Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Enfant de l’amour
sa main dans la sienne
être; ensemble
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Enfant de l’amour
sa main dans la sienne
être; ensemble
L’enfant et son père
faisaient la paire
lorsqu’il allaient à la mer
loin de la mère !
je mets dans ma main une plage de calme
pour ton affolement,
et la tienne y bat,
je mets dans ma main la chaleur de l’audace,
je t’attire sans te regarder,
tu es libre –
cache moi de tes épaules
cette immense force qui veut me prendre,
ta main comme un feu, comme un roc,
la peur est délice
mais elle va m’engloutir
Elle me gène la plupart du temps. Elle m’empêche de me concentrer. J’ouvre le cahier chinois, car c’est celui sur lequel je travaille en ce moment, et je n’ai pas plus tôt lu un de ces segments mystérieux à jamais, de phrases, qu’elle me tire par la manche pour que je la conduise au pot ou se casse la figure dans sa chambre et je m’empresse de lui porter secours ou mieux, plaque sur mon cahier chinois un livre d’images pour que je lui raconte une histoire, qui n’a le plus souvent aucun rapport avec le segment de phrase mystérieux…
« Le pétrole, Algérie française ou France algérienne: un Dilgo du 21 novembre 2006 »
…et de surcroît énigmatique. Je songe à l’Algérie de l’autre côté de la mer. C’est peut-être une erreur de vouloir écrire un roman quand on est père de famille. Mais je ne sais pas pourquoi, ce cahier chinois je le traîne avec moi. Comme les autres, il a le sens de l’a-propos, ça doit être pour ça.
Quel thème joli… quel thème que j’aime… comme est beau ce gris…
—-
Un petit d’homme
Dans les vagues avance
Une main le tient
—-
Bises à toi ossiane… belle journée à vous tous
Tu es mon père
Comme une mère
Pour moi
Instantanné :
Quelle belle image
Pour illustrer
Cet air
si souvent fredonné !
Prendre un enfant par la main…
http://video.google.fr/videoplay?docid=2074654760771663543&q=Prendre+un+enfant&total=143&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=4
Pour tous les parents du monde
Apprivoisement
la voix de son maître
quête d’une vie
Tiens ! Je voyais ça plus petit la Vologne !!
ces vagues du bonheur
feraient fondre
les coeurs d’aciers
belle journée a tous
j’en profite pour remercier ceux qui en passant
me laisse parfois de gentils commentaires
Ossiane magnifique photo ces reflets ce gris et ses ombres
comme c’est beau.
Le père et l’enfant
Image des lys
La petite main
Dedans la grande main
Lui
Le petit Homme
Attend tellement
Que l’Homme son père
L’accompagne sur le chemin
De la vie
Et comme c’est beau
De vie
Et comme j’aime cette image
Si sensible
Si aimante
De deux coeurs battants
Qui s’aiment
En infini
Le miracle d’être père
Devant son petit enfant
D’être attendri souvent
Et puis connaître aussi
La douleur de sévir
Car en devenir d’Homme
La vie s’apprend
Avec des oui des non
La vie tout simplement
La vie
Dans les deux mains
Du petit et de l’Homme son père
C’est beau
Immensemment beau
Toujours nous espérons accueillir
Les merveilles de l’inespéré.
Au sein du temps qui passe, soudain
Point la comète, souffle l’ouragan.
Ossiane
Beau thème aujourd’hui..sensible…pourquoi, ce point virgule entre « être « et « ensemble »?
J’aime vos mots Annick et Marc….
Comme Marc, je remercie ceux qui « aiment » parfois mes mots…dont, toi, Marc..
Deux « aimants » unis
Père et fils sur une même onde
Rivage d’amour
Belle journée à tous…et bises
La main dans la main
Apprivoisons le chemin
Montre-moi la vague
C’est encore loin la mer ?
Irons-nous
jusqu’au bout du chemin ?
Mer belle à très belle
Houle moyenne
Vent faible W-W à S-W
Vois la vague qui vient
A tes pieds elle roule
Caresse-la à son passage
Une superbe série ces variations marines, Ossiane. J’aime;
Mon ami Bruno aimera aussi.
Ces contre-jours, une envie d’infini.
Bises.
Retouche à l’homme
___
Il se fait des contes et ne peut les suivre,
la terre à sa cheville.
Alors, il redevient l’enfant inconsolable
et mains au dos
brise le jouet du temps.
____
Daniel Boulanger
__
Très beau thème que tu as choisi, Ossiane: l’homme et l’enfant, adulte encore inaccompli, l’un et l’autre se construisant ensemble!
des coeur à nus
sous l’oeil bienveillant de la mer étoilé.
des reflets de diamant pure
gravent cet instant magique
ce souvenirs authentique
sur la mémoire faite d’acier.
comme une gravure à l’épreuve du temps.
que l’on affiche les jours de pluie,les jours de tempête,
quand l’horizon est caché derrière la brume mélancolique;
pour éclabouser le coeur du plus bel amour.
de cet instant si simple, éternel et sublime,
inefable et infacable…
Bonbonze me fera toujours mourir de rire…
ahah…
j’aime cette lecture décalée des paysages.
ouin ! je veux pas !
où pas par là –
là bas il y a des ballons
Chère Ossiane,
Merci pour tes mots sur ta note d’hier. J’ai tellement aimé que mon poème et des mots pour toi et d’autres sont sur mon blog aujourd’hui !
Encore une note très belle !
Protecteur, joueur,
Emotions de mon enfance,
Rarement là, trop travailleur,
Et pourtant si importante sa présence.
Bon week-end à toutes et à tous ! Monique, Annick, et tant d’autres merci !
Je vous embrasse en particulier Ossiane,
OLIVIER
Bain de midi
Ta main dans la mienne
Il faut que tu viennes :
Je vais te montrer
Par où il faut passer !
