Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas, droite.
De toi j’ai rêvé
du bleu par-dessus les toits
de moi tu es loin
◊ Depuis le village perché de Centuri dont les toits sont de lauze, l’îlot de Capuse interdit d’accès car il est protégé par le Conservatoire du littoral. Celui-ci abrite une colonie de goélands d’Audoin ainsi qu’une espèce très rare de marguerite corsosarde très petite. Voir la Carte de Corse
◊ Emoi et moi… Voici quatre poèmes touchants par-dessus le toit sur l’amour, l’absence, la distance, le vide, le silence. Ce sont ceux de Pascal à qui je souhaite la bienvenue parmi nous, de Daniel qui fait son grand retour, d’Annick toujours si vibrante d’amour et de Johal à l’humeur mélancolique.
Un oiseau perché sur un toit
Dans ses yeux, la mer et les cieux
Ont volé l’azur de tes yeux,
Le coeur percé, je pense à toi.
Derrière ce toit qui nous protège
Du poids des doutes et du néant,
De tous ces affres qui nous assiègent,
Se cache le bleu d’un océan.
L’âme ne connait
Aucune distance
Et par delà les continents
De toi émoi
Je suis là
Pour toi
Quand tu le souhaites
Serre-toi
Je suis au plus près
Même loin
Le ciel a repris tes valises;
Les tuiles se tiennent par la main
comme des fillettes timides.
La plus petite esquisse de vent
désormais
les rend si fragiles !
Tu es parti,
la mer est vide…
Tourner en rond en ton absence, le silence pour seul ami,
le brave silence qui étouffe
ma folie.
Meuuh non !
Je suis reviendu !
Bises
Un oiseau perché sur un toit
Dans ses yeux, la mer et les cieux
Ont volé l’azur de tes yeux,
Le coeur percé, je pense à toi.
La troisième photo m’interpelle.
________
Toit du monde
Toi, le monde ?
Non !
Et moi ?
Par la cheminée,
Mon feu respire.
Derrière la mer,
L’infini m’attend.
________
Ciel de mes émois
La mer par-dessus le toit
Chante sa plainte
—-
Le silence bleu
D’une plaie entrouverte
Apaise mon moi
‘fectivement, de quoi émouvoir un couvreur… 🙂
Le ciel est par-dessus le toit
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
P. Verlaine / Sagesse
—-
Bises à vous et à la reine de ces lieux tout particulièrement
L’ émoi par-dessus le toi…
Les traits se convulsent
par-dessus les toits
tracent une écorchure
l’espace intérieur
se révulse, expulse
le corps qui se tord
en spasmes de vie…
Des pensées flottent
en apesanteur
l’inspiration émerge
d’un vide intérieur
sans construction
livré à la couleur…
Rien qui ne laisse
supposer une trace
un lieu précis
où poser le regard
où poser l’émotion
dans un espace
ou dans le temps
ni où ni quand…
Les maillons s’épousent
puis s’enchevètrent
encore et toujours
dans un lieu profond
au dedans de toi
dans le frisson de l’être…
Toi émoi
Moi et toi
Toit de moi
Moi ton toit
Toi mon toi
Moi ton toi
Toi voit moi
Moi entend toi
Toi serre moi
Moi embrasse toi
Toi retoi
Moi remoi
Toi avec moi
Moi avec toi
Toi mon toi
Mon émoi
L’âme ne connait
Aucune distance
Et par delà les continents
De toi émoi
Je suis là
Pour toi
Quand tui le souhaites
Serre toi
Je suis au plus près
Même loin
Derrière ce toit qui nous protège
Du poids des doutes et du néant,
De tous ces affres qui nous assiègent,
Se cache le bleu d’un océan.
Bonjour, Ossiane
Toi émoi
Le titre, les photos de toit et le bleu du ciel, guident nos pas vers toi, Ossiane
Ce toit de lauzes
Une si belle chose!
Qui abrita notre nid
Au-delà, l’infini
Me rappelle nos émois
D’autrefois
Les goélands, en partance
Vers d’autres transhumances
Jupons blancs et dentelles
Me rappellent tes frou-frou
Tes dessous
Qui me rendaient fou
Le ciel d’azur
Surplombant la mer
Tes yeux si clairs
A la claire fontaine
Je m’y suis souvent noyés
Le souvenir de toi
Dans ma mémoire
Perdurera
Ta voix
Un mélange de mystère
Une atmosphère
Mon toit
C’est toi
Il vibre de nos pas
S’il te plait
Rejoins-moi!
