Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
Bois de fusain
les tourments de ton âme
ton corps mis à nu
◊ Quelque part après Speluncato…
◊ EPURE, un mot qui fait vibrer les cordes de l’intime, un mot qui a fait jaillir chez Pierre 2, Fanou, Sven, Alix et Bernard d’émouvantes visions à la limite de l’abstraction.
« Eppur si muove! »
Le fusain trace
une épure de vie
sanguine
tes bras dénudés
sonnent ces derniers cris
dans un ciel complice.
Sur la terre brûlée
une trace écrit au fusain
« l’important est le silence ».
Epure…
C’est
à ce moment
de l’aube
dans les cendres
dispersées
le silence resté
dans un jardin
Debout
devant son ombre
l’absence dessine
d’une main transparente
une brûlure dans l’espace
comme une trace
de fusain…
La limite du vide
Le mot clef
Sur la page
Il y a le désordre du vent
Ivre d’avoir trop bu
Du ciel et la coupe d’or
D’un soleil qui bascule
Il cherche un toit
L’intervalle des lignes
Le trait sur le cœur
Ni dedans ni dehors
Ailleurs
Laisse venir la nuit
L’appel du large
L’émouvance du sable
Juste un trait
Une griffure
Un cri
L’épure de l’espace
Où la lumière
S’étale
Le souffle d’un poème
Epure d’eau fraîche
Source d’été
Soif
mort
…….mon arbre faux-semblant
µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ
De la pierre percée
………………………..ne sourd le rayon d’or
`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\
Et mes rêves de givre
…………………………….grise mine
De rien
……OOOOOOOOOOO…
Coeur grelotte
En-tête de litote
Epure…
C’est
à ce moment
de l’aube
dans les cendres
dispersées
le silence resté
dans un jardin
Debout
devant son ombre
l’absence dessine
d’une main transparente
une brûlure dans l’espace
comme une trace
de fusain…
Bonjour Ossiane,
… pourrais tu effacer s’il te plait la première version pas assez épurée en fin de compte…
merci pour cette belle image évocatrice, rendez vous dans quelques semaines… bonne journée à tous.
ta présence,
encore un peu,
comme un cri sanglotant,
comme une trace,
souvenir d’une nuit de peur
courant sur la terre
dont tu étais sorti –
mais pour encore un temps
dentelle raffinée
posée sur le paysage,
parure têtue
sven est le roi
Non, mais peut-être bien… un mendiant… de mots.
Belle journée à toi, brigetoun
tes bras dénudés
sonnent ces derniers cris
dans un ciel complice.
Sur la terre brûlée
une trace écrit au fusain
« l’important est le silence ».
L’Arbre rêve un instant d’absolu
au sommet de sa tête, la pensée bannie
monte vers un ciel désabusé et nu
où il éclate en infimes galaxies.
Son âme plane dans l’infini
s »estompe, par l’azur absorbé,
piqué vertigineux dans la mer
dans les âbimes se perd, s’enfuit.
Une peau de ciel
Voilà ce qui reste
Lorsque les racines
Lasses d’éclater les pierres,
Revêtent leurs habits de douceur,
Se parent d’un linceul de terre.
Voilà ce qui reste
Lorsque l’orage se tait
Pour écouter le bruissement
Du temps entre les feuilles.
Une peau de ciel
Où les étoiles s’accrochent
Et luisent d’un nouvel éclat
Dans la lumière des simples
Et de l’apaisement.
Bonne journée à tous 🙂
Les purs et durs ?
L’épure est dure ?
Les purées durent ?
L’épou raie dur ?
Les poux raides durent ?
etc…
l’arbre mis à nue
attend que le maître primtemps
dessine ces habits
belle journée à tous
Superbe Ossiane !
Bonne journée à tous.
Bises
Une image une seule
Pour un solitaire
Croisé au bord de la route
Il est nu ul est pauvre
de ses grands bras maigres
Il faut signe
Il appelle interpelle
Un passant l’entendra-t-il ?
« Votre oeil se fixe sur un arbre (…) Ve qui ne serait dans le cerveau d’un poète qu’une comparaison fort naturelle deviendra dans le vôtre une réalité. Vous prêtez d’abord à l’arbre vos passions, votre désir ou votre mélancolie; ses gémissements et ses oscillations deviennent les vôtres, et bientôt vous êtes l’arbre (…), cause et effet, sujet et objet, magnétiseur et somnanbule. »
Charles Baudelaire, Paradis artificiels.
Epure
« Plus une feuille aux arbres qui composaient, noirs et nus, un paysage fantastique, d’une sombre beauté. C’étaient moins des arbres que des idées d’arbres. »
Michel del Castillo, Les cyprès meurent en Italie.
Bonjour à tous… 😉
La limite du vide
Le mot clef
Sur la page
Il y a le désordre du vent
Ivre d’avoir trop bu
Du ciel et la coupe d’or
D’un soleil qui bascule
Il cherche un toit
L’intervalle des lignes
Le trait sur le cœur
Ni dedans ni dehors
Ailleurs
Laisse venir la nuit
L’appel du large
L’émouvance du sable
Juste un trait
Une griffure
Un cri
L’épure de l’espace
Où la lumière
S’étale
Le souffle d’un poème
Epure d’eau fraîche
Source d’été
Soif
> Belle référence à Michel del Castillo…Jeandler
sur la terre de Corse
une résille, une mantille,
en remord, en souvenir,
d’un embrasement ;
le feu a roulé
de crête en crête,
encore une fois.
Et sous la lumière,
aujourd’hui,
pour marquer le temps
un manteau jeune
de végétation dure
Offrande
« Les plus beaux arbres de la terre léguant leurs feuilles dans le vent sont mis à nu hors de saison »
Saint-John Perse, Vents.
Histoire
« Le récit pousse de partout et dans tous les sens, comme un arbre. »
Philippe Sollers, Le secret.
Anthologie pour arbre seul
Au rebord de la scène
L’ Arbre s’avance
Et salue
La dernière feuille envolée
> Ossiane, désolé, dans le Saint-John Perse, il faut lire: « les plus BEAUX arbres…. »
Merci si tu peux corriger.
mort
…….mon arbre faux-semblant
µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ
De la pierre percée
………………………..ne sourd le rayon d’or
`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\
Et mes rêves de givre
…………………………….grise mine
De rien
……OOOOOOOOOOO…
Coeur grelotte
En-tête de litote
Une tache… une ligne… un souffle… … et tout est dit
—
Bises vers vous tous
Ossiane calligramme et haïku superbes
Je reviendrai
Salut Bernard
Nue, offerte à ses yeux
Immobile, le corps alangui
Dans la posture qu’il à choisie
J’attend en regardant les cieux.
Il me jauge et me croque !
S’avance, recule, me touche !
Mécontent il me bouge
Comme pris par des tocs.
Il ferme un peu les volets
Baissant ainsi la clarté
Puis allume une bougie !
Mon visage éclairé rosie !
De son regard intense
De sa main libre et débridé,
passionnée Il s’élance
Assis devant son chevalet.
Bonjour Ossiane et à tous,
Des branches sans âme,
Esseulé dans cette nature corse,
Ni le vent, ni le soleilne charmeront son écorce,
Une pluie salvatrice lui rendrait son charme,
Des couleurs, des senteurs,
Effet immédiat le ciel se met en pleurs.
Cher Sven, merci d’être passé chez moi écrire un joli poème, reviens quand tu veux chez « Olivier » (pas Bruno) ! Amitiés.
Maria-D coucou, hier j’ai envoyé un mail, l’as tu reçu ? par contre il me revient qd je mets une photo ? Je comprends pas…
Désolé, Ossiane, pour ces apartés.