Regarde la vague
Qui arrive à notre rencontre :
Elle est jolie cette vague
Viens, n’ai pas peur
On va jouer !
On va jouer à sauter
A saute vague
Comme hier dans
La campagne
On avait joué
A saute mouton
Vagues moutonnées
Vagues plus hautes que toi
Viens, n’ai pas peur
On va prendre un bain de vagues
On va bien s’amuser !
A trois, on saute !
1…
2…
2 et demi…
3 !
Plouffffffffffff
La vague est passée…
Encore ?
Oui !
Ta main dans la mienne
Maintenant,
C’est toi qui m’entraînes
Tu as grandi…
Et moi aussi…
Dis, papa, tiens bien ma main!
Père et mer
A l’aube de l’horizon
Les enfants nous entraînent
Un jour,
Il ne m’a pas tenu la main.
Les vagues léchaient mon enfance ;
La maison avait son jardin de mer,
Et ce bruit me berçait ;
(Ah, le bruit des marées !
Bien troublantes musiques du fond des mes trois ans)
Le sable entre nos cœurs
Construisait ses châteaux.
Mais voilà,
Un jour,
Il ne m’a pas tenu la main
Il ne m’a pas raconté l’Afrique,
Ni ses copains de pêche,
Ni le petit chien blanc
Perdu dans les filets ;
Ni toutes les tempêtes
Rien
Parce que,
Il faut que je vous dise,
Il ne m’a pas tenu la main.
Ou tellement peu.
Que maintenant la mer et moi
On se regarde en chien de faïence
Comme deux amoureuses trompées.
Tout ça,
Parce que ;
Enfin…
Vous l’avez bien compris.
Alors, sans lui,
Je me suis envolée un jour de brise
Sur une autre île
Où de nouvelles mains
-mais pas si grandes, mais pas si fortes-
M’ont montré le chemin.
Le ronronnement des marées
Je l’entends toujours, bien sûr,
Mais je me dis que c’est la faute du chat
Et qu’il doit manger moins de poisson.
Ossiane, si tu remplaces berceuses par musiques, je t’offre une boîte de thon (et même à la tomate si tu veux)…. 😉
Merci 🙂
3 haïkus « marins »
*
Dit l’enfant interrogateur à son père :
Quand la mer s’endort
Que font les poissons ?
*
De l’autre côté de la mer
Est comme de l’autre côté de l’amour.
Ecume et mystère
*
Plumes d’Amour vous écrivez
Pages blanches sur vent salé.
Ô mouettes
Une goutte de sel
Dans la main de l’enfant
Un pacte filial
___
J’aime beaucoup… tout particulièrementta dernière image
___
Ils sont deux à marcher
Vers la dureté des vagues
Ils sont deux à s’aimer
Pater familier qui avance sans sourciller
a pendu ses vêtement à une patére austère
et dans les habits d’Adam se présente
en ancrage et en contrepoids,
pour l’harmonie
en contrepoint aussi,
pour éviter la fugue
affronter la vague inconnue,
tournés vers l’horizon
il scelle ainsi avec sa progéniture
le pacte du lien
invisible mais lisible
de cette transmission sans cardan
dans les cadrans épurés d’un temps filant
fermement il le tient et dans cet acte
il n’y a pas d’entracte
ni d’ouvreuse
pas de spectacle
juste un accomplissement
Quand je réussi ce que je cherche tout est bcp mieux a commencer par moi !
e plus en plus distraite mais je vais lentement en arrivant tout de même celan’ est pas mal.
Les « passagers de l’ oeil ne sont pas curieux.
J’ ai retrouv »e Maria heureux je commencais a me poser des questions ?
Au fait je précise a force de répéter que je ne sais pas écrire ,je n’ ai jamais dis que j étais » la demeurée de service.Je précise tout de même » cela m’ a bcp appris.Bonne soirée aux amis et E Noisette
J’adore ces photos N & B. félicitations
Ensemble…Il y a trois ans à Florence…l’année dernière dans le Cotentin….Le père et le fils…main dans la main…Musées et rues italiennes…les tableaux qu’il me raconte…ceux qui figuraient sur ses pages…les statues qui nous regardent…petit déjeuner complice….les voitures qui nous rasent…lui devant…moi derrière…pour le protéger…Conversations ….complicité retrouvée…tendresse à peine avouée…Mon père a 90 ans…c’est un être d’exception…brillant…mais si inquiet… »Pas de Monde dans les kiosques »… »j’aurais du choisir comme toi »… »je ne vais pas y arriver »…Et c’est lui qui me guide…peinture et sculpture…il sait…il connait…
Il voulait connaitre Florence mais aussi retrouver le gout des embruns…Ce fut le Cotentin…un sentier qui effleure la mer…avec pudeur il me donne la main…trop escarpé le chemin…On trouve « l’endroit »..pour une aquarelle…il s’asseoit…je le laisse…faux détachement….je le surveille de loin…le Père devenu enfant…une heure passe….il m’appelle…j’arrive en courant…Jolie aquarelle…jambes engourdies….on s’éloigne…mon père et son enfant….C’était deux semaines magiques…deux moments inoubliables…L’année prochaine…? je ne sais pas…Et ma femme …? une magicienne…elle comprend…sur trois semaines de vacances…elle en « offre » une….pour son mari… pour qu’il retrouve la main de son père.. Elle a perdu le sien…elle avait dix sept ans….
Sous la dictée de Jo, 7 ans, qui désire Grand Jo (comme pseudo) maintenant qu’il a 7 ans !
Les vagues sont rondes
et les enfants jouent dans les vagues rondes
Le sable
est comme un sable mouvant au bord de la mer.
Et dans le beau ruban des vagues de la mer
où le soleil brille
le père et l’enfant se donnent la main et avancent.