Le ciel a repris tes valises ;
Les tuiles se tiennent par la main
comme des fillettes timides.
La plus petite esquisse de vent
désormais
les rend si fragiles !
Tu es parti,
la mer est vide…
Tourner en rond en ton absence,
le silence pour seul ami,
le brave silence qui étouffe
ma folie.
Bonne journée à tous 🙂
elles sont fort belles ces trois photos, ton haiku est puissant, Ossiane,
je serai sans doûte pas trop en mots, mais pas because les photos vraiment très fortes, juste car le véto a abrégé ce matin, le souffrances d’une lapine qui a apporté beaucoup de joies in home! mais la vie continue… encore et encore!
bises à chacun!
Miss
Tu t’es endormie
Ce matin
Ta petite lumière
S’est éteinte
Ta vie nous fut précieuse
On te dit grand merci
Miss
J’aperçois de la lucarne entr’ouverte
Le ciel qui m’ouvre les bras
Cette immensité éternelle
Comme mon amour pour toi!
Le long de la gouttière
S’est déposée à l’aube
Une perle de rosée
Elle me rappelle le temps passé
Ta rosace sur le coeur
Ta robe de splendeur
Le goéland, sur la gouttière
Il me souvient de ces pierres
De lauze où tu t’allongeais
Dans l’attente de mes baisers
Enflammés, aussi ardents
Que la chaleur qu’elles déposaient
Ce ciel qui s’ouvre, serein
Comme ta bouche, tes lèvres
Il appartient au passé
Pourtant, je vois, dans la voie lactée
Le bleu cristallin de tes yeux posé
Contre les miens
Tout me rappelle que tu fus mienne
Ta peau sâtinée ne peut oublier
Ma douce
Nos étreintes d’écume enfiévrées
L’azur est figé
Mais notre amour doit résister
Sur le toit
Les tuiles ont essuyé les griffures
Du temps
Et moi, je n’oublierai pas
Les cicatrices de ton absence
Panse mes blessures
Je t’attends!
Le bleu du ciel est compatissant
Il me dit que l’orage est passé
Je t’attendrai
Toute l’éternité
Mon toi rêve de ton émoi.
Ce matin un jazz l’oubliait.
Cet arbre le réveilla.
L’éventail…
l’âme se grise
et se laisse porter
en ombre portée
par-dessus les toits
douce ironie
loin de toi
l’espace tresse
d’étranges vibrations…
trait d’union
comme un pont
entre deux rives
le souvenir se charge
d’étranges harmonies
crée des chemins
de lumière immobile
sur le décor incertain…
mystérieux et insolent
le regard s’envole
au-dessus des toits
le désir de toi
s’incruste dans les courbes
dans les échancrures du temps
dans la juxtaposition
des contrastes
douce ironie
l’espoir déploie ses ailes
comme un éventail…
Un toit de lauzes
Un ciel bleu, de moi et toi
La vie en rose
Ossiane
Une petite rectification sur le 1er poème
« Ta robe de splendeur » et non « robe se splendeur »
Merci et bises
Décidément, je suis étourdie. Il s’agit du 2ième poème!!!
>Pascal, Daniel, Annick et Johal :
Merci pour vos quatre approches sensibles de ce toit et toi. Notre regard se porte loin devant nous mais le toi est proche. Bienvenue à Pascal et aux vacanciers en pleine forme;-) Je vous embrasse.
>Bourrache :
Bonjour Bourrache, j’espère que tu te sens mieux aujourd’hui. Belle déclinaison ! Tes quatre derniers vers sont tout simplement magnifiques ! Je t’embrasse.
>Marai-D :
Hello Maria, très heureuse de ta petite incursion poétique au cœur de l’été 😉 Belle idée d’avoir déposé le poème de Verlaine. J’aime beaucoup ton deuxième haïku. Bises chaleureuses.
>bonbonze :
Bonjour bonbonze, tu commençais à nous manquer avec tes bons mots 😉 Je suis sûre que les couvreurs sont poètes quelque part 😉 Bises.