Je te souhaite un excellent week-end et à vous tous aussi,
Gros bisous,
OLIVIER
Une trace… un point… un silence… et tout est dit.
A Sven, à Bourrache, à Maria, à Marc, à Annick et tous ceux qui m’ont écrit hier, je suis très touché et vous remercie de tout coeur !
Je sais que chez Ossiane, c’est une grande table très accueillante et ouverte ! sauf que mon emploi du temps est court et donc je ne peux participer à vos joutes poétiques. Dommage….
Je vous embrasse tout en reconnaissance,
OLIVIER
Sven courage !
Chenu griffu nu
D’espoirs acérés tordus
Il fissure le ciel
dénudé,ésseulé, apeuré
tu n’est que l’ombre de ton ombre
épuré de tes couleurs
débarrassé de ta robe légère
différent au coeur de l’été
tu parrais triste et sombre
malgré tes belle dentelles noir
qui se détachent sur la chair du ciel.
Un arbre mort
branches au vent
m’indique le chemin
Combien de saisons passées
combien de feuilles tombées
avant de le rejoindre ?
La parure tombée
reste l’incroyable chevelure
de la ramure
« Eppur si muove! »
Le fusain trace
une épure de vie
sanguine
suite
le temps et le vent son complice
d’un sourir macabre
égrennent ton corps
squeletique et tortueux
dans cette sépulture clair
offerte aux griffe de l’air.
un texte un peu décalé
mais cet arbre et ce haiku
me fait penser a un coup de foudre (pas celui amoureux)
celui destructeur
et j’ai dévier sur des sentiments bien
morbide qui rappelle certains faits. malheureusement!
Coups de fou
Mes yeux te lancent des éclairs
Mon coeur tonne et cogne sur ta chaire
L’orage violent des sentiments
S’abat sur ton corps tonitruant
Dans le tourbillon de mes sens.
Emportant dans une marre de sang
Ton corps presque mort. Gisant !
Coucou, Ossiane
Triste photo de cet arbre… mais bel haïku et calligramme
Arbre décharné
Aux racines déflorées
Fusain de l’hiver
Sanglots de l’arbre
Sa ramée est écorchée
L’arbre expire
Et belle épure de Bernard….
Bies à toutes et tous
Approche, bel arbre
Tu sens mon souffle doux
Approche encore un peu
Laisse mes murmures
Te feuillir encore et encore
Mes tendresses te fleurir
Et mes regards mûrir tes fruits
Ne crains rien
Je t’aime vivant
Plein tant de vie dedans
Viens plus près encore
Ressens mon souffle
Pour te vivre éternel
merci de retirer le texte précédent, merci Ossiane, et bel après midi, un matin speed d’avenir qui se trace..à bientôt.
Tu te souviens de l’oiseau
Du chant du vent dans tes branches
Tu as fermé les yeux une nuit d’orage
Ecrire
Pour chaque degré
De l’aube
Et le spectre
De l’arbre
A l’ombre
Désaccordée
Creuser
Le mot avare
La consonne extatique
Le rire dans l’espace
Souffler
Le chaud du ciel
Elaguer les promesses
Le souffle de l’orage
Dis …les mots souffrent –ils ?*
Des non –dits
Des regards qui se frôlent
Et des syllabes atones
Voir
L’outre-mer
La craie de bronze
Sur l’océan
D’un ciel inattendu
Peindre
Le creux du temps
Sur le toit en ardoise
Attendre
La réponse du jour
Le cheval à bascule
La promesse qui t’invente
Rien d’autre …
Bonjour à tous et à toutes en ce froid hivernal, le vent souffle très froid aujourd’hui mais le soleil est généreux.
Cet arbre qui se dresse imposant dans son allure spectrale laisse imaginer sa splendeur de son vivant. Il a surement donné la vie, il fait partie du cycle de la Vie et j’aime bien, comme Ossiane honorer d’une belle photo un arbre mort comme pour le rendre immortel par l’image.
Par tes mains offertes
La mort te garde en mémoire
Branches dénudées
Le symbole est immortel
Ta vie habite mon âme.
La terre a gardé
l’épure de ta majesté
Polie par le vent
Pour combien de temps encore
Poussière tu retourneras.
Ossiane
Trop de rapidité, peu de temps….la photo est belle….mais l’arbre m’apparaît triste….du coup, moi aussi….
bIses
annick, j’aim ton interprétation sur cet arbre mort….
bonne journée à toi, à vous, au salon d’Ossiane.
Claudie
Tu ne peux pas être triste vois ce soleil qui brille comme le poème que tu as déposé à midi, beau, épuré, sans artifices. J’aime bien.
Annick
Qu’est-ce qu’il est joli ce poème « Approche bel arbre » il me touche énormément dans ma sensibiité, je le trouve intimiste.
Bonne après-midi
bonne journée fanou, je sors m’aérer,
matin de tension avec des démarches pr la future orientation de mon fils,
et en plus, oui de oui cet arbre donne le bourdon.. je me sauve.. sourire!
bon après midi, à chacun.
Un jour d’un bel regard
Un arbre eut un coup de foudre
Depuis il est mort dedans
Il attend
Et elle l’attend aussi
Sa petite fleur des champs
Qui se pousse dans ses bras
Si rassurants si doux
Car pour sa petite fleur aussi
Ce fut un grand coup de foudre
Qui la sonna de temps
Ah la foudre de l’amour!
Il traverse les ans
Avec mort vie dedans
Mais tellement la vie
A vouloir se serrer
Dans la foudre des émois
Si bons si passionnés
Une belle flamme d’amour
Le caline le rend noir
Et pourtant
L’amour c’est fait pour vivre
Alors chaque soir des ans
La flamme le lumière bel
Cet être si élégant
Si raffiné
Si fort
Si grand
Si épuré
L’amour c’est fait pour vivre
Pas se mourir dedans
Un jour d’été, un promeneur médusé Fut surprit de voir un arbre dénudé…Alors il en fit part aux scientifiques…on l’ausculta, on lui fit subir des analyses…On pris des photographie, on le sonda…Pour conclure qu’il n’y avait rien a faire…cet arbre faisait peur…L’arbre essaya bien de leur parler…leur expliquer qu’il en avait marre d’être nu en hivers et couvert en été…Mais les hommes ne comprenaient pas le langage des arbres…alors Les hommes dépités , ne comprenant pas d’ou venait cette différence allèrent chercher les bucherons avec leurs tronçonneuses …Il s’affola, cria,
mais il compris vite qu’il devait vivre comme les autres arbres…alors résigné Il décida de se mettre à fleurir…Comme ses congénères…. Depuis, les hommes ne le regardent plus…il leur est invisible …mêlés à la foule des arbres anonymes…
le vieil arbre
Dans son tronc foudroyé
Son cœur bientôt
Ne sera plus qu’un trou béant
Ses vieilles branches décharnées
Griffent le vent qui passe
Et pourtant
Sur ce bois presque mort
Les fleurs de son vieil âge
Seront le rire
Peut-être
De son dernier été
Qui salue la houle
Du champ de pierres rousses
D’herbes tenaces
Abris de vies innombrables
Qui l’entourent
Et dont il semble le vieux roi
Les printemps en fleurs
Et les étés glorieux
Hantent encor sa mémoire
Les hivers de grand froid
De pluie de neige de tempête
Ont usé et brisé sa carcasse
Mais tel un vaisseau démâté
Qui résiste à la vague mortelle
Il ne se rend pas
Et bien que sans couronne
Défie encor les outrages du temps
Au soleil il revit
Et les oiseaux sont ses amis
Ses racines farouches puisent
A la source de vie
Dans le profond secret
Et la nuit de la terre.