Tellement fragiles ces humains par rapport à la masse de l’océan. C’est toujours très beau, et provoque émotions, tendresse, et douceur.
Dans l’enlacement des vagues
Leurs doigts s’entrecroisent
Ils communient avec la mer
Père et fils unis sans la mère
On ne peut pas parler du père sans évoquer Victor Hugo
LE PERE ET LA FILLE
Elle avait pris ce pli, dans son âge enfantin,
De venir dans ma chambre un peu chaque matin.
Je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère.
Elle entrait et disait : « Bonjour, mon petit père ! »
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s’asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers et riait;
Puis soudain s’en allait comme un oiseau qui passe.
Alors je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle qu’elle avait tracée,
Et maintes pages blanches entre ses mains froissées,
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers…
Victor Hugo
Belle nuit à vous tous
Dis, Hugo,
c’est quand,
qu’on ira
main dans la main,
pas cueillir le romarin,
mais avancer
vers la grande gueule noire du nagual
précédée par le tryptique des trois corps de l’estran
si doux à l’entendement,
mais si magique
en sa performance,
qu’on entonnera
les chants de la nouvelle Odyssée
avec plein de nymphes
et de conques marines
autour de nous.
Dis, Hugo,
c’est quand, qu’on ira voir la mer ?
enfant, adolescente, puis enfin adulte,
rien ne change,
ensemble, main dans la main,
nous naviguons sur la mer du temps….
je ne sais que peu de choses, sur toi et ton pére,
mais tout ce que je sais ,
c’est que tu est , pour moi,
un pére formidable.
Grosse journée alors un petit coucou tardif mais qui ne sera finalement pas si court que ça 😉 Vous commencez à me connaître 😉
>Catherine :
Beaucoup de jeux de mots en effet 😉 Merci à toi.
>Brigetoun :
Superbe poème Brigitte !!! Comme tout cela est bien senti ! Tu es sans doute partie à la recherche de souvenirs d’enfance. Bravo à toi.
>Dilgo :
Toujours un petit peu de mal à suivre votre cheminement de pensée 😉 Il faut me laisser le temps de m’immerger. Bien à vous.
>Maria-D :
J’aime aussi ce gris opaque accommpagné des reflets d’argent. Tout mignon et attendrissant ton petit d’homme 😉 Je t’embrasse.
>Pierre :
Je sens en effet que ce thème t’interpelle beaucoup 😉 Ca me plait aussi d’explorer la relation humain et mer. Des tas de choses à dire et à faire voir 😉 Merci pour tes beaux poème d’accompagnement dans la vie. Bises du large.
>Feu roméo :
Très bel haïku avec la petite pointe d’humour, roméo. Merci et bonne soirée !
>Bonbonze :
Si on ne t’avait pas, il faudrait t’inventer ;-))
>marc :
J’aime aussi ces ambiances, marc car on peut y faire passer autre chose. Joli haïku et poème sur le bonheur absolu ! Ta poésie est pleine de sérénité aujourd’hui ; ça me fait plaisir aussi 😉 Bises.
>Annick :
Me doutais bien que tu serais très attendrie 😉 Merci pour la douceur de ton évocation.
>MioModus :
Etrange poème inattendu comme tu sais bien le faire 😉 Ouragan dans le cœur et merveille d’uns instant unique peut-être…. Merci pour ton beau poème.
>Claudie qui aime comprendre 😉
Coucou Claudie, je t’explique… Si on en lève le point virgule, le vers a un tout autre sens. Je voulais parler de ETRE, c’est à dire grandir, se construire, se trouver mais pas tout seul 😉 Mecri pour ton haïku plein de tendresse et d’amour.
>Mathilde :
Découverte pour moi de ce beau poème émouvant sur l’enfance !
Sinon, tu as bien résumé ce que je voulais dire mais on n’est pas obligé de me suivre sur ce terrain-là 😉 Merci, je t’embrasse.
>François :
Bonbonze fait partie du paysage lui aussi 😉
>Olivier :
Il est sûr qu’une telle note t’a beaucoup touché et nous aussi d’ailleurs. Je passerai te voir un peu plus tard quand je serai plus disponible. Merci pour ton poème plein de joie et de tendresse et pour ta note clin d’oeil. Bon week-end à toi !
>Christine :
Beaucoup de vitalité, de tendresse, de spontanéité dans cette petite scène d’apprentissage de la mer et de ses plaisirs. On a envie de te suivre 😉 Bises du soir.
>Fugitive :
Merci pour ton haïku plein d’élan ! Bises.
>Johal :
Superbe ! Ton poème est très émouvant. Une mise en mots sensible pour évoquer cette douloureuse absence. Merci pour ta belle écriture, je t’embrasse.
>Max :
Tu fais plus court aujourd’hui 😉 J’espère que je ne t’ai pas froissé … ??? Tes poèmes sont tendres et pleins de grâce. Merci pour ta belle plume. Je t’embrasse.
>Bruno :
Merci à toi, Prince du clair-obscur 😉 Bises en noir et blanc 😉
>Maria-D :
Beaux et pleins de vie tes haïkus ! J’ai essayé d’aller à l’essentiel dans la dernière avec un petit côté écriture mais ce n’est pas évident 😉 Ce poème de Victor Hugo est d’une grande tendresse ! Bises du soir.
>Thierry :
Oui, tu as bon œil, ces deux personnages sont complètement nus et je trouve que ça sert mon propos de construction de l’être. Ta poésie est plus libre ; elle s’ouvre davantage à l’espace. J’aime cette idée d’accomplissement. Merci à toi et bonne nuit.
>Noisette :
Comment ça « pas curieux » ;-))) (sourire amusé et amical) Je suis allée voir Maria plusieurs fois et lui ai laissé des commentaires et j’ai vu d’autres visiteurs le faire 😉 Bonne nuit, Noisette, à demain.