>Sven :
Bonjour Sven, j’ai remarqué que le premier poème que tu déposes sur une nouvelle note est en général assez sombre et dur. Il ressemble à une entrée en matière. Et puis comme si ta plume se libérait et que tu continuais une histoire, un souffle plus léger et serein parcourt tes mots. J’aime beaucoup ton deuxième poème très aérien. Je t’embrasse.
>Claudie :
Ce toit de lauzes enflamme tes souvenirs 😉 Que de fougue et de sensualité dans tes deux premiers poèmes, de joie et de bonheur dans le petit haïku ! C’est très beau ! Plus je me rapproche de Canari, plus tu t’embrases 😉 Bises et un grand merci !
>Abenyusuf :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Très joli poème sensible pour faire tes premiers pas ici, je te remercie. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalement.
Merci Ossiane, merci. Toujours en plus qu’excellente compagnie. Quant à l’humeur mélancolique, elle vient des toits. Les toits m’emportent vers des intérieurs étranges… Je dois couver un couvreur ! ;))
>Johal:
Un petit clin d’oeil pour te redonner un petit coup de fouet;-) Il y a beaucoup de choses à dire sur les toits, je viens d’ouvrir une rubrique;-) Y a-t-il un couvreur dans la salle pour Johal 😉 Bonne soirée et merci.
Petite annonce : tuile au chômage recherche tendre couvreur pour partager toit. Pâtissier s’abstenir :))
>Jhal:
;-)) Quelle tuile! Et les marins?
Les marins sont toujours les bienvenus… (bah, les pâtissiers aussi finalement, qu’ils y viennent s’ils lauzent !)
Je suis fort bien avec daniel, pascal et johal. Merci à vous tous.
et quelks beaux textes encore si joliment déposés, c’est tout simplement fort beau!
De toi émoi
Je ne retiens
Que ta présence
Si riche et belle
Ton absence est loin
>Johal:
Quelle répartie! Je vais avoir du mal à te suivre sur ce fil audacieux;-) Je me doutais que ça te plairait comme idée;-)
Mais qu’il ose..mais sans moi..Peu m’importe son émoi…Ce qui compte ? mais c’est toi…S’enkylose ce toit…toit de lauzes c’est pourquoi…Content de suivre Johal sur ce fil..J’avais ces mots en tête ce matin…Découvreur…oui de toi…pour une heure…ou un mois…Tuileries..sur un toit…c’est une reine ..je suis roi…
Est-ce donc
Dans ce creux de feuillage
Que sonne à ma mémoire le chant de ton visage?
Etrange est mon regard tourné vers ta fenêtre, si haute est ta lumière à la façade d’ocre
Tu es pour moi cette île, comme je t’imagine
Tout un chemin de pierre me chante ce mirage
Et c’est à contre-jour qu’il va de toit à moi.
Noyé de l’univers des couleurs océanes
C’est imprimé de fièvres de musiques profondes
Que mon corps se souvient
Un bateau qui s’éloigne
Et de ce qui résonne
Echo de notre joie
J’ai tout un beau secret
Une voix que je garde
Et sur tes joues de soie
La douceur de la flamme
Ainsi vogue invisible,
Au fil d’un rêve fou
Une voile marine
Main caresse
Vers toi
Suivie sur le fil du faîte ? Monte-en-l’air, somnambule ou Pierrot étourdi ?
Mystère, mystère… Belle soirée en tous cas 🙂
Le clocher sonne l’heure
Les lauzes hypers chaudes
Leur regard se baigne la mer
Toi
Où moi
I
.
E
Moi
Où toi
I
UN trou de verdure
UN coeur de bleu
UN clocher
l absence, la distance, le vide, le silence.. si douloureux de vie!
Poseur de mots..cherche modèle…pour peinture sur soi…Somnambule et Monte-en-l’air s’abstenir..Colombine bienvenue…Silence sur un toit…une bise pour confident…le ciel qui voyage…la nuit mon avenue…s’enroulent dans nos pas…tendresse et sentiments…Une tuile et un exil…un coeur qui se soulève…la mer qu’on aperçoit….la nuit est si fragile…
Mes ami(e)s, très heureux de partager cette mise à l’honneur avec vous.
L’absence, la distance, le vide, le silence…Pour que l’Amour jaillisse.
