Lecture du Haïku Calligramme: Arrière-plan, avant-plan.
Clapot dans le noir
La Dordogne secrète
Un banc assoupi
◊ Petit coup de projecteur sur deux poèmes très différents; le banc vivant de Nath qui accueille des promeneurs de tous âges et le banc de Maria-D qui permet une rencontre émouvante avec la solitude.
Sur le banc
Sur le banc
En attendant
Le souffle du printemps
Sur le banc
Un vieillard souriant
Au regard des enfants
Sur le banc
Deux pigeons s’apprivoisent
Deux regards se croisent
Sur le banc
Feuilles qui tourbillonnent
Et la cloche sonne
Sous le banc
Des feuilles sont tombées
Couleurs abandonnées
Sur le banc
Un enfant entend
Le murmure du vent
Sur le banc
L’enfant s’éprend et prend
Des feuilles de printemps
Sur le banc
Un couple d’amants
Un instant.
La solitude
Je l’ai rencontrée
Sur un banc du parc
Un soir d’errance
Une nuit d’émoi
Elle m’a regardée
De ses yeux cernés
M’a dit je suis là
Et je t’attendais
Tout à ses côtés
Je me suis assise
Elle s’est rapprochée
Je l’ai regardée
A posé sa frêle main
Sur mon bras glacé
M’a dit n’aie pas peur
Petite sœur tu es
Dans ce parc de nuit
Pas une âme ne vit
Je me suis blottie
Au creux de son lit
Elle m’a recouverte
De son fin linceul
De ses lèvres suaves
Elle m’a embrassée
De sa claire voix
Elle m’a bercée
En me fredonnant
Une douce mélodie
Un soir d’errance
Une nuit d’émoi
Sur un banc du parc
Je l’ai rencontrée
◊ Photos d’une place de Libourne située au confluent de L’Isle et de la Dordogne.
perdus face aux nimbes
ils ont des conversations
frères éternels
La mélancolie
Camarade de la nuit
En solitaire
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Solitaire
Seule,
Je m’assoupie
Sur le banc vide.
Comme toujours
Je t’attends.
Le bruit du clapot
S’échappe de la Dordogne
Et innonde la place
Solitaire.
Bougies féeriques
Posées sur les arbres
font la fête.
Une feuille eveillée,
Tombe paresseuse
Sur le sable.
Je t’attends
Comme toujours.
Je resterai ici
Toute la nuit
C’est beau cet endroit
Le Banc est à moi.
Au congrès annuel des bancs, les poissons brillaient par leur absence…
Tendresse brûlée
Sur un banc solitaire
tu dors enroulé dans tes rêves
tu dors prisonnier de tes peurs
le soleil a brûlé ton corps et ton coeur
les mots qui t’ assiègent
laissent des coulures sur tes joues
un chagrin au fond de toi serpente
et noie le jour dans un torrent de boue
quand les yeux de la nuit se referment
quand le froid s’engouffre dans tes veines
que le sommeil noie les traces de ta peine
c’est une mort sereine qui sur le banc se penche…
Touchant Sven
J’aime beaucoup ton dernier vers
____
Dans le parc endormi
Je t’ai attendu
Jusqu’au cœur de la nuit
Tu n’es pas venu
Sur le banc assoupie
La nuit remue
Que le rêve fut joli
Lorsque tu m’apparus
Fratrie des bancs solitaires
Raconte nous les silences
Le crépuscule s’impatiente.
Tant de révélations entendues
Inscrits dans vos âmes de bois
Témoins de nos émois.
La Dordogne baguenaude vos échos
Serments et promesses d’amour
Mélodies de troubadour.
Tout ce qui vous appartient
Le vent, le chant des oiseaux,
Clapotis du cours d’eau.
Beau vagabondage nocturne Ossiane
Belle journée à toi
Je t’embrasse
Sur un petit banc…
Sur un petit banc de pierre
assis tout près d’une rivière
nous unirons nos deux solitudes…
le vent soulèvera nos cheveux
nous serons assis tous les deux
à caresser nos doux rêves d’enfant…
nous évoquerons la fraîcheur
des torrents et sans rancoeur
nous nous rappellerons les tempêtes…
dans nos têtes qui grisonnent
dans nos coeurs qui soupirent
nous unirons nos mains contre le vent…
Un banc
Unit deux
Solitudes
Et
Devient
Lit amour
Un banc
banc qui soupire,
trop ombreux et trop moussu
on voit, on passe.
banc qui soupire,
trop ombreux, trop moussu,
je vois, je passe.
Dans une clairière
faiblement éclairée
les sorcières se font attendre
La sarabande nocturne
ne pourra commencer
qu’en présence de Satan
J’entends déjà au loin
le bruit sourd de ses sabots
et le gémissement de ses victimes
…………………………………
Au petit matin les petits vieux
se reposeront au soleil
oubliant les cauchemars de la nuit.
A la tombée de la nuit, des petites feuilles volent et s’envolent se reposer sur le banc, elles chantonnent et le banc rit, ensemble ils papillonnent toute une nuit, et se réveillent de belle humeur …
dans le matin, la main du promeneur qui n’a rien vu, d’un geste nonchalant, repousse les feuilles sur le sol, qui d’un clin d’oeil se rient encore avec le banc…
et le promeneur qui ne voit rien, s’endort, et repart reposé, mais plus fatigué encore de ne rien avoir vu de cette vie de dedans…
Annick,
Jolie image des feuilles sur le banc
Lorque l’Automne arrive
C’est ce qui arrive en ce moment
Les feuilles séches tombent
La Nature se préte à se réposer
Et le passant en les repoussant
S’assoupi…
Le promeneur solitaire
Admirant sur un banc des plus austères
Les secrets du silence et ses mystères
Au bord de la Dordogne, mon pays, ma Terre !