>Boubou :
Bonsoir et bienveue, il me semble qu’on s’est croisés ici il y a longtemps 😉 Merci pour ton appréciation sur le noir et blanc. J’aime aussi beaucoup mais c’est encore un autre art de la photo qu’il faut apprendre à maîtriser. Je suis encore un peu novice mais je ne désespère pas;-) Bonne nuit à toi.
>Pierre b :
Quelle évocation émouvante là aussi ! C’est du vécu au plus profond de toi. Belle complicité de partage et encore d’apprentissage entre vous deux alors qu’il a 90 ans. Tu as le cœur sur la main, Pierre ! Merci pour ce beau partage, je t’embrasse.
>Grand Jo :
Bonjour Grand Jo, sept ans ! Comme tu as grandi depuis le temps et comme tu sais déjà bien écrire ! Ces mains qui se serrrent te disent sans doute beaucoup de choses. Ton poème est rempli de belles images comme ceux de ta maman Catherine. J’aime beaucoup ton ruban des vagues et ce sable mouvant. Un petit bisou pour toi, petit poète en herbe 😉
>Anne V :
C’est vrai qu’on sent la fragilité humaine mais ils semblent avancer confiants en l’avenir et bien campés sur leurs jambes. Merci pour ton beau et doux ressenti. Je t’embrasse.
>Claudie :
Superbe cette idée de communion et d’entrelacement, vos approches s’affinent de plus en plus. Merci Claudie, bise de nuit.
>regard :
Adorable cette phrase enfantine 😉 Ton poème est plein de souffle mythologique et magique. Un grand merci, je te souhaite une bonne nuit.
>Sabine :
Belle image cette navigation inaltérée par le temps tout comme cette déclaration d’amour. Merci, je t’embrasse.
Merci Ossiane pour tes retours… l’appellation « petit d’homme » que j’aime beaucoup je la doit à Fernand Deligny qui fut un Maître
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fernand_Deligny
Belle nuit à toi
Bises
Jette un oeil là dedans il y a des choses très belles
http://jlin.club.fr/
Froissé, petit papier froissé :
Poésie au panier, pauvres vers raturés
Plié, petit papier plié :
Origami s’envole, pour ne plus retomber
Fernand Deligny le trouver là quel plaisir,et cela sont mes jeunes années !Tosquellies et J .Bonnafé et l’ abbé Auziol dans les Cévennes .Départ de l’ anti -psychatrie.Que d’ années ?Merci de ravivez la mémoire.Noisette.
Un fil…
Un fil si fin
Le fil qui
Nous unies
Toi et moi
Main dans la main
Ainsi va la vie…
Longtemps je t’ai guidée
Longtemps je t’ai emmenée
Souvent je t’ai conduite
Souvent je t’ai accompagnée
Toujours nous avons rit
Parfois un peu pleuré aussi,
Des épreuves nous avons traversées,
Mais ensemble nous avons construit
Et réunis tous tes souvenirs d’enfance
Maintenant tu es partie
Un an déjà… Le temps passe si vite !
Envolée, pour suivre le fil de ta vie,
On se revoie de temps en temps,
Le téléphone est là qui résonne souvent
Et l’ordi aussi, bénit soit l’ordi
Pour les nouvelles toujours fraîches
Qui jaillissent du petit clic
Magique !
Le fil est là qui nous unit
Si fin,
Si fin,
Mais si solide !
Ma Biche
Ma Cessssssssssssssssss !
sans pagne l’accompagnant nu se tend
il se tend vers le passé et l’avenir
il se tend vers l’imaginaire
il se tend vers lui
son bel enfant
qu’il aime
et dans cette main tendue, retenue
se joue dans la préhension
l’appréhension du monde
la transmission sensorielle
d’une vérité palpable
qu’on fait toucher du doigt
la continuation et le partage
de valeurs et d’attitudes
dans le respect du développement
cette présence rassure
limite l’angoisse
face à l’immensité
d’un mond einconnu
et cet accompagnant (d’après de Silguy)
passeur de mémoire et d’espace
lui fait doucement toute sa place
le laisse s’épanouir sans fuir
avant que de s’enfuir
sans s’enfouire
Merci Ossiane, de cette occasion de célébrer la paternité et ces composantes
il y a eu un superbe dossier sur le sujet avec philosophes et sociologues il y a quelques années dans une revue dont je n’arrive plus à retrouver le nom.
>Maria :
Merci pour cette émouvante découverte ; bises d’amitié vers toi.
>max :
Non, non Max pas froissé, il ne faut pas 😉 Papier à reprendre au panier pour écrire à nouveau 😉 Joli cet origami ! Bonne journée à toi !
>Christineeeeee :
Ta plume se délie de plus en plus en émotions. Et ce fil d’amour donne forme à ton poème qui s’agrandit pour rétrécir à nouveau. Ton écriture est vivante, simple et vraie. Merci Christine pour ce beau partage, je t’embrasse.
Je suis nu, Il est nu,
On s’aime, oui, on s’aime
La rive est belle, Rivabella
Papa
ces photos en n&b sont si belles !!!
Le mystère :
« C’est tellement mystérieux le pays des larmes »
Ne soit pas triste
Dit l’enfant
A l’homme
Qui lui tient la main
Lui et le petit prince
Ensemble s’avancent
Dans la mer argentée
Vers l’infini du ciel
Vers une étoile lointaine et brillante
Où une rose les attend
C’est la dernière image
-(je veux le croire car « on ne voit ben qu’avec le cœur l’essentiel est invisible pour les yeux »)-
Ou le dernier mirage dans le désert de sa solitude douloureuse
Qu’il emporte avant
Son dernier « vol de nuit »
Vers la gloire éternelle
« Fais de ta vie un rêve et d’un rêve une réalité »
« Ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort »
….je pense à toi Antoine ….