Bises Annick
Merci Ossiane
Sur les toits, y a des chats
Des faîtes, des tuiles en tas,
Et puis sur les toits
…
Il y a toi.
Sur les toits, mon p’tit cœur bat
Pas du fait du faîte
-c’n’est pas ça –
Ni du fait des chats en java,
Mais parce que perché là-bas,
Ton amour fait des entrechats
Entre elle et pis moi.
Alors depuis, sur les toits,
J’effeuille les tuiles en tas
-Un peu, beaucoup, couci-couça –
Et je chasse tous les chats .
😉
>pierre b :
Et voici Pierre le funambule ! Merci d’avoir pris le relais et de me sauver ainsi la mise 😉 Equilibriste sans vertige, poseur de mots et de tuiles, tu nous offres une scène pleine de tendresse sur ce toit. J’aime beaucoup la peinture sur soi. Tes évocations sont toujours aussi délicates et légères. Je pense que tu aurais fait un bon couvreur 😉 Avis aux amateurs… Bises du soir.
>Johal :
C’est fou Johal, rien ne t’arrête 😉 Merci pour ces jolis rebonds poétiques. Pierre, à toit de jouer…
>Annick :
Tu essaies tous les registres 😉 Bises.
>Daniel :
Belle façon de réconforter Annick 😉 Bonne fin de soirée.
>Bernard:
Désolée, je t’ai retrouvé dans ma boîte à spams d’ou ce retard de réponse;-)
Ton poème est d’une grande douceur nostalgique. On entend le bruit des vagues. J’aime bien la façon dont tu t’empares de cette petite fenêtre haut perchée et solitaire et la manière dont tu relies le toit au moi. Tes mots s’enveloppent des couleurs de la mer, de la musique et de la voix de l’être aimé. C’est un très beau rêve que tu nous offres. Bonne nuit, je t’embrasse.
Bonjour Ossiane,
oui je crois bien que ton observation est juste… la création est un acte douloureux qui part d’un point obscur et secret, d’une blessure intérieure jamais cicatrisée, puis l’inspiration se libère de l’attraction terrestre, enfin, légère….
tiens, hier soir en me couchant, il m’est venu ces quelques mots… justement, et c’est une coïncidence que tu me parles de cela sur ces neurones qui s’agitent, se bousculent, s’entrechoquent pour essayer de s’assembler et faire des vers, et puis quand ils comprennent qu’il faut juste que la pensée soit là pour les laisser faire, tout devient si facile, si léger…
Aux orties !
les poitrines se libèrent
reprennent leur souffle
les neurones s’agitent
comme une transe…
aux orties
les corsets
le carcan taillé
dans la toile rêche
dans l’usure
et la déchirure
de la vie…
la voile s’enfle
au souffle du vent
l’instant mène la danse
la robe se fait aérienne.
…………………………………..
même au coeur du bois
une érection vers le ciel
le phare nuit et jour
…………………………………..
andrée wizem
Sans foi ni loi
Tu es Roi
Sans foi ni loi
Elle est Energie
Avec passion
Tu la prends
Sans scrupule
Tu la jettes
Après, tu pleures…
La fuite est aisée
La construction est difficile
Arrete de chialer
Tu es un Homme…
La critique est aisée
L’art est difficile
Crée avec fougue
Tu es un artiste…
Mais
Sans Moi
Moi?
Je ne suis rien !
J’aime la vie de bonne heure
Quand le soleil est si léger qu’il imprime au ciel
Son rayon de corail
Comme s’il venait d’ailleurs
Alors j’écarte le rideau sur le chemin des toits
Emprunté au lendemain tandis que l’âme se pose
La lumière est fragile
Volatile dans l’espace, sur la terre se dépose
Il n’y a plus de langage si les mots disparaissent
Sous les feuilles des chênes, dans le champ de blé mûr
Le monde est indécis …
Sur le murmure de l’eau des particules légères
Déposent leur embrun dans la bulle de douceur
D’un horizon posé juste à l’abri du jour.
Le jour tremble un peu et la brume se délasse
Dans la paume d’un matin
Sur la feuille délaissée et le bouton de rose
Elle s’effondre d’impatience…
Bonjour à tous et toutes (merci Sven et Marline de vos mots du week end ). Je n’ai pas pu répondre pour cause d’un rhume obstiné , et qui me laisse sans voix, mais jamais sans mon mouchoir ! :
Bises Daniel!