Les arbres s’illuminent à l’extérieur
Seul ici, moultes fois, je me fais peur
Ces visions s’empressent pourtant de faire mon bonheur
Les racines, ces cordes sensitives de mon intérieur !
Je me souviens, au bord de l’Isle, à Périgueux
Ces canards se targuant de leurs couleurs chatoyantes
Je ne pouvais m’empêcher, de faim, ils me chantent :
Donne-nous du pain, tu seras ainsi le plus heureux !
Chris
Le vent errant balaie le sable des allées
Les quinquets de la place enflamment les platanes
Les vieux bancs délaissés pleurent les courtisanes
Qui le soir à la brune aux galants se mêlaient
Seuls les clapots de l’eau semblent nous rappeler
Les rires de jadis sous la lune diaphane
Nul murmure nul bruit dans la nuit occitane
Et le silence endort les oiseaux esseulés
Les poètes exilés reviennent sur le mail
Quand leurs regrets les chassent du bercail
Pour chanter leurs chagrins calmer leurs désespoirs
L’amour au bois dormant dans son château sommeille
Le poète en rêvant est un prince qui veille
Un promeneur perdu que dans l’ombre on peut voir
Bonjour Ossiane… peut-être un petit coin ombragé de Brantôme, petite Venise du Périgord ?
— Un clin d’oeil à
Annick, Tiago (Guess Who) et Sven
Je vous embrasse fort.
La solitaire attente
Ah! le petit vieux
Assis sur le banc
Solitaire
Il vient
Tous les jours
Au petit matin
S’asseoir au banc
Solitaire
Il vient
Et balaie avec la main
Les feuilles tombées
Sur le banc
Pendant la nuit
Toujours
Le même vieux attristé
Le même banc perdu
D’autres feuilles tombées
Elle s’est en allée
Il y a longtemps
Vers le mysthère
Il attend son tour
D’aller aussi
Pour la rencontrer
à l’infini.
Il attend la mort sereine
Se pencher sur lui
Et finir sa peine
Une feuille tombe
De l’arbre sur le banc
Une larme coule
Sur la joue du petit vieux.
Ah! Le petit vieux
Assis sur le banc
Solitaire …
La nuit les arbres se penchent
Consolent en silence le bois du banc
Qui tente de se bouger les hanches
Cela fait des ans et des longs ans
Que vissé, et coincé dans la terre
Sans racines il semble agoniser
Il donnerait tout le bois de sa chair
Pour aller retrouver sa douce aimée
C’est joli, joli, tous ces mots que vous posez, mmhh, comme ces lectures sont belles. Bises tendres.
bon, c’est un peu fort triste, mais c’est fort beau de vie aussi, Solitaire!
Le banc là bas
Il tend ses bras
Mais chacun boude
Y dépose un coude
Son bois craquelé
Il fait pitié
La mousse qui court
Fait faire un détour
Les dépôts des oiseaux
Sortent un répulsif Ô
Alors il reste las
Il baisse son dossier bas
Si fatigué de crier
Son amour à serrer
Le banc là bas
Bonjour Neyde,
le coeur un peu serré ce matin à travers cette attente …les yeux de la nuit se referment sur la solitude et tous ces poèmes nous laissent le vague à l’âme… douces pensées vers toi.
Oui tout cela est fort triste!
Alors avant de ressortir mon âme dehors
Ungrand coup de projecteur qui éclaire
ET la
oui, tout cela est fort triste,
alors, youpsssssssssssssss..
Avant de ressortir mon âme dehors
Un grand coup de projecteur éclaire
Et Ôh surprise, chaque banc est rempli
D’âmes qui se froufrouttent la bise
Et le vent du soir les ennivre tendre
Chacun à côté de sa douce chacune
Ou chacune dans les bras de son chacun
Et déjà, la vie se rentre et se caresse
A pas menus jolis si tendres amoureux
Annick,
c’est vrai.
Nous sommes deprês aujourd’hui.
l faut sécouer la tristesse.
Vade Retro!
Toujours le Printemps habite le Monde,
en quelconque Pays poussent.les fleurs
À chaque moment, la vie s’inonde
de joie, d’amour, effaçant les douleurs.
Un bisous joyeux pour toi Annick.
Nuit
(extrait)
(…)
Depuis longtemps,
La nuit est ma partenaire,
Partenaire de monologue.
Dans le froid
Dans l’isolement
A travers les rues,
J’erre dans les clairs obscurs
A la lueur des lanternes de la ville,
Trouvant le silence où je m’écoute.
(…)
Ont sombré la lune
et les Pléiades, C’est la mi-
nuit, le temps s’enfuit,
je suis seule, sans partager ma couche.
Sapphô
Abscence
Il est des moments où une ligne se brise
il est des moments où l’équilibre s’affole
pour laisser place à une infinité de points
fluctuations des images présence absence
un trouble profond bouleverse nos repères
on lâche prise puis on ne contrôle plus rien,
l’espace se rétrécit, l’émotion nous étreint,
un regard solitaire dans l’immensité se perd
et viens créer une forme humaine sur un banc
forme découpée, lignes brisées, inachèvement…
D’Isles en Isle
N’est-ce vie que voyages?
Ici faisons relâche,
Au feu des candélabres.
J’ai désir d’eau profonde.
Absence,
Place au vide.
Des mots qui s’entrechoquent…
Théâtre de la nuit,
Coulisses colombines.
J’ai laissé ma péniche,
Entr’actes sur la rive.
Coulons en solitaires,
Deux dans le même lit.
