,
c’est quand même un sacré voyage, que ce voyage dans le temps.
bonjour vers vous annick , bourrache, christine, thierry Monique
et les passants du dimanche
et bien sur Ossiane
île aux trésors
En Partance vers cette île
aux contours si incertains
ou tout parait tranquille
Offert à tous les destins.
le temps parait une éternité,
les rires y côtoient les pleurs,
les jeux succèdent à l’ennui
L’apprentissage de la fraternité.
on découvre le monde, l’amour
dans les livres, dans la cours
c’est une île aux milles trésors
qui nous rend fragile et fort
Premiers émoi, premiers baisers
On ne sait pas encore se toucher
Si ce n’est qu’en chahutant
Tout petit et déjà si grand
Pourtant dans mémoire
De sa propre histoire
On dépose les sédiments
Des brûlures, des tourments.
Ne jamais s’éloigner de cette île
Quand la vie nous semblera vile
Pour écarter au plus loin nos peurs
Et supporter l’abysse de douleur
___
L’ÎLE AUX TRESORS
(version Robert Louis Stevenson)
Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue :
Le récit est celui de Jim Hawkins, fils d’un tenancier de l’auberge « L’Amiral Benbow » dans un port anglais au XVIIIe siècle. Un beau jour, un vieux loup de mer nommé Billy Bones débarque à l’auberge et s’y installe. Jim est fasciné par le marin colérique, violent et ivrogne; d’autant qu’il semble peser sur ce dernier une obscure menace. Celle-ci se précise lorsque Pew, un mystérieux aveugle, remet à Billy Bones « la tache noire », annonciatrice de mort dans le monde des pirates. Alors que les heures de Billy Bones sont comptées, il meurt, foudroyé par une crise d’apoplexie. En ouvrant le coffre du pirate, Jim et sa mère découvrent une carte indiquant la cachette d’un fabuleux trésor que la bande du fameux capitaine Flint a enfoui dans une île déserte. Avec l’aide du docteur Livesey et du chevalier Trelawney, le châtelain du village, un navire baptisé l’Hispaniola est affrété pour partir à sa recherche. Au cours de la traversée, Jim surprend une conversation entre le cuisinier, un personnage pittoresque à jambe de bois appelé Long John Silver, et des hommes d’équipage : il apprend ainsi que la plupart des marins à bord de l’Hispaniola font partie de la bande de Flint et qu’une mutinerie se prépare pour s’emparer du trésor. Jim avertit ses amis du danger qui décident de ne pas agir avant d’être à terre tout en restant sur leurs gardes. Lorsque l’île est atteinte, la lutte s’engage entre les deux groupes. Divers épisodes plus indécis les uns que les autres se déroulent, et pour finir le trésor tombe entre les mains des gentilshommes de naissance. Silver disparaît et l’Hispaniola reprend la mer avec sa précieuse cargaison!
_
Pas de tout repos, les îles aux trésors !!!
M’en veux pas, hein, Marc !
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Les tempêtes
apprenent
à ne plus dire/:
» je voudrais »
« Je serai… »
Mais, ce voeu :
» je veux,
je suis… »
Petit rien innatendu,
Le vent se calme
,sauf,
Le plus beau.
Celui de la liberté
Qui, plus jamais,
Dans mon esprit,
ne cessera de souffler.
chevaucher l’écume
de ses rêves le sillon
file capitaine
>Annick :
Bel soleil pour moi aujourd’hui 😉 Comme ça fait du bien !
>Monique :
Beau poème plein de souffle ! J’aime beaucoup tes mots/maux au vent et à la mer. Bonne soirée et merci.
>Marc :
Bonjour marc ! Même le dimanche, tu n’es pas au repos 😉 Merci pour ta belle île aux trésors qu’il faut savoir se construire et préserver. Bise du dimanche.
>fauki :
Beau vœu de début d’année ! C’est vrai qu’il y a une grosse différence entre affirmer un souhait qu’on ne réalisera sans doute jamais et dire sa ferme volonté de faire les choses. Merci pour tes ailes de liberté !
>le sid :
Merci pour ton bel haïku qui fend l’air et l’eau. Bises.
20 h !