>Sven:
Je comprends, sven. Cet acte d’écriture part de quelque chose de vrai, de déchiré et de profond au fond de soi. Le plume grince, crisse, griffe, fait des ratures, puis elle se fait plus caressante sur le papier, se laisse peu à peu apprivoiser; elle fait des arabesques, glisse et danse; enfin elle finit par s’envoler en liberté. C’est à ce moment qu’on éprouve une grande sensation de plénitude pour avoir abouti. Il est en de même pour tout acte de création artistique, je crois.
Belle dernière strophe très aérienne. Bonne journée sous ton soleil rose!
>bouldegom:
Etrange poème;-) Je me demande quelle photo a bien pu l’inspirer. Je pense au clocher, non?
>Nigra:
Quel beau poème sur la création, Nigra! La liaison entre cet artiste et l’énergie qui l’anime n’est pas de tout repos. C’est une relation tendue et sans nuances. L’Homme prend ou rejette quand il n’est pas satisfait. Ce duo est pourtant indissociable. Merci pour l’originalité de ta poésie. Je vous avais bien dit que les toits vous inspireraient;-)
>Alix:
Et voilà Alix qui s’envole de bon matin, libérée de ses carcans. Tu n’as pas ton pareil pour décrire ces moments éphémères suspendus dans le temps. Du souffle, de la délicatesse, de la sensibilité; c’est splendide! On flotte entre deux mondes. Superbe image que la paume du matin. Ta poésie est volatile (j’ai repris un de tes mots;-)
Du jamais vu! Un rhume en plein mois d’août! Il n’y a qu’en 2007 qu’on pourra voir ça;-) Soigne-toi bien au chaud, douce Alix.
De toi j’ai rêvé
Tant et tant
De toi émoi
Mon rêve bleu
Qui glisse les tuiles
Tombées si fort
Mais les tuiles tombées
N’ont pas cassé mon rêve
De toi je rêve
Ce que tu viens de me dire est très beau Ossiane,
… »la plume grince,
crisse, griffe,
fait des ratures…
caresse le papier,
se laisse apprivoiser,
fait des arabesques,
glisse et danse,
s’envole en liberté… »
au-dessus des toits gris.
mmmmmmmhh.. sven, et Ossiane dit bien!
Mais toi aussi, Annick, je ne t’ai pas oubliée…
… un petit coin de paradis
contre un petit coin de parapluie…
la la la la…
serré dans tes bras
j’entends ton coeur qui bat…
Tiens à propos de chanson, de toits, de toi et moi, j’avais écrit une petite chanson, un peu bidon la chanson, mais voilà elle me revient en mémoire, non ce n’est pas « Singin’in the rain », à Toulouse, il ne peut pas voyons…
Voilà
Voilà le soleil qui caresse
doucement ta peau
les pavés de la rue
qui dansent sous tes pas
dans le caniveau,
il y a même un ruisseau
qui chante à côté de toi
Il y a le clin d’oeil des fleurs
dans un coin là-bas
il y a leurs sourires
jusque sur les murs gris
il y a plein de couleurs
sur l’écran de la vie
et l’espoir qui fait briller tout ça !
Voilà le jour qui se lève
sur le grand canal
la ville rose qui s’éveille
dans le bonheur
mon angoisse qui
se défroisse d’ailleurs
comme une boule de papier journal !
Il y a le bouquet de fleurs
qui sourit dans tes bras
la ville rose qui se réveille
doucement près de toi
et l’amour qui fait briller tout ça !
Il y a le soleil qui tourne
autour de toi
qui te fait des clins d’oeil
par-dessus les toits
les pavés de la rue
qui dansent sous tes pas
et tous tes rêves à portée de toi !
Mais pourquoi ce bonheur
qu’on ne retient pas…
tu me fais sourire sven, merci,
et en lisant tes mots, mon sourire a grandi… bises.
Sven :
Toulouse est décidément une ville chantée par les plus grands !
Ton texte est bien riant, bien vivant.
Quant à la mélodie,
Hélas, elle n’est pas arrivée jusqu’ici.
J’faisais que passer. Bonne fin d’après-midi à tous.