Nul besoin de repos
pour qui vit solitaire
à l’abri des rivaux
de leur voix meurtrière
il n’est plus lourd fardeau
que le simple grégaire
pourtant
à force de penser
celui là solitaire
redevient prisonnier
d’un cercle mortifère
qui le tient enchainé
aux souvenirs amers
oublieux sans fierté
de la vie l’éphémère
Bernard
J’ai laissé un petit mot pour toi
sur la note précédente: Arcade.
Tu l’as vu?
Je t’embrasse
j accepte le bisou joyeux, neyde, merci.
C’est notre banc
Notre rendez vous
A nous deux
Le premier arrive
Et attend l’autre
Sans être toujours
Sur notre banc
Nos mains se tiennent
Les yeux se soutiennent
En murmures admiratifs
Devant ton intelligence
Et la pureté de tes actions
C’est notre banc
Petit clin d’oeil à Annick
Je suis l’oiseau
Et me pose sur le bord du banc
Avec mes mots-oiseau
Je te chante au creu de l’oreille
L’histoire de la bergère et le ramoneur
Sur le banc,
Sur le banc,
Impromptu, solitaire,
Comme moi, au banc,
Comme elle,
Je t’attend.
Sur le banc.
Sur le banc
Sur le banc
En attendant
Le souffle du printemps
Sur le banc
Un vieillard souriant
Au regard des enfants
Sur le banc
Deux pigeons s’apprivoisent
Deux regards se croisent
Sur le banc
Feuilles qui tourbillonnent
Et la cloche sonne
Sous le banc
Des feuilles sont tombées
Couleurs abandonnées
Sur le banc
Un enfant entend
Le murmure du vent
Sur le banc
L’enfant s’éprend et prend
Des feuilles de printemps
Sur le banc
Un couple d’amants
Un instant.
Chère Neyde,
pardonne-moi, je ne l’avais pas (encore) vu… Merci d’avoir joué avec ces mêmes mots; connais-tu ce petit texte de Gaston Miron?
Numa sôfrase numerosa
Peço desculpas aos poetas que pilhei
de vârios paises, antigos e presentes,
as palavras, a escrita que eu dispunha
eram suas, mas de certo modo,irmãos,
nisto lhes vai uma profunda homenagem
pois aqui, agora, entre os homens
de uma outro ha palavras que são
seu prôprio fio condutor do homem,
obrigado
Il y a aussi ce charmant poème de lui, le hibou!
Labareda
Linda loucura minha crinas ao vento
eu me abandono a ti pelos caminhos
com os olhos mâgicos da coruja
entre os doidos finos fios do funesto mundo
porque eu o fora-de-si
eu o sombrio
esplendor
Alors Annick, elle écoute l’histoire de la bergère et du ramoneur, et la découvre, elle ne la connait pas…petit piaillement de bec joyeux vers toi, Maria.
et bien dis donc, Ossiane, si tu t’y retrouves après cette journée de délire en passant de pleurer à rire, de faire cuicui, ou d’être vieux, ou se sentir la feuille, ou l’amante, ou encore ce banc, ou l’absence ou l’amour ou plus encore…je te souhaite une bonne soirée, Ossiane.
La lumière vient donc des arbres…
Je viens de Dordogne Ossiane, mais plus à l’amont, d’un petit village sur ses rives.
Merci pour ta visite de ce soir, je suis une mauvaise bloggueuse en ce moment, je ne laisse pas de petits cailloux 🙂 Mais je passe !
Bonne soirée
La solitude
Je l’ai rencontrée
Sur un banc du parc
Un soir d’errance
Une nuit d’émoi
Elle m’a regardée
De ses yeux cernés
M’a dit je suis là
Et je t’attendais
Tout à ses côtés
Je me suis assise
Elle s’est rapprochée
Je l’ai regardée
A posé sa frêle main
Sur mon bras glacé
M’a dit n’es pas peur
Petite sœur tu es
Dans ce parc de nuit
Pas une âme ne vit
Je me suis blottie
Au creux de son lit
Elle m’a recouverte
De son fin linceul
De ses lèvres suaves
Elle m’a embrassée
De sa claire voix
Elle m’a bercée
En me fredonnant
Une douce mélodie
Un soir d’errance
Une nuit d’émoi
Sur un banc du parc
Je l’ai rencontrée
Superbe série sur les arbres…
J’aime beaucoup tes photos !!!
Elles ont une âme
Bernard
je suis étonnée!
ma tête est bouleversée!
Je viens au blog français
et je lis des beaux poèmes … en portugais.
Tu parles portugais?
Um abraço para você. (je t’embrasse)
Tout simplement magnifique Maria. Um abraço para vozê. Merci Neyde, je ne connais pas le portugais.
Viens
Viens tendrement
T’enlacer moi
Sur ce banc
>>> A tous :
Ce message global pour commencer; j’irai plus vite pour chacun ensuite.
Beaucoup de mal à choisir une nouvelle fois. J’ai beaucoup tergiversé pour dégager l’idée de la solitude opposée à la présence humaine sur le banc.
Je me suis bien régalée à vous lire 😉 Beaucoup de poèmes tristes qui vous ont visiblement donné le bourdon par la suite 😉 Ne te laisse pas impressionner, Sven; garde ta gaieté provençale ! Le titre de Solitaire a souvent fait émerger la vision de la personne âgée assise sur un banc. Je voyais aussi des choses positives dans ce mot. On peut aimer être solitaire assis sur un banc par une chaude nuit d’été.
