Petit Navire / Small ship

Petit Navire / Small ship

géant de pierre

sous la vague immobile

coquille de bois

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giant of stone

under the still wave

timber shell

25 réflexions sur « Petit Navire / Small ship »

  1. Glisse la barque aux deux sommeils
    Qui respirent l’un près de l’autre, sans recherche
    De rien, dans l’immobilité, qu’un même souffle
    (…)

    Yves Bonnefoy
    La barque aux deux sommeils dans Ce qui fut sans lumière.

  2. Le petit navire se cramponne a ses voiles
    Chahuté tant entre une vie d’enfant à sauver
    Et la fin de vie qui se rapproche pour une mère
    Le coeur sanglote en tout dedans
    Et pourtant marche une côte
    Gravit le mont st michel
    Médite dans son cloître
    Offre son visage au soleil
    Met deux pelures pour avoir chaud
    Admire st malo et dinan
    Et se dit mais quelle marche
    Quelles chevauchées de tête
    Quels surfs sur la terre
    Mais comme cet océan de terre
    Est loin d’être paisible
    Le courage d’aimer
    Ce merveilleux voyage de se donner d’aimer
    D’un je vous aime si fort
    Admirative si fort pour votre travail d’être
    Guidée par l’esperance

  3. Petit navire des grands espaces
    comme une bouée de l’espérance
    mirage d’un souffle
    dans l’océan du chagrin
    Naufrage.
    ____
    Amis,
    Séisme en mon cœur, le temps suspendu, l’adieu d’un enfant, mon enfant, hier était belle et radieuse, aujourd’hui n’est plus. Elle avait 45ans, deux petits enfants, une double rupture d’anévrisme me l’a emportée. Mon silence est celui des larmes, je n’avais pas ouvert mon ordi depuis, je vais essayer de revenir et continuer à croire en la beauté de la nature, en la beauté des mots, en l’amitié même virtuelle, au réconfort du partage. .A bientôt j’espère.

  4. Ma chère Monique,
    J’ai les larmes aux yeux en découvrant ton commentaire. Je suis si triste et touchée de découvrir ton chagrin si récent que tu viens déposer sur cette page-refuge en toute confiance. J’imagine combien en tant que maman tu dois être bouleversée et désemparée face cette perte si soudaine, douloureuse et injuste. Je pense également à tes deux petits enfants si chers à ton coeur. Sache que tu seras toujours la bienvenue ici, prends le temps qu’il te faut pour surmonter cette épreuve. Mes chaleureuses pensées t’accompagnent en ce jour si sombre. La beauté sous toutes ses formes te sera salvatrice, j’en suis sûre. Je te souhaite force et courage pour continuer ce chemin exaltant de la vie ponctué de joies mais aussi de souffrances si féroces parfois. Je t’embrasse très très fort, pense également à te préserver pour continuer de partager avec tes proches et ceux que tu aimes. A très bientôt, bien sûr ♥
    Ossiane

  5. Monique, votre absence à bord du grand navire me paraissait troublante et votre plume sensible, cultivée et délicate manquait déjà. Votre message est bouleversant. A cet instant tous les mots sont vains devant une telle épreuve de la vie. Mais oui vous continuerez à trouver sur ce site beaucoup de chaleur humaine et d’amitié authentique dans l’amour partagé de la beauté et de la poésie. Ici se respire un air bienveillant et rare. Je vous adresse de tout coeur tout mon soutien comme un petit ruisseau de réconfort qui fera entre nous tous une grande rivière… Ou une petite veilleuse qui sera toujours allumée pour vous.

  6. Monique,
    Bouleversée, par cette triste nouvelle et le manque qui doit t’envahir.
    Larmes nécessaires. Tendres pensées et amitiés pour t’avoir si souvent lue.
    Courage. A bientôt de lire ta prose et tes vers si souvent appréciés, sur ce site refuge….

  7. Je sils si émue monique’ et bien plus encore’
    Je t embrasse bien fort de mon coeur vivant’
    Et je souhaiterai la sur ces pages pour partager avec toi’
    J’aime infiniment toute la vie que j’aime dans tes ecrits’ ta vie vivante…
    Nul mot à t’ecrire’ juste mon petit coeur qui aime te parle…

  8. Bouleversée pour toi’
    J ai tant craint parfois une mort brutale
    Et laisser seuls trois enfants dont mon fils autiste
    Rassurée d être à mon âge et eux plus autonomes
    Le futur deces de ma mère avec son grand âge
    Je le vis d abord comme un apaisement pour ses souffrances
    Et pourtant le passage de la vie à la mort
    C est d abord un éclair seconde
    Qui bouleverse aussi
    Je pense fort à tes petits enfants dans cette horreuro de vie
    Je hais la vie pour ces maux qu elle donne à des innocents

    Je t embrasse fort

  9. Sur la mer tranquille le petit navire, fragile
    Largue les amarres, loin des falaises du destin
    Un nouveau voyage, un nouveau départ
    Emporter avec soi, tous les sourires du monde
    Se laisser porter sur le roulis des vagues de l’océan
    Au bout, là-bas, à l’horizon, une percée de lumière
    Ce matin le ciel est bleu sous le voile de l’aube….