La tragédie :
Un oiseau de fer en détresse
Un bi-moteur
Vrille s’abat et disparaît
En ce dernier jour de juillet 44
Dans la baie des anges
après avoir survolé le village de Cabris où vit sa mère Marie
Le pilote aux commandes
Avait jadis écrit ces vers après son premier vol
Son baptême de l’air :
«Les ailes frémissaient sous le souffle du soir
Le moteur de son chant berçait l’âme endormie
Le soleil nous frôlait de sa couleur pâle »
Et prévenu ainsi avant sa chute son ami Pierre :
« Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m’épouvante. Et je hais leur vertu de robots. Moi, j’étais fait pour être jardinier. »
Pour ta dernière image que j’aime beaucoup
—
Une plage blanche
Deux formes se dessinent
Une esquisse
papa………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….
« Quelque part, dans ma ville natale, il y a des images de moi et de cet homme, mon père, que j’ai tant aimé »
Martine Robier dans le petit homme.
C’est tendre, Monique.
« Papa, parce que chacun n’a qu’un papa, c’est bon de lui donner sa main, de la serrer, la cajoler, de se blottir contre son coeur, et de l’aimer bien très très fort. »
Bonsoir à vous tous
L’amour qui nous lie
La houle qui s’enfle d’envie
Tes petites mains, je les retiens
Nous irons, ensemble, loin
Des déferlantes des lendemains
Belle soirée..et bises
Il y avait des montagnes entre nous,
des montagnes d’eau,
tous les océans,
toutes les baleines et leur ventre rond,
tout.
L’enfant a bien grandi
l’océan s’est vidé
les baleines sont mortes
mais chaque coquillage me souffle
son image
et les montagnes ont chu en laissant leur empreinte
de sable et de mots.
Bonne soirée à tous
Une grosse vague arrive
Et leurs deux mains se serrent
Petit amour si grand amour
Fait confiance à papa
Qui te donne son amour
Être aimé rend si fort
Bonjour et bon dimanche à tous,
Mon père……………………………………………………………………………….
« Le souvenir de sa voix est autour de moi comme un bruit de source et peut-être le rythme en restera attaché au silence, car je le perçois comme l’écho de quelque chose d’intérieur » – Joë Bousquet – Le meneur de lune.
Qu’importe l’âge, quand on a plus de père , on se sent orphelin.
Et l’immensité de la mer n’est rien comparée au grand vide de l’absence.
Petit enfant, si tu savais …….
A Christineeeeeeeeeeeeeee :
Merci Maman,
Tout d’abord la chanson
Nostalgie
Et puis le poème,
La fontaine s’est réveillée
(il y avait longtemps)
Les larmes ont coulé
Larmes d’émotions…
Continue à écrire
Tu m’impressionne à chaque fois
Je suis fière de toi
Je t’aime Mamannnn !
Ma Biche !
Te voilà aujourd’hui
Je t’envoi mille bisous
Avec en prime,
Le nouveau poème que voici :
O
Deux regards
Au-delà
D’une
Montagne
D’eau,
Et derrière…
L’horizon…
On croirait
Qu’il est plat !
Et pourtant
On sent bien
Qu’il ne l’est pas
Regarde !
Cette courbe légère
Entre ciel et mer,
Regarde le monde :
Tu vois,
La Terre
Bien ronde !
O
Re bisess
Mamannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
Le père et le fils
De millénaires en millénaires
Transmission de leur éternité
johal ….
pierre b…beau cadeau
victor hugo que n’a t’il pas écrit
et je pense a ce poeme si fort si triste
Demain, dès l’aube…
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
et ce texte
Paroles: Michel Jourdan, Julie D’Aime. Musique: Calogero, Gioacchino 2004 « 3 »
Il suffirait simplement
Qu’il m’appelle
Qu’il m’appelle
D’où vient ma vie
Certainement pas du ciel
Lui raconter mon enfance
Son absence
Tous les jours
Comment briser le silence
Qui l’entoure
Aussi vrai que de loin
Je lui parle
J’apprends tout seul
A faire mes armes
Aussi vrai qu’ j’arrête pas
D’y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Est ce qu’il va me faire un signe
Manquer d’amour
N’est ce pas un crime
J’ai qu’une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Je vous dirais simplement
Qu’à part ça
Tout va bien
A part d’un père
Je ne manque de rien
Je vis dans un autre monde
Je m’accroche tous les jours
Je briserai le silence
Qui m’entoure
Aussi vrai que de loin
Je lui parle
J’apprends tout seul
A faire mes armes
Aussi vrai qu’ j’arrête pas
D’y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Est ce qu’il va me faire un signe
Manquer d’amour
N’est ce pas un crime
J’ai qu’une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Merci Marc, très beaux textes que tu nous offres…
Ici, au sud, le soleil est splendide, j’espère qu’il en est de même pour tous.
Un père cela peut être ceci…
http://fr.youtube.com/watch?v=UFPshMheC_s
Mais ça peut être cela….
http://fr.youtube.com/watch?v=xixBTOoSUF8
Beau dimanche à vous tous
puissance indicible
au creux de sa main si douce
elle me délivre
des mers infernales
des peurs sourdes des mots noirs
j’écoute les airs
Un père
C’est un cadeau
Du ciel
Car c’est le ciel
Qui crée le père
Annikc avec tes cadeaux ,tu me laisse rêveuse !
Mais cela est bien de croire je pourrais t’ envier mais non.
Chacun son truc mais vous êtes nombreux cela est plutôt réjouissant .