Beaucoup d’animation sur le blog même sans moi 😉 Quand le chat n’est pas là, les souris dansent 😉 Aucun problème pour que vous échangiez autant que vous voulez en mon absence. Et en plus, vous vous découvrez des facettes inconnues de votre personnalité. J’aimerais bien aussi savoir si Bernard parle le portuguais.
>Yves :
Tu es le seul à avoir écrit sur tous les bancs 😉 Merci pour ton bel haïku.
>Nath, Maria-D :
Les deux élues du jour 😉 Il me semble que c’est la première fois, Nath. Félicitations à toutes les deux, vos poèmes m’ont touchée. Bises du soir.
>Neyde :
Merci Neyde, tes deux poèmes sur la vieillesse et la solitude sont magnifiques. Attente très émouvante sur ce banc. J’aime aussi les feuilles que tu introduis pour symboliser le temps qui passe. Beaucoup d’émotion dans ton écriture et aussi un grand amour de la vie et des autres; je t’embrasse fort, belle amie du Brésil.
>Bonbonze :
Si on ne t’avait pas, il faudrait t’inventer ;-)) Tu as sans doute fait remonter le degré de gaieté ce matin 😉 Ce doit être agréable de travailler avec toi. Merci beaucoup.
>Sven :
Ce mot de « Solitaire » a fait jaillir de toi de très beaux poèmes sur ce sentiment de solitude. Tes mots comme toujours émeuvent beaucoup. Tu sais parfaitement décrire ces états là. C’est peut-être un peu dommage que j’ai choisi ce titre. Toi qui étais si serein hier, j’espère que, tu ne vas pas sombrer dans la tristesse absolue maintenant. Retrouve le sourire, le soleil et le ciel bleu. J’aime beaucoup ton deuxième poème. Je t’embrasse.
Pourquoi me dis-tu « un petit coin ombragé de Brantôme, petite Venise du Périgord ? »
>Fanou :
Beau poème plein de légèreté ! Tu as choisi de t’intéresser à tout ce que les bancs peuvent recevoir de confidences ; c’est une bonne idée. La mémoire du bois un peu comme les mots gravés sur les écorces. Merci beaucoup, je te souhaite une bonne nuit.
>Annick :
Tu as démarré en poésie gaiement avec toutes ces feuilles qui volètent autour du banc 😉 Puis, tu as expériementé avec délicatesse les états d’âme du banc pour finir dans une grande tristesse. Alors, tu as mis de l’animation sur le banc avec les mots qui froufroutent la bise. Il n’y a que toi pour imaginer des expressions pareilles 😉 Heureusement qu’on t’a pour nous remonter le moral 😉 Sinon, je me suis bien retrouvée dans votre délire de cuicui 😉 Bonne nuit.
>Brigetoun :
Aïe aïe aïe ! Pas de soirée à la fraîche dans l’obscurité, Brigitte. Merci pour tes mots 😉
>Guess Who :
Un poème cauchemardesque 😉 Amigo Tiago, tu changes complètement de registre avec les sorcières et Satan 😉 Le blog résonne de ces cris effrayants; j’en tremble encore 😉 Il est vrai que l’éclairage invite à y voir des scènes un peu fantastiques. Belle retombée avec ces vieilles personnes qui ont envie d’oublier leurs mauvais rêves le lendemain. Merci à toi, je t’embrasse.
>Cristina M :
Déjà l’automne pour toi et pour nous le renouveau. Drôle d’impression de savoir qu’on ne vit pas les saisons en même temps. Bises de France.
>Chris :
Beau poème Chris ! C’est vraiment ta terre la Dordogne ? Je dirai que oui vu la passion avec laquelle tu en parles Merci à toi, je t’embrasse.
>Amichel :
Belle ambiance de solitude et de nostalgie d’une époque que tu nous décris. On se croirait dans un film avec un retour dans le temps. Comme toujours, ta dernière strophe remet les choses en place avec ces beaux vers sur le rôle du poète. Merci Michel, je t’embrasse.
Pour ceux qui ne connaissent pas les quinquets…
http://images.google.com/images?hl=en&q=quinquet&gbv=2
>Pascal :
Beaux poèmes, Pascal ! Tu as davantage mis en évidence la nuit et le silence dans cette errance en confidence. Merci beaucoup et bon week-end.
>Bernard :
Je lâche le mot L’Isle et tu nous emmènes en voyage poétique. Tu fais bien d’en parler car on ne va pas tarder à bouger 😉 La péniche t’a beaucoup marqué 😉 Merci pour tes jeux de mots et ta belle écriture. Bises.
>Franck :
Jolis échos de banc avec Nath, Franck. Merci à toi. Je t’embrasse.
>Anne V :
Pas de culpabilité à avoir, Anne. Tu entres et tu sors comme tu veux.
C’est vrai que tu connais cette Dordogne sous toutes les coutures. Sur ces photos, il faut l’imaginer. On peut voir cette place arborée de Libourne sur le lien ci-dessous. Bon week-end.
http://eglage.free.fr/phLibourne1.jpg
>Nini Pixel :
Bonsoir et bienvenue sur le blog. Tu ne peux pas me faire plus plaisir en me disant que mes photos ont une âme 😉 En tout cas, j’y mets tout mon cœur. Au plaisir de te revoir ici.
>Feu roméo:
Tu m’impressionnes avec ton poème, roméo. Tu t’envoles très loin de la réalité de la place pour tirer des leçons de vie très réfléchies sur le sens de la solitude. Bravo à toi.
Nath et Maria, vos textes sont vraiment très beaux,
et le plaisir de les lire à la suite des images est multiplié,
en âme de photographe et en âme de poète, bien que le photographe est poète en vues, et le poète photographe en mots…
c’est vraiment très agréable, ces images suivies d’un fort beau texte, de beaux textes..la force de la page est plus forte encore.