Bulletin :
Tentance à la hausse
Il va faire beau demain
Pas d’avis de tempête
Sûr ce sera chouette
Mettez bien vos bonnet
N’oubliez pas vos cache-nez
Mais profitez bien
du soleil du matin !
A demain!
Petite fille de la mer tu échappes à la terre.
Chevaux d’écume blanche avalent
Grise brume du passé échevelée,
Oubliée. Tu es
vœu m’inspire
et voici ceci
droit devant
les cheveux dans le vent
tout doucement
glisse sur l’océan
confiance
conscience
insouciance
petite fille sur le chemin de la vie
trace une belle destinée
esprit de sagesse
yeux grand ouvert
Véronique
Bonsoir, sur la pointe des pieds, la mer est calme qui porte nos voeux sur les vagues de la mer et se perdent à l’horizon….
___
Petite fille cheveux au vent,
Plus tard tu apprendras
Combien de voeux
Et d’espérances
Accompagnés de rêves,
Naufragés des illusions
Attendus sur le quai des espoirs,
Qui jamais ne viendront
Qui jamais n’atteindront
La réalité d’un désir assouvi.
__
Ainsi voguent les petites filles sur le bateau des illusions
Ainsi rêvent les petites filles « sur les ailes du désir »
J’ai craqué, Ossiane devant « les ailes du désir » deux mots en harmonie dans un contexte très poétique.
>Christine :
PREVISIONS POUR LA NUIT DU DIMANCHE 27 AU LUNDI 28
VENT : de secteur ouest force 2 à 3, localement 4 au début. revenant sud-ouest
force 2 à 3 en fin de nuit.
MER : belle.
TEMPS : voilé ou nuageux.
VISIBILITE : supérieure à 5 milles, localement réduite 2 à 5 milles à la côte en
fin de nuit.
4 – PREVISIONS POUR LA JOURNEE DU LUNDI 28
VENT : de secteur sud-ouest force 2 à 3.
MER : belle.
TEMPS : s’ennuageant progressivement par l’ouest.
VISIBILITE : voisine de 5 milles, localement réduite 2 à 5 milles à la côte au
début.
Bonne nuit à toi, à demain 😉
>Véronique :
Bonsoir Véronique et bienvenue sur le blog 😉 Un très joli poème d’une grande douceur et légèreté. Merci pour ce premier cadeau de mots. Je t’invite à te joindre à nous si tu aimes l’écriture, la lecture te les partages. Boonne fin de soirée.
>Max :
Etre et vivre, voilà ce que fait passer ton beau poème! Ces chevaux d’écume sont splendides! Merci pour cette belle chevauchée vers l’avenir. Je t’embrasse.
>Monique :
Journée toute douce pour tout le monde aujourd’hui 😉 Un peu de soleil et les mots se font plus caressants et sereins. Tu as bien craqué ; il ne faut surtout pas gâcher le rêve de ces petites filles car certains se réalisent. Il faut toujours y croire. Merci la sensibilité de ton évocation. Bonne nuit, Monique.
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Ossiane merci pour ton petit mot gentil, oui c’est très calme aujourd’hui, il faisait beau, le soleil était au rendez-vous, les mimosas sont en fleurs et j’ai vu les premiers amandiers fleuris, hum!!! cela fait du bien, les jours rallongent et ce soir le ciel était une palette aux couleur flamboyantes (du vent pour demain – ça c’est pour Christineeeeeee) Chaque jour nous nous rapprochons du printemps……….
et ça donne le moral. Je t’embrasse et bonne nuit.
>Monique:
Petite veinarde de vivre si près des amandiers et des mimosas en fleur;-)
Enfant amazone
sur les chevaux du vent
A la crinière d’écume
Ivre de vie
Tu galopes
Libre
Tu danses
sur la crête des vagues
L’immensité t’appelle
Tu étreins l’horizon
et embrasse l’infini.
>Corinne:
Ecriture pleine de souffle et de légèreté en ce lundi, Corinne;-) Liberté, ta dernière strophe est très belle. Un grand merci à toi.
J’aime votre poésie!Je le trouve très inspirational et réconfortant. J’apprécie lire votre travail et regarder vos peintures aussi. Merci pour votre belle âme. Continuez s’il vous plaît à créer ces beaux peices d’art. Merci!
*Cecile