Bonne soirée a toi .Bonne fete à J.Sé.
je pense a tous ceux qui ont écris ,mais au bavard qui m’ a c………….ombléeNoisette.
et je partage ce que tu dis Noisette,
j ai écrit ces mots qui me sont sortis, car il y a des pères merveilleux,
et puis au moment de cliquer pr l envoie, je me suis dit,
le ciel fait cruellement les choses de la vie pour un enfant qui nait d’un père qui ne s en soucie pas une secone, ou qui a déjà fui avant sa naissance….
Et puis j ai laissé mon texte, en pensées fort tendres pour ces pères 2008 merveilleux, main dans la main, tendresse douce, et fermeté de père aussi…
MAIS VRAIMENT, JE PARTAGE COMME TOI,
souvent, le ciel se trompe de recette,
ou la naissance un simple hasard de vie, une alchimie naturelle, comme la pousse des fleurs, et la création n a rien à voir avec le ciel… comme souvent on sous entend, un créateur unique derrière tout cela..
BISES NOISETTE!
merci pour jean sé, il a passé une bonne journée, il est costaud le grand, en échanges, et prise d’existence, il tient son existence dans l espace en m3…
et puis si souvent c’est mon oeil qui vise en beauté son existence qui écrit… bises noisette.
Ossiane, je souhaite te dire combien, j’apprécie très fort ta dernière série si épurée, j adore beaucoup,
alors excuse moi de ne pas écrire plus,
mais cela n a rien à voir avec ton travail merveilleux,
déjà un peu lasse et dans le vide depuis une dizaine de jours,
et puis souvent silencieuse devant du très beau de beau de beau, mes mots restent muets…bises Ossiane.
Annick : tu vas où là ?
Le ciel qui crée le père …
(pas pour rien que mon ciel est nuageux, voire très nuageux !!!)
Siouplaît : la mère, elle vient d’où ???
_
Trakassez pas : suis dans une période … sombre.
_
Biz à tous.
Alors je t’embrasse ta trace sombre, et tente de l’éclairer un peu de réconfort.. bises, bourrache….Je viens d en traverser une pénible…BISES.
et puis un père, c’est ça aussi :
http://www.dailymotion.com/visited/search/handicap/video/xf6f8_teamhoyt-pere-et-fils
Catherine : superbe … merci.
Tout espoir n’est pas perdu.
c’est
sans mots
c’est
un père
c’est
un fils
c’est
tant
c’est
bouversant
c’est
la vie
c’est
en plein
c’est dedans
c’est
si fort
merci Catherine
quand je le prend par la main mes enfants
le monde peux bien s’écrouler
il savent qu’il y a un pilier a leurs cotés
pourtant je sais que quand ils grandiront
et que petit a petit leurs chemins il feront
il s’apercevront que parfois leur père boitille
même des choses qui leurs paraitront broutilles
il le verront se fissurer et s’affaisser.
un jour ce pilier disparaitra avec les coups du temps .
et ces ruines du passé seront alors les fondations du futur
sur lesquelles pierre après pierre il deviendront à leurs tours pilier.
c’est tendre Marc…
Faire un bébé en amour
En père et mère
Puisque l’instant
Peut créer le petit d’Homme
Est bien trop simple
A mon sens
Alors beaucoup trop de petits êtres
Se retrouvent sur terre
Indésirés un peu ou beaucoup
Bien trop abandonnés tous seuls
Faire un bébé, un fils, une fille
C’est tant
Tellement tant
Que cette facilité pour perpétuer
L’espèce Humaine est effrayante
D’irresponsabilité bien souvent
Et pourtant quand cet acte d’amour
Pour créer un petit est Là
La dimension sprituelle
Est tellement absolue d’infinie beauté
Dans la grâce sublime du bel Humain
Je suis obligée d’aller vite, ce soir, désolée… merci à vous tous !
>Shinook :
Merci pour ton petit poème plien de tendresse. Amitié.
>amichel :
Si tu le dis, je te crois 😉 Merci à toi.
Superbes tes évocation du petit prince et St-Exupéry. C’est tout à fait ça ! Je t’embrasse chaleureusement.
>Maria-D :
Merci pour ces contrubution sur la paternité. Bises.
>Monique :
Merci Monique pour tes pensées émouvantes, bise du soir.
>Annick :
Pas de problème du tout, Annick, fais comme tu le sens 😉 Ressource-toi, ça fait du bien aussi de temps en temps. Je te souhaite beaucoup d’énergie pour les jours à venir. Et merci pour la tendresse de tes mots déposés.
>Claudie :
Beau poème plein de force et d’espoir ! Je t’embrasse bien fort.
>Johal :
Magnifique évocation à nouveau ! Beaucoup d’émotion dans tes mots et superbes images. Bises du dimanche.
>Cessssssssssssssssssssssssssss :
Et bien alors bienvenue ;-)) Apès la maman et les « e », voici la fille et les « s » qui se lance aussi en poésie 😉 Beau duo émouvant toutes les deux ! Merci à toi.
> Christineeeeeee :
Joli message d’amour maternel, Christine !
>MTO :
Ton poème est universel ! Merci pour ta belle plume.
>marc :
Beau choix de textes et un poème qui te ressemble beaucoup! Tous ces mots sont très émouvants. Merci, je t’embrasse.
>le sid :
Bonsoir Yves, c’est beau de t’être axé sur la force de cette main serrée. Merci pour tes deux haïkus pleins d’émotion.
>Noisette :
Une bonne nuit à toi, Noisette !
>Catherine :
Beaucoup d’émotion dans les commentaires d’aujourd’hui…. Merci pour ce partage, Catherine. Je t’embrasse.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2008/01/14/silences/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/01/11/intervalles/#comments
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Catherine… oui, tu as raison de le rappeler… belle vidéo … je garde
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et puis un bel hommage à un père… ceci
http://fr.youtube.com/watch?v=79Rka-5SEl4
un bureau,
une planche à dessin,
des crayons de bois, des calques,
un père, debout,qui dessine.
dessine un toit, une maison, un projet, un avenir.
un peu comme tu dessine un plan,
petit à petit,
avec tout ton amour,
tu ma construite,
tu ma consolidée,
tu ma offert ,
a moi, ta fille,
tout un avenir….