Je vous souhaite une bonne journée.
et je te lis Ossiane,
oui, hier, jour de forts partages chez toi, en lectures, en écitures de textes, allant des noirs de solitude au banc habité d’un si bel amour, des poésies autour des feuilles, et puis du temps qui avance sur le vieillard, un jour fort, un jour beau, mais c’est vrai par moments, il m a donné le fort bourdon! mais c’est la vie!
Cinq Bancs
Tout autour d’une clairière
La lumière entre dedans
L’air y est doux et calme
Cinq Solitudes
Encore vides attendent
Elles arrivent main dans la main
Leurs dix corps enlacés
Cinq Corps
D’une union si forte belle
Leurs regards animés pur
De la flamme de l’amour
Cinq Amours
Se posent sur le précieux bois
Et distillent la même essence
Montent au bel firmament
Cinq Liens
Chaque couple de couleurs
De chairs si différentes
Mais l’âme pure identique
Cinq Continents
Choisissent ce lieu solennel
Pour faire la Paix dans l’âme
Pour vivre qu’en Humains
Cinq Forces
S’unissent sur notre terre
Sur ces bancs spectateurs
Devant ces arbres chorale
Cinq Vies
Bonjour au salon,
Je prends le temps de vous dire combien, une fois de plus, j’ai adoré vos écrits. Je ne me manifeste pas au fil des messages, mais je suis toujours très attentive aux idées différentes. La vision sur les bancs publics a été d’une grande richesse.
Aussi, je vais un peu me dévoiler ce jour, pour vous demander à tous, mais surtout à Ossiane, si je pourrais vous citer, dans un livret que je suis en train d’élaborer sur la solitude des bancs et leurs mémoires.
Inutile de te dire Ossiane, que j’ai du me retenir pour ne pas vous déverser toutes les histoires que les bancs m’ont « chuchoté » !!
Si vous m’offrez cette possibilité, je vous indiquerais les lignes qui accompagneraient fort bien certaines de mes photos.
Merci à vous tous, pour votre humour, vos délicieux échanges d’amitié, de générosité, et surtout quels talents sur ce blog !!
Je me sens souvent comme la petite souris qui vous regarde par la fente d’un mur. C’est à peine si j’ose me glisser dans votre « salon » pour vous confier qq. lignes, la lecture me ravitaille le cœur et l’âme, et souvent je retourne dans mon petit trou rassasiée et heureuse d’avoir juste passé ce moment auprès de vous. Bonne journée à vous toussss !
Bonjour,
Oh, je suis flattée d’être sur la page d’accueil… J’ai écrit avec une telle rapidité !
Bises
Bonne journée
Merci Ossiane, je suis une fois de plus très touchée, ce texte est venu si naturellement, et simplement. Et tu me gâtes vraiment beaucoup.
Mais à la relecture vois-tu, j’y ai trouvé une grosse faute « m’a dit n’aie pas peur » bien sûr l’auxiliaire avoir et non être.
Merci de le corriger surtout sur la première page.
Merci encore, belle journée à vous tous
Je t’embrasse Reine de ces lieux
Silence
Entre les deux
Mon coeur balance
Au loin danse
Un feu-follet
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Nouveau commentaire sur:
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Solitaire par choix
Solitaire par obligation
Vie ou Survie ?
Hé l’Hermite
Tu as assez réfléchi
Tu as suffisamment récupéré
Hé l’Hermite
Quitte ton trou
Brise tes chaînes
Hé l’Hermite
Reviens au Monde
Réapprends le Rire
Ignore les cons
Ils se trouveront tout con
De ne plus pouvoir t’atteindre
Ton indifférence les détruira
Hé l’Hermite
Viens !
Reviens !
yaouh, j’aime, nigra.
ET le soleil il écarte les branches
Y’A du monde là d’dans?!
ET la lumière inonde la piste
Y’A d’l’air du printemps!
ET les arbres se déracinent
Y’A d’la musique ici?!
ET les oiseaux chantent du jerk
Y’A des p’tits fours aussi?
ET les feuilles se tartinent de miel
Y’a des êtres vivants?!
ET d’ tous les âges ils courent
Y’a d’l’amour là d’dans?!
ET déjà des passions se naissent
heu? si j osais?! « y’a » par deux fois peut il devenir « Y’A »….merci a lot!
Nath
Maria D
Bravo à vous deux.
J’aime bien vos poèmes.
Je vous embrasse fort.