Radiographé tout nu
L’arbre semble solide
Qui peut savoir le vrai
merci MOnique, allez je repassais juste un peu, avant de me sortir, qué matin et aprem, il y a ces jours…et youpssssss, je m’extrais!
j aime bien Marc, c’est original. je vois la mine de l’arbre et son regard déconfit, et sa peur, et sa résignation..c’est profond amichel, fort beau..
mais c’est pas gai tout cela.. ahlala! à tantôt.
Rides de vie
Arbre qui es-tu?
« Je suis le trépassé.
Passant!
souviens-toi de l’éphémère
vie qui trébuche.
Ci-git mon écorce témoin
du temps qui pousse
vers l’abime,
au tréfonds de mes rameaux…
Mes veines enserrent le coeur du bois-paysage.
Je trépasse…
Souviens-t-en. »
l’eau le feu et l’air
se sont unis pour le terrassé
lui le bel arbre encore si jeune.
En son tronc calciné
résonne encore la fureur des éclairs
l’assayant de leurs flèches enflammées
le grondement du tonnère
remuant le ciel de sa colère
les secousses du vents
emprotant ses ramures
que le temps patient
avait confectionner avec gout.
il porte encore les traces
des coups de fouets incessant
de cette pluie violente et glaciale
pénétrant la terre jusqu’a ces radicelles.
et maintenant l’air gélé et sournoie qui
tournoie et grignote de ses dents
ses membres affaiblis.
il sait ne restera bientôt de lui
qu’un amas de pouriture
d’un noir impénétrable et infini.
ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, ne m en jetez plus, je suffoque!!! tant et tant.. allez youpssssssss, je sors mes paniers…….YOUPS…….je vais heinhein croiser de bels arbres de couleurs, héhéhé, yaouhhhhhh, celui là c’est un croquemort, et moi je suis vivante! héhé!
SOURIRE!
Pouf
Allez cours après moi
L’arbre
Déride toi
Sors de ton noir
Vois ton tout nu
Tout blanc
Héhé
Mignon tout cela
Mais te voilà
Mmmmhhh
Tu me fais plaisir
Mais je me retourne
Je vais te croquer
Moi
Croquevie
SOURIRE!
annick tu me fais rire
> merci, Monique pour tes paroles réconfortantes. Le soleil brille mais le vent souffle très fort chez moi…et les arbres vont perdre leurs feuilles…si jolies d’automne…
Bonne fin d’après-mdi…très chargée….
Lui le grand esthète
Giflée par la tempête
il Baisse la tête.
vêtu de ses oripeaux
sa couronne en lambeau
il se dirige vers son tombeau
pardon annick
Sans artifice
nature et vrai et beau
l’arbre nous salue
Echevelés
mes tourments dans la nuit
se tordent les doigts
Tentaculaire
dendritique et profuse
ramure véhémente
Il ne fait plus d’ombre
l’arbre
où si peu…
A quoi bon lorsqu’on devient
l’ombre même ?
Il n’y a pas l’ombre d’un doute
que ce n’est pas la déroute
on n’est pas au bord de la route
ni à flanc de coteaux
mais il ne sert pas de poteau
et sur ce douillet tertre
peut être courre t il à sa perte
pas foudroyé il a vraiment dérouillé
maintenant il n’est plus voilé
la roue tourne alors pour lui
qui d’espoir ne vit plus
il hésite et puis agite
ses bras crépusculaires
et il brasse l’air (de rien)
pas seulement par le doute
rongé il cherche et s’écoute
s’écorce et ses croutes
pourtant même décharné
il peut paraître acharné
allons encore un effort
pour obtenir du réconfort
peut il seulement se calmer
après avoir tant et tant clamé
il fut en son temps fort acclamé
et sous ses voussures fréquenté
et puis on l’ a franchement quitté
et bien seul il s’est retrouvé
obscurément sans se retourner
il pense au futur dépourvu de ramures
solides qui pourrait l’ancrer
dans plus de certitudes.
Epure famélique
rire sardonique
maté à coup de trique
il n’en peut mais
car torturé il est
d’affronter la froidure
sans plus de toiture
désormais plus abrité
il est tout comme habité
par un rêve hanté
la fin de sa santé
et l’alinéation de sa beauté
pourtant doué de bonté
il a secouru des perdus
il a tendu ses bras
« Ci-gît l’Ancien »
piaillent les oisillons
dans leur nid tout neuf…
🙂
Impromptu…
Cet arbre,
cet Haiku,
Au plus profond de mon être.
L’hiver,
Décharné,
Toujours debout cependant.
Mais face aux vents,
Face aux épreuves,
Certaines,
Majeures,
Dramatiques,
Qui s’apprêtent,
Dans la grande arène…
Juste ces choses :
Acter,
tout.
Sa lacheté,
Sa force,
Ses effluves de désirs,
Ses remerciements,
à celle qui l’a senti,
Pur matin…
Souffle d’instinct,
de survie,
empêchera ,
le noyer( ?..°
de plonger,
vers cette terre,
Pourtant nourricière, qui l’engloutira un jour.
Points de vains mots.
Points de façades,
que l’on peut rafraichir,
à moindre frais.
Juste le temps,
Qui acte tout.
La mort, promise.
La vie, présente.
Les pures mornings,
courageuse,
capable de dire.
Sans exigence.
Prendre acte,
De ton courage,
De celui, d’autres, peut-être,
à venir.
Pour m’y fortifier.
Juste le temps ,
qui acte tout.
Ma mémoire entêtante,
sans attente.
Aussi.
Et le temps,
de dire,
Ossiane…
Forte, fragile..
Vivante.
Meci à toi.
Marqué par le feu
Les branches, le tronc noircis
Un jour blanchiront
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
A Fanou, Sven, Alix et Bernard qui ont brodé cet arbre devenu canevas, élevé au schème en abstraction.
Merci Ossiane et bon week-end à tous … dans les arbres, comme il se doit.
Tant de belles images posées comme des feuilles renaissantes
Je suis ravie de partager l’affiche avec les peintres des mots…
ceux qui accrochent leurs rêves aux branches d’un arbre….
Tu savais, toi, belle Ossiane, combien je suis attachée à ce que nous raconte la nature!
bon we à vous tous; je ne suis jamais si loin que cà!!
Je suis ravie d’être avec vous quatre ..Fanou Sven Pierre et Bernard
Belle soirée à toi Ossiane et à tous ceux qui partagent les mots.
Pour apprivoiser l’ombre..;)
Quatre petits vers de Paul Eluard
« La nature s’est prise aux filets de ta vie.
L’arbre, ton ombre, montre sa chair nue : le ciel.
Il a la voix du sable et les gestes du vent.
Et tout ce que tu dis bouge derrière toi.
Moi, j’reviendrai au printemps …
quand il y aura une fleur …
Pierre , Fanou, Sven, Alix Bernard
mon chemin a plus de guide que les votres
je dirais presque que le mien est terre à terre
je suis toujours admirative devant les textes dépoiés sous la photo, encore ce soir, qu’est ce que c’est beau! merci!
MERCI de lire déposés et pas dépoiés//
Un arbre mort?
Non.
Un arbre n’attendant que le Printemps
pour se coiffer de feuilles et fleurs.
C’est comme ça le « Ipê » (arbre symbole du Brésil)
à l’hiver sécoue ses feuilles
et au mois de Septembre, s’habille en or.
C’est très joli, l’arbre nu de feuilles
et pleine de fleurs jaunes, annonçant le printemps.