>sabine:
Belle évocation d’une fille admirative de son père architecte de son avenir. Construction de soi petit à petit. Merci Sabine pour ton écriture sensible.
Juste la mail de l’enfant dans celle du père…
Toute la force et la douceur du monde…
>Corinne:
Oui je suis d’accord avec toi. Ces deux mains serrées sont une image forte qui parle d’elle-même. Merci pour ton beau ressenti et bonne nuit.
___
Seau vert, sauts dans l’eau
Lointain souvenir : la mer
Sceaux descellés
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(Saut vert – verseau).
A toutes celles qui s’étaient inscrites au « club des Verseau » … bon anniversaire … dans ces jours à venir …
http://www.autourdelalune.com/zodiaque/signe-astrologique-du-verseau-uranus-et-maison-xi.html
_
Sourire, clin d’oeil, bonne fin de journée et biz à tous.
___
Merci Bourrache, bon anniversaire à toi aussi. Je t’embrasse. Membre du club des Verseau.
>Bourrache:
Beaucoup de « so », Bourrache;-) Alors un petit clin de so-leil vers toi!
Merci, Monique.
Merci, Ossiane (du so-leil, j’en voudrais à seaux, à la pelle, à la truelle, j’en voudrais bien tout partout. L’éternelle grisaille de mon ciel, son vent, sa pluie … me minent !).
Je viens de me rendre compte que je voulais poster mon « seau vert et mes sauts d’enfants » sur … « enfant ».
Suis vraiment à côté de mes godasses –
(et mes charentaises me pèsent).
Donc, je me sau-ve …
A bientôt.
>BOURRACHE et MONIQUE
Joyeux anniversaire à vous aussi! les membres du club du VERSEAU. Pour moi, c’est dans quelques jours….un an de plus….
Big Bisous…aurait dit CARLOS
Ho je me souviens Verseau je suis !
Bourrache bonne fete !
Bonne fete a tous et a bientot .Noisette.
aux verseaux…moi aussi…dans encore quelques semaines…
Ca commence à faire un sacré club!
Bon anniversaire Claudie à mettre en réserve pour dans quelques jours comme moi. Je te fais la bise et encore bravo pour tes jolis textes, on sent chez toi un bonheur d’écrire.
>Merci, Monique
Tu es dans le vrai, je trouve un vrai bonheur dans l’écriture, j’aime les mots, ils sont souvent libérateurs et, j’aime particulièrement m’exprimer au travers de poèmes …et, chez toi, j’aime ta spontanéité, ta dextérité pour mettre en relief « tes morceaux choisis » et tes connaissances livresques. Tu m’apportes beaucoup dans tes commentaires.
Je t’embrasse bien fort….nous sommes donc du même décan…
Claudie
Du même décan, même amour des mots et sous le soleil du midi. J’ai plusieurs façons de me libérer : l’écriture, la lecture, mais avant tout la promenade ; j’aime lire, entendre, écouter la nature, l’essentiel se trouve en elle, richesse à peu près équitable, en ce qui concerne la Poésie. Je t’embrasse.
Bonjour Ossiane ,
Merci de mettrele mot « Père » à l’honneur , c’est l’un des plus beau joli mot de la langue française et être père donne réellement un sens à la vie .
Merci et bonne journée.
Eric
–
« Maman savait conduire. Elle avait appris. Elle en était parfaitement capable. Mais on ne voyait pas d’un très bon oeil, les hommes d’alors mais aussi les femmes, une femme au volant.
A voir mon père se carrer dans son siège, tripoter les boutons et manettes, caresser le volant, jeter sur sur la planche de bord, pourtant pauvre en cadran, un regard suspicieux, augural, on se disait que les forces occultes se trouvaient mêlés à l’affaire..
…Nous attendions mon frère et moi, derrière, muets et immobiles; je vois encore la main paternelle effleurer le levier de vitesse pareil à un coulemelle, juste avant qu’elle n’ouvre son chapeau, comme s’il avait été animé celui là, d’une vie indocile, subreptice.
Et la preuve, c’est que papa avait collé, au milieu du volant, un bout de papier avec « starter » écrit dessus…
–
Pierre Bergounioux/ Points cardinaux. éd. Fata Morgana
–
Belle après-midi Ossiane (et merci pour tes notes des jours précédents:)
>Eric:
Bonsoir Eric, merci d’adhérer à ce que véhicule cette photo;-) Les père ont bien changé dans ces dernières années; beaucoup plus préoccupés par leur progéniture;-) Merci de ton passage, je t’embrasse.
>Alix:
Merci pour ce beau texte de Bergonioux qui évoque ce clivage très marqué entre le père et la mère, l’homme et la femme dans les familles d’autrefois. Ca ne remonte pas à si longtemps que cela finalement. Les choses ont bien et heureusement évolué depuis;-) Bonne nuit, je t’embrasse.
J’aime le poeme d’un père.
Il me rapelle de ma famille.
J’adore le photo.
C’est très beau.
Je pense que vous êtes très intelligente parce que les poèmes sont bien écrits.
j’aime vraiment votre haîku. C’est très beau. Aussi, j’aime vraiment les images.
Sincèrement, Rachel
Je m’en vais l’étreindre de ma tendresse d’enfant
Rivage de mon passé, de mes mémoires ouvertes
En passager de vie, enfant dans la tempête
Adulte en quête d’Amour, lui, mon père,la marée
Dans la baie de mes routes, escale d’Amour,
Source de l’enfant intérieur…une pensée me transperce…mon père a vieilli.