Il est assoupi…immobile…soltaire…il attend…il attend qu’on le prenne dans ses bras..Alors…la joue contre lui….le regard qui se noie…on l’attire contre soi….épiderme contre peau de pierre…Et il raconte….avec douceur….nostalgie…tendresse…Hier ils étaient deux…jeunes et le coeur convalescent…ils s’étaient disputés…venaient de se réconcilier…il lui prenait la main…elle se serrait contre lui…ils échangeaient leurs secrets…On entendait le bruissement des feuilles..les craquements de la forêt…les mouvements du vent …Ce banc de pierre était devenu leur univers…Il y avait dans l’air…un parfum d’eau…de terre….de bruyère…Avec ses lèvres il s’est rapproché….sur sa joue il a voyagé…
heure du couvre-feu
attoupements interdits
les arbres parlent en morse
Merci Neyde, moi aussi je t’embrasse fort
_____
Un rêve nocturne
Arrive sans bruit
Epier la vie
Du solitaire
Un cri de hibou
Traverse la nuit
Dissout le rêve
Du solitaire
Un tourbillon
De feuilles vives
Réanime la vie
Du solitaire
Errer sans crainte
Dans la nuit lisse
Atténue la peur
Du solitaire
S’assoire paisible
Au cœur du banc
Renforce les rêves
Du solitaire
Se vêtir de solitude
Créer dans le silence
Telle est la vie
Du solitaire
J’aime cette vie
Loin de la foule
Histoire d’amour
Du solitaire
Bernard ou Thierry
quelle importance pour » le dîner de cons »
pour fannou :
Le vieux banc vermoulu
Sur lequel je m’assois
Abrita autrefois
Un enfant
Et ses jouets de bois
Au temps insouciant
De l’adolescence
J’y connus
Les premiers baisers
Pris à la dérobée
Aux filles en robes à fleurs
Et nattes coquines
Sur son dossier de chêne
J’ai gravé au couteau
Un cœur d’une flèche percé
Avec des initiales
Enlacées
Dans l’attente
Des rendez-vous secrets
Sur ce même banc
Que le temps
A marqué de sa dent
Que les pluies et les vents
Ont rongé
Quand l’amour
M’a quitté
Je suis venu pleuré
Un soir dans l’ombre
Ce banc solitaire oublié
Gardé par deux platanes
Tel un voleur
Entre deux gendarmes
Accueille maintenant
Un bonhomme tremblant
Qui parle aux moineaux
En leur jetant des bouts
De son guignon de pain
Le vieux banc vermoulu
Sur lequel je m’assois
Abrita autrefois
Un enfant
Et ses jouets de bois
>Annick :
Cette exploration de la palette des sentiments est intéressante bien qu’elle fasse parfois appel à des choses douloureuses. C’est la vie comme tu dis. Le bonheur parfait et la béatitude totale n’existent pas 24h sur 24 mis à part dans les publicités qui vendent du rêve.
La quiétude de ce lieu a remplacé le vague à l’âme d’hier. Tes bancs deviennent acteurs. Et toi tu viens apporter ta touche de poésie et de gaieté en faisant bouger tout ce petit monde sous-jacent. Thanks a lot. Bises.
>Fanou :
C’est vraiment gentil de ta part d’intervenir pour nous dire comment tu perçois les messages écrits. J’ai toujours du mal à imaginer ce qui se passe derrière vos écrans.
N’aie crainte de t’exprimer autant que tu le souhaites même si c’est pour nous raconter des histoires de bancs. D’ailleurs, je n’en ai pas fini avec les bancs; tu seras à ton aise 😉
Pas vraiment de problème pour que tu me cites dans ton livret mais je n’ai pas dit grand chose 😉 Dis-moi ce que tu souhaites.
Petite souris derrière le mur, tu peux sortir de ta cachette quand tu veux ; on t’attend au salon 😉 Tu écris bien alors OSE poser tes mots sur ces pages pour nous rassasier à notre tour 😉 Bonne soirée.
>Nath et Maria-D :
Bises à vous deux.
>L’œil vagabond :
Amusant poème. Faut-il vraiment que tu choisisses… J’ai failli appeler cette note Silence. Bon week-end, Chris !
>Nigra :
Grande originalité de ton poème sur le choix de vie solitaire, Nigra. Belle idée d’être allée chercher le Lhermite et de l’interpeller à ta manière pour essayer de le faire sortir de son trou. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Feu roméo :
😉
>Pierre b :
Tu as souvent des histoires d’amour à raconter;-) E si c’était ton banc le banc de pierre ? Toujours beaucoup de délicatesse et d’émotion dans tes évocations sentimentales. J’aime vraiment beaucoup, monsieur le poseur de mots. Bises du soir.
>bouldegom :
Un haïku qui évoque une autre époque, d’autres lieux, d’autres moments terribles. Merci à toi.
>Maria-D :
Voilà un poème qui peut réconcilier tout le monde avec le mot « solitaire ». Solitude paisible et créatrice dans le silence de la nuit. J’aime comme toi cette façon de percevoir ce mot. Je suis plutôt noctambule et aime les ambiances nocturnes. Merci beaucoup. Bises.
>amichel :
Magnifique poème plein d’émotion qui m’arrache une larme à l’œil ! Bravo à toi.
pierre b et amichel, je fonds devant vos mots!
C’est incroyable comme on peut être sensible à un mot,
et quand tu dis, Ossiane, que tu as failli poser Silence, au lieu de Solitude, je pense que silence m’aurait ouvert une vue avec moins de bourdon..
Mais les sensations d’hier sont aussi nécessaires, même si douloureuses.
Notre banc posé
A nous deux
Semble être resté
Près des arbres
Mais en réalité
Je l’ai emmené
Au plus profond
De moi
Car notre banc
De toi
C’est si rare
Toi de moi
Je m’y asseois
Chaque jour
Et te donne
Mon amour
Moi de toi
>Annick:
Solitaire et pas solitude qui pour moi n’a pas tout à fait le même sens. J’ai la sensation que le mot Solitaire est un état davantage choisi que subi mais je peux me tromper;-) Merci pour tes mots.
Tu vois comme ton mot je l ai lu bien plus solitude, Ossiane,
mais pourtant je ressens comme toi, solitaire c’est plus choisi que solitude qui est plus subie…
et ma pensée est partie vers solitude plus triste quand pas choisie, hier en lecture …
et merci pour tes mots, car je venais glisser un truc qui vient de me venir en faisant le tour du jardin, car tu y es aussi.. bises.
>Annick:
Tu m’as trouvée dans ton jardin ?
Ma plume Solitaire se sent bien dans son encre posée
sur le bord du bureau, seule et bien en ailes,
elle se prend de beaux moments à se remplir de mots.