Waouh ! quelle belle mise en lumière de ces cinq que j’aime… et que j’embrasse….. il est tard…. et n’ai point le courage de lire…. Ossiane je t’embrasse… stop
Coucou Neyde tu es la dernière … je te lis donc… bises à toi
Et à tous belle nuit et beaux rêves
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Taken/video/x38luc_taken
Maria-D
j’ai reçu tes bises.
Merci mon amie,
Gros bisous.
>Sven, Pierre (2), fanou, Alix, Bernard :
Merci à vous quatre pour vos belles épures de mots qui me font penser à des coups de crayon ou de pinceau apposés sur le paysage comme dans un tableau abstrait. Difficile de décrire, c’est de l’ordre du ressenti et des sensations provoquées par les images des mots. J’aime ces cris de fusain qui invite au silence. J’ai failli intituler cette note « cri ». Bises à tous les quatre.
Contente de ton beau retour, Bernard !
Merci Pierre, fanou , alix pour toutes les autres beautés que vous avez produites.
Sven, à bientôt, je t’embrasse.
>Brigetoun :
J’aime de plus en plus tes poèmes ; j’ai failli chosir le premier. La longueur te va bien 😉 Bises et merci.
>Johal :
Ta peau de ciel est splendide et originale. Contemplation, écoute, sérénité.
Tu as raison de souligner l’absence d’ombre fraîche pour cet arbre mort. Ton poème est beau et douloureux. Merci beaucoup. Bises.
>Bonbonze :
Et le bonbonze aussi 😉 Tu fais très fort aujourd’hui ;-))
>Marc :
Tu passes par toute la palette des sentiments au fil de tes poèmes. Jolie petite mise en jambes printanière puis superbe et joyeuse évocation picturale du modèle par rapport au peintre, j’aime beaucoup. Après la gaieté, la tristesse, la mort en épure de mots noircis à l’image des branches dénudées. Belle image cette chair du ciel. Tu as eu vraiment le coup de foudre dans les deux sens;-) Quelle inspiration, on ne t’arrête plus ! Inspiration que tu vas chercher au plus profond de toi et qui a une part de vécu. C’est beau, sincère, profond. Bravo pour cette fougue poétique. Bises.
>Nath :
Merci Nath, bonne nuit !
>Maria-D :
Minimalisme. Trois mots de toute beauté qui disent tout. La trace d’un pinceau, épure, silence, solitude, vide. Je savais que ça te plairait 😉 Fais de beaux rêves.
>Olivier :
Oui Olivier, bien nu et esseulé ce pauvre arbre alors qu’on est en plein mois de mai. Merci pour ton poème sensisble. Je vois que tu vas mieux aujourd’hui. Les amis du blog se sont bien occupés de toi, je te l’avais bien dit 😉 Bises et bon week-end !
>Fugitive :
Comme tu joues bien avec les sons « u » et «r » pour évoquer ces branches noueuses. Merci Fugitive pour ce bel haïku. Bon week-end ! Pas eu le temps de passer chez toi et chez bien d’autres…
>Guess Who :
En passant, le graphisme de cet arbre noir m’a tout de suite sauté aux yeux dans la verdure mais je n’ai pas pensé à ma mort pour autant 😉 Merci Tiago pour ton beau poème qui interpelle. Je me souviens de ton bel arbre calciné dans le désert de Namibie que tu avais mis sur ton blog l’année dernière. Bises de l’au-delà et bon week-end !
>Claudie :
Coucou Claudie, pas gai bien sûr ; ça dépend de ton état du jour qui semble un peu abattu. Pour ma part, je vois beaucoup de beauté même dans la tristesse, beauté qui se révèle dans les méandres de ces branches noueuses qui se détachent sur le ciel. Merci pour ton poème émouvant, je t’embrasse.
>Annick :
Pas vraiment gai 😉 Tu parles bien aux arbres Annick. Même quand ils sont morts, tu y vois du vivant, c’est dire ton appétit de vivre. J’admire cette énergie qui est en toi-même quand c’est difficile. Merci pour la beauté de tes mots et évocations. Bonne nuit !
>Tay :
C’est beau ! J’aime beaucoup ton dernier vers. Belle plume Tay, merci !
>Monique :
Profondes réflexions atour de la vie de la mort au travers de tes mots. Empreintes de la vie même dans la mort. Merci pour tes beaux poèmes sensibles. Les vers d’Eluard sont splendides. Bonne nuit Monqiue, je t’embrasse.
>Amichel :
Aaaahhhh ! Bonjour Michel, c’est donc le grand retour 😉 Magnifique poème que tu nous offres. Là aussi, les traces de la vie rebelle et l’esprit de résistance face à l’âge et au mauvais temps mais aussi la vie qui vient entourer et cajoler le vieil arbre. C’est beau et vivant ; ton poème devrait plaire à Claudie et Annick qui sont si tristes aujourd’hui 😉 Bises d’après minuit.
>Salade :
Beau poème Salade, c’est la première fois je crois, que tu en déposes un aussi long. J’aime bien tes jeux de mots avec trépassé, passant ainsi que ton image de bois paysage. Merci beaucoup, bises vers la Belgique !
>Thierry :
Tu t’es vraiment réincarné en arbre 😉 Belle immersion dans ce que l’arbre peut ressentir. Comme un appel au secours ces branches qui griffent le ciel. Beaucoup de glissements d’un mot à l’autre, tu t’amuses avec ta plume. Merci pour la beauté de tes évocations. Bonne nuit !
>Franck :
Bonsoir Franck, et voilà un petit impromptu comme tu les aimes et que tu écris quand une note déclenche des choses particulière en toi et fait appel à ton vécu;-) Je suis très honorée qu’un peintre comme toi vienne déposer tous ces mots. Ton poème est bien écrit et senti car il vient de l’intérieur de toi. Tu parles souvent des « pure morning »… à quoi fais-tu allusion exactement… à quelque chose qui t’a ébloui particulièrement, à une révélation ? Franck, tu prends de l’assurance en poésie, il faut continuer surtout si ton chemin de peinture peut en être éclairé. Merci pour tes mots, ça me touche. Je t’embrasse.
>Kirikino :
C’est superbe d’avoir pensé à opposer le noir et le blanc et en plus ce passage vers le blanc est véridique. Merci pour ton bel haïku. Bon week-end à toi.
>CéliaK :
Coucou Célia, belles feuilles en tout cas, feuilles de l’Arbre des Amis dont parlait Aurélie de la Selle à une époque. Bises vers toi.
>Bourrache :
Tu sembles moins en forme aujourd’hui. Ne nous quitte pas, ne nous quitte pas… on est au printemps sur la photo;-) Je t’embrasse.
>Neyde :
Et voilà la petite hirondelle optimiste qui voit la vie dans ce qui semble être la mort. Très arbre que l’ipê. Il est sans doute un peu trop prisé comme bois exotique car il risque de diparaître, non ? Merci pour ton partage doré, douce amie. Je t’embrasse.
http://organismo.art.br/blog/wp-content/uploads/2007/05/ipe.jpg
Ossiane,
un écho …
___
Il neige il neige sur Liège
Et la neige sur Liège pour neiger met des gants
Il neige il neige sur Liège
Croissant noir de la Meuse sur le front d’un clown blanc
Il est brisé le cri
Des heures et des oiseaux
Des enfants à cerceaux
Et du noir et du gris
Il neige il neige sur Liège
Que le fleuve traverse sans bruit
Il neige il neige sur Liège
Et tant tourne la neige entre le ciel et Liège
Qu’on ne sait plus s’il neige s’il neige sur Liège
Ou si c’est Liège qui neige vers le ciel
Et la neige marie
Les amants débutants
Les amants promenant
Sur le carré blanchi
Il neige il neige sur Liège
Que le fleuve transporte sans bruit
Ce soir ce soir il neige sur mes rêves et sur Liège
Que le fleuve transperce sans bruit
J. Brel.
____
chûûûtt….