Main rassurante
Dans le tourment des vagues
Force et douceur…
.
>merci Ryam pour ton poème bien senti; je ressens les mêmes choses que toi quant à cette photo. Amitiés.
.
En janvier 2008..je posais sur ces pages quelques mots sur mon père…
Il nous a quitté il y a une semaine..dimanche 22 mai…A l’église..mon frère a lu ce poème :
» A mes enfants
Les heures de nos vies
Quand on s’épouse, bien sûr c’est évident
C’est pour le pire et le meilleur éternellement
Le meilleur ? saisissez le immédiatement
Il faut l’étreindre, éperdument
Il est fugace, fragile, déconcertant
Il peut filer à tout moment
Le pire peut arriver malheureusement
Les joies aussi, mais moins souvent
Plus tard, on s’interroge, consciencieusement
Qu’avons nous fait des jours d’antan ,
Quand la vie s’offrait là devant
Que tout apparaissait , limpide et souriant ?
Tout bien pesé, très sincèrement
Bien peu de choses, apparemment
Des actions anodines, bien trop souvent
Si ce n’est bien sûr , trois petits enfants
Qui firent la joie et les soucis de leur maman
La vie suivit son cours, au fil des ans
Semée d’épreuves, de soulagement.
Je n’ai pas vu passer le temps
Vinrent des jours sombres, plus angoissant
M’avisant qu’il faudrait dorénavant
Faire face au mal, entre tous éprouvant
Qui efface tout, même les sentiments
Le temps me laissera t-il le temps ?
Les heures tournent sur le cadran
Je ne sais plus ou passe mon temps »
Ce poème a été écrit par mon père Gilbert..pour ses trois enfants, Patrice, Clotilde, Pierre ..en novembre 2003.
Pensée à vous toutes et tous..qui posez sur les pages d’Ossiane vos mots..vos rêves..vos peines..et l’espoir de vivre intensément le moment présent..
Il est très émouvant le poème de ton père, Pierre.B, merci de nous faire la gentillesse de le partager, il est fort ce texte, il contient tant de la vie dedans.
Il y a quinze jours, la vie a amené ma mère aux urgences,
pour le moment, elle est repartie chez eux, j’ai été fort bousculée d’émotions fortes,
alors je pense à toi, dans tes chagrins de la vie qui passe et nous laisse seul.
Doux jour pour chacun.
Merci Pierre de ce partage douloureux, de tout coeur avec toi
Touchée par ces mots, mon père s’appelle aussi Gilbert.
Nous sommes aussi trois enfants.
Merci de ce partage.
Les moments de douleur nous incitent à profitter des instants de bonheur présents et à venir.
Merci à vous..Annick..Thierry..Jo.S..Ossiane…mais aussi à Bourrache..Johal..Alix..Maria-D et d’autres qui apparaissent sur cette page de 2008…En pensées….vous m’apaisez..
Dans ces moments que chacune et chacun d’entre nous sont amenés à « vivre »…il y a le temps qui perd ses repères et le coeur qui tangue…Le passé..l’avenir..le présent..viennent tour à tour..se poser sur le fil de la mélancolie..et vous ne savez plus ou vous situer..Je suis de ceux qui disent..qui clament..qu’il faut vivre intensément le moment présent..le savourer..C’est vrai mais il y a des moments que l’on aimerait vite oublier..pour ne garder au fond de son coeur que la présence des « êtres passés »..et la vie avenir..
Prenez soin de vous..
Je suis fort touchée, par tes mots, Pierre.B, je les ressens bien fort,
prends bien soin de toi aussi.
et je te cite…* pour ne garder au fond de son coeur que la présence des êtres passés..et la vie avenir..
A mon père j’ai dit: »Tu as le droit de pleurer. »
Où sont les mots quand tu pleurais
Notre étreinte silencieuse?
Où sont les mots quand tu parlais d’un regard triste
La vie qui se défile
La vie qui se faufile entre deux battements
Cœur fatigué, a navigué sur les vagues de la vie
En profondeur
De la candeur au renoncement
Elle n’a pas dit son dernier mot la vie
Ce n’est pas à toi de dire oui
A la fin du tant
Choisis la vie, choisis l’amour
Dans l’amour des tiens revis.
A mon père.
Quand vous quittez quelqu’un en vous disant que vous ne le reverriez peut être plus jamais, ça fait « drôle »de le voir s’en aller sur une civière dans un couloir d’hôpital.Il s’en allait vers son destin.Je vous apprécie tous.
Tes mots sont émouvants, Leila, je t’embrasse.
une marche en avant
s’approcher, laisser venir, se remplir
océan de sagesse déverse
des larmes du bonheur d’être
ensemble en son essence
ciel
un trait d’union
Un jour tout bascule, celui qu’on croyait immortel s’en va nous laissant dans le désarroi, je partage avec vous Pierre.b ce sentiment étrange d’enfant abandonné ; mes pensées vont vers vous.
« Il n’y a rien pour dire l’absence. Rien pour la combler. L’absence ne finit pas. Elle se métamorphose. »
« J’ai compris que l’amour se nourrissait aussi de l’absence » Martine Robier dans le petit homme
Merci à vous..Monique..Leila..Arlequin..Ce matin le ciel a toujours la couleur de la mélancolie..mais la vie s’installe ..se glisse entre les larmes..offre un sourire..effleure vos joues et vos rêves..se pose sur les pages d’un toit..d’un nuage..d’une robe de soie..
Pensées
Pierre
Ils sont fort émouvants tous vos mots,
merci Pierre, c’est hypersensible et rentre Là,
depuis hier mélancolie qui chavire un peu,
ma mère ne vas pas très fort,
et la distance n’aide pas à apporter de la chaleur Humaine,
le téléphone se sent faible par rapport à l’imapct de la vraie rencontre.