Mais quand tu es près de moi, mon amour, ma plume,
elle patiente un peu, car si j’aime le silence pour écrire,
j’adore bien plus encore quand tu me serres contre toi,
car loin de toi, je me sens en Solitude…
mmmhmmmh, oui je t’ai trouvée…je te déniche toujours…sourire. bises.
Entrer en solitude
Souvent j’en ai besoin
Pour poursuivre mon chemin
Entrer en solitude
Face à face avec soi-même
Pour comprendre les demains
Entrer en solitude
Une histoire de tempérament
Un héritage parfois
Entrer en solitude
Un retour à l’enfance
Le chemin du retour
>Annick:
Tu as joliment réconcilié ces deux mots. Merci.
>Maria-D:
Toujours la solitude, Maria. Une compagne indispensable pour se chercher et se trouver, de temps à autre. Tu as une belle philosophie de la vie puisque tu accueilles l’héritage qu’on t’a donné et que tu te le réappropries à ta manière pour le faire fleurir le mieux possible. Merci pour ton poème profond.
Merci ami, amichel ,
Je suis touchée, par ton histoire, et j’aimerai bien que tu me donnes l’autorisation de l’imprimer dans mon recueil sur les bancs.
Je pense indiquer le nom de l’auteur et le blog d’ossiane.
J’ai fait des petites sélections sur des passages qui correspond tellement à ceux que tous ces bancs m’ont bredouillé pendant l’hiver. C’est en effet depuis ce mois de novembre que j’ai commencé ma quête des bancs publics. J’essai de prendre le temps d’écouter leurs souvenirs.
Mais, je t’avoue, que vos histoires dépassent mon imagination sur leurs comptes.
je me sens à nouveau habiter par le silence des jardins au crépuscule.
Tout comme ton poème, certains laissent des traces, ou des objets dessus, dessous ou accroché.
Je suis vraiment ravie de cet échange et te souhaite un bon WE.
Feuilles de menthe…poulet au citron….thé au jasmin….rosé de provence…une envie d’un dîner en amoureux…le restaurant à deux pas de la maison…En revenant…main dans la main…on plongeait dans le regard doré des maisons…les fenêtres étaient offertes…étoffes immobiles…ombres chinoises ….lumières tamisées…..Les viornes…..camélias…magnolias…avaient rangé leurs couleurs…dans le secret des jardins…La douceur du temps était surprenante…
Menthe…citron…jasmin….dans un carré de lumière….on ne distingue plus l’écran…on est en Provence…ou ailleurs…On écrit sur une page verticale…on s’étonne que les mots ne perdent pas l’équilibre…on ne pense à « rien » et ce « rien » vous emporte….Vous pensez à votre mère…à une île…au temps d’hier…au présent qui vous est cher…à Céline…à Camille…à il et elle…C’est une nuit de soleil…
Jardin d’un Monde vert aux arbres solitaires
Ils dansent séparement
Mais ils sont ensemble dans les airs du temps
bIZ CJM*
ok pour moi fanou
je te signale également un beau texte de guesswho (tiago) sur son site sur un banc
rendez-vous
il a passé de longues heures
à méditer sur un banc solitaire
à lire l’espace entre les lignes
à savourer les sens des mots
à caresser les lettres de papier
il a braqué tous les projecteurs
sur les cachettes de son coeur
dans les tourments de son esprit
sur le moindre frisson de sa peau
sur le miroir trouble de sa nature
il s’est vu errant toujours seul
et n’a reconnu que son auréole
les lettres toujours à la main
il s’est levé en quête d’une ombre
éclairé simplement par la poésie
15 avril 1967…
ouvrez le ban
derrière mes petites lunettes noires
les branches sur mes tempes grisâtres
je me souviens paisible des espoirs
vermoulus de mon théâtre verdâtre
combien de fois me suis-je assis
sur le banc blanc du jardin rassis
à l’ombre des branches mon histoire
faisant mousser mes faux déboires
trésors enveloppés dans mon turban
le regard zen perdu dans l’océan
de mes yeux bleus en solitaire
voguant sur ma solitude lunaire
comme un parfum qui s’évanouit
dans le carrousel de nos vies
les genoux de mon enfance
couronnés de nos rires
d’insouciance
fermez le ban
…15 avril 2007
les beaux bleus à l’âme
matière de la poésie
happy birthday’ blues
thank you blues’degom 😉
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Nouveaux commentaires sur:
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>pierreb :
Aujourd’hui, c’est dimanche, ta petite promenade nocturne est belle et douce. Entre les saveurs et les parfums qui aiguisent les papilles et l’odorat, tu nous emmènes en voyage bien loin de la réalité, dans cette Provence qui nous fait rêver. L’esprit flotte; au cas où les lettres perdraient ent leurs moyens, j’ai tendu un filet juste sous tes mots pour qu’ils retombent en douceur. Merci pour ta belle écriture, pensées à Céline et à Camille et bon dimanche !
>Catherine JM :
Oui Catherine, une véritable communion végétale sur cette place tout en respectant l’identité de chacun. Belle journée à toi.
>Bouldegom :
Belle idée très visuelle ce rendez-vous sur un banc avec la poésie, avec les lettres, avec les replis intérieurs qu’il faut aller débusquer et éclairer afin de faire jaillir les mots. Travail d’écriture, travail d’artisan, travail du poète qui cherche à faire partager sa poésie. Merci beaucoup, c’est beau.
>Fred :
Superbe projection dans le temps pleine d’émotion ! Retour en arrière vers des instants du passé. Traces éphémères parfumées qu’on n’oublie jamais. J’aime beaucoup ta troisième strophe avec l’image du turban qui recèle la précieuse mémoire. Merci Fred, je t’embrasse.
solitude subie
juste un banc pour résidence
mise au ban publique
B
Ba
Ban
BANg
BANG BANC
BANG ! BANC !