… il neige vraiment ….
NEYDE
bonjour au salon,
ton apparition est toujours une note de couleur. cela me fait chaud au coeur de te lire . tu fais partie de ceux qui me retiennent et me font toujours revenir.
reste encore un peu…
le mistral vous transporte tout plein de bizous frais du midi à partager au salon.
Ton arbre décharné perdu dans les champs me fait penser aux épures de Mondrian. A force de dessiner et de peindre des arbres tordus et décharnés, il bascula un jour dans l’abstraction pour ne s’attacher qu’à la forme et aux couleurs primaires.
On raconte que c’est à la vue d’un tableau renversé (l’une de ses multiples épures) dans son atelier que lui vint le coup de foudre pour l’abstraction.
Son oeil fut attiré par l’une des toiles qu’il ne reconnaissait pas. S’approchant il se rendit compte qu’elle était retournée. Il l’a mis alors à l’endroit et ne fut pas saisi de la même émotion, guidé par la nature de l’arbre représenté. Il comprit alors alors que le sujet n’avait pas d’importance et que c’était la forme, le graphisme et la couleur qui lui importaient.
Il abandonna alors ses arbres épurés pour peindre des toiles abstraites et géométriques.
http://images.google.fr/images?hl=fr&q=mondrian+arbres&btnG=Recherche+d%27images&gbv=2
Au matin il s’éveille
la tête dans le ciel
il étire ses bras
s’étonne de sa nudité d’arbre
en plein été
tenue d’hiver
Epure, épurée, mais pas apeurée
à grands traits contrastés
pas de quoi s’attrister
Et pure comme l’azur
un fond pas fondu
une sihouette
détachée
attachante
touchante
Epure comme essai
un début, pas le passé
un signe, une visée
Epure pas si dure
tant que la vie
joue avec les ombres
>Ossiane : Vraiment ton haïkou est parfait
et si symbolique qui va à l’essentiel
que de pistes innombrables qui nous raménent à des visions
des souvenirs, des impressions;
bonjour à tous
toujour un texte un peu triste
fin de vie
Le soleil à beau déployer ses rayon ardents,
L’arbre tremble sous ses oripeaux !
Le vent à changer de chemin de peur de se couper,
Sur ses branches calcinées aux regard tranchants !
Les oiseaux ne parent plus cet écheveau ébouriffé,
Qui se recroqueville sous sa mince écorce !
Les feuilles ne chantent plus la comptine du printemps,
alors il ne rit plus, Il ne dort plus , il ne rêve plus !
La terre nourricière continue à l’allaiter,
mais a bout de force, il ne prend que quelques gouttes.
Seul, il espère, désespéré, Qu’un courageux bûcheron
Viendra le délivrer de cette fin interminable !
bon week end à tous
La marche du temps
Entre le noir et le blanc
Le vide est plein
>Bonjour marc: ça faisait un moment que je voulai te passer un petit mot gentil. Ta sensibilité est extrémement touchante et ton registre émotionnel sans borne, que du vécu, que du bonheur de partager avec toi. Merci
un grand coucou a tous!
après un petit voyage, me revoilà!
je n’ai pas eu encore le temps de découvrir tout ce qui s’est passé ici!!!
bonne journée a tous
jane
thierry tes mots me touchent
ce n’est pas que du vécu
heureusement!
mais il y a aussi du ressenti
j’aime aussi ta manière d’écrire tu à l’ai d’avoir une grande culture
et tu joues avec les mots de manière admirable
bonjour jane content de te retrouver!
bonne lecture
> Marc..merci de ta gentillesse
>Maria..bises en retour:)
Très bonne semaine à vous…Pensées vers toi également Ossiane>))
>MARC: Je sais je suis chiche de mots d’encouragement mais ils ne sont pas feints. Parfois la fatigue de la journée ne permet pas de clarifier et filtrer et la profusion entre fusion et effusion est telle
que j’en suis bouche bée, pas béat, mais habité.
Oui l’imaginaire nous prend et nous entraîne mais cette absence de limite nous fait sortir de tant de contingences
en guise d’évasion de ces cages aux fous où comme des hamsters pas jovials on pédale sans but.
Merci des compliments ils ne sont pas de mise; j’aime lire sur tout et surtout partager; mais comme au potager il faut un menu équilibré.
la culture c’est comme la confiture, on a trop tendance à l’étaler
avec le risque de faire détaler comme des lapins les autres apeurés.
Pas de comparaison car ce n’est pas raison, pas de morgue, juste le simple souci de dire dans la lumière crue des mots pas pour l’éternité mais des instantanés qui décomposent dans notre prisme personnel
cette lumière imagée.
Les jeux de gros mots m’étaient familiers quand petit je me confrontai aux autres; la politesse et le polissage on arrondit quelques angles mais certains restent coupants.
Dire pour se dire, sans celer tout d’un coup, lentement pas à pas
avancer pour juste ébaucher une oeuvre au noir ou blanc mais qui soulage ( :)) )
Cela fait plusieurs fois que je passe , car j’aime prendre mon temps 😉 j’aime flâner entre les blogs avant de commenter et plus je reviens sur ta note plus elle dégage une sérénité de beauté. Je n’aime pas me précipiter car je trouve que l’on ne prends plus le temps de la réflexion , d’attendre .
Je t’embrasse Ossiane
Que ceux qui m’on envoyé des mails en privé ne s’impatientent pas, je ne vous oublie pas. Juste le temps qui me manque pour répondre de suite.
>Bourrache :
Echo bien reçu dans le silence, Bourrache noctambule 😉 Un beau texte ! Neige-t-il toujours ?
>pierre (2) :
Joli réveil ! Très sympa ton poème du matin 😉 Et en plein hiver, qu’est-ce que ça donne ? Bises à toi.
>Thierry :
Merci Thierry mais je ne suis pas très satisfaite du calligramme que je ne trouve pas assez épuré. Il faudrait que je le reprenne 😉 Merci pour ton beau texte aéré et aérien à l’image d’une épure tracée dans le ciel. J’aime ces signes minimalistes qui vont à l’essen-C-iel. Bonne après-midi.
>Bonjour Marc, pas grave si tes poèmes sont un peu tristes. On trouve de la beauté dedans ; c’est l’essentiel. C’est comme pour la musique, les morceaux les plus tristes sont souvent les plus beaux. Je te félicite pour tes nombreux angles d’attaque de cet arbre ; tu fais comme le photographe qui tourne autour de son sujet pour essayer différents angles de vue. Tes textes sont toujours bien sentis. Bises.
>Maria-D :
Superbe haïku bien à ton image, j’aime ! Bel après-midi.
>Jane :
Hello douce Jane, contente de te retrouver 😉 Toujours touchée que tu ne nous oublies pas 😉 Prends ton temps pour reprendre le fil, je te souhaite un bon week-end. Bises.
>François :
Of course, les arbres de Mondrian que j’aime beaucoup. De vraies épures ! Merci pour cette intervention et ce lien magique ! J’aurais bien aimé arriver à ce résultat.
Merci aussi pour ce texte sur ce retour à la préservation des terrasses. On s’était posé la question dans la note Mortier. C’est une bonne nouvelle ce changement de cap ! Bon après-midi, je t’embrasse.