>Sven:
Merci Sven, il faut croire que ce thème m’inspire;-) En tous cas, ça rêve fort dans les chaumières cet après-midi;-) Ta chanson sur la ville rose est splendide! Il nous redonne le sourire et du tonus;-)
>Bonne après-midi Bourrache et Annicck!
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Un jour
Un Homme
A posé
La dernière lauze
Maintenant
Il immortalise
Une lauze
Un jour
Un toit de lauzes, si lourd, si gros, et pourtant si élégant et si grâcieux, qui remue les petits yeux joyeux devant leurs beautés d’être!
Gardien de l’ocre,
des fumées éphémères soulevant
les plaques grises du ciel ;
gardien de l’ocre,
je cale ma joue sur tes murs
et mon cœur rythme les pierres :
La maison s’enracine en mes contrées
de chair.
Un soir d’été
Sur le toit enroué
Un chat s’étire
Un oiseau siffle
Et les abeilles s’enivrent
D’un doux nectar de fraise
Qu’importe le flacon
Pourvu qu’on ait l’ivresse
:-))
Que de beaux voyages chez toi, Ossiane, ce mois d’août ! Coup de coeur pour ta lagune et ses capricantes rêveuses sur les crêtes. Je t’embrasse.
Le toit s’ouvre au soleil
le toit est percé d’un trou pour la fumée
le toit est silencieux
parfois il est en chaume rond comme le ciel
et toi ?
tu es comment, dis ?
>Annick:
Ils sont beaux ces toits de lauze, n’est-ce pas. Il parait qu’ils coûtent très cher. En tous cas, is paraissent bien vivants avec leurs éclats. Merci à toi.
>Johal:
Comme j’aime ce poème minéral très bien senti! Chaleur emmagasinée dans l’ocre, il fait bon écouter son coeur battre. Merci Johal!
>Alix:
Les deux amies se suivent;-) Et oui, bien trouvé pour cette belle soirée d’été. II faut penser à tout ce qui peut se poser sur ces toits même s’ils sont enroués comme toi;-)) Je me demande où tu as trouvé l’idée du nectar de fraise;-) Je trinque avec toi;-) Merci Alix, n’attrape pas froid à nouveau.
>Fugitive:
Coucou Fugitive, ces belles vacances sont terminées; j’espère que tu as passé de bons moments là-bas;-) Comme je ne suis pas partie cet été, je me fais plaisir en voyage virtuel pour avoir un peu de bleu à mettre dans les pupilles;-) Contente de te retrouver. Je t’embrasse.
>Angélique:
Bonsoir Angélique, merci pour ce joli petit morceau de poésie en toi et toit;-) J’aime bien ton image sur le chaume et le ciel. Bonne soirée et à bientôt.
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» You are the sunshine of my life » 😉
>Ca me dit quelque chose, Roméo;-) Bises à toi.
sur le toit étroit je t’attend et m’étend
avec le toit sans toi nous sommes deux
mais avec toi alors ça fera peut être trois
je me hausse pour distinguer l’horizon
espérant dans l’attente mettre au diapason
les battements soudains de mon coeur
un espoir fugace de lointain bonheur
Tu est loin et je suis dans mon coin
je voudrai exaucer en secret un désir
soulever le coin du voile de plaisir
et qui sait me rouler dans le foin
le toit sans toi est comme un poisson d’argent
aux milles écailles qui miroitent dans le soleil
même avec cet insistant bourdonnement d’abeille
je ne peux détacher ma pensée de l’urgent
moi sans toit ne manque pas d’abri où aller
moi sans toit je suis perdu à pleurer
toi et moi sur ce toit ce serai l’extase
alors que ici seul c’est vraiment naze
J ai parcouru tes mots, Thierry, je suis émue…
Un peu moins que demain
Mais déjà plus qu’hier
Nous longeons le chemin
Et gravons dans la pierre
Nos deux noms enlacés
A jamais souverains
Dans le sang mélangé
De nos doigts enfantins
Certitudes incertaines
Mais nous sommes si sots
Profitons de l’aubaine
Enlevons les manteaux
Et amants malhabiles
Nous devenons bientôt
Sourire indélébile
Et morsure sur ta peau
Un peu plus que demain
Et déjà moins qu’hier
Nous suivons le chemin
De nos vies sur la terre
Magnifique, Rachel..