  10. Amis de l’Oeil Ouvert,
    Merci à vous tous très sincèrement, vos mots me sont dans grand soutien et à travers eux un courant de chaleur me réchauffe le cœur,… j’ai le mal de mère …mais je continue avec vous le voyage…même si…

  11. Toutes mes pensées vous accompagnent , Monique .. Il est si difficile de trouver les mots justes dans ces moments de désarroi et de profonde tristesse .. Je me permets ce poème , en partage .

    La couleur de la mer est semblable au matin.
    Le ciel est plein d’oiseaux que le vent a laissés.
    Des navires sont là, des bateaux et des barques.
    Et les fruits, calmes, attendent que l’été leur donne la lumière.

    Et nous allons, par l’invisible porte.
    Et dans les grandes vallées bleues du cœur
    Où la mémoire n’atteint pas
    Une voile s’approche, entre les apparences,
    Et fait signe de taire le nom du paysage.

    Et les arbres s’éloignent dans l’automne
    Et recouvrent nos pas de leurs vagues mourantes.
    Une ombre va, dans les collines,
    Et puis, que reste-t-il de ce pays, qu’un peu de neige
    Qui tombe, dans le creux de la main ?

    L’impossible silence accomplit son espace,
    Et voici, lentement, mon image détruite.
    Mes yeux perdent le souvenir,
    Et mon visage meurt, de miroir, d’absence,
    Comme, au fond de la branche, un songe dans sa fleur.

    Roger Giroux, Le lieu le temps, Mercure de France, 1979

  12. Monique, je suis si touchée de vous lire à nouveau… votre beau poème impalpable, ce nouvel horizon où perce une lumière bleutée… Mes pensées vous accompagnent chaque jour même dans le silence.

    Mathilde, merci d’avoir trouvé les mots justes à partager avec cette magnifique poésie, si fluide et si profonde dont l’écho semble inépuisable…

  13. En y pensant d’un peu plus près
    On a entendu fort souvent
    *Un homme à la mer
    Et voilà qu’à présent
    C’est une femme qui est repêchée
    Merci pour elle sa petite vie

  14. Je vous embrasse, Monique Mathilde Jacline,
    chacun sur ce canot ô capitaine,
    c’est un si long précieux rude joli cours,
    pour mettre cap sur les lumières.

  15. Fragile est l’esquif sur les vagues de la vie
    Les mots ne peuvent combler ce vide immense et toutes les pensées croisées te portent vers un doux soleil d’amitié
    Arlette

  16. Comme vos mots me sont d’un grand réconfort et comme je vous en suis reconnaissante, est-ce que les mots m’aideront sur mon chemin de douleur, j’ose cet espoir. merci à tous mes amis de l’Oeil Ouvert.
    _____

    Errance sur les vagues
    Aux reflets gris de l’automne
    Pâle est le ciel, miroir de l’âme
    Je hurle en silence dans les abîmes de mon ventre
    cri rauque, inaudible qui me déchire les entrailles
    Je rêve d’une petite embarcation me permettant de fuir
    Ce que la vie me réservait de souffrance et de douleur
    Elle ne sera au loin qu’une illusion du grand voyage
    Qui parle de bonheur de beauté et d’avenir….
    Un pétale blanc sur les eaux sombres de l’océan…
    Une once de beauté me donnant la force d’y croire encore.
    _____

    « Beauté : perdue comme une graine, livrée aux vents, aux orages (…) souvent perdue, toujours détruite, mais elle persiste à fleurir, au hasard, ici nourrie par l’ombre (.. Ainsi faut-il poursuivre, disséminer, risquer les mots (…) ne jamais cesser jusqu’à la fin … » de
    Philippe Jaccottet dans L’encre serait de l’ombre
    ____

  17. c’est très joli ton partage, Monique, je t’embrasse avec mes mots sincères,

    et puis sur la Beauté,
    ceux de Philippe Jaccottet,

    je te remercie pour ces partages, je remercie chacun pour les siens,

    dans une vie, ma vie qui me prend autant de présence réelle vraie en toute force d’amour,
    c’est bon de picorer et d’offrir à son petit gosier qui aime le bon le beau,
    des extraits, plutôt que lire des livres entiers,
    car j’aime tant aussi *levivre dans les ondes en dehors, qui peuvent ensuite danser si légères dans le dedans précieux,
    la petite âme précieuse, qui aime la légèreté, la tendresse, la douceur, l’amour mais c’est qui ce truc? peut être ce tout çà, qui tapisse de paix, de silences, d’émotions si belles,
    loin des conflits des gens, des méchants, des envieux, des orgueilleux d’arriver en pouvoirs d’argent, de poste pour rêgner,

    c’est si bon le petit navire de soi,
    qui se laisse chouchouter,
    par des mots des amis,
    qui glissent leurs missives,
    entre les lèvres qui s’ouvrent,
    pour de bels actes d’amour,
    en commissures de la bouche,
    qui sourient apprécient,
    les élans de tendresses,

    et mon souhait du jour,
    du bon du bel du vrai
    le réel le plus beau
    pour chacun ici bas
    des petites bouteilles leurs sels
    jetées un jour en mer
    pourront peut être un jour
    renverser bien des vues
    de ceux qui voient fort mal,
    L’OEIL OUVERT fait du bien,
    quand il parle d’amour,
    le vit, l’acte, transmet…

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