>bruno :
Take tour time ! C’est une valeur en voie de perdition, il faut asolument la réhabiliter 😉 J’avoue que je fais la même chose que toi 😉 On pourrait créer tous les deux le PTP, le parti du Temps Perdu. Bon week-end !
.
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Nouveaux commentaires de Norbert et Nath sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/08/29/echancrure/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/10/26/2005_10_contemplation/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/09/02/2005_09_forme/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/03/22/2005_03_soleil_couchant/#comments
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je vous délicieuse, tranquillement, savourant. Merci pour tous vos mots, je vous souhaite un bon week end.
Vie d’une trace
Tout le corps en mouvement
L’essentiel est là
http://www.dailymotion.com/relevance/search/calligraphie+japonaise/video/x15zy9_nakajimahiroyuki_creation
Merci maria-D
Esquisse rapide de commentaire pour cette épure, beau parallèle
Entre le calligramme d’Ossiane et l’estampe japonaise. Bravo.
Thierry, je pense que le fait de partager des petits chefs d’Oeuvre c’est honorer. le blog d’Ossiane à travers la littérature, la musique, la vidéo, l’art en général et c’est plutôt sympa et enrichissant et dans l’ensemble très bien dosé. J’ai découvert plein de chose et j’adore découvrir des images comme celles que nous a envoyé François le jardinier ce soir.
Merci Ossiane pour ton petit mot qui m’était adressé j’ai beaucoup apprécié.
Bonne soirée à tous
> Monique: oui je suis d’accord, la compagnie est excellente, les gens très différents convergent et offrent à la vue et aux sens, du sens justement; l’essence des choses n’est pas triviale, parfois bancale et dans la façon toujours cordiale.
je finirai sur une pirouette; c’est bien d’oser car si le penser est nécessaire, le dire est mieux encore.
On me disait toujours étant enfant « il faut de tout pour faire un monde » et quand ces parties éparses du tout se rassemblent autour
de mots fédérateurs, alors celà donne ce résultat saisissant de beauté
presque à la pamoison.
Merci encore de ton petit mot: je débarque et je ne connais personne alors je tatonne mais jamais je n’annone.
Bonne soirée, avec un feu de bois, un feu de joie si possible.
Charbonneux et noueux il trace
dans le ciel mille larmes fleuries
bien qu’il soit d’apparence flétrie
du temps il a chassé la crasse
ligneux mais pas erythémateux
il ne compte plus du temps
les incessants frottements
ça n’en fait pas un matheux
et si il jette de toutes parts
ces tentaculaires extrémités
sans paraître totalement mité
c’est qu’il garde en lui un regard
Esseulé,essouflé, presque marouflé
il se disperse en grappes sauvages
pour cacher des ans les ravages
mais en fait demande juste à souffler.
… Quand je serre un arbre sur mon ventre
quand je l’entoure de mes bras
comme on entoure un enfant…
et que c’est moi qui tremble
alors, je suis heureux ….
à Fanou
pensée vagabonde, prise dans le filet des mots.
Bon week end à tous.
Bonsoir
Juste un petit coucou et une informations.
Pour la fête de l’arbre, dans ma ville, j’ai eu le plaisr de découvrir le travail photographique de Francis Vergne. Beaucoup de plaisir …Alors je vous invite à voir son site :
http://laterrenative.free.fr/sommaire_photos/sommaire_photos.htm
Bises
Ps : je n’arrive pas à écrire…
Fanou,
merci de tes mots.
Je suis restée émue.
C’est très bon savoir
que tu aimes ce que j’écris
Si loin nous sommes,
mais les âmes amies se cherchent.
C’est pour ça qu’on revienne au salon d’ Ossiane.
Gros bisous du Brésil vers ton midi.
Ossiane,
merci de mettre sur ton blog le site avec la photo de l’Ipê.
à tous, voyez, c’est un beau arbre.
Les fleurs sont pour fêter les amis en lumière :
Pierre 2, Fanou, Sven, Alix et Bernard
Bravo à ous cinq.
Bises
> Neyde, merci de tes fleurs; ici, elles se terrent dans les serres.
Arbre du tant
Tu pleures ta sève
Ton pouls s’essouffle
Le mal est grand
Le temps qui passe
Passe sans lui
Et il se pleure
Inconsolable
Au fil du temps
Couleurs et lumière du jour
Ne siéent pas à l’arbre nu.
Il n’osait se montrer,
S’effaçait, tassé, tordu,
Confus de sa maigreur,
De la pauvreté de sa mise.
Venues la nuit, la lune,
De leurs rayons il s’est paré.
La honte, les tourments
S’effacent, regardez !
Il est frémissant, resplendissant
De l’élégance retrouvée.
Le soir
L’arbre
Sort son mouchoir
Et pleure
Ses larmes noires
Sur sa page blanche
Qui écrit
Son histoire
Beau Annick ces larmes noires qui deviennent l’ encre de son histoire.
Je me permets de reprendre les pleurs de l’arbre, c’est joli et je fais une petite allusion aux bûcherons de Marc
_
L’arbre pleure au soir de sa vie.
Mais garde son élégance
Il attend Le coup fatal,
Qui le couchera à terre
Sur le ciel il laisse son empreinte,
Le soleil a posé sa main sur son front refroidi.
La nuit l’enveloppe dans son linceul.
_
Il est tard ce soir Thierry pas de feu de bois mais tout comme, belle soirée châtaignes dans la bonne humeur.
Tu as raison, doser et oser ne sont pas là choses aisées .
J’aime la dernière strophe de ton poème. Demain c’est dimanche prenons le temps de souffler.
Merci Nath pour cette invitation à l’imaginaire avec Francis Vergne.
Félicitation pour ces mises en lumière en reelle concordance aux images d’Ossiane.
Je vais poser mon fusain et fermer ma fenêtre et vous dire à tous bonsoir et bon dimamche.
Et c’est très joli ce que tu viens d’écrire Monique.
Et je partage tes mots,
et quand tu parles de réelle concordance, c’est là tous l effort d’écriture, car parfois, le ressenti, le vécu du jour à l opposé de l’image proposée, et les mains se lancent seules, parfois dans le souvenir, parfois dans le pur imaginaire, parfois le vécu du jour, parfois juste dans l instant, et dans tous les cas dans l’envie d’écrire.
et mon dernier écrit a ceci de particulier, je l’ai écrit, dans la foulée, juste après mon texte avant dernier, et puis qd je suis repassée, j ai vu les mots d Anne Marie, et pas les miens, sans doûte un dérapage de touches..
et c’est quasi impossible de me souvenir de mes mots, alors j ai retenté une approche, et je pense qu ils se sont posés à peu de choses près à l identique.
Bonne journée à tous, et je pense que c’est une aprem hors plombs autour de moi, qui m a permis de me lancer en écriture, hier soir. Pour moi, en général le contexte ambiant au présent, déclenche mes mots, au présent.
j aime bien ton texte, Thierry.
Excuse moi, Ossiane, j ai du mal à entrer dans une page triste pour écrire, je préfère m’exatrire, et pourtant, le triste est aussi dans la vie, je tenterai des efforts pour coller plus aux images, celle ci est douloureuse à voir.
Bonjour Ossiane.
Cet arbre m’inspie quelques lignes :
Arbre , arbre de vie
Il s’impose , is impose,
Il est ne bouge pas , il reste là,
Il résiste au vent , au froid , au chaud, à la pluie
Arbre, arbre de vie.
Arbre, tu nous fait respirer,
Tu nous donnes ton ombre quand il fait chaud
Tu te laisse prendre tes fruits sans sourciller
Arbre, arbre de vie
Rien ne te résiste, sauf la scie
Arbre, arbre de vie.