BANG ! BANG ! BANC ! BANC !
BancBangncbaNcabAcbgBangGnacB
Repos !
Laisse ma lassitude prendre le pas,
tes bang et tes bancs me fatiguent !
Tout ce que je cherche
c’est le repos,
le repos de la nuit !
Ombres, vents, cauchemars
Bangs et bancs
Laissez moi dormir …
Laissez moi…
Je profite pour remercier Michel d’avoir signalé ici un texte que j’ai écrit il y a peu sur « les bancs »…. un compliment de Michel c’est qq chose !
Je remercie aussi Annick d’être revenue lire mon »Banc » …
Quant à mes sorcières Ossiane, il faut dire que, contrairement à tous tes lecteurs, j’ai été plus touché par l’ambiance nocturne de ta note que par le banc lui même (et en plus il y a peu j’en avais écrit sur un en plein soleil…) d’où mes sorcières remplacées par de petites veilles dames au petit matin ……………. et si les petites dames étaient les sorcières ?
Si Ossiane veut bien remplacer mon idiot de SE par un CE … l’ortographe pourra se reposer elle aussi …
>Bouldegom:
Merci Bouldegom pour les beaux poèmes que tu as écrit sur d’anciennes notes et sur celle-ci. Je vous invite à les découvrir en allant chercher les liens un peu plus haut.
>Guess Who:
Quelle pêche Tiago ! Qu’as-tu bu ce midi ? Un petit Bandol ? Tu as trop ou pas assez dormi;-) J’aime bien quand tu viens faire ton clown sur mon blog ;-)) Je te laisse responsable de tes derniers mots sur les vieilles dames;-) Si le maire de Libourne savait ce qui se passe sur cette place, il en serait vert d’inquiétude. Je t’embrasse.
Pour le banc de Tiago, hip hip hourrah !!!
http://guesswhoandwhere.typepad.fr/guessw/2007/04/un_banc_face_la.html#comments
>Guess Who:
C’est corrigé. Il faut que tu sortes ton hamac dans ton jardin cet après-midi;-)
Ehhh c’est encore humide chez nous …
Petit banc joli
tu est un traitre…
On veut se reposer sur toi
assoir notre corps fatigué …
………… et on repart les fesses mouillées !
>Gues Who:
;-)) Très sec à l’ouest; les bancs ne sont pas du tout mouillés. C’est presque la méditerranée ici ! Le monde à l’envers.
COUCOU à tous,
tu me fais sourire Tiago,
je n’ai pas de banc dans le jardin, qui est le spectaCle vivant de l’été, il fait fort chaud, je schniffe l’ombre, l’air est tout paisible, je pense à toi, Tiago et tes voyages,
je prendrai le temps de lire tous tes écrits sur le Sénégal, ma fille y sera demain soir, et ses paquetages faits, l’air se respire bon…
Je viens tranquillemnt m’asseoir sur un de tes bancs, Ossiane, tranquillement pour écouter la paix de cet endroit. J’apprécie, j’entends les petits bruits des insectes, le bois d’un arbre qui craque, un oiseau qui fouine la mousse, j’apprécie cette douce ombre savoureuse si pleine de saveurs reposantes. Je reste un doux temps, et ma petite cueillette de douceurs reposés dans ma petite tête, je m’en vais le coeur content, en sautant sur un pied, et je prends mon élan pour m’envoler…..
>Ossiane
On n’a pas 40 ans tous les jours…
…quel doux parfum 😉
>Annick:
Coucou Annick, petite après-midi tranquille au parfum des beaux jours. Que c’est agréable! Bonne soirée à toi.
>Fred:
Joyeux anniversaire, Fred ! C’est idiot, je n’avais pas pensé à cet évènement possible dans ton poème et pourtant tu avais inscrit une date. Alors je me rattrape aux branches;-) Tu as porté tes ans en beauté dans ta poésie et tu sembles passer le cap en toute sérénité ! Je t’embrasse fort.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/04/11/arcade/#comments
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Fred,
Bouldegon t’a dit :
Happy birthday!
Ossiane t’a dit :
Joyeux anniversaire!
et moi, je te dis :
Feliz aniversário!
Fred
ton « ban » est encore court.
Le mien est … presque le double!
Mais, dans une âge quelconque
l’amour et la poésie emportent de parfum à la vie.
Bises du Brésil vers Toulouse.
> Neyde
…obrigada 😉
Merci beaucoup !
tes mots
et tes bises brésiliennes
me vont droit au coeur…
Bises de la ville rose
vers ton Brésil si coloré…
Combien j’ admire celui qui prend son élan pour s’ envoler,s’ envoler décoler de cette réalitée de ceux qui ne sont jamais au bon endroit a la bonne place .
Hors d’ ici toi qui n’ est pas d’ ici et cherche ailleurs ta place.
.dans ce pays ce doux pays de france ,on doit bien être a sa place ????
En attendant bonne soirée a tous.Noisette
>Noisette:
Il faut juste vous laisser porter en imaginaire un moment sans penser au reste qui va moins bien et vous trouverez votre place. Bien à vous.
Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines,
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
– Mais le vert paradis des amours enfantines,
L’innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l’Inde et que la Chine ?
Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l’animer encor d’une voix argentine,
L’innocent paradis plein de plaisirs furtifs ?
Baudelaire, Spleen et Idéal, LXII
>Nath:
Beau, vivant, généreux, heureux ce poème même s’il y a nostalgie; j’imagine les enfants courir sur cette petite place. Merci Nath pour ce nouvel apport à cette note. Bises.