Bonne journée à toi Ossiane
Eric
Excuse-moi Ossiane, je me suis trompée… Peux-tu effacer le texte précédent ? Merci et belle journée 🙂
Pour que mon cœur se libère
Las d’amer
Las de toi
J’ai déposé ma misère
Las d’amour
Lourd émoi
Dans les bras de notre terre
Luit la larme
L’an sans va
L’alouette y chantera
Lisse l’aile
Loin de toi
Annick :
Allez, amène-toi bien vite. Ici, le vent … vente et la pluie bat sur les carreaux. Mais, c’est pas grave. On laissera les stores baissés comme si on s’en foutait, on allumera plein de bougies, on se racontera de jolies histoires autour … du feu et d’un expresso. Tu prends ton Doux Rêveur avec toi. On le laissera en paix. Peut-être s’assoiera-t-il dans le fauteuil et le chat viendra ronronner sur ses genoux.
Je t’attends … et, comme d’habitude, tous les autres sont les bienvenus.
Biz à toutes et tous.
Faites appel à votre imagination pour habiller votre dimanche d’une robe de bal…
Dis, Ossiane, t’aurais pas une petite photo de petite fleur à poster ?
Juste pour remonter le moral de la troupe …
Sourire.
Je viens d’envoyer un message … l’est sûrement tombé dans les spams…
Biz à tous et toutes.
Bon dimanche.
Je suis partant pour PTP 😉 car je vis à la vitesse du début du XIX ou l ‘encre devait sécher et la poste en calèche le temps d’arriver…
Je t’embrasse Bon dimanche
>Allo il y a quelqu’un ou quelqu’une, ça y est maintenant il faut tout retaper 😉 c’est pas grave on avait oublié.
>pour Monique: en sophrologie entre inspir et expir on parle d’un temps de suspension qui est propice au ressourcement, c’est de celui là que je voulai parler. trouver un nouveau souffle pour repartir de plus belle et répartir au sens de la répartie, mais aussi de la répartition
pas seulement musicale mais du partage.
Aussi la spontanéité nous joue t elle quelques tours quand on n’est pas encore dans le tempo, dans le rythme dans le texte.
Finalement le recul salvateur, à toute heure, nous retient et avec lui nos envies et nos peurs et quand nous pouvons enfin donner à exprimer les sentiments et les émotions elles sont plus construites et achevées.
Le travail d’écriture avec ou sans ascèse n’est ni court ni simple et céder comme je le fait trop souvent à la facilité et à l’emportement des mots c’est oublier qu’il faut dompter le flot et canaliser le flux pour conduire à bon port et extraire la puissance et la force d’un sujet.
>Annick: merci de tes encouragements ils sont précieux et je suis toujours ébahi par ta joyeuse énergie qui emporte en furie devant elle les obstacles.
La pause est là.
bon dimanche
ANNICK très jolie texte que ces larmes noir sur la page blanche
je dirais même merveilleux
MONIQUE tu t’es bien nourri et a ton tour tu nous a concocté un texte délicieux
THIERRY pour compléter ce que je pense de toi je le ferai en métaphore
Tu es arrivé comme un bloc de marbre solide et brillant mais rapidement t uas su t’adapter et devenir une tesselle en gardant tes propres couleurs tes propres reflets ta propre matière
et enrichir ainsi la mosaique infini et mouvante de de ce blog .
j’aime ton texte posé de ce pauvre arbre éssouflé et ces tentaculaires extrémités
JOHAL joli texte aussi avec ses mots que j’aime Las d’amour
Lourd émoi
OSSIANE bonjour vers toi
j’ai déposé un texte sur contemplation l’a tu vus?
bonne journée
Merci Marc de ton appréciation
Bon dimanche (j’espère aussi ensoleillé qu’il est dans notre sud-ouest -et pour répondre à une de tes anciennes questions Ossiane, oui, je vis au Pays Basque…- ;))
johal, thierry, marc, bruno, marc, Merci,
je te rejoins Bruno, me semble ne plus avoir accès qu’à la plume à encre sa bouteille son odeur ses couleurs son rouli sur la page à gratouiller la sécher la fermer l envoyer à dos d’un escargot pour faire le tour du monde….la plume d’instantané semble fatiguée.
Bon dimanche.
> A tous, ce n’est seulement parce que ce jour est le onze novembre
mais je voulais saluer le souvenir de Norman Mailer; je l’ai peu lu mais je sais deux ou trois choses de lui qui me me l’ont rendu sympathique
et d’abord qu’il a été sur les plages du débarquement.
Son seul patronyme n’était il pas prédestiné, un homme de courriers
qui a écrit tant et tant en étant pourdendeur d’évidence et de fausses vérités, un homme libreet droit qui a terminé par une fiction
complexe mais intéressante sur la genèse d’un monstre.
voilà c’est dit, pour le reste mon silence n’est que respect pour tous mes ancètres tombés au champs d’honneur pour que la liberté vive
et que nous puissions tracer ces lignes.
Bises à toutes et tous, de ces horizons infinis mais ouverts
merci à toi Marc pour ta pensée affectueuse. je ne suis pas un vieillard marmoréen bien que blanchi sous le harnais, ni chenu, ni atrabilaire ;)))
Ossiane,
Merci de ton appréciation !
Je te récris bientôt.
Prèssé par le temps ce jour.
Annick,
…Annick.
Jolis mots.
( ouf !, je tettrape vite mes fautes de frappe..!!)
>Maria :
Merci pour cette performance calligraphique où le corps exécute une chorégraphie en symbiose avec le geste du pinceau. Le pinceau, le corps et l’esprit ne font plus qu’un. Cette façon de peindre à plat me rappelle dans un tout autre style Jackson Pollock avec sa technique de dripping. Bises !
>Monique :
Bon dimanche Monique et merci pour tes belles interventions. Dire que tu n’oasais pas venir t’exprimer et que tu nous accompagnais en silence pendant de nombreux mois 😉
>Thierry :
Merci pour ton beau poème, tes réflexions sur l’écriture ainsi que sur ce 11 novembre. J’ai aussi beaucoup de respect pour tous ces hommes qu’on a envoyé contre leur gré dans cette boucherie, au péril de leur vie.
J’ai beaucoup aimé le Chant du Bourreau de Norman Mailer. Un grand écrivain qui s’est engagé et n’a pas hésité à poser un regard subversif sur les carences de la société américaine. Bises à toi.
>Sven :
Coucou Sven, tu nous suis dans l’ombre 😉 Bon week-end !
>Nath :
Merci pour ce lien, Nath. Ne te focalise pas trop sur cette petite panne d’inspiration car je crois que ça ne fait que l’exacerber. Ce que tu ressens est normal et humain :; ça m’arrive souvent aussi. Détends-toi, ça va revenir tout seul. Bon dimanche !
>Annick :
Cet arbre t’évoque des choses tristes, troublantes et difficiles, Annick. Je comprends. Laisse filer ta plume comme tu l’entends et ne te force pas à écrire des choses que tu ne sens pas bien. Ce n’est pas grave du tout. Je t’embrasse bien fort.
>Anne-Marie :
C’est beau Anne-Marie cette interaction avec la lune qui redonne à cette maigreur toute sa beauté! Merci beaucoup, la bise.
>Eric :
Bonjour Eric, contente de te retrouver 😉 Cet arbre a frappé ton cœur ; tu te lances en belle poésie ! Il a beaucoup de qualités cet arbre, tu fais bien de les souligner car on l’oublie un peu trop souvent. Les fruits, l’oxygène, l’ombre, la beauté etc… Ton avant dernière phrase est terrible avec l’évocation de cette scie mais c’est la réalité aussi. Merci à toi, je t’embrasse.
>Johal :
Ton beau nom retrouvé 😉
Ton premier poème est très liquide avec la présence de tous ces « l ». « L » qui évoque les larmes, la lassitude de vivre. C’est beau et émouvant! Bises.
>Bourrache :
Je t’ai libérée 😉 Courage Bourrache, c’est cette grisaille qui te met le moral à plat comme ça 😉 La fleur pas pour tout de suite;-) Bon après-midi en balade avec Cortex.
>Marc :
Bonjour marc, Oui j’ai bien sûr vu ton texte et je n’oublie pas de commenter. Il faut me pardonner mais j’ai un gros retard de courrier et de commentaires en ce moment car je ne suis pas très disponible. Beaucoup de travail de mon côté. Bises.
L’ Arbre a tant perdu
Ses feuilles ont chu
A ses pieds éperdues
Maintenant c’est fichu.
Les arbres sont ils jamais perdus…il y a un vers de Cocteau qui me trotte dans la tête depuis hier mais que je ne retrouve pas avec certitude..quelque chose comme
» En hiver les arbres sont en bois »…
Tout est calme
Pendant l’hiver
Au soir quand la lampe s’allume
A travers la fenêtre où on la voit courir
« Sur le tapis des mains qui dansent
Une ombre au plafond se balance
On parle plus bas pour finir
Au jardin les arbres sont morts
Le feu brille
Et quelqu’un s’endort
Des lumières contre le mur
Sur la terre une feuille glisse
La nuit c’est le nouveau décor
Des drames sans témoin
qui se passent dehors. »
Pierre Reverdy
Bonsoir Ossiane
Clique là-dessus et regarde à la page du 30 décembre 2005… c’est trogon… clin d’oeil à l’ami
http://jeandler.blog.lemonde.fr/2005/12/
Bise et bonne soirée
Dans la nuit d’encre
L’arbre aux doigts de givre
Hante mes rêves
Ave, Maria…
Et bonsoir à toutes et à tous. Merci de vos commentaires chaleureux. J’aurais envie souvent d’écrire derrière vous, reprenant vos mots et vos phrases, en en jouant sans fin.
Mais dis… Les mots jouent-ils ?*
Et pour toi Ossiane, qui ne se ferait beau?
jalouse de sa beauté
la nuit a enveloppée
l’arbre de ses larmes
bonne soirée
C EST BEAU Maria.
Merci Bernard.
et je te découvre Marc, j aime bien..
L’arbre aime bel
C’est son péché
Il prend le crèpe
> Maria, je comprends tout, maintenant, que guidé par mon flair de fin limier, j’ai trouvé un commentaire d’Annick, sur mon « épure » d’arbre ou plutôt sur celle des mes petits-fils. Cela avait, à l’époque, beaucoup amusé Ossiane.
Pour une épure
c’est une épure!
Elle a toute ses feuilles
Des feuilles en papillottes
Qui clignotent
Dans la nuit.
heinhein..
« Ave Maria »… merci St Bernard… Bernard l’ermite… bonsoir à toi…à vous Annick et Pierre… bises
Marc « la nuit à enveloppée l’arbre de ses larmes » comme c’est joli… j’aime beaucoup
Pierre / Sherlock Holmes… bravo… vieille note mais fort jolie
Bises à vous tous
Ossiane bises vers toi
douce nuit à vous!
>Pierre et Maria :
Le pauvre arbre 😉 Je te sens pessimiste, Pierre 😉 mais non, tout renaîtra au printemps suivant 😉 Elle n’est pas belle la vie ?
Et voilà que l’épure d’un enfant suffit à te requinquer 😉 Maria a un sacré flair. Les enfants n’ont pas leur pareil pour faire simple et vrai. Innocence quand tu nous quittes…
Merci pour vos beaux poèmes Bises du soir à tous les deux.
>CéliaK :
Coucou Célia, désolée, je ne peux pas t’aider à retrouver ce vers…
Merci pour ce magnifique poème de Reverdy en ce jour de commémoration. Bises.
>bernard :
Oui les mots jouent 😉 Tu peux jongler avec autant que tu veux. C’est toujours un plaisir de te lire alors fonce sans te poser de questions 😉 Bonne fin de soirée !
>Marc :
Bonsoir Marc, Maria a raison. Très belle image sensible. Merci à toi !
>Annick :
C’est un peu ça Annick, c’est bien vu. Bonne nuit à toi, à demain !
Sorti du sol trop vite
Son tronc postillonne
Heureux de croquer
Sa vie
Pour le punir
L’air du temps
Le sèche tout noir
Bonsoir a tous….
Beau dimanche en poésie bien au chaud, merci à Marc de t’être régalé avec mon texte que je dois en partie à Annick elle m’a inspirée sur les pleurs de l’arbre et je m’en suis nourrie. merci Annick pour ton petit mot et pour l’inspiration.
Merci à Thierry, je ne connaissais pas le mot atrabilaire, c’est vrai qu’il me concerne guère. merci aussi pour tes conseils de relaxation, c’est important la respiration, surtout pour les neurones!
Céliak, beaux vers de Pierre Reverdy que j’aime beaucoup.
Maria-D et Jeandler, j’avais vu ce joli dessin et surtout aimé le commentaire, tu as raison Maria c’est trognon (trop mimi trop mignon!)
Maria ton haïku « Dans la nuit d’encre…. » est SUPERBE ! il est limpide et je le range soigneusement aux côtés de celui d’Ossiane qui m’a l’air surchargée de travail et qui pourtant nous consacre à tous beaucoup de son temps.
…..et Bonne nuit à tous
Merci Monique… touchée je suis… et cadeau je t’en fais
—
L’âme dépouillée
Nuit de khôl et de charbon
Il entend le vent
—
Arbre endeuillé
Le corps écorché de maux
Il pleure ses mots
Somnambule
Il avance
Dans cette nuit d’absence
Le corps habillé de mots
De lettres et de signes
Il avance
Dans le silence
De cette nuit d’errance
Les bras ouverts
En équilibre
Sur un fil de givre
Funambule de verre
Dans cette nuit d’hiver
Ossiane, Pierre (2),
Pardonnez-moi si je dépose le même poème sur vos deux blogs, les thèmes y sont si similaires!
Né de la terre,
Nourri de l’air et de l’eau,
Brûlé du feu
Du soleil et de la lune,
L’arbre se meurt.
De sa vie, de ses saisons,
Son bois meurtri
Nous livre la quintessence.
Simplement pour la beauté du détail de l’estampe
http://freresgoncourt.free.fr/Yokai2005/hokusaiNB.htm
Bonne nuit ossiane
> Annemarie, trop heureux d’être en si bonne compagnie. Je t’ai déjà pardonnée ailleurs et notre hôtesse ne nous en voudra certainement pas de cette connivence. Ton poème est un « pont » entre nos blogs.
> Ossiane, bon et courageuse journée. Je suis allé au-devant de ta pensée.
>Anne-Marie, Maria-D, Monique, Pierre:
Merci pour vos magnifiques contributions qui me touchent toujours beaucoup par leur créativité sans cesse renouvelée, leur beauté et leur chaleur humaine. Il est vrai que je suis pas mal prise en ce moment et que mes incursions sur le blog sont moins fréquentes mais j’ai besoin de récupérer du temps pour terminer des projets de travail. Merci pour votre compréhension. Ce n’est pas pour autant que je vous oublie;-) Bien à vous tous.